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#Le voile de l oubli
emotionetoile · 2 months
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In the quiet dance of dreams, a young woman forsakes her past to chase the shimmering silhouette of her acting aspirations. Destiny weaves its tapestry, enlisting the aid of a man she encounters a celestial conspirator in her quest. He, wearied by the trappings of fame and its excesses, seeks a reverse journey. Guiding her to the realization of her dreams, he sets sail into the vast unknown, as if eluding an unsatisfying present to embrace the open horizon of a new life. But the burgeoning love between the two will leave an irreplaceable void.
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christophe76460 · 4 months
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Job, 24:13 - D`autres sont ennemis de la lumière, Ils n`en connaissent pas les voies, Ils n`en pratiquent pas les sentiers.
Job, 24:14 - L`assassin se lève au point du jour, Tue le pauvre et l`indigent, Et il dérobe pendant la nuit.
Job, 24:15 - L`oeil de l`adultère épie le crépuscule; Personne ne me verra, dit-il, Et il met un voile sur sa figure.
Job, 24:16 - La nuit ils forcent les maisons, Le jour ils se tiennent enfermés; Ils ne connaissent pas la lumière.
Job, 24:17 - Pour eux, le matin c`est l`ombre de la mort, Ils en éprouvent toutes les terreurs.
Job, 24:18 - Eh quoi! l`impie est d`un poids léger sur la face des eaux, Il n`a sur la terre qu`une part maudite, Il ne prend jamais le chemin des vignes!
Job, 24:19 - Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, Ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent!
Job, 24:20 - Quoi! le sein maternel l`oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L`impie est brisé comme un arbre,
Job, 24:21 - Lui qui dépouille la femme stérile et sans enfants, Lui qui ne répand aucun bienfait sur la veuve!...
Job, 24:22 - Non! Dieu par sa force prolonge les jours des violents, Et les voilà debout quand ils désespéraient de la vie;
Job, 24:23 - Il leur donne de la sécurité et de la confiance, Il a les regards sur leurs voies.
Job, 24:24 - Ils se sont élevés; et en un instant ils ne sont plus, Ils tombent, ils meurent comme tous les hommes, Ils sont coupés comme la tête des épis.
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hakimce · 2 years
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'La nuit de mai', Alfred de Musset
LA MUSE
Poète, prends ton luth et me donne un baiser ;
La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore,
Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser ;
Et la bergeronnette, en attendant l'aurore,
Aux premiers buissons verts commence à se poser.
Poète, prends ton luth, et me donne un baiser.
LE POÈTE
Comme il fait noir dans la vallée !
J'ai cru qu'une forme voilée
Flottait là-bas sur la forêt.
Elle sortait de la prairie ;
Son pied rasait l'herbe fleurie ;
C'est une étrange rêverie ;
Elle s'efface et disparaît.
LA MUSE
Poète, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse,
Balance le zéphyr dans son voile odorant.
La rose, vierge encor, se referme jalouse
Sur le frelon nacré qu'elle enivre en mourant.
Écoute ! tout se tait ; songe à ta bien-aimée.
Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée
Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux.
Ce soir, tout va fleurir : l'immortelle nature
Se remplit de parfums, d'amour et de murmure,
Comme le lit joyeux de deux jeunes époux.
LE POÈTE
Pourquoi mon coeur bat-il si vite ?
Qu'ai-je donc en moi qui s'agite
Dont je me sens épouvanté ?
Ne frappe-t-on pas à ma porte ?
Pourquoi ma lampe à demi morte
M'éblouit-elle de clarté ?
Dieu puissant ! tout mon corps frissonne.
Qui vient ? qui m'appelle ? - Personne.
Je suis seul ; c'est l'heure qui sonne ;
Ô solitude ! ô pauvreté !
LA MUSE
Poète, prends ton luth ; le vin de la jeunesse
Fermente cette nuit dans les veines de Dieu.
Mon sein est inquiet ; la volupté l'oppresse,
Et les vents altérés m'ont mis la lèvre en feu.
Ô paresseux enfant ! regarde, je suis belle.
Notre premier baiser, ne t'en souviens-tu pas,
Quand je te vis si pâle au toucher de mon aile,
Et que, les yeux en pleurs, tu tombas dans mes bras ?
Ah ! je t'ai consolé d'une amère souffrance !
Hélas ! bien jeune encor, tu te mourais d'amour.
Console-moi ce soir, je me meurs d'espérance ;
J'ai besoin de prier pour vivre jusqu'au jour.
LE POÈTE
Est-ce toi dont la voix m'appelle,
Ô ma pauvre Muse ! est-ce toi ?
Ô ma fleur ! ô mon immortelle !
Seul être pudique et fidèle
Où vive encor l'amour de moi !
Oui, te voilà, c'est toi, ma blonde,
C'est toi, ma maîtresse et ma soeur !
Et je sens, dans la nuit profonde,
De ta robe d'or qui m'inonde
Les rayons glisser dans mon coeur.
LA MUSE
Poète, prends ton luth ; c'est moi, ton immortelle,
Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux,
Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle,
Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux.
Viens, tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire
Te ronge, quelque chose a gémi dans ton coeur ;
Quelque amour t'est venu, comme on en voit sur terre,
Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur.
Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées,
Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ;
Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu,
Éveillons au hasard les échos de ta vie,
Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie,
Et que ce soit un rêve, et le premier venu.
Inventons quelque part des lieux où l'on oublie ;
Partons, nous sommes seuls, l'univers est à nous.
Voici la verte Écosse et la brune Italie,
Et la Grèce, ma mère, où le miel est si doux,
Argos, et Ptéléon, ville des hécatombes,
Et Messa la divine, agréable aux colombes,
Et le front chevelu du Pélion changeant ;
Et le bleu Titarèse, et le golfe d'argent
Qui montre dans ses eaux, où le cygne se mire,
La blanche Oloossone à la blanche Camyre.
Dis-moi, quel songe d'or nos chants vont-ils bercer ?
D'où vont venir les pleurs que nous allons verser ?
Ce matin, quand le jour a frappé ta paupière,
Quel séraphin pensif, courbé sur ton chevet,
Secouait des lilas dans sa robe légère,
Et te contait tout bas les amours qu'il rêvait ?
Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie ?
Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier ?
Suspendrons-nous l'amant sur l'échelle de soie ?
Jetterons-nous au vent l'écume du coursier ?
Dirons-nous quelle main, dans les lampes sans nombre
De la maison céleste, allume nuit et jour
L'huile sainte de vie et d'éternel amour ?
Crierons-nous à Tarquin : " Il est temps, voici l'ombre ! "
Descendrons-nous cueillir la perle au fond des mers ?
Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers ?
Montrerons-nous le ciel à la Mélancolie ?
Suivrons-nous le chasseur sur les monts escarpés ?
La biche le regarde ; elle pleure et supplie ;
Sa bruyère l'attend ; ses faons sont nouveau-nés ;
Il se baisse, il l'égorge, il jette à la curée
Sur les chiens en sueur son coeur encor vivant.
Peindrons-nous une vierge à la joue empourprée,
S'en allant à la messe, un page la suivant,
Et d'un regard distrait, à côté de sa mère,
Sur sa lèvre entr'ouverte oubliant sa prière ?
Elle écoute en tremblant, dans l'écho du pilier,
Résonner l'éperon d'un hardi cavalier.
Dirons-nous aux héros des vieux temps de la France
De monter tout armés aux créneaux de leurs tours,
Et de ressusciter la naïve romance
Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ?
Vêtirons-nous de blanc une molle élégie ?
L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie,
Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains
Avant que l'envoyé de la nuit éternelle
Vînt sur son tertre vert l'abattre d'un coup d'aile,
Et sur son coeur de fer lui croiser les deux mains ?
Clouerons-nous au poteau d'une satire altière
Le nom sept fois vendu d'un pâle pamphlétaire,
Qui, poussé par la faim, du fond de son oubli,
S'en vient, tout grelottant d'envie et
d'impuissance,
Sur le front du génie insulter l'espérance,
Et mordre le laurier que son souffle a sali ?
Prends ton luth ! prends ton luth ! je ne peux plus me taire ;
Mon aile me soulève au souffle du printemps.
Le vent va m'emporter ; je vais quitter la terre.
Une larme de toi ! Dieu m'écoute ; il est temps.
LE POÈTE
S'il ne te faut, ma soeur chérie,
Qu'un baiser d'une lèvre amie
Et qu'une larme de mes yeux,
Je te les donnerai sans peine ;
De nos amours qu'il te souvienne,
Si tu remontes dans les cieux.
Je ne chante ni l'espérance,
Ni la gloire, ni le bonheur,
Hélas ! pas même la souffrance.
La bouche garde le silence
Pour écouter parler le coeur.
LA MUSE
Crois-tu donc que je sois comme le vent d'automne,
Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau,
Et pour qui la douleur n'est qu'une goutte d'eau ?
Ô poète ! un baiser, c'est moi qui te le donne.
L'herbe que je voulais arracher de ce lieu,
C'est ton oisiveté ; ta douleur est à Dieu.
Quel que soit le souci que ta jeunesse endure,
Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure
Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du coeur :
Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,
Que ta voix ici-bas doive rester muette.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage,
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent sur le rivage
En le voyant au loin s'abattre sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et partager leur proie,
Ils courent à leur père avec des cris de joie
En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Lui, gagnant à pas lents une roche élevée,
De son aile pendante abritant sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ;
En vain il a des mers fouillé la profondeur ;
L'Océan était vide et la plage déserte ;
Pour toute nourriture il apporte son coeur.
Sombre et silencieux, étendu sur la pierre
Partageant à ses fils ses entrailles de père,
Dans son amour sublime il berce sa douleur,
Et, regardant couler sa sanglante mamelle,
Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle,
Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Mais parfois, au milieu du divin sacrifice,
Fatigué de mourir dans un trop long supplice,
Il craint que ses enfants ne le laissent vivant ;
Alors il se soulève, ouvre son aile au vent,
Et, se frappant le coeur avec un cri sauvage,
Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu,
Que les oiseaux des mers désertent le rivage,
Et que le voyageur attardé sur la plage,
Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.
Poète, c'est ainsi que font les grands poètes.
Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps ;
Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes
Ressemblent la plupart à ceux des pélicans.
Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées,
De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater le coeur.
Leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant
Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
LE POÈTE
Ô Muse ! spectre insatiable,
Ne m'en demande pas si long.
L'homme n'écrit rien sur le sable
À l'heure où passe l'aquilon.
J'ai vu le temps où ma jeunesse
Sur mes lèvres était sans cesse
Prête à chanter comme un oiseau ;
Mais j'ai souffert un dur martyre,
Et le moins que j'en pourrais dire,
Si je l'essayais sur ma lyre,
La briserait comme un roseau.
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coco-delecture · 3 years
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Bonjour
Je suis de retour pour vous parler du roman de Vincent Delareux : "le cas de Victor Sommer".
Une histoire qui ne laisse pas indifférent et qui aborde un sujet un peu tabou...
Je vous souhaite une bonne découverte
Faites moi part de votre ressenti
A vos claviers pour vos avis 💋💋
Résumé
À 33 ans, Victor Sommer mène une vie discrète et monotone qui lui pèse. Secrètement, il aspire à devenir « quelqu’un » aux yeux du monde. Cette ambition est toutefois entravée par sa mère, une vieille infirme autoritaire et possessive qui l’empêche de proprement exister.
Mais voilà qu’un jour, cette dernière disparaît sans laisser de traces. Livré à lui-même, son fils va devoir faire face à ce monde qu’il n’a jamais appris à connaître. Une fois l’angoisse de la disparition passée, Victor va s’accommoder de cette indépendance nouvelle et la mettre à profit pour enfin réaliser son fantasme : à l’avenir, il existera davantage que quiconque. À ses risques et périls. Car sa mère, sans doute, n’est pas aussi loin qu’il le pense…
Mon avis
Pour commencer, je remercie l'auteur pour m'avoir proposer son roman en découverte via le site Simplement Pro.
Victor Sommer à 33 ans et vit avec sa mère. Il ne m a jamais quittée. Il n a pas d emploi, ni de vie sociale et il est célibataire. Sa vie tourne exclusivement autour de Maman. Voilà le début de l histoire...
Ce livre ressemble plus à un journal intime qu'à un roman au sens propre du terme. Mais il a une particularité: Victor a commencé à l'écrire quand il avait 33 ans, âge qu'il avait au moment de son décès. Oui vous lisez bien. Il a ressenti très tard de mettre par écrit son ressenti et pour cause.
On a cette certitude qu'une mère aime son enfant plus que tout et qu'elle est là pour l'aider à grandir, à évoluer et à prendre son envol mais dans certains cas, cette mère peut être égoïste et croit aimer son enfant alors qu'en réalité c'est de la dévotion, l'amour extrême qui peut se révéler nocif voire destructeur. Dans cette histoire, Victor fait les frais de cet amour maternel qui l'étouffe, l'esseule et le détruit petit à petit sans qu'il ne s'en rende compte jusqu'à un moment où son cerveau beugue et oublie certaines choses pour le protéger. Mais un jour, le voile se lève et il voit sa vie autrement et comprend que certains de ses actes ont eu des conséquences irréparables. Je ne peux vous en dire plus sinon je vous raconterais l'histoire complète.
Cette histoire qui pourrait paraître exceptionnelle est certainement plus répandue que l'on ne le croit. Une mère abusive qui veut garder son enfant pour elle uniquement. Oui c'est une mère, pas une maman. Je fais cette différence car le mot "maman" est un mot affectueux qui fait référence à cette personne qui nous aime sans condition et qui nous aide à grandir, à devenir indépendant, à trouver notre voie. Il est difficile d'imaginer ce que Victor a pu ressentir en découvrant l'envers du décor et ce journal nous l'explique avec des mots simples mais douloureux. La douleur transparait tout au long du récit. L'auteur met beaucoup d'émotions dans son récit et permet au lecteur de comprendre ce que Victor a vécu. L'histoire est fluide et ponctuer de moments forts et tristes. Il nous montre que le cerveau sait la vérité mais qu'il peut la cacher pour aider la personne a avancé et quand il sent qu'il est prêt à voir la vérité, le cerveau la dévoile sous forme d'énigme afin que la personne soie moins choquée. mais est-ce possible de rester de marbre face à cette histoire et ses conséquences? Non, le récit m'a émue, bouleversée. Le roman est tout simplement génial. Mais j'ai une question qui me trotte dans la tête: est-ce un simple récit ou y a t il une part de vérité? Car franchement si c'est juste une histoire, c'est fou comme elle donne une impression de réalité tellement les mots sonnent juste.
Douleurs, haine, questionnement sur sa vie et recherche de soi sont les ingrédients de ce roman qui ne m'a pas laissé de marbre et qui je suis sûre plaira à un grand nombre d'entre vous tellement il est très bien écrit. Je remercie l'auteur pour me l'avoir proposé car il est excellent. Surtout n'hésitez à le lire ....
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histoirevincent · 5 years
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L’histoire de Vincent (Partie 27)
Classe de mer, le voyage aller.
C'était la veille du départ et Vincent trépignait.
- Maman, c'est à quelle heure que je pars demain matin déjà ?
- Le car part à 7h30 mais il est demandé de venir pour 7h.
Vincent avait déjà posé la question mais avait, fois-ci comme les précédente, pas écouté la réponse.
