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#La corruption financière au plus haut 5
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La corruption financière au plus haut 5
La corruption financière au plus haut 5
Les affaires gagneraient à être transparentes et non pas opaques ! (more…)
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13 - Thierry Solère :   Député des Hauts-de-Seine, toujours en poste
Depuis novembre 2020, Thierry Solère est devenu l’un des conseillers politiques les plus proches d’Emmanuel Macron, au point d’être affublé du surnom sinistre de « conseiller en trahison ».
Un choix politique étonnant de la part du Président de la République, sachant que le député des Hauts-de-Seine est visé par sept mises en examen pour « détournement de fonds publics », « trafic d’influence », « recel d’abus de biens sociaux », « fraude fiscale », « recel de violation du secret professionnel », « recel d’abus de confiance » et « financement illicite de campagnes électorales », portant sur une période comprise entre 2003 et 2017.
Thierry Solère conteste avoir commis le moindre délit et invoque des « erreurs ».
Depuis mai 2021, il fait également l’objet d’une nouvelle enquête judiciaire pour détournement de 167 000 euros d’indemnités de frais de mandats entre 2012 et 2019.
En ligne de mire des magistrats : 
le règlement des frais de scolarité de ses enfants, des abonnements dans des clubs de sport, plus de 65 000 euros de virements et de chèques vers des comptes personnels, 5 000 euros de frais de costumes, 8 499 euros de prime chez Axa ou encore 520 euros de paris à la Française des Jeux.
Thierry Solère a également recruté son épouse Karine Theet-Solère en tant qu’attachée parlementaire pour un salaire de 4 400 euros net par mois durant le dernier semestre de l’année 2012.
Pour mémoire, le revenu mensuel d’un député s’élève à 7239,91 euros brut. Malgré ces revenus largement confortables, le député des Hauts-de-Seine ne s’est pas acquitté de son impôt sur le revenu entre 2010 et 2013, ni de sa taxe foncière cette dernière année.
Ces irrégularités ont entraîné l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « fraude fiscale » par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales en septembre 2016.
C’est cette enquête préliminaire qui a abouti aux sept mises en examen.
Fait notable, Thierry Solère a été entendu par la justice en octobre 2019 alors que l’ancien ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas venait d’être condamné, le 30 septembre, par la Cour de justice de la République à un mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende pour avoir transmis au député des Hauts-de-Seine des éléments de l’enquête lorsqu’il était ministre de la Justice.
Une condamnation qui illustre la complicité qui peut s’exercer au plus haut sommet de l’Etat pour protéger des criminels en col blanc.
Suite au lancement de cette nouvelle enquête autour des frais de mandats du député, la mairie de Boulogne-Billancourt a été perquisitionnée en avril 2021 pour accéder « aux dossiers de marchés publics passés du temps où Thierry Solère était élu de la ville ».
A l’heure actuelle, l’enquête est toujours en cours. Malgré la menace de futures condamnations judiciaires, le député exerce toujours ses fonctions et conserve une place très proche d’Emmanuel Macron.
Thierry Solère est récemment apparu aux côtés du chef de l’Etat, ce lundi 10 janvier, lorsque celui-ci a dévoilé es contours » de la future « loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur » (Lopmi) pour les années 2022-2027 : les prémisses d’un probable programme de campagne aux yeux des journalistes présents ce jour-là.
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sports-topito-sport · 5 years
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10 raisons de penser que le Qatar va remporter la Coupe du Monde 2022 (on vous aura prévenus)
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Avec sa victoire en Coupe d’Asie des Nations, le Qatar a de quoi impressionner. Projet de jeu cohérent, avènement d’une génération dorée, absence d’entraîneur français recyclé… et si le pays organisateur de la Coupe du Monde 2022 faisait partie des favoris pour s'imposer à domicile ?
1- Un vrai Champion’s Project Nom de code : Aspire. Fondée en 2004, ce programme soutenu financièrement par le gouvernement qatari vise à faire progresser les jeunes footballeurs avec une formation qui les suit dès leur plus jeune âge. Ainsi en 2022, la majorité des joueurs de l’équipe nationale qatarie évoluera ensemble depuis leur 13-14 ans. A titre d’exemple, rien que lors de cette Coupe d’Asie remportée par le Qatar, 8 joueurs de l’effectif étaient issus du projet Aspire, les mêmes qui décrochèrent le titre de champion d'Asie U19 en 2014.  Champions mes frères !
2- Un calendrier à la con Organiser une Coupe du Monde en fin d’année, c’est comme manger une raclette en plein mois d’août : c’est indigeste. Les organismes des footballeurs auront un mal fou à s’adapter, sans parler de leur motivation alors que des échéances sportives cruciales en club, comme les 32èmes de finale de la Coupe de la Ligue, se profileront à l’horizon !
3- Une génération de joueurs formée dans des clubs européens Pendant que les clubs qataris attirent les footballeurs en fin de vie, la fédération par l’intermédiaire de son programme Aspire, envoie ses jeunes joueurs issus de l’académie progresser au sein de ses clubs satellites financés à prix d’or. Des clubs comme le KAS Eupen en Belgique ou Leeds en Angleterre accueillent ainsi régulièrement les futures stars de l’équipe du Qatar pour les accompagner dans leur progression.
4- Le futur Ronaldo est qatari Surnommé par José Mourinho le « Ronaldo qatari » lors de la dernière Coupe d’Asie, Akram Afif a largement contribué à la victoire des siens avec 8 passes décisives délivrées lors de la compétition. C’est lui déjà qui en 2014, permit au Qatar de remporter la Coupe d’Asie U19 grâce à son but en finale face à la Corée du Nord. Une perle sous contrat depuis 2016 avec Villareal mais qui doit se contenter pour l’heure de prêts dans des clubs de seconde zone. A 22 ans et grâce à ses récentes performances, l’attaquant des Maroons pourrait bien avoir prochainement sa chance dans un championnat plus huppé, l’occasion pour lui de poursuivre sa progression en vue la Coupe du Monde 2022.
5- La patte de la masia catalane Le sélectionneur Fèlix Sánchez Bas est le grand artisan de la victoire qatarie lors de cette Coupe d’Asie. Cet ancien technicien des Blaugranas a entraîné au sein de la masia pendant 10 ans avant de rejoindre en 2006 le qatar et l’Académie Aspire. C’est donc à l’école de Johan Cruyff, de Guardiola, d’Iniesta et de Xavi que ce dernier a fait ses armes. Des préceptes collectifs qu’il a su inculquer à ses joueurs. Avec une certaine réussite puisque son équipe a fini la Coupe d’Asie avec la meilleure attaque (19 buts inscrits) et la meilleure défense (1 seul but encaissé en 7 rencontres). Quant à Xavi, il est de l’aveu du sélectionneur, très proche de la sélection qatarie et jamais avare de conseils avisés.
6- Des naturalisations à tour de bras C’était la grande peur il y a quelques années : le grand remplacement au sein de la sélection qatarie par des joueurs naturalisés. Certes actuellement 1/3 de l’équipe championne d’Asie est née à l’étranger, certains étant arrivés très jeunes avec leurs parents dans le pays, mais on reste très loin du fantasme des joueurs naturalisés en pleine force de l’âge tels des coureurs de fonds africains sous pavillons scandinaves.
7- La Copa America 2019 en ligne de mire Après sa victoire en Coupe d’Asie des Nations, le Qatar poursuivra en juin prochain sa préparation en participant à la Copa America au Brésil. L’équipe a en effet été invitée à disputer la compétition au même titre que la Chine, le Japon, le Mexique et les États-Unis qui ont déjà confirmé leur présence. L’occasion pour l’équipe entraînée par le sélectionneur Félix Sánchez depuis l’été 2017 de travailler ses automatismes et de poursuivre sa préparation pour la Coupe du Monde 2022 en se mesurant à l’Argentine, à la Colombie et au Paraguay.
