Tumgik
#Au dessus du Boulevard De Sébastopol Paris
canis-majoris · 2 years
Photo
Tumblr media
0 notes
Text
Fuite de Gaz à la BNP
Un tuyau déverse un nuage de gaz sur le boulevard Sébastopol à Paris, juste devant la façade d’une agence de la BNP. Assis sur un banc, un personnage parodie Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de la banque. Derrière lui, « Donal Trump » lui pose la main sur l’épaule, l’air conquérant. Ce « pipeline » a été installé par le collectif des Faucheurs de Chaises, qui dénonçait lundi 27 mars le soutien de la BNP au projet Texas LNG, un terminal d’exportation de gaz de schiste au sud des Etats-Unis. Gazette Debout vous explique les enjeux de la lutte en quatre points.
Un projet qui bafoue les droits des Amérindiens
La tribu Carrizo/Comecrudo, qui vit dans la région depuis des millénaires, n’a pas été consultée avant le lancement du projet. Un « oubli » qui prouve le dédain des promoteurs envers l’article 169 de la convention relative aux peuples indigènes et tribaux de l’Organisation Mondiale du Travail. Ce traité impose notamment la consultation des peuples à travers leurs institutions représentatives chaque fois qu’une décision peut avoir une incidence sur les terres qu’ils occupent. Et la construction du terminal va détruire des centaines d’hectares qui leur sont sacrés. Ce mépris des droits des populations autochtones rappelle un projet similaire, celui du Dakota Access Pipeline, qui va dévaster la réserve indienne de Standing Rock.
Un double langage de la BNP
Avec son implication dans le projet de Texas LNG, la BNP contourne habillement ses engagements pris en tant que signataire du Paris Pledge for Action, alors qu’elle s’était engagée à “faire en sorte que le niveau d’ambition énoncé par l’accord soit respecté voire dépassé afin de limiter la hausse de la température à moins de 2°C”. Et ce n’est pas parce que son mandat de conseil pour l’entreprise américaine est antérieur à ses engagements qu’elle doit faire une croix dessus. Rappelons d’ailleurs que l’exploitation du gaz de schiste, une industrie ultra polluante, est interdite en France.
Empoisonner les populations locales
35% des habitants de la ville de Brownsville, dans laquelle va être construit le terminal de Texas LNG, vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ils seront touchés de plein fouet par les fumées polluantes qui seront dégagées par les cheminées du futur terminal. Les opposants craignent également un recul de l’écotourisme, un secteur qui représente 6000 emplois. Toute l’économie de la pêche locale pourrait également en pâtir. Et les quelques centaines d’emplois promis pour la construction des infrastructures ne permettraient pas de compenser ces pertes.
La BNP coupable de crime climatique
Après avoir dénoncé ses pratiques d’évasion fiscale, le collectif des Faucheurs de Chaises s’attaque désormais au rôle de la banque dans la crise climatique. En effet, un terminal d’exportation comme celui de Texas LNG conduit, en amont, à extraire toujours plus d’énergies fossiles et contribue, en aval, à émettre des millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. « Le soutenir est donc en contradiction totale avec la nécessité de limiter le réchauffement à 1,5°C et avec les propres engagements climat de la banque », explique Lucie Pinson chargée de campagne Finance privée aux Amis de la Terre France.
Le collectif des Faucheurs de Chaises poursuit donc son combat contre l’hypocrisie de le BNP sur ses engagements en terme de réchauffement climatique et sur l’évasion fiscale. Prochain rendez-vous important le 11 avril, pour le procès de Florent Compain, le président des Amis de la Terre France, poursuivi par la banque en raison de sa participation à une réquisition citoyenne de chaises en 2015. Les Faucheurs de Chaises appellent à mettre BNP Paribas sur le banc des accusés lors d’une mobilisation devant le siège de la banque au 16 boulevard des Italiens à Paris. Le collectif avait déjà remporté une première victoire avec la relaxe de Jon Palais, poursuivi en justice pour les mêmes raisons que Florent Compain. Son procès avait été transformé en véritable tribune politique contre l’évasion fiscale. « Nous ne lâcherons rien tant que BNP Paribas n’aura pas mis un terme à ses activités frauduleuses et climaticides. La mobilisation contre les gaz de schiste gonflera tant que BNP Paribas et les banques ne se seront pas désengagées de ce secteur” déclare Pauline Boyer d’ANV-COP21.
