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#domenico gizzi
pietroalviti · 2 months
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Laura Lopez, dal Liceo di Ceccano alla musicologia con un'indagine su Domenico Gizzi, sommo artista del barocco napoletano
Domenico Gizzi: un musico ciociaro tra Napoli e le scene italiane del XVIII secolo è il tema della tesi con cui Laura Lopez ha conseguito la laurea magistrale in Musicologia e beni musicali, con particolare attenzione alla Metodologia della ricerca musicale. Già allieva del Liceo di Ceccano, Laura ha scelto di approfondire la personalità di un nostro conterraneo, arpinate di nascita, con la padre…
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freddieraimbow74 · 7 days
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Carlo Maria Michelangelo Nicola Broschi, surnommé Farinelli ou encore Farinello, est un castrat né à Andria (royaume de Naples), le 24 janvier 1705, de Salvatore Brosca et Caterina Barrese, et mort à Bologne (États pontificaux) le 16 septembre 1782.
Le jeune Carlo est issu d'une famille de la noblesse de robe locale. Son père, Salvatore, détient des charges administratives féodales ; c'est un passionné de musique qui décide de faire de ses deux fils des artistes ; l'aîné, Riccardo, comme compositeur, et le cadet, Carlo, comme chanteur. Les premiers éléments d'instruction musicale sont dispensés à Carlo par son père et son frère Riccardo, plus âgé que Carlo de 7 ans.
Carlo est emmené à Naples vers 1714-1715, c'est vraisemblablement là qu'il subit la castration. Il est admis au prestigieux Conservatoire dei Poveri di Gesù Cristo et suit l'enseignement de Nicola Porpora, le maître absolu des grands castrats à Naples. Le maestro développe chez son élève une prodigieuse voix de soprano, qui néanmoins peut atteindre des graves de mezzo (Leonardo Vinci le fait descendre au do2, note sombre pour une voix blanche), et à l'inverse peut atteindre dans les vocalises le do5 (le contre-ut), ce qui confère à la voix de Farinelli l'ambitus exceptionnel de 3 octaves. Pris sous la protection d'une riche famille de magistrats napolitains du nom de Farina, il adoptera le nom de scène de Farinelli en hommage à ses mécènes.
Le cursus d'études au Conservatoire dure 6 ans. Porpora insistait sur la précision de l'intonation, la capacité de varier le rythme, de maîtriser les variations et les embellissements improvisés. L'enseignement est copieux et rigoureux :
Le matin :
Une heure de "passaggi" d'exécution difficile
Une heure de littérature
Une heure d'exercices de chant devant le miroir pour apprendre les avantages de la parcimonie dans la gestuelle et les inconvénients d'une abondance de gestes et de mimiques à faire en scène
L'après-midi :
Une demi-heure de théorie musicale
Une demi-heure de chant improvisé sur cantus firmus
Une heure de lecture de livrets que les élèves devront plus tard pratiquer
Enfin, exercices de respiration (ces exercices développaient la poitrine et les poumons des adolescents dans des proportions exceptionnelles, avec pour résultat d'obtenir une grande puissance sonore et une longueur de souffle disproportionnée par rapport aux standards actuels).
Précoce et virtuose, le jeune artiste débute en public à 15 ans, en 1720, lors d'une soirée donnée à Naples en l'honneur de l'impératrice d'Autriche. Il y chante dans la sérénade Angelica e Medoro de Porpora, en compagnie du soprano féminin star Marianna Bulgarelli dite La Romanina, du célébrissime castrat soprano Domenico Gizzi, et du castrat contralto Francesco Vitale. Il obtient le plus vif succès. Il y fait la connaissance du librettiste Pietro Metastasio (en français, Métastase), de sept ans son aîné, dont c'est le premier texte représenté, et qui allait devenir l'un des plus grands librettistes de l'opéra seria ainsi que le poète officiel de la cour de Vienne. Carlo et Pietro nouent une amitié qui durera jusqu'à la mort de Pietro survenue 5 mois seulement avant celle de Carlo. Ce premier succès vaut au jeune castrat de nombreux engagements et une réputation qui se répand comme une traînée de poudre.
