Tumgik
#après objectivement c'est une belle femme
a-room-of-my-own · 2 years
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qu’elle est belle par contre Clémentine Autain. mon secret le plus honteux c’est que j’oublierais toutes mes opinions politiques pour le temps d’un rencard avec elle. solidarité pour une meuf bi ? 🥺
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😆
Les goûts et les couleurs mais je pense qu'il vaut mieux se l'épargner !
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capjuby · 6 years
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H.G. Adler sur wikipédia :
Hans Günther Adler est né à Prague en 1910 dans une famille juive assimilée de culture allemande. Il étudie la musique et la littérature avant de devenir professeur.Après l’instauration du protectorat de Bohême-Moravie et les lois de Nuremberg, il est envoyé en 1941 avec sa famille dans le camp de travail juif de Leitmeritz, puis à Theresienstadt en 1942. Sa femme Gertrud, médecin, travaille au camp. En octobre, ils sont déportés à Auschwitz. Sa femme et sa belle-mère sont gazées à leur arrivée (Gertrud changera de file au dernier moment pour ne pas laisser sa mère seule). Adler perd seize membres de sa famille dans les camps. Il est libéré à Langenstein-Zwieberge en avril 1945. À son retour à Prague, il travaille sur les archives de Theresienstadt. En 1947, il quitte sa ville natale pour Londres, qui lui offre l’asile, afin d’échapper à l’avènement du régime communiste.Il se remarie.Il écrit Un voyage en 1950, mais le livre ne fut publié en Allemagne qu’en 1962.Il consacre son temps à l'enseignement et à l'écriture sur la Shoah. Il est l'auteur de 26 ouvrages de poésie, de philosophie, d'histoire (notamment des études sur Theresienstadt) et six œuvres de fiction.Il est mort à Londres en 1988.
4ème de couverture de Un voyage (traduit de l'allemand par Olivier Mannon) : 
« À bien y regarder, tout ceci n'est qu'une erreur, mais voilà : les erreurs ont été commises et c'est à nous d'en assumer les conséquences. » Cette phrase d'Adler est emblématique de son projet : répondre, par la rigueur et la force d'évocation du langage littéraire, à une situation que la raison n'est plus capable d'appréhender. 
Ecrit en 1950, après qu'Adler a émigré en Angleterre, Un Voyage n'a été publié en Allemagne qu'en 1962. Y est retracé le destin des membres d'une famille juive, depuis le début des mesures d'exclusion raciale, pendant leur déportation, jusqu'à la libération du camp par les Américains. Porté par ce style innovant, qui empreinte à James Joyce et Virginia Woolf, Un Voyage constitue un document rare.
« Un chef d'œuvre, écrit dans une prose particulièrement belle et pure. [...] Adler a réinstallé le principe d'espoir dans la littérature moderne. » (Elias Canetti) 
"Un voyage", de H. G. Adler : des mots pour les camps, par Nicolas Weill pour Le monde des livres, (20.01.2011)
Enfin traduit, ce roman est une fiction radicale sur la Shoah.
Le roman de l'écrivain, sociologue et philosophe germanophone Hans Gunther Adler (1910-1988), Un voyage, représente sans doute une des tentatives les plus radicales de transmettre ce que fut l'expérience de la persécution et de l'assassinat massif des juifs d'Europe. Comme on dit que la dissonance de la musique moderne exprime la dislocation d'un monde endommagé, de même Adler applique-t-il les procédés les plus sophistiqués de la création littéraire de son temps afin de réaliser ce qui semblait a priori inaccessible, et plus encore dans les années 1950 (écrit en 1951, l'ouvrage ne sera publié qu'en 1962) : pénétrer dans la conscience des victimes de la Shoah. On est à cent lieues de l'actuelle fiction sur l'Holocauste à la Littell, qui se contente de scruter la catastrophe par un récit classique, en chaussant les lunettes du bourreau.
La Shoah, ironiquement qualifiée de "voyage", se lit ici au travers des pérégrinations de la famille d'un médecin. Par antiphrase, Adler les nomme les "Lustig" ("joyeux" en allemand) lesquels se voient dépossédés de tous leurs droits, y compris celui d'exister. Ce voyage s'achève par l'errance de Paul Lustig, l'unique survivant, au milieu des ruines du pays des oppresseurs et de l'incompréhension persistante et scandaleuse des vaincus pour le sort des persécutés. Confronté à tous les dilemmes du rescapé, Paul finit par choisir l'exil comme seule patrie, à l'instar de l'auteur qui terminera son existence à Londres, servant notamment de source (et de personnage) au roman mémoriel de W. G. Sebald, Austerlitz (Actes Sud, 2003).
L'écriture adlerienne requiert une bonne dose d'attention, voire un état de quasi-hypnose, à force de renouer les fils de l'action, d'identifier les voix et les points de vue confondus volontairement dans cette polyphonie du malheur partagé. L'usage du présent, l'injonction soutenue au lecteur par l'utilisation du "vous", bien des années avant La Modification de Michel Butor, servent tous un seul objectif : éveiller l'empathie et restaurer un humanisme délivré du pathos et de la mièvrerie.
Nourri de l'effervescence culturelle de la Prague d'avant-guerre, où il naît en 1910 dans un milieu juif assimilé, Adler a su mobiliser la littérature la plus contemporaine pour témoigner : le monologue intérieur joycien ; l'art de la métamorphose, de la défiguration grotesque déployée par son ami Elias Canetti dans son unique roman de 1935 Auto-da-fé, lequel considéra Un voyagecomme un chef-d'oeuvre. Adler manie aussi l'ironie kafkaïenne pour nous plonger au coeur d'un univers en plein délitement. Le décalage systématique entre un discours bien-pensant bourré d'euphémismes humanitaires et l'atrocité rampante produit la fameuse impression d'"inquiétante étrangeté".
