Tumgik
Text
De patience et de fruits #2
On ne peut pas faire pousser des fruits qu’on ne mange pas d'abord nous-mêmes.
Si l’Esprit est Celui qui porte du fruit, dans "fruit de l'Esprit", c'est parce que Jésus est celui qui répand ces fruits. C’est passant du temps en présence de Dieu, en mangeant Jésus et ses fruits, en les mangeant pour nous-mêmes, que quelque chose est possible chez nous. D'abord être un peu égoïste, et recevoir de la part de Jésus rien que pour nous-mêmes, c'est nécessaire pour porter du fruit. Donner ensuite, c'est nécessaire pour entretenir l'amour. Tout est une question de saisons, et d'équilibre.
C’est en mangeant l’amour de Jésus, que l’amour naît en nous, qu'il devient possible envers nous-mêmes et vers les autres. Et qu’il augmente encore pour Lui.
Ce n’est pas pour rien que Jésus donne une métaphore radicale pour montrer comment nous pouvons avoir la vie en nous : mangez-Moi. Buvez-Moi. (Jean 6:53)
Il n’y a pas d’image plus explicite pour exprimer son désir que nous nous appropriions sa personne.
L’agneau de la Pâque était fait pour être mangé. La coupe de la rédemption était faite pour être bue. L’amour entre la Bien-Aimée et le Bien-Aimé est décrit en ces termes : "Je m’assois sous son ombre et je mange de ses fruits." (Cantique des Cantiques 2:3)
Jésus est l’arbre de vie.
Nous passons notre temps à manger les fruits de la recherche de la connaissance du bien et du mal en nous, tandis qu’il nous appelle à simplement le manger, Lui. Profiter.
À nous en remplir. À l’incorporer en nous. À le laisser nous faire prendre du poids, du poids de vérité, du poids d’amour, du poids de joie, du poids de paix.
L’Esprit qui habite en vous, il vous aime.
L’Esprit qui habite en vous, il se réjouit à propos de vous.
"Mais le fruit de l'Esprit est l'amour, la joie, la paix, la patience (littéralement : l'endurance dans la longueur), la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi : contre de telles choses, il n'y a pas de loi." (Galates 5:22-23)
L’Esprit qui habite en vous, il est joyeux à votre sujet.
L’Esprit qui habite en vous, il est patient envers vous.
L’Esprit qui habite en vous, il est parfaitement maître de lui-même.
L’Esprit qui habite en vous, il est en paix avec vous.
L’Esprit qui habite en vous, il est doux avec vous.
L’Esprit qui habite en vous, il ne veut que des choses purement bonnes pour vous.
L’Esprit qui habite en vous, il vous est fidèle.
C’est quand on ne sait jamais vraiment quoi mettre derrière le mot “Dieu” que l’ennemi peut remplir nos vies de mensonges, de fausses croyances, et d’écrans entre nous et l’amoureux de notre âme.
Alors écrivons pour un peu de repentance, voulez-vous ?
Pour que soient modifiées les opinions et la marche des gens, en voyant un peu mieux le Dieu qui se révèle lui-même dans sa Parole.
Dieu désire amener du sens, des racines, de la vie, de la sève, dans notre foi. Parce que la gloire d’un Roi, c’est de déployer sa richesse, et la gloire du Créateur, c’est d’être vu dans tout son poids de gloire, et de beauté, de sens et d’abondance.
L'Esprit qui fait s'envoler les aigles, (Job 39:26)
il vit en toi.
"Je me réjouirai avec joie en l'Éternel, mon âme s'égayera en mon Dieu ; car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert de la robe de la justice, comme un fiancé se pare de magnificence, et comme une fiancée s'orne de ses joyaux. Car, comme la terre produit son germe et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur l'Éternel fera germer la justice et la louange devant toutes les nations." —Ésaïe 61:11
0 notes
Text
De patience et de fruits
Peut-être que les fruits de l’Esprit, ils sont comme la nature : ça commence par être des fleurs ? Des fleurs qui éclosent, puis qui tombent, selon leurs saisons et leur nature, parce que rien dans la nature ne fleurit continuellement. Et puis les fleurs font place aux petits fruits, verts, âcres, pas mûrs, qui ne ressemblent à rien au début. 
Aucun des fruits dans la nature ne ressemble à son état final, quand il commence à pousser.
