Dès mon plus jeune âge, j’ai été sensibilisée à la découverte du dessin. Cette discipline artistique m’a permis de m’exprimer, de parler de mes sentiments et de mes émotions. Je passais des heures à dessiner et à peindre. Quand j’avais une idée de dessin en tête, il fallait absolument que je la réalise. C’est cette détermination qui me pousse, encore aujourd’hui, à me fixer des objectifs toujours plus hauts.
C’est lors de ma première apparition dans le journal de ma ville que ma mère s’est rendu compte de ma passion. C’était une photographie de moi tenant un crayon, et dessinant un personnage inconsistant. Elle m’a alors acheté mon premier carnet de dessin qui a été pour moi le début d’une grande aventure. Ce petit carnet a réveillé en moi la fibre artistique que je possède aujourd’hui.
Lors d’une visite familiale au musée Pablo Picasso à Barcelone, je me suis intéressée à la peinture et aux différents mouvements artistiques. Ma première inspiration a été Salvador Dali, une figure majeure du Surréalisme. La persistance de la mémoire est sa toile qui m’a le plus transportée. Ce tableau m’a appris que même si au premier abord, une œuvre peut sembler complètement dénuée de sens, elle en a toujours un propre à chacun. À l’instar de la peinture, le dessin d’animation offre cette liberté très précieuse dans la forme choisie pour transmettre notre message.
Ayant un parent travaillant dans l’exploitation cinématographique, j’ai très vite été bercée aux grands classiques du cinéma (films de Charlie Chaplin, Kubrick, Tarantino…), et notamment ceux du cinéma d’animation (Le Roi Lion, Blanche-Neige, Bambi, Pinocchio, Wall-E, Là-haut…). À l’âge de 10 ans, j’ai découvert les œuvres du grand dessinateur et réalisateur Hayao Miyazaki, à travers ses célèbres livres et films d’animation japonais. J’ai trouvé, dans son univers, une grande inspiration, et l’envie de créer mon propre monde fictionnel.