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#collages féministes
marinebeccarelli · 4 months
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Paris, mai 2022 © marinebeccarelli
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foxgloveinthesun · 2 months
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Friday night vibe.
It's always surprising how some dudes are triggered by women wielding letters and words in public spaces. Must be really exhausting to be that insecure, wish women could afford to not give a shit...
Feminist collage is a rather strong movement in France since 2016 but started in South America a year before. I'm guessing there are other good documentaries about it but I really loved this one.
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rusticpotatoes · 2 years
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hier soir était incroyable.
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c'était l'avant première de riposte féministe et la moitié du collectif s'est réuni pour aller le voir. à la fin du film on était tous.tes là, ensemble sur la scène à faire bloc. c'était émouvant et d'une force inimaginable.
après le ciné on est parties boire un verre et je me suis fait la réflexion que je m'étais rarement sentie aussi en sécurité un soir dans la rue. je me sentais tellement puissante avec mes potes c'était incr.
y a un gars qu'est venu nous aborder mdrrrrr le pauvre il savait pas sur qui il était tombé avec son regard lubrique, on l'a téj en 30 sec chrono.
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luttesmuricoles · 1 year
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Le Pré Saint-Gervais, 2021.
"Ça faisait déjà 1 mois qu'elle me disait "il va me tuer, il va me tuer." Et voilà... Témoignage d'une amie de Julie Douib.
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charleslebatman · 5 months
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Really, those who consider this blog to be the most misogynistic, I'm literally sorry (ça me désole). It means that you have understood nothing about feminism, about the struggle of women for millennia. Take an interest in feminist art, in the status of women in motorsports.
Don't read a dozen tweets, articles and think you know what they mean.
For example, in art, we think that collage was born from Picasso, or Braque, but in reality the question is more complex than that. We always forget one woman, Hannah Höch. We reduce Frida Kahlo to her unibrow, her physique, her life (even though this is crucial to understanding her art). Ana Mendieta is remembered for her atrocious death, but never for her impact on art. So before talking about misogyny here, look at the real women who have spent their lives denouncing real misogyny. Boycotting great artists like Picasso, who made their art about masochism by torturing a woman.
I've never talked about Charles' girlfriend's looks or outfits just to give an opinion on a matter of taste on the blog. I explain, admittedly in an outraged way because it is, how immoral her ethical values are, how disingenuous her actions. And she hasn't mastered a practice that everyone worships and keeps defining as such. She plagiarizes, without even questioning herself, without quoting, and transmits a false art that perpetuates clichés.
I also denounce Charles, and I think that hurts the fanatics even more. But that doesn't mean I'm not a fan. Being a fan is never a linear concept, but I think you have to be aware of the degree to which the personality you're a fan of is ultimately human. With its lights and shadows.
Vraiment ceux qui considère ce blog comme le plus misogynie, ça me désole littéralement. Cela signifie que vous n’avez rien compris au féminisme, au combat des femmes depuis des millénaires. Intéressé vous à l’art féministe, à la condition des femmes dans le sport automobile.
Ne lisez pas une dizaine de tweets our articles en pensant savoir ce que cela signifie.
Par exemple, en art, on pense que le collage est né de Picasso, ou de Braque, en réalité la question est plus complexe que cela. On oublie toujours une femme qui est Hannah Höch. On réduit Frida Kahlo à son mono sourcil, son physique, à sa vie (même si c’est crucial pour comprendre son art). On se souvient d’Ana Mendieta pour sa mort atroce, mais jamais son impact dans l’art.
Alors avant de parler de misogynie ici, intéressez vous aux vraies femmes qui ont passé leur vie à dénoncer la réelle misogynie. A boycotter des grands artistes comme Picasso, qui ont fait leur art sur le masochisme en torturant une femme.