« Ça, une poire ? Tu plaisantes. Ça ne ressemble pas du tout à une poire, et ça n’en a sûrement pas le goût. »
« Ça, de la paix ? Tu plaisantes. Ah elle est belle ta paix, fragile comme un avorton et âcre comme n’est certainement pas celle de Dieu! » Mais fais-les taire, ces voix. On ne leur a rien demandé. Elles veulent te pousser à désespérer, mais rappelle-toi : tout dans la nature pousse lentement. C’est comme ça que fait le Créateur, et cela est bon ! N’aie pas peur. “Qu’il dorme ou qu’il veille, le Royaume de Dieu grandit.” (Marc 4:26-27) Que tu dormes ou que tu veilles, la paix grandira tout doucement. Et la joie tout doucement. Et l’amour tout doucement. Reste sous le Soleil. Reste sous les rayons d’amour de Jésus, et dans la Parole de Dieu. Et même si les fruits qui succèdent aux fleurs ne sont au début que des ébauches de leur forme finale, et ressemblent parfois plus à une fleur gonflée, verte, grossie, tordue et sans pétales, et bien, personne ne le leur reproche. Et sûrement pas Celui qui les a inventés. Ils suivent le cours des choses. Ils suivent le lent cours de la vie et de la croissance. Et un jour ils ressembleront à une vraie poire, et en auront le bon goût ; ta paix sera une paix profonde et solide, et en aura le bon goût, et tu t’en rassasieras, et tu en donneras même à manger à d’autres avec toi. 
Ta joie ne sera plus un petit fruit riquiqui et pas très reconnaissable, mais sera devenue une belle pomme sucrée, acidulée, douce, laisse seulement faire le temps. Ton amour, de même, sera un beau framboisier.
Garde en mémoire qu’aucun arbre ne produit de fruits toute l’année, mais en sa propre saison. Les arbres ont aussi besoin d’hivers pour se reposer, rentrer en eux-mêmes, regarder le Créateur et ne pas donner toujours. Endormis, peut-être, et cela est bon, mais toujours là, ne t’inquiètes pas ! Ils préparent leur sève, leur vie, leur nature, à ressortir en leur saison. Mais les hivers font partie intégrante de leur nature et de leur dessein. Ils ont été créés pour ce repos annuel tout autant que pour porter des fruits. Et tu as été créé pour recevoir, pas tout le temps produire.
Le Seigneur a fait la nuit comme le jour, l’hiver comme l’été, et tout est bon. Et aucune saison n’est à mépriser pour la forme sous laquelle elle vient.
Car la seule chose qui tiendra cet arbre vivant et le rendra toujours plus florissant, c’est la sève qui l’habite, le soleil qui l’éclaire, et l’eau qui lui vient toujours à point du ciel.
Il tiendra. 
La sève, le soleil, et l’eau, c’est Jésus. 
 
On dit qu’entre une graine —qui meurt en terre, se met à germer, puis à pousser, puis à donner de minces branches qui années après années s’épaississent lentement, enfoncent toujours plus loin et plus profond leur racines dans le sol, étendent leurs branches vers la lumière —entre le stade de graine et celui d’un arbre prêt à donner ses premières vraies récoltes, il faut parfois quinze ans. Alors vraiment, les fruits de l’Esprit, peut-être que Dieu les a appelés de cette façon pour une raison. 
Le Seigneur lui-même n’a pas méprisé le chemin d’une croissance humaine longue et naturelle ; un bébé fragile, dépendant des autres dans tous ses besoins, un bambin qui, comme tous les autres, a dû apprendre à marcher, puis apprendre à parler, puis apprendre à lire, à connaître la Parole de Dieu, et a dû s’asseoir avec les enseignants, poser les questions, écouter, et apprendre, pour connaître Dieu ; et devenir qui il était de toutes façons. 
L’Esprit qui a créé le monde et fait pousser les arbres, l’Esprit de Jésus que nous avons reçu, sait ce qu’il fait en nous. On peut lui faire confiance, et accorder à ce qu’il crée dans nos cœurs la même patience de Jardinier sage et enthousiaste qu’il a, lui.
Personne n’est pressé, à la Croix Jésus a été ton commencement, et depuis le début il a déjà accompli ta fin ! Lui. Plus tu passes du temps dans la Parole de Dieu, et poses les questions, et parle avec Lui, plus il allume en toi la personne qu’il a créée pour toujours. 
