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trocbuy · 8 months
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Trocbuy: EXCLUSIVITE - PORDIC En plein centre, appartement T3 de 64 EXCLUSIVITE - PORDIC En plein centre, appartement T3 de 64,89m2 au 2ème étage et dernier étage sans ascenseur - Entrée - un espace salon/séjour/cuisine de 32m2 donnant sur un balcon - cuisine équi...
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intheheartofthebike · 2 years
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Jour 1 pordic mur de Bretagne
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eglise22 · 3 years
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L'écriture onciale, expression de la Culture Bretonne
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Reprise d'un article de juin 2017
Ils sont nombreux les touristes qui, visitant la Bretagne, admirent notre patrimoine, apprécient les danses et la musique celtes, tout en faisant honneur à notre gastronomie. Mais la culture bretonne inclut aussi l'écriture.
Peut-être ne remarquent-ils pas que parfois nous employons une typographie particulière, l'écriture onciale.
Cette écriture particulière est apparue dans les années 1930 dans des éditions bretonnes qui ont été fécondes de celtisme ; la Bretagne s'étant retrouvée dans ses racines irlandaises, cornouaillaises, enfin celtiques. La musique, les chants, les cantiques s'en sont enrichis. L'utilisation de cette police de caractère se trouve surtout dans la publicité, la production culturelle, et en général dans l'affichage.
Mais d'où vient-elle cette écriture onciale ?
D'abord le mot français vient d'un mot latin uncialis, once, un douzième, un douzième de livre, un douzième de pied, soit un pouce. L'onciale est donc majuscule à l'origine.C'est une belle écriture, élégante et même majestueuse, la plus ancienne des écritures du Moyen-Age. Elle fut surtout utilisée par les copistes, ces moines qui transmettaient les textes sacrés et les ouvrages luxueux.C'est chez saint Jérôme qu'on trouve une première attestation du terme, dans sa préface à sa traduction du Livre de Job .Charlemagne codifia l'usage de l'écriture. (on l'appelle « caroline » en souvenir de celui qui « inventa l'école … sacré Charlemagne ! ».)Caroline, l'onciale en minuscule.
L'écriture caroline a participé à la conservation et la transmission des œuvres classiques (Ovide, Cicéron, Virgile) au travers de la Renaissance carolingienne. Plusieurs milliers de manuscrits de l'époque carolingienne utilisant cette écriture nous sont parvenus.
L'écriture gothique, chère aux Germains, remplace la caroline au cours du Moyen Âge.
Voici l'alphabet oncial, n'est-il pas plein de rondeurs et de charme ?
Contrairement à la capitale caroline qui descend directement de la capitale romaine, la minuscule caroline s'inspire de l'écriture onciale et demi-onciale tout en intégrant des éléments de l'écriture insulaire utilisée en Grande-Bretagne et en Irlande. Elle fut créée par Alcuin, maître de l'Académie palatine, entre 782 et 796, conformément à la volonté de Charlemagne d'uniformiser les écritures régionales et de remplacer l'écriture mérovingienne- devenue illisible par une écriture qui serait facile à déchiffrer et à rédiger à travers tout son Empire. Elle se répand depuis Aix-la Chapelle, puis rayonne à partir du scriptorium de Saint-Martin de Tours, un des principaux foyers de culture de l'époque.Le plus ancien des manuscrits connus est l'Évangéliaire de Charlemagne qui se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque nationale de France (NAL 1203).
Voir en ligne : Onciale
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eglise22 · 3 years
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Homélie de la messe de la Toussaint 2020 à Orsay - Le Jour du Seigneur -
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Nous venons de proclamer les béatitudes du Christ : nous sommes faits pour devenir bienheureux en le suivant. Ces béatitudes, Jésus les a vécues dans une vie d'homme réussie aux yeux de Dieu. Regardez-le, contemplez-le : c'est lui, l'Homme, l'Homme parfaitement réussi, le Saint de Dieu. Il ne se contente pas d'instruire la foule et ses disciples sur la montagne, surtout, il accomplit les béatitudes dans sa vie d'homme réussie aux yeux de Dieu.
Il dit qu'il inaugure en sa personne la vie de Dieu qu'il vit de toute éternité. Il dit qu'il est un pauvre devant son Père en recevant tout de lui. Il dit qu'il est un doux quand il rejoint la brebis égarée jusque dans ses propres errances et qui la porte sur son cœur. Il dit qu'il pleure devant son ami Lazare qui est mort, devant le père Jacques Hamel, Samuel Paty, ces deux femmes et Vincent le sacristain égorgés jeudi à Nice et tant d'autres. Tant d'autres martyrs de la folie meurtrière de certains. Il dit qu'il a faim et soif de la justice quand la prostituée est mal jugée.
Lui qui s'appuie sur son Père, il dit qu'il est la paix de Dieu à ceux qui tuent au nom de Dieu. Il dit qu'il est insulté, persécuté, martyrisé quand il annonce la Bonne Nouvelle de son Père et qu'on cherche à le supprimer, lui qui incarne sa vie d'homme réussie aux yeux de Dieu. Et quand tout est accompli sur la croix, il dit que sa récompense est grande quand il reçoit de son Père la résurrection qui restitue à notre monde meurtri sa ressemblance divine.
Nous sommes invités aujourd'hui à vivre notre marche en pèlerins, parfois dans la grande épreuve, parfois en lavant nos vies dans le sang des hommes, mais blanchies par le sang de l'Agneau, avec tous ceux qui nous précèdent et que nous irons honorer dans nos cimetières ou dans notre cœur, et avec ceux qui nous suivront dans le temps.