8- Un championnat qatari en progrès constant Contrairement à il y a quelques années, les clubs de la Qatar Stars League sont désormais soumis à la règle du 3+1 (trois joueurs internationaux, plus un joueur asiatique). Une politique qui laisse davantage d’opportunités aux joueurs locaux de s’imposer. D’ailleurs, Xavi qui évolue depuis 2015 dans le club d’Al Sadd témoigne de cette progression du niveau de jeu : « Quand je suis arrivé ici, le niveau était plus faible. C’est en train de s’améliorer grâce aux joueurs étrangers et aux entraîneurs qui sont de plus en plus compétents. » L’ancien milieu du Barca est d’ailleurs le coéquipier d’Akram Afif, le Ronaldo qatari dont on a parlé un plus haut.
9- Une chance au tirage Platini l’a lui-même avoué il y a quelques mois : au tirage au sort des poules d’une Coupe du Monde, quelques petits arrangements sont susceptibles de favoriser le pays hôte. Le concept est simple : éviter à ce dernier de se faire éliminer dès le premier tour en tombant dans un groupe de la mort. Par exemple, rien que lors de la Coupe du Monde 2018, la Russie s’est retrouvée à disputer sa place en 8ème de finale face à l’Égypte, l’Arabie Saoudite et l’Uruguay. Avec un peu de chance, le Qatar peut espérer s’économiser lors de la phase de poule histoire d’arriver fringuant pour la suite de la compétition. Et si les choses, se passent vraiment mal sur le terrain, il reste l’option Koweïtienne, avec interruption de la rencontre par un Cheikh un peu trop supporter.
10- Un boycott salvateur Rattrapé par les affaires de corruption lors de l’attribution de la Coupe du Monde 2022, par les scandales d’esclavagisme sur les chantiers de construction des stades, et plombé par une situation géopolitique compliquée avec ses voisins du Golfe persique, le Qatar voit peu à peu les fédérations boycotter la compétition. Au final, le pays organisateur se retrouve à disputer la Coupe du Monde avec quelques équipes au rabais dont le Venezuela, les Philippines repêchées pour faire le nombre, et la Russie que le Qatar bat en finale. Un scénario complètement improbable qui impliquerait, entre autre, un sursaut moral de la FIFA, plutôt réputé pour ne pas se laisser impressionner par quelques rumeurs nauséabondes.
Alors, qui met une pièce que le Qatar ?
Crédit photo : QatariLeaks
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universallyladybear · 5 years
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De la banque centrale aux banques commerciales cette politique monétaire qui est ensuite mise en œuvre de la période les membres sont invités…
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Fonctionnement des marchés financiers
Des marchés et des marchés financiers a été reconduite dans ses fonctions pour un nouveau mandat de 3 ans à partir du 1er janvier.
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Tendance des marchés financiers
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Point sur les marchés financiers
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Les différents marchés financiers
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Cours sur les marchés financiers
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France et défendre les intérêts des adhérents adhérents professionnels de la bourse en ligne cahier des charges de la bourse.
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Marchés Financiers De la banque centrale aux banques commerciales cette politique monétaire qui est ensuite mise en œuvre de la période les membres sont invités...
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kepparblog2 · 6 years
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200 milliards recouvrés dans la traque des biens mal acquis: L’Etat dément Aminata Touré et donne le montant exact
Ces derniers jours, l'actualité sénégalaise est occupée par le débat sur les montants recouvrées dans le cadre de la traque des biens mal acquis. En effet, depuis la sortie de Aminata Touré qui soutenait que l'Etat du Sénégal a recouvré plus de 200 milliards dans le cadre de la traque des biens mal acquis, les langues se lient et se délient. Chacun y va de ses arguments et interrogations. Mais l'Etat a tenu à couper court à toute ses supputations. Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement explique les fonds recouvrés dans le cadre de la traque des biens mal acquis et donne des chiffres totaux en deçà de ce qu'a annoncé l'ex première ministre, Aminata Touré. Voici le communiqué.
COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT RELATIF AUX PROCÉDURES EN COURS CONTRE L'ENRICHISSEMENT ILLICITE
Le Gouvernement du Sénégal voudrait rappeler à l'opinion nationale et internationale, l'option fondamentale du Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, qui consacre, le principe de la reddition des comptes, comme haute priorité et composante essentielle de sa politique de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques.
C’est pourquoi le Chef de l’Etat a fait de ces principes, le socle de l’Axe 3 du Plan Sénégal Emergent. Il est dès lors aisé de comprendre la quintessence de toutes les actions déjà engagées par le Président de la République et son Gouvernement afin que la nation puisse recouvrer ses biens spoliés et lutter contre la corruption, le détournement de deniers publics et l'enrichissement illicite, dans le respect du double principe de la séparation des pouvoirs et de la présomption d'innocence.
Au surplus, l’Etat a également engagé des actions qui ont permis de dénouer favorablement, différents contentieux ayant rapporté des ressources additionnelles au budget de l’Etat. Ces actions ont déjà permis de recouvrer des ressources financières importantes dont la traçabilité se retrouve à travers les Lois de Finances successives, adoptées par la représentation nationale, soit pour la période 2012 – 2015 un montant global de 152 984 119 934 francs CFA :
Seconde Loi de Finances Rectificative pour l'année 2013 (inscription de 3 montants : 2 498 314 563 FCFA, 24 600 355 371 FCFA, 11 365 450 000 F CFA) ;
Loi de Règlement 2014 pour la gestion 2012 (constatation d’un montant de 39 520 000 000 FCFA) ;
Première Loi de Finances Rectificative pour l’année 2014 (inscription d’un montant de 45 000 000 000 FCA) ;
Seconde Loi de Finances Rectificative pour l’année 2014 (inscription d’un montant de 5 000 000 000 FCFA) ;
Loi de Finances Initiale pour l’année 2015 (inscription d’un montant de 25 000 000 000 FCFA.
Bien entendu, ce montant de 152 984 119 934 francs CFA, qui ne couvre que trois exercices budgétaires et qui a été totalement retracé à travers les Lois de Finances et les Lois de Règlement de 2012 à 2015, est évolutif sous réserve du recouvrement de certains biens dont l’évaluation est en cours.
Le Gouvernement veillera toutefois au respect de la dignité des personnes physiques et morales en tenant compte de la présomption d’innocence.
Pour toutes les affaires en cours d’instruction, le Gouvernement, comptabilisera les gains réalisés ou attendus dans le Budget de l'Etat, cadre unique d'expression des recettes et dépenses de l’Etat, conformément à la loi.
Au total, et conformément aux instructions du Chef de l'Etat, le Gouvernement confirme son engagement de mener jusqu'à leur terme, toutes les actions initiées par les institutions et juridictions compétentes, notamment, la Cour des Comptes l’IGE, l’OFNAC, et la CREI afin que l'enrichissement illicite soit banni à jamais.
Il s'agit là d'une action continue de l'Etat et du Gouvernement qui ne connaît ni pause, ni temps d'arrêt, avec des gains pour la Nation, qui évoluent au rythme des recouvrements réalisés par l'Etat ; mais il s'agit aussi d'une action qui se déroule au temps de la Justice.
Fait à Dakar, le 28 décembre 2017
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Porte-parole
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kepparnews · 6 years
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200 milliards recouvrés dans la traque des biens mal acquis: L’Etat dément Aminata Touré et donne le montant exact
Ces derniers jours, l'actualité sénégalaise est occupée par le débat sur les montants recouvrées dans le cadre de la traque des biens mal acquis. En effet, depuis la sortie de Aminata Touré qui soutenait que l'Etat du Sénégal a recouvré plus de 200 milliards dans le cadre de la traque des biens mal acquis, les langues se lient et se délient. Chacun y va de ses arguments et interrogations. Mais l'Etat a tenu à couper court à toute ses supputations. Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement explique les fonds recouvrés dans le cadre de la traque des biens mal acquis et donne des chiffres totaux en deçà de ce qu'a annoncé l'ex première ministre, Aminata Touré. Voici le communiqué.
COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT RELATIF AUX PROCÉDURES EN COURS CONTRE L'ENRICHISSEMENT ILLICITE
Le Gouvernement du Sénégal voudrait rappeler à l'opinion nationale et internationale, l'option fondamentale du Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, qui consacre, le principe de la reddition des comptes, comme haute priorité et composante essentielle de sa politique de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques.
C’est pourquoi le Chef de l’Etat a fait de ces principes, le socle de l’Axe 3 du Plan Sénégal Emergent. Il est dès lors aisé de comprendre la quintessence de toutes les actions déjà engagées par le Président de la République et son Gouvernement afin que la nation puisse recouvrer ses biens spoliés et lutter contre la corruption, le détournement de deniers publics et l'enrichissement illicite, dans le respect du double principe de la séparation des pouvoirs et de la présomption d'innocence.
Au surplus, l’Etat a également engagé des actions qui ont permis de dénouer favorablement, différents contentieux ayant rapporté des ressources additionnelles au budget de l’Etat. Ces actions ont déjà permis de recouvrer des ressources financières importantes dont la traçabilité se retrouve à travers les Lois de Finances successives, adoptées par la représentation nationale, soit pour la période 2012 – 2015 un montant global de 152 984 119 934 francs CFA :
Seconde Loi de Finances Rectificative pour l'année 2013 (inscription de 3 montants : 2 498 314 563 FCFA, 24 600 355 371 FCFA, 11 365 450 000 F CFA) ;
Loi de Règlement 2014 pour la gestion 2012 (constatation d’un montant de 39 520 000 000 FCFA) ;
Première Loi de Finances Rectificative pour l’année 2014 (inscription d’un montant de 45 000 000 000 FCA) ;
Seconde Loi de Finances Rectificative pour l’année 2014 (inscription d’un montant de 5 000 000 000 FCFA) ;
Loi de Finances Initiale pour l’année 2015 (inscription d’un montant de 25 000 000 000 FCFA.
Bien entendu, ce montant de 152 984 119 934 francs CFA, qui ne couvre que trois exercices budgétaires et qui a été totalement retracé à travers les Lois de Finances et les Lois de Règlement de 2012 à 2015, est évolutif sous réserve du recouvrement de certains biens dont l’évaluation est en cours.
Le Gouvernement veillera toutefois au respect de la dignité des personnes physiques et morales en tenant compte de la présomption d’innocence.
Pour toutes les affaires en cours d’instruction, le Gouvernement, comptabilisera les gains réalisés ou attendus dans le Budget de l'Etat, cadre unique d'expression des recettes et dépenses de l’Etat, conformément à la loi.
Au total, et conformément aux instructions du Chef de l'Etat, le Gouvernement confirme son engagement de mener jusqu'à leur terme, toutes les actions initiées par les institutions et juridictions compétentes, notamment, la Cour des Comptes l’IGE, l’OFNAC, et la CREI afin que l'enrichissement illicite soit banni à jamais.
Il s'agit là d'une action continue de l'Etat et du Gouvernement qui ne connaît ni pause, ni temps d'arrêt, avec des gains pour la Nation, qui évoluent au rythme des recouvrements réalisés par l'Etat ; mais il s'agit aussi d'une action qui se déroule au temps de la Justice.
  Fait à Dakar, le 28 décembre 2017
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Porte-parole
  Cet article 200 milliards recouvrés dans la traque des biens mal acquis: L’Etat dément Aminata Touré et donne le montant exact est apparu en premier sur Actualité du Sénégal - Politique, Economie, Société.
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utopiedujour · 7 years
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Venezuela – Rectification concernant la rupture entre Douglas Bravo et Hugo Chávez, par Floréal Cuadrado
Pour commenter la situation au Venezuela, j’ai publié ici au mois d’août, la traduction française de deux interviews de Douglas Bravo intitulées respectivement, « Ici, on abandonne la souveraineté » (6 décembre 2015) et « Maduro détruit l’économie et la souveraineté » (31 mai 2016). J’ai reçu aujourd’hui un « rectificatif » sur le parcours de Douglas Bravo par Floréal Cuadrado, lequel n’est lui-même pas un inconnu. Le fait que je publie ici son commentaire n’exprime en aucune manière une opinion personnelle sur sa carrière, en tout ou en partie. Ouvert aux commentaires.
Monsieur Jorion,
Je viens de lire avec intérêt les deux interviews de Douglas Bravo, l’une dans La Razon du 6 décembre 2015 et une autre de mai 2016 que vous avez publiées sur votre blog.
Tout d’abord, je tiens à vous remercier de donner la parole à Douglas Bravo car aujourd’hui on ne l’entend plus guère. Or il se trouve que je le connais bien depuis le milieu des années 1970. J’ai également vécu au Venezuela de 1986 à 1989 et c’est au cours de cette période que nos liens sont devenus plus étroits. Ils perdurent depuis et c’est une véritable amitié qui me lie à lui maintenant. J’ai raconté tout cela dans mon livre, Comme un chat, paru il y a quelque temps.
Ancien chef de guérilla (de 1960 à 1979), il est incontestablement un des hommes publics qui a marqué la vie politique du Venezuela depuis la fin de la dictature de Pérez Jiménez (1). Pendant dix-huit ans, il a été à la tête du Frente Leonardo Chirinos et après l’assassinat de Fabricio Ojeda (2) il est devenu le comandante des différents mouvements de guérilla. Ce parcours fait qu’il est devenu une voix qui compte, qu’on écoute en son pays, mais que les grands médias occidentaux semblent vouloir rendre inaudible. Il est étonnant que la situation complexe, déconcertante (pour la gauche hexagonale) et tragique de ce pays soit évoquée sans qu’ici on tienne compte de ses avis et analyses qui me paraissent toujours aussi pertinentes et qu’il peut être tout simplement profitable de critiquer.
Il est bien possible que le fait que Douglas, qui est passé d’un marxisme-léninisme pro-soviétique plutôt dogmatique à des idées proches de celles des libertaires, en élaborant une critique radicale de l’État et des modes de développement du capitalisme, tels qu’ils ont été développés notamment par Chávez dans son socialisme du XXIe siècle, ait joué un rôle. Analyser tout cela est une longue histoire bien compliquée, qui bouscule passablement les représentations caricaturales de nos esprits européens, et qui ne peut faire l’objet d’une courte réponse.
Je me permettrai de relever une inexactitude dans l’introduction par schizosophie. Il dit que : « Son point de vue, émanant d’un proche de Chávez avec lequel celui-ci rompit les relations en 2010 ou en 2011 “quand il choisit le chemin du modèle soviétique” (…). »
Non, la rupture est bien plus ancienne. Elle se situe précisément lorsque Chávez organisa son coup d’État du 4 février 1992. Dans ce qui n’a été qu’un Golpe de plus, comme le Venezuela en a connu de nombreux tout au long du XXe siècle, Chávez décida de se passer des services de Douglas Bravo. Un désaccord profond sur ce que peut et doit être une véritable émancipation collective qui prenne les voies de l’autonomie sociale au Venezuela les séparait déjà.
Le 27 novembre de la même année, nouveau coup d’État. C’est une alliance civico-militaire qui entra en scène. Cette fois les acteurs ne sont plus les mêmes. Nous y retrouvons des officiers de très haut rang et des civils représentés par Bandera Roja (2) et Tercer Camino de Douglas Bravo. Néanmoins, ce soulèvement, comme celui de Chávez, n’a pas l’appui de la population et échoue.
Certains des conjurés prennent le chemin de l’exil. Quant à Douglas Bravo, il est arrêté et emprisonné dans la même prison militaire que Chávez. Mais cette cohabitation forcée ne réconciliera guère les deux hommes, bien au contraire.
Une fois élu, Chávez cherche à renouer les liens avec son mentor. En vain. Certes Douglas Bravo a la rancune tenace, il s’est senti trahi et, pis encore, l’élève n’a rien retenu des leçons de son ancien mentor, leçons qui ne furent pour Chávez que banale stratégie pour la prise de pouvoir… mais ce sont des divergences de fond qui lui font refuser cette main tendue. Il l’accuse d’être un néo-libéral et d’avoir bradé l’indépendance nationale en créant des sociétés mixtes où les multinationales du pétrole détiennent des minorités de blocage. C’est donc plus tard, comme le dit schizosophie, qu’il lui reprochera d’avoir choisi le modèle soviétique.
