#L'ancien hôtel du Parc. C'est ici que Pétain avait installé ses bureaux (volet roulant noir au 3eme étage) et que le 26 août 1942, il a déclenché sur tout le territoire de la zone libre, une gigantesque rafle de juifs étrangers. Plus de 6500 d'entre eux, dont des centaines d'enfants, ont été arrêtés ce jour-là et livrés aux nazis en zone occupée, d'où ils ont été aussitôt déportés sans retour, vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Au total ce fut le sort tragique de plus de 10000 juifs étrangers vivant en zone libre. En face de l'hôtel, sous le promenoir du parc des Sources, une stèle rappelle cette abjection afin de ne jamais oublier.

Hier, en vous racontant la petite histoire de l'hôtel Bret lors de la seconde guerre mondiale, je parlais de l'hôtel d'origine qui existait déjà dans les années 20. C'est la petite maison que l'on aperçoit à l'arrière de l'imposant hôtel Bret, version années 60. Agrandissement conséquent pour ce nouvel hôtel qui n'a connu ni la guerre, ni la résistance, mais qui a reçu de nombreux vacanciers, désireux de goûter l'air pur de la montagne.

Echallon, Ain.

Il se passe des choses dehors, alors que nous sommes enfermés. Au nom du Coronavirus, l'Etat met en place la société de contrôle (article très intéressant de Gaspard d'Allens, daté du 6 avril, à lire sur reporterre.net). Je vais donc ressortir mes vieilles photos d'interdictions en tous genres (ah, si seulement il n'était qu'interdit d'afficher...). Elles sont, et seront toujours plus d'actualité si la rebellion ne se met pas en place. Car un état qui distribue plus de PV que de masques, qui décrète la surveillance massive des réseaux sociaux (soit-disant pour traquer "uniquement" les fraudeurs fiscaux), qui utilise des drones de surveillance, qui veut imposer la géolocalisation ou qui banalise les violences policières est un état dangereux pour nos libertés. Sous prétexte de confinement, le peuple est d'accord avec cette surveillance, mais qu'en sera t-il après ? Un état qui se lance dans l'ultra contrôle de sa population, n'abandonne jamais en si bon chemin. Nous sommes en pleine dystopie et il va falloir dire stop !  

Sète, Hérault.