Art de la métamorphose
Dans son effort pour susciter un commencement de solidarité avec le destin des victimes, Adler ne désigne jamais celles-ci directement. Pas plus que les bourreaux du reste. Il s'agit au contraire de banaliser - ou mieux d'universaliser - l'expérience d'Auschwitz qu'il a lui-même connue et où sa première femme a péri ainsi qu'une grande partie des siens. Les juifs deviennent "les déchets" ou "les prisonniers" tandis que, parodiant la boursouflure et la phraséologie nazie, les SS sont appelés "les Héros". La machine de mort surgit sous l'allégorie fantastique de l'"araignée", le mouvement des pattes rythmant le processus de destruction comme les aiguilles d'une implacable horloge, et ceux qui collaborent avec elle sont ses "émissaires". Derrière cet anonymat, qui se justifie aussi par le refus d'adopter le langage des exécuteurs, se résume non seulement le drame mais sa complexité. Celle des auxiliaires juifs mobilisés par les tueurs au prix d'un sursis dérisoire.
H. G. Adler concevait la partie fictionnelle de son oeuvre comme le pôle subjectif de ce qu'il avait consacré sa vie d'érudit à explorer objectivement : l'histoire du génocide dont il est à la fois un pionnier et l'un des principaux chercheurs. L'ouvrage qui l'a rendu célèbre parmi les spécialistes les moins enclins à tendre l'oreille au témoignage des victimes, comme l'historien Raul Hilberg, consiste en une volumineuse monographie du camp de Theresienstadt dans l'ex-Tchécoslovaquie (Ruhenthal, "la vallée du repos", dans Un voyage). Parue en 1955, on en attend encore la traduction française... Adler refuse, en historien cette fois, de nommer ce lieu un "ghetto" selon la terminologie de l'époque, préférant l'expression de "communauté de contrainte" (Theresienstadt. Das Antlitz einer Zwangsgemeinschaft). Lui-même y a été détenu de 1942 à 1944 et y a d'emblée rassemblé documents et témoignages.
La découverte de l'oeuvre d'Adler en France constituera, lorsqu'on la connaîtra dans tous ses aspects, un événement. Elle signale non seulement la difficulté à écouter ce genre de témoignage mais aussi la puissance du choc différé que celui-ci peut provoquer dans la littérature comme dans nos vies.
Extrait : 
"Toutes les interdictions du monde tombèrent parce qu'elles n'avaient jamais constitué une loi, juste une institution reposant sur des usages imposés (...). Vous avez poussé des cris de joie à propos de ce qu'on vous permettait, mais cela non plus n'a pas duré longtemps, car ce qu'on vous laissait avait simplement échappé aux regards, et on vous le prenait dès le lendemain. La viande juteuse fut alors confisquée parce vous n'aviez pas besoin de viande puisque vous en êtes constitués. Ils ont supprimé la graisse, car vos panses étaient fourrées de gras-double. Ils vous ont refusé les légumes, car ils empestent quand ils pourrissent. Ils ont mis les chocolats hors de votre portée, tout comme les fruits et le vin. On a dit que cela n'existait plus."
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claudehenrion · 6 years
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La beauté de l'Enfer...
  Il arrive de temps en temps qu'un lecteur me fasse le reproche voilé d'une certaine forme de pessimisme (sur ce point précis, c'est le plus souvent des lectrices qui se manifestent). Comme j'ai énormément de chance, mes lecteurs sont tous d'une délicieuse politesse ''à la française'', et je n'ai eu que deux fois en tout (en 7 ans bientôt, c'est vraiment peu de choses !) l'impression d'avoir exaspéré l'un d'eux. Mais ce n'est pas le sujet. La question est : pessimisme ou pas, devrions-nous être inquiets, objectivement, pour notre futur, ou pour celui de nos petits enfants ?
  Les habitués de ce Blog savent que les trois plus grandes menaces qui pèsent sur notre civilisation, hors une conflagration nucléaire toujours possible (mais pas à l'ordre du jour grâce au fameux ''équilibre de la terreur'', pour une fois bienvenu) sont l'islamisme sous toutes ses formes (soft, modéré, conquérant ou suicidaire), la menace que fait peser sur l'intelligence la mode ''politiquement correcte'' dont nous parlions hier, et une pseudo-science devenue sans conscience grâce aux (ou à cause des) excès de ses triomphes (on peut parler d'un ''échec du succès'', les soi-disant bienfaits en cascade conduisant à une griserie mortifère qui fait croire que ce qui est possible technologiquement est donc humainement souhaitable...)
   Devant l'aberration qui conduit des êtres humains, qui devraient être nos frères en humanité, à désirer mourir dans l'horreur pour assassiner ou estropier des gens juste parce qu'ils ne sont pas comme eux, au nom de soi-disant ''valeurs'' qui ne sont que de la folie et de la haine, il faut nous demander si la proposition inverse existe : est-ce que d'autres hommes seraient prêts à mourir pour promouvoir, défendre et protéger les vraies ''valeurs'' sur lesquelles repose notre civilisation ?                                                                                                                                             La réponse, jusque très récemment, était ''NON''. Mais Arnaud Beltrame vient de faire revivre par son courage et son sacrifice ce à quoi ma génération, élevée à la dure pendant les horreurs de la seconde guerre mondiale, croyait ''dur comme fer''. De 1939 à 1945, nous avons chanté à tue-tête ce ''Chant des Girondins'' composé par Claude-Joseph Rouget de Lisle en 1792 : ''Mourir pour la patrie, c'est le sort le plus beau...'', et nous récitions en boucle les vers grandioses de Victor Hugo :                                       ''Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie                                                           Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie''...                    pendant que nos frères aînés ou leurs meilleurs amis tombaient hélas au champ d’honneur, pour la France. Mais pas plus qu'une hirondelle ne fait le printemps, le Colonel Beltrame ne va, à lui tout seul, réveiller notre nation, cette belle endormie ! 
