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Quelques jours sur l’île de Phu Quoc et Ho Chi Minh
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Quelques jours dans le delta du Mékong
#Vietnam#hochiminhcity#mekong#deltadumekong#caibe#marcheflottant#anbinh#cantho#backpack#tourdumonde#asie
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Le Sud du Vietnam: Ho Chi Minh, le delta du Mékong et l’île de Phu Quoc
Bonjour !
(Période du 23 novembre au 8 décembre 2017)
Nous avons failli ne jamais l’écrire, ce dernier article ! Depuis plus de 2 mois déjà, nous sommes de retour en France et nous avions l’esprit ailleurs… Mais mieux vaut tard que jamais, voici les deux dernières semaines de notre tour du monde…
Nous arrivons à Ho Chi Minh au Sud du Vietnam par avion : la vue du delta du Mékong est fascinante, on a l’impression que toute la zone est inondée.
On retrouve avec plaisir Benjamin le frère d’Antoine qui nous conduit à son appart, avant de retourner travailler. En attendant de le retrouver ce soir, on déambule un peu dans les rues du centre. Terminé la tranquillité laotienne, Ho Chi Minh ville se vit à 100 à l’heure, et le vacarme est incessant. Il y a des 2 roues partout, mais aussi beaucoup plus de voitures que dans mes souvenirs d’il y a 4 ans.
Il y a aussi beaucoup plus de boutiques de type occidental. La ville ou du moins le centre semble riche comparée au reste du Vietnam ! Au détour d’une ruelle, je convainc Antoine de se faire couper les cheveux : les ciseaux du coiffeur virevoltent et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire le voilà tout beau !
Le lendemain nous allons visiter le Palais de la Réunification : en avril 1975 les blindés de l’armée du Nord-vietnam convergent vers le palais ; c’est la fin de la guerre du Vietnam… Nous passons de salle en salle, la déco des années 60/70 est restée intacte, c’est so kitsch !!!
Plus tard dans l’après-midi, nous retrouvons 2 copains de Rennes : Guillaume, qui commence son tour du monde, et Romain, en vacances pour un mois. Ca fait tellement plaisir de voir des têtes connues ! On boit quelques bières en attendant Benjamin, puis nous allons dans un resto français (oui, Ben les connais tous à HCM je pense !).
Ensuite il nous emmène à Bùi Viện, la rue des touristes qui veulent faire la fête. Bin oui, c’est vendredi soir, et on a retrouvé des copains qu’on n’avait pas vu depuis un an ! Nous allons ensuite dans une boîte, puis 2… Sans rentrer dans les détails, on avait tous très mal à la tête le lendemain !
Le dimanche, il fait très beau ! On se ballade dans la ville tout en essayant de mettre au point notre excursion dans le delta du Mékong.
De bon matin le lundi nous partons donc avec Guillaume et Romain en direction de Vīnh Long. De là nous prenons un bac pour atteindre l’île d’An Bình.
L’île est grande, et tellement calme par rapport à l’agitation d’HCM ! Nous posons nos affaires dans une petite homestay (auberge de famille) et empruntons des vélos pour explorer l’île. Je pense qu’aucun de nous 4 a un vélo qui fonctionne bien, c’est assez épique. Il n’y a pas de voiture ici, et très peu de touristes. On roule tranquillement le long des canaux, un peu au hasard. C’est super joli, il y a des fleurs, des arbres fruitiers, des petits ponts à traverser…
Pour le plus grand bonheur de Guillaume, nous nous réveillons à 5h du mat’ le lendemain pour monter sur une petite embarcation : nous avons réservé avec l’homestay un tour dans le delta pour aller voir un marché flottant et différentes fabriques. Après une bonne heure de navigation monotone, nous arrivons au marché flottant de Cai Bé, enfin ce qu’il en reste. Quelques barques persistent mais les locaux ne viennent clairement plus là pour faire leurs courses !
Les maisons sur les berges sont sur pilotis, et plutôt sommaires. On est loin des richesses d’Ho Chi Minh…
Nous croisons des vraquiers pleins à craquer qui semblent à 2 kilos de couler. Une belle église se dresse fièrement à un carrefour maritime.
Ensuite notre batelier nous emmène dans différentes fabriques : de miel, de riz soufflé, de nougat, de bonbons, de galettes de riz… Le circuit est rodé, c’est le même pour tous les touristes. Heureusement on est en basse saison donc il n’y a pas trop de monde, mais les stands (identiques) de souvenirs à chaque arrêt ne font pas vraiment authentique…
En plus notre comparse ne parle pas un mot d’anglais donc nous n’avons pas d’explications ! On profite quand même des pauses pour boire quelques verres de thé et d’alcool macéré dans un bocal contenant un cobra (miam miam).
Sur le chemin du retour, nous changeons d’embarcation pour monter dans des toutes petites barques dirigée par des femmes qui pagaient debout, sans faiblir. Sans le bruit du moteur, la ballade est tout de suite plus calme ! Nous profitons des paysages, un chapeau vietnamien vissé sur la tête.
De retour à l’auberge, nous prenons un bus pour Can Tho, une petite ville plus au Sud. Le chauffeur du bus tente une arnaque très courante en Asie du Sud-est : alors qu’il a laissé descendre tous les passagers à la demande (et absolument n’importe où), il refuse de s’arrêter pour nous lorsque nous passons à proximité de notre auberge. Il nous conduit jusqu’au terminal du bus, bien plus loin, là où plusieurs taxis ou tuktuks nous attendent… Un peu énervés, on préfère marcher 2km avec nos gros sacs en pleine chaleur plutôt que tomber dans la combine. Même si cela ne nous aurait coûté que quelques euros… question de principe !
Sur le chemin on longe le canal le plus crado du voyage : l’eau y est noire, parsemée de déchets, et des rats courent allègrement le long des berges…
Heureusement le port est plus sympa. Après avoir bu un coup et mangé local (burgers frittes pour tout le monde… hum hum), on se met à la recherche d’un guide pour le lendemain pour une autre visite matinale.
On rencontre Haí, qui nous donne rdv à 6h le lendemain, contre un petit acompte. On n’a pas de garantie, mais le mec semble réglo. On règle donc à nouveau nos réveils aux aurores, et c’est presque frais et dispo que nous le retrouvons au petit matin (sauf Guillaume, qui peste et marmonne !).
Cette fois-ci, le marché est bien plus vivant : les barques vendent de tout et les transactions vont bon train. On se fait aborder par un vendeur de café qui rencontre un franc succès. Haí nous offre ensuite un délicieux ananas coupé par ses soins à la machette (tout en clopant et en conduisant, la classe).
On passe et repasse parmi les bateaux, observant avec intérêt ces scènes de vie fluviale. A l’avant de chaque embarcation, une canne est dressée à laquelle sont accrochés les produits vendus à bord. Pratique !
Puis Haí nous fait bifurquer sur un petit canal. Il s’approche d’un palmier, coupe une branche et commence à tresser (toujours en conduisant, fumant, et rigolant avec nous !). 15 minutes plus tard, il m’offre un magnifique chapeau, j’adore !