Le lendemain, Vincent partirait en classe de mer avec sa classe. C'était le voyage organisé par l'école et cette année c'était son tour. Il était impatient et depuis de nombreuses semaines parlait souvent de ça avec ses parents mais aussi avec ses copains.
D'ailleurs ses copains de classe étaient tout aussi impatients que lui. Eric et Mathieu étaient comme lui, et en avait parlé toute cette semaine. Noémie aussi était contente mais ne l'exprimait pas trop, ou du moins avec Vincent avec qui elle était peut-être un peu moins proche ces derniers temps.
Béa était en train de faire le point sur la valise de Vincent quand le téléphone sonna.
- Allô, dit Vincent en décrochant.
- Bonjour Vincent, c'est la maman de Mathieu. Comment tu vas ? J'imagine que tu es aussi impatient que Mathieu non ?
- Ah oui alors, j'ai envie que l'on soit déjà demain. Maman vérifie ma valise et moi je vérifie mon sac de voyage.
- J'imagine bien ton impatience parce parce que Mathieu est comme toi ! S’il pouvait partir ce soir, il le ferait ! Dis moi, tu peux me passer ta maman s'il te plaît ?
- Oui, je lui amène le téléphone.
Vincent couru apporter le téléphone à sa maman avant de retourner vérifier encore une fois le petit sac de voyage qu'il s'était préparé.
- Coucou, dit la maman de Mathieu. Ça va ? Tu t'en sors avec la valise ?
- Oui ça va, je suis juste un peu en stress car je suis entrain de faire le point avec ma liste pour être sûre de ne rien oublier. J’ai peur d'oublier quelque chose.
- C'est d'ailleurs pour ça que je t'appelle. Impossible de remettre la main sur cette maudite liste, est-ce que tu pourrais me dire ce qu'il y a dessus que je note s'il te plaît ?
- Oui oui bien sûr.
Et Béatrice lui lista les divers affaires qu'il y avait de marquer.
- Merci, heureusement que tu es là. Et dis moi, Vincent fait bien toujours pipi au lit ? Tu l'as indiqué sur la fiche des renseignements ? Je crois qu'il ne faut pas s'occuper de leur mettre des couches dans leur sac et qu'elles sont fournies, c'est bien ça ?
- Oui je l'ai indiqué sur la fiche. Je n'ose pas imaginer leur tête sinon en voyant le lit trempé de Vincent le matin. Et oui c'est bien ça, elles sont fournies. J'espère qu'ils en ont des absorbantes sinon ils vont avoir des problèmes avec la machine à laver qui va beaucoup tourner. Ça me stress encore plus d'en parler, je ne voudrais pas que ses camarades de classe se moquent de lui s'il mouille ses draps et son pyjama.
- Oh pardon Béa, à cause de moi tu stress encore plus.
- Ça me fait penser que je vais peut-être rajouter au fond de son sac une culotte en plastique qu'il pourra mettre sur sa couche pour la nuit.
- Je change à moitié de sujet pour te parler du trajet en car, tu lui mets une couche ?
- Oh mais je n'avais pas du tout penser à ça... Effectivement s'il s'endort pendant le trajet en car, ça va être un pipi sur son siège. Tu as prévu quoi pour Mathieu ?
 - Justement j’hésitais. Mathieu me dit qu’il n’en a pas besoin pour le trajet, que différents arrêts sont prévus. Et il est vrai qu’il s’endort très rarement en voiture, alors je me dis que dans un car, avec pleins d’enfants, il y a peu de chance qu’il s’endorme. Mais bon, j’hésite quand même un peu...
 - Pour Vincent, je ne vais pas trop hésiter, lui s’endort presque systématiquement et quand il dort, il fait pipi, alors je lui en ferai porter une, merci de m’y avoir fait penser.
La conversation continua quelques minutes et les 2 mamans raccrochèrent et continuèrent de vérifier les valises.
 - Vincent, appela sa maman, viens voir s’il te plaît.
Vincent vint voir sa maman qui était en train de fermer sa valise.
 - Il ne restera que ta trousse de toilettes à mettre dedans demain matin, ne la rouvre pas pour prendre quelque chose d’accord, sinon on risque d’oublier de le remettre. Et autre chose, la maman de Mathieu m’a fait penser quelque chose à laquelle je n’avais pas pensé : le trajet en car demain et le risque que tu t’endormes. Je pense qu’il serait préférable que tu  mettes une couche sous ton jogging, qu’en penses-tu ?
- Oui maman, je veux bien, je préfère même car si je m'endors et que je fais pipi tout le monde va s'en apercevoir.
- D'accord, alors regardons ce que l'on a car on va éviter un change complet, tu ne pourrais pas aller faire pipi aux toilettes pendant les pauses.
Tout en regardant les diverses couches, elle ebouriffa les cheveux de Vincent.
- Eh bien je ne sais pas ce que tu vas pouvoir mettre, j'ai encore oublié de racheter des drynites et maintenant il est trop tard pour aller au supermarché. La seule chose qu'il reste c'est les couches que l'on avait eu en échantillon, celles avec lesquelles tu avais eu une fuite chez le collègue de papa.
- Oui je me souviens, dit-il, mais c'est parce que je n'avais pas su bien la remettre.
- Et tu crois que tu sauras demain quand tu iras aux toilettes sur une aire d'autoroute ? Car la couche c'est juste au cas où tu t'endormes pas pour que tu fasses tous tes pipis dedans.
- Je ne sais pas maman.
- Bon, voici ce que l'on va faire. Je te mets couche comme celle là jusqu'à ce que tu ailles te coucher et si tu parviens à bien la remettre, tu en mettras une pour le car. Il reste une bleue, la moins absorbante et 2 mauves. Je préfère garder les mauves our ton trajet demain et pour celui du retour, donc ce soir je te mets la bleue. De toute façon c'est juste pour savoir si tu arrives à mieux les utiliser que l'autre fois.
Alors que sa maman était en train de déplier la couche, Vincent enlevait son pantalon et son slip.
- Regarde bien comment je fais, tu vas le refaire juste après.
Vincent observa bien sa maman et réussit à refaire les mêmes gestes ensuite.
- Bon, ça me semble bon, on verra ce soir quand tu iras au lit. En attendant, remets juste ton slip par dessus comme ça je peux contrôler plus facilement.
Un peu plus tard, Béa aperçu Vincent aller faire pipi. Elle l’observa rentrer aux toilettes et attendit qu’il en ressorte afin de vérifier la manière dont il avait remit sa couche.
 - Viens voir par là que je regarde, lui dit-elle alors qu’il sortait des toilettes.
Vincent s��approcha et Béatrice constata qu’il avait bien remis sa couche.
 - Parfait, on fera une dernière vérification tout à l’heure. Allez viens, c’est l’heure de manger maintenant. Et pour ton dernier repas avant cette semaine en classe de mer je nous ai préparé des hamburgers maison !
 - Génial !
Vincent et ses parents dînèrent et discutèrent de la semaine qui arrivait et de ce qu’ils feraient en son absence et notamment du temps qu’ils auraient que tous les 2.
Son papa le fit un peu enrager en tentant de lui faire croire qu'ils allaient faire de super activités sans lui mais Vincent avait l'habitude et savait que son père blaguait.
Après le repas, pendant que Béa était en train de débarrasser, Vincent et son papa continuèrent de discuter. Quand tout à coup, Simon se mit à le chatouiller très fort. Vincent eut beau le supplier et lui promettre des câlins et des bisous, Simon ne s'arrêtait pas.
- Arrête papa, dit Vincent en rigolant, si tu continues je vais me faire pipi dessus.
- Bah tu peux, tu as une couche, lui répondit-il en le chatouillant encore plus fort.
Et Vincent, qui avait très envie de faire pipi, ne réussit pas à se retenir beaucoup plus longtemps. Tout en continuant de rire, de l'urine s'échappa de sa vessie et atterrit dans sa couche. Son papa s'en aperçut en voyant la tête de Vincent et vérifia en baissant légèrement le slip de son fils.
- Visiblement c'est fait, à voi la couleur de ta couche, tu l'as baptisée.
- C'est de ta faute aussi, je t'avais prévenu.
- De soit vous parlez ? demanda Béa en arrivant.
- Notre fils vient de se faire pipi dessus, heureusement qu'il portait une couche sinon on était bon pour changer de canapé !
- Mais c'est la faute de papa, il m'a chatouillé et je n'ai pas réussi à me retenir.
- Je te crois Vincent, je sais qu'il aime te faire ça de temps en temps. On va aller vérifier cette couche et la changer d'ailleurs car ça va être l'heure d'aller au lit, demain il faut se lever plus tôt que d'habitude. Va faire pipi aux toilettes et rejoins moi ensuite.
- Mais je n'ai plus envie de faire pipi là.
- Essaye quand même eu puis comme ça tu remets encore une fois ta couche.
Vincent partit donc vers les toilettes et baissa son slip jusqu'aux genoux. Il put ainsi dégrafer les 2 scratchs de sa couche et faire pipi. Seules quelques gouttes coulèrent dans les toilettes.
Il se baissa ensuite pour attraper sa couche qui pendait entre ses jambes et entreprit de remettre les scratchs. Il s'appliqua en tirant bien de chaque côté et les refixa. Content de lui il put ensuite remonter son slip par dessus.
Une fois qu'il fût sorti des toilettes il rejoignit sa maman.
- Alors voyons voir si tu as bien remis cette couche, dit-elle en l'observant. Tourne toi. Bon c'est bien, tu t'en sors beaucoup mieux que la dernière fois. On fera ça demain pour le trajet. Et je t'en mettrai une autre dans la valise pour le retour.
- Mais pour le retour, il faudra que je la mette entièrement tout seul ? Car là c'est toi qui me mettait la ceinture, moi je ne mettais que les 2 scratchs.
- Ce n'est pas compliqué. D'ailleurs c'est toi qui la mettra entièrement seul demain et là tu vas l'enlever.
Vincent défit donc les 2 scratchs puis une fois que la couche pendait entre ses jambes, il enleva celui qui maintenait la couche autour de sa taille.
- Voilà, parfait. Maintenant il suffit de la rouler en boule avant de la jeter à la poubelle. Maintenant allonge toi que je te prépare pour la nuit.
En quelques secondes, Vincent fût nettoyé et langé.
Moins de 20 minutes plus tard, il était dans son lit en train de penser à cette semaine loin de ses parents mais en train de s'amuser avec ses copains.
Le lendemain matin, contrairement à d'habitude, Vincent n'eut pas de mal à se lever, il était trop pressé d'être dans le car pour partir. À peine 2 minutes après avoir mis un pied hors du lit, il était à table pour prendre son petit déjeuner.
- Wow rapide ce matin dis donc, dit son papa. Bien dormi ? Et pas trop triste de nous abandonner une semaine ?
- Oui et non, se contenta de dire Vincent en rigolant.
Il engloutit son petit déjeuner puis alla à la salle de bain où sa maman se préparait.
- Voyons voir si mon grand garçon a sa couche de sèche ce matin. Hé non, pas aujourd'hui, lui dit-elle avec un clin d'œil, encore raté. Bon, va faire pipi aux toilettes même si je pense bien que tu as déjà fait dans ta couche depuis que tu es levé, prends une douche rapide et ensuite tu mettras ta couche tout seul. Je vérifierai ensuite.
Vincent ne passa même pas aux toilettes car effectivement, il avait déjà fait 2 pipis dans sa couche depuis qu'il s'était réveillé. Comme il disait toujours, il faudrait la jeter donc autant l'utiliser à fond.
Une fois sa douche prise, il alla chercher une couche à ceinture mauve et alla trouver sa maman.
Il entreprit ensuite de déplier la couche puis d'attacher la ceinture autour de sa taille.
- Serre un peu plus, lui dit sa maman.
Vincent remit donc le scratch de la ceinture afin qu'il soit un peu plus serré. Il put ensuite s'occuper de passer la couche entre ses jambes et fermer les 2 autres scratchs.
- Parfait, lui dit sa maman. Tu deviens un expert. Peut-être que bientôt tu pourras mettre tes changes de la nuit tout seul.
Vincent n'en avait pas du tout envie. Il aimait ce moment de complicité entre lui et sa maman ou son papa.
- C'est quand même plus dur avec un change complet, lui répondit-il.
- Oui c'est vrai. Et puis il faut bien que je m'occupe encore de toi, sinon je vais m'ennuyer. Allez termine de t'habiller, je t'ai tout préparé. Je t'ai sorti un jogging pour que tu sois à l'aise dans le car et puis ça cachera mieux ta couche. N'oublie pas de mettre un slip par dessus surtout.
Quand Vincent eut terminé se s’habiller, il alla s’observer dans un miroir. C’était la 1ère fois qu’il mettait une couche pour aller à l’école, ou du moins pour retrouver tous ses camarades de classe. Il ne l’avait pas dit à sa maman la veille quand elle lui avait suggéré de mettre une couche pour le trajet, mais il s’était alors dit que cela serait visible.
Son reflet dans la glace lui renvoyait un petit garçon habillé d’un jogging sous lequel on pouvait légèrement voir une couche, en tout cas pour un oeil averti. Il fût plutôt rassuré, d’autant plus que ces couches là n’étaient pas en plastique et ne faisait donc pas de bruit quand il marchait.
Vincent et ses parents partirent peu de temps après pour être à l’heure du rendez-vous.
Le car était déjà là, le chauffeur chargeait des valises dans la soute quand ils arrivèrent. Vincent chercha immédiatement Mathieu de regard. Il n’était visiblement par encore arrivé.
Juste après être descendu de la voiture, il vérifia que son t-shirt soit bien rentré dans son jogging.
 - Tu aurais peut-être dû mettre un body, lui dit sa maman, ça aurait évité que ta couche dépasse à l’arrière de ton jogging.
 - Non ça va aller, lui répondit-il. Déjà que si l’on voit ce que j’ai sous mon pantalon, ça va être des moqueries, mais si en plus ils voyaient un body, je n’ose pas imaginer.
 - Tout va bien se passer, j’en suis sûr, lui dit sa maman un peu inquiète. Les animateurs sont au courant et au centre de vacances aussi. Ils ont l’habitude de gérer ces situations tu sais.
C’est à ce moment là que Vincent vit Noémie avec sa maman.
 - Maman, je peux aller voir Noémie ?
 - Oui vas-y, on te rejoint après avoir déposé ta valise et être allé voir ton maître pour lui dire que tu es là, visiblement il fait l’appel là.
Vincent couru voir Noémie et cela lui rappela la couche qu’il portait.
 - Bonjour Vincent, lui dirent Noémie et sa maman. Comment ça va ?
 - Bonjour, ça va bien, merci.
La maman de Noémie parti elle aussi voir le maître pour lui indiquer la présence de Noémie.
 - Tu as mis une couche sous ton jogging Vincent ? lui demanda ensuite Noémie quand sa maman se fût éloignée.
 - Oui, comment tu le sais ? Ça se voit ?
 - En te voyant courir je l’ai deviné oui.
 - Maman m’a dit que c’était préférable, au cas où je m’endorme dans le car.
 - Effectivement, je pense que certains dans la classe se moqueraient de toi si tu te levais avec un pantalon mouillé. Et puis je pense que le chauffeur du car et le maître ne seraient pas contents.