  L'homme occidental, en qui certains occupants de nos Palais nationaux ne voient qu'un ''homo œconomicus'', ne semble plus  être prêt à mourir pour sa liberté, pour la démocratie, voire pour sa religion chrétienne, comme tant de martyrs et de héros avant nous, et comme le million de pauvres gens qui sont actuellement martyrisés à travers le monde pour leur foi chrétienne ou leur façon de vivre à l’occidentale.                                                                                                                                                Les prophètes de malheur qui ont l’oreille des médias font tout ce qui est en leur pouvoir pour nous faire croire que notre avenir ne serait plus que dans de faux semblants et des usages contre nature, tels que (cités en vrac) le triomphe de l'insignifiance, la transparence et l’impudeur généralisées, les écrans stériles qui coupent du monde, la musique trop fort, la priorité donnée aux faux-semblants ou au superficiel, la famille en capilotade, le tourisme de masse sur des paquebots (pas que beaux) qui ressemblent à la version ''Luxe'' d'une ferme de 4000 vaches, ou encore la tyrannie de minorités envahisseuses sur les majorités en place depuis la nuit des temps, la création artificielle de jalousies entre jeunes et vieux ou entre actifs et retraités ou, pire encore, la soumission aux fantasmes des Attali, Minc ou Taubira, qui ont eu tout faux sur la totalité de leurs pseudo ''prévisions''... ou d'une Marlène Schiappa qui voudrait nier la différence entre un homme et une femme.         Ils nous ont trompé sur leur rêve secret : une société d'êtres réputés égaux mais en réalité identiques à en être interchangeables et à n’être plus reconnaissables que par leurs empreintes digitales, Notre époque est féconde en idées imbéciles !
  ''La civilisation qui se met en place est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure'', avertissait dès 1947 Georges Bernanos (''la France contre les robots''), en contestant qu'il puisse y avoir un lien de cause à effet entre libéralisme et bonheur de l'humanité, car, expliquait-il, ''il y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l'homme que ses besoins et ses aspirations''.           Déjà, il annonçait ce que sont les délocalisations, 50 ans plus tard :  ''un jour, on plongera dans la ruine des familles entières parce qu'à des milliers de kilomètres la même chose pourra être produite pour deux centimes de moins à la tonne''. 
    Il avait aussi prévu que la jeunesse finirait par se révolter contre une société trop matérialiste où elle ne peut plus rêver. Certains ont appelé ça ''Mai 68'', mais nous avons rappelé, la semaine dernière, le gouffre qui sépare les mots de la réalité, et nous préférons donc continuer à appeler de nos vœux ce réveil, et plein d’autres !       Bernanos avait, aussi, vu venir cette fausse écologie de gauche qui n'est qu'une iso-religion anti-religieuse et anti-écologique mais intégriste à nous en faire mourir, dont le but non avoué est de soumettre l'humanité à des diktats ''bonheuricides'' au nom des dogmes d'une néo-doxa pire encore que celle de la Gauche ''classique'' à laquelle nous nous étions habitués au point de croire qu'il y avait dans ses poncifs une once de vérité et trois grains de bon sens, ce qui était faux, évidemment...
  Le rêve de ces forces occultes serait un monde normalisé, standardisé, unifié et soi-disant rationalisé, qui serait peuplé d'humanoïdes ‘’génétiquement modifiés, bioniquement augmentés et technologiquement connectés’’... dont on nous affirme sans preuve qu'ils seraient les hommes parfaits. On ne sait aux yeux de qui !  (NDLR : Ces projets mortifères parlent de ''l'homme'', alors qu'il s'agit d'un être qui n'a plus rien à voir avec ''la créature faite à l'image de Dieu'' du rêve chrétien).
  Plus récemment, dans les ''Dernières nouvelles du futur'' (Grasset, février 2018), Patrice Franceschi décrit un futur où ''des avions translucides remplis d'écolo-touristes en déplacement éducatif de masse sillonneront une planète dévastée par des montagnes de déchets, où la forêt amazonienne ne sera plus qu'un carré de verdure, l'Afrique une grande savane semi désertifiée, et les océans des déserts sans vie seulement ''peuplés'' de sacs plastiques (qui mettront 10 ou 12 siècles à se décomposer)...''. Mais nous rendons-nous compte que, sans y être déjà tout à fait rendus, c'est ce vers quoi nous nous dirigeons à toute vitesse ?
  L'un des pires dangers qui menacent l'Occident est donc ce totalitarisme soft qui nous est subrepticement imposé en silence, à la fois par la technostructure et par les nouvelles technologies qui transforment peu à peu chacun de nous (''à l'insu de son plein gré'') en militant d'une déshumanisation globalisée. Une idée que je soumets ici pour la première fois est qu'il se pourrait bien, en fin de compte, que l'Armageddon, la bataille ultime entre le Mal et le Bien annoncée dans la Bible, se livrera entre le Mal et... le Mal : entre une inhumanisation par l'islamisme obtus, rétrograde et anti-humain puisque ''chosifiant'', et une déshumanisation résultant de la perte de tous les critères qui définissent ''un être humain'', avec toutes ses faiblesses, mais aussi avec toutes ses potentialités, ses richesses, ses espérances, sa créativité et... sa poésie. Seule question : Quand ? De notre temps ou après ?
  Or tout cela va très, très vite. On en suit les avancées au jour le jour : on appelle ça ''le quotidien'', et il est de moins en moins souriant. C'est en vain qu'on lui oppose l'enfance remplie de rires et les souvenirs joyeux qu'ont connu ceux qui ont -disons- 50 ans et davantage. La technologie n'avait alors d'autre rôle que utilitaire, alors qu'elle est devenue omniprésente à en être obsessionnelle et qu'elle se développe selon une logique propre, différente de la nôtre, hélas... Et comme cela est bien loin de n'avoir que des inconvénients et devrait donc tenter nombre de nos contemporains,,. je crois nécessaire d'inventer un mot nouveau pour parler d'un phénomène nouveau. Que diriez-vous, par exemple, de ''la beauté de l'enfer'' ?
H-Cl.
