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#J'ai commencé par les trois rôles que j'ai préféré écrire
tireur-de-carte · 2 years
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La Sorcière, Le Corbeau, Le Confesseur
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lesecumeurs · 7 years
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Écumeurs #33 et #34 : François et Jean-Marie
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Je termine aujourd’hui ma série “Les Écumeurs”. Sur le modèle de mes groupes préférés, j’ai décidé de me séparer. Pour me reformer dans une dizaine d’années, avec pour objectif de jouer en tête d’affiche à Rock en Seine. Si possible le samedi soir. 
Jean-Marie m’a dit un jour : “ Tu devrais interroger mon frère, c’est un véritable écumeur”. Et si je les interrogeais tous les deux ? Je n’avais jamais rencontré de fratrie jusqu’ici. “Ah non, moi les concerts, je déteste ça”. Jean-Marie venait de m'offrir l’angle de l’interview : “L’un écume, l’autre pas” 
Jean-Marie : Nos parents sont tous les deux profs. Ils nous ont plus orientés vers les livres que vers les disques. La musique, on n’en écoutait qu’en voiture. François : C’est tardivement que j’ai eu l’occasion d’aller fouiller parmi leur collection de vinyles : Brassens, Brel, Piaf, Montand, Mouloudji mais aussi la bande originale de Saturday Night Fever ou “Born To Be Alive”... Je me souviens qu’ils avaient aussi le 45 tours original de “Michelle” des Beatles, avec les crédits en français au dos. Une de mes grandes frustrations, c’est de ne jamais pu avoir toucher la guitare de mon père, un Fender qu’il s’était faite prêter. Il possédait aussi une vieille classique achetée pendant sa jeunesse, qu'il ne voulait déjà pas que je touche, et que j’ai fini par récupérer à son décès. Elle était malheureusement inutilisable. JM : J’ai eu une révélation tardive pour la musique, autour de dix-huit ans. J’ai fait mon éducation essentiellement par le biais de la presse : c’est grâce à elle que je suis remonté aux sources de la musique que j’écoutais et j’ai découvert les fondamentaux comme The Queen Is Dead, Closer... Par exemple avec une liste qu'avaient dressés les lecteurs des Inrocks, en 1999, de vingt-cinq classiques à posséder absolument. Je passais mon temps à graver des Cd.  F : J’ai trois ans de différence par rapport à Jean-Marie. Je dois reconnaître qu’adolescent, j’ai traversé une période eurodance (rires). Les premiers groupes qui m’ont marqué, ce sont ceux que j’ai connus en faisant des ��changes : Jeff Buckley, Grant Lee Buffalo, Radiohead, Noir Désir, U2. Le tout premier disque que j'ai vraiment acheté avec mon argent, c'était Americana de Offspring JM : J’ai eu accès à internet à l’âge de 18 ans. Napster, Audiogalaxy, Soulseek... Ça a changé ma vie. Quand j’ai commencé à bosser, je vivais encore chez mes parents. Je n’avais aucun complexe à passer la plus grande partie de mon argent de poche en achat de disques. Le téléchargement illégal a vraiment stimulé chez moi l’achat de disques, là où aujourd'hui j'en achète un peu moins avec le streaming payant, et essentiellement des vinyles. F : Je dois beaucoup à Jean-Marie : Pulp, Pavement... A partir du moment où j’ai eu internet, j’ai beaucoup traîné sur les forums : la Lenoir Liste, Sound of Violence... J’avais 15 ans en 2000. Je me suis pris le deuxième album de White Stripes en plein dans la figure. C’est un groupe qui demeure très important pour moi car il m’a ouvert énormément de portes : du blues du delta aux Rolling Stones, en passant par Led Zeppelin... C’est aussi un groupe qui correspond à la période où j’ai commencé à apprendre la guitare. Je téléchargeais des partitions, j’ai rapidement été capable de jouer leurs morceaux.  JM : Notre oncle a aussi eu un rôle dans mon éducation musicale puisqu’il a joué un rôle de passeur entre sa génération et la mienne. Je ne serai peut-être pas le même fan de musique s’il ne m’avait pas prêté un jour son exemplaire de London Calling. 