On s’arrête à nouveau dans une petite fabrique mais cette fois-ci c’est beaucoup plus drôle ; on met la main à la pâte ! Chacun son tour on essaye de faire des galettes de riz. La cuisson se fait à la vapeur, en étalant la pâte sur une toile tendue. Il faut ensuite l’enlever sans la déchirer, n’est ce pas Romain ! La galette est ensuite étendue sur de grandes grilles au soleil. Une fois séchée, il faut l‘insérer dans une machine pour la découper en spaghettis… et ne pas se louper à la réception !
On retourne ensuite à Can Tho : grâce à Haí, on aura passé une excellente matinée, au final bien plus sympa que la veille ! Tout dépend du guide…
Après une après-midi shopping inutile, nous reprenons un bus pour Ho Chi Minh. On retrouve Ben pour une dernière soirée avant le départ de Romain. On le reverra bientôt en France !
Mais on ne se laisse pas abattre : avec Guillaume et Ben, on s’envole très vite pour un week-end prolongé sur Phu Quoc, une île tout au Sud du Vietnam (en face du Cambodge même). Et là, je vous avoue qu’on est plutôt pas mal : piscine dans l’auberge, à 5 minutes de la plage… et pour le Vietnam, des plages vraiment canon.
Plusieurs bars et restaurants se suivent au pied des cocotiers, on profite tranquillement de notre première journée entre baignade, bronzage, petite bière et … ah oui, non juste ça en fait !
On loue 3 bolides pour le lendemain : 2 motos pour Guillaume et Ben, un scooter pour Antoine et moi. On est pas beau avec nos ridicules petits casques ? Antoine essaye pour la première fois de conduire une manuel : ça a très vite l’air de lui plaire !
Ben nous emmène au nord de l’île, on trouve au hasard une petite gargote où manger un morceau avec une vue plutôt agréable…
On roule ensuite jusqu’à un petit village de pécheur sur pilotis. C’est magnifique, ils ont construit des ponts en bois qui s’avancent loin sur la mer, l’eau est absolument transparente… On tombe par hasard sur un groupe d’homme qui s’échauffe un peu : ils ont organisé un combat de coq et le perdant à l’air un peu mauvais joueur !
Le soir, on retrouve Elsa, une française qu’on avait rencontré dans le delta du Mékong. Après avoir mangé des escargots bizarres dans un petit resto de rue, on va profiter de la musique sur la plage pour aller boire quelques cocktails !
Antoine et moi nous motivons le lendemain pour rendre visite à un français installé ici depuis une quinzaine d’année qui gère une plantation de poivre. Le poivre, c’est la spécialité de l’île, en particulier le poivre rouge. Sachant que le retour est proche, on lui en prend des tas : du rouge mais aussi du noir, du jaune et du blanc ! On discute pas mal avec notre hôte et on finit par aussi aller visiter une fabrique de nuoc mâm, une sauce à base de poisson fermenté. Le nuoc mâm est extrait par pressage et filtrage d’une saumure (15kg de sel pour 100kg d’anchois) macérée durant 12 mois dans des fûts en bois. L’odeur auprès des cuves est désagréable, mais lorsque l’on goûte, ça a le goût de… jambon fumé !
On passe une autre après-midi sur la plage de Ong Lang, là encore assez paradisiaque. Et on a le droit à un coucher de soleil… wahou. Immortalisé en plus grâce aux talents de photographe de Nicoló, un copain de Ben retrouvé sur place avec sa copine pour le week-end.
Notre dernière journée n’est pas très productive : il pleut des cordes toute la journée. Alors on joue au billard, on discute, un fait un plongeon dans la piscine, on se repose. Il faut déjà rentrer à Ho Chi Minh !
On passe les deux dernières journées de notre voyage à visiter la ville et à chercher des petits souvenirs à ramener à la maison. Champs Elysées vietnamiens, poste avec armature de Gustave Eiffel, marché, hôtel de ville... on quadrille le centre. Tout en se régalant de Banh Mi à presque tous les repas!
C’est bizarre, on ne réalise pas vraiment qu’on rentre… On se fait un dernier gros resto pour se dire au revoir : Ben reste ici, Guillaume s’envole pour Kuala Lumpur et nous… nous on rentre à la maison. Avec une semaine d’avance pour faire la surprise à nos parents…
Bon autant on a eu de la chance pendant tout le voyage, autant ce retour aura été compliqué (un signe qu’il fallait continuer ?). On décolle de Ho Chi Minh avec 4 heures de retard… du coup, on loupe notre correspondance à Moscou, évidemment ! Pas d’autres vols le soir, on nous en trouve un le lendemain à 8 heures. Soit. Mais après avoir attendu jusqu’à 1h du mat’ dans le hall de l’aéroport, on nous annonce aussi que finalement il ne peuvent pas nous fournir de nuit d’hôtel… On passe donc la meilleure nuit du monde, dans le plus glauque des aéroports… On tente d’abord les banquettes du Burger King, mais ils laissent les lumières et la musique à fond toute la nuit, et on n’arrive pas à dormir. On finit donc sur un banc en métal dans un couloir pour Antoine et à même le sol pour moi. Autant vous dire qu’on ressemble à des zombies lorsqu’on se « réveille » pour aller prendre notre vol !
Et puis nous voilà à Paris… c’est étrange… on se retient un peu de ne pas faire demi-tour et prendre nos jambes à notre coup pour réserver le prochain avion pour ailleurs !
Et puis on retrouve les copains… et d’autres encore. Ils nous avaient manqué quand même !
Le week-end est super, mais au final on se sent encore un peu en voyage : Paris est encore une étape ! Nous prenons un train pour Rennes, et nous disons au revoir pour la première fois depuis 383 jours !!! Mais le serrement de cœur laisse place à l’excitation à l’idée de surprendre nos familles ! Et pour le coup, je crois qu’on a bien réussit !
Nous voilà rentrés après cette année qui aura été plus que magique… prêts à vivre de nouvelles aventures !
Bises à tous, merci de nous avoir lus durant ces nombreux mois !
Sophie et Antoine
#Vietnam#hochiminhcity#saigon#mekong#anbinh#deltadumekong#backpack#tourdumonde#phuquoc#caibe#marcheflottant#cantho#retour
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Dernière étape au Laos, la boucle du plateau des Bolovens nous a régalé!
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Pakse et la boucle du plateau des Bolovens
Sabaidee !
(Période du 19 au 22 novembre)(oui oui on est à la bourre…)
Nous arrivons à Pakse dans l’après-midi. Après avoir déposé nos sacs dans une auberge nous partons à la recherche d’un scooter pour se lancer dans la boucle du plateau des Bolovens. Nous trouvons notre bonheur chez Yves, un loueur belge qui organise chaque soir une petite réunion pour donner cartes, conseils et recommandations pour la boucle.
Nous sommes sur la route de bonne heure le matin, on espère comme ça éviter les autres touristes (qui ont eu les mêmes infos que nous évidemment !). On commence par s’arrêter aux cascades Phasuam. Il n’y a personne, mais on est tout d’abord un peu déçus, la cascade ne casse vraiment pas 3 pattes à un canard…Même si les lieux sont jolis et très calmes.
Nous nous promenons rapidement dans le faux village traditionnel d’à côté un peu par dépit. Des hommes et des femmes sont en habits traditionnels et vendent de l’artisanat local. Ce n’est malheureusement qu’une façade, personne ne vit dans ce village réellement !
En retournant au scooter nous comprenons notre erreur, la cascade, bien plus belle, était de l’autre côté !