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Blanche Neige On y va pour Blanche Neige :) Bon, c'est un résumé de plusieurs lectures de la Psychanalyse des contes de Bruno Bettelheim. Comme c'est bientôt Noël, on lit des contes au coin du feu, on rêvasse, mais que le fait de décortiquer les contes, ne vous déçoive pas et ne tue pas leur magie. Ils sont justement là pour nous éclairer sur la vie et les rites de passage immuables ... Blanche-Neige est l’un des contes de fées les plus célèbres. Il en existe beaucoup de variantes. Dans Blanche-Neige, les années que passe l’héroïne avec les nains sont pour elle une période de problèmes qu’elle travaille à résoudre :  c’est la période de croissance. Dans ce conte, les années pré-œdipiennes, où l’enfant était totalement dépendant, sont à peine mentionnées. L’histoire se rapporte essentiellement aux conflits entre la mère et la fille, à l’enfance, et, finalement, à l’adolescence, et insistent sur ce qui constitue une « bonne enfance » et sur ce qu’il faut faire pour en sortir. Apparemment, il n’arrive rien de mal à Blanche-Neige pendant ses premières années de vie, bien que sa mère soit morte en couches et ait été remplacée par une belle-mère. Cette dernière ne devient la marâtre typique des contes de fées que lorsque Blanche-Neige atteint l’âge de sept ans et commence à mûrir. Elle commence alors à se sentir menacée par Blanche-Neige et devient jalouse. Son narcissisme est mis en évidence quand elle essaie de se rassurer sur sa beauté en interrogeant le miroir magique, bien avant que la beauté de Blanche-Neige éclipse la sienne. Nous ne savons donc rien de la vie de Blanche-Neige dans la maison de ses parents avant le moment où elle en est chassée. On ne nous dit rien des relations qu’elle entretenait avec son père, encore qu’il soit raisonnable de supposer qu’il était à l’origine de la compétition qui dressait la belle-mère contre sa fille. L’ancienneté du thème de Blanche-Neige prouve qu’il s’agit d’un phénomène vieux comme le monde. Ce désir de se débarrasser du père ou de la mère éveille un fort sentiment de culpabilité bien que ce désir soit justifié si on observe objectivement la position de l’enfant. Ainsi, par un renversement qui élimine le sentiment de culpabilité, ce désir, lui aussi, est transféré sur les parents. C’est pourquoi nous trouvons dans les contes de fées des parents qui essayent de se débarrasser de leur enfant, comme la reine de Blanche-Neige. Dans ce conte, apparaît un homme que l’on peut considérer comme une représentation inconsciente du père, dans le premier de ces contes, c’est le chasseur qui reçoit l’ordre de tuer la petite fille et qui décide de lui laisser la vie. Qui d’autre qu’un substitut du père pourrait faire semblant de se plier aux exigences de la marâtre pour ensuite oser agir contre sa volonté ? Dans la famille nucléaire traditionnelle, le père a pour devoir de protéger l’enfant contre les dangers du monde extérieur et aussi contre ceux qui ont pour origine les tendances asociales de l’enfant. Et l’enfant privé de la protection du pére doit compter sur lui-même pour s’en tirer tant bien que mal. C’est ce que doit faire Blanche-Neige quand le chasseur l’abandonne dans la forêt. La reine ordonne au chasseur, non seulement de tuer Blanche-Neige, mais de lui apporter comme preuve le foie et les poumons de l’enfant. Quand le chasseur revient avec le foie et les poumons d’un marcassin qu’il a tué... « le cuisinier les mit au sel et les fit cuire, après quoi la mauvaise femme les mangea, croyant se repaître du foie et des poumons de Blanche-Neige ». Selon la pensée et la coutume primitive, on acquiert les pouvoirs et les caractéristiques de ce que l’on mange. La reine, jalouse de la beauté de Blanche-Neige, voulait s’approprier le pouvoir de séduction de l’enfant, symbolisé par ses organes internes. Avant même de faire la connaissance des nains, Blanche-Neige prouve qu’elle est capable de contrôler ses envies orales, aussi fortes soient-elles. Bien qu’elle ait très faim quand elle entre pour la première fois dans la maison des nains, elle ne prend que très peu de nourriture dans chacune des sept assiettes et ne boit qu’une goutte dans chaque verre, comme pour minimiser son larcin. Après avoir calmé sa faim, Blanche-Neige essaye les sept lits, mais les six premiers sont trop longs ou trop courts, et, finalement, elle s’endort dans le septième qui lui va parfaitement. Elle sait que chaque propriétaire voudra dormir dans son lit, malgré sa présence dans l’un d’eux. Apparemment, tout en essayant les lits, elle savait qu’elle prenait un risque, mais elle a eu raison de le prendre : quand les nains rentrent chez eux, ils sont bouleversés par sa beauté, et le septième nain ne réclame pas son lit et « dort avec ses compagnons, une heure avec chacun ». Les nains — ces hommes en miniature — ont des attitudes différentes selon les contes où ils figurent. Comme les fées, ils peuvent être bons ou mauvais ; dans « Blanche-Neige », ils sont bons et ne demandent qu'à aider. La première chose que nous apprenons à leur sujet, c’est qu’ils revenaient chez eux après avoir passé la journée à piocher les montagnes. Comme tous les nains, même ceux qui sont antipathiques, ils sont durs et habiles à leür travail. Ils ne vivent que pour travailler. Ils sont  impressionnés par la beauté de Blanche-Neige et bouleversés par le récit de son infortune, mais ils s’empressent de dire tout net qu’elle ne peut rester avec eux que si elle s’engage à travailler consciencieusement. Les sept nains évoquent les sept jours de la semaine, des jours consacrés au labeur. C’est à ce monde laborieux que Blanche-Neige doit s’intégrer pour assurer convenablement son évolution. Les nains et les gnomes, dans le folklore teutonique, travaillent dans les profondeurs de la terre ; ils en extraient des métaux, et, dans l’ancien temps, on n’en connaissait communément que sept... une autre raison pour que les nains soient sept. Chacun de ces métaux, dans la philosophie d’autrefois, était rattaché à l’une des sept planètes (l’or pour le soleil, l’argent pour la lune, etc.). La facilité avec laquelle Blanche-Neige, à différentes reprises, se laisse tenter par sa marâtre, malgré les avertissements des nains, montre combien ces tentations sont proches de ses désirs secrets. Les nains lui disent en vain de ne laisser entrer personne dans la maison, ou, symboliquement, dans son être intérieur. Les hauts et les bas des conflits