Nous croyons, -et c'est l'espérance qu'il faut redire à temps et à contre temps-, que nous serons revêtus de blanc par le Christ lui-même, gratuitement, en recevant de lui la sainteté que, certainement pour une part, nous vivons déjà. Je pense en disant cela à tous les saints et les saintes de la vie quotidienne : cette personne paralysée sur son fauteuil qui donne son sourire ; ce mari qui sert son épouse alors qu'elle ne le reconnaît même plus ; ces parents qui restent en lien avec leur grand ado plongé dans la toxicomanie ; ce prisonnier qui prie pour sa victime et qui, à genoux, implore à Dieu son pardon… tous ces saints et ces saintes du quotidien que j'aime tant et pour qui je prie de m'aider devenir saint. Quoiqu'il arrive. Car c'est ma vocation
Frères et sœurs, avec saint François d'Assise, héraut du dialogue avec tous les habitants de la terre, avec le Sultan qu'il a découvert non pas comme un ennemi à abattre mais un frère à aimer, frère François si délicat et respectueux de dame notre mère la terre, réapprenons à vivre avec les autres. Même confinés, surtout confinés. Recevons de Dieu cet appel à être bien-heureux à être une graine de saint pour rendre les autres bien-heureux. Ne laissons jamais seul un de nos proches, un malade, une maman, un papa. Même par zoom ou par skype. Prenons soin les uns des autres. N'attendons pas que l'autre soit meilleur pour l'aimer car il attend d'être aimé pour devenir meilleur. Respectons-nous dans nos différences comme l'a si bien montré François d'Assise, pour défaire les murs qu'hélas nous bâtissons pour nous protéger de l'autre. Réapprenons la courtoisie avec nos frères et sœurs d'autres religions ou sans confession en aimant ce qu'il y a de vrai, de beau et de bon en eux plutôt que d'exhiber ce qui pourrait les blesser. Donnons, quoi qu'il en coûte, le meilleur de nous-mêmes, ce bienheureux que je suis déjà parce que j'ai décidé de suivre le Christ. Jusqu'au bout de l'amour. Être une graine de saint, pour être bon pour les autres, comme le Christ.
Alors, en présence de tous les vivants de la terre et du ciel, avec Marie qui est la première d'entre nous à vivre de cette sainteté de Dieu, nous deviendrons qui nous sommes, fils et filles de Dieu, des saints assemblés pour chanter le Seigneur : « Louange et gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu pour les siècles des siècles » !
Prédicateur : Fr. Benoît DubigeonParoisse : Centre spirituel franciscain de la Clarté-DieuVille : Orsay
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eglise22 · 2 years
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Marie a mis Jésus … au Monde
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A la naissance d'un enfant, ne dit-on pas qu'il est mis au monde ? Expression devenue trop banale. Marie n'a pas enfanté en cachette, dans le douillet et confidentiel logis familial. C'est tout près d'un campement de bergers qu'elle a mis au monde son Fils, nommé Jésus, Yeshoua signifiant Dieu Sauve.
A peine né, la naissance de Jésus est annoncée aux bergers « Je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple ; aujourd'hui vous est né un Sauveur …. ».Les bergers ne garderont pas cette nouvelle pour eux, puisque saint Luc nous dit : « ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de l'enfant ». Grâce aux médias célestes, un buzz historique, l'annonce de cette naissance est empreinte de publicité ; Jésus est vraiment donné au Monde.
Encore quelques jours et des Mages venus d'Orient viendront rendre hommage à l'Enfant-Roi, signe que le Salut promis n'est pas réservé à une petite peuplade. C'est de la mondialisation en acte.
Présenté au Temple, le nourrisson Jésus est pris dans ses bras par le vieillard Syméon, un homme pieux dont il est dit : « l'Esprit-Saint reposait sur lui ». En effet, il prophétise : « mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations ».
En portant en elle l'Espérance d'Israël, et en le mettant au monde, Marie, la Théotokos, a bien mis au Monde entier, à toute la planète, le Sauveur.
Une des dernières paroles du Christ en croix sera de confier sa mère à Jean. L'Eglise a toujours reconnu dans ce message, le don de sa mère au Monde entier.
Il a été mis en accusation, mis au ban de la société, mis en croix, mis au tombeau. Mais Dieu le Père l'a remis au Monde des vivants. A nous chrétiens, avec Marie méditant tous ces événements dans son cœur, de profiter de la grâce de Noël, pour mettre Jésus au Monde qui en a tant besoin.
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eglise22 · 2 years
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Espérance - Sur KTO une invitation à voyager avec les mots de la foi
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Chaque dimanche à 19h45, Honorine Grasset vous invite à voyager avec les mots de la foi. Ces petits mots essentiels, mots simples que les croyants entendent distraitement le dimanche, mais qu'ils ne sauraient pas forcément définir. Notre guide a d'abord écouté comment le mot résonne aujourd'hui, raconte ensuite l'essentiel à savoir, dans la vie courante et dans l'Église ; puis suggère comment en vivre vraiment, en proposant quelques exercices spirituels et une prière. Vous ne repartirez pas comme vous êtes venus !
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eglise22 · 2 years
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« Cheminer avec les jeunes pour qu'ils se réalisent »
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Stéphane, pouvez-vous vous présenter ?
J'ai 50 ans, je suis marié avec Valérie et nous avons 4 enfants âgés de 16 à 26 ans. Je suis éducateur spécialisé de formation et depuis 15 ans, je suis responsable de formation et directeur-adjoint à ASKORIA, centre de formation pour adultes qui forme à tous les métiers du social (Educateur, Assistant Service Social, Aide à la Personne, Moniteur d'atelier, chef de service etc…).Je suis également diacre permanent de l'Église Catholique en Côtes d'Armor depuis 12 ans et responsable régional de l'association « Foi et Prière (FeP) », association de la famille Mennaisienne des Frères de Ploërmel qui propose à chaque vacance scolaire, en lien avec les Frères, des rencontres / retraites pour les jeunes de 11 à 16 ans.
Que représente pour vous éduquer ?