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Jean-Marie, tu as publié il y a deux ans au Mot et le Reste un ouvrage consacré au rock indépendant britannique, Indie Pop 1979-1997. Comment expliques-tu ta passion pour cette scène ?  JM : Je suis inapte techniquement parlant à jouer de la musique. La virtuosité ne m’a jamais bouleversé, ce qui explique sans doute que je me sois spontanément tourné vers la scène indépendante. J’ai beaucoup lu Les Inrockuptibles entre 1999 et 2004, c’était une période faste pour le rock anglais : The Libertines, The Coral... L’après-brit pop.  F : J’étais trop jeune pour que la brit pop me parle. JM avait acheté le troisième album d’Oasis, mais ça n’avait pas éveillé de vocation chez moi. Paradoxalement, je suis devenu très fan de Supergrass par la suite, alors que le groupe était sur sa fin.  JM : Ma seule concession à la virtuosité, c’est Radiohead - parce que ce n’est jamais tape à l’oeil. C’est un groupe pour lequel je me suis vraiment passionné avec la sortie de Kid A,même si je m'en suis éloigné depuis une petite dizaine d'années
Quels sont les premiers concerts à vous avoir marqués ?  François : Le tout premier, ça a été Noir Désir, fin 2002, à la sortie de ce qui allait devenir leur dernier album. J’y étais allé avec des camarades de lycée. J’avais vraiment fait du prosélytisme pour qu’on soit nombreux. Et pendant le premier pogo sur “Tostaky”, j’ai cru que j’allais mourir (rires). Noir Désir, c’est un groupe qui restera associé à ma sortie de l’adolescence. Il résume bien l’état d’esprit dans lequel j’étais. C’est peut-être le premier groupe pour lequel je me suis pris de passion au point d’échanger des bootlegs. J’avais celui du concert auquel j’avais assisté à Rennes, un double CD-R (rires)  Jean-Marie : Mon premier concert, c’était un festival. L’édition 2001 des Vieilles Charrues. Ben Harper, Manu Chao, Les Têtes Raides et bien sûr Noir Désir. Un cru alter-mondialiste (rires). J’en garde plus le souvenir d’une expérience sociale que musicale : dormir au camping, vivre au milieu de 70.000 personnes... 
Jean-Marie, à quel époque as-tu commencé à écrire sur la musique ?  Jean-Marie : En 2005, j’étais dans la même promotion que Vincent Glad à l’École de journalisme de Lille. On a démarré un blog à deux - un “mp3 blog” comme on disait à l’époque - “Interprétations diverses”. On essayait de dénicher de nouveaux groupes indé. Je sortais de Sciences-Po Rennes et j’avais déjà publié quelques chroniques dans des canards étudiants, comme celle de Sad Songs for Dirty Lovers de The National, que j'avais découvert grâce à une chronique parue dans Chronic’art. Mais je n’ai jamais eu la vocation de devenir un journaliste musical. Je savais que la condition de journaliste était déjà précaire, alors journaliste musical… Et j'aime écrire sur plusieurs sujets à la fois ou sur plusieurs sujets en même temps, et pas seulement sur la musique. Aujourd’hui, j’ai parfois l’occasion d’écrire sur la musique dans le cadre de mon activité salariée à Slate.fr, c’est déjà une chance. J’essaie de trouver des angles qui peuvent intéresser les lecteurs de Slate.fr, comme quand j’ai rencontré, juste avant la présidentielle américaine, Kurt Wagner de Lambchop, dont l’épouse est présidente du parti démocrate dans le Tennessee. François : Jean-Marie m’avait pistonné à Ouest-France. J’ai écrit pendant six ans dans les pages “sports”, tout en continuant en parallèle mes études d’informatique. J’ai vécu un peu plus de six mois à Montréal, et j’avais l’intention d’y retourner bosser, mais le plan est tombé à l’eau. Aujourd’hui, je collabore à Slate.fr et à La Blogothèque. Mais j’ai du mal à dégager du temps pour écrire. Je prépare beaucoup. J’ai du peaufiner mon interview de Joanna Newsom pendant trois semaines, tout ça pour au final passer quinze minutes avec elle (rires). 
Vos premiers concerts ensemble ?  Jean-Marie : Franz Ferdinand à l’Ubu, à Rennes, avec The Fiery Furnaces en première partie. The Coral, avec The Zutons en première partie.  François : Supergrass et R.E.M. aux Vieilles Charrues. La Route du rock en 2004, avec cet inoubliable concert de Blonde Redhead sous la pluie. 
