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#Prenons soin d'eux
uneessencesensible · 3 months
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Quelque part en France - Automne 2022
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freelance-informatique · 10 months
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Vous êtes préoccupé par l'état de vos ongles ? Apprenez à en prendre soin !
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Nos ongles sont bien plus qu'une simple composante esthétique, ce sont de véritables indicateurs de notre santé globale. Ils peuvent être soumis à diverses agressions et facteurs qui les rendent fragiles. Dans cet article, nous explorerons les causes de la fragilité des ongles et découvrirons les meilleures façons de prendre soin d'eux afin de retrouver leur éclat. Qu'est-ce qui abîme nos ongles ? La fragilité des ongles peut avoir différentes origines, souvent liées à des conditions environnementales et à nos habitudes quotidiennes. Parmi les raisons courantes, on retrouve l'humidité, la sècheresse, les mycoses. Inconsciemment, l'utilisation fréquente de produits chimiques tels que les vernis à ongles et les dissolvants, ainsi que la manipulation de substances agressives comme certains savons et détergents peuvent endommager nos ongles. D'autres facteurs que l'on peut citer sont la manière dont nous coupons ou traitons nos ongles, et le vilain penchant de se ronger les ongles. Lire également : Voici 4 signes pour détecter un mélanome de l'ongle La nécessité de consulter un professionnel de la santé Quand on est face à des ongles abîmés, la première chose à faire est de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis. Un spécialiste pourra déterminer si ces dommages sont le signe d'une maladie pathologique ou d'une simple conséquence de l'exposition à des facteurs externes. Certaines affections, comme des carences nutritionnelles, des déséquilibres hormonaux ou des infections fongiques, peuvent se manifester par des altérations de l'ongle. Une consultation médicale permettra d'identifier la cause exacte et d'entreprendre les mesures appropriées pour préserver la santé des ongles. Cette vidéo nous apprend que nos ongles peuvent nous indiquer que nous sommes malade : Comment retrouver des ongles sains ? Les ongles, souvent négligés, sont des indicateurs de notre santé globale. Leur aspect peut révéler des déséquilibres internes ou des agressions extérieures. Il existe divers soins adaptés pour restaurer et traiter nos ongles abîmés. Oui, des habitudes de vie toutes simples que l'on peut appliquer au quotidien et qui ne nécessitent pas beaucoup d'efforts. Hydrater régulièrement L'hydratation régulière des ongles est essentielle pour prévenir leur dessèchement et favoriser leur santé. Appliquez régulièrement une crème ou une huile spécialement conçue pour les ongles, afin de les nourrir en profondeur. Éviter les produits agressifs Certains produits ménagers et cosmétiques contiennent des substances agressives qui peuvent fragiliser les ongles. Pensez à choisir des produits non irritants et à utiliser des gants de protection lors des tâches ménagères pour préserver la santé de nos ongles et de votre peau. Limiter l'exposition à l'eau L'excès d'eau peut aussi affaiblir les ongles. Limitez le temps d'exposition à l'eau, que ce soit lors d'une baignade ou lors de travaux ménagers. Après chaque contact avec l'eau, pensez toujours à appliquer une crème hydratante pour éviter la déshydratation des ongles. Voir aussi : Les lampes UV en manucure peuvent causer un cancer de la peau Autres soins pour vos ongles préconisés Les ongles sont des accessoires esthétiques de nos mains, et la façon dont nous en prenons soin peut non seulement améliorer leur apparence, mais aussi prévenir les problèmes de santé potentiels associés à leur fragilité. Adopter de bonnes habitudes de coupe et de traitement Adoptez de bonnes habitudes de coupe et de traitement des ongles. Utilisez des coupe-ongles adaptés et évitez de les couper trop courts, car cela peut entraîner des dédoublements et des cassures. Sachez que les cuticules jouent un rôle protecteur pour les ongles, alors évitez de les retirer. Se débarrasser de la mauvaise habitude de se ronger les ongles Pour ceux qui ont l'habitude de se ronger les ongles, trouvez des moyens pour éradiquer cette habitude néfaste. En utilisant des techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga, ou en se faisant aider par un spécialiste, on peut se débarrasser progressivement de cette habitude et de préserver la santé des ongles. En adoptant des soins adaptés, nous pouvons facilement retrouver des ongles forts et en bonne santé. N'oublions pas que nos ongles ne sont pas seulement des accessoires de mode, mais aussi des indicateurs de notre bien-être général. ________ Important : Nous conseillons à tous les visiteurs de notre site web de consulter un médecin en cas de problème de santé. Retrouvez toutes les infos santé et bien-être sur notre page Google Actualités ou sur notre page Pinterest. Read the full article
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violettedarval · 5 years
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Dans la fournaise
Seconde lettre de Violette à Louise
La Chapelle-près-Sées, le 27 juin 1927
Louise, ma tendre gousse.
J’ai été transportée de joie en lisant que cette nouvelle petite pensionnaire que tu appelles Ninon, était venue vers toi. Bonne comme tu es, je sais que tu en feras ta petite femme chérie, que tu la protégeras des grandes sottes comme tu le fis avec moi, et qu’en retour elle saura bien te gâter de ses « doigts de fée » ainsi que tu l’écris avec fausse mièvrerie, ma garce.
Comme promis, voici enfin des nouvelles de mon arrivée chez les Darval. Je dois t’avouer que rapidement, toutes mes appréhensions m’ont abandonnée. Madame Darval m’a accueillie avec une émotion bien visible, et comme elle gardait longtemps mes mains dans les siennes, j’ai ressenti qu’elle s’interdisait un transport plus chaleureux. J’étais moi-même bien émue, et je n’en pouvais plus de contenir mes larmes. Depuis que les Darval m'ont fait part de leur souhait de faire de moi leur fille, tout dans cette histoire me semblait appartenir à une autre que moi, n'être qu'une fantaisie. Ce n'est qu'une fois descendue de l'omnibus, quand je m'engageai dans la cour et la vis enfin, souriante, devant le perron, que je compris que j'étais bel et bien arrivée aux Tertres. Que j'étais arrivée chez moi ! Elle m'avait fait préparer un en-cas gargantuesque et je dus lui jurer que j’allais éclater pour qu'elle m'autorise enfin à poser ma fourchette et me laisse aux bons soins des jumelles, Agathe et Agnès. Elles m'invitèrent en riant à découvrir la maison. Il semble qu'elles étaient, elles aussi impatientes de mon arrivée. On jurerait deux sages poupées de porcelaine, mais dès qu'elles s'animent, elles ne sont que courses, rires, gestes impatients et petits cris d'excitation. Oh comme elles te feraient tourner la tête, ma vrille !
La maison est spacieuse mais sobre, et les pièces du rez-de-jardin, grand ouvertes sur le dehors, ajoutent à l'impression de liberté qui règne ici. Les murs sont couverts de livres, et décorés sans ostentation, d'aquarelles signées de madame Darval ou des jumelles. La sobriété de la maison évoque plus un lieu d'études qu'une demeure bourgeoise. Les chambres sont à l'étage, et mes nouvelles sœurs m’ont conduite avec empressement à la mienne. Elle est spacieuse, confortable et ses hautes fenêtres donnent sur le parc qui s’étend jusqu’à la rivière.
J'ai rencontré Étienne, l'aîné. Plutôt grand, élancé mais bien fait, il a de grands yeux clairs et son regard semble toujours tourné en lui-même, comme flottant dans quelque rêve. Il ne m’a saluée que poliment mais j’entends qu’un garçon de cet âge ne se soucie guère d’un tendron comme moi. Pour ce qui est de monsieur Paul, je ne ferai pas sa connaissance avant le mois de juillet, que ses affaires retiennent sur Paris. J'écris « Madame » et « Monsieur » mais il faut que je me discipline bien vite à les appeler « Père » et « Mère » sans quoi je leur causerai de la peine.
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La vie ici est loin des mœurs bourgeoises comme je pouvais les concevoir. La petite bonne Lorette, son mari Émile — l'homme à tout faire du domaine — mais aussi les fermiers voisins et les gens du bourg s’adressent tous à Mère et aux jumelles avec liberté, sans leur donner du « Madame » ou du « Mademoiselle », simplement par leurs prénoms, et elle les traite avec amitié. Pour ce qui est de l’emploi de nos journées, il suit ce que Mère nomme le rythme d'été. Elle consacre sa matinée à nos leçons de chant, de piano, de peinture ou de broderie, ou à l'étude d'un sujet dont nous faisons la demande. Agathe et Agnès ne se quittent pas et agissent comme une seule âme, jouant à quatre mains ou peignant la même toile. Elles excellent en peinture, mais ne sont pas en reste pour ce qui est du chant et du piano, et Agnès a un vrai talent pour le violon.
Nous prenons tous part aux tâches domestiques et devons travailler au moins trois demi-journées par semaine aux champs. Il en ira de même toute l'année. Cela fait partie, pour mère, de notre éducation. Si les travaux sont durs, j'avoue qu'ils me vivifient et que je n'en apprécie que mieux les moments d'oisiveté. Les autres après-midi sont libres et nous prenons le dîner vers sept heures. S’ensuit une bonne heure de lecture faite par l’un d’entre nous d’un ouvrage de son choix. Je dis l’un car les gens de maison et de jeunes gens des environs participent à ce moment. Paysans et domestiques semblent bien instruits et parlent tous un français soutenu. Aucune censure ici. Les ouvrages les plus libertins ont leur place, et j'avoue qu'il n'est pas rare que les jumelles et moi étouffions de petits rires dont mère attend patiemment la fin avant de demander au lecteur de reprendre. J'emporte toujours un livre que je dévore en une nuit ou deux. Enfin à moi Wilde, Leroux, London, Artaud et Gide ! Quant à Etienne, qui passe de longs temps près des chevaux, dont il a la charge et qui sont sa passion, nous ne le voyons qu’aux repas et aux lectures. Mais j'aurai le plaisir de l'avoir pour moi chaque dimanche matin, car il sera mon professeur d'équitation. Voilà semble-t-il, la vie en été aux Tertres : active mais au fond très douce, studieuse mais bien libre !
