đ La terre, notre demeure, notre source de vie, protĂ©geons la, embellissons la. #HappyEarthDay. đâš #Haiti #Terre #Vie
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TROP TĂT, C'EST TROP TARD
Tout Ă commencĂ© par un je t'aime. Ensuite c'Ă©tait le mariage. J'ai cru rencontrer un ange sur terre, le prince de mes histoires, l'homme de ma vie comme on dit. Le pĂšre de mes deux enfants... Je m'en souviens comme si c'Ă©tait hier : Le premier sourire Le premier baiser La premiĂšre tendresse La premiĂšre insulte⊠Oui Je me souviens du premier coup. Jâai eu si mal. Mais je ne pouvais pas crier ; fallait pas inquiĂ©ter mes bĂ©bĂ©s qui dormaient dans la chambre d'Ă cĂŽtĂ©. L'eau qui coulait dans mes yeux, le sang dans mes plaies. Je mâen souvenais. Qu'Ă©tait devenu mon mari? OĂč Ă©tait lâhomme charmant qui mâavait sĂ©duite ? Qu'avais-je fait pour lui dĂ©plaire? Car c'Ă©tait sĂ»rement de ma faute. Bien, je dois lui demander pardon. J'avais certainement mal agi, et il m'a punie parce que je le mĂ©ritais. Je ne recommencerai plus. Et lui non plus me promit-il. Il s'est excusĂ©, mâa emmenĂ©e danser, et mâa apportĂ© des fleurs. Elles Ă©taient si jolies ! Je savais bien quâil Ă©tait trop tĂŽt pour mal le juger ! Trop tĂŽt. Au bureau jâai prĂ©tendu ĂȘtre tombĂ©e en prenant ma douche, l'excuse parfaite pour les bleus. Mon mari m'aimait, je le savais ; il le disait si souvent, ce n'Ă©tait qu'une erreur. Il nâallait plus recommencer ⊠⊠jusqu'Ă la prochaine dispute. Et lĂ il Ă©tait devenu plus violent ! Coups de poings, coups de pieds, insultes, gifles. La totale. Cette fois pourtant j'Ă©tais sĂ»re de n'avoir rien fait. CâĂ©tait peut-ĂȘtre le stress au bureau, ce truc peut rendre colĂ©reux, non? Et puis c'est devenu une habitude. Une routine. Un rituel. Un peu trop de sel dans la nourriture ? Une gifle par-ci. Je parle trop, estimait-il ? Un coup de poing par-lĂ . J'essaie d'avoir des amis ? Je reçois le soin complet. Tous les jours je compte les heures, je prie, pour qu'il redevienne comme avant mais peine perdue. Jusqu'Ă hier soir. Il est rentrĂ© en rogne, et sans un mot a commençé Ă me frapper. Jâentendais mes os se briser sous les coups, alors j'ai finalement criĂ© sous la douleur. De toute Ă©vidence jâaurais pas dĂ» ! Pour Ă©touffer mes cris il m'a Ă©tranglĂ©e de ses deux mains. Je suffoquais, mes yeux suppliaient. Rien nây faisait... Il m'a prit la vie par amour, non? Devant le prĂȘtre c'est ce qu'il m'avait promis : m'aimer jusqu'Ă ce que la mort nous sĂ©pare... Jâen comprenais le sens maintenant. Trop tard. StaĂ«l Nirvania ANTOINE Juriste en devenir Avril 2017
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Si, du haut du ciel, Dieu ne regardait que les hommes politiques, il oublierait lui-mĂȘme le don qu'il a fait aux hommes d'un cĆur.
Edouard Alletz (1840)
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â Celui qui a confiance en lui, mĂšnera les autres â
-Horace Walpole
(via athena509)
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APRĂS LA PLUIE, C'EST LE...
Fort souvent on entend dire quâaprĂšs la pluie, câest le beau temps. Dicton trĂšs peu universel car il ne sâapplique certainement pas Ă la GrandâAnse. En effet Six mois aprĂšs l'ouragan Matthew, qui a tout emportĂ© sur son passage , mĂȘme l'espoir, la population est livrĂ©e Ă elle-mĂȘme. RĂ©fugiĂ©s dans des grottes, affamĂ©s au point de se nourrir de « raje », les habitants de cette rĂ©gion ont fait un saut dans le temps. LâĂąge des cavernes est dĂ©sormais dâactualitĂ©. Triste. La situation humanitaire actuelle de la GrandâAnse est prĂ©caire et risque dâempirer, a averti le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies. Pourtant au milieu de ce dĂ©sespoir, 240 millions de gourdes ont officiellement Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©es dans des festivitĂ©s censĂ©es apporter un mieux-ĂȘtre dans les rĂ©gions dĂ©vastĂ©es. Cela ressemble Ă©trangement Ă un maxime que Machiavel lui-mĂȘme aurait pu Ă©noncer: Sâils ont faim, fais-les danser. Sâils se plaignent, fais-les danser. Sâils meurent⊠Dans cet Ă©tat de dĂ©tresse gĂ©nĂ©ralisĂ©e, rien dâĂ©tonnant que lâon sâaccroche aux « zen » et rumeurs de toutes sortes, comme dans une tentative ultime de se soustraire Ă lâĂ©nervante rĂ©alitĂ© du pays. Des lacunes abyssales de certains hauts fonctionnaires de lâĂ©tat en langue française, en passant par les penchants pervers de certains autres, il y a de la matiĂšre. Le prĂ©sident de la RĂ©publique qui nous dĂ©voile les FEUblesses de l'Ătat (tu mâĂ©tonnes), et des parlementaires dĂ©sespĂ©rĂ©ment piĂštres complĂštent le tableau. Buzz. Buzz. Buzz. Pendant ce temps lĂ des compatriotes se battent pour vivre. "Il m'est toujours difficile dâimaginer ma ville dans cet Ă©tat,JĂ©rĂ©mie savait nourrir la capitale, maintenant elle nâest pas en mesure de prendre soin dâelle-mĂȘme", dĂ©nonce Judith, habitante de JĂ©rĂ©mie, en se rĂ©fĂ©rant aux prix des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© qui ne cessent de grimper depuis la catastrophe. Jusqu'Ă quand la Grand'Anse sortira t-elle de sa grotte? Quand sonnera-t-on la sonnette d'alarme? Ne sera t'il pas trop tard? Personne ne le sait. Personne ne cherche Ă le savoir. StaĂ«l Nirvania ANTOINE
[email protected] Juriste en devenir Avril 2017.
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