"L'amour est patient." (1 Corinthiens 13:1)
"Soyez donc patients, frères jusqu'à la venue du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche." (Jacques 5:7-8)
Ça aussi, c’est d’être patient.
Comme le fermier attend patiemment sa récolte.
C’est d’être patient avec soi parce qu’un fruit prend du temps à se former.
C’est d’être patient et de laisser à Jésus le soin de changer les épines en myrtillier (Ésaïe 55:13), les fruits amers en fruits bons à manger.
Des fruits dont vous profiterez vous-mêmes, parce que les fruits de l’Esprit sont une bénédiction dont Dieu désire qu’on se repaisse nous-même en premier, et que d’autres aussi par la suite en mangent.
J’insiste là-dessus, ce n’est pas que pour les autres. C’est pour ta réjouissance à toi aussi.
Sois patient avec les autres comme le fermier l’est avec sa récolte. Comme Jésus l’est avec ses récoltes. Arrose leurs sécheresses de tes prières qui feront sortir les fruits que tu désires voir en eux. Ne sois pas impatient, ne murmure pas, ne te plains pas, mais prie.
C’est d’être comme une terre qui reçoit de Dieu, qui boit l’eau du ciel, qui se soumet au soin de Dieu. Alors les fruits poussent, et poussent parce qu’ils sortent de Dieu, pas de nos propres molestations ou efforts.
Mais la vérité doit quand même être dite : il nous est impossible de porter par nous-mêmes les fruits de Jésus.
Oui, parce qu’on dit, “Fruits de l’Esprit” comme si on entendait, “les choses brillantes qu’un chrétien devrait pratiquer s’il était vraiment né de nouveau”. Mais l’Esprit, ça veut dire : l’Esprit qui est en Jésus. C’est à dire l’Esprit de Dieu : l’Esprit du Créateur qui fait s’envoler les aigles, se ranger en ordre les fourmis, tourner les planètes autour du Soleil, et pousser les plantes vers ce même Soleil.
Dieu est constant dans tout ce qu’il fait, et les fruits qui poussent en nous, ils sont poussés par le même Esprit qui fait tout dans la Création.
Le même Esprit qui a établi les lois physiques, et leur a donné d’être des reflets de Son cœur.
Les fruits de la terre ont besoin de noir, de chaleur, de pluie, et alors ils poussent.
Et nous aussi.
Aucun de ces fruits et légumes ne pousse sans recevoir ces choses extérieures à lui-même.
Et aucun de nous ne peut pousser, sans recevoir ces choses extérieures à nous-mêmes, qui viennent de Dieu et pas de nous.
La puissance de vie n’est pas de nous. Il nous est impossible de faire germer quoi que ce soit chez nous-mêmes.
Mais il nous est possible de nous placer au bon endroit.
De profiter de ces apports extérieurs à nous-mêmes.
L’eau de l’amour tendre de Jésus, à boire tous les jours. Le soleil de sa grâce, de sa justice donnée. Les nutriments de sa Parole où l’on doit s’enraciner comme dans la terre.
Et le noir. Le noir.
Il est primordial pour faire germer quoi que ce soit.
Le lieu où tout est calme. Où tout est silencieux. Ce lieu de l’intimité profonde avec Dieu. C’est là que les choses poussent sous l’humus. Les meilleures au monde. Comme les chanterelles…
Dans l’intimité et la présence de Dieu. Recouverts par sa considération, protectrice et fortifiante. Par sa compassion. Par sa joie.
C'est là que naissent les réveils. Les véritables.
Dans les Racines.
0 notes
Text
"Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre."
—2 Timothée 3:16
0 notes
ressourcespourleglise · 3 months
Text
Tu as obéi à toute la loi, pour que je sois bénie. Même bénie par la loi.
Tu as obéi à toute la loi pour moi. En tant que moi. Ça m’est porté à mon crédit à moi, comme si je l’avais fait moi.