L.A
Crédits photos:
Les Faucheurs de Chaises: Grégory Devivier
Cet article Fuite de Gaz à la BNP est apparu en premier sur Gazette Debout.
from Gazette Debout http://ift.tt/2nxqIDl via IFTTT
0 notes
dimitricasali1 · 5 years
Text
Paris : Napoléon Ier l’a imaginé, Napoléon III l’a tracé…
Savez-vous que le Paris de vos rêves, la capitale que le monde entier espère visiter un jour, est principalement l’œuvre des deux Napoléon ?
Oui ! L’Arc de Triomphe, la Madeleine, la rue de Rivoli, la façade de l’Assemblée Nationale, l’Opéra Garnier, les Boulevards, les grands axes, la place de l’Etoile, la plus grande partie du Louvre, le pont d’Iéna, le bois de Boulogne, Vincennes et tant d’autres encore…doivent tout aux deux empereurs.
Partez à la découverte de Paris grâce à des itinéraires inédits et insolites : parcours des grands magasins, des ponts et canaux, des gares, etc. Au fil d’anecdotes plus croustillantes les unes que les autres, vous comprendrez à quelle point Paris fut la grande passion de leur vie. Napoléon 1er voulait en faire une nouvelle Rome et souhaitait « être enterré sur les bords de Seine près de ce peuple français qu’il a tant aimé ». Napoléon III n’eut qu’une seule obsession, l’urbanisme : Embellir, assainir et aérer Paris…
Rendons enfin à César ce qui appartient aux Césars !
« J’ai tout fait et désiré tout faire pour Paris »
« J’ai tout fait et désiré tout faire pour Paris. Paris est au-dessus des autres villes de France. Je voulais que cette capitale écrasât par sa splendeur toutes celles de l’univers »
Napoléon Ier
L’âme des Napoléon plane sur Paris. Observez le plan de la capitale ou le plan du métro, vous pourrez constater combien Paris est aujourd’hui encore si napoléonienne. Nos deux empereurs furent de grands bâtisseurs, qui en voulant immortaliser leur règne, ont profondément transformé et bouleversé la capitale. Il suffit de vous promener dans la ville ou sous la ville pour le comprendre.
Quand le visiteur, au pied de l’obélisque de la Place de la Concorde, regarde autour de lui, que voit-il ? L’Arc de l’Etoile, la façade de l’Assemblée Nationale, l’Arc du Carrousel, la Madeleine, toutes des constructions napoléoniennes.
Quand le visiteur se trouve devant l’Opéra Garnier, qu’admire-t-il sans s’en apercevoir ? Le chef d’œuvre du plus pur style Napoléon III.
Dans le métro parisien, 50 stations portent des noms « napoléoniens », c’est à dire reliés directement à l’histoire des deux Napoléon. Peu de personnes savent ce qui se cache derrière ces noms pourtant si évocateurs : Iéna, Pyramides, Cambronne, Caulaincourt, Drouot, Oberkampf, Sébastopol, Malakoff, Denfert-Rochereau… Des noms de stations d’où s’exhale un parfum nostalgique de rêves presque effacés, celui d’épopées d’un autre temps, d’une autre époque. Des noms que nous sommes en train d’oublier… Station de Métro Duroc, vous vous demandez qui peut bien être ce Duroc ? Michel Duroc est un général et une figure napoléonienne incontournable, dont le fulgurant destin est plus proche d’une Rockstar que d’un obscur et poussiéreux militaire…
En quinze ans à peine, le bilan de l’œuvre de Napoléon 1er est considérable, malgré des événements extérieurs qui l’ont contraint à rester inachevé. Paris deviendra et restera ce qu’elle est encore aujourd’hui, une ville Second Empire dont Napoléon III est le véritable créateur. En dix-huit ans de règne, celui-ci modifia la capitale plus qu’aucun chef de l’État avant lui et après lui…
Cependant, l’œuvre du neveu ne peut dissimuler celle de l’oncle.