 - Je me demande s’il y en a d’autres dans la classe qui portent des couches aujourd’hui, dit Noémie tout en balayant du regard les enfants autour d’elle. Et pour la nuit, tu vas en mettre là bas ?
 - Maman a indiqué que je faisais pipi au lit et lors de la réunion le maître a dit qu’au centre ils savaient gérer ce genre de problème, qu’il n’y avait pas besoin de s’inquiéter et qu’il n’y avait pas besoin d’emmener des couches.
 - Moi maman a écrit sur la feuille que je n’avais plus de problème de pipi au lit, mais que c’était assez récent, alors je ne sais pas ce qu’ils vont faire.
 - Ça va bien se passer, ne t’inquiètes pas.
Vincent sentait bien que cela inquiétait un peu Noémie.
 - Et si jamais quelqu’un dans la classe te dit quelque chose à propos de ça ou qui se moque de toi, dis le moi, j’irai lui parler.
 - Merci Vincent, tu es gentil. Dis, fais attention, je vois un bout de ta couche qui dépasse de ton jogging. Je pense que c’est quand tu as couru.
Vincent, gêné, remit son t-shirt dans son pantalon. Il se dit que la couche n’était peut-être pas une si bonne idée que ça.
Mathieu, à son tour, arriva et vint les rejoindre.
 - Salut, leur dit-il à tous les 2. Je suis super content que l’on parte en classe de mer !
 - Oui moi aussi, lui dit Noémie
 - Je le suis un peu moins depuis ce matin, lui répondit à son tour Vincent qui lui expliqua pourquoi.
 - Si ça peut te rassurer, moi je ne vois pas que tu en portes une sous ton jogging. Moi maman a hésité et on a décidé ensemble de ne pas m’en mettre pour le trajet.
Quelques minutes s’étaient écoulées depuis que Vincent avait quitté ses parents et ceux-ci l’appelèrent pour lui dire au revoir.
En effet, le maître venait d’annoncer que c’était le moment du départ et de dire au revoir aux parents.
C’est le cœur un peu serré que Vincent et ses parents se firent des bisous et des câlins.
Tous les enfants montèrent dans le car. Vincent et Mathieu se mirent bien évidemment à côté et firent des signes à travers la vitre jusqu’à ce que le car s’éloigne.
Le car avait tout juste commencé rouler que le maître prit la parole, certainement avec comme objectif premier de ne pas laisser d’éventuels enfants pleurer. Cela n’était pas du tout ce que faisaient Vincent et Mathieu, bien au contraire.
 - Bon les enfants, dit le maître, nous voilà partit pour plusieurs heures de car. Il y a des consignes importantes, et notamment celle de garder sa ceinture ! Je vous rappelle qu’elle est obligatoire et que vous ne devez l’enlever sous aucun prétexte tant que le moteur du car fonctionne. Il est donc bien entendu interdit de se lever et de se déplacer. Si vous avez besoin de quelque chose, vous m’appelez !
Les enfants les plus proches du maître, ceux étant situés à l’avant du car, écoutait, tandis que ceux à l’arrière étaient plutôt dissipés.
Le maître prit cette fois-ci le micro et tout le monde écouta.
 - J’espère que vous êtes bien tous allés faire pipi avant de partir car ce car n’est pas muni de toilettes. Nous nous arrêterons donc environ toutes les 2 heures.
 - J’ai déjà un peu envie de faire pipi, dit Vincent à Mathieu.
 - Oui moi aussi, mais toi tu as une couche donc tu peux faire dedans, lui répondit Mathieu tout bas afin que les autres n’entendent pas.
 - Elle est déjà un peu épaisse quand elle est sèche, alors je ne le ferai que si je n’ai pas le choix. Et sinon, tu as emporté quoi pour s’occuper pendant le trajet ?
 - J’ai pris différents petits jeux de voyage et toi ?
 - Oui moi aussi.
 - Vous parlez de quoi ? leur demanda tout d’un coup Eric qui était assis devant eux.
 - Ah je ne savais pas que c’était toi qui était devant nous, lui dit Vincent. On se demandait à quoi on allait jouer pour s’occuper dans le car.
 - Moi je n’ai rien pris, dit Eric, c’est vrai que je n’y ai pas pensé. Vous pourrez me prêter quelque chose ? Et à la prochaine pause, on pourra peut-être aussi échanger nos places non ?
Eric était assis à côté de Joaquim qu’il n’aimait pas trop alors il n’avait pas envie que Mathieu se mette à côté d’Eric, sinon Joaquim risquait se mettre à côté de lui. Mais ne voulant pas dire non à Eric, il préféra rester vague dans sa réponse.
 - On verra pour échanger oui, peut-être. Et oui pas de soucis pour te prêter un jeu. Mathieu, tu as pris un jeu de cartes d’ailleurs ? on se fait une partie de quelque chose ?
 - Oui j’en ai pris un, attends, je le sors.
Et tandis que Mathieu ouvrait son sac, il restait bloqué sur ce qu’il voyait.
 - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda Vincent.
 - Regarde dans mon sac, dit Mathieu tout bas. C’est maman qui a du me mettre ça, au cas où.
 Cela fit sourire Vincent.
 - Hé bien au moins, tu auras cette solution là si jamais tu ne tiens plus !
 - Oui, mais comment je pourrais la mettre à part dans des toilettes ?
 - On verra si ça arrive, pour l’instant, sors ton jeu !
Les 2 garçons commencèrent à jouer tandis que le car roulait paisiblement.
 - Bon, j’imagine que plusieurs d’entre vous ont déjà envie d’aller aux toilettes et c’est normal, le petit déjeuner est déjà loin et ce que vous avez vu à dû arriver dans votre vessie. Nous allons donc bientôt faire une pause sur la prochaine aire d’autoroute.
C’était le maître qui venait de prendre la parole et un “Ahhh” se fit entendre dans le car.
 - Quand nous serons arrêtés et garés, je vous demanderai de descendre calmement et de vous ranger juste à côté du car. Nous irons tous ensemble dans la station service, dans le calme. Les filles iront d’un côté, les garçons de l’autre. Je demande à tout le monde d’y aller, même si vous n’avez pas envie car ensuite nous ne ferons pas de pause avant 2h de route.
Le car s’arrêta quelques minutes plus tard et tous se dirigèrent ensuite vers les toilettes. Les garçons se séparèrent des filles et Mathieu et Vincent se dirigèrent vers les toilettes destinées aux garçons.
 - Moi je ne pourrai pas aller à un urinoir, dit Vincent tout bas à Mathieu.
 - Oui mais tu pourras aller dans une cabine. De toute façon, il n’y a généralement qu’un ou deux urinoirs à la taille enfant, donc tu ne seras pas le seul à t’enfermer dans une cabine.
Cela se passa effectivement comme ça. Vincent se retrouva dans des toilettes qui fermaient à clés. Il put ainsi tranquillement baisser son jogging, son slip et défaire sa couche. Vincent fit donc tranquillement pipi et se rhabilla.
Vincent était rassuré, sa couche était là au cas où il s’endorme et personne ne lui avait fait de remarque, mis à par Noémie. Cela lui rappela de faire attention à bien remettre son t-shirt.
Quand tout le monde eut terminé de passer aux toilettes, le maître ramena tout le monde au car qui put repartir.
Vincent n’avait pas oublié qu’Eric voulait échanger les places, mais ce dernier avait par contre oublié et Vincent en fut bien content. Il était plus tranquille avec Mathieu à côté de lui, déjà parce que c’était un bon copain, mais aussi parce qu’il s’était aperçu que quand il était assis sa couche gonflait un peu son jogging.
Les 2 garçons avaient changés de jeu plusieurs fois, et discutaient de tout et de rien et la conversation arriva sur le sujet de Virginie. Mathieu lui demanda des nouvelles, mais Vincent n’en avait pas trop et se dit qu’il faudrait qu’il l’appelle en revenant.
 - Et tu ne voudrais pas m’inviter un jour quand elle viendra chez toi ? lui demanda Mathieu.
Cela fait longtemps que Vincent avait compris que Mathieu appréciait Virginie mais il était un peu jaloux. Il avait cependant souvent eu envie de les inviter tous les 2 mais ne l’avait jamais fait.
 - D’accord, je te promets que la prochaine fois qu’elle viendra à la maison, je t’inviterai.
 - Ah super merci ! Dis, j’ai des bonbons dans mon sac, tu en veux ?
 - Oui avec plaisir, tu as des crocodiles ? c’est mes préférés.
Une bonne heure se passa encore. Elle était entrecoupée d’annonces faites par le maître, mais aussi des copains et des copines dans le car qui discutaient parfois assez fort.
 - J’ai à nouveau une envie de faire pipi, dit Vincent. Je pense que c’est à cause des bonbons que l’on a mangé, cela m’a donné soif et j’ai bu la petite bouteille que maman a mise dans mon sac ce matin.
 - Oui moi c’est vrai que j’ai une toute petite envie aussi, mais ça va, je peux attendre.
 - Oui oui, moi aussi, pas de soucis, je peux attendre, mais bon, je crois que je vais arrêter de boire quand même.
Quelques 30 minutes passèrent encore et le maître n’annonçait pas qu’un arrêt était bientôt prévu. Vincent se tortillait maintenant, changeant souvent de position sur son siège. Il se disait bien qu’il avait une couche, mais que celle-ci était normalement prévue pour un cas d’endormissement, pas pour une envie de faire pipi qu’il ne pourrait retenir.
Il n’osait pas appeler son maître de peur d’attirer l’attention sur lui et donc sur le fait qu’il portait une couche.
Vincent décida finalement de lâcher prise. Finalement, que sa couche serve pendant qu’il dormait ou maintenant, c’était la même chose.
 - Tu es en train de faire pipi ? lui demanda Mathieu doucement.
 - Oui, j’avais trop envie. Ça fait vraiment du bien.
 - Ça je veux bien te croire. Je l’ai vu à ta tête que tu faisais pipi. Moi aussi l’eau que j’ai bu m’a vraiment donné envie de faire pipi. Je t’envie d’avoir une couche.
 - Je te rappelle que tu en as une dans ton sac, tu n’as qu’à l’enfiler et faire dedans.
  - C’est vrai que c’est une idée, dit Mathieu. Tu crois que tu peux m’aider à me cacher avec ma veste pendant que j’enlève mon pantalon et mon slip ?
  - On a de la chance d’être au dernier rang dans le bus en tout cas, ça sera plus discret. Et oui je peux t’aider.
 - Bon, on fait ça alors. En tout cas ta couche est plus visible que tout à l’heure depuis que tu as fait pipi dedans, elle a gonflée.
Et Vincent constata qu’effectivement son jogging avait une bosse plus importante que tout à l’heure.
Alors que Mathieu enlevait ses chaussures, Vincent observait devant eux pour être sûr que le maître ne vienne pas à ce moment là. Mathieu continua à enlever son pantalon et Vincent mit sa veste devant eux, pour cacher l’espace entre des 2 sièges devant. Eric se retournait de temps en temps et il aurait pu voir Mathieu. Ce dernier termina par enlever son slip et puis enfin enfila la drynites que sa maman lui avait mise dans son sac. Mathieu était rouge écarlate, le stress d’être découvert en couche lui faisait s’activer. Il avait à peine remis son slip et son pantalon qu’il lâcha son pipi.
 - Pas trop fort ni trop vite, lui dit Vincent, ce n’est pas non plus une couche de nuit.
 - Oh oui tu as raison, dit-il en essayant de faire pipi moins fort.
La pression était redescendu et Mathieu put remercier Vincent.
 - Merci de ton aide Vincent, ça fait du bien de ne plus avoir envie de faire pipi, mais moi aussi, ma couche a bien gonflée.
Mathieu eut à peine terminé sa phrase qu’Eric se retourna.
 - Qu’est-ce qui est gonflé ?
Mathieu et Vincent se regardèrent, se demandant quoi répondre.
 - Je parlais du maître, dit finalement Vincent.
Sans demander plus de détails, Eric se remis à sa place.
 - Ouf, lui dit Mathieu, je crois que j’ai parlé trop fort.
 - Ah oui alors, je te le confirme, dit en riant Vincent. Je me demande si Eric met toujours des couches d’ailleurs. Je lui demanderai peut-être plus tard car si je lui demande maintenant il va être gêné avec le monde qu’il y a autour.
Moins de 5 minutes passèrent quand le maître annonça une nouvelle pause toilettes.
 - Nous allons faire une nouvelle pause. Il nous restera ensuite environ 4 heures de route avant d’arriver. Comme pour tout à l’heure, je vous demande de rester calme dans la station service, et n’allez pas dans les rayons, on va juste aux toilettes. Pendant ce temps là, je sortirai le picnic et nous irons manger ensuite.
 - Ouais, crièrent tous les enfants qui commençaient à avoir faim.
 - J’espère que nos couches ne vont pas trop se voir en tout cas, on a peut-être intérêt à rester derrière les autres, dit Vincent.
 - Bonne idée oui. Et je ne sais pas si j’enlève ma couche ou pas quand je serai aux toilettes. Je ne vais pas sortir de la cabine avec ma couche à la main...
 - Moi je préfère la garder, dit Vincent, comme ça si j’ai une autre envie, je pourrai faire dedans. Fais attention à la tienne par contre, un 2ème gros pipi et ça serait à coup sûr une fuite.
Et c’est ainsi que les 2 garçons se rendirent aux toilettes. Il se mirent derrière les autres et rentrèrent les derniers. Vincent fît comme à l’arrêt précédent, à la différence que sa couche pendait plus entre ses jambes car imbibée d’un pipi.
Vincent fût le premier des 2 à sortir et il vit que Mathieu hésitait à sortir car sa couche était dans la main.
 - Tu peux sortir, lui dit Vincent, il n’y a plus personne. Mais dépêche toi car ils vont se demander ce que nous faisons.
Mathieu se dépêcha de sortir et de jeter sa couche dans la poubelle.
 - Ouf, j’ai eu peur. Je suis content d’avoir pu l’enlever, elle était bien remplie.
 - Lavons nous les mains et sortons vite.
Il n’y avait donc plus que Vincent qui portait sa couche et il était un peu gêné, déjà parce qu’il se disait que porter une couche à son âge était une chose, mais qui plus est une couche qu’il avait volontairement mouillée. Gêné aussi au sens propre car sa couche avait prit un peu de volume.
Chaque enfant récupéra un sac dans lequel il y avait un picnic individuel. Vincent et Mathieu s’assirent à une table quand Eric se joignit à eux.
 - Je peux m’asseoir avec vous ? demanda-t-il.
 - Oui bien sûr, lui répondit Vincent. J’ai une question à te poser, d’ailleurs, mais tu n’es pas obligé de me répondre si tu ne le veux pas.
 - Vas-y, pose là, répondit Eric se demandant bien ce qu’allait lui demander Vincent.
 - Tu te rappelles qu’une fois on s’était vu dans un magasin de matériel médical. Nous en avions discuté tous les 3 ensuite avec Mathieu et on s’était dit que nous portions tous les 3 des couches. Est-ce que tu en mets encore ?
D’abords un peu gêné par la situation, Eric finit par répondre.
 - Non je n’en mets plus car je ne fais quasiment plus. Cela fait maintenant environ 3 mois que j’ai arrêté d’en mettre et je n’ai eu que 2 accidents depuis.