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François, si ce n’est pas par le biais de ton frère, comment as-tu attrapé le virus des concerts ?  François : Quand j’étais à Rennes, mon meilleur ami était un dingue de concerts. On se motivait mutuellement pour sortir. A force de traîner à l’Ubu, on s’st retrouvé dans d’interminables discussions d’après-concert avec Jean-Louis Brossard des Transmusicales. C’est lui qui nous inoculé le virus. Peu après, je me suis retrouvé à faire du bénévolat pour les Trans.  Jean-Marie : J’adore aller à des concerts, mais je suis difficile capable comme François d'en voir trois par semaine. L’aspect social est pour moi aussi important que l’aspect musical : contrairement à François, je serai incapable d’y aller seul. Et je dois reconnaître que l’expérience ne m’a jamais laissé sur un sentiment de plénitude comparable à celui que m’apporte l’écoute du disque à domicile. Je suis vraiment admiratif du travail que les musiciens peuvent effectuer en studio. Et je ne crois pas être jamais sorti d’un concert en me disant que c’était encore mieux sur le disque. J’ai aussi un côté mauvais coucheur : je déteste les spectateurs qui tapent dans leurs mains. Les rappels me gonflent... Et je suis très cinéma. J’accorde une importance primordiale à l’expérience du films en salle, le noir, le silence... Je suis sorti par exemple les jambes coupées du dernier Miyasaki, Le vent se lève. Un concert ne m’avait jamais fait ça. J’ai aussi du mal avec les grosses salles. La proximité, c’est primordial. La durée du concert, ça peut vite devenir un problème aussi. Je déteste les groupes qui font durer. Au delà d’une heure vingt, c’est un supplice. Cinquante minutes, c’est largement suffisant. Je déteste les festivals aussi, tu sens le set répété et resservi à l’identique tous les soirs.   François : J’adore le live. J’aime bien regarder le matériel, les mains des musiciens... J’ai tellement vu The National que je peux dire quel morceau le groupe va interpréter rien qu’aux guitares que les musiciens choisissent. C’est à Montréal que j’ai pris l’habitude de sortir seul, vu que je ne connaissais personne quand je suis arrivé. Les deux derniers concerts que j’avais vu avant de quitter Paris, c’était les Fleet Foxes et M.Ward. Le premier artiste que j’ai vu à Montréal était... M.Ward. Et le dernier, les Fleet Foxes. Avec au milieu des expériences très fortes, comme celle d’assister au déclin de Vic Chesnutt en première partie de Jonathan Richman, quelques mois avant sa disparition. Il n’était pas dans un bon jour, le public n’était pas réceptif... J’en garde un souvenir très éprouvant. Comme celui du concert de Daniel Johnston au Bataclan, ou celui de Sixto Rodriguez à la Cigale.  JM : J’ai un vrai problème avec les reformations. J’ai toujours été déçu par des groupes dont je vénérais les disques.  F : Avec une exception : le concert de reformation des Breeders à la Cigale. Je garde aussi un bon souvenir du concert de Pavement au Zenith  - le soir de mes 25 ans, avec The National en première partie - ou de celui de Slowdive à la Route du Rock. JM : Les reformations, quand il n’y a pas de nouveau disque derrière, ça tourne à vide. J’ai eu la chance de voir les Go-Betweens à Tourcoing, à la sortie d’un nouvel album. Ils étaient très dignes parce que l’album était aussi très bon. 
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Des concerts qui manquent à votre palmarès ?  Jean-Marie : Je regrette d'avoir raté Leonard Cohen, Songs : Ohia et Elliott Smith.    François : Gravenhurst. Swans, alors qu’ils ont souvent joué à Paris ces dernières années. Jean-Marie : J’ai le chic pour rater des groupes qui ne sont absolument pas rares, comme Wire. J’ai aussi voulu voir R.E.M. dans un autre cadre qu’un festival.  François : J’ai vu tous les groupes dans lesquels a joué Jack White sauf The White Stripes. J’ai raté David Bowie, Nirvana et Jeff Buckley : j’étais trop jeune à l’époque.  Jean-Marie : J’avais acheté une place pour Brian Wilson mais je n’ai pas pu assister au concert. Ensuite, je n’ai pas de fantasme particulier. Les groupes actuels, j’ai toujours moyen de les voir. Et les groupes sur le retour, j’en ai vu pas mal, mais je ne suis jamais sorti du concert en ayant l’impression d’avoir assisté à un moment historique. 