Il est évident que la démarche de Chávez pour se rapprocher de Douglas n’était pas dénuée d’arrière-pensées… Douglas Bravo, depuis qu’il a abandonné la lutte armée, est devenu une sorte de conscience nationale. Et contrairement à d’autres guérilleros – comme par exemple Teodoro Petkoff (3) – lucide, il a toujours refusé de participer à quelque gouvernement que ce soit. Une attitude intransigeante qui, malgré le fait qu’il soit extrêmement critique à l’égard de Chávez, qui bénéficie grâce à sa faconde de bateleur d’estrade d’un déroutant soutien plébéien, lui permet d’être respecté tant dans les milieux politiques que dans les classes populaires.
Quant au pacte de Puntofijo, il est erroné de l’écrire en deux mots comme l’ont fait les traducteurs et comme on le voit trop souvent. Cela laisse entendre qu’il aurait été signé dans la ville de Punto Fijo qui se trouve dans l’État de Falcon (État où est né Douglas Bravo). Ce qui est inexact. En réalité, ce pacte a été signé à Caracas le 31 octobre 1958 dans la quinta (villa) dénommée Puntofijo, située dans le quartier de Sabana Grande, propriété de Rafael Caldera (4).
Ces deux précisions peuvent paraître sans importance dans le contexte de turbulences cardinales que vit le Venezuela aujourd’hui. C’est certain. Mais derrière le mot, il y a la réalité d’un pacte signé entre les partis des élites dominantes vénézuéliennes (social-chrétien et social-démocrate, donc sans le PCV) pour se répartir en alternance le gouvernement de l’État pour que surtout rien ne change ni les structures politiques ni les relations économiques. Ce pacte aura offert au Venezuela une trentaine d’années de relative stabilité et de démocratie formelle (stabilité qui aura permis aux États-Unis de compter sur un pétrole de qualité et bon marché). La rente financière du pétrole, dont la redistribution présente une haute teneur en populisme dévergondé et un clientéliste effréné vont permettre une hausse non négligeable du niveau de vie des Vénézuéliens déjà aisés des classes moyennes et supérieures. Puis vint le temps de la concussion généralisée et de la corruption.
Les discours annonçant une inéluctable amélioration idyllique de la situation des plus pauvres qui s’amoncellent alors dans les bidonvilles autour des grandes villes se fracassent sur le réel, dès que… le pétrole perd de sa valeur. « En fabriquant d’époustouflants projets de développement qu’engendrent des fantasmes collectifs de progrès, l’État captive aussi bien son public que ses acteurs. Tel un “sorcier magnanime”, l’État tient ses sujets en induisant en eux une condition ou un état de réceptivité à ses illusions – un État magique. », diagnostiqua l’anthropologue Fernando Coronil (5).
Alors le pays plonge dans une grave crise économique, sociale et politique, 80 % des habitants ayant été précipités dans la misère. Les émeutes populaires et les pillages du 27 février 1989, les plus importants qu’ait connus le Venezuela, que l’histoire retient sous le nom de caracazo, se soldèrent par la mort de près de 3.000 personnes et se terminèrent par la victoire électorale et la prise de pouvoir d’Hugo Chávez.
C’est donc bien une banalité de rappeler que les problèmes que rencontre le Venezuela sont liés à ses immenses richesses pétrolières. Et la politique comme les faits sociaux semblent plus varier au gré des péripéties pétrolières plus qu’à la volonté politique d’une prise de pouvoir par les armes ou les urnes. Rien ne semble changer sans le pétrole et la maîtrise de son cours.
Depuis 1958 jusqu’en 1999 le pays a toujours vécu de cette immense richesse potentielle. Lorsque Chávez arrive au pouvoir et donne naissance à la Ve République, il tient un discours différent, mais le pays continuE de vivre de la rente pétrolière. Et les discours infantilisants mégalomanes et narcissiques reprennent de plus belle. L’État magique et ses illusions aussi, invalidant par les faits encore une fois, s’il en était besoin, la théorie libérale du ruissellement des richesses.
La reconstruction de l’OPEP – sous l’influence du Vénézuélien Ali Rodriguez (6) – entraîne une hausse historique du baril de pétrole qui dépasse les 140 $ US (pour mémoire, à l’arrivée de Chávez au pouvoir, il était à moins de 10 $…). Au lieu de profiter de cette manne financière, pour construire par exemple, une agriculture qui rende le pays auto-suffisant d’un point de vue alimentaire (le Venezuela, sous Chávez, dépendait pour environ 60% des importations alimentaires), il préfère faire l’aumône aux pauvres. Cette politique a eu, entre autres résultats catastrophiques, l’apparition d’une nomenklatura chaviste prédatrice qui est devenue immensément riche en moins d’une décennie et qui extorque le consentement à la soumission des plus pauvres. Entièrement dépendants des aumônes de l’État « providence » et subjugués par les discours « nationalistes » de Chávez, ils votent, à chaque élection, massivement pour lui.
En fait, son objectif est de rester le plus longtemps possible au pouvoir. Pour cela, il modifie la Constitution. En 2004, il aura beaucoup de mal à accepter qu’un référendum révocatoire soit conduit à l’encontre de sa politique… Disposant de tous les leviers de contrôle de l’État, il surmonte ce qui est pour lui une épreuve. Il peut continuer à diriger indéfiniment le pays. Mais comme pour le tyran de Syracuse, c’est sa santé qui en décide autrement, et non une révolte populaire dans un sursaut démocratique.
Son successeur n’a pas son habileté politique ni son charisme. Maduro est un oligarque syndical sans envergure, qui semble sorti tout droit d’un système autocratique et pyramidal à la soviétique. Mais il a la « chance » d’avoir une opposition désunie où les rivalités sont nombreuses. Au lieu de répondre avec la diplomatie rouée de son prédécesseur, il choisit la répression. Politique qui conduit le pays au bord de la guerre civile.
Cette spirale dévastatrice permet à un Trump de montrer ses muscles. Ne pouvant, jusqu’à présent, appliquer la politique de la canonnière face à la Corée, il se rabat sur le Venezuela qui est un adversaire à sa portée… l’état actuel de l’armée vénézuélienne en témoigne.
Les tyrans se succèdent, mais le pétrole est toujours là. Et le pays ne semble pas, pour autant que les informations sur la question pétrolière soient fiables, immédiatement concerné par un quelconque pic pétrolier…la « faja de l’Orénoque », permettrait au Venezuela de disposer encore d’importantes réserves pétrolières pendant encore une quarantaine d’années….
Les Chinois que Maduro a mis en selle par un accord de 2004 permettant à la Chine en contrepartie d’investissements dans le secteur agricole vénézuélien (un comble !) et du développement de quinze champs pétroliers actuellement hors d’activité, sont partie prenante non négligeable dans cette situation. Accord dénoncé par Douglas Bravo. Les Russes aux aguets, surveillant avec une attention méphistophélique ce qui se passe au pays de Bolivar, vont-ils laisser aux mains des États-uniens ― toujours sourcilleux quant à ce qui se passe dans leur traditionnelle arrière-cour ― ces fabuleuses réserves stratégiques pétrolières et gazières ?
Le dernier coup médiatique de Maduro, annonçant début septembre 2017 qu’il souhaitait désormais vendre son pétrole en devises autres que le dollar, en « yuan chinois, yen japonais, rouble russe ou roupie indienne, entre autres » ne va sûrement pas calmer le jeu.
La partie est loin d’être terminée.