Ensuite nous arrivons à la plantation de café de M. Vieng. Celui-ci est au marché, alors en l’attendant pour la visite, on goûte son café. Mmmmh trop bon ! Arabica, Robusta, Iberica, on les teste tous, quitte à avoir quelques palpitations ensuite… On fait la connaissance de Victor et Pauline, 2 français qui commencent leur tour du monde.
M. Vieng arrive enfin et c’est plein d’entrain qui nous emmène à travers sa plantation pour nous expliquer la culture du café.
-minute culture-
Il possède 3 sortes de café : Arabica, Robusta et Iberica. Ceux-ci diffèrent entre autres par la taille de l’arbre, des feuilles et des grains et par leur période de récolte qui s’étend d’octobre à avril…
Au début l’arbre donne une fleur, puis des grains verts. La majorité des grains devient ensuite rouges, ceux-ci sont cueillis à la main. Il faut enlever cette écorce, pour obtenir un grain blanc, que l’on laisse sécher au soleil pendant 10 jours. A ce stade on a un grain de café blanc sec, qui peut se conserver des années.
Ensuite, il faut encore enlever l’écorce : on obtient un grain doré. Les grains dorés sont torréfiés et deviennent noirs. Les grains noirs torréfiés sont conservables un an (si moulus, seulement 4-6 mois). Pour 5kg de grains rouges, on obtient 600 à 700 grammes de café ! M.Vieng nous explique aussi que les bons grains sont vendus en détail et que les moins bons, ceux un peu abimés, sont vendus aux grosses sociétés comme Nestlé !
Il en profite pour nous faire goûter des grains de cafés non séchés, de la citronnelle … et des fourmis ! Bizarrement, elles sont très bonnes, avec un petit goût citronné ! (Si si j’ai goûté aussi !)
Avant d’aller à notre prochaine étape, nous nous arrêtons sur le bord de la route dans une minuscule gargote qui vend de la noodle soup. Une des meilleures qu’on ait goûtée jusqu’ici et pour un prix dérisoire ! On remercie chaleureusement la cuisinière puis roulons jusqu’à notre prochain arrêt.
Ce sont les cascades Tad Soung : on arrive juste au dessus de 80 m de vide. En ce moment il y a peu d’eau, mais le panorama est impressionnant et un peu flippant. Ca tombe à pic !
Nous atteignons le village de Tad Lo en milieu d’aprèm. Nous trouvons un bungalow sommaire en bord de rivière, mais avec une super vue.
On remonte la rivière pour aller voir les 2 cascades de Tad Lo. Très larges elles font un sacré boucan. Dommage il ne fait plus très beau, on aurait bien piqué une tête…
Notre ballade nous mène près d’un hôtel qui possède deux éléphants. On ne sait pas quoi en penser au début car on ne sait jamais trop dans ces pays si les animaux sont exploités ou pas… Mais il est difficile de résister à l’attraction que des éléphants peuvent exercer. Quelle bête magnifique ! L’une des deux se laisse même approcher et caresser ! Finalement nous assistons au bain dans la rivière : un de ses maîtres joue à l’équilibriste sur son dos pour lui faire mettre un coup les fesses dans l’eau, un coup la tête. C’est fascinant…
Le lendemain on se lève à la cool, le programme n’est pas chargé. On refait même un petit tour par les cascades de Tad Lo pour les voir au soleil !
Après quelques km de route nous arrivons à une ferme de soie et de thé. Le gérant, un allemand, nous fournit un livret explicatif et nous incite à aller faire un tour dans l’exploitation. En fait, ici en plus du thé, il fait également pousser du poivre, des mûriers, des noix nommées Sacha Inchi, de l’hibiscus. On ne connaissait pas les 2 derniers, mais j’aime beaucoup la forme (et le goût) de la noix.
- minute culture (encore !) –
Les noix de Sacha Inchi viennent du Pérou. On l’utilise surtout pour faire de l’huile.
Le fruit de l’hibiscus est beau et étrange, on dirait une fleur! Il sert principalement pour faire du thé.
Le mûrier sert pour nourrir les vers à soie. La ferme a une vocation humanitaire : ils élèvent des vers à soie qu’ils vendent ensuite aux villages aux alentour. Auparavant les habitants sont venus suivre une formation de 3 semaines pour apprendre à les élever.
Tous les thés viennent d’une même plante, le théier. Leurs différentes appellations viennent de leur divers degrés d’oxydation : le thé blanc est fait avec des feuilles simplement cueillies et séchées, le thé vert est obtenu après avoir flétri et chauffé les feuilles à haute température. Pour le thé noir, les feuilles sont flétries, roulées, puis oxydées 1 heure dans une pièce chaude et humide.
Le poivre… on vous en parlera au Vietnam !
On termine la visite avec une bonne tasse de thé en discutant avec le gérant qui est très sympa.
Les nuages commencent à s’accumuler, mais on s’arrête tout de même à une cascade, Tad Houa Khon. Jolie, mais rien de fou. Néanmoins les environs sont très sympas pour se poser si il fait beau, entre petites rivières à travers la forêt et ponts de bois.
Le reste de la journée est tranquille, on passe quelques jolis paysages et on arrive assez tôt à la guesthouse. Tant mieux, on est fatigués !
Le lendemain on se réveille très tôt pour arriver les premiers aux cascades Tad Tayicsua, les plus belles de la boucle paraît-il. La lumière est magnifique, on a bien fait de se lever de bonne heure ! On arrive au lodge par lequel les 7 cascades sont accessibles.
On commence par descendre à la première, JaRou Kiet Oak, Antoine fini très vite sur les fesses, moi aussi un peu plus loin (mais il a pas vu, ça compte pas). Le chemin descend à pic et c’est bien casse-gueule, malgré les semblants de marches taillées dans la terre !
Mais ce sport matinal en vaut la peine : c’est superbe ici bas ! En explorant un peu les environs, Antoine trouve un passage qui mène directement au pied de la cascade, on est trempé mais on a l’impression d’avoir découvert un monde perdu.
On remonte ensuite pour redescendre de l’autre côté de la vallée et atteindre la 2ème cascade, JaRou HaLang. Et là on est on est bluffé : on avance lentement dans la gadoue à travers les bananiers pour arriver sur la plus belle cascade qu’on ait jamais vu. Haute d’une 30aine de mètre, elle tombe dans un rideau absolument parfait. Le cirque tout autour est verdoyant, couvert de fleurs violettes. Et pour couronner le tout, il n’y a pas un mais deux arc-en-ciel… on dirait un faux décor tellement il est parfait. Avec le vent on est aspergé par l’eau de la cascade, ça rafraichit sous ce soleil de plomb !
On quitte cet endroit merveilleux pour descendre jusqu’à JaRou ThaLaLeui, la 3ème cascade. C’est d’ailleurs plutôt des rapides, et surtout l’endroit idéal pour se baigner. Il fait beau, il n’y a personne, l’eau est claire et fraîche : en moins de temps qu’il ne faut pour le dire nous sommes à l’eau. On se laisse emporter par le courant…mais pas trop loin, il faut revenir !
On lézarde un bon moment au soleil avant que d’autres touristes ne nous rejoignent. Tiens, c’est Victor et Pauline ! En bon tourdumondiste qui se respecte, on échange nos coups de cœur et astuces.