Je crois que chaque personne a cette capacité à réaliser son projet personnel et professionnel, son projet de vie à condition d'être accompagné. Nous devons « marcher avec les jeunes » et non « leur faire faire » pour qu'ils soient dans cette dynamique de construction ; marcher avec eux dans les réussites comme lors des échecs.Toute personne se construit tout au long de sa vie. Le milieu familial ne suffit pas et chacun a besoin de contacts, parfois de confrontation avec l'extérieur, de rencontres permettant de prendre du recul, d'enrichir ce qu'il a déjà reçu et ainsi peu à peu se forger son identité.Le cheminement commencé dans le milieu familial se poursuit, à l'école, dans les rencontres lors de loisirs sportifs ou autres, dans la formation professionnelle ou lors du premier emploi. La confiance accordée, à la personne, au jeune, est primordiale. Eduquer, c'est « cheminer avec » ; être à côté de la personne, lui faire confiance et le lui dire ; ce qui fait que des années plus tard, comme quand j'accompagnais des jeunes en foyer, certains reviennent en disant : « la parole que tu m'as dit, le geste que tu as fait m'ont permis de reprendre ma route et de m'en sortir ».
Eduquer c'est rencontrer ?
Un éducateur doit être prêt à être lui-même éduqué tout au long de sa vie. Dans ce métier, les éducateurs qui seront en difficultés sont ceux qui « savent » et ne sont pas prêts à la vraie rencontre où chacun apprend de l'autre. L'éducation, c'est d'abord passer par la rencontre qui permet aussi d'apprendre sur soi, avant d'apprendre des techniques. Quand je rencontre une personne, je ne suis jamais déçu. Je peux être embêté par son comportement, pas par la personne. J'apprends toujours quelque chose des autres. On s'éduque et s'enrichit mutuellement même si je ne comprends pas l'autre tout le temps.
Il faut donc commencer par se connaître soi-même ?
Dans ce métier, il faut d'abord apprendre à se connaître. Est-on colérique, impulsif, intransigeant, ayant du mal à prendre position ? Ce n'est pas une fatalité, on peut changer son comportement si ce dernier est un frein à la relation.L'éducateur doit s'ajuster, bien sûr respecter et même aimer celui ou celle qu'il accompagne. _ L'éducateur est par principe, en relation avec l'autre que je n'ai pas choisi, qui n'est pas toujours plaisant.Prendre du recul, ne pas réagir dans l'immédiateté, faire un pas de côté pour apprécier la situation, autant de postures à développer ; pas toujours facile !Eduquer ? « Cheminer avec » et aider la personne à se réaliser, à être heureuse. Il n'y a pas qu'un seul chemin, On peut parfois prendre des chemins de traverse.Au quotidien, je puise beaucoup dans L'Evangile. Le Christ est en effet un bel exemple de compagnonnage.
Quel regard portez-vous sur l'évolution des jeunes ?
Les ados et les jeunes adultes ont sous leurs yeux le supermarché du disponible : en biens de consommation, internet, en réseaux sociaux… Actuellement, nous voyons le risque de tout relativiser, tout mettre sur le même niveau. L'influenceur d'un réseau social peut avoir plus de valeur que l'adulte qui est à ses côtés. Sur quel repère s'appuyer ? L'important est de développer leur esprit critique et les aider à se construire des repères.Le rôle des parents est fondamental. Même s'ils ne sont pas parfaits, s'ils font des erreurs, ils donnent des repères, rassurent, mettent des limites, montrent leur désaccord.Le jeune trouve ses premiers repères dans la famille et il doit les compléter ensuite à l'extérieur avec d'autres personnes.Face à mes étudiants, je prends souvent l'exemple du réservoir d'une voiture pour expliquer la capacité d'un jeune à faire face aux difficultés de la vie. Quand le réservoir est vide, la voiture s'arrête. Dans la vie d'un jeune, quand le réservoir affectif est vide, tout devient difficile. Mais quand le réservoir a été rempli par les parents, au plus jeune âge, complété par diverses expériences valorisantes au cours de son adolescence, il ne sera jamais totalement vide. S'il y a un pépin dans la vie, une rupture une perte d'emploi, le réservoir, même s'il est vidé par cette expérience négative, ne sera jamais totalement vide. En s'appuyant sur cette base affective accumulée au fil de son enfance, de son développement, la personne pourra rebondir et à nouveau remplir son réservoir par de nouvelles expériences valorisantes. C'est parfois difficile de se relever mais ce n'est pas impossible. La résilience existe toujours. On ne réussit pas tout, certains jeunes que j'ai accompagnés sont en prison ou sont décédés mais d'autres se sont relevés. Il faut rester humble, sans minimiser notre rôle d'éducateur. Nous ne sommes cependant que de passage dans une petite période de la vie d'un jeune.
Que vous inspire le monde virtuel dans lequel nous vivons ?
La virtualité offre des opportunités, notamment dans le domaine de la formation, mais cela ne doit pas empêcher la relation directe. Nous devons aussi faire en sorte que les jeunes restent ancrés dans la réalité au quotidien par les rencontres avec des adultes engagés. Or, nous observons un certain désengagement des adultes au niveau du bénévolat dans le sport, le théâtre, les loisirs… Les jeunes ont pourtant besoin de ces repères et d'accompagnement d'adulte.
Comment vous situez-vous en tant que chrétien dans un monde laïc ?
Au travail, je suis dans un milieu laïc, je n'affiche rien, ma croix de diacre est cachée. Par contre, tous les collaborateurs savent que je suis engagé dans l'Église. La plupart ne savent pas ce qu'est un diacre mais ils savent pouvoir trouver un lieu pour échanger sur des sujets personnels, de foi. J'ai ainsi accompagné plusieurs collègues dans le passage de situations difficiles. Mon travail est super car je suis au cœur du monde pour vivre ma vocation de baptisé. Mais je sais aussi que les chrétiens n'ont pas l'exclusivité du souci du bien commun. Certains non-chrétiens font bien plus que moi. Je suis rassuré que des non-chrétiens ont foi en l'homme et se mobilisent. Ce que nous avons en plus c'est de croire que ce que nous construisons ici-bas se poursuivra ailleurs. Notre passage sur terre n'est qu'une étape. La mort n'est pas une fin pour nous et pour ceux que nous croisons et accompagnons sur notre chemin de vie.