Tu as pris la mort dûe à ma désobéissance à la loi —pour que je sois libérée de la condamnation par la loi. Elle ne peut plus rien condamner, je suis mort. Je suis déjà passé sous son couperet de justice qui s'est vengé de mes infractions. J'ai été tué en Loi, en bonne et due forme, quand Jésus a accepté de mourir pour passer sous la punition de la loi à ma place. En tant que mon âme, prenant mon infraction comme un crime par Lui commis, prenant ma malédiction comme un vêtement, il a affronté la sanction pénale décrétée par Dieu éternellement : "Celui qui brisera mourra." En tant que mon corps, prenant mes maladies dûes au péché et à l'entrée en mort de nous tout entiers, dues à la malédiction intrinsèque d'être séparés de la Vie et de l'Esprit qui est santé-shalom et vie perpétuelle, immortelle, —il a emporté dans sa mort ce péché . Ce naturel dégénéré et corrompu par la mort et l'absence de Dieu. Et l'a remplacé par sa Vie, son Esprit, sa bénédiction, et toute bénédiction dûe à LUI selon la loi. Par la loi.
La loi n'est pas abolie, depuis que Jésus est venu . Elle est seulement perpétuellement accomplie et pratiquée par Lui, et n'a plus autorité sur nous dans la mesure où elle nous a mis à mort et nous ne sommes plus. Nous sommes quittes des demandes de Dieu. Maintenant lanouvelle alliance a placé les demandes sur Christ, qui est appelé pour cette raison "Christ". C'est-à-dire "l'oint". C'est-à-dire, "Celui qui est choisi". C'est-à-dire, ce que le psaume 45 prophétisait : "TU (le Messie) aimes la justice et tu détestes l'iniquité (c'est cela qui me sauve, car moi, je ne suis pas ainsi) ; c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile de joie, de préférence à tous tes compagnons." Psaume 45:8
Le Messie est Celui qui a été mis à part au milieu de tous ses frères et soeurs (=nous humains), c'est-à-dire que Dieu est venu par son Fils, prendre forme humaine et une nature semblable à la nôtre, excepté que le péché ne se trouve pas en Lui. Et partout où nous faillissons, Jésus est resté fidèle. Nous transgressons la loi perpétuellement, et Jésus y a obéi jusqu'au dernier iota, pour obtenir dans une nature humaine, une justification éternelle, irréprochable, immaculée qu'il donne à tous les humain gratuitement lorsqu'ils unissent leur esprit au Sien. C'est à dire lorsqu'ils reçoivent par la foi leur mort et reçoivent en l'acceptant à leur place son sacrifice pour eux, par la foi. Il adhèrent à cela, de tout leur esprit, et disant à Dieu : "Oui, je crois que tu es Vrai et que c'est vrai", ils reçoivent l'Esprit saint qui est Jésus en personne dans toute sa plénitude, Dieu se déversant en eux comme un accompte de la promesse à venir qui s'accomplira à notre mort ou Son retour : Nous serons unis et plongés entièrement dans cette présence de Dieu complète, entière, sans restriction, éternellement. L'Esprit saint et comme une preuve que nous lui apprtenons. Il est le sceau que Dieu met sur nous, verse en nous, pose sur notre esprit, et qui l'unit à nous. Et à partir de cet instant, nous lui appartenons, et nous n'appartenons plus au domaine de la loi. Nous avons un Souverain Sacrificateur qui est pour nous dans la présence de Dieu dans les lieux célestes, apportant pour nous ce que nous ne pouvions apporter : toute la perfection que Dieu aime, la pureté de saphir du Ciel, l'amour incommensurable du Fils pour son Père et pour les Hommes, tout cela est pourvu par Dieu lui-même, en Christ, et il l'apporte pour nous, constamment, pour toujours. Il s'est fait notre substitut. Notre voie. Notre justification. Notre sanctification. Notre rédemption. Nous vivons dorénavant dans la foi du Fils de Dieu, dans Sa foi à Lui, celle qu'il a témoignée, Lui, et qu'il témoigne éternellement, pour nous qui n'avons rien de Dieu. Il se donne, pour nous. Il s'est donné, lui-même, en personne, pour nous. C'est cela qu'il nous donne, pour nous : Lui-même. C'est Lui-même, qu'il nous donne. Chaque jour de nos vies. Tout ce qu'il est, tout ce qu'il a, tout ce qu'il fait, éternellement, est pour nous. Il est abondant en justice, abondant en sainteté, abondant en pureté, abondant en joie, abondant en foi, perfection,