Mais il faut bien prendre le chemin du retour, si on veut revenir à Pakse avant la nuit. Il aurait fallu une journée de plus pour faire les cascades 4 à 7 !
Sur la route, on s’arrête à une dernière cascade, Tad Yuang, qui est là encore très belle dans son petit écrin de verdure.
On a fini la grande boucle du plateau des Bolovens : même si les paysages en bord de route ne nous ont pas marqué comme au nord du Vietnam ou même comme pendant la boucle de Thakek, les différents arrêts aux cascades ou aux plantations sont vraiment très cools.
Voici donc nos aventures au Laos terminées, on prend un avion demain pour Ho Chi Minh ville au Sud du Vietnam, où l’on retrouve Benjamin le frère d’Antoine, puis Guillaume et Romain également en vacances dans le coin.
Bonne journée !
#Laos#pakse#plateaudesbolovens#scooter#loop#backpack#tourdumonde#plantationdecafé#cascade#waterfall#tadtayicsua#tadlo
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Les îles de Don Khone et Don Det, au sud du Laos
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Repos aux 4000 îles (Don Khone)
Ou comment les pancakes, hamacs et couchers de soleil rythment nos journées…
(Période du 14 au 18 novembre 2017)
Le bus de nuit qui nous amène de Thakkek au petit port de Nadasang se passe étonnamment bien. Il est 6h du matin, il fait déjà 30 degrés et nous trouvons directement une embarcation pour Don Khone, une des 4000 îles (alors y’en a t’il 4000 ? pas sûr !).
Après quelques recherches et un petit dèj, nous trouvons le bungalow parfait : au bord du Mékong, terrasse et hamac, propre, wifi faible mais présent, pas trop cher. Et en plus il y a plein de restos à côté !
On sent déjà qu’ici et comme dans beaucoup d ‘endroits au Laos, ça va être tranquille… une rue en terre principale parsemée de bungalows et de restos, quelques loueurs de vélos, une école primaire, des maisons en bois, voilà le bourg principal de Don Khone !
On en profite donc pour ne rien faire d’énergique de notre journée : lecture, tri de photo, sieste dans le hamac, blog, coucher de soleil, on se repose ! On tente le resto tenu par un français et sa femme laotienne, la côte de porc marinée est jute incroyable !
Le lendemain on commence notre journée par ce qui deviendra une habitude : aller juste à côté pour le petit déj : le café est bon, mais surtout ils servent des pancakes ENORMES à la banane, avec Nutella ou miel. Le genre de truc qui me donne un sourire de satisfaction intense pour toute la matinée ! En plus le resto a 2 petits chiots casse-cou et tout patauds qui viennent jouer avec nous.
L’après-midi nous partons à pied à la découverte de l’île d’en face, Don Det. Celle-ci est réputée pour être un peu plus festive et effectivement le bourg a une concentration bien plus importante de bars et d’hôtel. Mais la majorité de l’île reste sauvage avec des champs et des buffles un peu partout. Ca représente bien le Laos, un buffle : ça mange, ça se baigne, ça se repose et cela avec un flegme insolent.
Nous trouvons un bar avec une terrasse sur le Mékong pour regarder le coucher de soleil (Oui oui, encore. Tous les jours en fait !). 6 enfants sont dans une petite pirogue : 3 rament, 3 échoppent. La pirogue s’enfonce de plus en plus, ils finissent par tous se jeter à l’eau en rigolant et en s’éclaboussant ! Naufrage, mon capitaine !
Le jour d’après nous allons voir les fameuses cascades de Li Phi. Elles ne sont pas hautes, mais leur largeur est impressionnante. On dirait que le Mékong cherche à contourner les rochers par tous les moyens et donc s’étire, s’étale. La vue est plutôt canon, on se ballade un moment.
Mais il fait CHAUD, c’est intenable. Heureusement au bout du parc il y a une petite plage : nous y passeront le reste de la journée, allant faire trempette toutes les 20 minutes pour se rafraichir. Il ne faut pas aller se baigner trop loin, au risque d’être emporté par le courant et de finir au Cambodge voisin, voire plus loin ! Question d’Antoine quand je l’embête : si je te jette dans le Mékong, dans combien de temps mon frère peut te récupérer à Ho Chi Minh ?
On finit par déguster une bière fraîche dans un hamac, à regarder deviner quoi ? Un coucher de soleil ! Celui-ci est magnifique, les teintes improbables.
Les pancakes et le café avalé, voici une nouvelle journée qui commence, doucement évidemment. Malgré la chaleur étouffante (pas un gramme de vent !) nous louons des vélos sur la demande insistante d’Antoine (haha). On commence par se rendre à la cascade Khone Pa Soy.
Puis, après avoir fait demi-tour pour cause de pont démoli, nous allons tout au sud de l’île. Antoine peste, le vélo lui fait mal aux bras et aux fesses ! Je dois reconnaître que même si c’est agréable de se balader à vélo, ils sont quand même bien pourris et pas spécialement confort, surtout sur les cailloux !
Du bout de l’île on peut voir le Cambodge, de l’autre côté du fleuve. Il paraît qu’il y a des dauphins dans le coin mais nous n’en voyons pas !
On se promène encore un peu, l’île est superbe.
Puis on s’arrête sur une plage pour aller se baigner. J’ai déjà dit qu’il faisait chaud ?
En rentrant on tombe sur Marie-Sophie et Mickael, rencontrés sur la boucle de Thakkek. On se donne rdv pour le dîner. Après avoir regardé le coucher de soleil qui est ce soir magnifique, avec des teintes improbables, nous les retrouvons. Nous passons une soirée très sympa. Ils nous donnent un bon plan pour le lendemain…
En effet après le petit dèj on se dirige vers Don Det : une auberge met à disposition sa piscine pour 1 euro ! En plus le matin on est tout seul, c’est le pied. On essaye de mettre à jour le blog entre deux sauts dans la piscine. Ca fait du bien !!! Nous passons ici des heures molles et agréables, réfléchissant un peu à notre prochain retour en France.
Pour terminer cette dernière journée sur l’île, le ciel s’embrase complètement pour nous offrir un coucher de soleil magnifique. Depuis le pont qui relie les deux îles, nous en profitons un max !
On aura bien boulonné durant ce séjour ici, et c’est en super forme que nous partons vers Pakse, ville départ de notre prochaine aventure en scooter.
Bonne journée !
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Les photos de la boucle de Thakhek
#laos#thakhekloop#roadtrip#konglor#coolsprings#xiemliap#namsanam#tourdumonde#backpack#loop#scooter#grottes
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La boucle de Thakhek
Sabaideee !
Jeudi 9 Novembre :
Nous voici donc arrivés à Thakhek, ville de taille moyenne située sur les bords du Mékong, juste en face de la Thaïlande. La ville en elle même n’est pas très intéressante. Ici on vient pour l’escalade ou pour faire la boucle de Thakhek ! Et c’est précisément pour cette dernière que l’on est venus ici. Au programme, environ 500 km de scooter, afin de découvrir parmi les plus beaux paysages du Laos ! Première étape, louer un scooter. Pour cela, direction Wang Wang, LE loueur le plus connu de la ville. Le bus ayant eu du retard (classique), on arrive sur les coups de 19h30 chez le loueur et malheureusement, il n’y a plus de scooter automatique... On se rabat donc sur une Yamaha Spark de 120 CC en semi-automatique. Une première pour nous.