Educateur et diacre
Dans mon ministère de diacre, je reçois des couples qui demandent le baptême pour leur enfant, des personnes qui vivent un deuil, d'autres qui ont des difficultés liées au divorce, à la mésentente…. Mon but est à chaque fois de les aider pour qu'ils puissent se réaliser. L'objectif est de bien vivre ensemble avec les autres. On donne et on reçoit. Tout le monde a des ressources. Nous devons faire advenir le paradis sur terre par notre comportement.
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eglise22 · 2 years
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Anne-Thérèse Guérin devenue Sainte Mère Théodore
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Dans le cadre de la semaine missionnaire, Michelle Brieuc, auteure-conférencière, a donné à la maison Saint-Yves une conférence sur la vie de notre compatriote Sainte Mère Théodore le jeudi 21 octobre à 18h00.Une bonne vingtaine de personnes, dont près de la moitié de notre paroisse, a, pendant plus d'une heure, plongé dans la vie de cette femme d'exception. Née à Étables le 2 octobre 1798 dans une période tourmentée, Anne-Thérèse Guérin va y rester jusqu'en 1823 avec ses parents, sa sœur Marie-Thérèse et ses deux frères Jean-Laurent et Laurent qui mourront très jeunes (3 ans 1/12 et 2 ans 1/2). Sa mère Elizabeth Lefèvre de santé très fragile sera affectée à la suite du décès de son mari, officier-marinier dans la marine napoléonienne, lors d'un retour au pays en 1814 pour une permission.
Anne-Thérèse pensait depuis longtemps à la vie religieuse mais vu le refus de sa mère, les circonstances puis l'état de santé précaire de sa mère, elle dut attendre l'âge de 25 ans pour entrer en religion à Ruillé-sur-Loir chez les religieuses de la Providence (jeune congrégation fondée par l'abbé Dujarié en 1806 avec le concours de Melle Zoé Rolland du Roscoät de Pléhédel).
Après son noviciat, Sœur Théodore (don de Dieu), éducatrice hors-paire, fut nommée à Rennes puis à Soulaines (Maine-et-Loire) où elle sut mettre talents et compétences au service des jeunes, des malades et des plus démunis tout en s'efforçant de témoigner de la bonté du Père dans la simplicité de l'Evangile.
En 1839, un appel arrive à la maison-mère de Ruillé-sur-Loir. Mère Marie Lecor de Bréhat (1793-1873), alors supérieure générale partage avec son conseil cette demande de Monseigneur de la Hailandière, évêque de Vincennes (USA). Il fallait trouver « une sœur capable, pleine de zèle pour le Seigneur mais aussi prudente, remplie de l'esprit de la congrégation avec un grand amour pour les âmes ». En 1840, âgée de 42 ans, elle partira avec cinq autres religieuses et novices (Sr St-Vincent, Basilide, St-Liguori, Marie-Xavier et Olympiade). Après plus de trois mois de voyage dont 40 jours en bateau sur le Cincinnati, elles poseront le pied le 22 octobre 1840 à St Mary-of-the-Woods (Indiana) . Accueillies par la famille Thralls, elles occuperont une partie d'une baraque en bois. Dès 1841, elles ouvrent leur première classe pour les filles. C'est le temps des épreuves qui s'ouvre à nos religieuses : hostilité des habitants, incendie criminel en 1842, problème de la langue et différends avec l'évêque voulant exercer un contrôle total sur la vie de la jeune communauté. Devant ces événements, Mère Théodore revient en France en 1843 pour demander de l'aide. Elle en trouvera auprès de la reine de France Marie-Amélie femme de Louis-Philippe. Dès son retour en Indiana, le soutien de ses consœurs lui procure la force nécessaire pour poursuivre son œuvre malgré les problèmes de santé qu'elle connaît depuis son noviciat. Cette femme d'affaires avisée, généreuse et aimée de tous ne cesse d'agrandir le site de Sainte-Marie-des-Bois avec la construction d'une pharmacie, de l'église de L'Immaculée Conception…
En 1856, le 14 mai, âgée de 58 ans après plus de 15 années sur la terre américaine, elle rejoindra la maison du Père. Sur sa tombe on peut y lire en anglais « Je dors mais mon cœur veille sur cette maison que j'ai construite ». A sa mort on compte : 20 postulantes, 12 novices et 80 religieuses réparties dans 15 établissements.
Dès les années 1950, sa cause est introduite à Rome. Chez nous à Etables-sur-mer dès 1990 des bénévoles commencent à nettoyer les ruines de la maison natale. Le 11 juillet 1992 Mère Théodore est déclarée Vénérable puis le 25 octobre le Pape Jean-Paul II la déclare Bienheureuse et enfin 1e 15 octobre 2006 le Pape Benoît XVI la déclare Sainte. Deux guérisons miraculeuses seront reconnues par l'Église : en 1908 Sœur Mary Théodosia et en 2002 Philipp Mc Cord.
Des statues ont depuis été érigées :En 1998 statue réalisée par Guy Pavec en l'église d'Etables-sur-mer,En 2008 statue réalisée par Teresa Clark à Washington bénie par Monseigneur Pietro SambiEn 2009 statue de Sainte Mère Théodore avec des enfants à Sainte Marie-des-BoisEn 2017 statue en bronze (copie de celle de 2008) érigée à Ruillé-sur-Loir.
Cette femme profondément humaine, modèle d'obéissance nous a laissé une correspondance très riche. Elle a tout fait pour que les gens aiment Dieu. Ce fut la 8e personne à être canonisée en Amérique du Nord, dont la 1re en Indiana.
A Pordic, la dernière communauté du secteur a fermé ses portes en octobre 2020 et notre paroisse est aujourd'hui dans l'attente d'accueillir un nouvelle communauté.