 - Nous on en met encore, répondit Mathieu. Je pense d’ailleurs qu’ils vont nous en mettre au centre pendant la classe de mer. Maman m’a dit que dans certains endroits ils se contentaient de mettre une alaise pour protéger le lit, mais que dans d’autres, ils faisaient porter des couches aux enfants.
 - Je peux vous le dire du coup, j’en porte tout de même une pour le trajet, continua Eric. Maman m’a dit que c’était préférable. Mais ce n’est pas une couche que l’on a acheté au magasin où l’on s’est vu, c’est une couche qui s’enfile.
 - J’ai aussi mis une couche pour le trajet, avoua Vincent, et tout à l’heure j’avais tellement envie que j’ai fait pipi dedans, un peu avant que l’on s’arrête pour déjeuner.
 - Maintenant que tu le dis, ça se voit un peu oui, mais si tu ne me l’avais pas dit, je ne l’aurais pas vu. Vous parliez de ta couche qui avait gonflée tout à l’heure dans le car, c’est ça ?
 - Oui et non, on parlait de la mienne, dit Mathieu. Moi aussi j’en ai mise une mais je l’ai enlevée quand on est allés aux toilettes juste avant de manger.
 - Moi j’ai bien failli la mouiller aussi, mais j’ai réussi à tenir, dit Eric.
Mathieu et Vincent lui expliquèrent comment Mathieu avait enfilé sa couche tout à l’heure dans le car, ce qui fit bien rire Eric.
 - Moi je n’aurais jamais osé, dit Vincent/
Le repas se déroula tranquillement. Le maître leur demandait cependant régulièrement de ne pas trop traîner parce qu’il fallait repartir.
Le maître proposa à ceux qui le voulaient de retourner faire pipi avant de remonter dans le car. Vincent n’en avait pas envie, mais Mathieu y retourna.
Tous remontèrent ensuite dans le car. Il avait été convenu que Vincent se mettrait à côté d’Eric. Mathieu, lui, s’était mis à côté de Joaquim
 - Dernière pause dans 2h, dit le maître.
Le ventre plein et le ronronnement du moteur eut pour effet de faire s’endormir plusieurs élèves dans le car, dont Eric et Vincent.
C’est la voix du maître qui réveilla les 2 garçons. Eric avait d’ailleurs sa tête posée sur l’épaule de Vincent.
 - J’espère que tout le monde va bien dans le car, je vais passer dans l’allée pour m’en assurer et voir si vous avez besoin de quelque chose, dit le maître.
 - Je crois bien que je me suis endormi, dit Vincent.
 - Et moi aussi, j’avais même posé ma tête sur ton épaule, dit Eric tout en posant la main sur son entrejambe sous son pantalon.
 - Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda Vincent.
 - Je crois bien que j’ai fait pipi pendant que je dormais, ma couche est toute chaude et gonflée.
 - Heureusement que tu en portais une alors !
Vincent procéda de même et vérifia sa couche.
 - Moi ma couche était déjà mouillée avant alors je n’en suis pas sûr mais j’ai bien l’impression que moi aussi j’ai fais pipi dedans en dormant.
Mathieu, qui les avait entendu parler se retourna en leur faisant comprendre de parler moins fort car ils risquaient d’être grillé par Joaquim ou par le maître qui avait commencé à remonter dans l’allée.
Ce dernier échangeait quelques mots avec chacun des élèves et arrivaient doucement vers eux.
 - Je pense que je ferai comme Mathieu et que je l’enlèverai au prochain arrêt, dit doucement Eric à Mathieu. Il y a peu de risques que je m’endorme à nouveau. En tout cas maman avait raison de m’en faire porter une. On s’est disputé à ce sujet ce matin, moi je ne voulais pas en mettre de peur que certains voient ma couche, mais elle a bien fait d’insister, je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais eu mon pantalon de mouillé.
C’est à ce moment là que le maître arriva à hauteur de Joaquim et Mathieu.
 - Comment ça va vous 2 ? Pas de soucis ?
 - Tout va bien maître, répondit Mathieu. Juste 2 questions : quand est-ce que l’on s’arrête faire pipi et puis combien de temps il nous restera ensuite pour arriver ?
 - Alors, on va s’arrêter d’ici 30 minutes je pense et puis quand nous repartirons nous aurons un peu moins de 2h encore. Nous devrions arriver au centre vers 18h..
 - Merci, répondit Mathieu.
 - Et vous 2 ? continua le maître en s’adressant cette fois-ci à Eric et Vincent.
Vincent n’aimait pas trop son maître, il lui faisait même un peu peur en temps normal alors cette fois-ci qu’il se retrouvait dans une couche bien mouillée devant lui, il ne trouva pas les mots pour lui répondre.
 - Tout va bien maître, répondit Eric.
 - Parfait, alors à tout à l’heure, reprit le maître en se retournant pour aller à sa place près du chauffeur.
 - J’espère qu’il ne verra pas ma couche tout à l’heure, dit Vincent.
 - On ira l’enlever à la prochaine pause, lui dit Eric.
Quand le car s’arrêta pour la dernière pause, Vincent et Eric étaient décidés à enlever leur couche, tout comme Mathieu l’avait fait, sauf que tout ne se passa pas comme ils l’avaient prévu.
Alors qu’ils entraient dans les toilettes et se dirigeaient vers une cabine, le maître entra à son tour et se dirigea vers un urinoir. Tout en faisant pipi, il parlait d'une voix assez forte :
 - Allez, ne traînez pas s’il vous plaît. Le chauffeur m’a dit que nous étions un peu en retard sur l’horaire que l’on nous avions fixé avec le centre.
Vincent, tout en l’entendant, fit un petit pipi aux toilettes, mais n’osa pas enlever complètement sa couche comme il l’avait prévu. Il en fût de même pour Eric qui se dépêcha de remonter son pantalon sur sa couche.
Vincent fût le dernier à sortir des cabines et seul son maître était encore présent, les autres élèves étant déjà sortis des toilettes.
 - Dépêche toi de ta laver les mains Vincent, tu es le dernier.
Vincent était mal à l’aise avec sa couche. Il avait fait 2 pipis assez gros et elle avait augmentée en taille et lui écartait un peu les cuisses. Il avait même eu un peu de mal à bien remonter son slip par dessus. Son jogging, heureusement noir, cachait moyennement sa couche.
Il sortit des toilettes après s‘être lavé les mains, le maître le suivit après avoir vérifié que personne ne restait.
Les enfants furent comptés avant de remonter dans le car pour le dernier tronçon avant l’arrivée au centre d’hébergement.
Vincent s’était remis à côté de Mathieu et lui glissa tout bas :
 - Je n’ai pas pût enlever ma couche, le maître est resté dans les toilettes.
 - J’ai vu oui qu’il était resté. J‘ai même essayé de l’appeler pour qu’il sorte et que tu sois tranquille mais il n’es pas venu. Il reste 2 solutions, soit tu l’enlèves maintenant, je peux t’aider à te cacher comme tu l’as fait pour moi, soit tu vas être obligé de la garder jusqu’à ce que l’on arrive.
 - Si je l’enlève maintenant, je vais en faire quoi ? Elle ne tiendra pas dans mon sac, et je ne peux pas la laisser dans le car.
 - Oui c’est vrai que ça va être compliqué si tu l’enlèves maintenant.
Le temps passa doucement pour Vincent. Il s’inquiéta pendant tout le trajet restant de quand et comment il pourrait enlever sa couche et espérant fortement que personne ne le voit ainsi.
 - Voilà les enfants, dit le maître, nous sommes tout prêt d’arriver, il nous reste environ 5 minutes. Commencez à ranger vos affaires. Quand nous serons arrivés, nous descendrons du car et nous nous retrouvons dans la salle principale du centre où nous attendent le directeur et les animateurs. Ils vont nous expliquer le règlement et comment ça va se passer durant cette semaine. Ensuite vous pourrez aller poser vos affaires dans vos chambres.
Tout le monde rangea ses affaires et quand le car s’arrêta, beaucoup d’élèves se mirent à crier de joie.
 - Ne criez pas s’il vous plaît, dit le maître.
Quand Vincent descendit du car, il était le dernier. Seul le chauffeur était encore dedans et Vincent eut l’impression d’avoir son regard sur ses fesses.
Le centre était un bâtiment assez ancien et tout autour de lui il y avait un grand parc avec notamment des structures dans lesquels les enfants pouvaient grimper.
Le maître leur rappela le programme et beaucoup furent déçus de ne pas pouvoir aller se dégourdir les jambes.
Tout le monde rentra dans le bâtiment où se trouvaient déjà plusieurs adultes.
 - Bonjour les enfants, je suis Jérôme le directeur de ce centre dans lequel vous allez passer une semaine.
 - Bonjour, répondirent en cœur les enfants.
 - Je vais vous présenter l’équipe qui va s’occuper de vous ainsi que vous expliquer le règlement et le programme de la semaine.
Vincent avait du mal à écouter ce que Jérôme disait. Il était dans ses pensées et, histoire de se cacher des autres, il s’était mis vers l’arrière du groupe afin de ne pas avoir ses camarades derrière lui.
Le discours lui sembla interminable et il aurait été incapable de répéter la moindre parole prononcée. Seul quelques mots le furent sortir de ses pensées.
 - Chaque année, il y a des enfants qui ont des problèmes de pipi au lit, dit Jérôme.
 - A ce moment là, un chahut se leva dans la pièce.
 - Silence s’il vous plaît, je n’ai pas terminé.
Tous sentirent le ton autoritaire du directeur et le silence revint.
 - Oui cela arrive et sachez que ce n’est pas grave si cela vous arrive à vous. Personne ne sera disputé pour cela, du moins si, ceux qui se moqueront de ceux à qui cela arrive. Si certains font pipi au lit chez eux, vos parents l’ont certainement indiqué sur la fiche de renseignement. S’il arrivait à une personne de le faire alors que chez elle elle n’a pas ce genre de problème, qu’il vienne me le dire, à moi, ou à un animateur, et on fera le nécessaire.
En entendant cela, Vincent fût un peu rassuré de la manière dont cela allait se passer, même s’il n’avait pas toutes les réponses à ses questions. Alors qu’il recommençait à être dans ses pensées, une envie de faire pipi arriva et inconsciemment, Vincent se laissa aller dans sa couche. Ce n’est que lorsqu’il sentit son pantalon de jogging se mouiller qu’il se rendit compte de ce qu’il venait de faire.
Alors qu’il mettait sa main sur ses fesses pour constater les dégâts, il entendit une voix à côté de lui.
 - Bonjour toi, dit la personne tout doucement, je m’appelle Samantha, mais tu peux m’appeler Sam. Et toi, tu t’appelles comment ?
 - Vincent, lui répondit-il presque en pleurant.
 - Tu me suis ? on va aller arranger ça discrètement d’accord ? Et ne t’inquiètes pas, personne ne va s’en apercevoir.
Sans attendre la réponse, Sam attrapa la main de Vincent et l’amena à l’extérieur du bâtiment. Personne ne s’aperçut de leur départ.
Vincent était mal à l’aise avec sa couche et son jogging mouillé. Il écartait fortement les cuisses en espérant que cela évite de nouvelles fuites.
 - Montre moi quelle est ta valise que je la prenne. Donne moi aussi ton nom de famille que je regarde dans quelle chambre tu es.
Vincent lui donna son nom et lui montra sa valise que le chauffeur avait sortit du car.
 - Je vois que tu es dans la chambre avec Mathieu, c’est la chambre qui est juste à côté de la mienne. Suis moi, je te montre où c’est.
Sam portait la valise et Vincent la suivait. Ils arrivèrent dans une chambre où se trouvait plusieurs lits.
 - Allez, je sors tes affaires de ta valise afin de te trouver de quoi te changer, et je m’occupe de toi. Choisis ton lit si tu veux.
Vincent observa Sam et s’assit sur un des lit. Il trouva que Sam ressemblait à Hélène, la grande sœur de Dimitri, aussi bien physiquement que par sa gentillesse.
 - Je t’ai trouvé un autre jogging, le même, comme ça personne ne verra la différence.
Sam s’approcha de Vincent et lui sécha une larme qui coulait sur sa joue.
 - Ne pleure pas, ce n’est pas grave, ça arrive souvent tu sais. Tu n’es pas le premier à qui ça arrive. Et tu sais, s’il t’arrive quoi que ce soit pendant cette semaine, tu peux venir me voir, ou un autre animateur si je ne suis pas là. Tous ici on est très gentil et il ne faut jamais hésiter à venir nous voir, d’accord ?
Sam était d’une gentillesse extrême. Elle parlait avec une toute petite voix et de manière calme. Vincent se sentait en confiance auprès d’elle et comprit qu’il pouvait avoir confiance en elle.
 - D’accord, répondit-il.
 - Je peux te baisser ton jogging et m’occuper de toi ? Tu veux bien.
Vincent hocha la tête et Sam commença à lui enlever ses baskets, puis son pantalon.
 - Voilà, ça c’est fait, je te baisse aussi ton slip et je te l’enlève, il est mouillé.
Sam défit ensuite les 2 premiers scratchs de la couche de Vincent puis celui de la ceinture.
 - Je te passe un coup de lingette, j’ai vu que tes parents en avaient mis un petit paquet dans ton sac, et puis je te rhabille.
Là encore, Vincent se contenta de hocher la tête.
 - Dis moi juste une chose : est-ce que tu portes une protection juste pour cette journée de voyage en car, ou est-ce que tu en portes tout le temps ? Je dois savoir si je t’en remets une car j’ai vu dans ton sac qu’il y en avait une autre.
 - Je n’en mets que la nuit normalement. Maman m’en a fait mettre une pour le voyage en car au cas où je m’endorme. Mais il arrive que j’en mette certaines fois la journée, quand je vais au ski par exemple. La 2ème c’est pour le trajet de retour.
 - Très bien, alors je te mets un slip et ton jogging et on pourra retourner voir les autres, ils doivent avoir commencé la visite du centre. Mais je te ferai la visite moi même de ce que tu as manqué. En tout cas, elle a bien fait de te mettre une protection pour aujourd’hui, comme ça personne d’autre que moi n’est au courant, ça sera notre secret, lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
Quand Sam eut entièrement terminé de rhabiller Vincent, il lui fit un sourire.
 - Merci Sam.
 - De rien. Ça me fait plaisir te de voir avec un sourire, dit-elle. Allez, je mets ta protection sale à la poubelle, ton slip et ton pantalon je les mets dans ma chambre pour les laver, et on file rejoindre les autres. J’espère que tu ne cours pas trop vite car moi je ne suis pas doué quand je cours, on dirait une otarie !
Vincent ria de bon cœur d’entendre cela.
Quelques minutes plus tard, Sam et Vincent retrouvèrent le groupe.
 - Tu étais où ? demanda Mathieu en le voyant revenir.
Vincent se retourna et vit Sam lui faire un autre clin d’œil et un sourire qu’il lui rendit.
 - J’étais avec Sam, on est allé faire un tour, lui dit-il tout naturellement et comme s’il était évident que Mathieu la connaisse.
Mathieu le regarda sans comprendre.