Il a foi en Lui. Il sait ce qu'il a accompli. Il a foi en ta délivrance, il sait ce qu'il a accompli. Il a foi en ta guérison, il sait qu'il a tout accompli. Jésus n'a aucune inquiétude envers rien dans le monde. Il sait qu'il est en autorité sur le monde désormais, sur toutes choses dans les cieux, sur toutes choses sur la terre. Dans le nom de Jésus-Christ nous prions pour que, selon le désir qu'il a exprimé pour nous, selon l'exemple de volonté de Dieu qu'il nous a laissé, selon la prière qu'il a dévoilée à ses amis, le règne de Dieu vienne. Que, sur la terre, la volonté de Dieu soit faite comme elle est au ciel. Ça veut dire que Dieu dans son domaine spirituel, a une volonté pour le monde. Pour toutes sortes de choses dans le monde. Pour l'état dans lequel le monde se trouve. Parce que sur terre se passent des choses qui ne sont pas du tout dans leur version que Dieu, lui, a en réserve pour ces mêmes choses. Au ciel, Dieu a une volonté, un dessein, un plan, une provision, une version précise pour les choses de la terre. Mais personne ne prie pour que les écluses des cieux s'ouvrent et que descende la volonté de Dieu, c'est-à-dire, l'état béni des choses, sur les choses de la terre qui ne vont pas selon la volonté de Dieu. Et si Dieu parle par son Fils, son Messie, pour nous enseigner à prier notre Père, —qui est dans ce monde invisible et glorieux rempli de vie et de sainteté et de santé et d'amour et de joie qu'est "les cieux", —c'est pour nous enseigner que Dieu a des cascades de provisions de bonnes choses qu'il voudrait pouvoir faire arriver dans le monde. C'est "sa volonté", dont il nous demande de prier pour qu'elle soit faite (la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite) dans les vies, sur les personnes, entre les relations, en plein milieu des villes, à la campagne, —et qui n'arrivent pas parce que la majorité des enfants de Dieu se font voler par un mensonge.
Un faux état du monde que proclame le diable, qui dit que l'état des choses est toujours selon la volonté de Dieu parce que Dieu est tout-puissant et que s'il les voulait autrement, il les ferait arriver autrement. "Il n'a pas besoin de moi pour prier. S'il veut quelque chose, il le fait. Et qui je suis, moi, pour prier, et demander à Dieu quelque chose alors que ce n'est peut-être pas sa volonté ?" Mais demande, et laisse-le trier. Il t'apprendra ce que tu as besoin d'apprendre si ce n'est pas sa volonté, et il t'apprendra à revendiquer cela d'autant plus fort s'il te conduit à comprendre combien c'est bel et bien sa volonté.
Soit, que l'état des choses n'est pas la volonté de Dieu, mais que Dieu n'a pas rééllement l'intention d'y remédier parce que ce monde est au prince "de ce monde", et Dieu permet au diable un champ d'action.
L'Église qui ne prend pas sa place et ne prie pas pour ce monde, est la raison pour laquelle le diable a un champ d'action si grand.
Et si l'Église ne prie pas, c'est parce qu'elle demeure dans le mensonge du Malin sur tant et tant de sujets. Et qu'elle ne prend pas sa place parce que l'ennemi
Mais la Vérité peut briser les mensongse du diable et faire voir à l'Église qui elle est, et la faire prier comme elle a été faite pour prier, et lui faire voir du feu consumant les ennemis spirituels de Dieu sur terre.
Jésus est mort pour cela. Il est ressuscité en vainqueur. Il est le Roi de ce monde. Il a récupéré la couronne que Satan avait reçue de la main d'Adam se prosternant devant le péché. Jésus a résisté au péché. Dieu en chair a écrasé la tête du serpent. "Maintenant, le prince de ce monde sera jeté dehors." Jean 12:21
"Lorsque les 70 disciples que Jésus avait envoyés lui rendirent compte avec émerveillement de ce que même les démons leur étaient soumis en son nom, Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair." Luc 10:18
"Nul ne peut entrer dans la maison de l'homme fort, et piller ses biens, si premièrement il n'a lie l'homme fort; et alors il pillera sa maison." Marc 3:27
C'est une image que Jésus partage pour faire comprendre aux Juifs pourquoi il chasse les démons, guérit les malades et pardonne aux gens leurs péchés. Parce que le Fils est Dieu, et que le Fils de Dieu est venu briser les œuvres du diable. Il combat Satan, et le vainc, parce qu'il est l'Ennemi de nos âmes. Jésus n'opère pas des prodiges en collaboration avec Satan.