A l'issue de la conférence, le chant à Sainte Mère Théodore a résonné dans la Maison Saint-Yves. A quand, peut-être, un pèlerinage diocésain en Indiana ? Affaire à suivre …
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eglise22 · 2 years
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Les enfants ont décoré le sapin à Saint Laurent
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Les enfants de la classe de Laurence, de l'école Jean Leuduger, ont décoré le sapin de l'église de Saint Laurent
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eglise22 · 2 years
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Homélie du 12 décembre 2021 à Rixensart (Belgique) - Le Jour du Seigneur -
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L'intérieur et l'extérieur vont ensemble : le cœur et les actes
Pourquoi le prophète Sophonie dit-il au peuple : « réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie » ? Parce que justement à cette époque le peuple est dans le malheur ; il a peur. Pourquoi saint Paul écrit-il aux Philippiens : « soyez toujours dans la joie du Seigneur » ? Parce que cette communauté passe par des moments difficiles.
La parole de ces deux premières lectures nous fait dresser l'oreille, car la majorité d'entre nous, toutes générations confondues, est confrontée à des réalités peu réjouissantes. Alors de quelle nature est la joie à laquelle invitent Sophonie et Paul ? Nous comprenons déjà qu'il ne peut pas s'agir d'une simple gaité, puisqu'elle est annoncée au cœur même de circonstances pénibles. Il doit s'agir d'une expérience plus profonde.
Sophonie, de son côté, lie cette joie à un éloignement des ennemis. La question des ennemis revient souvent dans l'Ancien Testament : Israël a été la plupart du temps environné de royaumes puissants et menaçants. Jésus s'est distancié de ces préoccupations d'ordre politique, et a déplacé l'attention vers d'autres ennemis : ceux qui nous assaillent de l'intérieur et qui brisent notre harmonie. Oserions nous rêver à leur disparition ? Quelle joie ce serait ! C'est bien ainsi que nous pouvons entendre le message de Sophonie : Dieu vient pour être à nos côtés dans nos combats intérieurs, Il veut que nous ne soyons pas seuls dans ces batailles souvent difficiles à livrer. « Ne laisse pas tes mains défaillir ! Le Seigneur ton Dieu est en toi (…). Il te renouvellera par son amour ». Alors même que le combat n'est pas encore achevé, il nous invite à la joie, une joie qui est une sorte de sérénité, d'assurance : ne crains pas, l'amour de Dieu aura en toi le dernier mot ; réjouis-toi déjà de la défaite de tes ennemis.
Chez Paul, on retrouve l'expérience d'un cœur apaisé, réconcilié malgré les évènements contraires : « ne soyez inquiets de rien ; le Seigneur est proche ». Mais ici l'appel à la joie est assorti d'une exhortation : « que votre bienveillance soit connue de tous ». L'intérieur et l'extérieur vont ensemble : le cœur et les actes.
Tournons-nous maintenant vers l'évangile de ce dimanche. Nous avons là une foule de gens dont des collecteurs d'impôts et des soldats. Ils sont venus recevoir le baptême de Jean-Baptiste : c'est une démarche de conversion, de retour à Dieu, de renonciation au mal. Par la, ils expriment leur volonté de marquer une étape dans leur combat intérieur, avec l'aide de Dieu. On les imagine sortant des eaux du Jourdain avec un cœur joyeux et apaisé. Et sur-le-champ ils posent tous à Jean-Baptiste cette question : « que devons-nous faire ? » Eux aussi nous rappellent que l'intérieur et l'extérieur sont liés : le cœur et les actes. Ils font preuve d'assurance : ils semblent savoir que leur baptême les a vraiment unis à Dieu. Leurs ennemis intérieurs ne sont plus censés avoir le dessus ; ils n'ont plus dès lors qu'à poser des actes qui diront la joie et l'assurance qui règnent en eux. Et, comme des enfants, ils viennent demander conseil pour cela.
Frères et sœurs, toutes sortes de circonstances nous rendent la vie difficile. C'est pourquoi la parole que Dieu nous adresse aujourd'hui est pour nous. La joie qui nous est annoncée n'est pas pour quand nous irons mieux, elle est pour maintenant. Ouvrons tout notre être, notre corps, notre intelligence, notre cœur, à la présence de Dieu et à son action. Demandons-lui d'être à nos côtés dans nos combats. Si nous avons été baptisés et confirmés, rappelons-nous que là déjà il nous en a fait la promesse. Laissons grandir en nous l'assurance qui vient de ce lien que rien ne peut détruire. Profitons de ce temps de l'Avent qui est un chemin de conversion : la Parole de Dieu, le sacrement de réconciliation, les gestes de solidarité, l'approche de Noël sont là pour nous mettre en chemin. Et même si nous sommes soucieux ou tristes, que la joie du Seigneur nous habite. Et comme des enfants, demandons conseil : quels seront les actes qui diront à l'extérieur de nous ce que Dieu fait à l'intérieur ? Ce dimanche est justement celui de la collecte de solidarité diocésaine. Les projets qu'elle soutient sont autant d'expressions de la visite de Dieu dans notre monde. Béni sois-tu Seigneur pour ta lumière qui se fait proche de nous et de notre Terre, et qui y sème une joie intérieure. À Noël nous la fêterons, quoi qu'il arrive !
Prédicateur : Eric MattheeuwsParoisse : Sainte CroixVille : Rixensart (Belgique)
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eglise22 · 2 years
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Polémique et débat
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Que de débats sur les plateaux de Télévision, où des experts (en tout cas « autorisés » …par la chaîne) s'invectivent pour débattre d'un sujet d'actualité.
Le plus souvent ces échanges verbaux sont plutôt une polémique.Ce mot a perdu un peu de sa virulence, ne dit-on pas Nous n'allons pas polémiquer entre nous. Simple différend, une dispute, voire une discussion.
A l'origine étymologique, polémique vient du grec polémikos qui signifie guerre. Le dictionnaire précise « qui manifeste une attitude critique ou agressive. Un débat par écrit, vif ou agressif. » C'est dire que la violence est inhérente à la polémique. Ce sens négatif apparaît dans de nombreux domaines.