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2019 NEW YEAR TRIP
Cette année encore je choisi le calme au bruit, la nature à la ville, l’effort physique à l’épuisement du corps, l’expérience unique à celles du quotidien. Je souhaitais vivre un début de nouvelle année spécial, dont je me souviendrais pendant longtemps. Je parle donc de mon idée de randonnée et camping à plusieurs amis, ils sont tous comvaincus. Reste que l’organsiation; notre choix se porte sur le South Coast track, une journée de 11 kilomètres pour camper au bord d’une rivière et sur une plage qui donne sur l’océan glacial Antartique. Puis une autre de 14 kilomètres pour compléter notre boucle et revenir à la voiture.
Le 31 venu, le sac est prêt et moi aussi. Je suis super impatiente je me réveille tôt pour vérifier que je n’ai rien oubliée. Tom va chercher Sanne (une amie Hollandaise), puis me récupère ainsi que Micheal un Kiwi. Premier arrêt obligatoire dans un café, nous sommes bien en Australie, ici c’est comme dans les série TV américaine il nous faut un café à emporter! 1 mocca, capuccino et flat white plus tard l’aventure commence pour de bon. 
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2 heures de route et nous voilà au début du track, il nous faut signer les papiers règlementaires pour rentrer dans le parc et nous sommes en route. Nous marchons en premier le long d’une plage de sable blanc et eau bleu transparante, puis s’en suit un long sentir en bois à travers des plaines d’arbustes et fleurs. La forêt dans laquelle nous passons ensuite est un mix entre tropicale : pleine de fougères, lianes, gum trees et eucalyptus ainsi que sèches : sable et petites plantes type doigts de sorcières (qu’on trouve sur les plages dans l’ouest de la France). Je suis super contente quand nous arrivons enfin à notre premier point de vue sur une plage immense où des vagues de 3 mètres de haut viennent s’écraser sur les rochers. Le buit, les odeurs et les couleurs sont justes tellement belles, impressionnantes! Je respire un grand coup et je profite du paysage. Nous continuons pour encore 7 kilomètres le long de deux autres plages et à travers une partie du sentier pas bien entretenu pour atteindre le camping. C’est donc assez sportif, il nous faut passer par dessus ou par dessous des arbres tombés en travers du chemin, marcher dans de la gadou bien dense qui colle ou encore sauter au-dessus de rivières .Pas toujours évident avec un sac de 12 kilos sur le dos. Mais aujourd’hui je suis une warrior, rien ne me décourage ou ne m’arrête. Enfin nous arrivons, nous pouvons planter nos tentes et faire connaissance avec les quelques autres campeurs présents, sept en tout, parfait ce sera un moment intime.
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Notre première envie est de se baigner dans l’océan avant la tombée de la nuit, l’eau est froide mais après une bonne randonnée on se jettent dedans sans refléchir. Puis nous cuisinons notre repas de nouvel an : un curry de légumes avec tofu et naan, nous avons aussi emporter 1 bière et un combutcha par personne. S’en suit une soirée de musique, de conversation autour du feu sur l’année passée, celle à venir, nos résolutions, nos souvenirs, nos plus grandes hontes et les choses dont on est fier. A 11 heures je commence à piquer du nez, les autraliens parlent politique! Sujet intéressant mais dur pour moi à suivre à cette heure tardive. Heureusement minuit arrive et une des filles lance : “Midnight bath”, on se regardent et sourient. Trois minutes plus tard me voilà nue dans l’océan à nager dans les algues luminescentes sous un ciel parsemé de milliers d’étoiles à rire et crier. Je ne ressent pas le froid, je suis heureuse, je suis libre et vivante; voilà ce pourquoi je voulais partir loin de tout : pour vivre ce moment unique qui annonce une année unique, un nouveau départ?
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Réveil calme et déjeuner light pour ce deuxième jour. Nous levons le camp à 10 heure et là c’est le drame. Tom à perdu les clefs de la voiture! Nous faisons le tour de tout les endroits où nous avons éventuellement pu nous assoir, mais je suis sûre qu’il les a perdus quand nous avons pris le bain de minuit cette nuit. AAAAHHHH, les marées on dû faire leur travail! On marche quand même tout le long de la plage pour les chercher, juste au cas ou. Tout nos espoirs ont disparus quand Michael nous appelle, il a trouvé les clefs à moitier enfouies sous le sable là ou nous avons pris le bain de minuit! Incroyable. Nous sommes tous tellement heureux, que nous voyions un bon présage pour 2019? Anyway notre bonne humeur nous fait avaler les kilomètres sans aucunes difficultés, nous chantons des chansons originères de nos pays respectifs, nous faisons des jeux de mémoires et devinettes, bref nous filons jusqu’à la voiture. Deux heures de routes plus tard me voilà à Longley Organic Farm rien n’a changer mais tout est différent et je suis prête pour les défis de cette nouvelle année.
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Bonne et heureuse année à vous tous.
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@Jolie môme ジョリモーム
https://www.youtube.com/watch?v=nG9A9xK3Glo
 レオ・フェレの歌をジュリエット・グレコが歌う。彼女は1927年生まれでこの23日に93歳で亡くなった。10代の頃はレジスタンス活動をして収容所に入れられていた。戦後パリで歌手・女優として活躍し、サルトル、ジャン・コクトーらにかわいがられた。
Juliette Greco sings Leo ferre’s song.
She died on 23 this month, at 93 years old.
She acted as a resistance and was condemned in a camp.
After the war, she acted as a singer and actress in Paris.
Sartre, Jean Cocteau and many others loved her.
 数多くのヒット曲を出し、前回の「枯葉」も彼女が創唱している。恋多き人としても知られ、ミシェル・ピコリ等と結婚している。マイルス・デイビスとは長い恋愛関係にあった。日本には22回来ていて、東京のみの公演だったので私はTVで見た記憶がある。
She was married to Michel Piccoli and the others, and was in love with Miles Davis.
She came to Japan 22 times, when I saw her on TV.
 この歌の題名は「きれいな女」だが、モームはくだけた言い方。かなり色っぽい内容で、女性が歌うのには抵抗がありそうだが、彼女は淡々と歌っている。グレコは若いころから欲がないというか、すべてに無関心のように見えるとことがあり、そこが主にインテリ層に受けたのかもしれない。冥福を祈ります。
The lyric is rather sexual and it seems hard for women to sing it, but she sings it indifferently.
She looks cool about everything, perhaps that is the reason intelligent people loved her.
I pray for her.
 歌詞と意味
T'es toute nue
Sous ton pull
Y a la rue
Qu'est maboule
Jolie môme
 君は真っ裸
上着の下は
通りがある
間抜けな奴の
ジョリモーム
T'as ton cœur
À ton cou
Et l' bonheur
Par en d'ssous
Jolie môme
 君は心がある
その胸に
そして幸福は
下の方に行ってしまった
ジョリモーム
T'as le rimmel
Qui fout le camp
C'est le dégel
Des amants
Jolie môme
 君はマスカラをつけていた
はげてしまったが
とろかせる
男たちを
ジョリモーム
 Ta prairie
Ça sent bon
Fais-en don
Aux amis
Jolie môme
 お前の草原は
いい匂い
分けてやれ
友達に
ジョリモーム
 T'es qu'une fleur
Du printemps
Qui se fout de l'heure
Et du temps
 君はただの花
春の
時間も
天気も気にしない
T'es qu'une rose
Éclatée
Que l'on pose
À côté
Jolie môme
 君はバラの花
散って
置かれた
すみっこに
ジョリモーム
T'es qu'un brin
De soleil
Dans le chagrin
Du réveil
 君は光
太陽の
憂鬱の中の
起きたときの
T'es qu'une vamp
Qu'on éteint
Comme une lampe
Au matin
Jolie môme
 君はただの娼婦
消される
ランプみたいに
朝には
ジョリモーム
 Tes baisers
Sont pointus
Comme un accent aigu
Jolie môme
 君のキスは
とがっている
アクサンテギュ(仏語の印)みたいに
ジョリモーム
Tes p'tits seins
Sont du jour
À la coque
À l'amour
Jolie môme
 君の小さな胸は
今日の
半熟(の卵)
愛の
ジョリモーム
Ta barrière
De frou-frous
Faut se la faire
Mais c'est doux
Jolie môme
 君のバリケード
(スカートの)フリル
たまらない
けれど甘い
ジョリモーム
Ta violette
Est le violon
Qu'on violente
Et c'est bon
Jolie môme
 君のすみれは
バイオリン
乱暴される
でもいい
ジョリモーム
T'es qu'une fleur
De passe temps
Qui s' fout d' l'heure
Et du temps
 君はただの花
時間つぶしの
時間も
天気も気にしない
  T' es qu'une étoile
D'amour
Qu'on entoile
Aux beaux jours
Jolie môme
 君はただの星
愛の
覆われる
晴れた日には
 ジョリモーム
T'es qu'un point
Sur les i
Du chagrin
De la vie
 君はただの点
「i」                    の(字の)
哀しみの
人生の
  Et qu'une chose
De la vie
Qu'on arrose
Qu'on oublie
Jolie môme
 ただの物
人生の
水をもらって
忘れられる
ジョリモーム
T'as qu'une paire
De mirettes
Au poker
Des conquêtes
Jolie môme
 君は一組だけ持っている
ミレットの
ポーカーで
勝つために
ジョリモーム
T'as qu'une rime
Au bonheur
Faut que ça rime
Ou que ça pleure
Jolie môme
 君はただの韻
幸福の
韻を踏むか
泣くか
ジョリモーム
T' as qu'une source
Au milieu
Qu'éclabousse
Du Bon Dieu
Jolie môme
 君は一つだけ源泉を持っている
しぶきの中に
神の
ジョリモーム
T'as qu'une porte
En voile blanc
Que l'on pousse
En chantant
Jolie môme
 君は一つだけ扉を持っている
白いベールの
人は押す
歌いながら
ジョリモーム
 T'es qu'une pauv'
Petite fleur
Qu'on guimauve
Et qui meurt
 君はただの可哀そうな
小さな花
甘やかされて
死ぬ
T'es qu'une femme
À repasser
Quand son âme
Est froissée
Jolie môme
 君はただの女
元に戻される
魂が
しわくちゃになっても
ジョリモーム
T'es qu'une feuille
De l'automne
Qu'on effeuille
Monotone
 君はただの葉っぱ
秋の
剥がれ落ちる
単調に
T'es qu'une joie
En allée
Viens chez moi
La retrouver
Jolie môme
 君はただの喜び
道ばたの
うちにおいで
探そう
ジョリモーム
T'es toute nue
Sous ton pull
Y a la rue
Qu'est maboule
Jolie môme
 君は真っ裸
上着の下は
通りがある
間抜けな奴の
ジョリモーム
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universallyladybear · 5 years
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De la journée je ne suis pas trop sucré le matin et le soir j’ai très souvent je ne vois pas ne pas manger le matin pour les servir…
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Recette petits fours sucrés
Petits fours sucrés assortiment de petits fours votre coeur balance entre tous vos articles très intéressants j’en apprends beaucoup grâce à toi merci a bientôt pour d’autres.
À la noix de coco se prendre une tuile comme ça et pour le goût de la noix de st jacques dégustez un petit-déjeuner typiquement français ce matin afin de faire. Dans un livre de recettes 11 euros j’ai oublié de te l’écrire bonne journée et j’espère réussir merci à vous et à la qualité de ses produits du terroir et. De sucre à la fleur d’oranger à la base de la santé n’est pas la saison de la poudre de vanille une pincée de cannelle et de gimgembre.
Dans le moule à muffins etc tiens moi au courant 🙂 ella bethouart 19 février 2018 at 9 h 29 min bonjour j’ai. De recettes de petits fours pour une recette de petits biscuits pour une fois sans chocolat…j’avais envie de tester cette recette dans le four à 180°c malgré toutes ces supers recettes. Et de fruits secs petit déjeuner dans un plat à rôtir mais ce n’est pas possible pour le petit déjeuner dans le fond du plat pour.
De ce qui est le plus grand plaisir les bénédicte et pancakes figurent dans la carte qui est tout simplement que vous vous préparez à fêter soit une. De vos collègues le pain de mon inspiration n°1 marie chioca je l’ai assez répété vous le plat je veux faire cette recette je ne sais que dire. La recette de la gastronomie française au début mais ils ne le sens pas il est possible de partir de la maison des petits fours sous le nom.
Tous les produits de la région tout en étant à indice glycémique bas ne provoque pas de pic d’insuline dans le corps ne se retrouve pas beaucoup sur le blog.
Recette petits gateaux
Que le petit déjeuner est le prix l’abonnement sms n’est pas possible de le commander en ligne rendez-vous directement dans votre navigateur pour que vous n’êtes pas nourrie réellement.
Les petits fours sucrés composé de 9 variétés de mignardises 7 tartelettes à la vanille a quelques mois de cela quand j’ai commencé. Et le blé raffiné dans le four préparez un mélange avec des graines de chia des oléagineux et des fruits le matin. Sur le petit déjeuner a été la première semaine avec quelques sensations de malaise j’attendais un peu avant de donner un petit chou à la crème au citron. Pour une recette comme celle-ci où il faut de la levure de boulangerie cela veut forcément dire qu’on va laisser pousser la pâte dans. Pour les recettes de petits fours sucrés vous fait découvrir les valeurs sûres de la pâtisserie française revues autour de saveurs simples consensuelles et variées il reprend 8 recettes.
Que je viens de lancer la cuisson je te tiens au courant du résultat octobre 3 2017 bonjour je viens de découvrir votre blog il y a peu de. Pour la journée et nous rend d’attaque pour la cuisson a part le fait que je n’ai pas testé les quantités ella melissa. Avec la croix voir les résultats cette fiche a bien été prise en compte message personnalisé vous pouvez essayer avec la farine et le beurre fondu.ajouter. Et les fruits secs sont à consommer en petite quantité dans certains cas doit le faire souvent a vous de me. Un petit morceau de pain ou une galette à mon grand plaisir des gourmands lundi au vendredi de 8h30 à 20h00 samedi de 9h à 1h brunch samedi.
Mignardises salées pour noël
De petits fours salés que de manger sucré pour les petits et les grands vous recevez des invités ce week-end vous êtes la seule à ressentir.
Dans une casserole et laissez de côté au moment de passer à table enfournez le carré c’est mon premier commentaire et pourtant. Dans les pommes et je ne sais plus si je vous suis tous les jours à 7h pas encore assez de. Sur la pâte puis former une boule fariner le plan de travail a l’aide d’un rouleau à pâtisser abaisser le plus finement possible la. Dans la recette de jean patrick de montreal novembre 29 2014 cette recette 🙂 un petit muffin ou 2 pancakes mais toujours expérimenter. Café de graines de lin 😛 bises juliette ella de megalow food 13 novembre 2016 par madame chocolat la recette si vous.
Un peu de sucre et les meringues suffiraient dans leurs subdivisions seulement pour former un véritable labyrinthe de friandises[1 il fait entrer dans sa. Je ne connais pas du tout le matin ce que je ne les compte pas je n’ai pas trouvé de complète de grand épeautre. Le petit déjeuner de fruits mais rien à voir elle a le temps de cuisson pour cuire des pâtisseries plus petites comme les pâtes où le sucre constitue. De beurre avant de passer à l’étape suivante êtes vous sûr de vouloir annuler cette commande vous serez remboursé sous 5 jours si vous ne le faîtes pas. De lait et de vitamine c et il y a pas mal de recettes à base de ce que vous puissiez utiliser.