Soit que l'état mauvais des choses est normal parce que, pensent-ils, le prince de ce monde est Satan, et ce monde est brisé, et Dieu laisse faire et ne fera rien parce que la vie éternelle sera son règne parfait, et que pour ici et maintenant, il accepte le règne du prince de la puissance de l'air à cause du salaire péché. En un sens, l'état brisé de ce monde est normal, puisque ce monde est brisé et gît dans la puissance du malin, et donc, il est impudent de penser à changer cela. Car après tout, qui sommes-nous pour nous attaquer au royaume du prince de ce monde, et à s'efforcer de reprendre des butins au Tyran ?
Une volonté qui n'est pas
Cela ne signifie pas juste que Dieu comme au ciel. selon son
il est perpétuellement et éternellement béni par elle
Tu m’as donné une vie nouvelle éternelle parce que tu as obéi à la loi, et que le salaire de l’obéissance parfaite est la vie éternelle.
« Celui qui obéit à la loi vivra par elle. »
Mais personne n’avait jamais obéi sans discontinuer. Personne ne pouvait vivre sans discontinuer. Un jour où l’autre, d’une seconde à l’autre, tout être humain brisait la loi. Et devenait maudit par elle. Parce que la loi stipule : « Maudit soit celui qui enfreint le moindre de ces commandements. » Et : « Celui qui transgressera la loi, mourra. » (à vérifier la formulation exacte) Et « Celui qui enfreint le moindre commandement est coupable contre tous.
Pourquoi ? Parce que la loi est spirituelle, et qu’elle renferme le coeur parfait de Dieu. L’idéal de la manière de vivre sainte comme Dieu.
-Tu aimeras Yahweh ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, de toute ta pensée. -Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Briser le second commandement revient à briser le premier aussi, puisque faire du mal à son prochain revient à faire du mal à Dieu. Briser le premier commandement revient à briser le second aussi, car ne pas obéir à Dieu de tout son coeur revient à faire du mal aux autres, puisque tout ce que Dieu demande toujours, est toujours pour le bien de tous. Sans compter qu’on ne peut aimer son prochain comme il en a réellement besoin, si l’on n’aime pas Yahweh.
Mais sous cette nouvelle vie tu m’as donné un autre maître que la loi. Un nouveau maître, puisque j’étais libérée maintenant de la loi. Des demandes.
Tu m’as donné le mari qui est provision pour moi.
Oh amen…
Jésus.
Un mari qui n’est pas demandes et perfectionnisme et exigences inatteignables sans cesse. Mais qui est au contraire service et provision, pourvoyant pour moi, donnant pour moi, faisant pour moi, étant pour moi, se donnant pour moi. Toujours. Un mari qui me sert et me lave les pieds et m’embrasse et m’aime et me parle. Un mari qui veut être avec moi, et ça suffit.
Précisément ce que je ne pouvais pas faire avec la loi. Tu ne peux pas juste être avec Dieu et que ça suffise, quand tu es sous la loi. Parce que tu es toujours d’une façon ou d’une autre pas suffisant à un endroit. Jamais en paix. Jamais le cœur en repos dans ces bras. Toujours agité et en anxiété parce que tu sais toujours que quelque part en toi quelque chose ne va pas.
Mais nous ne sommes pas plus sous la loi maintenant que Jésus n’a besoin de revenir encore une fois dans le monde pour mourir
Nous sommes mariés à celui qui a tout accompli. Pour nous. Et qui nous veut en paix avec lui dans sa présence parce que les manques que nous pouvons voir en nous entendant sa voix disant : « Je suis assez pour nous deux. »
Si tu n’aimes pas, moi j’aime bien assez. Si tu n’es pas pure, moi je le suis. Ne regarde qu’à moi. Je suis la mesure de ta véritable identité et de ton véritable état.
Devant Dieu. Parfait. Aimé.
0 notes
Text
Lâche, cette larme, elle est à Moi.