En citant quelques domaines où a pris place la polémique, on se rend compte des conséquences.Dans l'Histoire mondiale, toutes les guerres prennent corps dans la polémique. L'objectif de la guerre c'est de vaincre, voire d'accaparer un territoire, d'asservir des populations, en tout cas de dominer l'ennemi. César était-il en désaccord avec Pompée ? Il a franchi le Rubicon, mettant ensuite la République aux oubliettes.
Dans la Littérature française du XVIIe siècle, n'a-t-on pas vu les lettrés se disputer, polémiquer, sur l'évolution littéraire ? On a ensuite qualifié cela de Querelle des Anciens et des Modernes. Les échanges étaient vifs, mais souvent courtois. Un échange d'arguments. Notre Histoire de France récente fourmille de polémiques : sur les régimes politiques - République ou Empire, la laïcité, l'école, la structure sociétale, la bioéthique, la Gauche et la Droite. On aurait souhaité plus de débat que de polémique ; or, le plus souvent la discussion et la conclusion législative sont « vives et agressives ».
La « transition écologique » fait aussi des dégâts dans le domaine public et politique, point de nuance dans ces joutes oratoires. Les contradictions sont exacerbées, comme le climat ! Pas de place à la négociation pour un consensus éventuel.« Taizez-vous Elkabach ! » disait un polémiste de renom. La dichotomie, comme le manichéisme est l'affrontement de thèses vues comme apodictiques, indiscutables.
Notre Église a connu également des polémiques devenues mortelles, tel le grand schisme d'Orient pour une formule de « filioque ».Quand on pense que les clercs byzantins polémiquaient sur le sexe des anges, pendant que les Turcs assiégeaient Constantinople, en mai 1453 !
La polémique actuelle devrait être un débat, un art oratoire faisant place à un échange correct d'arguments, respectueux de l'adversaire qui n'est qu'un opposant, comme au jeu. Ruth Amossy, de l'Université de Tel Aviv a écrit :« La polémique est un mode de gestion socio-discursif du conflit dans les sociétés démocratiques » …On pourrait préférer le mot débat. !
Trop souvent en effet, et l'actualité de la Campagne électorale nous le prouve ; le débat politique tend à se nourrir d'argument ad hominem, d'attaques de la partie adverse. Un raisonnement argumenté suppose courtoisie, le verbe (logos) oui, mais pas le pathos. Les philosophes, en vrais spécialistes des échanges verbaux, qualifient de pétition de principe, la façon de tricher en supposant résolue dans le début de l'argumentation (la prémisse) la conclusion du débat. D'où l'utilisation de slogan, ou d'affirmation générale…qui resterait à démontrer.
Enfin, n'avons-nous pas entendu hier un journaliste affirmer qu'une campagne pugnace et efficace consiste à « tuer », comme quoi la polémique au sens originelle n'est pas morte.
Illustration : pixabay débat
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eglise22 · 2 years
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La Voix dans le désert
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Nous connaissons bien la légende de l'âne de Buridan qui, amené à choisir entre l'eau et le foin finit par mourir de faim et de soif, faute de pouvoir choisir.
Notre vie contemporaine est parfois comparable à la situation de cet âne dans le mal de choisir. De plus en plus, nous avons tellement de sollicitations, tellement de voix qui tonnent dans nos oreilles que nous pouvons avoir du mal à entendre, à choisir et surtout à bien choisir.
En cette fin d'année, au milieu de mille, s'il y a une voix à écouter et à entendre, c'est certainement celle de Jean, le fils de Zacharie. Hier, il prêchait dans le désert de Judée non loin du Jourdain où il baptisait. Aujourd'hui, il prêche dans les déserts de nos villes et campagnes, au bord de l'eau, sur nos plages bretonnes ou en pleine terre. Il prêche surtout dans nos cœurs. Et son message demeure toujours le même :
« Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu. »
Nous sommes peut-être très habitués à célébrer la fête de Noël avec des rituels liturgiques, familiaux et gastronomiques très précis et transmis de génération en génération. Mais si nous voulons que la venue du Messie au milieu de nous ne soit pas une fête en plus, nous avons certainement à réentendre cette voix du prophète nous appeler à préparer les voies du Seigneur.
Les enfants ont cette belle habitude du calendrier de l'Avent où ils découvrent jour après jour quel effort faire, quelle voie du Seigneur faut-il préparer hic et nunc pour accueillir au-delà des cadeaux de papa Noël, la grande joie du Nouveau-Né.
Et nous, adultes, quels engagements prenons-nous pour bien vivre ce « petit Carême » dans une attente active du Sauveur ?
A l'image de la nouveauté qu'apporte chaque cadeau de Noël, l'écoute attentive de la Voix dans le désert est un appel toujours renouvelé à accueillir Dieu qui a pris chair dans notre chair pour nous ouvrir à la vie divine.
Que Dieu lui-même raffermisse nos pas à la rencontre de Celui qui vient !
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eglise22 · 2 years
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Dogme - Sur KTO une invitation à voyager avec les mots de la foi
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Chaque dimanche à 19h45, Honorine Grasset vous invite à voyager avec les mots de la foi. Ces petits mots essentiels, mots simples que les croyants entendent distraitement le dimanche, mais qu'ils ne sauraient pas forcément définir. Notre guide a d'abord écouté comment le mot résonne aujourd'hui, raconte ensuite l'essentiel à savoir, dans la vie courante et dans l'Église ; puis suggère comment en vivre vraiment, en proposant quelques exercices spirituels et une prière. Vous ne repartirez pas comme vous êtes venus !