Un bilan considérable
Rappelons à ceux qui l’ont désappris tout ce que nous devons à Napoléon Ier : l’Arc de triomphe, l’Arc du Carrousel, la Madeleine, la Bourse, la rue de Rivoli, les rues de la Paix, Castiglione et d’Ulm, l’aile Nord du Louvre et l’achèvement de sa cour carrée, la colonne Vendôme, les ponts des Arts, d’Iéna, d’Austerlitz, la façade de l’Assemblée Nationale, quinze fontaines dont celle du Châtelet, la consolidation et la décoration du Panthéon, le Père Lachaise où 1200 personnalités du Premier Empire y reposent et dont la conception fut confiée à l’architecte Brongniart en 1803… par Napoléon.
Paris, avec son système actuel de numérotation des rues (copié à travers toute l’Europe), ses quais, son eau apportée par le canal de l’Ourq, son port de la Villette, ses bâtiments utilitaires comme ses marchés, ses abattoirs, la coupole de la Halle au blé, ses pompiers et son administration, c’est encore Napoléon. Sans parler des monuments qui ont disparu aujourd’hui comme le palais des Tuileries restauré par Percier et Fontaine.
En vérité, en dehors du Second Empire, qui, sur beaucoup de points, ne fera que suivre la voie tracée par Napoléon Ier, quel régime, en moins de quinze ans, a pu aligner semblable bilan ?
Faire de « Paris, la véritable capitale de l’Europe »
Quand Napoléon arrive au pouvoir en 1799, Paris est dans un triste état. Le spectacle fait peine à voir « les rues et les maisons sont sales et mal entretenues, les bâtiments officiels, victimes de vandalisme, les hôtels particuliers de l’aristocratie fermés et pillés » rapporte Napoléon à son archiviste secrétaire, le baron Fain.
« Pour embellir Paris, il y a plus à démolir qu’à construire » reconnaît Napoléon Ier. La capitale est, en effet, un dédale de rues sombres, étroites et tortueuses souvent couvertes de boue, d’ordures et d’immondices. Les égouts sont très rares, les trottoirs inexistants. L’éclairage public se réduit à quelques lanternes suspendues au bout d’une corde. Enfin un tiers des bâtiments de la capitale ont été saisis ou déclarés bien nationaux.
Napoléon entend faire de Paris une capitale à la mesure de l’Empire : « il entrait dans mes rêves perpétuels de faire de Paris la véritable capitale de l’Europe. Parfois, je voulais qu’il devînt une ville de deux, trois, quatre millions d’habitants, par exemple, en un mot quelque chose de fabuleux, de colossal, d’inconnu jusqu’à nos jours, et dont les établissements publics eussent répondu à la population » avouera-t-il.
Pour accomplir cette ambition, Napoléon va entreprendre durant quinze ans des travaux urbanistiques d’une ampleur parfois titanesque. Le total des dépenses liées à la transformation de Paris atteindra la somme astronomique de 164 millions de francs…Dans son Mémorial de Sainte-Hélène, Napoléon a affirmé que les travaux de Paris sous son règne ont peu coûté aux Parisiens, les ressources étant prises sur la liste civile et aussi sur le Domaine extraordinaire, c’est-à-dire les contributions imposées aux vaincus ou les biens des souverains étrangers acquis par faits de guerre.
Enfin, pour compléter ce budget, Napoléon, inventa une idée révolutionnaire en matière de financement : tirer parti des plus-values à attendre des travaux entrepris. Mais il ne sera guère suivi sur ce plan, ni par ses services, ni par les événements et seul son neveu donna toute son importance au système. L’Empereur, se montrait de cinquante ans en avance sur une époque et, une fois de plus, précurseur d’Haussmann.
Paris, nouvelle Rome capitale de l’univers
Napoléon a eu pour Paris le rêve grandiose d’une capitale dépassant la Rome Antique. Son intention était de pourvoir en monuments une ville qui, à sens, en manquait et, en bon administrateur, d’afficher aux yeux des Parisiens la gloire de ses conquêtes. « Devenue la première capitale de l’univers, elle répondît par son aspect à une si glorieuse destination », Napoléon 1er reprenait à la fois la tradition impériale romaine et la tradition monarchique louis-quatorzienne.