Floréal Cuadrado
  Notes :
Pérez Jiménez (1914-2001) a dirigé le Venezuela de 1952 à 1958 par une dictature militaire. La politique menée par le dictateur favorisa les intérêts des États-Unis. Lors de sa chute, il s’exila dans ce pays et y vécut jusqu’en 1963. À cette date la politique américaine vis-à-vis du Venezuela changea et permit son extradition sous le motif de détournement de fonds publics pendant son mandat présidentiel. Il passa cinq ans en prison. Libéré en 1968, il s’exila définitivement en Espagne où il mourut.
Fabricio Ojeda (1929-1966), il a été membre du parti URD et chef de la junte patriotique, pendant la clandestinité, qui mit fin à la dictature de Pérez Jiménez en 1958. Après la chute du dictateur, il est élu député à l’Assemblée constituante. La dérive pro-américaine du Venezuela le conduira en 1962 à se démettre publiquement de son mandat et de rejoindre la lutte armée. Quelques mois plus tard, il est arrêté et condamné, pour rébellion militaire, à 18 ans de prison. Il s’évade dans les semaines qui suivent. Le 1er janvier 1963, en compagnie de Douglas Bravo et des autres chefs de guérilla, les différents fronts révolutionnaires sont unis et cela donne naissance aux FALN (Fuerzas Armadas de Liberación Nacional). Il en devient le comandante. Il est à nouveau arrêté en 1966 à Caracas et est assassiné dans les locaux de la police politique quatre jours après son arrestation. Douglas Bravo lui succède à la tête des FALN.
Bandera Roja (BR) fut fondée en 1970 et participa à la guérilla. À ses origines c’était un parti marxiste-léniniste influencé par les thèses de l’Albanais Enver Hoxha. Au début des années 1990, il abandonne la lutte armée et dans un premier temps appuya le gouvernement de Chávez. En 1998, c’est la rupture avec les chavistes. BR rejoint l’opposition dans la Coordination démocratique. En 2010 ce parti participe aux élections au sein de la MUD, mouvement regroupant l’ensemble des partis d’opposition. Depuis la mort de Chávez, ce parti poursuit son combat contre le chavisme et le président Maduro.
Teodoro Petkoff a suivi la voie classique de la plupart des guérilleros vénézuéliens. Il a d’abord milité au PCV et il rejoint la guérilla sous les ordres de Douglas Bravo. Plus tard, il fonde le Mouvement au socialisme (MAS). En 1993, lors de l’élection présidentielle, il appuie la candidature de Rafael Caldera qui est élu et il devient ministre de Cordiplan (Officine centrale de coordination et planification).
Rafael Caldera (1916-2009) est un avocat et un homme politique. Il a été un des fondateurs du parti démocrate-chrétien COPEI. Il a été élu pour la première fois en 1969 à la présidence de la République. Pendant son mandat, avec une certaine habileté, il posa les bases qui permirent au pays de sortir de la guérilla sans bain de sang. Il fut réélu en 1994 et fut le dernier président de la IVe République. Après la chute de Pérez Jiménez, le système politique vénézuélien imposait aux présidents de la République une fois leur mandat terminé de laisser passer deux élections avant de pouvoir être à nouveau candidat. Cette disposition avait pour but d’éviter que les présidents s’incrustent au pouvoir. Seuls Rafael Caldera et Carlos Andrés Pérez (1922-2010) furent deux fois élus présidents.
Fernando Coronil (1944-2011). Est un anthropologue vénézuélien, professeur à la City University of New York. Ses réflexions sur l’anthropologie et l’histoire le conduisirent à être un des créateurs du programme multidisciplinaire intitulé Anthro-History. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages. Le plus important est sans nul doute El Estado magico, Naturaleza, dinero y modernidad en Venezuela publié par les éditions Nueva Sociedad de Caracas.
Ali Rodriguez a été un guérillero très proche de Douglas Bravo. Au sein de la guérilla, il s’occupa des questions énergétiques. Ce qui fit lorsque Chávez fut élu président qu’il devint ministre de l’Energie et des mines. Il fut secrétaire général de l’OPEP pour la période 2001-2002. Sa politique à ce poste fut de réduire la production pétrolière des pays membres de l’OPEP par des quotas ce qu’il parvint à réaliser et mit fin au pétrole bon marché.
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Les juges chargés de l’affaire libyenne se sont rendus pour la première fois à Tripoli du 4 au 6 février derniers. Selon un procès-verbal consulté par Mediapart, l’ancien chef des services secrets militaires Abdallah Senoussi a confirmé un apport de 7 millions d’euros à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy et l’intervention en sa faveur de Me Thierry Herzog, l’avocat et ami personnel de l’ancien président, dans le dossier de l’attentat du DC-10 d’UTA.
Pour la première fois, des juges français ont eux-mêmes interrogé certains acteurs libyens de l’affaire des financements octroyés par le régime de Mouammar Kadhafi à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Escortés par des hommes du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), les juges Serge Tournaire et Aude Buresi, accompagnés d’un commandant de police de l’Office anticorruption (OCLCIFF), ont passé trois jours à Tripoli, du 4 au 6 février.
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Abdallah Senoussi (à gauche), le 14 avril 2014, lors de son procès à Tripoli, en Libye. © Reuters
Portant la combinaison bleue des prisonniers sur laquelle ils avaient enfilé pull et manteau, Abdallah Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi, et l’ancien premier ministre Baghdadi al-Mahmoudi ont été présentés aux magistrats français, accompagnés par une avocate libyenne, et devant un substitut du procureur général libyen.
« Nicolas Sarkozy était plus un chef de gang qu’un chef d’État », a lâché l’ancien chef des services secrets militaires libyens, Abdallah Senoussi, lors de son audition, le 5 février. L’homme est souvent présenté comme l’un des principaux dépositaires des secrets de l’ancienne dictature. Une source haut placée dans le renseignement arabe le présentait même en 2012 à l’agence Reuters comme « le principal témoin de la corruption financière et des accords qui ont impliqué de nombreux dirigeants et pays, dont la France ».
« Nicolas Sarkozy a essayé de me faire tuer plusieurs fois en faisant des bombardements sur mes bureaux, chez moi, sur mes maisons dans le Sud. Les 12 maisons ont été démolies en l’espace d’une minute et demie. J’ai vu un avion sans pilote tomber près de moi », a assuré Senoussi devant les enquêteurs français.
L’Agence France-Presse (AFP) avait rapporté, le 19 août 2011, que les forces de l’OTAN, emmenées notamment par la France, avaient bombardé le jour même à 5 heures du matin la maison de Senoussi située dans le quartier résidentiel de Gharghour, à Tripoli. Un cuisinier indien avait trouvé la mort dans le raid et une école avait été détruite. « C’est un quartier résidentiel. Pourquoi l’OTAN bombarde-t-il ce site ? Il n’y a pas de militaires ici », avait alors dénoncé un voisin, Faouzia Ali, cité par l’AFP.
Abdallah Senoussi avait évoqué, dès septembre 2012, des versements en faveur de Nicolas Sarkozy devant un juge de la Cour pénale internationale (CPI), avant de les détailler, en janvier 2017, lors d’une audition par des juges libyens. « Vous avez mes premières déclarations, qui sont très claires, je les maintiens », a déclaré Abdallah Senoussi, le 5 février, dans un procès-verbal dont Mediapart a pu prendre connaissance.
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Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi avec leurs interprètes. À l'arrière de Kadhafi, Moftah Missouri. © DR
Face aux juges français, l’ancien dignitaire a rappelé les différentes étapes des pourparlers visant à soutenir la campagne du futur président français, jusqu’aux paiements qu’il dit avoir supervisés, à hauteur de 7 millions d’euros.
L’ancien président Nicolas Sarkozy est mis en examen dans ce dossier, depuis mars 2018, pour corruption, recel de détournement de fonds publics et financement illicite de campagne électorale. 
L’ancien ministre de l’intérieur Claude Guéant et le trésorier de la campagne de 2007 Éric Woerth, actuel président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, sont également mis en examen dans cette affaire, avec en plus, pour Claude Guéant, des accusations d’enrichissement personnel. Tous démentent catégoriquement l’existence de financements libyens.