Vendredi 10 Novembre :
Le réveil sonne de bonne heure ce matin. On a l’intention de décoller tôt afin d’éviter le flot de « looper » (touristes faisant la boucle de Thakhek en scooter). Au moment de récupérer notre monture, le loueur nous amène une Yamaha Spark toute neuve, conforme à la description… sauf qu’il y a écris « 115i » sur le côté. Pas de bol pour lui, j’ai pas encore pris mon caf�� ! Je lui fais gentiment remarqué que sur le formulaire de loc, il y a écrit 120 centimètres-cube et pas 115. Réponse : « Same, Same » (C’est pareil !). Non c’est pas pareil !!! Au fond on n’est pas à 5 CC prêt mais c’est le principe. Le patron vient même me jurer que c’est des 120, ce à quoi je lui réponds que c’est donc Yamaha qui doit mentir lorsqu’ils construisent leurs scooters. Il a presque le culot de répondre oui ! On préfère abandonner avant de perdre nos nerfs et on prend la route.
1er arrêt du jour, la grotte Paseum à deux pas de la Bhudda cave. Repérée sur un de nos blogs favoris (http://lesgrossacs.com), la grotte n’est pas très intéressante mais le petit lac devant est superbe! C’est plein d’algues mais l’eau y est tout de même très claire. En plus c’est gratuit !
2ème arrêt : La grotte de Xien Liap. Ici, il y a une vraie grotte et on a lu qu’il faut se mouiller un poil pour accéder à la zone la plus intéressante. Je cherche donc le passage mais j’ai de l’eau à mi-cuisse au bout de 10 mètres. Ca sent l’échec mais à ce moment là, deux Français, Mickael et Marie-Sophie viennent à la rescousse ! Mickael à la bonne idée, d’essayer la partie droite de la grotte et… Jackpot ! Il trouve le passage. Et après une cinquantaine de mètre, on a l’impression de découvrir le monde caché des dinosaures (#lâgedeglace) ! Deux ouvertures permettent à la lumière d’entrée dans la grotte. La voute doit être 30 mètres au dessus de nos têtes. C’est superbe !
On continue notre route et on stoppe à Tha Falang pour notre 3ème arrêt. Ici pas de grotte mais une rivière à la teinte bleutée qui invite clairement à la baignade.
On rencontre deux allemands qui nous indiquent une super gargote où l’on trouve une délicieuse noodle soup et on en profite pour faire plus amples connaissances avec Mickael et Marie-Sophie qui viennent de nous rejoindre. De retour en France après avoir vécu 1 an en Australie, ils viennent de reprendre la route. Direction la Nouvelle-Zélande après escale au Laos.
Bon, c’est pas la tout mais il 14h et il nous reste 90km jusqu’à notre ville étape du jour. Au final c’est très facile à conduire un scooter semi-automatique mais c’est moins agréable pour le passager à cause des à coups lors des passages de vitesses.
Notre village étape du jour, Thalang, est situé en plein milieu d’un immense lac artificiel, résultat de la construction du barrage de Nam Theun 2. Après avoir trouvé un super bungalow avec vue sur le lac, on va voir le coucher de soleil en compagnie de Mickael, Marie-Sophie et une famille française que l’on vient de rencontrer. Avec leurs deux enfants de 9 et 7 ans, ils ont quitté la France pour 9 mois. Ils voyagent en 4X4 et après avoir traversé la Russie, la Mongolie, la Chine, les voici au Laos !
Ils n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’ils ont déjà fait un voyage similaire en Amérique du Sud il y a quelques années. On échange nos expériences de voyage et nos coordonnées.
Samedi 11 Novembre :
Réveil de bon matin. Aujourd’hui on a 150 km à faire ! Surtout que sur les 20 premiers kilomètres, on passe notre temps à s’arrêter. Lorsque le barrage a inondé toute la zone, beaucoup d’arbres sont morts. Triste mais c’est du plus bel effet ! On est dans un décor post-apocalyptique à la The Walking Dead (série tv de zombie) ! On adore !
Les kilomètres et les villages défilent avant d’arriver à notre arrêt suivant. Les Cool Springs, sorte de piscine naturelle ou touristes et locaux viennent se baigner. Mais avant d’arriver là, on a eu la mauvaise idée de prendre un raccourci made in maps.me. Vous savez notre super application encore mieux que google maps. Et bien parfois, il ne vaut mieux pas la suivre, sous peine de se retrouver en plein milieu d’un champs et plus de chemin devant vous!
Arrivés aux cool springs, on retrouve nos compagnons de la veille, Mickael et Marie-Sophie. On fait la rencontre de Margaux et Fati, qui voyagent pendant 2 mois et demi en Asie du sud-est. La piscine naturelle est vraiment sympa. L’eau est fraîche et après 75km en plein cagnard, ca fait du bien !
Mais il est déjà temps de reprendre la route. Il faut rallier le village de Kong Lor. La route pour y aller est magnifique.
On retrouve les paysages Karstiques que l’on a pu croisés à Nim Binh et sur la boucle de Ha Giang au Vietnam. Le village de Kong Lor se trouve tout au fond d’une vallée encadrée par de magnifiques montagnes !
Evidemment, on se retrouve dans la même auberge avec les deux couples de français qu’on a rencontré sur la route. On fait également la connaissance de Sacha qui se joindra à nous le lendemain pour la découverte de la grotte de Kong Lor. Initialement on avait pensé passer 2 jours dans le village mais le problème c’est qu’il y a une panne d’électricité depuis la veille. Pas d’électricité ça va mais, ici ca veut aussi dire pas d’eau pour la douche et toilette (pompe de relevage) !
Dimanche 12 Novembre :
Encore une fois on se lève tôt. On veut éviter le flot de touriste dans la grotte. La lumière du matin sur les champs est juste magnifique !
Alors, pour votre gouverne, la grotte de Kong Lor, c’est pas n’importe quelle grotte. Avec 7,5 Km de long, c’est la plus grande du Laos et une des plus grande du monde ! Et c’est effectivement WHAOUU !!! On la traverse en barque à moteur à la lueur de nos lampes frontales.
C’est immense et très impressionnant ! Elle n’en finit pas, c’est une expérience très particulière.... Une fois de l’autre côté, on débarque dans marché pour touriste où les locaux vendent toute sorte de choses. Il y a même le pauvre petit singe chargé de faire l’animation… On lit presque la tristesse dans ses yeux.
Au signal du guide, on remonte dans notre barque et c’est reparti pour un tour dans la grotte. Vu qu’on est en saison sèche, on doit parfois descendre de la barque pour passer les petits rapides que l’on trouve dans la grotte !
On est de retour au village pour midi. Ce soir on dort au village de Nahin à 44 km de Kong Lor. On a donc le temps et on en profite pour se perdre dans les environs. On surprend un troupeau de buffles qui se baignent tranquillement dans la rivière. Cette vallée est vraiment superbe !
Au village de Nahin, on rejoint nos compagnons de route dans la guesthouse où s’arrête tous les loopers. En fin de journée, on va tous voir le coucher de soleil au Limestone Peak Lookout. Je positionne la GoPro pour avoir un beau timelapse, Mickael lance son drone, on chasse le coucher de soleil de compétition. Joli mais on a vu mieux, 7/10.