Mis à part les concerts, des divergences entre vous ?  Jean-Marie : Mon amour de la pop italienne suscite beaucoup d’incompréhension autour de moi. Dans le même registre, j’ai aussi écrit une fois un papier sur Slate.fr pour défendre Duran Duran... François : Joanna Newsom ?  JM : J’y suis revenu, ça va mieux. Par contre, par rapport à François, je ne suis vraiment pas fan de blues. Ce n’est pas mon truc. Sur la nouvelle vague française, il peut nous arriver de diverger. Par contre, on adore tous les deux Alain Souchon.  F : J’ai un plus gros faible que Jean-Marie pour Polnareff et Balavoine. J’ai aussi un amour profond pour Tiersen. Par contre Slate.fr nous avait proposé de couvrir les neuf concerts d’adieu de Fauve et j'ai baissé les bras au bout du premier (rires). 
Des concerts que vous regrettez d’avoir vu ?  JM : Comme je sélectionne énormément, je n’ai pas souvent de mauvaise surprise. The Stoneroses à la Cigale, c’était décevant, mais en grande partie à cause du public.  F : J’aurai préféré voir Vic Chesnutt dans un bon soir.  JM : Pete Doherty à la Cigale. Non seulement le concert n’était pas bon, mais le comédien de stand up en première partie était totalement incongru. Stars à la Flèche d’Or. J’avais détesté ce concert.
Vous êtes vous influencés l’un l’autre ?  JM : J’écoute trop de choses, et pourtant, chaque fin d’année, il y a toujours cinquante disques que je regrette de ne pas avoir pris le temps d’écouter. J’écoute trop vite pour essayer de rattraper cette boulimie de disques en retard. Si mes goûts se sont américanisés, ce n’est pas à cause de mon frère : c’est simplement parce qu’à un moment, les groupes américains m’ont semblé meilleurs. La littérature américaine m’a sorti de mon anglophilie. (A François) C’est par contre toi qui m’a fait découvrir Courtney Barnett. F : Plutôt qu’influencer ses goûts, c’est plutôt à aller voir des concerts que je l’inciterai. Je tiens un Google Agenda avec les concerts à venir. Ça remonte à l’époque où je vivais en colocation et où on me demandait ce qu’il fallait aller voir. J’ai souvent acheté des places de concert pour des copains et j’ai été parfois amené à en revendre - sur Twitter, j’ai la réputation d’être un revendeur de places (rires). L’achat de places de concert reste à ce jour ma principale source de dépenses. 
Quelle est ta fréquence de sorties ?  François : En moyenne, de deux à trois fois par semaine. Parfois plus. Il m’est arrivé de monter jusqu’à quinze concerts en dix-neuf jours.
Vos salles de prédilection ?  Jean-Marie : La Café de la Danse. L’Espace B. La Maroquinerie.  F : Ma grande taille pose problème. Quand je me colle à la scène, je me fais crier dessus. JM : J’aime bien découvrir des salles dans lesquelles je n’ai jamais mis les pieds. Je n’étais jamais allé au New Morning avant le concert de Julia Holter. F : Je ne suis jamais au Flow ni aux trois Baudets. Ce sont les seules parisiennes que je ne connais pas. JM : Une salle peut être aussi liée à un souvenir en particulier, comme celui de Sufjan Stevens à l’Olympia. 
Des salles que vous détestez ? JM : La Grande Halle de la Villette, Le Zenith. F : Le Pop Up du Label, le son est horrible et la scène est trop basse. Je m’y sens physiquement mal. 
François, n’eprouves-tu jamais une lassitude à force d’aller au concert aussi souvent ?  F : Non, l’offre est telle que j’éprouve à chaque fois l’excitation de sortir. Ensuite, la lassitude se situe plus au niveau des groupes que j’ai trop vus. Comme Hot Chip par exemple. J’aurai dû m’arrêter après leur prestation au Pitchfork Festival, dont je garde un grand souvenir. The National est devenu trop gros. Je les ai vus cinq fois sur la dernière tournée. Et que ce soit à Point FMR que comme sur une immense scène, c’est à chaque fois le même set et les mêmes gimmicks. Leurs albums sont moins intéressants, alors réciproquement leurs concerts sont moins intéressants. Mais c’est aussi ma faute : je les ai trop vus.