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Mais toute cette liberté et ces nouveaux visages, ces corps, me portent sur les sens. Dès le matin je pars dans des rêves de chair, de douceurs et de caresses. Et si je vois onduler les reins de Lorette qui s'affaire à l'office, si j'aperçois la courbe rose et ronde d'un sein de maman Marthe, ou si j'aperçois les jumelles en train de se blottir l'une contre l'autre quand une brise vient surprendre leur sieste sous le saule, je ne peux plus en détacher l'image de ma pensée. Le plus dévorant de tous les feux est celui que je ressens auprès des garçons et des hommes. Les muscles roulant sous la peau d'Antoine, un garçon de ferme encore jeunot dont le regard me fait fondre, les grandes mains et la voix à la fois douce et basse d’Étienne, ou la stature imposante et les muscles ronds des bras d’Émile, me plongent dans des songes qui prennent le dessus sur la réalité quand je me figure prise par l'un d'eux, dans des fantaisies où celui que le hasard aura élu finit par s'emparer de ma rosette.
Dans la fournaise de certains après-midi, quand l'incendie est trop ardent, profitant de ce que mon ablette est bien enroulée dans le fond de ma culotte, je m'assois sur un banc à l'écart, ou mieux sur la balancelle, et confie aux mouvements de mon bassin et à la pression de mes cuisses le soin de la branler. L'expression de mon plaisir se résume alors à quelques hoquets, quelques soupirs retenus en gorge, et la joie de sentir enfin s'épancher ma sève en de longs jets qui souillent mes dessous et mon intimité, jusque dans le sillon de mes fesses.
Au moins, les heures d'études, et de travaux aux champs me détournent-elles de toutes ces envies. Mais est-il normal d'être à ce point dévorée de désir ? Et quelles en sont les issues ? Car, si grâce aux bons soins de ton cœur et de ton corps, je n'ai plus de peine à aimer celle que je suis, en revanche je ne sais toujours pas comment avouer ma différence aux autres. Et quand bien même je saurais comment le faire, dois-je me précipiter sur le premier venu pour éteindre l'incendie qui me ronge ? Je souhaite que le garçon qui brisera ma tirelire ait certaines qualités. Un drôle qui te ressemblerait un peu, ma tribade d'amour, coquin et hardi comme un diable, doux et câlin comme un ange, franc et gentleman comme Arsène Lupin. Suis-je trop exigeante, ma petite gougnotte ? Tu me le diras.
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Je pense tous les soirs bien à toi et te serre très fort, ma Louisette, ma tendresse. Parfois, au milieu de toute cette nouveauté, ta douceur et le nid rassurant de nos draps manquent à mon cœur comme tes mains et ta bouche manquent à mon sucre d’orge, ainsi que tu l’appelais tendrement avant de bien me le sucer, gloutonne ! Quand j'y repense, cette période de ma vie était bien sereine. Et malgré les arôme enivrants de ces chairs, malgré le parfum de cette liberté toute nouvelle, ce sont les effluves de ta petite figue que j'ai en mémoire quand, le soir, je me fais des gentillesses qui me réjouissent et parfois, t’invitent jusque dans mes rêves. Dis-moi vite ce qu'il advient de toi et de ta nouvelle tribade !
Ta tendre fourreuse,
Violette
Lire l’épisode précédent ou l’épisode suivant
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taisniere · 5 years
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Les anges terrestres
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Je ne me rappelle plus de l'époque exacte où j'ai découvert ce livre. J'aurai dit vers les années 2011, peut-être un peu plus tard. A l'époque, je ne connaissais ni les otherkins, ni les thérianthropes. Sans vous mentir, je cherchais désespérément des supports pour comprendre qui j'étais. J'avais vu, dans une  petite boutique d’ésotérisme, un livre nommé "Les anges terrestres" de Doreen Virtue. 
A l'époque, je ne connaissais de l'ésotérisme que le nom. Je ne savais pas ce que ce sujet impliquait.
Seulement voilà, la couverture m'avait tapé dans l’œil. D'autant plus le résumé de ce bouquin qui semblait répondre miraculeusement bien à mes réponses.
« L'auteur vous aide à comprendre comment votre mission de vie, votre personnalité, vos relations avec les autres, votre santé et même votre apparence physique sont influencées par vos origines spirituelles. Ses conseils vous aideront à vous sentir plus à l'aise avec vous-même, dans tous les domaines de votre vie. Un guide pratique pour les anges incarnés, les élémentaux, les êtres venus des étoiles, les walk-ins et les magiciens »
Des personnes qui, comme moi, auraient une probable âme non humaine ? Posséder l'esprit d'un animal ou d'une créature fantastique. Cela me semblait tellement logique et évident : je tenais le veau d'or entre mes mains. Je n'ai pas hésité, j'ai sorti 20€ de ma sacoche et j'ai même commencé la lecture dans le bus du retour.
Les premières pages racontent les « élémentals incarnés » (il n’y a pas de faute orthographe) qui seraient une poignée d'individu sur Terre. Ils ressemblent à n'importe quel être humain mais sont, en réalité, des anges, des extra-terrestres, des gardiens, des animaux incarnés et des fées...Apparemment, toutes ces personnes auraient pour mission de "purifier la terre, l'eau et l'air et d'aider les animaux" sur notre planète. Par ailleurs, ils auraient également -parfois- des souvenirs de sorcières/sorciers mises au bûcher (car les « élémentals » incarnés seraient des êtres qui, dans le passé, étaient proches des magiciens).
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Sympathique, n'est-ce pas ?
Après ces quelques pages, j'ai rapidement compris que quelque chose clochait. Vraiment beaucoup. Je veux dire, à l'époque, je croyais dur comme fer que mon âme n'était pas humaine. C'était le plus logique pour, la spiritualité, à mes petits yeux d'enfant. En fait, après réflexion et sans vous mentir, j'ai trouvé ce livre fade et remplis d'informations erronées. Ils pourraient que induire en erreur des jeunes thérianthropes et otherkins à la recherche d'eux même.
Même si les termes classiques de l'alter-humanité ne sont pas cités dedans (sauf « Walk-in » si je ne me trompe pas), on sent que ce livre est dédié aux thérians et otherkins. Car tout y est...puis ça part en cacahuète...
Prenons, par exemple, les caractéristiques dites « nécessaires » pour être considéré tel un élémental (Il y en a différentes sortes mais voici celles qui m'ont le plus marqués) :
Préférer les plantes et les animaux aux humains.
Détester profondément les humains.
Vouloir protéger la nature (et y vouer un culte).
...Mais ensuite....
Avoir des racines celtes.
Avoir les cheveux tirant sur le roux, des taches de rousseur ou un teint rougeaud.
Jouer constamment des tours
Être très espiègle et avoir les yeux pétillants de malice.
Être farouchement indépendant et n’aimer ni le règlement ni l’autorité.
Etre accroc ou dépendant à quelque chose (alcool, tabac...)
Financièrement, être soit riche soit pauvre, rien entre les deux. (Je ne vois pas le rapport également.)
Et encore beaucoup d'âneries dans le genre. Au final, il est très dommage de s'attacher à une apparence physique ou financière (ou autre) pour décréter si une personne est otherkin ou non. Ce qui, bien entendu, n'a aucun lien avec notre identité intime. Ce ne sont pas des informations aussi stéréotypées ou trop précises (avoir la peau pâle, aimer le sport...) qui font de nous une personne alter-humaine. Chaque individu est unique, unique dans son animalité, unique dans son non-humanité, c'est ça qui est merveilleux et très précieux. Lire que pour être un animal incarné, il faut adorer son animal (un exemple raconté dans le livre : avoir des posters de chevaux dans sa chambre si l'on est un équidé) et lui ressembler physiquement (dans ce cas, une certaine musculature et les cheveux longs qui volent au vent)... J'ose le dire : c'est du grand n'importe quoi. Une passion n'est pas toujours/forcément lié à ce que l'on est. Certaines personnes n'ont pas leur thériotype comme animal favori.
Au final, tout est mélangé, plus rien n'a de sens. On ne sait plus trier le vrai du faux. On est encore plus perdu qu'avant d'acheter l'ouvrage. Ah oui, pendant qu'on y est, voilà ce qu'une âme animale (ou de créature) incarnée dans un corps humain est censée faire comme professions et activités :
-de la musique, du théâtre, de la comédie, de l'écriture, de l'édition, de la danse et du yoga.
C'est bien joli tout ça. C'est rempli de fantasme, de romance, de métaphores. Mais rien de bien concret. Si pour être un loup il faut juste aimer la vie en famille, protéger les siens, jouer du ukulélé et avoir les yeux verts... alors je suis une louve (pour ce qui se poseraient la question, je suis un blaireau européen) !
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Pour terminer, voilà quelques « créatures/animaux » représentés dans ce torchon (je dis ça mais la rédaction n'est pas catastrophique, juste le contenu) :
-un farfadet;
-un dauphin (qui sont, visiblement, une race à part...);
-une licorne;
-une sirène-ange-fée-venue des étoiles; 
-un chat.
Suite à cette lecture, malgré mon jeune âge, j'ai vite compris que quelque chose ne collait pas. J'ai décidé de ne pas m'y référer. Ce n'est que bien plus tard que j'ai pu -enfin- découvrir les communautés alter-humaines.
La morale de cette histoire est de bien faire attention en découvrant de nouvelles informations sur l'alter-humanité. Faites les tri, virez les personnes qui vous promettent la transformation physique. Faites attention, écoutez votre instinct. Si on veut vous vendre des choses -comme des soins, des thérapies ou des potions- pour améliorer votre qualité de vie en tant qu'alter-humain : courez ! Car personne ne peut dire qui vous êtes à par vous même.
Même un bouquin...
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Et si vous voulez en savoir plus sur « Les anges terrestres » et que vous voulez rire un peu, vous trouverez facilement des écrits de cette autrice. Bonne lecture !
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spiritgamer26 · 3 years
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Shin Megami Tensei Nocturne III: HD Remaster
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Alors que Tokyo s'apprête à connaître une nouvelle journée ordinaire, le cataclysme surnaturel de la Conception s'abat sur le monde. Le chaos se répand, les démons envahissent les ruines de la capitale, et tandis que des forces divines et maléfiques se livrent une lutte sans merci, vos choix pourront déterminer qui doit vivre, renaître ou mourir... et qui triomphera.