Je n’ai jamais parlé du physique, des tenues de la copine de Charles, pour juste donner un avis sur une question de goût sur le blog. J’explique, certes de manière révoltée car cela l’est, combien ses valeurs éthiques sont immondes, ses actes fourbes. Et elle ne maîtrise pas une pratique que tout le monde adule et ne cesse de la définir comme telle. Elle plagie, sans même se remettre en question, sans citer et transmet un art faux qui perpétue les clichés.
Je dénonce aussi Charles et je crois que cela, ça fait aussi encore plus mal pour les fanatiques. Ce n’est pas pour autant que je ne reste pas fan. Être fan n’est jamais un concept linaire, mais il faut être conscient je pense à quel degrés la personnalité dont on est fan est humain au final. Avec ses ombres et lumières.
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nirindahouse · 1 year
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Il est dans doute l’une des personnalités africaines les plus connues aux côtés de Nelson Mandela et Patrice Lumumba. Thomas Sankara, ce jeune capitaine burkinabè qui prit le pouvoir en 1983, à 33 ans, sa défense passionnée de l’Afrique et de ses capacités à se développer par elle-même ont marqué plusieurs générations d’Africains, au-delà des frontières de son Burkina Faso natal. Il a aussi « terrorisé » un certain pays qui ne voulait pas perdre ses prérogatives et privilèges sur le continent! Ce qui est fascinant chez lui c’est sa fraîcheur son verbe et les avancées incroyables qu’il fait pour son pays et l’Afrique, le féministe, l’écologie. #art by #artist @nirin_da_house2 #nirindahouse #nirin #artwork #popart #wax #waxaddict #waxart ##sankara #afrique #burkinafaso #collage (à Montreuil, Ile-De-France, France) https://www.instagram.com/p/CoXwAAYozqV/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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celiaportet · 2 years
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Auto-édition tout à fait imparfaite autour de mes recherches sur la figure de lae sorcier·e, entremêlées d’archives personnelles queer féministes.
La forêt comme décor, comme symbole, comme utopie. La forêt : le lieu du caché mais aussi celui des luttes, de la magie, de l’invisible, du minuscule, du sensoriel. Celui des sorcier·e·s.
Si l’édition vous titille la curiosité, il est possible de me contacter ici : [email protected]
Nombre de pages : 124
Impression : jet d’encre + collages bonus
Reliure : dos carré collé aux fil(tre)s d’amours
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seunamismyname · 14 days
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Collage Féministe Bruxelles
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anastasiavoytenko · 1 month
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Document écrit DNA : Typographie, Lettrage et féminisme
Ce document explore la place des femmes typographes dans le design graphique et examine l'utilisation du lettrage et de la technique de collage à des fins féministes. Pour cette édition j’ai utilisé la police Victor Mono. La couverture est entièrement en papier calque avec le titre écrit lettre par lettre. Au fil des pages, des feuilles volantes sont glissées, permettant au lecteur de reconstituer un slogan féministe : "Ras le viol!". Ainsi, s’il le souhaite, en assemblant les lettres imprimées il peut lui aussi faire un collage.
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christophe-vd-impe · 3 months
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Voici un collage surréaliste de l’artiste péruvienne María María Acha-Kutscher, une féministe avant-gardiste ..J’aime les femmes artistes engagées trop souvent méconnues
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bavart · 6 months
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Linder Sterling, ou comment découper dans les contes (expo Mai 2023) :
Cendrillon, sous le ciel étoilé laissant paraître un croissant de lune, devant le carrosse décoré de velours qui la mènera – sans surprise – au château du prince, et vêtue de haillons, s’adresse à l’un des cochers du véhicule – « Et non pas de la citrouille ! ». Va-t-elle convaincre ce monsieur de la conduire au bal ? Les spectateurs se tiennent à leur chaise, le suspens est à son comble... Dans le conte de notre enfance tout est en ordre, si ce n’est que, entre la princesse en devenir et son chauffeur, un boxeur nu au casque rouge à fait irruption et nous regarde fixement, un air de défis et une pincée de séduction dans les yeux. Son sexe aurait été exhibé devant nos âmes sensibles, si un crapaud ne se chargeait pas de le dissimuler. Pour couronner le tout un serpent a été placardé au ciel.