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Quels sont ceux que tu as vu le plus souvent ?  F : Mis à part The National ? Arcade Fire, Fleet Foxes, Kevin Morby, Angel Olsen. Mais Angel Olsen, je pourrais tout lui pardonner. Je l’ai vue dans un petit bar à Nashville, on devait être une centaine, je suis devenu fan à la vie à la mort ce soir là. Mes amis ont organisé une cagnotte à l’occasion de mes 30 ans pour que j’aille voir Bon Iver à Eaux Claires, sur ses terres. L’ambiance de ce festival est tellement conviviale que les artistes donnent l’impression d’être en vacances - même Sufjan Stevens y participe, lui qui boudait les festivals. J’ai eu l’occasion de revoir Bon Iver depuis mais la magie s’était évanouie. 
Des concerts qui vous ont marqué de manière indélébile ?  F : Le deuxième concert de The National auquel j’ai assisté, à l’Ubu, à Rennes. Le premier, c’était à la Route du rock, quelques mois avant. Un autre grand moment .  JM : Of Montreal à La Cigale, à la sortie de False Priest. The Walkmen à la Route du Rock. Ils fermaient le festival et ils tout donné ce soir-là.  F : J'ai aussi adoré ce concert, mais en tant que fan invétéré du groupe, j'ai préféré leur dernier passage à la Maroquinerie, surtout que je savais qu'ils étaient sur la fin, c'était vraiment intense. JM : The Go-Betweens à Tourcoing, et pas uniquement parce qu’ils n’ont pas fait de rappel (rires).  F : Arcade Fire et Radiohead à Nimes. Bon Iver à Eaux Claires.  JM: Wu Lyf à San Francisco, pour la primeur et la nouveauté. The Coral à Glasgow.  F : Of Montreal à l’Ubu. Je ne les vois qu’une seule fois par album pour ne pas m’en lasser.  JM : On a rédigé un long article avec François sur la dernière tournée en France de The Apartments. Leur concert à la Gaîté Lyrique était très beau. F : Supergrass à la Cigale en 2006, leur concert d’adieu, lors duquel ils ont joué quatre morceaux par album - et six pour le dernier - , dans l’ordre antechronologique. 
Vous conservez vos billets ?  F : Pour toute la période où j’étais à Rennes et à Montréal, j’ai tenu un fichier Excel des concerts que je voyais. Sinon je garde tous les billets dans une boite à chaussures, même les Digitick. Je retombe parfois sur des contre-marques de concerts auxquels je ne me souviens absolument pas être allé. 
Comment consommez-vous la musique aujourd’hui ?  Jean-Marie : Sur vinyle chez moi, sur Spotify à l'extérieur... et aussi parfois chez moi. Je me constitue une énorme playlist d’albums que j’ai envie d’écouter et je range à part ceux qui me plaisent pour me faire une playlist annuelle. Je lis encore un peu la presse musicale, et j'utilise pas mal Twitter ou le blog culturel Largehearted Boy pour me tenir au courant des sorties ou des morceaux que les groupes mettent en téléchargement. François : Je suis les recommandations d’amis sur Twitter. J’écoute des vinyles à domicile. Je dois avoir laissé 400 CD à Rennes. Sinon Spotify, Soundclound, les playlists des copains, le Muzikistan...  Jean-Marie : J’écoute l’émission de Michka Assayas. François :... et je traîne encore parfois sur le forum de Sound of Violence. 
Photos : Benoit “Genoa” Grimalt.
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ehran · 7 years
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Tata Caro et Bâton dans mon endroit préféré à Trois-Rivières
Bon waffs à tous,
Cela fait quelques dodos que je n’ai pas écrit, la raison était simple comme Vanille: j’ai eu beaucoup de visites dans ma nouvelle niche dans le pays des fous !!
Ma première visite a été celle de Tata Caro qui est venue quand il faisait chaud et que les écureuils étaient abondants !! Tata Caro est venue nous voir pour trois choses principalement
Venir me voir
Venir voir les écureuils
Acheter des chaussures
Les écureuils c’est une sorte de rat mais avec une grosse queue touffue ce qui rends bien plus pratique leur récupération (alors que le rat standard, la queue glisse parfois entre les dents et il arrive à s’échapper. Vanille adore ça et a commencé à écrire un livre “Les recettes de Vanille: Le rat dans tout ses états” et a aussi monté une chaine de télévision interactive.