Le monde actuel est sur le point de se terminer
Hikawa, grâce aux prophéties, parvient à effacer la vie de la surface de la Terre et à commencer la création d'un nouveau monde. Ce qui reste de la planète est représenté par la seule ville de Tokyo se repliant sur elle-même formant une sorte de mini planète avec un trou dans la partie supérieure étant éclairé par une étoile appelée Kagutsuchi. L'épicentre de la tempête qui anéantit le monde est un hôpital abandonné du quartier de Shinjuku. Je vous le donne dans le mille, c'est ici même que notre héros et ses 2 camarades se sont retrouvés grâce à un rendez-vous. Cependant, le héros de Shin Megami Tensei III n'est plus la même personne qu'avant. En effet, un événement assez lourd de conséquences va arriver faisant de lui un "Demi-Démon" et semble être la véritable clé de la création d'un nouveau monde. Selon l'ancienne prophétie, ce sera un demi-démon qui décide quels sont les idéaux et les principes de la Terre. Le Monde de Vortex, en d'autres termes, n'est rien de plus qu'une sorte de monde en passe à la renaissance et les actions des survivants détermineront la véritable et définitive identité de la planète. Dans une Terre grouillante de démons déterminés à piller ce qui reste du passé ou à soutenir les causes de ses nouveaux dirigeants, le joueur se retrouve catapulté dans une lutte entre des idéaux opposés qui veulent donner forme et substance à l'univers. Il n'y a qu'une seule façon de découvrir quel est le rôle du Demi-Démon : se battre et survivre.
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Donjons en tout genre, difficultés et collectionneur
Autant vous le dire tout de suite, il mettra à rude épreuve vos nerfs. Chaque donjon est retord que ce soit d'ordre labyrinthique ou truffé de monstres qui ne vous laisseront pas de répit en fonction du cycle du Kagustuchi (j'y reviendrais dans la section combat). Il faut savoir que vous combattez tout seul dès le début de la partie. Vos amis ne seront pas de la partie. Ce qui rend la partie assez compliquée d'autant que vous n'aurez aucun équipement ni arme. Vous êtes vraiment nu comme un ver avec pour seule compagnie de quoi vous soignez. Pour l'avoir mis en difficile (par souci de le platiner), j'en ai eu des sueurs froides. Non seulement les ennemis sont nombreux et fort en fonction du cycle du Kagustuchi, c'est encore plus dur. À partir d'un certain point du scénario, vous êtes rejoint par une entité démoniaque qui combattra à vos côtés. Mais ce ne sera vraiment pas suffisant. Il faudra de ce fait, recruter des monstres. Plusieurs choix s'offrent à vous pour le recrutement. Soit ils vous rejoignent par le biais du scénario, soit ils viendront vous parler en plein combat moyennant objet ou argent ou encore vous devrez les soudoyer ou négocier avec. On est loin du lancer de pokéball avec pour consigne de baisser la vie, d'avoir une pokeball puissante ou encore de mettre un malus. Ici, tout est généré aléatoirement pour les avoir ou alors il suffit de forcer le destin en combinant les démons entre eux (j'en reparlerais dans la section cathédrale des ombres). La grosse difficulté du jeu c'est que vous pouvez mettre aux oubliettes la facilité déconcertante de tous les jeux de ces dernières années. Je parle bien entendu des sauvegardes automatiques. Ici il n'y en a pas. Donc si vous avez gagné beaucoup d'XP, réussi à avoir 3 démons rares et balaises, si vous êtes mort... vous recommencerez à votre sauvegarde manuelle. Pour les vétérans comme moi, ça ne me pose aucun problème mais pour nos jeunots.. c'est un sacré défi, challenge ou douche froide. Un conseil : si vous vous faites tuer facilement, restez à proximité des salles de sauvegarde et de soin et uppez-vous un maximum et sauvegardez régulièrement. Vous allez vraiment comprendre pourquoi Shin Megami Tensei est considéré comme un RPG assez dur à faire.
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Le système de combat et de caractéristiques
Le système de combat est assez particulier et pourrait se révéler aisé de gagner. Sur le terrain, il faudra prendre en compte beaucoup de choses. Lors de vos déplacements dans les donjons ou à l'extérieur, vous aurez 2 indicateurs primordiaux à prendre en compte. Le premier est la boussole. Non seulement elle vous oriente mais possède un indicateur de proximité. Dès que la boussole passe de vert à rouge, c'est que vous n'êtes pas loin de devoir combattre. Les combats seront par unité ou par groupe de démons avec parfois des renforts (ou seconde phase). Il faut savoir qu'un même groupe peut vous tuer alors que vous n'avez eu aucun souci. Pourquoi donc ? C'est à cause des phases du Kagustuchi représenté à l'écran comme des phases lunaires. Plus elle sera brillante, plus les démons seront puissants (soit dit au passage, certains coffres vous donneront de meilleures récompenses en fonction de la phase). Lors du combat, votre héros, aisé de 3 démons recrutés, combattra dans un système de tour à tour sans jauge ATB. C'est-à-dire que ce n'est pas celui qui aura le plus de dextérité qui attaquera en premier. Le combat se divise en phase. Si vous êtes 4 dans l'équipe, vous aurez droit à une attaque chacun mais attention : une attaque loupée vous fait perdre 1 tour. Si le premier loupe une attaque, il restera 2 coups à porter. Par contre si le troisième loupe une attaque, c'est au tour de l'adversaire. Si vous voulez fuir et que ça loupe, vous passez les 4 tours. Néanmoins, le bon côté de la chose c'est que chaque attaque super-efficace (critique ou faiblesse) pourra doubler les tours dont dispose le groupe. Un conseil : prenez des notes lorsque vous scannez un ennemi.. ça vous évitera de perdre un tour pour les prochains combats. Si vous êtes dans l'optique de combattre pour upper vos personnages, vous avez la possibilité d'automatiser les combats. Comme je le disais, Shin Megami Tensei III: Nocturne est un jeu compliqué mais pas insurmontable si vous faites preuves de prudence. Prenons 2 petites lignes pour parler des caractéristiques. À défaut d'avoir un équipement, chaque level up vous octroie un point de caractéristiques à dépenser comme bon vous semble : en attaque, en points de vie, de magie, de vitesse, de chance.. et c'est tout. Enfin plus ou moins mais ça, je vous laisse le soin de le découvrir. Pour les démons, c'est identique à part que c'est automatique. Plus vous prenez du level, plus vous débloquerez des sorts et pour les démons, ils ont aussi une chance d'évoluer et de changer de forme.
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La cathédrale des ombres
Lors de votre première altercation et victoire avec le premier boss, vous aurez la possibilité de vous déplacer à l'extérieur (sous forme de curseur) mais toujours sujet aux combats. Lors d'un passage, vous serez amené à débloquer un magasin classique et la fameuse cathédrale des ombres. Cette cathédrale est le point-clé dans la gestion des démons. Bien que vous puissiez choisir à loisir vos démons que ce soit par affinité de combat ou simple mort de l'un d'eux, certains passages vous obligeront à devoir sacrifier 2 démons pour en avoir un plus fort. Un conseil : gardez votre première pixie. Voilà donc le secret de la cathédrale. On nous donne la possibilité de fusionner 2 démons pour un plus puissant sous la condition de l'être vous-même. La particularité de cette version remaster, c'est qu'ils ont repris l'avantage qu'il y a dans shin megami tensei 4. Celui-ci permet de donner la possibilité à votre nouveau démon d'hériter des pouvoirs de ses parents. La progression de nos démons est plus lente (à part pixie) que nous ce qui nous oblige à passer par la case fusion. Comme je le disais, les combats peuvent être simples comme difficile sans une bonne gestion. Pour vous dire, le premier boss ne m'a pas touché une seule fois grâce à une compétence.
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Les donjons et l'extérieur
Si vous pensez que le jeu dispose de temps mort (à part les dialogues) dans certains lieux, c'est vous tromper. Que se soit en ville ou dans les salles de soins, vous n'êtes à l'abri nulle part. À l'extérieur des villes, le déplacement se fera avec un curseur semblable au petit bonhomme qu'on place sur google map pour passer en mode street. C'est assez surprenant mais ça n'empêchera pas les démons de vous attaquer. Puis vous entrerez dans des donjons tous différents avec leurs caractéristiques propres (et sadiques) comme un "labyrinthe" qui vous ramènera au point de départ si vous emprunter le mauvais chemin ou encore des pièges invisibles en passant par le jeu jour-nuit (cf les visiteurs, ookkkkkayyyy). Chaque donjon apporte son lot de désespoir et de difficulté. L'espoir est quand même là. La carte vous sera grandement utile. Elle vous indique votre position et les pièces déjà visitées (bien utile dans le donjon ou une mauvaise direction vous fait tout recommencer.) N'oubliez pas de la consulter régulièrement car les salles de soins et de sauvegardes seront vos plus fidèles alliés et l'absence de checkpoint peut vous faire perdre des heures de jeu. Je vous rassure qu'il y a toujours la possibilité de sauvegarder votre partie (l'heure d'aller dormir, de donner le bib', d'aller en cours ou travailler ou autres) à n'importe quel moment (hors combat). MAIS une fois que la sauvegarde est chargée, elle s'efface. Donc si vous mourrez, le jeu ne reprendra pas à cette sauvegarde de secours (une sorte de mise en veille) mais bel et bien à votre sauvegarde manuelle.
True demon ending
Si vous pensiez qu'après une soixantaine d'heures de jeu, vous poserez la manette et désinstallerez le jeu, c'est mal connaitre shin megami tensei. Non seulement il est dur et long (messieurs calmez vos ardeurs et allusions)  mais il possède plusieurs fins. Et la seule manière de la voir est de prendre d'assaut l'enfer : le labyrinthe d'Amala. Read the full article
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thaischarline · 3 years
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newlandinfo4 · 5 years
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Les enfants sont les grands hommes de demain alors prenons toujours soin d'eux #FondationToofan #Toofan https://www.instagram.com/p/B2X1ADZD7s_/?igshid=jl0x05kgl8cc
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shalomelohim · 5 years
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Bande Annonce du documentaire “Le premier cri” de Gilles de Maistre (2007)
Pour voir le film entier : ICI (à regarder de préférence en couple)
Synopsis : C'est l'éblouissante histoire vraie du tout premier cri de la vie, celui que l'on pousse quand on naît et qui scelle notre venue au monde. La naissance sur grand écran à l'échelle de la planète. Contraste des terres, contraste des peuples, contraste des cultures pour le plus beau et le plus insolite des voyages. Dans un intervalle de 24 h sur la Terre, le destin de plusieurs personnages se croise dans un moment unique et universel : la mise au monde d'un enfant. Avec ses personnages réels, ce film retrace l'instant magique des premiers balbutiements de la vie et explore les univers de la naissance, aussi variés que nous sommes différents. Prévu sur les 5 continents, des dernières zones encore sauvages aux lieux les plus urbanisés, le tournage dura 1 an.