Pour la justice française, Abdallah Senoussi n’est pas n’importe qui. Il fut condamné à perpétuité en 1999 dans l’affaire de l’attentat contre l’avion de ligne DC-10 d’UTA. Or, les juges chargés de l’affaire des financements libyens estiment aujourd’hui que des promesses de révision de sa situation pénale ont pu faire partie du marché conclu avec l’équipe de Nicolas Sarkozy, comme l’une des contreparties potentielles à la corruption (lire ici). Le sujet est d’ailleurs évoqué dès les premières rencontres par l’intermédiaire Ziad Takieddine avec Claude Guéant, futur directeur de campagne, ainsi que les deux hommes l’ont admis en procédure.
Lire aussi
Notre dossier: l’argent libyen de Sarkozy Par La Rédaction De Mediapart
Face aux juges, Abdallah Senoussi se déclare « gêné » par le sujet, qui fait apparaître son intérêt personnel dans l’affaire, mais il confirme : « Claude Guéant est venu me voir à Syrte, il m’a présenté un papier. […] Il m’a dit que ma situation en France serait réglée dans les six mois. J’ai pris le papier, mais je ne l’ai pas signé. »
« La deuxième chose importante, c’est que Nicolas Sarkozy a envoyé son avocat personnel, Thierry Herzog, poursuit l’ancien dignitaire. Thierry Herzog est arrivé dans un avion privé avec une délégation. Il a été reçu par le président de la Cour suprême, Azza Maghur [son avocate – ndlr] et un certain nombre de juges. Ils ont discuté de ma situation et se sont mis d’accord sur un programme. »
Comme Mediapart l’a déjà raconté, Me Thierry Herzog s’est effectivement rendu à Tripoli, le 26 novembre 2005, deux mois après la première visite officielle de Nicolas Sarkozy en Libye, pour y faire miroiter « l’annulation » pure et simple de la procédure visant Senoussi. Selon quatre comptes-rendus de la visite établis par les juristes libyens (trois en langue arabe et un en anglais), Me Herzog a été accompagné à Tripoli par Me Francis Szpiner, l’un des avocats de l’UMP, mais aussi – et surtout – de l’association SOS Attentats et des familles des victimes de l’attentat du DC-10 d’UTA.
Lors de sa mise en examen dans l’affaire, en mars 2018, Nicolas Sarkozy avait qualifié ses accusateurs « d’association de voyous et de malfaiteurs », et avait nié l’intervention de Thierry Herzog : « Ce monsieur Senoussi a essayé par tous les moyens de bénéficier des compétences de Thierry Herzog qui, indépendamment de ses compétences très grandes, a une proximité avec moi, allant jusqu’à lui envoyer un pouvoir de représentation en 2008 [en réalité 2006 – ndlr], s’est justifié l’ancien président en mars 2018. Ce pouvoir a été mis à la corbeille à papier par Me Herzog, qui a refusé de faire la moindre démarche ou consultation en sa faveur. »
Les silences gênés de Me Thierry Herzog
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Me Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy. © Reuters
Après la mise au jour des compte-rendus de la visite de Me Herzog à Tripoli – documents remis à la justice par Mediapart sur réquisition des juges –, Me Azza Maghur a confirmé aux enquêteurs la teneur de sa rencontre avec Mes Herzog et Szpiner. Interrogé le 12 décembre dernier, l’avocat de Nicolas Sarkozy s’est retranché derrière le secret professionnel et a refusé de répondre aux questions des enquêteurs « afin de ne pas entraver les droits de la défense de M. Nicolas Sarkozy », a-t-il fait savoir.
En octobre, Me Szpiner avait refusé dans un premier temps de déférer à la convocation des juges, se contentant d’envoyer une lettre dans laquelle il démentait s’être rendu ou s’être trouvé en Libye en 2005. Finalement entendu, le 22 octobre, sur insistance des magistrats, Me Szpiner a démenti fermement toute diligence effectuée de sa part en faveur d’Abdallah Senoussi, en dépit des documents et témoignages concordants réunis par les enquêteurs.
Pour Abdallah Senoussi, l’intervention de Thierry Herzog est « une preuve » de l’affaire du financement. « S’ils m’ont envoyé leur avocat, ce n’est pas pour mes beaux yeux, déclare-t-il. J’ai pris Me Herzog comme avocat à la demande de Nicolas Sarkozy car il avait confiance en lui. »
Face aux juges venus le voir à Tripoli, Abdallah Senoussi a repris la chronologie des événements. Il s’est souvenu avoir évoqué la question du financement de la campagne de Sarkozy avec Claude Guéant dès la venue de ce dernier à Tripoli, en septembre 2005.
« On a dîné ensemble dans un restaurant à Gargarech, on a discuté sur le fait que l’on était prêts à supporter [comprendre “soutenir” – ndlr] M. Nicolas Sarkozy pour qu’il puisse accéder à la présidence de la République, relate-t-il. Pendant cet entretien, on s’est mis d’accord pour que la France fournisse à la Libye, via une entreprise spécialisée dans la sécurité, des appareils pour écouter et surveiller le trafic internet et toutes les communications. Ces instruments existent encore car la sécurité les utilise actuellement. » Abdallah Senoussi fait ici référence au marché conclu avec la société française Amesys, dont il a eu en effet la charge côté libyen, et pour lequel l’intermédiaire Ziad Takieddine a touché des commissions de plus de 4 millions d’euros.
La visite de Sarkozy à Tripoli en 2005 avait suivi de peu celle de son directeur de cabinet : « Il a été accueilli comme un chef d’État », se souvient Senoussi. Le beau-frère de Kadhafi répète avoir eu un contact téléphonique avec le dirigeant français lors de cette visite. « Il m’a contacté par l’intermédiaire de Ziad Takieddine depuis l’hôtel Corinthia pour me dire qu’il m’attendait au 15e étage dans sa suite », explique-t-il. Mais il l’avertit qu’une « rencontre directe » pourrait avoir « un mauvais impact », car il était « suspect en France » [en référence à l’affaire du DC-10 – ndlr].
Senoussi rappelle que la « demande » transmise par Ziad Takieddine à la suite de la visite de Nicolas Sarkozy s’élevait à 20 millions d’euros, le montant de la contribution dont il s’est lui-même chargé étant de 7 millions d’euros. « Cette somme a effectivement été virée en plusieurs fois par la Libyan Foreign Bank sur instruction de la Banque centrale de Libye et à la demande de la direction du renseignement, avait-il détaillé dans sa précédente déclaration, en 2017. Les fonds provenaient des comptes de la direction du renseignement ouverts à la Banque centrale de Libye, sur instruction de M. Ahmed Ramdane, secrétaire de la présidence […], pour le paiement de la somme de 7 millions d'euros sur le compte de la direction du renseignement militaire et ce, au titre du financement du soutien à la campagne de Sarkozy, tout cela sur ordre de Mouammar Kadhafi. »
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MM. Hortefeux et Takieddine, en 2005. © dr
Selon son récit, c’est Brice Hortefeux, lors d’une visite à Tripoli, qui lui aurait remis « une feuille sur laquelle étaient saisis un nom de banque et un numéro de compte », lui « indiquant que c’était le compte sur lequel devr[aient] être virées les sommes d’argent versées par [la Libye] en soutien à la campagne électorale de Sarkozy ». « J’avais gardé une photo de ce relevé, une copie chez moi, mais les bombardements qui ont détruit ma maison ont tout démoli », a déclaré Senoussi, le 5 février.
Abdallah Senoussi avait précisé, en 2017, qu’une fois les sommes reçues, Ziad Takieddine l’avait informé qu’il avait « procédé personnellement à la remise de l’argent en espèces à Nicolas Sarkozy, dans son bureau, en plusieurs fois ». L’intermédiaire a déclaré avoir transporté en cash et remis personnellement 5 millions d’euros à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, fin 2006 et début 2007. Et les enquêteurs ont retrouvé la trace d’un virement bancaire libyen de 2 millions d’euros – en date du 20 novembre 2006 – sur un compte géré par Takieddine, qui, ajouté aux 5 millions évoqués par l'intermédiaire porte bien à 7 millions d’euros le financement octroyé par le canal Senoussi.