Grand Mère Gloria avec une gamelle de houblon
Les chaussures c’est un truc d’humain pour se mettre au bout des pattes. Je ne connaissais pas ce concept avant de venir ici quand il y avait de la neige partout (“le gros truc blanc” comme l’appelle Vanille) et qu’on en a mis pour pas avoir les pattes gelées, c’était bien pratique. On s’en est fait livrer deux douzaines (ben oui, deux toutous fois quatre pattes, ça en fait du chausson en classe affaires !)
Mais les humains, ils en usent un nombre incroyable et sont incapables d’en avoir de la même sorte !! Alors ils en ont de toutes les couleurs (des noires, des blanches, des noires et blanches…) et de toutes les tailles !! Tata Caro doit marcher beaucoup beaucoup chez elle et avait prévu de marcher beaucoup beaucoup avec nous aussi parce qu’elle est venue avec 6 chaussures (3 par patte) et en plus elle a beaucoup de chance, en allant chasser dans les réserves à chasse pour humains (qu’ils appellent “supermarchés”, où ils peuvent chasser de tout, du poulet déplumé aux chaussures et même des jouets pouic et des croquettes !!) elle a trouvé encore 8 chaussures !! (4 par patte).
Après cela c’est Grand-Mère Gloria qui est venue nous voir pendant quelques dodos. On a été tous ensemble chez le vendeur de gamelles préféré de Baballe et Bâton: Le temps d’une pinte, et aussi visiter les musées du coin. Un musé c’est un endroit où les humains entreposent plein d’affaires dont ils n’ont plus besoin et d’autres humains viennent regarder…
On a été tous ensemble voir cousine Caro, cousin Joël et les petits cousins Quentin, Nathan et Arthur sous un beau soleil d’été et une piscine bien fraiche ! Je n’ai pas été me baigner car il fallait surveiller Vanille qui surveillait les écureuils !
Ensuite, Grand-Mère Gloria et Tata Caro sont parties visiter les environs et sont revenues quelques dodos plus tard avec une arrière odeur de poisson et Grand-Mère Gloria est repartie toute seule se promener.
Grand Père Alain, Grand Mère Michelle, Tata Maéva et Bâton.
Elle est revenue avec beaucoup d’odeurs différentes, des odeurs de plein d’animaux qu’elle a été visiter dans le Zoo Sauvage de Saint Félicien qu’elle a vivement conseillé à tout le monde d’aller voir. Un zoo c’est une sorte de HLM pour animaux défavorisés, un peu comme un refuge, ou plein d’animaux peuvent vivre ensemble.
Puis Grand-Mère Gloria est repartie chez elle dans ses montagnes prendre soin de ma niche de Nonglard !!
Ensuite, c’est Tonton Kevin et Tata Maéva qui sont venus nous voir, eux aussi sont venus pour me voir moi, un peu Vanille dont ils ont fait la connaissance, et voir plein d’écureuils. Rejoints très peu de temps après par Grand Père Alain et Grand Mère Michèle, chez qui on avait passé quelques jours de vacances lors de notre passage en France en début d’année. (Une année c’est beaucoup beaucoup de dodos et de croquettes, trop pour compter sur les griffes d’une patte…). Lorsque tout le monde était à la niche on en a profité pour aller faire plein de ballades et aller chasser avec Grand Mère Michèle. On a fait une grosse ballade avec les amis de Baballe dans le Parc Saint Mathieu qui était bien mouillé et c’était fort agréable mais fatiguant pour les humains !!
Vanille et le papa de Flash
Finalement, ce sont les humains de mon ami FLASH qui sont venus nous voir: Damien et Alexia. Ils ont passé quelques dodos avec nous dans la niche qui sent l’érable. On a fait des ballades et des soirées dans le sous sol avec des amis indigènes. Ils sont sympas ces humains mais ont tendance à passer trop de temps par terre, nous ça nous dérange pas, on aime bien les humains qui sont par terre, c’est plus facile pour avoir des caresses ! On a passé du temps ensemble dans le sous sol pour des “Jeux de rôles”, un truc ou les humains se prennent pour d’autres humains et lancent des dés sur une table jusqu’à très tard. Vanille et moi on fait des jeux de rôles aussi, je joue le rôle du chef et elle se couche sur le dos, c’est très marrant mais on y passe pas des heures non plus !