Lundi 13 Novembre :
Aujourd’hui, le programme de la journée n’est pas bien passionnant. 150 km pour rentrer à Thakhek, dont 100 km de nationale ! Histoire de voir quelque chose de la journée, on décide d’aller jeter un œil à la cascade de Nam Sanam. Le chemin à travers la forêt est vraiment sympa. On doit traverser plusieurs cours d’eau à gué. Ca se termine avec les chaussures mouillées pour Sophie à l’aller et pour moi au retour ! La cascade se trouve au fond d’un cirque naturel. Elle est très jolie et on peut même y faire trempette.
On en profite avant de se lancer à l’assaut de la route. On mettra 3h30 à rallier Thakhek. L’avantage de la nationale, c’est qu’on roule bien !
Un peu déçu par la première journée, cette boucle nous aura finalement enchantée. Même si les paysages ne valent pas ceux de la boucle de Ha Giang au Vietnam, ils sont tout de même magnifiques. En tout cas, si vous passez au Laos, on vous conseil de faire cette boucle. Nous on s’est régalés et on a fait de belles connaissances!
Le scooter à peine rendu, on ne perd pas de temps et on saute dans un bus de nuit en direction de notre prochaine destination, les 4000 îles, à la frontière Cambodgienne.
#Laos#thakhekloop#roadtrip#xienliap#thalang#coolsprings#konglor#grottes#caves#scooter#tourdumonde#backpack
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Visites de temples dans la capitale du Laos, Vientiane
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Vientiane la capitale
Bonjour !
(Période du 7 au 9 novembre)
On vous avait laissé dans le bus de nuit pour Ventiane. On n’était pas si mal calé sur notre mini matelas-couchette, mais la route était trop sinueuse pour vraiment bien dormir. On n’est donc pas super frais à notre arrivée à 7h dans la capitale. Après avoir âprement négocié notre tuktuk pour le centre ville (haa la mafia des tuktuk…) nous trouvons une auberge à la cool pour poser nos affaires.
Il fait gris, on est fatigués mais on réussit à trouver un peu de motivation pour découvrir la ville. Comme à Luang Prabang, il y a de nombreux temples à visiter. Ils sont jolis, dommage que leurs cours servent également de parking pour les voitures !
On longe le Mékong, dont les berges ne sont pas franchement jolies. C’est bizarre, Ventiane semble endormie… peu de circulation, quasiment personne dans les rues, pas de bruit ! On tombe sur une grande statue entourée de nombreuses offrandes, mais impossible de savoir qui c’est, tout est écrit en laotien.
Un peu plus loin, le temple Si Muang, bien kitch comme on les aime, offre un peu d’animation. Les habitants, habillés sur leur 31, viennent prier, faire des offrandes ou même faire bénir leur voiture.
On continue avec le COPE Visitor Center. Cette ONG fournit des prothèses aux victimes des bombes. En effet on y apprend que le Laos, bien que neutre pendant la guerre du Vietnam, a été bombardé sans relâche par les américains. Environ 580 000 missions de bombardement on été effectuées, ce qui revient à une mission toutes les 8 minutes, 24h/24, pendant 9 ans. Ils larguaient des cluster bombs : ces saloperies larguaient à leur tour 680 bombinettes chacune, de la taille d’une orange. Le problème est que 30% de ces bombinettes n’ont jamais explosé pendant la guerre (ça représente 80 millions de mini-saloperies). Elles explosent maintenant, lorsque les habitants travaillent la terre ou les enfants jouent avec… Le musée est très bien fait et explique aussi quels sont les moyens mis en place pour nettoyer les zones infestées.
Après cette visite instructive, nous faisons un tour au night market. Nous en repartons un peu déçus : il est certes immense et très animé, mais ne sont vendues que de la camelote et des contrefaçons !
Le lendemain, on commence par le plus vieux temple de la ville, le Wat Sisaket. Tout autour de la pagode s’étend une magnifique galerie contenant des milliers de Bouddha en pierre, en cuivre ou en terre cuite.
Nous empruntons ensuite une énorme avenue qui commence devant le palais présidentiel.
De l’autre côté on atteint le Patuxai, l’arc de triomphe laotien : celui-ci est dédié aux personnes ayant combattu la France pour l’indépendance du pays! Il est plutôt pas mal avec ses teintes rosées et ses fresques murales.
J’insiste un peu pour emmener Antoine voir le dernier temple de la journée, le That Luang. C’est quand même le monument le plus sacré du pays ! En soit, le stuppa tout doré n’est pas très beau, on le trouve un peu grossier. Mais tout autour ont été construits des temples, palais et statues qui eux rivalisent de détails et de richesse. Ca valait le détour !
On a quand même encore bien marché aujourd’hui, alors on se récompense avec un bon resto le soir (pizza !). On commence a en avoir un peu ras-le-bol des fried rice et noodle soup ! (riz sauté et soupe de nouille).
On ne s’attarde pas plus à Vientiane qui n’a pas vraiment été un coup de cœur. On prend un énième bus le lendemain midi en direction de Thakek, notre prochaine destination.
Bises à tous !
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Les photos de Nong Khiaw et Muang Ngoy!
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Nong Khiaw et Muan Ngoy
Sabaideee !
Période du 30 octobre au 6 novembre.
Aujourd’hui nous prenons donc la route de Nong Khiaw. Le village est réputé pour être un havre de paix et on a bien l’intention d’en profiter. Au Laos, la mafia des transports publics se débrouille plutôt bien. Ils ont réussis à faire que toutes les gares routières soient placées à plusieurs kilomètres du centre afin que les gens soient obligés d’avoir recours au tuk-tuk. Et puis tant qu’à faire, ils ont mis une gare routière nord et une gare routière sud par ville ! Heureusement pour nous, John, notre gentil aubergiste, nous dépose gratuitement à la gare. Après 30 min de retard réglementaire, notre mini-van quitte enfin Luang Prabang. 3h plus tard et après avoir fait le tour de plusieurs guesthouse, on se pose dans un bungalow en bamboo avec une petite vue sur rivière et montagne pour 5€ par nuit !
Mis à part Sophie qui aura la motivation d’aller prendre quelques photos du village au crépuscule, on ne fera rien d’autre de la journée.
Après une bonne nuit de sommeil et un solide petit déjeuner, on décide d’aller voir un des deux points de vue du village. Le chemin à travers la forêt est plutôt joli et 3km et 470m de dénivelé plus tard, on atteint enfin le sommet.
La vue est splendide ! Le village est vraiment installé dans un environnement magnifique !
Une fois redescendu, on va faire un tour sur la rive opposée où se trouve le cœur du village. En passant devant l’école, on constate que c’est la journée « On brule tout ! ». Les gamins ramassent les branches, les détritus et à peu près tout ce qu’ils trouvent avant de faire cramer ça dans la cour de l’école… Oui ils sont un peu moins préoccupés par la sécurité que les écoles françaises !
On termine notre journée par une Margarita et un barbecue laotien. C’est un peu une spécialité dans le pays. La grande différence avec les barbecues que l’on peut faire en France, c’est qu’on utilise un appareil où l’on grille la viande sur le dessus et où l’on fait bouillir des légumes avec de l’œuf sur les côtés. C’est plutôt bon même si les légumes bouillis, ce n’est pas notre (ma) passion.