(Notes : sur une sublime musique d’Armand Amar.)
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“ Elohim créa l'homme à son image, il le créa à l'image d’Elohim, il créa l'homme et la femme. Elohim les bénit, et Elohim leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre “ (Genèse 1:28)
“ Avant que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré…” (Jérémie 1:5)
Qui a présidé à la fécondation, à la division et la multiplication des premières cellules, à leur agencement progressif étonnant ?
Qui a travaillé dans le secret, tout au long de la grossesse, jusqu'au moment où un être humain est né dans ce monde, pourvu d'un corps au fonctionnement admirable, mais aussi d'un esprit et d'une âme?
La mère est-elle autre chose qu'un instrument dans les mains du Créateur ?
David s’émerveille de la façon dont Elohim l'a formé, s'intéressant aux tous premiers moments de son existence. N'a-t-il pas été “façonné comme une broderie” ?
“ C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux existât. “ (Psaume 139:13-16)
Alors qu'il n'était encore qu'un fragile embryon, Elohim le voyait, et notait soigneusement les étapes de son merveilleux développement.
Ce psaume montre combien le petit enfant bénéficie de l'intérêt et des soins attentifs du Créateur, qui prend note de toutes les étapes de sa formation secrète, du premier jour de sa conception jusqu'à sa naissance.
Lorsque la vie paraît – premier cri de l'enfant, premières pousses au printemps – cela tient du miracle: la vie est déjà présente tout entière. Quel émerveillement !
Sa force surprend; sa fragilité inquiète. Sa puissance organisatrice étonne autant que sa complète dépendance de l'environnement. La vie demeure un mystère, entier, éblouissant.
L'admiration devant la vie renvoie à celui qui en est l'auteur, Elohim qui possède la vie en lui-même :
“ Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. “ (Jean 5. 26)
La diversité et la surabondance de la vie racontent quelque chose de l'infini du Elohim vivant. Cette admiration devient reconnaissance dès que nous prenons conscience que notre vie est un don. Elohim en est la source. C'est lui aussi qui la maintient.
“ Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux; mais sache que, pour toutes ces choses, Elohim t'amènera en jugement. “ (Ecclésiaste 11. 9)
“Souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse.” (Ecclésiaste 12:1)
“Réjouis-toi”. L'invitation est claire. Sous le regard bienveillant d’Elohim, il y a place pour l'amour et la joie de la vie, malgré la fragilité de cette vie. Mais le chemin est balisé: “Souviens-toi de ton Créateur”.
Si la vie est un merveilleux don, ne dois-je pas honorer le donateur ? Ce que j'aurai fait de ce don supportera-t-­il le jugement d’Elohim, infiniment bon et saint ? Non, car le péché qui est en moi a détruit toute relation avec lui et oriente ma vie dans un sens opposé à sa volonté.
Mais dans sa bonté, Elohim a envoyé son Fils Yahshua pour nous communiquer une autre vie, nouvelle, spirituelle, éternelle.
Don plus merveilleux encore de l’Elohim d'amour qui nous dit:
“Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils d’Elohim” (1 Jean 5. 13).
Yahshua qui a quitté la gloire céleste pour venir sur terre et dont les anges émerveillés avaient annoncé à des bergers :
“Vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche”. (Luc 2:12)
Cet enfant-là, les anges et tous ceux qui lui ont rendu visite l'ont contemplé dans l'humble condition d'un nourrisson, dépendant des soins d'une mère…
Et pourtant, c'était Lui qui avait créé le soleil, la lune et les étoiles, ainsi que les hommes, et toutes les merveilles de l'univers.
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benlefrank · 5 years
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Dans mon monde, ceci n'est plus le regard que je porte excepté la 3e image. Et si on faisait un point récapitulatif sur chacune.🤞👌😊 1) Ce personnage m'inspire ce qui a été, d'un côté, de la désespération, de l'accoutrement ou des relations conflictuelles dans les excès de colère dans mon passé. En dernier exercice d'atelier d'écriture ce matin en pleine campagne, je l'ai choisi intuitivement, aussi par reliance avec ce que les mouvements de changement révélateurs de vérité relative dans notre société, pour ceux qui se sentent révoltés. 2) Parmis le lot des tableaux proposés en images, c'est celui qui pour moi a attiré particulièrement l'attention. Ceci dit, les autres non plus ne correspondent plus à ce sur quoi je m'aligne. Voile, masques, tristesse ou autre émotion négative, peuvent exister mais je ne m'y attarde plus. 3) Là c'est plus joyeux, paisible, harmonieux non ? En tout cas les animaux sont nos frères et ont tant de choses à partager avec nous humains, en douceur. Pour moi c'est pour cela qu'ils sont ici présents sur Terre.😇🌞🤠 In fine, prenons soin de nous, d'eux, des plantes aussi. Vivre ensemble naturellement est tellement plus agréable 🤗 Je tenais vous à dire tout mon amour de bellez intentions en bilan de ce jour 15 💪 Bonne soirée et chouette week-end les ami-e-s ! 😘 . . . #defides100jours #missiondevie #serealiserpleinement #intention #concentration #bilan #joiedevivre #encouleur #bonnejournée #tableaux #enfamille #mots #maux #pensée #ecriture #poésie #santé #soutien #solidarité #igerstoulouse #igersfrance #igerseurope #igersworld #amour #unité #inconditionnel #foi #sourire #nolimit #dondesoi https://www.instagram.com/p/BtG8lXTD-hC/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=rjh5bga5bto9
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nellyconreux-blog · 5 years
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Un animal n'est pas seulement une bête, mais avant tout un être aimant qui demande aussi à être aimé.
Ce sont des êtres sensibles, possédant un grand cœur remplit d'amour. Alors, prenons soins d'eux comme ils savent si bien le faire avec nous.
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rainbowd4she · 6 years
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Slice of Life - Logan
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Aloha – Love as a way of living – Mila
Dans un grincement bruyant, la porte s'ouvre, laissant un bref rayon de lumière jaune éclairer les murs décrépis du couloir. Il règne une une odeur lourde dès qu'on entre à l'intérieur de la maison. Mila a beau ouvrir les fenêtres en grand chaque matin, la fumée de cigarette et l'humidité laissent leur empreinte. C'est incrusté dans les murs, dans les tissus, partout. La jeune femme renifle en fronçant les sourcils, agacée par cette constatation qu'elle fait pourtant chaque jour. Son bras est tiré en avant, la surprenant dans ses pensées. « Logan, deux minutes, attends ! » lâche-t-elle à son fils qui tire sur sa main, impatient de pouvoir se jeter sur le canapé après une longue journée à l'école. Mila aimerait se montrer plus ferme, elle sait qu'il devrait faire ses devoirs, qu'il devrait sortir jouer avec d'autres gamins du quartier. Qu'elle devrait être une meilleure maman. Mais dès que ses yeux noisettes se posent sur le petit garçon d'une dizaine d'année qui la regarde en soupirant d'impatience, elle a déjà perdu la bataille et un sourire plein de tendresse étire tout à coup ses lèvres. Elle lève les yeux au ciel par principe, mais c'est déjà trop tard : il a gagné et il le sait. Alors, il tire un peu plus fort sur la main de sa mère et elle le suit sans rechigner jusqu'au salon. Tandis que le garçon se jette sur le canapé sans plus de cérémonie, Mila jette un regard anxieux à l'horloge en formica pendue au-dessus du poste de télévision. Ils n'avaient plus que deux heures devant eux avant que Samuel ne rentre à la maison pour leur imposer sa mauvaise humeur habituelle après une journée à l'usine. Les lèvres de la jeune maman se pincent un instant avant qu'elle ne reporte son attention sur son fils. Il est si calme, tout à coup, lui aussi a les yeux figés sur l'horloge et elle se sent triste de voir ce spectacle. Il sait bien à quoi elle pense, il sait bien ce qui les attend dans si peu de temps. « Maman. ? » Elle ne répond pas rien d'autre qu'un sourire et vient s'asseoir près de lui sur le divan en tissus qui sent la poussière et qui mériterait d'aller à la retraite. Sans un mot, le petit garçon s'approche et vient se coller à sa maman, passant ses petits bras autour de son corps. Mila ferme les yeux, étouffant son soupir de désespoir dans les cheveux beaucoup trop long de son fils. Elle le serre contre elle, tout doucement, passant ses doigts dans les boucles brunes qui s’emmêlent sur le crâne du gosse. Peut-être qu'elle devrait l'obliger à les couper. Il n'est pas très bien vu à l'école avec ça, mais elle n'a jamais le cœur de se battre contre lui et quand elle s'approche avec des ciseaux, c'est toujours la même comédie. Il refuse, parce qu'il trouve qu'il ressemble un peu plus à sa maman comme ça. Comment peut-elle résister ? « Raconte-moi quelque chose. » souffle-t-il contre sa poitrine. Elle soupire encore. Elle devrait plutôt aller préparer le dîner et faire un dernier tour dans la maison pour s'assurer que tout est en ordre. Quand Samuel rentrera, il s'attendra à trouver le repas prêt à être servi, ses affaires pour la douche posées au pied du lit, sa femme silencieuse se tenant dans la cuisine, avec son tablier blanc tâché de partout par dessus sa robe à fleurs rose. Si quoi que ce soit manque à l'appel et surtout s'il trouve Mila et Logan encore collés l'un à l'autre à parler de Dieu sait quoi, il se mettra en colère. La main tremblante de la jeune femme abandonne un instant la tête de son fils pour se poser sur sa tempe, encore marquée d'un bleu profond après le dernier coup qu'elle s'est pris quelques jours plus tôt. « Juste une. » supplie son fils de son adorable petite voix. Elle est si faible, elle le sait bien. Ça ne lui coûterait peut-être pas grand chose de dire non. Il comprendrait, il comprend tellement de choses... Ça ne lui coûterait pas grand chose non plus de mettre fin à ce cauchemar pour tous les deux en quittant cet endroit pour de bon. Si elle appelait ses parents à Hawaï, Mila sait qu'ils n'hésiteraient pas une seconde à lui envoyer deux billets d'avion pour que Logan et elle rentrent enfin à la maison. Mais elle ne le fera pas. Qui prendrait soin de Sam, ensuite ? Et de quoi aurait-elle l'air si elle devient la femme qui a quitté son mari ? Elle est une épouse et une mère. C'est ce que Dieu a voulu pour elle et soutenir sa famille en restant auprès d'eux, c'est ce que ses parents lui ont appris toute sa vie. Elle ne veut pas qu'ils soient déçus. Ils ne savent même pas ce qui se passe ici. Ils ne savent pas pour les coups qu'elle se prend quand son mari est de mauvaise humeur ou qu'il rentre au milieu de la nuit, complètement ivre et qu'elle refuse de lui faire plaisir et qu'il l'y oblige. Ils ne savent pas qu'elle est triste, tellement triste et que sans son fils, elle aurait sûrement déjà abandonné. Ils ne savent pas qu'elle prend la pilule en secret depuis des années, parce qu'elle refuse d'avoir un autre enfant malgré tout, de faire subir tant de peine à quelqu'un d'autre. « Maman ? Juste une, s'il te plaît. » Mila secoue la tête et baisse les yeux sur son garçon. Il sait, lui par contre, ce à quoi pense sa maman en ce moment. Elle