adolescents sont symbolisés par le fait que Blanche-Neige est tentée par deux fois, mise en grand danger, et sauvée par un retour à son existence de latence. À la troisième tentation, elle renonce à recourir à l’immaturité pour fuir les difficultés de l’adolescence. On ne nous dit pas pendant combien de temps Blanche-Neige vécut avec les nains avant que la reine ne réapparaisse dans sa vie ; mais c’est parce qu’elle est séduite par « un beau lacet tressé de soies multicolores » qu’elle laisse entrer dans la maison la reine déguisée en vieille colporteuse. Nous savons donc que Blanche-Neige a eu le temps de devenir une adolescente bien développée et que, suivant la mode d’autrefois, elle ne pouvait qu’être intéressée par un lacet de corset. La marâtre serre si fort le lacet que la jeune fille tombe comme morte Si la reine avait vraiment voulu tuer Blanche-Neige, elle aurait facilement pu le faire tout de suite. Mais si elle avait simplement pour but d’empêcher sa fille de la surpasser, il lui suffisait de la neutraliser momentanément. La reine représente donc une mère (ou un père) qui réussit à maintenir temporairement sa domination en interrompant le développement de son enfant. Comme c’est par pure vanité qu’elle accepte de se faire lacer, on voit très bien qu’elle a quelque chose en commun avec sa marâtre vaniteuse. Tout se passe comme si les désirs et les conflits adolescents de Blanche-Neige la menaient à sa perte. Mais le conte de fées ne s’y laisse pas prendre et, une fois de plus, il enseigne à l’enfant une leçon lourde de sens : si elle n’expérimente pas et si elle ne maîtrise pas les dangers qui accompagnent sa croissance, jamais Blanche-Neige ne pourra s’unir au prince. Quand ils rentrent de leur travail, les gentils nains trouvent Blanche-Neige étendue inerte sur le sol ; ils la délacent et elle reprend son souffle. Elle revient momentanément au stade de latence. Les nains la mettent de nouveau en garde, encore plus sérieusement, contre les ruses de la reine, c’est-à-dire contre les tentations du sexe. Mais les désirs de Blanche-Neige sont les plus forts. La reine, déguisée en vieille femme, revient pour lui dire : « Laisse-moi faire... Je vais te peigner un peu comme il faut ! » (avec un peigne qu’elle a empoisonné). Blanche-Neige se laisse de nouveau séduire et fait entrer la reine pour qu’elle la peigne. Ses intentions conscientes sont étouffées par son envie d’avoir une belle coiffure et par son désir inconscient d’augmenter son attrait sexuel. Une fois de plus, ce désir a un effet de « poison » sur Blanche-Neige qui en est au début de son adolescence encore immature, et une fois de plus elle s’évanouit. Et, une fois de plus, les nains se portent à son secours. La troisième fois que Blanche-Neige succombe à la tentation, elle mange la pomme fatidique que lui présente la reine habillée en paysanne. Les nains ne peuvent plus rien faire pour elle ; la régression de l’adolescence au stade de latence a cessé d’être une solution pour Blanche-Neige. Pour endormir la méfiance de Blanche-Neige, la reine coupe la pomme en deux ; elle mange la partie blanche, laissant la partie rouge, empoisonnée, à sa fille. On nous a à plusieurs reprises parlé de la double nature de l’héroïne : elle était aussi blanche que la neige et aussi rouge que le sang, c’est-à-dire que son être se présentait sous un double aspect : asexué et érotique. En mangeant la partie rouge (érotique) de la pomme, elle met fin à son « innocence ». Les nains, qui étaient les compagnons de son existence fixée au stade de latence, sont incapables de lui rendre la vie. Elle a fait son choix, aussi nécessaire que fatal. Tandis qu’elle mange la partie rouge de la pomme, l’enfant qui est en Blanche-Neige meurt et est placé dans un cercueil de verre. Elle y reste longtemps, gardée tour à tour par les sept nains, et visitée successivement par trois oiseaux, une chouette, un corbeau et une colombe. L’histoire de Blanche-Neige nous apprend qu’il ne suffit pas d’atteindre la maturité physique pour être prêt, intellectuellement et affectivement, à entrer dans l’âge adulte, en tant qu’il est représenté par le mariage. Le partenaire de Blanche-Neige est le prince qui reçoit le cercuèil des mains des nains et qui l’emporte. En chemin, une secousse fait tousser Blanche-Neige qui crache la pomme empoisonnée et revient à la vie, prête pour le mariage. Le fait que Blanche-Neige rejette la pomme— l’objet néfaste qu’elle avait absorbé — indique qu’elle s’est libérée définitivement de son oralité primitive, qui représente toutes ses fixations immatures.
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dephasage-blog · 6 years
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Déphasage #169 - 21.06.18
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01/ Cam Deas - Exercise 1 (Times Exercices/The Death Of Rave/Juin 18) 02/ Cam Deas - Exercise 4 (Times Exercices/The Death Of Rave/Juin 18) 03/ Mark Fell - INTRA-8 (INTRA/Boomkat Editions/Juin 18) 04/ Mark Fell - INTRA-3 (INTRA/Boomkat Editions/Juin 18) 05/ Jan Jelinek - Hubert Fichte (Zwischen/Faitiche/Mai 18) 06/ Jan Jelinek - Lady Gaga (Zwischen/Faitiche/Mai 18) 07/ Jan Jelinek - Marcel Duchamp (Zwischen/Faitiche/Mai 18) 08/ Jan Jelinek -  Friedericke Mayröcker (Zwischen/Faitiche/Mai 18) 09/ Polyphonies Ari - Weya (Thierry Fournel/Ocora/2002) 10/ Polyphonies Ari - Weyssa (Thierry Fournel/Ocora/2002)
[Thomas]
Cameron Deas s'est avant tout illustré dans la manipulation des douze cordes de sa guitare corpulente, qu'il baladait entre ritournelles impeccables et quêtes de dissonances, toujours couvertes par le champ tonal élargi que permet le doublement du filin en spirale. A moins qu'il ne se soit laissé orienter par les possibilités harmoniques qu'il avait sous les mains, comme peuvent le faire penser son jeu instinctif, ou le titre de son album de 2009 « My guitar is alive and it's singing ». Devenu moins productif depuis quelques années, le ménestrel d'outre-manche a engagé une mue, dont l'accomplissement est entériné par la sortie de son dernier album. Déjà ses « String studies » de 2014 étaient comme un rapport d'étape de la transformation en cours, dans lequel le fameux instrument voyait son chant traité par les modules d'un synthétiseur que l'on imaginait encore en construction. Mais avec « Time exercices », la guitare n'est plus et c'est au tour de la machine émancipée de tirer Cam Deas par l'oreille vers les perspectives sonores qu'elle entend creuser.