Nong Kiaw c’est sympa mais on a décidé d’aller voir un village encore plus paumé. Muang Ngoy, situé à 1h de bateau de Nong Kiaw. Départ à 11h30 (30 min de retard inclus), le bateau n’est pas très confort mais la ballade est sympa.
Des buffles qui prennent leurs bains et une panne d’essence… un voyage typiquement laotien en somme ! A peine le pied posé le pied à terre, on sent déjà que le village va nous plaire. Une rue principale, pas de voitures et quelques guesthouses et restaurants.
Ha oui, j’oubliais… des chiens, des chats, des poules, des canards, des vaches, des buffles, la campagne quoi ! Une fois le bungalow parfait trouvé, on se pose pour le reste de la journée et on profite de la douceur de vivre du Laos.
Ce village est un vrai coup de cœur pour nous. Initialement on était partis pour y rester 2 jours. Au final, on est resté 4 jours ! Le Lendemain de notre arrivé on est partis à la découverte des environs. Le village est situé au bord de la rivière et constitue en quelque sorte la porte d’entrée de la vallée. On y trouve 3 autres villages.
Houay Sen, Ban Na et Houay Bo. On met le cap sur les deux derniers. La saison de la récolte des rizières est presque terminée mais les paysages restent superbes ! Après avoir traversé quelques champs et rivières, on arrive à Houay Bo. Tout ce qu’il y a de plus authentique !
On mange dans un petit homestay/restaurant où l’on nous demande de rédiger des cartes de visites en français sur un cahier d’écolier !
La mama est super gentille et on lui achète même deux écharpes. Le métier à tisser (dédicace à Jean-Luc !) est sur la terrasse, elle nous montre comment s’en servir. Difficile de faire plus production locale !
Nous marchons ensuite en plein soleil jusqu’au village de Ban Na qui est moins joli selon nous mais tout aussi authentique.
Le lendemain, déçu du petit déjeuner de notre guesthouse, on part à la recherche d’un meilleur rapport qualité/prix. On trouve sans problème la qualité. Pour le prix on repassera mais impossible de résister. Buffet à volonté avec des crêpes, des gaufres, des pancakes, des fruits, du muesli, enfin la totale ! On y retournera les deux matins suivants tellement c’est bon !
Mis à part se reposer, manger et se balader dans le village on ne fera pas grand chose de nos deux derniers jours. On applique le rythme Lao : doucement le matin, pas trop vite l’après-midi !
Ha si, histoire de faire quelque chose de notre dernière journée, on décide de grimper à l’un des deux points de vue du village (oui on aime bien les points vue !). La vache ! Ca grimpe sévère de chez sévère ! On ne s’attendait pas à ça. 1h plus tard, c’est en nage que l’on arrive au point de vue. Bon, c’est joli mais on a vu mieux.
Le lendemain, il est temps de quitter Muang Ngoy. Sinon on va finir par acheter une ferme dans le coin et s’installer là ! Après un bateau en sens inverse et 3h de mini-van pour revenir à Luang Prabang, on espère attraper un bus de nuit pour Vientiane, la capitale. Le problème c’est qu’on est dimanche soir et les bus sont complets, sauf un bus pourri qui nous ferait arriver en plein milieu de la nuit à Vientiane. On décide donc de dormir à Luang Prabang et de prendre un bus de nuit demain soir. Après avoir fait 2-3 guesthouses, on retourne chez John qui a un des meilleurs rapports qualité/prix de la ville. On passera la journée du lendemain à réfléchir à la suite de notre itinéraire, à penser à notre retour et à boire une bière à l’Utopia, le bar branché de la ville. On fait une rencontre marrante dans l’auberge. En sortant de la chambre, je suis interpellé par Mike, un américain, qui me dit « Manta Rhey, Komodo ! ». Il a reconnu le logo de mon t-shirt acheté au centre de plongée Manta Rhey, à Labuan Bajo en Indonésie. On discute une bonne demi-heure avec lui en échangeant nos expériences de voyage.
Avant de partir à la gare routière, on passe une dernière fois au stand sandwich de la ville histoire de déguster un dernier poulet/avocat. On découvre notre bus avec amusement. A l’intérieur, on trouve des vraies couchettes. C’est-à-dire un petit matelas pour 2 personnes sans la moindre séparation. Sympa quand on est en couple, mais quand on voyage tout seul et qu’on ne connaît pas la personne à côté c’est une autre histoire… Allez, c’est parti pour 10h de route ! Bonne nuit !
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Les photos de Luang Prabang et de la cascade de Kuang Si
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Laos: débuts à Luang Prabang
Sabaideeeeee !
(28 et 29 octobre 2017)
Nous atterrissons sans encombre à Luang Prabang et John, le jeune gérant de notre auberge est là pour nous attendre. Sa mère était dans le même vol que nous, et nous profitons donc d’un petit tour en voiture de la ville. Ma foi, ça semble charmant !
Le lendemain matin nous partons à pied explorer la ville. Dès les premiers pas quelque chose nous semble étrange… mais oui, c’est CALME ! Pas un klaxon ! Quel changement par rapport au vacarme incessant du Vietnam !
La ville n’est pas très grande et est très jolie : classée au patrimoine mondiale de l’Unesco, le centre ville est vraiment mignon. Des rues assez larges, des vrais trottoirs, des maisons coloniales joliment peintes ou en bois et un peu partout des magnifiques temples. Le tout encadré par le Mékong d’un côté et la rivière Nam Khan de l’autre, donnant une atmosphère paisible à l’ensemble.
Nous déambulons au hasard des rues. Je passe mon temps à mettre et enlever mon pantalon long par dessus mon short à chaque fois que l’on pénètre dans l’enceinte d’un temple. Mais je ne me lasse pas, ils sont magnifiques. Ils nous font un peu penser à ceux qu’on a pu visiter en Thaïlande, en tout cas ils sont bien différents des indonésiens ou vietnamiens. Des dragons, de la dorure, des fresques murales racontant la vie de Bouddha, un toit pointu finement ouvragé, et encore un peu de dorure !
Mention spéciale pour le temple du National Museum…
Certaines cours sont vraiment sympas avec leurs arbres en fleurs et leurs plantes en pot un peu partout.
Parfois on croise les moines vaquant à leurs occupations ou piquant un petit somme à l’ombre d’une colonne, d’autres fois nous n’apercevons que leurs tuniques orange séchant au soleil.
Sinon, le centre-ville est très occidentalisé : la plupart des boutiques et des restos sont à destination des touristes.
Pout le déjeuner (et pour tous ceux qui suivront ici) nous allons aux stands sandwichs proche du marché. Une vingtaine d’échoppes proposant exactement le même choix de sandwich et de jus de fruit frais sont alignées, on en choisit une au pif : garniture et assaisonnement délicieux, mais pain moyen. (on trouvera le combo parfait à notre 3ème tentative !)
Nous grimpons ensuite la petite colline qui se trouve au centre pour accéder à un temple, le Phou Si. Ca grimpe un peu, et il fait chaud ! Il y a de jolis escaliers aux rampes-dragons et des Bouddha couchés, c’est pas mal ! Mais surtout arrivés au sommet la vue sur la ville est carrément chouette.