ne peut pas lui dire non, maintenant. « Très bien. » accepte-t-elle d'une voix tremblante qui laisse deviner une crise de larmes évitée de justesse. « Laquelle tu veux entendre ? » demande-t-elle gentiment. Dans un sourire, elle observe Logan poser un doigt sur son menton et regarder le plafond tandis qu'il cherche l'histoire qu'il veut entendre. « On a qu'à décider de ce qu'on fera quand on retournera à Hawaï tous les deux ! » lance-t-il finalement d'un ton joyeux. La jeune femme a bien conscience qu'il en dit pas ça pour lui faire du mal. C'est son rêve et elle le partage complètement. Mais son regard s'assombrit quand même. « On ne partira pas à Hawaï, Logan. Je te l'ai déjà dit. » Une moue boudeuse vient tordre le visage du gamin et il détourne le regard en maugréant quelques mots pour lesquels elle devrait sûrement le réprimander. « Et pourquoi pas, hein ? On s'en fiche, de lui ! » grince-t-il méchamment. « Il est méchant et je l'aime pas. »Cela brise le cœur de Mila, mais elle tente de rester impassible et de prendre un air fâché à son tour. « Logan ! Ne dis pas ça, c'est ton père, bien sûr que tu l'aimes. Tu le dois, tu n'as pas le choix. » Il accepte enfin de regarder vers elle, le regard plein d'incompréhension. « E mâlama i ka mâkua, o ho`omakua auane`i i ka ha`i. » le gronde-t-elle du ton le plus dur qu'elle a en magasin. Le gosse s'échappe finalement des bras de sa mère, visiblement vexé, pour se mettre debout sur le canapé, sans même prendre la peine de retirer ses chaussures. Et il la regarde de là-haut, mauvais. « Pourquoi ? » demande-t-il. Il connait la réponse, elle lui a déjà donné tellement de fois. Il le fait exprès, elle le sait parfaitement, mais sur ça, il ne gagnera pas. « C'est comme ça que ça doit être, c'est tout. On prend soin de sa famille, même quand c'est difficile. On garde la foi et on fait de son mieux. On aime les gens autour de nous, même quand ils font des erreurs et on tient le coup. Tu comprendras plus tard, quand tu seras grand et que tu auras une famille à ton tour. J'ai fait une promesse à ton père, je me suis engagée à l'aimer et à rester auprès de lui jusqu'à la mort et on tient nos promesses, c'est la règle, tu le sais. Tu le feras aussi quand tu auras l'âge et tes enfants, pareil. Et tu seras bien content qu'ils prennent soin de toi et qu'ils restent à tes côtés, même quand ça n'ira pas. » Il ne semble pas convaincu, il a même l'air de plus en plus en colère à mesure qu'il entend sa mère parler. Mais elle ne changera pas son discours pour un sourire de son fils. « Je me mariera jamais ! » dit-il, comme si ça réglait tout. « Eh bien, on verra ça. Va dans ta chambre, maintenant. Tu as des devoirs à faire et je dois préparer le repas. »
No Kau a Kau – For eternity – Juliet
Certains moments sont voués à marquer notre vie. Malheureusement, la plupart du temps, rien au monde ne nous y prépare. Il n'y a pas d'effet de caméra quand on entre dans la pièce, pas de musique particulièrement appropriée pour intensifier les émotions, pas de dialogues préparés à l'avance qui laissent des indices sur ce qui va venir. Souvent, ce n'est même rien. Prenons une scène aussi banale que la salle d'un café au centre d'une grande ville du Vermont, par exemple. Il est huit heures, l'endroit est bondé de clients stressés, pressées, qui ne veulent que leur dose avant d'aller bosser. Les serveuses suivent le rythme effrénés des commandes en tâchant de garder le sourire, sous le regard inquisiteur et les hurlements de leurs supérieurs. C'est comme ça tous les matins dans tous les cafés de toutes les villes du monde et dans quatre-vingt-dix-neuf pourcent des cas, il ne se passe rien. Peut-être qu'un client trop rapide et trop tête en l'air bouscule l'un des employés en sortant et qu'un drame minimal se produit alors que le pauvre serveur lâche le plateau, que les tasses s'écrasent sur le sol dont le carrelage beige et vert donnerait la nausée à n'importe qui. Il faut nettoyer, ça fait de l'animation une petite minute, mais c'est tout. Un homme qui a déjà les cheveux grisonnant bien qu'il ne soit âgé que de quarante ans ouvre la porte une ou deux minutes plus tard, le visage encore tourné vers l'extérieur alors qu'il demande à un jeune homme derrière lui s'il veut quelque chose. Disons que cet homme est le propriétaire d'un petit garage qui tourne bien mais pas trop, situé à un ou deux blocs de là. Il vient prendre son café ici tous les jours, beaucoup plus tard d'habitude, mais aujourd'hui il doit faire plusieurs heures de route pour récupérer un véhicule pour son entreprise. Le garçon qui l'accompagne, mettons qu'il n'a que vingt ans, mais qu'il est déjà beaucoup plus grand que la moyenne. Imaginons un instant sa peau légèrement matte, ses yeux noirs tournés vers le sol, ses cheveux bruns ondulant sur ses épaules, son menton carré et son air renfrogné. Disons qu'il n'aime pas le café, mais que le garagiste en plus d'être son patron, est aussi le seul homme de toute sa vie à lui avoir donné une chance, même s'il n'a rien de plus qu'un diplôme de fin de secondaire obtenu miraculeusement après des années de lycée médiocres. Ses vêtements sont usés et recouverts de tâches noires et grasses, à force de passer tout son temps à bidouiller les moteurs de tous les véhicules qui passent sous ses doigts. Appelons-le Logan. Logan Carter. Et admettons un instant qu'il soit là parce que le garagiste a besoin de quelqu'un pour conduire un peu lors de la longue route qui l'attend pour aller jusqu'en Pennsylvanie. Mais ce ne sont que deux hommes comme les autres au milieu de la foule dans le café. Il n'y a pas eu de musique qui s'est lancée soudainement quand ils sont entrés. La scène ne s'est pas colorée d'une teinte rose ou sépia pour montrer que quelque chose se passerait. Il ne s'est même rien passé. Ils sont allés jusqu'au comptoir et le plus âgé a commandé son café. L'autre, ce Logan puisque c'est ainsi qu'on a choisi de l'appeler, il est resté planté là pendant tout ce temps, à quelques pas de son patron, les mains dans les poches à regarder les affiches couvertes des breuvages qu'on peut acheter ici. Il a l'air d'attendre quelque chose, il a l'air un peu perdu aussi. Alors forcément, une serveuse l'a interpellé pour prendre sa commande. Ça n'a rien d'exceptionnel, ça n'a rien d'étrange ou d'incroyable. C'est son travail et elle le fait. Tous les jours, inlassablement, cette jeune femme à peine sortie de l'adolescence enfile le tablier vert de cette enseigne de café et elle sert les clients qui viennent se presser devant le comptoir. Supposons qu'elle fasse ça parce qu'elle veut être indépendante et qu'elle a besoin d'argent pour payer ses études à l'école d'art de Burlington. Peut-être qu'elle aurait pu rejoindre une université plus prestigieuse, peut-être que ses parents avaient les moyens et elle les capacités pour étudier à Harvard ou à Brown ! Mais elle a choisi cette petite fac perdue et elle en est très heureuse. Le jeune homme surprit, relève les yeux quand on l'interpelle, quoi de plus naturel ? Il croise le regard de cette serveuse et la première chose qu'il remarque, c'est qu'elle est jolie. Très souriante, enjouée. Mais c'est tout aussi normal quand on est un jeune homme de vingt ans parfaitement célibataire, n'est-ce pas ? C'est un âge où les filles nous intéressent plus que tout le reste, un âge où l'on tombe amoureux pour un oui ou pour un non. Elle est belle, elle est jeune et elle veut savoir ce qu'il souhaite commander. Ça pourrait aussi bien être le début de l'histoire la plus banale et barbante d'un jeune homme qui commande un café, ou celui d'une histoire d'amour intense, déchirante. Une tragédie Shakespearienne. Il serait Romeo et elle, Juliet. L'un ou l'autre. La vérité, c'est qu'il n'y a rien d'incroyable à raconter sur ce qui se passe entre ces deux-là. Le mec un peu paumé se surprend à commander un café noir et la jeune femme fait son travail sans rien perdre du sourire qu'elle est obligée d'afficher chaque fois qu'elle est ici. Peut-être que si on repose la question au garçon dans deux, trois, allez, cinq ans... si on lui demande ce qu'il a pensé la toute première fois que son regard a croisé celui de cette fille, il répondra qu'il a su tout de suite qu'elle serait l'amour de sa vie. Il dira qu'il est tombé amoureux d'elle à la seconde où elle lui a adressé la parole et qu'il sentait déjà que leur histoire serait grande, belle et qu'elle durerait pour toujours. Autant vous dire qu'il mentira. Sans doute à cause de l'alcool qu'il aura bu, sans doute parce que cela fera déjà cinq ans qu'il vit effectivement une incroyable histoire d'amour avec cette serveuse et qu'il sera effectivement fou amoureux d'elle à ce moment-là, au point de devenir un peu crétin. Mais ce sera un mensonge. Quoi qu'il en dise, ce matin-là, il ne sait pas qu'il vient de rencontrer la femme qu'il aimera pour le reste de sa vie. Il ne sait même pas qu'il la reverra, qu'il continuera de venir dans ce café tous les matins pendant trois mois, pour commander un café noir jusqu'à devenir accro à la caféine à son tour, jusqu'à ce qu'il se décide enfin à l'inviter à sortir. Il ne sait pas qu'elle tombera amoureuse de lui, elle aussi, qu'ils s'installeront ensemble et que pendant quatre longues années, la première chose qu'il verra chaque matin, ce seront ses grands yeux bleus et son sourire heureux. Il ne sait pas encore qu'il l'embrassera pour la première fois un soir de Janvier devant le lac Ontario, ni même que la colocataire de la jeune serveuse viendra les interrompre lorsqu'ils feront l'amour pour la première fois dans sa petite chambre d'étudiante sur le campus.Il n'a pas la moindre idée que, cinq ans après ce tout premier mot échangé dans ce café du centre de Burlington, il rentrera chez lui pour trouver sa Juliet en larmes et la voir s'échapper sans rien comprendre. Qu'elle mettra au monde leur fille neuf mois plus tard. Qu'il passera le reste de sa vie coincé dans cette chambre de l'appartement miteux qu'ils habitaient, à attendre qu'elle lui revienne. Il en sortira, il vivra sa vie, il connaîtra sa fille, d'autres femmes, d'autres histoires déterminantes. Mais ce sera un peu comme si sa vie s'était arrêtée dans cette chambre. Il lui sourit, échange un billet contre le premier gobelet de café noir d'une très longue série et retourne avec son patron pour traverser une bonne partie du pays jusqu'en Pennsylvanie. Il vient de faire la rencontre la plus importante de toute sa vie et on ne lui a même pas accordé un petit indice pour le comprendre. C'est à ça que ressemble vraiment la vie, quand elle n'est pas mise entre les mains d'un scénariste ou d'un écrivain. Des scènes simples et banales, des histoires manquées ou gâchées. Des fins malheureuses. Et rien qui ne nous permette à l'avance de se préparer. Peut-être que s'ils avaient su qu'ils se rencontreraient ce jour-là, ils auraient fait autrement. Dans quinze ans, quand ce jeune homme aura dépassé la trentaine et que tout sera partie en vrille autour de lui, il se surprendra peut-être à repenser à ce matin-là en déplorant de ne plus se souvenir si sa Juliet portait un chemisier bleu ou noir sous son tablier vert. De ne plus savoir vraiment quel était le premier mot qu'il lui a dit. Il n'a pas fait attention, tout simplement.