Deux points devront néanmoins être éclaircis par l’enquête. En premier lieu, Senoussi situe sa rencontre avec Brice Hortefeux en novembre 2006, alors que l’ancien ministre français reconnaît l’avoir vu en décembre 2005 à l’occasion d’une rencontre secrète qui intrigue beaucoup les enquêteurs : ce tête-à-tête avec Senoussi a eu lieu à la faveur d’un déplacement à Tripoli de Brice Hortefeux, sans réelle justification et, surtout, en présence de Ziad Takieddine, mais sans le moindre officiel français (diplomate, ambassadeur, traducteur, garde du corps, etc.).
Deuxièmement, Ziad Takieddine dit avoir emporté les espèces à remettre à Nicolas Sarkozy depuis la Libye, et non depuis le guichet d’un compte étranger vers lequel les fonds auraient été envoyés. Abdallah Senoussi reconnaît toutefois ne pas tout savoir des « détails techniques » de l’opération.
En France, plusieurs éléments ont corroboré les soupçons de financement occulte :
♦ Directeur de campagne, Claude Guéant a secrètement ouvert en 2007 une immense chambre forte dans une agence de la BNP à Paris, juste le temps de l’élection présidentielle ; il a assuré sans ciller devant les policiers que c’était pour y entreposer des discours de Nicolas Sarkozy.
♦ D’importantes sommes en espèces ont abondé la campagne, sans que le trésorier de l’époque, Éric Woerth, ait pu en expliquer l’origine de manière convaincante, d’après les enquêteurs.
D’autres responsables libyens, notamment l’ancien directeur de cabinet de Kadhafi, Bachir Saleh, ont également alimenté parallèlement le clan Sarkozy, selon les déclarations de Senoussi. « Je sais que Bachir Saleh a donné 8 millions d’euros à Claude Guéant pour financer la campagne, a-t-il précisé aux juges. Je l’ai entendu de Bachir Saleh directement. » L’intéressé avait lui-même fini par reconnaître, devant les caméras de « Cash Investigation » (France 2), l’existence d’une corruption franco-libyenne lors de l’élection de 2007, sans donner de montants précis. 
Son ancien collègue, Abdallah Senoussi, a pour sa part précisé que le montant dont Saleh aurait eu la charge avait été transmis par l’intermédiaire d’« amis communs algériens », « relations de Bachir Saleh et de Saïf al-Islam Kadhafi ». Il désigne ainsi pour la deuxième fois l’intermédiaire franco-algérien Alexandre Djouhri, actuellement sous contrôle judiciaire à Londres. Bachir Saleh « entretenait des relations étroites avec un groupe de contacts, parmi lesquels une personne de nationalité algérienne liée à Chirac et à ses conseillers », avait-il déjà indiqué en 2017.
Cette « personne », Alexandre Djouhri, est visée depuis juin 2017 par un mandat d’arrêt émis à son encontre par les juges français au titre de plusieurs délits qu’ils soupçonnent : corruption active, recel de détournement de fonds publics, blanchiment de corruption, blanchiment de fraude fiscale, etc.
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TRIBUNE - L’ancien ministre d’État, qui fut maire, député puis sénateur de Belfort, analyse les causes du démantèlement d’Alstom, longtemps l’orgueil de l’industrie française.
Belfort, dont le nom symbolise l’esprit de résistance, se bat à nouveau le dos au mur. General Electric, auquel la branche énergie d’Alstom a été vendue en 1999 pour les turbines à gaz et en 2015 pour le reste, vient d’annoncer la suppression de plus de 1000 emplois, le quart de son effectif, la moitié de ceux qui travaillent dans le secteur des turbines à gaz, à tel point que la pérennité du site paraît menacée. C’est évidemment un crève-cœur pour le maire de Belfort que j’ai été pendant plus de vingt ans, mais plus encore un épisode symbolique d’un processus de désindustrialisation, lui-même indissociable de la financiarisation et du démantèlement de nos grands groupes industriels depuis plus de deux décennies.
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J’espère encore que le président de la République ne voudra pas laisser associer son nom à cette débâcle et saura trouver le moyen de pérenniser ce grand site industriel français dont les salariés sont fiers des produits de haute technologie qu’ils fabriquent. Encore aimerais-je ne pas entendre le porte-parole du gouvernement expliquer que Belfort et ses turbines à gaz seraient sacrifiées sur l’autel de la «transition écologique». On croit entendre Flaubert qui, sous le mot «époque», notait: «Notre époque est une époque de transition» (Dictionnaire des idées reçues).
Les énergies renouvelables sont des énergies intermittentes. Il faut donc suppléer à leur insuffisance
Le marché des turbines à gaz connaît un fléchissement temporaire. Mais les énergies renouvelables sont des énergies intermittentes. Il faut donc suppléer à leur insuffisance. Ce n’est pas s’avancer beaucoup que de dire que le gaz fera mieux l’affaire dans la prochaine décennie que le charbon (pour de bonnes raisons) et que le nucléaire (pour de mauvaises). Sinon, pourquoi nos amis allemands s’acharneraient-ils à construire un nouveau gazoduc à travers la Belgique? Ce dérapage ne doit pas occulter l’essentiel: la France et l’Europe auront encore besoin de maintenir une industrie de production électrique diversifiée. C’est pourquoi j’ai regretté que l’État ait cédé en 1999 et 2014 un fleuron technologique et qu’il ait refusé, en 2017, de monter au capital des trois «co-entreprises» qui avaient été prévues, dans le protocole d’accord de 2014, pour ancrer General Electric à Alstom et au tissu industriel français.
Le drame que vit Belfort est un drame national, celui de l’abandon de l’industrie française par nos élites financiarisées. Revenons sur l’exemple de Belfort: au départ était un vaste conglomérat fabriquant des turbines nucléaires, hydrauliques à vapeur ou à gaz, des locomotives de fret ou à grande vitesse, des moteurs, des aimants, etc.
Les choses changent au milieu des années 1990 quand Serge Tchuruk introduit la notion «d’entreprise sans usines» (c’est le début des délocalisations)
La Compagnie générale d’électricité, devenue Alcatel-Alstom en 1991, était traditionnellement dirigée par de grands industriels tels que Pierre Suard. Les choses changent au milieu des années 1990 quand Serge Tchuruk introduit la notion «d’entreprise sans usines» (c’est le début des délocalisations) et de «pure players» (c’est la spécialisation par produits). L’entreprise est alors filialisée. Alcatel met Alstom en Bourse en 1999, après avoir prélevé un «dividende exceptionnel» de 5 milliards d’euros. Alstom, fragilisée, commet l’erreur de racheter les turbines à gaz de son concurrent suisse ABB dont les défauts techniques apparaissent très vite et de vendre à General Electric son usine de Belfort. Son PDG, Pierre Bilger, conduit Alstom à la faillite en 2003. Il a encore assez d’honneur pour refuser une prime de départ de 4 millions de dollars.
Député maire de Belfort à l’époque, j’obtiens de Jacques Chirac, président de la République, une renationalisation partielle d’Alstom: l’État monte au capital (20 %) et rassemble près de 60 banques qui se portent caution. Un nouveau PDG est nommé, Patrick Kron. Le commissaire européen, M. Mario Monti, oblige alors Alstom à se séparer de ses chantiers navals. Sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Économie et des Finances, l’entreprise reprend des couleurs. L’État cède sa participation à Bouygues en 2006. Déçu par l’absence des synergies qu’il espérait, Bouygues sera vite pressé de reprendre sa mise. C’est alors qu’intervient l’épisode du rachat par General Electric de la branche Power d’Alstom (les turbines autres qu’à gaz, y compris les turbines nucléaires Arabelle).