Nous sommes devant le collage Veil of midnight de Linder Sterling, l’icône des années punk de Manchester. Sa nouvelle série The Groom a été présentée à la galerie Andréhn-Schiptjenko du 16 mars au 6 mai. L’artiste revient donc à Paris, une quinzaine d’année après son exposition Femme- objet au Musée d’Art Moderne, et s’attaque à de nouvelles représentations genrées à déconstruire : les contes de fée. Linder se concentre sur Peau d’âne, qui sous ses airs fleur bleue, aborde la relation incestueuse entre un père et sa fille ; mais aussi sur Cendrillon, conte livrant une représentation des stéréotypes de genre, comme celui d'une femme maltraitée qui ne peut être sauvée par autre chose qu’un prince.
Linder Sterling fait des collages féministes ; elle combat le patriarcat et les tabous en s’attaquant aux représentations – pour grands et petits – qui les perpétue. « Le problème avec la plupart des images, c’est qu’elles sont fragiles. Et c’est facile, avec des collages, de les perturber », explique-t- elle. Elle prend donc une cendrillon et un cocher tout droit sortis d’un livre de contes illustrés des années 80, un boxeur musclé en provenance d’un magazine porno des années 50, et un crapaud – renvoyant sans équivoque à La princesse et la grenouille – extrait d’une revue de biologie. Quel joyeux bazar ! Le contraste des styles visuels et des registres déjoue chacune des images originelles et les présupposés qui les hantent, pour créer une oeuvre drôle et subversive.
L’art du collage, correspondant à l’assemblage de morceaux d’oeuvres déjà existantes, est en effet sublimé par le travail de Linder, qui creuse la problématique temporelle du médium à des fins de lutte politique. Ces bouts d’images sont à la fois les témoins et les fondements d’une époque où la question du genre n’est pas posée. Pourtant, en se confrontant les uns aux autres, ces fragments de temps et de styles s’unissent en vue de répondre à un combat mené aujourd’hui.
Les oeuvres de Linder ne sont pas réductibles aux messages qu’elles véhiculent. Bien que l’artiste pratique la chirurgie des représentations collectives, son travail n’en est pas moins original et personnel. Elle a un talent indéniable pour la composition : couleurs vives, profusion de motifs récurrents ou non, nous séduisent autant qu’ils nous questionnent. Il est interessant de sentir qu’une oeuvre qui déconstruit les représentations véhiculées par la pornographie, conserve quelque chose de charnel qui fait aussi son attrait.
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revedeleda · 10 months
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nuit de collages
c’est une nuit de collages, je prends un gros pinceau et j’étale la colle généreusement contre le mur, là je demande aux camarades où sont nos feuilles A4, nos messages, mais il n’y a plus rien, vous auriez pu le dire avant que je tartine le mur, je fais quoi maintenant, vite, on peut écrire un truc, un truc fort, un truc féministe antiraciste qui rende hommage aux personnes tuées par la police, je brouillonne sur une feuille pour chercher le bon slogan qui va, on perd du temps, la colle va sécher
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thierrylidolff · 11 months
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CENSURE D’UNE LIBRAIRIE PAR L’EXÉCUTIF : ASSIGNATION DU MINISTRE … 6 MOIS APRÈS
LA PUBLICATION DE METAHODOS CONCERNANT CE DOSSIER : CENSURE D’UNE LIBRAIRIE LORS D’UN DÉPLACEMENT DU MINISTRE DES LIBERTÉS … ET DE L’ORDRE SOUCIEUX DE SON IMAGE – MISE À JOUR 16 12 2022 – ahodos.fr › 2022/12/10CENSURE D’UNE LIBRAIRIE LORS D’UN DÉPLACEMENT DU MINISTRE …10 déc. 2022 « Nice : Le ministère de l’Intérieur au tribunal pour avoir « censuré » des collages féministes ciblant Gérald…
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luttesmuricoles · 1 year
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Le Pré Saint-Gervais, 2021.