L'essaim artificiel de bourdonnements insistants et de tambours belliqueux qui se rue alors sur l'auditeur ne peut que faire songer aux espèces notionnelles de Rashad Becker, source d'inspiration plus qu’évidente pour l'anglais, à l'écoute en particulier du premier « exercice ». D'ailleurs, si donner suite a des « études » avec des « exercices » pourrait relever de l'excès de modestie, Cam Deas semble bien en train de faire ses gammes, avec des morceaux qui connaissent peu de variations et se bornent à nous envoyer leur produit dense et inflammable dans les écoutilles. On comprend alors que la mue du guitariste ne s'est pas faite sans un plongeon dans un acide duquel il aurait émergé tel Jack Japied, décidé à en découdre.
Si les octaves des cordes ne se répondent plus sur Time exercices, les volumineux mouvements électroniques s'entrecroisent sans cesse jusqu'à faire entendre les cris des suppliciés emportés par la Porte de l'Enfer de Rodin. Personnages de sang et de souffle, ils parviennent par l'effet d'une nécromancie inexpliquée à percer sous des situations musicales presque aussi scolaires que leur appellation le laisse entendre. Ces acteurs auront les apparences que l'écoutant voudra bien leur consentir, mais demeureront assurément bousculés, transpercés. Au rang des métaphores de fin de chronique, un rapprochement avec la tauromachie aurait donc été envisageable lui aussi, et finalement assez indiqué vu comme avec cette nouvelle sortie, l'inévitable label The death of rave fait - une fois de plus - un effet bœuf.
[Antoine]
Figure essentielle des musiques déphasées, l’artiste anglais signe son retour deux ans après Focal Music , sortie K7 qui le voyait emprunter un chemin ouvert avec A Pattern for Becoming deux années plus tôt. Il entérine cette voie nouvelle après sa série de travaux uniquement fait de sons électroniques de Multistability à UL8 en passant par Manitutshu. Pour autant il ne quitte pas une approche très personnelle du rythme qu’il a imposée dès 2010, bien avant les Gabor Lazar, Second Woman et consort qu’il a sans aucun doute beaucoup inspiré. Cette manière de ne plus aborder le temps musical comme une découpe mathématique faite de division et multiplication d’un tempo fixe en battements par minute, mais plutôt de façon fluide en pensant chaque déclenchement d’événement sonore à la millisecondes. L’écart entre chacun d’entre eux ainsi que leur intensité est sujet à des fluctuations allant du fixe à l’aléatoire. Cette synthèse de motifs rythmiques qu’il a inventée pour ses albums électroniques, il la réutilise ici, non plus pour contrôler kick de Linndrum, clap et stab de synthé FM mais pour indiquer ce que les percussionnistes doivent jouer.
Pour INTRA, ce sont les membres de l’ensemble portugais Drumming qui interprètent des motifs qu’ils entendent en direct dans le casque qu’il porte chacun. L’aller-retour entre homme-machine électronique-musicien-machine acoustique donne une teneur sonore sans pareille ici. D’autant plus que les instruments joués ont une grande particularité. C’est un ensemble de métallophones  créés pour la pièce Pléïades de Xenakis, semblable à un xylophone sauf que chaque lames est accordée de manière microtonale (un écart plus faible qu’un demi-ton des gammes occidentales). Ce partie pris est en résonance avec le choix d’employer des gammes indiennes de la musique Carnatique donnant une organisation des hauteurs fidèles à ce modèle. L’écho entre la vision du rythme de Mark Fell et celle de cette musique ferme la boucle et fait le pont de la plus belle des manières entre ces deux traditions brouillant les pistes historiques.
[Max]
Sans le contexte de cette “der’ des déph”, comme on en vient à tutoyer le panthéon pour cette ultime soirée en notre compagnie dans les studios de Radio Campus Bordeaux, puis comme c’est jour de fête quoi de mieux qu’un bijou de discontinuité À l’occasion de la réédition vinyle des improvisations & edits "tokyo 2001" avec le trio computer soup qui n’était sortis dès lors qu’en CD via le label Sub Rosa, le berlinois Jan Jelinek nous offre simultanément le condensé d’une radiodiffusion sur la "sudwestrundfunk" à Stuttgart titré "zwichen" (entre-deux en français). Cette chose, que l’on pourrait objectivement qualifier de mélasse binaire sous forme d’un assemblage de particules sonores non-sémantiques, s’apparente même à un ferment électronique. Il ferait naître des structures électroacoustiques un nouvel album qui se décompose en douze séquences auto-poétiques, toutes issues d’une fusion entre synthèse modulaire et collages audios. Parmis les silences désarticulés et interstices phonétiques Jan s’emploi scrupuleusement à confronter cette esthétique de la faille avec la supposée éloquence des personnalités interviewés en les mixant dans sa machine abstraite.
[Antoine]
Les Ari sont un peuple du Sud-Ouest de l’Ethiopie, ce sont des agriculteurs sédentaires de tradition animistes. C’est principalement lors de grandes cérémonies rituelles qu’ils se livrent à ce qu’on peut aussi appeler une polyrythmie par hoquet. Le principe est que chaque voix tient une hauteur précise et un motif répétitif sur une certaine durée, c’est le jeu de déphasage entre le déroulement de chaque partie individuelle qui va créer une complexité par le phénomène de masse. Ils chantent des voyelles qu’ils font évoluer au gré du filtrage occasionné par leur appareil phonatoire, donnant une richesse de sons vocaux incroyables. C’est autant les femmes que les hommes et même les enfants qui prennent part à cette tradition permettant de souder la communauté. S’y mêle aussi des flûtes weyssa suivant elles aussi ce principe de polyrythmie, déstabilisant nos oreilles occidentales, incapable de se repérer au bout d’un temps. 
Tout comme le travail de Mark Fell avec la musique carnatique indienne, les Ari prouvent qu’en musique la hiérarchie que pourrait imposer l’Histoire de cette discipline avec un grand H, tout comme la notion de modernité n’a aucun cours ni aucune raison d’exister. Pourquoi se priver, quand on peut tout embrasser les oreilles bien ouvertes ?