Ho'okipa – Hospitality – Isha
Appuyé contre le capot de sa Aston Martin, Logan observait l'entrée du poste de police de Burlington, les bras croisés contre sa poitrine en observant avec attention chacune des silhouettes qui sortaient de là pour rejoindre la ville plongée dans le noir. À ses pieds, un mégot de cigarette crachait encore un peu de fumée, preuve qu'il venait de la jeter là depuis quelques secondes seulement. Juste après qu'il soit sorti de ce foutu commissariat, en rage, après avoir été obligé de débourser plus de 100 dollars pour payer une caution et permettre à l'adolescent qu'il avait recueilli chez lui depuis quelques mois de sortir de sa cellule. Il avait passé une demi-heure à convaincre la jeune femme qu'il avait eu face à lui de ne pas contacter les services sociaux. Il n'en était pas très fier et il n'irait sans doute pas s'en vanter auprès du gamin, mais ses techniques pour le sortir de là sans emmerdes étaient assez discutables. Du genre qu'il avait maintenant un rencard avec une fliquette de prévu pour vendredi soir. Mais bon... Au pire, cette nana serait chiante comme la mort et il devrait faire l'effort de la voir quelques fois pendant un mois ou deux. Au mieux, ce serait une nana super, il aurait droit à une soirée sympa, une partie de jambes en l'air et tout irait bien. Dans un cas comme dans l'autre, le gosse n'aurait pas à retourner dans un foyer pour mineur ou même carrément en prison. C'était pour la bonne cause, on devait bien pouvoir lui pardonner. Le gamin débarqua sur le parvis du commissariat après encore quelques minutes, suffisamment longtemps pour que Logan se sente un peu plus calme pour aborder ce moment. Il avait bien envie de lui en coller une, parfois, mais c'était le meilleur moyen de s'assurer que le gosse retournerait droit à sa merde, alors il prenait sur lui et se contentait de remontrances verbales. Le gosse s'approcha du géant en traînant des pieds, le regard baissé vers le sol. Au moins, il ne se pavanait pas devant son tuteur, peut-être même qu'il regrettait un peu. Mais malgré ses bonnes résolutions, quand l'adolescent de 17 ans arriva enfin devant lui, Logan se permit de lui mettre une légère claque derrière la tête. « Tu t'es jamais dit que j'pourrais avoir mieux à faire un samedi soir, crétin ? » demanda-t-il sans aucune méchanceté dans la voix. À y regarder de plus près, Logan était effectivement pas mal tiré à 4 épingles, avec sa chemise, sa barbe bien taillée, ses cheveux tirés en arrière et noués. « Désolé, vieux. Mais cette nana avait l'air vraiment chiante, donc j'aurais plutôt envie de dire que je t'ai rendu service. »Pour toute réponse, Logan leva les yeux au ciel et se décala de la voiture pour ouvrir la porte. « Certaines parties de moi ne sont pas du même avis, figure-toi. Allez grimpe, emmerdeur. » Ni l'un ni l'autre ne se fit prier et ils montèrent dans la Aston pour parcourir les quelques kilomètres qui séparaient le centre ville de la maison en périphérie de Burlington que Logan avait acheté depuis deux ans et demi. Tout le long du voyage, il n'ouvrit pas la bouche une seule fois, ne lâcha même rien de plus qu'un regard en coin à son passager, une fois de temps en temps. Une engueulade aurait été mérité. Il était passablement agacé de devoir faire l'autruche chez les flics chaque fois que le gamin était pris d'une envie de piquer un truc ou de taper sur un connard. Principalement parce que ça lui arrivait un peu trop souvent au goût de son tuteur. Mais c'était toujours mieux que de devoir fouiller la maison à la recherche de cocaïne ou d’amphétamines, pas vrai ? Oui, parfois, Logan se demandait encore pourquoi il avait décidé d'accueillir ce gamin chez lui. Parfois, il se demandait encore si c'était une bonne idée et s'il n'aurait pas mieux fait de le renvoyer dans son foyer pour qu'il trouve quelqu'un de plus patient ou de plus armé pour élever un adolescent à problème. Mais ensuite, il posait les yeux sur ce gamin silencieux qui regardait par la fenêtre de sa Aston et il avait cette étrange impression de se revoir à seize ans, désespéré à l'idée de pouvoir un jour quitter Addison et mener une vie normale. Il se souvenait combien il aurait voulu que quelqu'un d'autre qu'une gosse de trois ans s'intéresse à lui, à l'époque. Que quelqu'un remarque les bleus et les entailles sur son corps, que quelqu'un voit ses fringues trop petits ou déchirés qui auraient mérité d'être remplacés. Il aurait voulu que quelqu'un veuille se battre pour lui, même si ça n'était qu'un géant un peu bourru, pas vraiment prêt à avoir un fils de seize ans et qui comprenait mieux le langage des moteurs que celui des gens. Il avait fini par l'avoir, d'une certaine manière. Dolan lui avait filé un boulot, lui avait enseigné la mécanique, lui avait trouvé un appartement. Quelqu'un s'était chargé de lui, lui avait donné les moyens de devenir un adulte plus ou moins équilibré. Quel mal y avait-il à ce qu'il veuille faire la même chose pour Isha maintenant qu'il en avait les moyens ? Les techniques d'éducation de Dolan fonctionnaient beaucoup moins bien sur un ado junkie, mais il s'en sortait quand même, pas vrai ? Il ne fallut pas plus qu'un petit quart d'heure pour que les deux hommes ne se garent enfin devant la petite maison de Logan. Toujours dans le silence, ils rentrèrent à l'intérieur, mais avant qu'Isha n'ait l'occasion de fuir se cacher dans sa chambre, Logan le héla. « Te tires pas si vite. Tu me dois cent dollars, donc tu vas venir bosser avec moi samedi prochain. » lâcha-t-il en contournant le comptoir de la cuisine pour aller ouvrir le frigo, parfaitement détaché, comme s'il ne venait pas d'annoncer à un gosse qu'il venait de voir son week-end lui filer sous le nez juste comme ça. Il s'ouvrit une bière en refermant la porte et retourna jusqu'au jeune homme pour lui en coller une dans les mains. « Tu te souviens aussi que tu viens de me faire foirer un rencard, pas vrai ? Donc rendez-vous dans le salon, ma jolie, ils passent Terminator sur HBO. » Laissant là le pauvre gamin, Logan s’exécuta lui-même et alla se laisser tomber sur le canapé, pointant la télécommande sur le téléviseur pour l'allumer.