"Julie Douib a alerté à de multiples reprises la police. Il l'a tuée."
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naantokhi · 1 year
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Aminata Sow Fall, une carrière en majuscule. À 80 hivernages, elle «écrit encore avec la main pour révéler l’humain», nous dit-elle. Aminata Sow Fall, celle qui, «enseignante, n’a jamais frappé un élève», fascine par la puissance de sa plume qui interpelle et la sagesse de sa personnalité qui apaise. Une des premières écrivaines africaines d’expression française, son œuvre ouvre des voies pour l’avenir de la littérature. Une romancière octogénaire de carrière en majuscule Depuis «Le Revenant», son premier roman publié aux Nouvelles éditions africaines (Nea, 1976), qui dénonce le goût du lucre des Sénégalais, la corruption omniprésente ainsi que la trahison des valeurs familiales de solidarité et de compréhension, en passant par «La Grève des bàttu» (Nea, 1979), à son dernier ouvrage «L’empire des mensonges» (Le Serpent à Plumes, 2017) qui place l’humain au centre du monde, Aminata Sow Fall, bien qu’elle se défende de tout engagement politique partisan ou d’être une féministe, symbolise le courage de ces femmes qui, très tôt, ont pris la plume pour combattre les injustices de la société à une époque où l’écriture masculine prévalait. Pionnière, Sow Fall porte aussi l’avenir des belles lettres sénégalaises. Un regard pointu, sans jugements sur sa société Aminata Sow Fall est une grande romancière qui détient le double privilège de connaître en profondeur son milieu et sa culture d’origine, et de maîtriser l’outil linguistique qu’elle manie si admirablement. «L’écrivaine possède, en effet, ce pouvoir gratifiant de domestiquer la langue française en l’occurrence, à la plier à ses propres exigences. Elle mobilise avec à propos des techniques variées, dans le cadre de stratégies narratives originales», soutient le Professeur Birahim Thioune, auteur d’«Aminata Sow Fall. Romancière. L’écriture en abyme» (L’Harmattan, 2021). Analysant la plume de Sow Fall, il révèle : «Son modèle narratif de base est un art du contrepoint», dont il faut ajouter deux de ses techniques narratives favorites, «la structure de la mise en abyme et le collage littéraire qui ont connu au 20ème siècle des usages variés». Ces éléments du dispositif de création sont mis en œuvre, chez elle, pour aborder les problèmes de l’éducation et de la formation, de la condition des femmes et plus fondamentalement ceux du patrimoine. En effet, Aminata Sow Fall observe dans tous ses romans la détérioration progressive de la société sénégalaise avec l’œil le plus objectif possible. «Sans poser de jugement de valeur, elle laisse les personnages se révéler dans leur laideur ou dans leur beauté et le lecteur de faire son travail de lecture critique. Il y a une certaine jubilation à lire Aminata Sow Fall, car le lecteur participe à la construction de son œuvre», fait remarquer Fatimata Bâ Diallo, écrivaine et professeure de français qui revendique la grande influence d’Aminata Sow Fall sur sa carrière. À la suite du «Revenant» et de «La Grève des bàttu», en 1979, paraissait «Une si longue lettre», de Mariama Bâ, donnant un coup d’accélérateur (certains diront naissance) à la littérature féminine sénégalaise plusieurs décennies après «Force Bonté» de Bakary Diallo publié en 1918. La toute-puissance de l’autorité des hommes vacille. «C’est ainsi que la polygamie, la place de la femme dans la société, la lutte des classes, l’émancipation, entre autres thèmes, étaient au cœur de leurs préoccupations», rappelle Dr Mamadou Dramé, écrivain et enseignant à l’Ucad. S’ensuivirent, dans les années 1980, les ouvrages de femmes telles que Amina Sow Mbaye, Nafissatou Diallo, etc. Aminata Sow Fall, une carrière en majuscule «À bien des égards, Aminata Sow Fall représente la calebasse, objet magique par excellence, symbole de fécondité, de spiritualité, de générosité. Car, elle est tout cela à la fois. Comme la calebasse, elle a l’air fragile, pourtant elle sait avoir la résistance du bois et durer. Comme la calebasse, elle possède une place unique dans nos imaginaires qu’elle a contribué à forger», déclare Fatimata Diallo.