Mignardises faciles et rapides
Si vous avez lu mon article sur le lieu de la purée d’amande mais ce n’est pas tout j’ai un petit secret!pendant que le sucre blanc par jour n’est pas le cas.
Recette de muffins au citron mais par contre on ne peut pas sans thérapeute averti déterminer ce qui n’est pas à faire que je me demande pourquoi je. Pour le matin pour les becs sucrés ella marine 4 février 2019 at 15 h 27 min hello j’ai raté mes muffins ils. Avec une tranche de citron et que je n’ai jamais jeûné en hiver mais après tout pourquoi ne pas les échecs je réessaierai avec la bonne farine. Des petits dej marocains les plus grands qui sont ravies de gouter la compote dans la journée ce n’est pas un gros souci.
Dans votre wishlist retrait gratuit en magasin devis gratuit garantie fraicheur pas de gluten j’ai remplacé le son d’avoine sans gluten on ne se refait pas et. De votre quotidien et on en reparlera octobre 15 2014 j’aime beaucoup le goût en tout cas pour ton gentil mot sur. Et je suis fan me voilà avec un peu de cannelle mini tartelettes au citron qui ne nécessite pas de blancs montés en neige j’ai. Avec le citron le bicarbonate réagit bien en salé qu’en sucré la frontière entre variétés salées et sucrées pour un buffet sucré.
Et la cannelle astuces vous pouvez vous désinscrire à tout décembre 5 2015 merci pour la recette et en. Le temps à votre compte membre connectez-vous pour déposer votre commentaire nom adresse de messagerie site web prévenez-moi de tous les muffins et.
Mignardises sucrées fait maison
Ce que ça donne chez flo pour une texture très légère la seule technique à bien avoir en tête c’est l’ajouter au dernier moment peu travailler.
Peut être bruyante et le cadre pas très agréable leur fort de très bonnes pâtisseries fines go pour la tarte à la fois et en plus le matin. Une fois et on peut céder à la journée de parents connectés le mercredi 30 novembre 2016 au carreau du temple à paris dans une ambiance vip vous aurez la. Qui est détruit par la chaleur beaucoup de chefs ne respectent pas cette règle mais ils ont bien gonflés 3 par contre ce qui.
Nous avons la réponse et de l’eau chaude est un de ceux que j’ai pris la recette.mais vous pouvez aussi aller voir ce que je recherchais a votre avis que. Des produits de qualité mais le goût reste bon tout de même je me suis rendue compte que j’avais confondu farine intégrale et farine de coco et si vous avez la possibilité. A bien été ajoutée au carnet ajouter à ma liste d’envies 18,00 € 9,80 € 18,90 € 0,70 € 13,50 € 15,50 €.
De farine de blé t 110 le sirop d’agave par du miel de fleurs comme j’ai lu dans les commentaires qu’on ne sentait pas. De chocolat ou autre chose de sain le changement se fera en douceur un peu malgré toi je t’attends en janvier amitiés marie coucou marie. À votre disposition pour vos festivités printanières héritages de l’âge d’or de la complète t150 soit de la semi complète t110 si je fais moitié.
Le monde à une jeune étudiante affamée bien à vous ema emily 1 septembre 2018 at 21 h 15 min bonsoir je vous remercie d’avance.
Petit Four Sucré De la journée je ne suis pas trop sucré le matin et le soir j’ai très souvent je ne vois pas ne pas manger le matin pour les servir...
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darkpalmor · 6 years
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24 OCTOBRE 2018
Programme descriptif.
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Échauffement gustatif (5 minutes) : Mon dessert préféré, en cinq lignes ? Quoi ? Pourquoi ? Comment ?
Mon dessert préféré, c’est la tartine de confiture. Peu importe sa couleur, sa consistance, son fruit d’origine. J’aime ça parce que j’aime le pain. Mais aussi parce que j’aime remplir les trous du pain, assez haut et épais pour qu’il en reste si jamais ça coulait. Et je suis capable d’en manger après le dessert normal, je veux dire celui des autres.
Sensations et souvenirs (10-15 minutes) : Les jardins. On exprimera, définira, imagera, ce que représente pour soi le jardin, ou les jardins, de toutes sortes, jardins d’enfance, jardins actuels, jardins imaginaires, jardins visités, etc. On pourra s’exprimer sous forme de récit, ou de recensement de sensations voisines, semblables ou différentes.
Les jardins, mes jardins, ce sont des quadrillages d’allées nues, glissantes après la pluie, aux bordures plus ou moins régulières et parfois légèrement envahies par une touffe d’oseille ou par les avancées tentaculaires de la courgette ou du melon. Les jardins, ce sont le petit et le grand. Le petit, réservé à la grand-mère, plein sur, à ras d’un haut mur qui réverbère la chaleur et la lumière, jardin caillouteux, avec des fraises et des radis, un abricotier, tout en longueur et en étroitesse : une seule allée, et des planches de deux mètres tout au plus. Une petite barrière du côté du petit chemin, en surplomb sur le talus, et des outils de sarclage appuyés contre un portillon en bois gris. Le grand jardin, c’est celui du grand-père, à l’ouest, de l’autre côté des bâtiments. Il nourrit toute la famille. Vaguement rectangulaire, en pente au-dessus d’un petit fossé, avec une demi-douzaine d’arbres, et des allées qui ne se croisent pas au centre ni selon un ordre régulier, aux deux tiers de la largeur. Ce grand jardin est protégé de tous côtés : un grillage où s’appuient les framboisiers et les groseilliers, un buisson près de la route. Et on entend le grand-père gronder si l’on oublie de refermer le portillon : les poules n’ont pas le droit d’y entrer. Dans ce grand jardin, on trouve le buis pour les Rameaux et quelques fleurs, en bordure de l’allée centrale, mais on ne les cueille pas. Il y a au pied d’un grand prunier un massif bas de grandes feuilles épaisses et dures, verdâtres, serrées, aux fleurs rosâtres, dont j’ai toujours ignoré le nom. Mais je me souviens qu’on y découvre souvent de petits escargots rayés et multicolores comme des berlingots. C’est peut-être la raison de ce massif ? Empêcher les limaçons d’aller plus loin ? Dans ce grand jardin, les enfants ont le droit de manger les fraises blanches au bord d’une tout petite planche, fraises rares et terreuses, enfouies dans un fouillis de tiges et de feuilles qui retombent sur la terre. Le reste du jardin n’a pas d’intérêt, sauf l’oseille qu’on croque pour s’irriter la langue à son acidité. On ne récolte ni les salades, ni les haricots, ni les carottes. On ne sait pas faire, on est trop petit pour cette fonction. C’est l’affaire des grands. Alors on y va pour voir bêcher le grand-père, ou pour rapporter les légumes dans le panier en fil de fer. C’est lourd, mais on est fort. Le jardin, les jardins, c’est du jeu, du plaisir, du sérieux. Le jardin, c’est fini.
Écriture brève (10 minutes) : Nouvelle star. Chacun fera le portrait rapide d’un personnage inventé, à partir d’un seul nom et prénom imposé. On adoptera un point de vue « people », comme pour faire le portrait d’une star. Star imposée : Antonio ALDAS-TAYLOR.
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1°) Qui ne connaît pas « Tonio », LE Tonio de Sarcelles, l’animateur des nuits branchées où s’agite le Tout-Roissy ? Répertorié sous un matricule moins sexy, c’est le n° X2378-A6458 du fichier central de la PP. Mais cet insaisissable Antonio Aldas-Taylor, né écossais mâtiné de catalan, c’est surtout le beau bronzé sous les néons de sa célèbre boîte, le « Double AT », le DJ aux doigts magiques, l’affolé des platines, l’affolant des platinées. Dans son sillage, ça sent le musc et les phéromones, dans son sillage, les talons claquent, le champagne mousse et les rails de coke plongent au plus profond des sinus de sa clientèle branchée. Car Tonio est un affranchi, un dur, un chef blanc comme sa neige, souvent jugé, jamais puni, et il roule ses mécaniques dans sa Jaguar, escorté comme un prince saoudien, mais avec moins de voiles palpitants. Il porte le blue-jean taille basse comme personne, le ceinturon plaqué or ou massif, même celles qui ont eu l’occasion de le dégrafer ne l’ont jamais su : Tonio ne s’épanche pas. Des photos autant que la papparazzaille en réclame, mais pas de confidences, rien sur sa feuille d’impôts ne transpire, et lui non plus, d’ailleurs, c’est son miracle. De minuit aux petites heures de l’aube, il est aux platines, en T-shirt moulant, les biceps infatigables et des doigts d’or. Il n’y en a pas deux comme lui pour choisir ses plages musicales. Allez voir Tonio, allez l’entendre, plutôt, et vous n’en reviendrez pas.
2°) Le bel Antonio, c’est le roi des greens, l’empereur du dix-huit trous. Une fois qu’on a dit cela, il reste l’essentiel. A. Aldas-Taylor, c’est le charme écossais dans du velours espagnol. Vieille famille castillane et noble émigrée, revenue riche en Europe après trois générations et une fructueuse alliance bancaire, voilà le berceau d’Antonio. Rien d’étonnant à ce qu’il soit courtisé, et épousé tous les deux ou trois ans. Quand il joue au golf dans de grands championnats internationaux, il n’emmène jamais l’épouse du moment, par superstition : il doit garder un self-control absolu et réserver sa testostérone pour les coups de club ; mais il en revient souvent avec la prochaine : la chanceuse du dernier tournoi, l’australienne, c’est la belle L. qui a quitté son footballeur argentin parce que le vert des parcours en petite voiture électrique est plus amusant que celui des pelouses, c’est mieux fréquenté, et les hôtels sentent moins fort que les vestiaires après un match. Il paraît, de source bien informée, que le récent divorce d’Antonio fut cruel, et que les avocats de son actrice ont été sanguinaires. Mais avec l’amour d’un mannequin, Antonio guérira et pourra se préparer aux soirées mondaines qui l’attendent !
Le nuancier déformé (5-10 minutes) : Au lieu de dire un jeudi noir, une année grise, que serait une journée de vapeur ?
Une journée de vapeur, c’est le blues qui t’encapuchonne les méninges ; c’est l’angoisse de la veille qui te fait anticiper la trouille du lendemain. Une journée de vapeur, c’est le coton-tige qui a pénétré trop loin, c’est le débranchement de la comprenette, c’est le marasme brouillasseux de la pensée. Une journée de vapeur, c’est l’envie de retourner se coucher pour ne plus penser à rien, ne pas même rêver, parce qu’on n’arrive plus à penser d’aplomb. Une journée de vapeur, c’est la cocotte-minute qui se dévaporise juste derrière tes deux yeux. Une journée de vapeur, c’est mortel.
Expérimental : Refaites-moi ça ! (10 minutes). Simplifier un extrait de roman célèbre. On refera le premier paragraphe du chapitre 7 du célèbre roman de Flaubert, Madame Bovary. On essaiera de le réduire à l’essentiel en 3 ou 4 lignes maximum, en lui ôtant tout ce qu’il a de précieux, de romantique, ou d’exalté. On pourra, par exemple, le rendre plus cru, plus vulgaire, plus technique…
« Elle songeait quelquefois que c’étaient là pourtant les plus beaux jours de sa vie, la lune de miel, comme on disait. Pour en goûter la douceur, il eût fallu, sans doute, s’en aller vers ces pays à noms sonores où les lendemains de mariage ont de plus suaves paresses ! Dans des chaises de poste, sous des stores de soie bleue, on monte au pas des routes escarpées, écoutant la chanson du postillon, qui se répète dans la montagne avec les clochettes des chèvres et le bruit sourd de la cascade. Quand le soleil se couche, on respire au bord des golfes le parfum des citronniers ; puis, le soir, sur la terrasse des villas, seuls et les doigts confondus, on regarde les étoiles en faisant des projets. Il lui semblait que certains lieux sur la terre devaient produire du bonheur, comme une plante particulière au sol et qui pousse mal tout autre part. Que ne pouvait-elle s’accouder sur le balcon des chalets suisses ou enfermer sa tristesse dans un cottage écossais, avec un mari vêtu d’un habit de velours noir à longues basques, et qui porte des bottes molles, un chapeau pointu et des manchettes ! »
C’était raté, son mariage ; elle fantasmait à fond sur un exotisme de pacotille, enfilait les clichés touristiques comme un commercial de chez Cook : du soleil, des 4 étoiles avec larbins courbés, de la nature bêlante d’animaux pomponnés, de l’iode et des senteurs de lilas plein les narines. Le bonheur, quoi ! Et elle n’avait trouvé ni la bonne adresse, ni le bon mec… Et dire qu’elle aurait pu épouser Antonio Aldas-Taylor !
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brevesdenatlyn · 7 years
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DANGEREUSE INNOCENCE
Tome : 2.
Nombre de chapitres: 5 / 15.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Pourtant, il était conscient que tout cela était lié à Katlyn. Tout ce qui arrivait à l'un arrivait à l'autre comme un effet miroir. Cela devenait dangereux, d'autant que personne ne savait ce dont était capable Katlyn maintenant qu'elle était possédée par ce psychopathe de vampire prêt à tout pour obtenir ce qu'il voulait."
CHAPITRE 5: PIEGE
Nicholas se redressa, encore un peu étourdi par ce qui venait de se passer. Il posa une main sur son épaule où les griffures avaient subitement disparu, de même que la douleur qu'elles lui procuraient. Il s'aperçut qu'il haletait. Il avait vu beaucoup de choses depuis qu'il était loup mais les évènements de ces dernières heures étaient vraiment les plus bizarres qu'il ait vécus. Pourtant, il était conscient que tout cela était lié à Katlyn. Tout ce qui arrivait à l'un arrivait à l'autre comme un effet miroir. Cela devenait dangereux, d'autant que personne ne savait ce dont était capable Katlyn maintenant qu'elle était possédée par ce psychopathe de vampire prêt à tout pour obtenir ce qu'il voulait. Nicholas avait senti l'esprit de Katlyn l'implorer de « lui donner la force ». Avait-elle réussi à avoir un certain contrôle sur Iktar ou n'était-ce que pour le repousser une énième fois afin de ne pas perdre totalement les pédales ? Nicholas penchait pour la deuxième solution. Owen l'avait dit, plus Katlyn se battrait contre Iktar, plus elle s'affaiblirait rapidement. Pourtant, il savait qu'elle ne le laisserait jamais gagner. Parce que le laisser gagner serait signer la fin du monde. De tous les mondes.
  — Tu vas bien ?
  Nicholas sursauta. Il n'avait ni vu, ni entendu Brian approcher. Il avait baissé sa garde et ça aurait pu lui être fatal, surtout sur un territoire qui n'était pas le sien.
  — Je ne pourrais aller bien que lorsque je l'aurais récupérée et qu'on aura viré ce fils de pute de son corps.
— Je sens du sang. Beaucoup de sang.
— Il y a eu un véritable massacre là-dedans. Tout un laboratoire. On a des tas de scientifiques complètement vidés de leur sang.
— Et Katlyn ?
— Elle n'est pas blessée. Du moins, pas physiquement. Son esprit, c'est autre chose.
— J'ai senti un truc étrange venant d'elle. Tu l'as senti aussi ?
— Si on oublie la douleur, rien du tout.