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Voir en ligne : Sur KTO une invitation à voyager avec les mots de la foi
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eglise22 · 2 years
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Homélie du 5 décembre 2021 à Paris (13e) - Le Jour du Seigneur -
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Un nouveau Jean-Baptiste
Amis en Christ,
Aujourd'hui nous faisons la connaissance de Jean-Baptiste, un des personnages les plus énigmatiques du Nouveau Testament. A la Renaissance, on le représente sous les traits d'un gamin joufflu, blondinet, caressant un agneau : on s'est alors éloigné de ce redoutable ascète vêtu, comme le dit l'Evangile, d'un manteau rugueux en poils de chameau, la ceinture de cuir autour des reins.Qui est-il cet ermite, à l'accoutrement vaguement hippie et qui hante le désert, se nourrissant de miel sauvage et de grosses sauterelles ? Il ne fréquente pas les petits restaurants où l'on mange bien et pour pas cher. Chez lui, pas de problème de cholestérol, d'obésité et d'infarctus du myocarde !Mais qui est-il ce prophète, cet homme énergique, inflexible qui est, aux dires de Jésus lui-même, tout le contraire du roseau qui s'incline à droite ou à gauche, au rythme des vents contraires ?Un illuminé ? Un rêveur ? Un écolo avant l'heure ?Non, il est le dernier et le plus grand des prophètes, qui d'une voix tonitruante lance un appel qui ébranle les consciences : « le Christ arrive, il faut se préparer à l'accueillir, tracez dans la steppe une chaussée pour lui, convertissez-vous. »Jean-Baptiste ne vit pas comme les princes, les petits rois et les autorités religieuses de son époque dans un palais, sous les brocards et les chapes dorées, il habite le désert : c'est là où la parole de Dieu pouvait le mieux se faire entendre. Ce désert est en nous, il est synonyme de silence. Pour le trouver, il nous faut descendre dans la « crypte » de notre cœur.
Frères et sœurs, si aujourd'hui sur les réseaux sociaux, on bénéficie de « followers », dans les discothèques de « groupies », dans les stades de « supporters », le Baptiste sait que c'est au désert qu'on suscite des disciples.
Pour inciter ses ouailles au cœur dur et à l'esprit tordu, à préparer la venue du Seigneur, Jean-Baptiste emploie des invectives de contestataire courageux. Il tonne, en usant de toutes les expressions cinglantes des prophètes d'Israël. Tel un bulldozer, son langage réveille comme le tonnerre et secoue comme un tremblement de terre. Il est difficile d'échapper à ses traits enflammés qui déstabilisent les plus robustes monuments de l'hypocrisie. A celles et ceux qui acceptent la conversion, le Baptiste propose un signe de renaissance : une plongée dans les eaux du Jourdain, symbole de la purification du cœur. Leur passé est maintenant englouti dans les profondeurs, ils peuvent désormais réorienter leur vie et signer une nouvelle page de leur histoire.
Frères et sœurs, vivre l'Avent, c'est accepter aujourd'hui de passer par l'ouragan déclenché par Jean au désert. Nous aurons alors la force de consacrer la priorité de notre amour aux préférés de Jésus : les malades et ceux qui, dans nos sociétés, manquent de tout. Oui, tout près de chez nous, il y a encore tant de morts à réveiller : nous pouvons les soustraire à leur tourment par un geste de partage, nous pouvons les arracher au découragement par un geste d'amour. Elles sont à notre porte et nous attendent, ces personnes dont les yeux sont baignés de désespoir. Je ne peux m'empêcher de penser à cette jeune maman de quatre enfants que j'accompagne en ce moment et qui s'éteint doucement dans mon hôpital. Aujourd'hui Jean le Baptiste nous invite à devenir prophète à notre tour. Le monde a besoin de témoins, pas de beaux-parleurs. Jean est un passionné de Dieu. Il n'a pas eu peur de dénoncer l'injustice. Il est fidèle à la voix de Dieu, et non aux sites complotistes ou aux « fake news ». Il n'a jamais transigé avec la vérité.
Frère, sœur, ami, le jour de notre baptême le prêtre a prononcé ces paroles : « deviens prêtre, prophète et roi ». Le plus exigeant, mais le plus beau, c'est de devenir prophète. Le prophète parle avant qu'il ne soit trop tard, à l'image de ces personnes qui se mobilisent à Calais pour que soient respectés l'humanité et la dignité des migrants ? Mais ce n'est là qu'un exemple parmi d'autres.Alors qu'attends-tu, ami ?Même si le poète chante : « il a dit la vérité, il sera exécuté », prends ce risque avec moi et sois un nouveau Jean-Baptiste.
Prédicateur : Père Denis Ledogar, assomptionnisteParoisse : Eglise Saint-HippolyteVille : Paris (13e)
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eglise22 · 2 years
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La fraternité, un lien fragile et puissant
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Considérée longtemps comme une vertu un peu désuète et ringarde, la fraternité connaît un regain incontestable dans la société française. Beaucoup d'associations d'ordre éducatif ou culturel s'en réclament. L'Église elle-même la présente comme une nécessité. Que signifie ce retour de la fraternité ? En quoi peut-elle répondre aux défis actuels du vivre ensemble ? Entretien avec l'abbé Roland Le Gal, curé des paroisses Notre-Dame de la Mer et d'Étables-sur-Mer.
Qu'est ce que la fraternité ?
La fraternité républicaine s'affiche au fronton des mairies, elle relève de l'harmonie entre les citoyens et du sens communautaire. L'idée est de faire vivre ensemble des gens qui ne se ressemblent pas et qui ne se choisissent pas, contrairement à l'amitié où l'on choisit ses relations. La fraternité, c'est le respect de l'autre tel qu'il est, dans son propre être, dans sa différence, avec le souci de la liberté et de l'égalité entre les personnes. C'est la base du vivre ensemble dans un pays, un territoire.
Pour l'Église, que signifie la fraternité ?