L’Empereur voyait grand, appréciait plus que tout la symétrie, une simplicité « antique », estimait que l’aspect imposant des édifices devait être le reflet de sa propre gloire. Ceci d’autant plus que l’Antiquité, époque d’empereurs et de conquêtes, était pour lui la référence absolue : colonne, arc de triomphe, péristyle. Le style Empire y a trouvé sa principale source d’inspiration sans oublier toutefois l’Égypte Antique comme le montre les fontaines ou les portiques de nombreux hôtel particuliers. Sur tout cela primait le souci urbanistique de moderniser, d’agrandir, d’équiper et d’aérer Paris : cinquante ans plus tard, Napoléon III se fixera les mêmes objectifs.
Tout part de Paris et tout y remonte
Au recensement de 1802, Paris, compte 547 736 habitants, 622 631 en 1811 et atteint les 700 000 en 1815. Dès le 17 février 1800 est promulguée la loi établissant son administration, sous laquelle nous vivons encore en partie. Toutes les décisions partent de Paris et tout y remonte. La division de la capitale est organisée en 12 arrondissements avec chacun à sa tête un maire sans réel pouvoir. Seule la capitale est dotée de deux préfets : un préfet de police pour le maintien de l’ordre, la surveillance des lieux publics, théâtres et hôtels et un préfet de la Seine pour la voirie, les incendies, inondations et les tractations commerciales.
L’achèvement et l’aboutissement de la centralisation administrative nationale avec un préfet à la tête du département, un sous-préfet par arrondissement communal, un maire pour la commune, tous nommés par le pouvoir central, est une œuvre typique napoléonienne. Le Conseil d’État, chargé de rédiger les projets de lois, est le Conseil de l’Empereur. La Cour des comptes créée en 1807, doit vérifier le maniement et l’emploi des deniers publics.
Des questions qui dérangent ?
Pourquoi Paris ne compte aucune avenue, ni boulevard au nom de Napoléon Ier ou Napoléon III ?
Les deux seuls souverains à s’être vraiment et constamment occupés de la capitale sont les deux Napoléon. Pour réaliser leurs ambitions, les deux empereurs disposent d’un pouvoir fort, capable de passer outre toutes résistances, ce qui manquait à leurs prédécesseurs et qui manquera de plus en plus à leurs successeurs… A l’heure où l’établissement du moindre jardinet dans Paris prend désormais des années….
Malheureusement, Paris ne leur a jamais témoigné la moindre gratitude. La question dérange : pourquoi, alors que plus de deux cents lieux commémorent leurs victoires, leurs ministres, leurs soldats, leurs constructions, pas une seule rue, avenue ou place ne célèbre les Napoléon ! Incompréhensible ? Non, la IIIe république comme la IVe et la Ve, se sont toujours efforcées d’occulter une œuvre un peu trop voyante, un peu trop dérangeante. Depuis 150 ans, nos républiques se sont systématiquement efforcées de la gommer. Il est vrai qu’il est difficile de justifier le fait que pratiquement tous les fondements de la République reposent sur les masses de granit des institutions mises en œuvre par deux empereurs…Les Napoléon ont su donner à la France les cadres institutionnels et administratifs dont les traits essentiels commencent, aujourd’hui seulement, à être remis en cause avec la construction européenne. La France moderne naît véritablement avec eux. Ils mériteraient une avenue et un boulevard à leur nom ainsi que de reposer ensemble, dans le tombeau de porphyre des Invalides, prêt de ce peuple de Paris qu’ils ont tant aimé…
Dernier ouvrage « Paris NapoléonS », Editions Télémaque sortie novembre 2018
Cet article Paris : Napoléon Ier l’a imaginé, Napoléon III l’a tracé… est apparu en premier sur Dimitri Casali.
from http://dimitricasali.fr/paris-napoleon-ier-la-imagine-napoleon-iii-la-trace/
1 note · View note