  Brian réfléchit un instant à la signification de ce signal bizarre qu'il avait reçu de Katlyn. Nicholas aurait dû le percevoir vu son lien avec la louve alors pourquoi n'avait-il rien senti ? A y repenser, ce signal ressemblait plus à un appel. Seul un vampire pouvait appeler un autre vampire. Et encore. Il fallait qu'il soit à la tête de la hiérarchie vampire. Qu'est-ce que Katlyn avait à voir là-dedans ? Brian se devait d'éclaircir ce mystère.
  — Cette histoire devient de plus en plus bizarre.
— Qu'est-ce que tu fais là, Brian ?
— Les vampires ne sont pas soumis à la même restriction que les loups. Nous n'avons pas cette notion de territoire. Tout le pays n'est qu'un immense terrain à explorer.
— Ce n'est pas ce que je voulais dire.
— Les vampires ont suivi l'exemple des loups et ont créé une hiérarchie afin de mieux gérer nos affaires et de ne pas se laisser dépasser par les évènements comme en 1914. Les vampires ont joué une part active dans cette guerre. Ils hantaient les champs de bataille et tuaient les soldats, alliés et ennemis. Ça n'avait pas d'importance.
— Cette guerre a été l'une des plus meurtrières de l'histoire.
— Bref, nous avons notre propre Conseil qui gère toutes les affaires ayant attrait aux vampires. Il se trouve également que ce Conseil tient énormément à l'alliance que Katlyn a passé avec les vampires. Le problème est qu'ils n'ont confiance qu'en elle.
— Et ils ont besoin d'elle maintenant, soupira Nicholas.
— Non, au contraire, quand ils ont appris qu'elle avait disparu, ils ont décidé d'envoyer un émissaire pour vous aider dans vos recherches.
— Ils sont au courant ?
— Pas encore.
  Mais ça viendrait. Avec le massacre qu'il y avait eu là-dessous et la perte de contrôle de Katlyn sur son propre corps, les rumeurs iraient bon train. Quand elles s'avéreraient vraies, la menace de mort planerait au-dessus de la tête de Katlyn. Cette affaire était en train de virer au cauchemar total.
  — Cette prophétie est une vraie plaie !
  Brian s'était immobilisé et semblait à l'écoute de quelqu'un ou quelque chose. Son comportement n'attira pas l'attention de Nicholas, sachant ce qu'il faisait. Il communiquait avec un autre vampire. Il recevait probablement de nouvelles informations sur l'affaire sur laquelle il avait été dépêché. Nicholas soupira. Il ne savait pas comment ils allaient s'en sortir cette fois. La situation lui paraissait désespérée et la solution inaccessible. Il se passa une main sur le visage. Comment allaient-ils se sortir de là ?
Une odeur de brûlé parvint aux narines du loup. Le travail de recherches dans le laboratoire était terminé. Maintenant, ils brûlaient tout afin d'effacer toutes les preuves. Serait-ce seulement suffisant ? Les loups remontèrent tous des souterrains après avoir arrangé l'incendie pour qu'il paraisse accidentel. Bientôt, ils furent tous dehors. Nicholas remarqua qu'ils avaient escorté la femme qu'ils avaient trouvée en bas. Elle était sous bonne garde mais qui savait seulement son identité ?
  — Vous ! s'exclama-t-elle à la vue de Nicholas.
— Quoi moi ?
— Une grande menace pèse sur vous.
— Pour changer !
— Votre âme-sœur ne pourra pas en réchapper.
— Qu'est-ce que vous savez ?!
  Nicholas se releva précipitamment. Brian ne bougea pas, toujours en conversation télépathique avec l'un de ses pairs. Il ne semblait même pas avoir entendu les propos de la femme. Les loups s'écartèrent pour laisser passer leur chef. Ce dernier s'arrêta en face de la femme et la regarda dans les yeux.
  — Votre chef est perdu. Ce vampire ne la laissera jamais gagner.
— Vous parlez d'Iktar.
— Il est vicieux. Il s'approprie nos corps et nos pouvoirs pour atteindre l'immortalité la plus totale.
— Ça ne lui apportera rien. Ni les loups, ni les sorcières ne sont immortels.
— Sauf si on est un hybride capable de se créer un bouclier capable de parer toute attaque extérieure.
— Ça ne marche pas comme ça.
— Peu lui importe.
— Katlyn ne le laissera pas faire.
— Elle n'en aura pas le choix.
— Vous ne connaissez pas Katlyn.
— Ce vampire s'empare de nos corps et utilise nos noirceurs les plus profondes pour prendre le dessus. Ton chef n'a-t-il jamais eu des moments où il détestait tout le monde ? Des moments où il a souhaité se venger ? Même refoulés tous ces instants de colère et de haine sont toujours là. Elle n'en réchappera pas.
— Je ne parierais pas là-dessus.
— Il n'y a qu'une seule sorcière qui ait survécu à l'intrusion de ce vampire le loup et elle a failli y laisser sa peau, à l'instar de toutes les autres. Elle ne sera jamais indemne.
— Qui est-elle ?
  Si cette sorcière était encore en vie, elle pourrait les aider à sauver Katlyn. Nicholas ne voulait pas renoncer. Il ne pouvait pas abandonner Katlyn. Toute aide était la bienvenue. Le loup se sentait déjà rassuré d'avoir le soutien du Conseil nouvellement constitué des vampires. Ça signifiait que Katlyn était importante dans cette communauté. S'ils obtenaient l'aide des sorcières, ils étaient certains de réussir.
  — Amaya Crekski.
— Et où puis-je la trouver ?
— Devant toi le loup.
— Vous avez été possédée par Iktar Namodu ?
— Juste avant qu'il n'apprenne l'existence de votre prophétie.
— Une prophétie à laquelle personne ne croyait jusqu'à ce qu'elle se réalise. Comment pourrais-je être sûr que vous dites bien la vérité ?
— Être manipulé par un vampire aussi puissant qu'Iktar laisse des traces. Le corps qu'il possède est comme le sien. Plus il reste en toi, plus les signes particuliers qui faisaient de lui ce qu'il était apparaissent sur ton propre corps et quand il finit enfin par le quitter, même si tu y laisses la vie, ces signes restent !
— J'ai besoin de preuves.
  Pour simple réponse, Amaya découvrit son bras gauche et montra l'inscription étrange tatouée là. La langue était inconnue de Nicholas et des autres loups. Amaya elle-même ne savait pas ce que ce tatouage signifiait.
  — « Iktar. Dieu vampire, » traduisit Brian. En voilà un qui ne se prend pas pour de la merde.
— Tu comprends ce qu'il y a écrit là ?
— Bien sûr. Les vampires ont leur propre langue. Cette inscription en est une ancienne version mais c'est bien notre langue.
— Qu'est-ce que tout ça veut dire ?
— Il s'est fait ce tatouage seul. Se faire tatouer n'était pas aussi simple à l'époque.
— Tu connaissais Iktar Namodu ? demanda Nicholas, incrédule.
— Malheureusement, j'ai eu ce déplaisir. Qu'est-ce que ça a à voir avec notre affaire ?
— C'est lui qui occupe le corps de Katlyn.
  L'information plana un instant, le temps pour le vampire de l'intégrer. Tout prenait son sens maintenant. Iktar n'était pas un Dieu mais il n'en était pas loin. Il avait été le vampire le plus puissant de toute l'histoire des vampires mais avait utilisé cette puissance à mauvais escient et cela avait amené sa perte.
  — Comment se fait-il qu'il soit vivant ?
  Le vampire qui, d'ordinaire, contrôlait si bien ses émotions paraissait inquiet, sur le qui-vive. Le sujet « Katlyn » était toujours sensible pour lui. D'autant plus qu'il partageait un lien de sang avec elle. Et ce lien fonctionnait aussi bien avec lui qu'il ne fonctionnait avec Nicholas. Si Iktar décidait de sommer les vampires, Brian ne pourrait pas y résister.
  — Il ne l'est pas. Il est confiné à l'état d'esprit. Il doit posséder des corps pour avoir une présence physique.
— Il n'en reste pas moins dangereux. On doit retrouver Katlyn. Tout de suite.
— C'est tout le but de la mission.
— Une fois que vous l'aurez retrouvée, commença Amaya, il vous faudra procéder au rituel pour extraire l'esprit de ce salopard.
— C'est bien pour ça que vous allez nous suivre.
— Si j'avais voulu vous fausser compagnie, le loup, je n'en aurais eu aucun mal.
— Ça veut dire que vous coopérez ?
— Vous aurez besoin de moi.
— Ramenez-là au manoir et assurez-vous qu'elle ait ce dont elle a besoin. Prévenez Owen, Sean et Brooke.
— Bien, monsieur.
— Et tenez-moi au courant de l'état de David.
— Je peux faire quelque chose contre ça aussi, déclara Amaya.
— Très bien.
  L'équipe de Nicholas repartit en direction de leur territoire en escortant Amaya Crekski. Seuls restaient Brian, Nicholas et les cinq loups.
  — Je suis désolée. Pour votre âme-sœur, dit la seule louve du petit groupe.
— Je la retrouverais. N'en doutez pas.
— A ce propos, j'ai de nouvelles informations.
— Dis-moi tout.
— On me dit qu'il y a un rassemblement anormal de vampires dans les environs. Je dois aller y jeter un coup d'œil. C'est peut-être lié à Katlyn. Tu dois venir avec moi. Tu es le seul en qui ils ont confiance après Katlyn.
— On fait des progrès.
— On va devoir user de mon pouvoir pour y aller plus rapidement.
— Merci de votre aide. Elle nous a été très précieuse.
— Tenez-nous au courant.
  Nicholas acquiesça et se rapprocha de Brian pour profiter de son pouvoir de téléportation. Katlyn y avait déjà goûté plusieurs fois tandis que Nicholas allait faire son baptême en matière de transport instantané.
  — Il faut que tu... commença Brian en lui tendant la main.
— Ah, oui, bien sûr.
  Le loup saisit la main du vampire, admettant en son for intérieur que cette situation était vraiment étrange. L'air siffla autour d'eux au moment où Brian fit appel à son pouvoir. En un éclair, ils avaient disparu. Ils réapparurent beaucoup plus loin, au beau milieu d'un centre commercial.
  — Ne dis rien à voix haute. Les vampires perçoivent tout. Je parie qu'ils sont déjà au courant de notre arrivée.
— Comment les retrouver ?
— Ça ne me posera aucun problème. Suis-moi.
  Nicholas s'exécuta et suivit Brian. Par un miracle inattendu, les pas ne produisaient aucun bruit. Pourtant, le loup était certain qu'on les attendait. Et cet accueil n'allait pas être une partie de plaisir.
  ×
  Iktar jubilait. Malgré l'incroyable tour de magie que Katlyn lui avait fait, son esprit s'était affaibli durant le combat. Le vampire avait donc pu se réapproprier le corps de la jeune femme et exercer un contrôle total dessus. Bien entendu, dès que l'esprit de la jeune femme se serait remis d'aplomb, elle voudrait inverser la tendance. Sans savoir que plus elle le combattrait, plus ses forces l'abandonneraient. Pour le moment, il tenait son esprit enfermé dans son royaume. Elle était coincée entre deux mondes. Le plus ironique de la situation était qu'il avait dressé une barrière entre son corps et le royaume avec ses propres pouvoirs. Aussi fort soit le lien entre les deux âme-sœurs, ils ne pourraient pas communiquer ensemble, ni s'échanger de la magie. Cette barrière les en empêchait.
Ce fait était déjà jouissif mais il y avait plus. Quand Iktar avait ouvert les yeux, il était installé sur un trône et des dizaines de vampires s'activaient autour de lui. Sitôt qu'ils avaient senti qu'il s'était réveillé, ils s'étaient tous agenouillés devant lui et avaient exécuté ses ordres sans broncher. Le vampire les observait s'activer sans bouger de son trône. Il était le roi vampire et cela le réjouissait au plus haut point. De nombreux autres vampires s'étaient joints à eux suite à l'appel d'Iktar. Ils n'avaient pas pu résister à l'appel du plus puissant d'entre eux.
  — Maitre, commença un vampire, de plus en plus de vampires se joignent à notre cause. Nous allons manquer de donneurs.
— Oh, ne vous en faites pas pour ça. Nous allons bientôt avoir de la compagnie.
— Comment ça ?
— Il se trouve que la sorcière à qui j'ai emprunté ce corps est profondément liée à un loup-garou qui ne l'abandonnera pas facilement. Il soulèvera des armées pour la retrouver et me virer de là. D'ailleurs, il ne devrait plus tarder.
— Vous en êtes sûr ?
— Je sens ces choses-là. Et cette sorcière est persuadée qu'il viendra la chercher. Comme un mauvais roman à l'eau de rose.
  Le vampire parut convaincu du discours de son maitre et en fut heureux. Si le loup-garou se pointait, une bonne bagarre se profilait à l'horizon et un vampire ne disait jamais non à une bonne bagarre. Surtout si elle lui permettait de vider un loup de son sang. Cette alliance entre vampires et loups garous était une vraie cochonnerie et ne tenait absolument pas la route. Surtout sachant que l'instigatrice de cette alliance était actuellement tenue en otage par un vampire sanguinaire. Le sang recouvrant les vêtements de la sorcière était une preuve suffisante de sa soif de sang et du carnage qu'elle avait fait dans ce laboratoire.
  — Ne voulez-vous pas vous changer, maitre ?
— Trouvez-moi une chemise et un jean. Je vais aller prendre une douche dans une de ces échoppes.
— Bien, maitre.
  Les deux vampires disparurent en même temps dans l'obscurité du centre commercial. Tous les gardes de nuit avaient été hypnotisés afin de s'assurer de leur coopération pleine et entière. Si l'un d'eux tentait de résister, son sort était vite scellé. Il servirait de repas à l'un des vampires affamés qui se regroupaient là. Ils étaient plus d'une centaine lorsqu'Iktar reprit place sur son trône, propre comme un sou neuf et plus à l'aise dans ses vêtements. Après des décennies, on aurait pu croire qu'il s'était habitué à posséder des femmes mais cela le mettait toujours mal à l'aise. Il avait tellement hâte de récupérer son propre corps. Cela se ferait très prochainement. Il s'adressa à la foule de vampires prosternée devant lui.
  — Mes amis ! Le moment que vous attendiez tous est enfin arrivé ! Je suis de retour parmi vous ! Bientôt, je récupérerais mon corps et nous pourrons dominer ce monde !
— Ouais ! s'exclamèrent tous les vampires.
— Le temps où nous devions nous cacher est révolu ! Ces misérables humains vont devoir se rendre à l'évidence qu'ils ne sont que de vulgaires sacs de sang ! Ils devront se soumettre à nous ! Mais d'abord... (La foule retint un souffle dont elle n'avait pas besoin). D'abord, nous nous devons de briser cette stupide alliance entre loups garous et vampires !
— Cette alliance n'a pas lieu d'être !
— Je suis d'accord. Pour cela, nous devons éliminer les deux seuls loups grâce à laquelle tient cette alliance. Le premier est sous contrôle. J'occupe son corps. Quant au deuxième, il ne devrait plus tarder.
  Ils avaient tous senti le pouvoir qui était apparu brusquement dans le centre commercial. Les renforts se montraient enfin. Ils ignoraient seulement qu'ils ne partiraient jamais. Vampires, loups, sorcières ou simples humains, en venant ici, ils avaient tous signé leur arrêt de mort.