La vie fraternelle chrétienne est d'un autre ordre que la fraternité républicaine. Il s'origine dans ce principe : En Jésus Christ, tout chrétien a le même Père. Nous sommes frères et sœurs en Jésus Christ, fils et filles d'un même Père qui nous demande de nous aimer, de nous venir en aide, de partager, de nous supporter, de nous pardonner, en dépit de nos rivalités et rancunes. Cette relation concerne les chrétiens entre eux mais aussi les chrétiens avec tous les autres. Au sein d'une même communauté, nous devons avoir à la fois le souci de l'ensemble et en priorité celui du plus petit de nos frères. Considérer l'Église comme une famille de frères avec le même Père a trois implications. Nous sommes tous égaux : par le baptême, il n'y a plus de statuts différents ni de hiérarchie sociale (voir Ga 3, 25-29). Nous sommes solidaires les uns envers les autres. Dans une société précaire, celui qui possède des biens ne doit pas fermer sa porte aux plus démunis. Nous devons vivre en harmonie relationnelle entre frères, éviter les conflits, favoriser le dialogue, et pardonner quand il le faut.
Nous sommes donc tous concernés par la fraternité ?
La fraternité n'est pas réservée à quelques « spécialistes » ou à quelques mouvements comme par exemple le Secours Catholique. Toute la paroisse est concernée et chacun peut au moins apporter sa pierre. Certes, ce n'est pas facile. Il s'agit de faire œuvre d'humilité afin d'accepter et de respecter les différences et les points de vue et d'éviter de tomber dans le mimétisme (tous pareils). Ensemble, nous devons témoigner de l'unité dans la diversité. Il s'agit, par exemple, de sympathiser avec ceux qui nous sont proches mais aussi avec des personnes qui nous sont indifférentes, en créant des relations nouvelles et ouvertes, pour faire advenir un réel partenariat. D'un point de vue humain, la fraternité est la recherche de relations à construire entre individus. D'un point de vue évangélique, c'est un don à accueillir, en croyant à la relation de fraternité entre le Père, le Fils et l'Esprit, modèle de relation humaine du chrétien.
Recevoir l'Eucharistie est symbole de fraternité ?
L'Eucharistie est un condensé de fraternité. Dans la communion, nous sommes invités à joindre les mains pour rejoindre les autres dans le quotidien. Chacune de nos vies est rassemblée dans le pain. Ce pain qui est le corps du Christ est ensuite fractionné. Chacun reçoit une part de ce corps. Cela veut donc dire que ce que chacun est, la communauté le devient. Nous sommes ensuite invités à aller témoigner.Le geste de paix que l'on fait avant la communion n'est pas un geste de réconciliation. C'est un geste qui signifie qu'en espérance, nous voulons vivre de manière fraternelle ce que le Christ vit déjà dans la fraternité avec son Père et dans la paix qu'il procure en nous nourrissant de son corps. C'est un geste d'accueil et de don à l'autre. C'est aussi un geste d'engagement en nous tournant vers celui qui est le plus proche de nous, lors de la messe.
Nous approchons de Noël. Est-ce aussi un symbole de fraternité ?
En célébrant la naissance de Jésus qui nait dans une famille toute simple, nous soulignons que Dieu vient rencontrer les hommes en devenant un de leurs semblables. La relation d'amour qui était cassée est rétablie par ce cadeau que nous fait Dieu en nous donnant son Fils qui est aussi notre frère. La fraternité se vit dans la fragilité d'un enfant qui, dès qu'il ouvre les yeux sur ce monde, est mis à l'écart. Noël doit donc être une fête où pour tout être humain, il soit possible d'avoir sa place dans la société. Au cœur de la grisaille de l'hiver, des jours sombres, au cœur des événements tragiques que nous vivons, Noël doit être une fête lumineuse et joyeuse. La joie et la lumière doivent témoigner de ce bonheur qu'on espère, d'une vie en paix, dans une certaine communion et dans le respect les uns des autres. Le premier cadeau de Noël, c'est d'accueillir mon semblable non pas comme un rival mais comme un frère, comme celui qui apporte un plus dans ma vie. Noël est peut être trop centré sur la fête de l'enfant. En « infantilisant » trop la fête, on risque de passer à côté du message évangélique. « Noël est pour les chrétiens, une fête de l'espérance », souligne MgrHerbreteau, évêque d'Agen [1] . « Le Christ ne déçoit jamais nos attentes. Il nous accompagne dans nos épreuves, nos fragilités et notre vulnérabilité. Vivre en chrétien, c'est être à l'écoute du monde d'aujourd'hui, c'est retrousser ses manches pour que l'espérance qui nous habite ne soit pas un vain mot ou une euphorie passagère ». Noël doit nous faire passer de la division à la communion, à la fraternité. Vivre fraternellement Noël, c'est faire tomber les frontières de la peur, renverser les murs de la haine. N'ayons pas peur de l'autre, ne le regardons pas comme un rival. Ouvrons des chemins de dialogue et de fraternité.
[1] « La fraternité, entre utopie et réalité » par Mgr Hubert Herbreteau, évêque d'Agen aux Éditions de l'Atelier
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eglise22 · 2 years
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Berceuse de la Mère-Dieu
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Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras,Mon enfant tout chaud sur mon cœur qui bat,J'adore en mes mains et berce étonnée,La merveille, ô Dieu, que m'avez donnée.
De fils, ô mon Dieu, je n'en avais pas.Vierge que je suis, en cet humble état,Quelle joie en fleur de moi serait née ?Mais vous, Tout-Puissant, me l'avez donnée.
Que rendrais-je à vous, moi sur qui tombaVotre grâce ? ô Dieu, je souris tout basCar j'avais aussi, petite et bornée, J'avais une grâce et vous l'ai donnée.
De bouche, ô mon Dieu, vous n'en aviez pasPour parler aux gens perdus d'ici-bas …Ta bouche de lait vers mon sein tournée, O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
De main, ô mon Dieu, vous n'en aviez pasPour guérir du doigt leurs pauvres corps las…Ta main, bouton clos, rose encore gênée,O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
De chair, ô mon Dieu, vous n'en aviez pasPour rompre avec eux le pain du repas…Ta chair au printemps de moi façonnée,O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
De mort, ô mon Dieu, vous n'en aviez pasPour sauver le monde … O douleur ! là-bas,Ta mort d'homme, un soir, noir, abandonnée,Mon petit, c'est moi qui te l'ai donnée.
Voir en ligne : Fête de l'Immaculée Conception
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