On passe ensuite à l’Utopia, le bar branché qui permet aux touristes de siroter une boisson allongés sur un matelas avec vue sur la rivière. Et effectivement, on est quand même sacrément bien calé ici ! Le temps semble ralenti au Laos…
On finit notre journée au marché de nuit, où sont vendus moult produits artisanaux : bijoux, écharpes, babioles, tapis, peluches, trousses, il faut marchander ! On est attiré par une offre de buffet à volonté où l’assiette est à 15000 kip (1€50). L’erreur ! Tout est froid, huilé et huileux, on mange du bout des lèvres…
Pour notre 2ème journée on a loué un scooter à l’auberge, qui n’est pas de première jeunesse. Direction La cascade de Kuang Si à une 30aine de bornes. Et il fallait bien que ça nous arrive, mais presque arrivés à destination nous crevons… heureusement pas loin d’un garage. Le petit monsieur nous démonte la chambre à air ni une ni deux, et répare pas moins de 3 trous en une vitesse record.
A l’entré de la cascade, nous sommes agréablement étonnés de tomber sur des enclos avec des ours noirs d’Asie, gardés et soignés ici car victimes du braconnage (je crois que c’est leur bile qui est recherchée). La surprise est beaucoup moins agréable lorsque je remarque une araignée plus grande que ma main dans l’angle d’une baraque … beurk.
La cascade elle-même est super : les premiers niveaux forment une multitude de bassins plus ou moins grands. L’eau est bleue pâle, et invite clairement à la baignade. On en profite (rapidement, elle est froide !) avec Antoine, surtout qu’il n’y a encore pas trop de monde sur le site. Cet enchaînement de piscines naturelles au milieu de la végétation est vraiment magnifique !
Un peu plus haut on atteint la grosse cascade, très belle. Un chemin grimpe sur le côté pour passer au dessus de la rivière. Les petits ponts en bois semblent bien fragiles… mais ça passe !
Le soir, on se trouve un bon spot pour observer le coucher de soleil, à l’endroit où la rivière se jette dans le Mékong. La différence de couleur des eaux est étonnante.
Autour d’une délicieuse pizza, on décide ensuite de continuer notre route dès le lendemain pour le nord, quitte à revenir repasser quelques jours ici par la suite.
A plus !
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Les photos de Sa Pa et Hanoi
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Sa Pa
Salut !
Après nos 5 jours passés dans la région de Ha Giang, il est temps de poursuivre notre route. Malgré quelques hésitations, on décide de se diriger vers Sapa. Après la région authentique et peu touristique de Ha Giang on a très peur de la très connue Sapa. On décide donc d’adopter notre stratégie habituelle dans ces cas là. En gros on en attend rien et on se dit que ca va être nul. Comme ça, si c’est moins nul que prévu, on est content!
Départ du bus à 7h. Temps trajet estimé : 6h. Temps de trajet réel : 8h. Etat de la route : Catastrophique. Météo à Sapa : 13°C, brouillard et pluie. Etat de Sophie : Malade… dure journée ! La petite marche entre la gare routière et notre hôtel nous permet de voir que la ville est moche.
Avec prêt de 290 hôtels référencés dans la zone, rien de bien étonnant ! Et il doit y en avoir autant en cours de construction ! On mange dans un restaurant pas trop mal et on fonce sous la couette pour une bonne nuit de sommeil.
Ce matin, il n’y pas trop de brouillard et pas de pluie. Sophie se sent un peu mieux. On décide donc d’aller voir pourquoi tout le monde vient dans ce coin pour faire des treks. Bon évidemment, comme on est devenue allergique au principe de payer pour marcher on décide de faire ça par nous même. Les chemins sont indiqués sur maps.me donc ca devrait le faire. En sortant de l��hôtel, on joue à éviter les femmes Hmong qui veulent nous vendre des babioles ou leurs services de guide. Sapa étant situé sur un promontoire, la première partie de la promenade consiste à descendre dans le fond de la vallée. C’est boueux à souhait et heureusement qu’on a pris les bâtons de rando !
Le riz a déjà été récolté donc pas de couleur verte ou jaune dans les rizières mais c’est quand même joli. Malgré le fait que Sapa soit hyper touristique, la vallée reste cultivée et réellement habitée par différentes ethnies.
Notre pause midi en est la preuve. Sur maps.me, je repère un petit restau dans un village. Comme on est sur un des tracés des treks vendus par les agences, c’est sûrement le stop de tous les tours le midi. Arrivés dans le village, on demande où l’on peu manger à une femme Hmong qui nous répond : « Ici, mais il va falloir trinquer avec de l’happy water ! » tout en nous entraînant dans l’arrière cour de la ferme. On est les seuls étrangers et on se retrouve donc dans en plein milieu d’une fête de famille. Sophie est encore un peu malade mais pas le choix, il faut trinquer et boire le shot d’happy water (alcool de riz) ! Et un, et deux, et trois… sept ! Chaque personne qui vient nous saluer veut trinquer avec nous ! On arrive quand même à faire comprendre que Sophie est malade et que ce n’est pas très bon pour elle. La nourriture est basique mais on passe un bon moment. En reprenant notre route, on tombe sur le resto à touriste 20 m plus loin. On a bien fait de s’arrêter avant !
Le chemin continu de serpenter au milieu des rizières avec des points de vue splendides. On essaie de s’imaginer les rizières avec du soleil et des couleurs vertes ou jaunes, ca doit être superbe !
On arrive finalement au village de Lao Chai. Etape de mi-journée ou de fin de trek pour les groupes de touristes, le village ne semble composé que de restaurants et de boutiques à touristes. Aucun intérêt ! Maintenant qu’on est bien descendu, il faut remonter jusqu’à Sapa. Ca sera long et fatiguant ! Au final, on ne regrette pas d’avoir fait le « trek » par nous même. Si vous partez sur 2 ou 3 jours il est indispensable d’avoir recours à un guide mais pour une journée, cela ne présente aucun intérêt !
Au réveil, on constate qu’il fait encore un temps pourri. Décision est prise de prendre un bus pour Hanoi aujourd’hui. Au moins là-bas, il fait plus de 20°C. On grimpe donc dans un bus à 11h qui, après des pointes à 125 km/h sur l’autoroute, nous largue à l’entrée du centre historique de Hanoi sur les coups de 17h30. En prenant possession de notre chambre, on constate qu’il n’y a pas d’eau chaude. L’homme, mari, réparateur, plombier, de la famille monte dans notre chambre pour réparer le bazar ! Après 1h, il est toujours entrain de bricoler sur le toit et on décide de l’abandonner pour aller manger une dernière fois notre sandwich préféré de Hanoi. J’ai nommé le Banh Mi ! Une baguette, du paté ou du porc, un œuf, de légumes et de la coriandre. Un délice ! Surtout chez Banh My 11 où le pâté est à tomber !
De retour à l’hôtel, le plombier a enfin réussi à régler le problème (plus ou moins) après 2 h de travail !
Aujourd’hui, c’est notre dernier jour à Hanoi et dans le nord Vietnam. On prend l’avion à 18h pour Luang Prabang au Laos. On fait donc un dernier tour dans ce magnifique quartier des 36 corporations avant de prendre le chemin de l’aéroport.
Au final, malgré le fait que les vietnamiens ne soient pas le peuple le plus accueillant du monde et le bruit ambiant (champion du monde du klaxon), le Vietnam est un pays magnifique à découvrir. Une histoire millénaire, des paysages incroyables et une capitale passionnante. A dans 1 mois pour la découverte du Sud !
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