Sow Fall a écrit une dizaine de livres, des pièces de théâtre et des poèmes. Cheikh Ahmadou Bamba Sène, enseignant au Cem de Thilogne, s’exclame : «L’empire du mensonge» est une interrogation sur l’avenir du monde qui perd de son humanité. Un monde dans lequel l’homme est ballotté entre les mondanités au point que le mensonge lui sert d’arme. C’est un appel à plus d’humanité, de justice, de solidarité, à un monde où l’humain est au centre». «Ce roman est la clef de voûte, mais sans doute pas le sceau, de chefs-d’œuvre dénonçant sans concession les sirènes du mensonge et les pièges où enferment toutes les formes de la cupidité et de la bassesse humaines», écrit Moustapha Tambadou, grand homme de Culture. Un patrimoine, avenir de la littérature ? Le 27 avril dernier, anniversaire d’Aminata Sow Fall, l’École doctorale Arts cultures et civilisations (Arciv) de l’Université Cheikh Anta Diop a planché sur : «Littérature et Patrimoine de l’exemple d’Aminata Sow Fall romancière». L’œuvre de Sow Fall part du local et reflète la totalité du patrimoine de son pays : foncier, intellectuel, moral, esthétique ou artistique, forestier, etc., justifient les universitaires. Elle promeut une sorte de connivence entre l’humain et le naturel, nécessaire, pour un développement intégral. A lire aussi Le prix Goncourt 2020 pour Hervé Le TellierDécès de la veuve de Paulin Soumano Vieyra En effet, la culture occupe dans les univers d’Aminata Sow Fall une place de choix. «Le Revenant» pose le problème fondamental de l’éducation esthétique qui englobe les habitudes vestimentaires et les soins de toilette, ainsi que les aspects folkloriques. «L’Appel des Arènes» (1982) révèle une dimension importante de l’éducation, largement négligée d’ailleurs par l’école formelle qu’on peut identifier au rôle essentiel des domaines du sport et de la musique, dans la formation de l’individu rapportée à la sensibilité aux valeurs du milieu, et la nécessité de s’ouvrir au monde extérieur. La romancière est viscéralement attachée au legs culturel et aux ressources du terroir. L’expérience du quartier des Filaos, à la lisière de la forêt, en retrait de la zone urbaine, et qui s’épanouit au milieu de la végétation (L’Empire du mensonge), et auparavant celle d’Asta Diop au domaine de Natangué, à Bahna, en plein Ferlo (Douceur du Bercail, 1998), illustrent bien l’idée de la possibilité d’un développement endogène. Romancière octogénaire  «S’il fallait classer obligatoirement Aminata Sow Fall dans une veine ou un courant littéraire, le mieux serait de l’identifier comme une romancière du patrimoine», tranche l’Arciv. Son œuvre s’oriente dans cette direction et prolonge une sensibilité déjà ancienne dans le roman sénégalais, représenté précisément par les classiques que sont Ousmane Socé et Abdoulaye Sadji, selon M. Thioune. «Sow Fall rejoint les préoccupations du mouvement de la Négritude, même si elle semble récuser toute idée d’adoption et de revendication de son corpus théorique. Car ses univers romanesques expriment bien la fusion émotionnelle avec la nature, ce désir d’osmose très présent chez Senghor». Au-delà du patrimoine comme enjeu d’un développement endogène, l’enseignant souligne : «Au plan narratif, Aminata Sow Fall ouvre les portes d’un avenir mieux assuré, dans l’optique de la création de dispositifs littéraires, à la littérature romanesque des écrivains sénégalais et africains. En intégrant à son champ d’intérêt esthétique les acquis du patrimoine, elle montre, en effet, la voie d’un renouvellement de l’activité créatrice dans ce domaine».