Ils sont bizarres ces humains…
Batôn-Dexter
En parlant de ça, en terme de bizarre, c’est bâton qui m’a fait peur cet été, je l’ai retrouvé déguisé comme un gars dans la boite-à-image pour humains qui découpe d’autres humains en morceaux, avec des protège-pattes en plastique et une bouteille de liquide-qui-sent-pas-bon et il a fait TROIS lavages à Vanille les uns après les autres !! C’est à peu près le nombre de lavages que j’ai entre deux dodoanniversaires !! Semble t’il que Vanille avait trop abusé de l’échantillon de parfum que la représentante de la marque “Moufette” lui avait laissé !! Et pour pas que la démarcheuse revienne, il a même fermé le jardin avec un grillage !!
On est pas rendus, c’est moi qui vous le dit …
Bon, depuis ce temps, c’est pas la même, j’ai les poils gelés et je suis bien content d’être à l’intérieur pendant la journée !! Il s’est mis à faire très froid et le truc blanc s’est mis à tomber de nouveau !! C’est les humains mangeurs de truc blanc qui vont être contents !!
Je vous laisse avec quelques images !!
Léchouilles à tous !! G.C.
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Mon premier été au Québec Bon waffs à tous, Cela fait quelques dodos que je n'ai pas écrit, la raison était simple comme Vanille: j'ai eu beaucoup de visites dans ma nouvelle niche dans le pays des fous !!
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cinqpetitessecondes · 7 years
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Tout ma vie j’ai lu en dilettante, un à-côté, tout au plus. À côté de mon amour de jeunesse, à côté de mon travail, à côté de mes loisirs, à côté de mon apprentissage de la langue anglaise et de la culture Nord Américaine — je vis à Toronto.
Depuis un peu plus d’un an maintenant j’ai remis la lecture au centre. Je continues de travailler, d’apprendre, d’aimer et de me relaxer, mais la lecture et l’écriture ont désormais un rôle central.
Rapidement j’ai appris à désapprendre. Oubliés mes cours de français, oubliés les clichés, et les avis, j’ai décidé de m’attaquer aux classiques avec un oeil neuf. C’est pour cela d’ailleurs que les seuls livres que je cite sur ce blog sont des Simone de Beauvoir, Camus, etc.
Il m’aura fallut quelques pages pour tomber sous le charme d’Albert Camus, quelques mots prononcés à voix hautes pour adorer Duras, une seule phrase d’une demi-page pour aimer Proust.
Albertine Disparue
Pourquoi commencer par le livre 6 de la série ? Parce que je n’ai pas accès à tous les livres que je veux ici au Canada anglophone. Alors j’ai pris le premier qui me tombait sous la main.
J’ai été aussi influencé par quelques citations tirées du livre.
Je trouvais absolument indifférent au point de vue de la morale qu’on trouvât son plaisir auprès d’un homme ou d’une femme, et trop naturel et humain qu’on le cherchât là où on pouvait le trouver.
Nous n’avons de l’univers que des visions informes, fragmentées et que nous complétons par des associations d’idées arbitraires, créatrices de dangereuses suggestions.
L’habitude de penser empêche parfois d’éprouver le réel, immunise contre lui, le fait paraître de la pensée encore. Il n’y a pas une idée qui ne porte en elle sa réfutation possible, un mot le mot contraire.
Comme l’avenir est ce qui n’existe encore que dans notre pensée, il nous semble encore modifiable par l’intervention in extremis de notre volonté.
L’amour, même en ses plus humbles commencements, est un exemple frappant du peu qu’est la réalité pour nous.
  Ces premiers mots je les ai trouvés si… Modernes. Réels. Astucieux. J’ai commencé les 600 pages.
C’était difficile, une syntaxe telle qu’on en voit peu, faites de phrases très longues et de chapitres infinis, sans pause. Mais comment dire, toutes les trois ou quatre page il y avait une pépite. Une description de la réalité meilleure que l’idée que j’avais pu m’en faire jusque-là.
Le narrateur, mi génie, mi enfant gâté, est parfois si loin de nous qu’on se prend à le regarder de haut. Et puis soudain il est si humain qu’on a la sensation qu’hormis lui et nous, personne n’a jamais vécu.