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agencecqmi · 6 years
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Dieu Lui-même, l'Unique III
L’autorité de Dieu (II) la troisième partie
Indépendance : la troisième étape
  1. Après être devenue indépendante, une personne commence à ressentir la souveraineté du Créateur
   Si la naissance d'une personne et son développement forment la « période préparatoire » de son périple dans la vie, la pose des bases du destin d'une personne, alors son indépendance est le soliloque d'ouverture du destin de chacun dans la vie. Si la naissance d'une personne et sa croissance sont la richesse qu'elle aura amassée pour son destin dans la vie, alors l'indépendance d'une personne est quand elle commence à utiliser ou à ajouter à cette richesse. Lorsque l'on quitte ses parents et qu'on devient indépendant, les conditions sociales auxquelles on fait face, et le genre de travail et de carrière à sa disposition sont tous deux déterminés par le destin et cela n'a rien à voir avec ses parents. Certaines personnes choisissent un bon sujet d'études à l'université et finissent par trouver un emploi satisfaisant après l'obtention du diplôme, faisant ainsi une première foulée triomphante dans le voyage de leur vie. Certaines personnes apprennent et maîtrisent de nombreuses compétences différentes et pourtant ne trouvent jamais un emploi qui leur convient, ou ne trouvent jamais leur place, encore moins font carrière ; dès le début de leur parcours de vie, ils se retrouvent frustrés à chaque essai, en proie à des troubles, leurs perspectives lugubres et leurs vies incertaines. Certaines personnes s'appliquent avec diligence à leurs études, mais de justesse manquent toutes leurs chances de recevoir un enseignement supérieur, et semblent vouées à ne jamais atteindre le succès, leur première aspiration dans le voyage de leur vie s'étant disperser dans l'air. Ne sachant pas si la route est lisse ou rocailleuse, ils sentent pour la première fois que leur destinée humaine est pleine de variables, et ainsi considèrent la vie avec espoir et crainte. Certaines personnes, en dépit de ne pas être très bien éduquées, écrivent des livres et arrivent à avoir une certaine renommée ; certains, bien que presque totalement analphabètes, se font des sous dans les affaires et sont ainsi en mesure de subvenir à leurs besoins… Comment choisir son métier, comment faire sa vie : les gens ont-ils un contrôle quelconque quant à savoir s'ils font un bon choix ou un mauvais choix ? Est-ce que ce choix s'accorde à leurs désirs et décisions ? La plupart des gens souhaitent travailler moins et gagner plus, ne pas peiner sous le soleil et la pluie, être bien vêtu, briller et scintiller de partout, s'élever au-dessus des autres, et faire honneur à leurs ancêtres. Les désirs des gens sont si parfaits, mais quand les gens font leurs premiers pas sur le parcours de leur vie, ils arrivent peu à peu à réaliser à quel point la destinée humaine est imparfaite, et pour la première fois, ils saisissent vraiment le fait que, bien qu'on puisse faire des plans audacieux pour son avenir, qu'on peut avoir des fantasmes audacieux, personne n'a la capacité ou le pouvoir de réaliser ses rêves, personne n'est en mesure de contrôler son avenir. Il y aura toujours une certaine distance entre les rêves et les réalités auxquelles on doit faire face ; les choses ne sont jamais comme on aimerait qu'elles le soient, et face à ces réalités, les gens ne peuvent jamais obtenir de satisfaction ou de contentement. Certaines personnes vont même faire tout leur possible, déployer de grands efforts et de grands sacrifices pour améliorer leurs conditions et avenir, en tentant de changer leur destin. Mais à la fin, même si elles peuvent réaliser leurs rêves et leurs désirs au moyen de leur travail acharné, ces personnes ne peuvent jamais changer leur destin, et peu importe comment elles essaient obstinément, elles ne peuvent jamais outrepasser ce que le destin leur réserve. Indépendamment des différences de capacités, de QI et de volonté, les gens sont tous égaux devant le destin, qui ne fait aucune distinction entre le grand et le petit, le haut et le bas, l'exalté et le moyen. L'occupation qu'on cherche, ce qu'on fait dans la vie, la quantité de richesse qu'on amasse dans la vie, rien de tout cela n'est décidé par ses parents ou par ses talents, ses efforts ou ses ambitions, mais tout est prédéterminé par le Créateur.
    2. Quitter ses parents et partir pour jouer véritablement son rôle dans le théâtre de la vie
   Quand on atteint la maturité, on est en mesure de quitter ses parents et de devenir indépendant, c'est à ce point qu'on commence vraiment à jouer son rôle, que sa mission dans la vie cesse d'être embrouillée et devient progressivement claire. Nominalement on reste encore étroitement lié à ses parents, mais parce que sa mission et le rôle que l'on joue dans la vie n'ont rien à voir avec sa mère et son père, en réalité ce lien intime disparait lentement au fur et à mesure que la personne devient progressivement indépendante. Du point de vue biologique, les gens ne peuvent s'empêcher d'être dépendant des parents de façon subconsciente, mais objectivement parlant, une fois qu'ils sont adultes, ils ont une vie entièrement séparée de celle de leurs parents, et exécuteront des rôles qu'ils assumeront indépendamment. Outre la naissance et l'éducation des enfants, la responsabilité des parents dans la vie d'un enfant est simplement de lui fournir un environnement où grandir, car rien d'autre que la prédestination du Créateur n'a une incidence sur le destin d'une personne. Personne ne peut contrôler le genre d'avenir qu'une personne aura ; il est prédéterminé longtemps à l'avance, même ses parents ne peuvent changer son destin. En ce qui concerne le destin, tout le monde est indépendant, et tout le monde a son destin. Donc, aucun parent ne peut éviter le destin de quelqu'un dans la vie ou exercer la moindre influence sur le rôle que l'on joue dans la vie. On pourrait dire que la famille dans laquelle on est destiné à naitre, et l'environnement dans lequel on grandit, ne sont rien de plus que les conditions préalables à l'accomplissement de sa mission dans la vie. Ils ne déterminent pas de quelque façon que ce soit le sort d'une personne dans la vie ou le genre de destin qu'une personne aura en remplissant sa mission. Et aucun parent ne peut aider quiconque dans l'accomplissement de sa mission dans la vie, aucun parent ne peut aider quiconque à assumer son rôle dans la vie. Comment on accomplit sa mission et dans quel type de milieu de vie on accomplit son rôle sont entièrement déterminés par le destin de chacun. En d'autres termes, aucune autre condition objective ne peut influencer la mission d'une personne, qui est prédestinée par le Créateur. Tous les gens deviennent adultes dans leurs environnements de croissance, puis progressivement, étape par étape, partent sur leurs chemins dans la vie, accomplissent les destinées prévues pour eux par le Créateur, naturellement, pénètrent involontairement dans le vaste monde de l'humanité et établissent leurs propres positions dans la vie, où ils commencent à assumer leurs responsabilités en tant qu'être créé pour le bien de la prédestination du Créateur, pour le bien de Sa souveraineté.