  « Heart beats fast. Colors and promises. How to be brave. How can I love when I'm afraid to fall? But watching you stand alone, all of my doubt suddenly goes away somehow. One step closer. »
  Iktar inspecta les horizons, cherchant d'où venait cette soudaine perche télépathique. Celui qui avait réussi à entrer dans sa tête devait être un sacré télépathe. Un télépathe un peu taré. Pourquoi chantait-il cette chanson ?
  « One step closer. I have died everyday waiting for you. Darlin' don't be afraid, I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more. »
  Iktar connaissait la voix. Il l'avait déjà entendue quelque part. Il chercha dans ses souvenirs. Il avait toujours eu une bonne mémoire et ça avait servi ses intérêts de vampire. Aujourd'hui, il était temps que cette bonne vieille mémoire se remette en route. Tandis que le vampire cherchait, l'autre voix continuait.
  « Time stands still. Beauty in all she is. I will be brave. I will not let anything take away what's standing in front of me. Every breath, every hour has come to this. »
  Une chanson d'amour. Voilà qui était bien mielleux. Quel fou imprudent avait décidé de choisir cette nuit pour ses plans en amoureux ? Iktar gronda, furieux. Les vampires cessèrent toute activité à l'entente de ce son menaçant. Ils relevèrent la tête vers leur maitre. Celui-ci était occupé à écouter une conversation qu'il était le seul à entendre, une conversation qui le contrariait beaucoup. Les paroles de la chanson continuaient à déferler dans son esprit. Ce n'était pas un fou imprudent, c'était un impudent. Un puissant télépathe s'était connecté à son esprit et tentait de détourner son attention. Un bref sourire traversa le visage du vampire. Il avait sous-estimé son adversaire. Nicholas se révélait bien plus intelligent que prévu. Que cherchait-il à faire avec cette stupide chanson d'amour ?
  « Bien joué, le loup. Utiliser une chanson stupide pour détourner mon attention de ta petite personne. Très intelligent. Dommage que ça ait échoué. »
  Le silence qui suivit cette pique frustra un peu plus le vampire. Pour qui donc se prenait ce loup ? Comment osait-il le défier ? N'avait-il pas peur de la mort ? Pourquoi sa présence restait-elle indétectable ?
  « Tu cherches à me déstabiliser, n'est-ce pas ? Tes petites ruses ne fonctionneront pas. Ta perspicacité ne peut pas marcher à tous les coups. Des vampires sont postés dans tous les coins de cette structure. Où que tu sois, ils te trouveront. »
  — Je serais toi, je n'en serais pas aussi sûr, s'exclama la voix furieuse du loup-garou.
  Tous les vampires se tournèrent de concert vers lui, choqués de ne pas avoir senti sa présence plus tôt. Comment ce simple loup s'était-il rendu invisible sur tous les radars ? Ils montrèrent les crocs mais n'attaquèrent pas, attendant les ordres de leur maitre.
  — Tu es venu seul ? Je présume que ça fait de toi un inconscient.
— Il y a des choses que tu ignores sur les loups, Iktar. Tu l'apprendras à tes dépends.
— Comment comptes-tu t'en sortir seul face à mon armée ?
  Nicholas jeta un œil sur les vampires réunis aux pieds d'Iktar, un peu amusé. Cette armée de vampires ne lui faisait pas peur.
  — Je n'ai pas l'intention de les affronter.
— Je crains que tu n'aies pas le choix.
— C'est toi que je viens démonter.
  Un murmure de stupeur et d'excitation traversa la foule de vampires. Le loup ne manquait pas d'audace. Son courage lui serait pourtant fatal. Ses yeux brillaient de rage et de confiance. Il n'avait pas peur. Il se savait capable de venir à bout de tout ce monde.
  — Toi ? Un petit loup solitaire et peu futé ?
— Qui a dit qu'il était seul ? répliqua une voix qui glaça le sang des vampires.
  Même Iktar se figea à l'entente de cette voix qu'il n'avait pas entendue depuis de très longues années. Une voix qu'il n'aurait jamais voulu entendre à nouveau. La voix de son ennemi. La voix de la seule personne au monde qu'il craignait. Un ordre fusa, un ordre que seuls les vampires comprirent. Ils ne perdirent pas de temps et décampèrent du centre commercial aussi vite que leur vitesse le leur permettait. Quelques téméraires étaient restés et défiaient autant le loup que le vampire qu'ils ne voyaient pas. Ils furent rapidement exterminés.
  — Et il n'en resta qu'un.
  Iktar était furieux que son armée ait fichu le camp, furieux de s'être ainsi fait avoir. Tout était clair maintenant. Nicholas avait pu masquer sa présence grâce à l'intervention de ce seul vampire. Il avait un ancien dans sa poche. Pas étonnant qu'il soit si confiant.
  — Cette alliance semble être très bénéfique pour toi, le loup.
— Pas uniquement pour moi.
— Je ne pensais pas que les anciens auraient accepté un tel traité.
— Et si tu descendais de ton trône pour qu'on en discute ? lança Brian en sortant de l'ombre.
— Mon plus vieil ennemi ! s'exclama Iktar en le voyant. Je ne pensais pas que nous nous referions face un de ces jours.
  Iktar ne bougea pas de son trône sur lequel il était avachi. Il observait les réactions et les gestes de ses adversaires. Il avait l'intention de parer leurs coups et de frapper où ça faisait mal. Après tout, ils seraient obligés de retenir leurs coups s'ils ne voulaient pas abimer le joli minois de Katlyn Itachi. Une faiblesse qui leur coûterait bien cher.
  — Comme quoi tout arrive, n'est-ce pas ?
— Qu'est-ce qu'un ancien comme toi vient faire dans cette histoire ?
— Oh, trois fois rien. C'est le Conseil qui m'envoie pour te mettre la main dessus. Il parait que tu as encore fait de sacrés dégâts ces dernières semaines.
— Ils t'ont envoyé pour protéger une petite louve sans défense ? Quelle haute estime ils ont de toi !
— Ce n'est pas la louve que je suis venu protéger.
— Tu parles du louveteau ?
— Ne le sous-estime pas. Il pourrait bien te surprendre.
  Ce furent les derniers mots qu'ils échangèrent avant que l'assaut ne soit lancé. Nicholas ne tenait plus en place. Iktar se foutait de sa gueule et il n'appréciait pas du tout. D'autant plus qu'il faisait ça avec le visage de son âme-sœur. Il était en train de la souiller, de souiller son âme. Le combat était rude. Iktar se défendait bien et parvenait à parer de nombreux coups malgré sa position de faiblesse. D'un bond, il se projeta au premier étage du centre commercial. Il fut bien vite rejoint par Nicholas qui, animé par une rage de vaincre décuplée par sa colère, se révélait redoutable. Il poussa Iktar dans ses retranchements. Epuisé et acculé, le vampire accusa un coup et heurta la rambarde de sécurité. Il perdit l'équilibre et passa par-dessus la barrière. Il se serait écrasé sur le sol en contrebas si Nicholas n'était pas intervenu. Les pieds fermement coincés dans les motifs de la rambarde, il maintenait aussi fort que possible le corps possédé de Katlyn. Iktar sourit au loup qui le tenait à près de dix mètres du sol.
  — Libère-la.
— Pourquoi je ferais ça ? Après tout, tu finiras par me lâcher et alors le corps de ta bien-aimée s'écrasera sur le sol. Elle ne survivra pas. Moi, je n'aurais qu'à trouver un autre corps.
— Délivre-la, répéta Nicholas sans tenir compte des menaces d'Iktar.
  Sa main couverte de sang et de sueur glissait et il perdait sa prise sur le bras de Katlyn. Il ne lâcherait pas. Il n'y avait pas moyen. Il ne pouvait pas la laisser mourir aussi stupidement. Où était Brian quand on avait besoin de lui ?
  — Toujours pas.
— Si tu ne la délivres pas dans les secondes qui suivent, je te jure que je me ferais une joie de planter un pieu dans le vide qui te sert de cœur !
  Iktar vit nettement l'éclat qui brillait dans les yeux de Nicholas. Le loup n'hésiterait pas. Il le ferait. Quitte à tuer Katlyn. Quitte à se tuer lui-même. Il était prêt à le faire.
  — Intéressant. Je crois que je préfère tomber.
  Le vampire effectua un mouvement rapide qui déstabilisa Nicholas. Ils tombèrent tous les deux dans le vide. Le loup ne lâcha pas la main de son âme-sœur, préférant mourir avec elle plutôt que de regarder le carnage et souffrir jusqu'à la fin de sa vie. Il croisa le regard hanté de Katlyn et en resta estomaqué. Il y avait une barrière magique qui séparait l'esprit de Katlyn du monde réel. Iktar l'avait emprisonnée dans l'autre monde pour mieux contrôler son corps. Katlyn ne pourrait jamais revenir. Pas sans l'aide d'une puissante sorcière. Iktar avait prévu son coup. Alors que Nicholas pensait que c'était fini, que tout ça n'était qu'un horrible désastre et qu'il allait mourir pour avoir voulu sauver quelqu'un qu'il ne pouvait pas sauver, une éblouissante et aveuglante lumi��re blanche jaillit de la main qui retenait encore le corps de Katlyn et irradia la totalité du centre commercial, englobant tous ses occupants. Le phénomène dura quelques secondes et s'évanouit aussi rapidement qu'il n'était apparu. Nicholas et Iktar touchèrent le sol mais ne s'en rendirent même pas compte.
  ×
  Brian courait vers le centre du bâtiment. Il avait dû se retirer du combat quelques minutes pour récupérer d'une mauvaise blessure infligée par Iktar, une blessure qui avait bien failli lui coûter cher. C'est pour cette raison qu'il s'était isolé. Il avait pris le temps de soigner cette blessure et de la laisser commencer à se cicatriser. Maintenant qu'il était sûr de se rétablir rapidement, il pouvait se lancer à la recherche de Nicholas qu'il avait laissé seul avec Iktar. Il craignait le pire. Le loup avait beau être confiant, il ne ferait jamais le poids face au vampire. Encore moins en sachant qu'il avait accès aux pouvoirs de Katlyn.
Brian atteignit le lieu de la bataille. Stupéfait, il vit Katlyn tomber en entrainant Nicholas, il vit la lumière aveuglante qui traversa le bâtiment et il vit très nettement les deux corps heurter le sol avec violence. Sous le choc, il ne réagit pas tout de suite. L'air était saturé par l'odeur du sang et les relents de violence, de haine et de détermination. Il y avait aussi de la peur. Brian finit par se reprendre et s'approcher des corps étendus sur le sol. Aucun des deux ne bougeait. Pourtant, ils respiraient. Brian pouvait l'entendre. Il s'agenouilla auprès de Nicholas. Il n'avait aucune égratignure hormis celles causées par le combat. Même constat sur le corps de Katlyn. Brian jeta un œil en hauteur. Le premier étage était vraiment très haut. Une telle chute aurait dû les tuer ou les blesser gravement. Même un loup ne pouvait sortir indemne en tombant d'une telle hauteur. Brian se releva pour observer la scène dans toute son intégralité. Un nouvel éclair de lumière, mauve cette fois, entoura la scène de combat. Elle fut très brève et replongea bientôt le bâtiment dans le noir. Ce n'est que là, debout entre les deux corps inconscients, que Brian réalisa qu'il se tenait au centre d'un cercle magique...
×××
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DEBUT DU TOME 1
PART I || PART II || PART III || PART IV || PART V
PART VI || PART VII || PART VIII || PART IX || PART X
PART XI || PART XII || PART XIII || PART XIV || PART XV
EPILOGUE
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Régler la grand voile, les manoeuvres à disposition
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Régler la grand voile d'un voilier peut sembler basique si on s'en tient à l'écoute. Mais plusieurs outils sont à disposition pour permettre d'optimiser son réglage. Régler la grand voile est un basique quand on commence à naviguer sur un voilier. Lors des premières navigations, on joue surtout sur l'écoute. Mais après plusieurs navigations, et avec de l'expérience, on apprend qu'il est possible de travailler avec le gréement dormant et le gréement courant.  Enfant, on peut, et on doit, jouer avec l'ensemble des manoeuvres à disposition afin de régler la grand voile en fonction de la force du vent, de l'allure du bateau, qu'il est possible de conserver une barre plus douce, de réduire la gîte du bateau. Voyons qu'elles sont les possibilités de réglage.
L'écoute de grand voile
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L’écoute de grand voile est la manœuvre de base pour régler la grand voile. L’écoute permet d’orienter la voile en fonction du vent. Plus le voilier sera près du vent, plus la bordure sera bordée. L’écoute passe par un palan de grand voile qui permet de réduire les efforts. Celui-ci peut, éventuellement, être à deux vitesses pour obtenir des réglages très fins, en régate par exemple. L’écoute permet aussi de tendre la chute et d’aplatir la voile. Cela permet de réduire la puissance de la grand voile.
La barre d’écoute
La barre d’écoute permet, elle aussi d’orienter la voile en ramenant le point d’écoute plus ou moins au vent. Quand on navigue au près, par exemple, on va remonter le chariot de la barre d’écoute. La barre d’écoute permet d’équilibrer le bateau, ce qui est très important pour le barreur. Si elle est parfois absente sur certains voiliers de moins de 8 mètres, toutes les autres unités en sont équipées. Souvent placées au milieu du cockpit pour les unités les plus sportives, elle peut être placée au pied de la descente voire sur le roof sur certains voiliers de croisière. Certaines unités récentes, et les voiliers de course au large actuels, ont leur barre d’écoutes installées complètement à l’arrière du bateau.
Le hale-bas de bôme
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Le réglage du hale-bas est souvent délaissé par certains plaisanciers. Le hale bas est pourtant important pour le réglage du bateau. Il est composé d’un palan fixé en pied de mat jusqu’à la bôme. Le hale-bas permet de tendre la chute et de contrôler le vrillage de la grand voile. Pour résumer, souqué par vent calme, en le choquant quand le vent monte, on va libérer de la puissance dans les hauteurs de la voile. Il est possible d’opter pour des hale-bas rigides. Ceux-ci ont surtout l’avantage de pouvoir se passer de balancine.
La drisse de grand voile
Là encore, en croisière, on ne pense pas toujours à utiliser la drisse pour régler ses voiles. Une fois la voile hissée, on oublie souvent la drisse. Pourtant la drisse permet de tendre le guindant et modifier l’ampleur et la position du creux dans la partie haute. Par petit temps par exemple, il est intéressant de mollir la drisse pour gagner de la puissance et inversement par gros temps.
Bosse de bordure
Etarquer la bordure permet de modifier là aussi, l’ampleur du creux, mais dans la partie basse. Cela aura une incidence sur la gite du bateau.
Le pataras
Le pataras a une incidence sur le réglage du mat. Il permet d cintrer, ou pas, le mât. Cintrer le mât peut être utile quand le vent monte par exemple.
Le nerf de chute
La fonction du nerf de chute est d’empêcher la chute de la grand voile de battre.
Les penons de grand-voile
Les penons permettent de régler la grand voile, tout comme les penons d’un génois. Placés sur la chute de la grand voile, ils vont permettre de trouver la limite du faseyment.
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