Une carrière européenne
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Caricature de Farinelli
Farinelli portant l'ordre de Calatrava, par Jacopo Amigoni, vers 1750-52.
Carlo fait ses débuts à Rome pour le Carnaval de 1722 au Teatro Alibert, dans le dramma per musica Sofonisba du bolognais Luca Antonio Predieri (1688-1767), et Flavio Anicio Olibrio de Porpora dans le rôle féminin de Placidia, de nouveau en compagnie de Gizzi et Vitale. Il revient à Rome pour les Carnavals de 1723 et 1724 où il triomphe de nouveau au Teatro Alibert dans Adelaide de Porpora et Farnace de Leonardo Vinci, toujours avec Gizzi.
En 1722, il avait entamé au sein d'une compagnie dirigée par Porpora une tournée de représentations dans les principales villes italiennes et européennes qui devait se poursuivre quinze ans. Il chante à Vienne, Venise, Naples, Milan, Bologne, Parme, Turin, Munich. Il connaît triomphe sur triomphe, aux côtés des plus grands chanteurs de l'époque, Vittoria Tesi dite La Fiorentina, Francesca Cuzzoni dite La Parmigiana, Faustina Bordoni (épouse de Johann Adolf Hasse), le ténor vedette Angelo Amorevoli, les castrats soprano Nicolò Grimaldi dit Nicolino et contralto Francesco Bernardi dit Senesino.
Le public de l'époque adorait la virtuosité, qui pour les chanteurs consistait en l'exécution de variations arbitraires sur des passages d'œuvres chantées, dans lesquelles les difficultés techniques extrêmes prennent le pas sur la pure expression musicale. Il y avait donc de fréquents 'duels' entre musiciens. À Rome, Farinelli avait remporté dès 1722 l'un de ces duels avec un trompettiste virtuose allemand sur la tenue d'une note suraiguë. À Bologne en 1727, il affronte le castrat vedette Antonio Bernacchi, qui remporte le concours. C'est le point de départ d'une rivalité tout artificielle plus suscitée par le public que réelle, aucun antagonisme personnel n'opposant les deux chanteurs, Bernacchi étant l'aîné de Farinelli de 20 ans et dispensant force conseils et suggestions à son cadet.
En 1734, Farinelli se rend à Londres et chante au théâtre de Lincoln's Inn Fields (Opera of the Nobility), que dirige Porpora et où triomphe Senesino comme chanteur principal. Sa première apparition se fait dans l'Artaserse de Hasse, avec insertion d'autres airs par d'autres compositeurs dont un de son frère Riccardo au 3e acte, "Son qual nave ch'agitata" : une exceptionnelle "messa di voce" ferme, soutenue jusqu'au bout et extraordinairement longue suscita dans le public un enthousiasme délirant. La puissance et le charme de sa voix dans cette œuvre furent tels qu'ils firent oublier à son rival Senesino, qui interprétait le rôle du tyran Artabano, qu'ils étaient sur scène, et Senesino se jeta au cou et embrassa Farinelli qui interprétait Arbace.
Le succès est immédiat, le prince de Galles et sa cour le couvrent d'éloges et d'honneurs. Sa vogue est immense, il perçoit dans les trois années de son séjour des cachets cumulés de plus de 5000 livres sterling, somme fabuleuse pour un chanteur. Ces années, qui marquent le faîte de sa gloire en tant qu'artiste de scène, furent également des années de rivalité acharnée entre les deux troupes d'opéra résidant à Londres, le King's Theatre dirigé par Haendel et l'Opera of the Nobility dirigé par Porpora, Farinelli triomphant non seulement de Senesino, mais aussi de l'autre célèbre chanteur de la troupe adverse, l'autre grand castrat soprano vedette de l'époque et son grand rival, Gaetano Caffarelli dit Caffarelli.
Farinelli à la cour d'Espagne
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Las des chicanes entre les deux théâtres, Farinelli quitte Londres en mai 1737: il a accepté l'invitation de la reine Isabelle, épouse de Philippe V (roi d'Espagne), faite par l'intermédiaire du compositeur Giorgio Antoniotto.