No Kela la, no kela po, a mau loa – From this day, from this night, forever more – Joy
Encore une nuit sans dormir... Ca fait seulement une semaine que tu es partie. Putain ce que tu me manques. Je sais que j'aurais du y penser avant et que t'en as vraiment rien à battre après tout le mal que je t'ai fait. Mais j'y ai pensé, tu vois. Je savais que ce serait dur, je savais que j'aurais du mal à m'en remettre. Une fille comme toi, on s'en remet peut-être même jamais vraiment. Mais... j'en sais rien, j'ai cru que c'était le mieux pour nous deux. Je le crois encore, d'ailleurs, c'est juste... difficile de dormir sans toi. Pourtant, Dieu sait que j'en ai eu marre, parfois, de manquer de place dans notre connerie de petit lit à la caserne. Tu te souviens ? C'était tellement horrible. Enfin, peut-être pas pour toi, tu me diras, mais moi... Merde ce que j'en avais marre ! Plus maintenant. Cette semaine, je le regrette ce tout petit lit. Je regrette de plus me réveiller en pleine nuit parce que tu me colles trop et que tu me files trop chaud. Je regrette de plus avoir du mal à trouver le sommeil parce que je sens ton corps contre moi et que j'ai tellement envie de toi que ça m'obsède. Je te l'ai jamais dit, mais c'est quand on était dans ce lit que j'ai su que je t'aimais pour la première fois. J'ai attendu encore des semaines avant d'oser te le dire, mais on était à la caserne quand je me le suis dit à moi-même. Tu dormais bien, mais pas moi. Le soleil venait de se lever et ça m'avait réveillé. Ça et le fait que je manquais tellement de place. Mais j'étais de bonne humeur ce matin-là. J'étais heureux d'ouvrir les yeux et de te voir si belle dès le matin, à côté de moi, avec moi. Je me souviens que je me suis collé contre toi et que je t'ai bousculé un peu, que je t'ai embrassé. T'as ouvert les yeux et tu souriais déjà. Ça m'a toujours rendu dingue, ça, que la première chose que tu faisais tous les matins en ouvrant les yeux, ce soit de sourire. J'ai fait pareil et je t'ai lâché que tu prenais toute la place, sans être méchant ni rien, c'était une blague, mais c'était drôle parce que c'était vrai. C'est ce qu'on dit en tout cas. Je suppose que tu te rappelles pas du tout de ce matin-là, y en a eu tellement dans le même genre alors c'est normal... Mais moi je m'en souviens. T'avais cette petite voix encore endormie quand tu m'as répondu que c'était pas toi qui prenait toute la place, parce que toi, t'étais toute petite, que c'était moi le géant. Ça m'a fait sourire, mais je vais te dire la vérité : j'ai toujours détesté que tu me parles comme ça. Enfin... c'est pas vraiment ça. Ça m'agaçait en fait. Je sais pas comment t'expliquer... je trouvais ça vraiment énervant à chaque fois que tu te mettais à parler comme une enfant, mais c'était un petit défaut à toi et j'étais heureux d'être agacé par ça. Tu comprends ? Mais c'est vrai que j'ai toujours prié pour que t'arrêtes de parler comme ça. Je voulais que tu grandisses, que tu deviennes une femme adulte, forte, belle. Je voulais pouvoir te regarder à n'importe quel moment sans en venir à me dire : « merde, Logan, t'es amoureux d'une gosse. » C'était perturbant parfois, tu sais... D'être là contre toi et d'avoir tellement envie de toi que j'aurais pu exploser et d'un coup, d'entendre cette petite voix d'enfant sortir de la bouche qui me faisait fantasmer. Quand j'y repense maintenant, je me sens tellement con et tellement coupable. C'est vrai que j'aimais pas ça, mais ça faisait partie de toi. Et surtout, j'ai jamais voulu que tu cesses d'éclairer chaque pièce où tu entrais. J'ai jamais voulu que tu grandisses pour devenir une pâle copie déprimée de la gosse que j'aimais. Je regrette tellement de ne pas avoir plus apprécié ce petit morceau de toi, peut-être que ça aurait pu le sauver. En tout cas, ce matin-là, ça m'était égal, j'étais tellement bien que rien n'aurait pu m'énerver. On s'est chamaillé, je sais plus vraiment pourquoi. Sans doute que j'étais entré dans ton petit jeu d'enfant et que j'avais fait semblant d'être offusqué que tu me traites de géant, que t'insinue que j'étais inadapté au monde et ces conneries. On se bagarrait gentiment et on riait surtout. Tellement fort. Trop. Je sais plus quand, mais tu t'es retrouvée allongée sur moi et j'ai plaqué une main sur tes lèvres pour étouffer tes rires. J'voulais pas que les autres habitants de la caserne sachent qu'on était déjà réveillés, j'voulais pas qu'ils viennent s'incruster pour gâcher ce moment. Et puis, je sais pas... j'ai croisé ton regard et je me suis arrêté de rire d'un coup. Y avait des cheveux roux partout autour de moi, j'en avais plein le visage, mais je m'en foutais totalement. T'as fini par te rendre compte que je riais plus et tu t'es arrêtée aussi. On disait plus rien, on bougeait plus. Et c'est là que je me suis dit : « Je suis amoureux de cette fille. C'est pas juste une petite histoire pour passer le temps et oublier ce qui se passe dehors. C'est pas juste une histoire de cul qui passera. Je suis amoureux, putain. » T'en savais rien, rien du tout. Tu commençais même à avoir l'air un peu inquiète, je crois. Je sais plus. J'ai retiré ma main de ton visage et je t'ai embrassé. Ça je m'en souviens bien. C'était trop tôt, ça faisait peut-être deux semaines que Juliet était partie. Ça me brûlait les lèvres, mais je pouvais pas te dire je t'aime ce matin-là. J'étais persuadé qu'il fallait que j'attende encore, alors au lieu de te parler, je t'ai fait l'amour. Je crois pas que tu aies compris tout ce qu'il y avait dans mes baisers ce matin-là. Et j'en avais vraiment rien à faire. Moi je le savais et ça me suffisait. Enfin, tout ce que je voulais dire en te racontant tout ça, c'est que tu me manques. C'est une torture et le seul moyen que j'ai pour faire passer ce manque en ce moment, c'est de me souvenir de tous ces petits moments. Je sais que ça passera, ça passe toujours, pas vrai ? Je préfère avoir mal un peu maintenant et aller mieux ensuite que de souffrir pour le reste de ma vie en te voyant mourir à petit feu à coté de moi. Maintenant, je sais que tu te relèveras, que tu passeras à autre et que tout ira bien pour toi. T'es encore tellement jeune, t'as jamais connu que moi, ça pouvait pas fonctionner, on a été naïfs de s'imaginer que t'aurais tiré le bon ticket dès la première partie. Peut-être que je continuerais de te parler sans que tu sois là, mais si c'est le prix à payer pour que tu sois heureuse à nouveau, ça me va.
Kuleana – Responsability & Sacred Duty – Bruce
Dans ses oreilles, Logan entendait encore résonner le son de sa propre voix. Le cri bestial et enragé qu'il venait de pousser alors qu'il enfonçait la lame recourbée de son khukuri dans la gorge de Bruce. Toute la frustration, la colère, la douleur qu'il ressentait depuis des mois, depuis le jour où cet homme qu'il ne connaissait ni d'Evn ni d'Adam c'était attaqué à lui et à sa famille. Tout ça venait de le frapper de plein fouet alors qu'il portait le coup fatal à l'homme devenu son ennemi. Le combat qui faisait rage depuis un long moment entre les deux camps opposés par ces deux hommes s'était arrêté brutalement. Tous les regards s'étaient fixés sur le duo au milieu de la pièce éclairée par les flammes et par la Lune. Et en dehors de l'écho de son propre hurlement, le vainqueur n'entendait plus rien. Peut-être que tout le monde s'était tu pour observer la scène. Pour voir mourir le Fossoyeur. Ou peut-être que le sifflement qui montait aux oreilles du Fantôme venait d'autre chose qu'un silence trop lourd et trop soudain. Son regard se posa sur le corps qui pesait lourd dans ses bras. Il soutenait Bruce et voyait son visage crispé et ses yeux vides levés vers lui. Il voyait le filet de sang gluant sortir du coin de ses lèvres. Il ne souriait plus, ce petit rictus de mépris ne tordrait plus jamais ces lèvres. Le regard carnassier qui en avait fait trembler plus d'un n'allumerait plus jamais ces yeux. Logan venait de commettre un meurtre dont il avait rêvé si longtemps,si souvent. À l'époque où son ennemi n'avait pas encore de visage, que ce n'était rien de plus qu'une entité sans véritable existence qui venait de lui arracher sa famille, il en rêvait déjà. La nuit après qu'il ait tué ces deux hommes qu'il avait surpris dans un magasin à déplorer de n'avoir eu le temps de violer sa femme parce que le plan de leur chef pour attaquer la caserne ne s'était pas déroulé comme prévu, le rêve se précisait un peu. Quand Maxine l'avait détaché de cet arbre, après sa toute première rencontre avec Bruce, quand elle l'avait sauvé d'une mort certaine orchestrée par son ennemi qu'il voyait enfin de ses propres yeux, dont il entendait les menaces en face à face et subissait les tortures sans flancher, ce soir-là, pour la première fois, son rêve s'était précisé. Lorsque la femme qu'il aimait si fort, qu'il avait choisi envers et contre tous et qu'il avait épousé lui avait annoncé qu'elle était du même sang que ce monstre, il savait déjà comment il voulait en finir avec lui. Chaque soir, lorsqu'il s'endormait à côté de Joy repliée sur elle-même, triste et tellement honteuse d'être mariée au monstre qu'il devenait, il n'avait plus que ces rêves pour tenir le coup. Pendant des semaines, des mois, Logan s'était convaincu qu'il en arriverait à ce moment. Celui où, enfin, il tuerait Bruce de ses propres mains. Il était venu à la conclusion que le jour où cela arriverait, tout s'arrangerait. Sa vie reprendrait un chemin plus simple. Joy lui pardonnerait enfin et elle recommencerait à lui apporter le peu de joie qu'il trouvait encore à cette existence. Il s'était persuadé qu'à la seconde où Bruce cesserait de respirer, le poids immense qui pesait sur ses épaules depuis si longtemps s'envolerait comme s'il n'avait jamais été là. Qu'il aurait enfin droit au soulagement et au repos. Mais il sentait le corps de l'homme dans ses bras, il sentait son sang couler sur ses mains et tous ces regards posés sur lui et ça n'allait pas mieux du tout. C'était même pire. Bruce venait de gagner. Il l'avait annoncé dès le départ, ce sale enfoiré savait ce qui se passerait. Il avait réussi à comprendre Logan dès l'instant où il l'avait rencontré et il savait que la rage du géant le mènerait si loin, que son acharnement serait tel qu'il finirait par en mourir. Il savait aussi que d'ici là, Logan aurait goûté au sang trop souvent et qu'il n'arriverait jamais à dépasser cette culpabilité. Il savait qu'il mourrait de la main d'un homme qu'il n'avait jamais connu, mais qu'il emporterait cet homme avec lui en Enfer. Toutes les horreurs que Logan avait entendu dans la bouche du motard et dont il s'était persuadé d'être au-dessus, supérieur... Trop bien pour devenir le même genre de monstre que son ennemi. Tout s'était passé exactement comme l'avait prévu sa victime. Le sifflement dans ses oreilles ne faisait qu'amplier, à tel point que le barbu lâcha finalement le cadavre de Bruce pour plaquer ses mains sanglantes dessus dans l'espoir de ne plus rien entendre. Mais il entendit sa lame émettre un cliquetis en tombant. Il entendit les murmures de plus en plus précis de la foule qui l'observait. Il serra les paupières pour se forcer à les oublier, à retrouver son calme. Il avait pris la bonne décision. Peut-être que personne ne le voyait encore, mais ils comprendraient. Quand ils pourraient marcher dans les rues sans avoir peur d'entendre la mélodie grinçante des motos, ou sans craindre de croiser un Fantôme enragé. Ils ne le voyaient pas encore, mais ça viendrait. Ils s'approchaient tous, réduisant l'espace entre le duo et la foule. Logan pouvait sentir leurs mains sur lui, s'agripper à ses vêtements, tirer, griffer, arracher. Il rouvrit les yeux, prêt à affronter la foule des mécontents, à les regarder tous bien en face et à leur expliquer pourquoi il méritait leur pardon. Mais tous les visages tournés vers lui, toutes les personnes occupées à l'agresser et à le secouer se ressemblaient. Toutes étaient devenus la même jeune femme aux cheveux roux et au regard vide qu'il craignait de rejoindre tous les soirs. Elles étaient des centaines, peut-être plus. Toute une armée de Joy abattues, colériques, déçues. Il était secoué dans tous les sens et incapable de se sortir de son emprise vengeresse. Et puis, Bruce se releva et la panique monta encore d'un cran. Mais son regard n'était plus vide et il n'avait pas faim de chair. Il souriait. Ce rictus mauvais, entre l'amusement et le plaisir pervers. Il regardait Logan se faire déchirer par les ongles d'une centaine de clones de sa propre femme et il aimait ça. « Alors, cousin, qu'est-ce qui se passe ? Tu ne vas quand même pas faire attendre madame ? » Le barbu se redressa d'un coup, le souffle court, alors qu'une Joy surexcitée s'apprêtait à lui arracher la gorge de ses propres mains, en rythme avec le rire démoniaque de son cousin. Il posa une main sur son cou pour essayer de sentir la plaie sous ses doigts, mais il n'y avait plus rien. Il n'était plus au milieu de l'usine General Motors en ruines, mais bien dans sa chambre, dans son lit. Il ne restait plus qu'un seul exemplaire de sa femme à ses côtés et elle semblait dormir paisiblement, sans se douter des cauchemars qui réveillaient son mari toutes les nuits. Presque un mois qu'il avait tué Bruce. Un mois et quand il se réveillait comme ça en pleine nuit, il pouvait encore voir le sang sur ses mains. Et comme chaque fois qu'un nouveau rêve de ce genre le prenait, Logan se leva pour sortir de la chambre au plus vite et aller plonger ses mains dans de l'eau glacé. Il n'y avait rien du tout dessus et il le savait parfaitement. Mais il continuait d'essayer de laver ses pêchés jour après jour de la même manière.