    Le mariage : la quatrième étape
 Comme on vieillit et mûrit, on grandit et on s'éloigne de ses parents et de l'environnement dans lequel on est né et on a grandi, et au lieu de cela, on commence à chercher une direction pour sa vie et pour poursuivre ses objectifs de vie dans un mode de vie différent de celui de ses parents. Pendant ce temps, on n'a plus besoin de ses parents, mais plutôt d'un partenaire avec lequel on peut passer sa vie : un conjoint, une personne avec laquelle son destin est intimement lié. De cette façon, le premier événement majeur auquel l'on fait face après l'indépendance est le mariage, la quatrième étape par laquelle il faut passer.
     1. On n'a pas le choix à propos du mariage
   Le mariage est un événement clé dans la vie d'une personne ; il est le moment où on commence vraiment à assumer différents types de responsabilités où on commence progressivement à remplir toutes sortes de missions. Les gens ont beaucoup d'illusions sur le mariage avant qu'ils ne l'expérimentent eux-mêmes, et toutes ces illusions sont belles. Les femmes imaginent que leurs moitiés seront des princes charmants, et les hommes imaginent qu'ils vont se marier avec Blanche Neige. Ces fantasmes vont montrer que chaque personne a certaines conditions envers le mariage, ses exigences et standards. Bien que dans ce siècle mauvais, les gens sont constamment bombardés de messages déformés sur le mariage, qui créent encore plus de additionnelles exigences et donnent aux gens toutes sortes de bagages et d'attitudes étranges, toute personne qui a connu le mariage sait que peu importe comment on le comprend, peu importe l'attitude qu'on adopte, le mariage n'est pas une question de choix individuel.
   On rencontre beaucoup de gens dans la vie, mais personne ne sait qui va devenir son partenaire dans le mariage. Bien que tout le monde ait ses idées et des positions personnelles sur la question du mariage, personne ne peut prévoir qui va enfin devenir sa véritable autre moitié, et ses préconceptions comptent pour peu. Après avoir rencontré une personne que tu aimes, tu peux poursuivre cette personne ; mais s'il ou elle s'intéresse à toi, s'il ou elle est en mesure de devenir ton partenaire, cela n'est pas à toi de décider. L'objet de tes sentiments n'est pas nécessairement la personne avec qui tu seras en mesure de partager ta vie ; pendant ce temps quelqu'un, que tu n'as jamais attendu entre doucement dans ta vie et devient ton partenaire, devient l'élément le plus important de ton destin, ton autre moitié, à qui ton destin est inextricablement lié. Et bien qu'il y ait des millions de mariages dans le monde, chacun est différent : Combien de mariages ne sont pas satisfaisants, combien sont heureux ; combien s'étendent d'Est en Ouest, combien du Nord au Sud ; combien sont des unions parfaites, combien sont de même rang ; combien sont heureux et harmonieux, combien malheureux et tristes ; combien font l'envie des autres, combien sont mal compris et mal vus ; combien sont pleins de joie, combien sont inondés de larmes et provoquent le désespoir… Dans ces mariages innombrables, les humains révèlent la loyauté et l'engagement à vie envers le mariage, ou l'amour, l'attachement et l'inséparabilité, ou la résignation et l'incompréhension, ou la trahison de celui-ci, même la haine. Que le mariage lui-même apporte le bonheur ou la douleur, la mission de tout le monde dans le mariage est prédestinée par le Créateur et ne changera pas ; tout le monde doit la remplir. Et le destin individuel qui se trouve derrière chaque mariage est immuable ; il a été déterminé longtemps à l'avance par le Créateur.
    2. Le mariage nait du destin de deux partenaires
   Le mariage est une étape importante de la vie de chacun. Il est la résultante du destin d'une personne, un maillon important de son destin ; il ne trouve pas ses bases dans la volonté ou les préférences de quiconque, pas plus qu'il n'est influencé par des facteurs externes, mais est entièrement déterminé par le destin de deux personnes, sous l'arrangement et la prédétermination du Créateur du couple. En surface, l'objectif du mariage est la pérennité de l'humanité, mais en vérité le mariage est un rituel qui s'inscrit dans la finalisation de la mission de chacun. Les rôles que chacun joue dans le mariage n'incluent pas seulement d'assurer la prochaine génération ; ils sont plutôt les différents visages et missions qu'on doit assumer au cours d'assurer la survie du mariage. Comme sa naissance influence le changement chez les gens, les évènements ainsi que les choses qui les entourent, son mariage, inévitablement aura un impact, les transformera de différentes façons.
   Lorsqu'on devient indépendant, chacun commence son chemin dans la vie, qui, pas à pas, mène chacun aux gens, évènements et aux choses qui ont un lien avec son mariage ; en même temps, l'autre personne qui formera ce couple, s'approche, pas à pas, des mêmes gens, évènements et choses. Sous la souveraineté du Créateur, deux inconnus partagent le même destin graduellement, acceptent le mariage et créent, par miracle, une famille, « deux insectes sur la même corde ». Alors quand on entre dans le mariage, son chemin dans la vie influencera et aura un impact sur celui de son autre moitié et de la même façon, le chemin dans la vie de l'un influencera et aura un impact sur son destin dans la vie. En d'autres mots, le destin des humains est connecté, personne ne peut remplir sa mission dans la vie ou son rôle indépendamment des autres. La naissance d'une personne a l'influence sur une grande chaîne de relations ; grandir comporte une chaîne complexe de relations ; de la même façon, le mariage existe et maintient inévitablement une vaste et complexe toile de contacts humains, impliquant chacun et influençant le destin de tous ceux qui en font partie. Un mariage n'est pas la résultante des deux familles, des circonstances dans lesquelles ils ont grandi, leurs apparences, leurs âges, leurs qualités, leurs talents ou tous autres facteurs, mais plutôt d'une mission commune et d'un destin relié. Cela est l'origine du mariage, la résultante du destin humain orchestré par le Créateur.
    Source: L'Église de Dieu Tout-Puissant
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