Traversant la France, il s'arrête à Versailles, où il était déjà brièvement venu à l'été 1736, et chante avec grand succès devant Louis XV, pourtant peu amateur de musique en général et de musique italienne en particulier, mais qui pour l'occasion le couvre de richissimes cadeaux.
Il arrive à Madrid le 7 juillet, et est accueilli en grande pompe par les souverains. Dès le 30 août, Farinelli est nommé « familiar criado » (parent élevé) avec délivrance d'un brevet, avec un traitement de 2000 ducats, le logement, serviteurs en livrée de cour, carrosses avec chevaux de la cour, et privilège d'exemption de toute juridiction. Le roi d'Espagne souffrait gravement de neurasthénie et de mélancolie. Il avait abandonné toute vie publique et vivait en reclus aux portes de la folie. La reine Elisabeth pria Farinelli de se produire devant son mari, dans l'espoir que sa voix prodigieuse parviendrait à le tirer de son abattement. L'épisode est resté célèbre, et a contribué à accroître un peu plus la légende entourant le chanteur. La voix de Farinelli fit un tel effet sur le roi qu'il ne voulut plus se séparer du chanteur. Il lui fit promettre de rester à la cour d'Espagne, avec pour seule requête de ne plus chanter en public.
Âgé de seulement 32 ans, Farinelli accepte de mettre un terme à sa carrière publique. Il restera plus de 20 ans à la cour d'Espagne, chantant au roi les quatre mêmes airs tous les soirs : deux extraits de l'Artaserse de Hasse, "Pallido il sole" et "E pur questo dolce amplesso" ; un "minuetto" que Farinelli variait toujours ; et un air peut-être de sa composition en imitation du chant du rossignol.
Le chanteur voit son importance croître à l'avènement de Ferdinand VI et de Barbara de Bragance. Ferdinand le fait en 1750 chevalier de l'Ordre de Calatrava, la plus haute dignité, jusque-là réservée aux gentilshommes ayant pu prouver la noblesse et l'ancienneté de leurs familles. Favori du monarque, Farinelli exerçait alors sur la cour, et même sur la politique, une grande influence, sans jamais se départir de sa modestie ou abuser de sa position privilégiée. On lui doit les premiers travaux d'assainissement des rives du Tage. Il a la charge de la chapelle royale, et la direction des théâtres royaux du Buen Retiro, d'Aranjuez et de Los Caños del Peral. Il assure la suprématie de l'opéra du drame musical italien, faisant traduire en castillan les livrets, faisant venir les chanteurs et instrumentistes italiens les plus éminents, faisant faire des mises en scène extraordinairement fastueuses et imaginatives, pleines d'inventions mécaniques de son cru ou dues au machiniste bolonais Giacomo Bonavera qu'il a fait venir à la cour. Il organise les spectacles de cour, la réception des hôtes étrangers de marque, etc. Il collabore avec son compatriote Domenico Scarlatti, lui aussi installé à la cour d'Espagne depuis 1733 et où il restera jusqu'à sa mort en 1757. Farinelli est choyé par tous, comblé de cadeaux. Il intervient dans diverses affaires internationales, incitant Philippe, Elisabeth et Ferdinand à intervenir auprès du roi de Naples pour obtenir des titres à son frère et à ses connaissances ; il soutient la politique du marquis de la Ensenada, ministre réformateur, liant à lui son destin politique. En 1752, il tente, en vain, en passant par la reine Elisabeth, de pousser Charles de Bourbon à accepter le traité d'Aranjuez entre l'Espagne, l'Empire et le roi de Sardaigne. Deux ans plus tard, il use de toute son influence sur Ferdinand pour qu'il accepte l'accord avec la France proposé par le marquis d'Ensenada, contre celui, favorable à l'Angleterre, du duc de Huescar, du comte de Valparaiso et de Richard Wall. En 1758, après la mort de Barbara de Bragance, il intrigue avec le duc d'Albe pour pousser Ferdinand à un nouveau mariage. Pendant la longue infirmité de Ferdinand, il est suspecté d'intriguer contre l'accès au trône de Charles de Bourbon. Il se fait un ennemi du principal conseiller du Charles, le ministre Bernardo Tanucci. À l'avènement de Charles III en 1759, le ministre Richard Wall reçoit ordre que Farinelli soit laissé libre d'aller où bon lui semble, en conservant tous ses émoluments et privilèges, tous les présents reçus (dont deux violons, un Amati et un Stradivarius, trois clavecins de prix et toute la musique de la reine), à condition toutefois qu'il ne se présente plus jamais à la cour.