Le rachat d’Alstom par General Electric est présenté à l’opinion publique française comme une alliance d’égal à égal avec trois «co-entreprises» à 50-50, tromperie manifeste
Appuyé par le Department of Justice américain qui prend en otage, en l’emprisonnant plus de deux ans au total, un haut cadre d’Alstom, Frédéric Pierucci, au prétexte de corruption en Indonésie, General Electric convainc le PDG d’Alstom, M. Kron, de vendre pour 12 milliards d’euros une entreprise qui est la troisième mondiale, au motif qu’elle n’aurait pas la «taille critique». M. Kron plaide coupable. Alstom est mise à l’amende pour près de 1 milliard de dollars. Le rachat d’Alstom par General Electric est présenté à l’opinion publique française comme une alliance d’égal à égal avec trois «co-entreprises» à 50-50, tromperie manifeste, car General Electric est majoritaire dans les trois «co-entreprises». Ainsi s’impose «l’extraterritorialité» du droit américain!
Trois ans plus tard, en 2017, l’État refuse de monter au capital des «co-entreprises» où General Electric est majoritaire. Le leurre se dissipe. Non seulement General Electric ne crée pas les 1000 emplois qu’il avait promis, mais il en supprime autant. M. Kron, qui a entrepris de vendre son entreprise sans même en référer à son ministre, part avec une indemnité qui excède largement les 4 millions d’euros. Il n’a pas la décence d’y renoncer, contrairement à son prédécesseur, M. Bilger. La cupidité a définitivement triomphé de l’ancien «esprit de service public». Entre-temps, M. Tchuruk a vendu Alcatel, jadis le numéro un mondial des télécommunications, au finlandais Nokia qu’un groupe américain a depuis lors absorbé.
On voit les ravages qu’a faits dans les élites industrielles françaises la théorie devenue dominante de la «création de la valeur pour l’actionnaire»: tout pour l’actionnaire! Haro sur les salariés et foin de l’intérêt national!
En vingt ans, l’ex-Compagnie générale d’électricité a quasiment disparu: les Chantiers de l’Atlantique sont aux mains de Fincantieri. Ne restent que les câbles et Alstom-Transport qu’on a offert à Siemens, au prétexte de la taille des géants chinois concurrents: à ce compte, c’est toute l’industrie française qu’il faudrait brader! Heureusement,la Commission européenne, pour des raisons qui lui appartiennent, a mis son holà à cette opération.
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Les financiers ont ainsi définitivement pris le pas sur les industriels dans nos grands groupes et dans l’État lui-même: le ministère de l’Industrie, avec ses équipes d’ingénieurs compétents pour chaque branche, a disparu. Il a été démantelé (sous Alain Madelin) et absorbé par le ministère de l’Économie et des Finances (sous Dominique Strauss-Kahn).
Il n’y a plus d’État: celui-ci est gangrené de l’intérieur par les lobbies français et étrangers (cabinets d’audit, conseils juridiques, communicants). La confiance est tombée très bas chez les salariés, y compris les cadres, chez les industriels fournisseurs, chez les élus de terrain et plus généralement dans la population, vis-à-vis des responsables de nos grands groupes mais aussi des politiques.
La désindustrialisation de la France est le trait dominant des trente dernières années (les «trente piteuses»).
Ce que j’ai décrit pour Alcatel-Alstom s’applique hélas à Pechiney, à Arcelor, à Lafarge, à Technip et à d’autres. Pechiney aurait pu racheter Alcan. La Commission européenne s’y est opposée au nom de la concurrence: c’est Alcan qui a racheté Pechiney.
La taille des grands groupes français n’a en rien préservé l’industrie dans notre pays. Au contraire, ils sont beaucoup plus exposés à la logique financière
Arcelor était le produit d’une fusion «européenne» entre le français Usinor-Sacilor, l’espagnol Aceralia et le luxembourgeois Arbed. La société luxembourgeoise qui en a résulté, Arcelor, qu’on nous a présentée comme l’exemple même des «champions européens» du futur, a été absorbée par Mittal, sans que le gouvernement français puisse juridiquement s’y opposer.
Lafarge a été avalée par le suisse Holcim sous le leurre d’une «fusion entre égaux». Technip, fleuron du parapétrolier français et création de l’Institut français du pétrole, organisme public, a été livrée à son concurrent américain par son patron parvenu à l’âge de la retraite. Que penser d’un pays qui se laisse ainsi dépouiller de ses fleurons?
La part des effectifs employés dans l’industrie a chuté de plus de moitié depuis 1983, de 6 à 3 millions. Le rapport Gallois (2012) a établi que la part de l’industrie dans le PIB est passée de plus de 20 % dans les années 1980 à 11 % en 2010 (contre 22 % en Allemagne). Des pays voisins ont su préserver leur tissu industriel (Allemagne, Suisse, Suède, Italie du Nord). Pourquoi?
La taille des grands groupes français n’a en rien préservé l’industrie dans notre pays. Au contraire, ils sont beaucoup plus exposés à la logique financière.
Un patriotisme au moins local a survécu chez nos voisins. En France au contraire, nos élites considèrent le patriotisme comme ringard. L’esprit de service public, particulièrement dans les grands corps de l’État, a déserté. Les meilleurs choisissaient jadis le service de l’État. La multiplication, pour ne pas dire la généralisation, des pantouflages chez les titulaires des grands postes montre qu’à l’esprit de service public se sont progressivement substitués chez ces derniers sinon la cupidité, du moins le souci de s’agréger à l’aristocratie financière.
Le président Macron veut à juste titre supprimer l’ENA et rebâtir Notre-Dame. Mais c’est le patriotisme français et l’esprit de service public qu’il faut relever !
Le corps des Mines et l’Inspection des finances étaient l’orgueil de notre administration. Aujourd’hui, ils fournissent les plus notoires des transfuges. Le président Macron veut à juste titre supprimer l’ENA et rebâtir Notre-Dame. Mais c’est le patriotisme français et l’esprit de service public qu’il faut relever!
Quand nos décideurs n’attachent plus d’importance au caractère public ou privé du capital ou à la nationalité d’une entreprise, c’est que les critères financiers dans leur esprit ont pris le dessus. Tout se passe comme si les élites françaises convaincues depuis la fin des années 1970 de l’avènement d’une «société postindustrielle» avaient, dans les dernières décennies, sacrifié l’industrie aux services et à la finance.
Nos élites ont renoncé à l’ambition gaullo-pompidolienne qui consistait à faire de la France une grande puissance scientifique, technologique et industrielle.
Après des siècles de grandeur militaire et impériale, c’était le moyen que les deux premiers présidents de la Ve République avaient imaginé pour que la France continue à jouer dans la cour des Grands et ne se laisse pas définitivement distancer par l’Allemagne, le Japon, sans parler aujourd’hui de la Chine.
La droite s’est détournée du gaullisme. La gauche a très vite abandonné son projet «industrialiste». La logique de la financiarisation («l’acquisition de la valeur par l’actionnaire») a tout balayé.
Est-il encore temps de redresser le cap? Comment convaincre nos élites de changer de mentalité et de réintroduire la France dans leur vision du monde?
En France, tout a toujours procédé d’une impulsion donnée par l’État, car seul l’État peut remédier aux «ferments de dispersion» jadis discernés par le général de Gaulle, encore accrus aujourd’hui par la financiarisation du capitalisme. Seul l’État peut corriger ces travers par une intervention directe au niveau des grands groupes industriels et par un transfert de l’épargne vers les grands projets industriels et technologiques d’avenir. Le président de la République saura-t-il se ressourcer, dans la deuxième partie de son quinquennat, à l’esprit du gaullisme qui est aussi celui de nos institutions et de la République elle-même?
La nécessaire révolution culturelle dans nos élites pourrait alors s’accomplir.
La bataille que mène Belfort pour rester une grande cité industrielle et technologique prendrait alors valeur de test du vouloir vivre national. C’est l’esprit de nos élites qui en est l’enjeu. Continuer Belfort, ce sera continuer la France!
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 05/06/2019. Accédez à sa version PDF en cliquant ici
Jean-Pierre Chevènement Source: premium.lefigaro.fr
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