Sans attendre, voici mes extraits préférés (attention Spoilers):
  Je revoyais Albertine assise à son pianola, rose sous ses cheveux noirs; je sentais, sur-mesure lèvres qu’elle essayait d’écarter, sa langue, sa langue maternelle, incomestible, nourricière et sainte, dont la flamme et la rosée secrètes faisaient que, même quand Albertine la faisait seulement glisser à la surface de mon cou, de mon ventre, ces caresses superficielles mais en quelques sortes faites pas l’intérieur de sa chair, extériorisée comme une étoffe qui montrerait sa doublure, prenaient, même dans les attouchements les plus externes, comme la mystérieuse douceur d’une penetration.
Je n’avais pas commis seulement l’imprudence, en regardant Albertine avec mes lèvres et en la logeant dans mon coeur, de la faire vivre au-dedans de moi, ni cette autre imprudence de mêler un amour familial au plaisir des sens.
Comme elle accourait vite me voir (…), se retardant seulement à verser de l’odeur dans ses cheveux pour me plaire.
    Pour se représenter une situation inconnue l’imagination emprunte des éléments connus et à cause de cela ne se la représente pas.
Je sentais que (…) la recherche du bonheur dans la satisfaction du désir moral était aussi naïve que l’entreprise d’atteindre l’horizon en marchant devant soi. plus le désir avance, plus la possession véritable s’éloigne.
C’est étonnant comme la jalousie, qui passe son temps à faire des petites suppositions dans le faux, a peu d’imagination quand il s’agit de découvrir le vrai.
Mais un des effets de l’oubli était précisément de faire que beaucoup des aspects déplaisants d’Albertine, des heures ennuyeuses que je passais avec elle, ne se représentaient plus à ma mémoire, causent doc d’être des motifs a dédier qu’elle ne fut plus la comme je le souhaitais quand elle y était encore, de me donner d’elle une image sommaire, embellie de toit ce que j’avais éprouvé d’amour pour d’autres.
  Nous ne connaissons vraiment que ce qui est nouveau, ce qui introduit brusquement dans notre sensibilité un changement de ton qui nous frappe, ce à quoi l’habitude n’a pas encore substitué ses parles fac-similés.
  Je comprenais maintenant les veufs qu’on croit consolés et qui prouvent au contraire qu’ils sont inconsolables, parce qu’ils se remarient avec leur belle soeur.
  Elles n’avaient pas joué à mêler leurs cils aux miens.
  L’oubli dont je commençais à sentir la force et qui est un si puissant instrument d’adaptation à la réalité parce qu’il détruit peu à peu en nous le passé survivant qui est en constante contradiction avec elle.
  J’avais presque les larmes aux yeux em le disant mais pourtant pour la première fois cela me faisait un certain plaisir d’en parler. c’est à partir de ce moment-là que je commençai à écrire à tout le monde que je venais d’avoir un grand chagrin et à cesser de le ressentir.
  Cet être si redouté, si bien bienfaisant et qui n’était autre qu’un de ces moi de rechange que la destinée tient en réserve pour nous et que, dans plus éviter nous prières qu’un médecin clairvoyant et d’autant plus autoritaire, elle substitue malgré nous, par une intervention opportune, au moi valent trop blessé. ce rechange au reste elle l’accomplit de temps en temps, comme l’usure et la réfection des tissus, mais nous n’y prenons garde que si l’ancien contentait une grande douleur, un corps étranger et blessant, que nous nous étonnons de ne plus retrouver, dans notre émerveillement d’être devenu un autre, un autre pour qui la souffrance de son prédécesseur n’est plus que la souffrance d’autrui, celle dont on peur parler avec apitoiement parce qu’on ne la ressent pas. même cela nous est égal d’avoir passé par tant de souffrances car nous ne nous rappelons que confusément les avoir souffertes.
  Ce n’est pas parce que les autres sont morts que notre affection pour eux s’affaiblit, c’est parce que nous mourrons nous-mêmes.
  Si vous le pouvez, lisez Proust. Vous ne le regretterez pas.
Révise tes classiques! Épisode 1, Proust. Tout ma vie j'ai lu en dilettante, un à-côté, tout au plus. À côté de mon amour de jeunesse, à côté de mon travail, à côté de mes loisirs, à côté de mon apprentissage de la langue anglaise et de la culture Nord Américaine — je vis à Toronto.
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