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toscanoirriverente · 3 years
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Caso Consip, la procura di Roma chiede l'assoluzione per Denis Verdini
La stessa richiesta del pm Palazzi anche nei confronti di altri quattro imputati: Ezio Bigotti, Ignazio Abrignani, Silvio Gizzi e Domenico Casalino
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fuckyeahfarinelli · 7 years
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Co-stars & Rivals: G I Z Z I E L L O
Real name: Gioacchino Conti
Born: Arpino, 28 Feb 1714
Died: Rome, 25 Oct 1761
Voice: soprano
Personality: Conti was one of the greatest of 18th-century singers. He was an exceptionally high soprano with a compass of at least two octaves (c' to c''') and the only castrato for whom Handel wrote a top C. His nicknames derived from Domenico Gizzi, who taught him singing. Conti’s début at Rome in Vinci’s Artaserse (1730) was a spectacular success. His subsequent career led him throughout Italy, as well as abroad. In 1736–37 he was in London, where he had been engaged by George Frideric Handel, with whom he would build a profitable collaboration. The press reported that he met with an uncommon Reception; the poet Gray admired him ‘excessively’ in every respect except the shape of his mouth, which ‘when open, made an exact square’. Gizziello sang at many premieres for the best and most famous musicians of his time, including Niccolò Jommelli, Baldassare Galuppi  and Johann Adolf Hasse. In 1749 he was invited by Farinelli to sing at Madrid with Mingotti; and stayed there three years. Conti always remained in good terms with Farinelli, who repeatedly invited him to Spain, terming him "Antiguo amigo" (longtime friend). From 1752 to 1755 he was employed by the Lisbon court theatre and sang in many operas, most of them by Perez; he is said to have narrowly escaped with his life from the Lisbon earthquake (1755), and was impressed with such a religious turn by the tremendous calamity, that he retreated to a monastery, where he ended his days (Burney), but not before he had imparted much sage and practical counsel to Guadagni. His retirement may, however, have been due to ill-health. 
One fact:  In character Conti was the antithesis of Caffarelli, being as gentle as the latter was overbearing. However, a colourful anecdote relates how Caffarelli, rode post-haste to Rome from Naples just to attend incognito Conti’s debut; and full of enthusiasm eventually yelled at him: "Bravo, bravissimo Gizziello, it’s Caffariello who's telling you!"
One quote: Gizziello was 'so modest and diffident, that when he first heard Farinelli, at a private rehearsal, he burst into tears, and fainted away with despondency' (Burney)
One hit: Non sono sempre vane larve  (Arminio)
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pietroalviti · 7 years
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Festival Francesco Alviti, 500 musicisti in scena a Ceccano, in Piazza San Giovanni. Si comincia il 27 giugno, IX edizione
Festival Francesco Alviti, 500 musicisti in scena a Ceccano, in Piazza San Giovanni. Si comincia il 27 giugno, IX edizione
Domenico Fiore, prima viola al Teatro dell’Opera di Roma, e Gabriele Pieranunzi, primo violino al San Carlo di Napoli, la Fanfara della Polizia di Stato, diretta da Secondino Di Palma, l’orchestra e il coro del Liceo di Ceccano, diretti da Massimiliano Malizia, l’Orchestra Sinfonica Francesco Alviti, diretta da Mauro Gizzi l’Amaseno harmony Show band, diretta da Natalino Como, ilPalco all’Opera…
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