Ohana – Family – Eulalie & Octavia
Loimata e maligi (Let the tears fall down) La voix harmonieuse répète les mêmes paroles sans cesse depuis une bonne vingtaine de minutes. Toujours en rythme, toujours avec justesse. Son père dit toujours qu'il ne sait pas d'où lui vient ce petit talent. C'est vrai qu'il ne chante pas très bien, alors elle s'imagine que ça lui vient de sa mère. Pourquoi pas, après tout ? Cette femme dont elle a si peu entendu parler n'a jamais été plus qu'un visage figé sur du papier glacé. Et la jeune femme a eu dix-sept ans pour remplir les blancs, imaginer ce que son père n'a jamais su lui dire. Ce qu'elle aimait, le son de sa voix, la lueur dans ses yeux... Il y a tellement de choses dont on ne sait pas qu'elles vont nous manquer avant de ne plus jamais les avoir. Souvent, la jeune femme envie ses frères et sœurs. Eux, au moins, ils ont leur deux parents auprès d'eux. Et même s'ils l'aiment elle aussi de la même manière et qu'elle le sait bien, ça n'a rien à voir avec la présence de sa vraie maman auprès d'elle. Le regard noisette de la jeune femme se pose un instant sur la photo de sa mère accrochée à son miroir. Ce qu'elle aurait aimé qu'elle soit là aujourd'hui. C'est un jour tellement important et il manque tellement de monde. Beaucoup trop. Mais Maxine est celle qui lui manque le plus. Maxine... C'est un joli prénom, non ? En tout cas, elle, elle l'adore. Et si elle a une fille à son tour, elle sait déjà qu'elle l’appellera ainsi. Il faudra convaincre le père, bien sûr, mais Aaron lui dit rarement non quand elle veut quelque chose. Elle aime ça chez lui. Il ressemble un peu à son père. Pas physiquement, non, mais dans la façon qu'il a de vouloir la traiter comme une reine. D'être droit et fier. Elle aime se dire que Maxine l'aurait apprécié, même si son père lui dit souvent qu'il en doute, qu'elle n'aurait laissé personne faire fondre le cœur de son bébé. Ça la fait toujours un peu sourire, mais elle sait qu'il ment pour la rassurer, comme sur beaucoup de choses. Il veut toujours lui faire croire que sa mère était une femme proche de la perfection, mais elle sait que c'est faux. Ça ne l'empêche pas de continuer de l'imaginer ainsi. Toku loto fanoanoa (My heart is filled with sorrow) Sa voix s'élève encore alors qu'elle replace ses cheveux bruns autour de son visage et qu'elle tire un peu sur sa robe plus ou moins blanche pour la replacer sur ses jambes. Ça lui fait drôle de se dire qu'elle va se marier. Tout le monde à Fort Hope dit que c'est une excellente nouvelle, qu'on a besoin de ce petit moment de joie pour supporter tout le reste. Mais Octavia, elle... Elle ne sait pas trop. Il y a tellement de gens qu'elle aurait voulu voir auprès d'elle aujourd'hui. Pas seulement Maxine, mais tous les autres. Sa grande sœur, par exemple. Encore quelqu'un qu'elle n'a jamais connu, quelqu'un qui est mort avant qu'elle ne puisse se souvenir de l'avoir rencontré. Papa dit toujours qu'Eulalie était une enfant incroyable et aimante. Il dit qu'elles ne se sont vues qu'une seule fois mais que la fillette de dix ans qu'elle était alors mourrait déjà d'amour pour sa petite sœur. Les yeux d'Octavia glissent de la photo de sa mère à celle, un peu plus bas de Logan, Juliet et Eulalie. Son père ne sait pas qu'elle lui a piqué dans sa chambre le mois dernier. Quand elle a su... Elle trouve un peu triste qu'il ne l'ait pas encore remarqué, parce que ça veut dire qu'il ne la regarde jamais. Mais c'était sa fille, elle aussi... Elle sait qu'il l'aimait plus que tout. Il lui en parlait un peu, quand elle était plus jeune et qu'elle posait des questions. Mais il était toujours tellement triste à la fin, qu'elle a fini par ne plus rien demander. C'est sûrement pour ça qu'il a laissé cette photo dans ce livre, sur une étagère dans sa chambre, et qu'il n'y touche plus. Il en a sans doute assez d'avoir mal et ça, elle peut le comprendre. Mais c'est quand même triste de penser qu'il a perdu son enfant. Elle espère que ça ne lui arrivera jamais. Surtout en ce moment, cette crainte ne la quitte plus. C'est pour ça qu'elle n'a encore rien dit à personne. C'est drôle de voir comme Eulalie ressemblait à Juliet, alors qu'Octavia ressemble tellement à son père. Difficile de croire qu'elles puissent être sœur. Ko galo atu (for we have lost) La porte dans son dos s'ouvre doucement, sortant la jeune mariée de ses pensées. Elle croise le regard de son père dans le miroir et lui adresse un grand sourire. Il n'a pas l'air bien. Pas tellement triste, mais... Elle ne saurait pas le dire, il la regarde étrangement et il reste planté là devant la porte. Il la rend nerveuse à agir comme ça. « Qu'est-ce qui se passe ? Y a une tâche sur ma robe ? » demande-t-elle en essayant de regarder dans son dos. « Non, tu es parfaite. »Les joues de la jeune femme s'empourprent discrètement. « Arrête de dire n'importe quoi, Papa. Regarde le nez que j'ai pas ta faute, c'est l'horreur ! » Elle n'en pense pas un mot, mais cette petite pique arrive à faire sourire son père et il se décide enfin à s'approcher pour venir se placer derrière elle. Il pose une main sur son épaule et pour la première fois depuis qu'il est entré dans la chambre, Octavia accepte de le regarder dans les yeux pour de vrai au lieu de passer par le miroir. « Tu vas pas pleurer, hein ? » Il lui sourit encore et la repousse doucement du bout des doigts. « Je t'aime, tu sais ? » Alors là, ça commence à devenir vraiment flippant. Non pas que Logan ne soit pas un père aimant, mais il n'est pas vraiment du genre à se la jouer petite fille timide et déclarations d'amour. Octavia lui lance un regard, hésitante. Elle aurait encore tout un tas de piques à lui envoyer pour qu'il redevienne un peu lui-même, mais elle s'abstient. C'est le jour de son mariage, c'est probablement normal que son père soit aussi étrange. Alors, au lieu de se moquer de lui, elle se retourne pour lui faire face et vient se cacher dans ses bras. « Papa... » Il ne répond rien mais la serre contre lui et baisse les yeux vers elle, visiblement curieux. « Ne le dis à personne, mais... Je crois que je suis enceinte. » A fakapelepele (many loved ones) « Tu m'en veux ? » demande-t-elle, un peu paniquée, après un trop long silence. Elle s'éloigne de l'étreinte de son père pour le regarder. Pourquoi il ne dit rien, bon sang ? D'accord, en fait, elle arrive à imaginer. Elle vient d'avoir dix-sept ans, elle sera mariée d'ici une heure et maintenant, elle annonce à son pauvre vieux père qu'elle va probablement avoir un bébé. C'est peut-être un peu beaucoup à avaler. Logan non plus n'a pas l'air très bien. Mince, elle aurait du se taire ! « Papa... Je suis désolée. » murmure-t-elle en baissant les yeux. Il passe un doigt sous son menton et l'oblige à relever les yeux vers lui. « Eh, non, ne t'excuse pas ! C'est une très bonne nouvelle. Je suis très heureux pour Aaron et toi, vraiment. C'est juste.... Tu comprendras dans dix-huit ou vingt ans, quand tu te retrouveras à ma place. Mon bébé est devenue une femme. C'est... Je suis si fier de toi, Octavia. On l'est tous ici. » Bravo, maintenant c'est elle qui est en train de pleurer !
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