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katakaal · 1 year
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Aminata Sow Fall, une carrière en majuscule. À 80 hivernages, elle «écrit encore avec la main pour révéler l’humain», nous dit-elle. Aminata Sow Fall, celle qui, «enseignante, n’a jamais frappé un élève», fascine par la puissance de sa plume qui interpelle et la sagesse de sa personnalité qui apaise. Une des premières écrivaines africaines d’expression française, son œuvre ouvre des voies pour l’avenir de la littérature. Une romancière octogénaire de carrière en majuscule Depuis «Le Revenant», son premier roman publié aux Nouvelles éditions africaines (Nea, 1976), qui dénonce le goût du lucre des Sénégalais, la corruption omniprésente ainsi que la trahison des valeurs familiales de solidarité et de compréhension, en passant par «La Grève des bàttu» (Nea, 1979), à son dernier ouvrage «L’empire des mensonges» (Le Serpent à Plumes, 2017) qui place l’humain au centre du monde, Aminata Sow Fall, bien qu’elle se défende de tout engagement politique partisan ou d’être une féministe, symbolise le courage de ces femmes qui, très tôt, ont pris la plume pour combattre les injustices de la société à une époque où l’écriture masculine prévalait. Pionnière, Sow Fall porte aussi l’avenir des belles lettres sénégalaises. Un regard pointu, sans jugements sur sa société Aminata Sow Fall est une grande romancière qui détient le double privilège de connaître en profondeur son milieu et sa culture d’origine, et de maîtriser l’outil linguistique qu’elle manie si admirablement. «L’écrivaine possède, en effet, ce pouvoir gratifiant de domestiquer la langue française en l’occurrence, à la plier à ses propres exigences. Elle mobilise avec à propos des techniques variées, dans le cadre de stratégies narratives originales», soutient le Professeur Birahim Thioune, auteur d’«Aminata Sow Fall. Romancière. L’écriture en abyme» (L’Harmattan, 2021). Analysant la plume de Sow Fall, il révèle : «Son modèle narratif de base est un art du contrepoint», dont il faut ajouter deux de ses techniques narratives favorites, «la structure de la mise en abyme et le collage littéraire qui ont connu au 20ème siècle des usages variés». Ces éléments du dispositif de création sont mis en œuvre, chez elle, pour aborder les problèmes de l’éducation et de la formation, de la condition des femmes et plus fondamentalement ceux du patrimoine. En effet, Aminata Sow Fall observe dans tous ses romans la détérioration progressive de la société sénégalaise avec l’œil le plus objectif possible. «Sans poser de jugement de valeur, elle laisse les personnages se révéler dans leur laideur ou dans leur beauté et le lecteur de faire son travail de lecture critique. Il y a une certaine jubilation à lire Aminata Sow Fall, car le lecteur participe à la construction de son œuvre», fait remarquer Fatimata Bâ Diallo, écrivaine et professeure de français qui revendique la grande influence d’Aminata Sow Fall sur sa carrière. À la suite du «Revenant» et de «La Grève des bàttu», en 1979, paraissait «Une si longue lettre», de Mariama Bâ, donnant un coup d’accélérateur (certains diront naissance) à la littérature féminine sénégalaise plusieurs décennies après «Force Bonté» de Bakary Diallo publié en 1918. La toute-puissance de l’autorité des hommes vacille. «C’est ainsi que la polygamie, la place de la femme dans la société, la lutte des classes, l’émancipation, entre autres thèmes, étaient au cœur de leurs préoccupations», rappelle Dr Mamadou Dramé, écrivain et enseignant à l’Ucad. S’ensuivirent, dans les années 1980, les ouvrages de femmes telles que Amina Sow Mbaye, Nafissatou Diallo, etc. Aminata Sow Fall, une carrière en majuscule «À bien des égards, Aminata Sow Fall représente la calebasse, objet magique par excellence, symbole de fécondité, de spiritualité, de générosité. Car, elle est tout cela à la fois. Comme la calebasse, elle a l’air fragile, pourtant elle sait avoir la résistance du bois et durer. Comme la calebasse, elle possède une place unique dans nos imaginaires qu’elle a contribué à forger», déclare Fatimata Diallo.
Sow Fall a écrit une dizaine de livres, des pièces de théâtre et des poèmes. Cheikh Ahmadou Bamba Sène, enseignant au Cem de Thilogne, s’exclame : «L’empire du mensonge» est une interrogation sur l’avenir du monde qui perd de son humanité. Un monde dans lequel l’homme est ballotté entre les mondanités au point que le mensonge lui sert d’arme. C’est un appel à plus d’humanité, de justice, de solidarité, à un monde où l’humain est au centre». «Ce roman est la clef de voûte, mais sans doute pas le sceau, de chefs-d’œuvre dénonçant sans concession les sirènes du mensonge et les pièges où enferment toutes les formes de la cupidité et de la bassesse humaines», écrit Moustapha Tambadou, grand homme de Culture. Un patrimoine, avenir de la littérature ? Le 27 avril dernier, anniversaire d’Aminata Sow Fall, l’École doctorale Arts cultures et civilisations (Arciv) de l’Université Cheikh Anta Diop a planché sur : «Littérature et Patrimoine de l’exemple d’Aminata Sow Fall romancière». L’œuvre de Sow Fall part du local et reflète la totalité du patrimoine de son pays : foncier, intellectuel, moral, esthétique ou artistique, forestier, etc., justifient les universitaires. Elle promeut une sorte de connivence entre l’humain et le naturel, nécessaire, pour un développement intégral. A lire aussi Le prix Goncourt 2020 pour Hervé Le TellierDécès de la veuve de Paulin Soumano Vieyra En effet, la culture occupe dans les univers d’Aminata Sow Fall une place de choix. «Le Revenant» pose le problème fondamental de l’éducation esthétique qui englobe les habitudes vestimentaires et les soins de toilette, ainsi que les aspects folkloriques. «L’Appel des Arènes» (1982) révèle une dimension importante de l’éducation, largement négligée d’ailleurs par l’école formelle qu’on peut identifier au rôle essentiel des domaines du sport et de la musique, dans la formation de l’individu rapportée à la sensibilité aux valeurs du milieu, et la nécessité de s’ouvrir au monde extérieur. La romancière est viscéralement attachée au legs culturel et aux ressources du terroir. L’expérience du quartier des Filaos, à la lisière de la forêt, en retrait de la zone urbaine, et qui s’épanouit au milieu de la végétation (L’Empire du mensonge), et auparavant celle d’Asta Diop au domaine de Natangué, à Bahna, en plein Ferlo (Douceur du Bercail, 1998), illustrent bien l’idée de la possibilité d’un développement endogène. Romancière octogénaire  «S’il fallait classer obligatoirement Aminata Sow Fall dans une veine ou un courant littéraire, le mieux serait de l’identifier comme une romancière du patrimoine», tranche l’Arciv. Son œuvre s’oriente dans cette direction et prolonge une sensibilité déjà ancienne dans le roman sénégalais, représenté précisément par les classiques que sont Ousmane Socé et Abdoulaye Sadji, selon M. Thioune. «Sow Fall rejoint les préoccupations du mouvement de la Négritude, même si elle semble récuser toute idée d’adoption et de revendication de son corpus théorique. Car ses univers romanesques expriment bien la fusion émotionnelle avec la nature, ce désir d’osmose très présent chez Senghor». Au-delà du patrimoine comme enjeu d’un développement endogène, l’enseignant souligne : «Au plan narratif, Aminata Sow Fall ouvre les portes d’un avenir mieux assuré, dans l’optique de la création de dispositifs littéraires, à la littérature romanesque des écrivains sénégalais et africains. En intégrant à son champ d’intérêt esthétique les acquis du patrimoine, elle montre, en effet, la voie d’un renouvellement de l’activité créatrice dans ce domaine».
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