Notre héritage est là, aussi sûr que Jésus a porté les bandelettes mortuaires et cessé de vivre. Aussi sûr que son corps a cessé de fonctionner, froid comme la pierre. Aussi sûr que son souffle a cessé de sortir et de revenir dans ses poumons. Aussi sûr que cela, nous sommes justifiés. Pas à cause de ce que nous faisons, mais à cause de ce garçon tenté par le diable et dignement, ardemment, décidément accroché au cœur de son Père —jusqu’à la froideur d’une pierre aussi froide que son corps, dans la noirceur d’une tombe où l’air ne rentre plus. Jésus est mort —pourquoi? sinon pour nous rendre capable de répondre au diable que ce n’est pas à propos de nous, mais de cette obéissance qu’il a montrée Lui. C’était pour nous la léguer en héritage qu’il l’a pratiquée et accomplie. Dans la peau et les muscles et la chair et le cerveau et la pression artérielle d’un humain de sang et d’os. C’était pour nous. Pour tout ce que nous n’arrivons pas à donner à Dieu. Sa perfection et son sans-faute, pour nous sauver de la nôtre, de situation. Du nôtre, de manque. Du gouffre abyssal de tout ce que nous devions donner à Dieu et que nous n’arrivions pas à donner, alors que nous Lui devions, et que cette dette demeurait constamment contre nous, comme un obstacle insurmontable entre Lui et nous. "Je pourrai être satisfait envers toi, quand tu M'auras rendu tout ce que tu Me dois. Quand tu auras réparé tout ce que tu m'as gâché. Et que tu auras d'abord expié tout ce que tu as commis de déplacé par rapport aux autres et Moi." Comment arriver à avoir une relation avec un Dieu qui n’aurait que des reproches, puisque nous sommes tout sauf comme Lui ? Quelle tragédie des attentes, des demandes, des listes incessantes et longues comme l’infini, de choses que je n’arrive pas à faire, alors que je voudrais être simplement là, être simplement en paix et en simplicité avec Lui.
Oh mais c'est Lui, qui voulait cela encore plus que nous.
Nous délivrer du poids constant de ce que nous ne sommes pas capables de produire et de ce que nous ne méritons pas de recevoir et de ce que nous craignons tout le temps de Sa part.
C’est pour cela, pour tout cela, que Jésus a tenu toute la peine de ton péché sur son cou à Lui. Comme un joug d'anxiété. Comme un couperet de guillotine. Comme une sentence et une punition qui est tombée.
Pour te libérer de tes dettes, et te transférer tout de Lui.
Ce péché dans lequel tu te débats a déjà été payé, et quelqu’un a déjà été jugé pour ça. Frappé pour ça. Et ce n’est pas toi. C’est Lui. Précisément pour que tu puisses savoir qu'ici et maintenant, Dieu est avec toi. Il est pour toi. Il s'est déjà vengé de ce péché sur Jésus quand Jésus l'a connu et porté dans sa chair. Et Jésus l'a vaincu. Donne-Lui. Lui seul peut le vaincre encore et encore. Ce péché est à Lui. Il l'a acheté avec sa vie pour que tu ne sois plus celui qui en sois responsable. "Le Fils de Dieu n'est pas venu pour condamner le monde à cause de son péché, mais pour que le monde soit sauvé par Lui." C'est pareil pour toi ici et maintenant. Chaque jour de ta vie. Jésus ne te condamne pas, mais il veut que tu le regardes et que tu le laisse te dire que tu n'es pas ce que tu vois. Tu es ce qu'il est, Lui. Laisse la vérité atteindre la moelle de tes os, et le péché qui te lie se dissoudra comme neige au soleil. Tu n'as pas à te battre : tu n'es pas ça. Tu es la justice de Dieu en Christ. Vois ce péché sur le Fils à la Croix. Il a pris cet obstacle entre toi et lui, et en a pris la responsabilité. Il t'aime à ce point-là. Il a ôté ce qui t’éloigne de lui. Tu n'as pas à craindre le rejet de Dieu —il a compassion de toi. Il est avec toi. Il veut t'aider à vaincre ça. Il n’y a plus de motif pour que tu attendes une guillotine sur ta tête parce qu’il n’insultera jamais la mort de son Fils. Elle a été efficace. Il n’y a plus besoin de guillotine. Ton péché est parti. Il n’y a plus ton péché devant Lui. Il est englouti dans la mort et le corps de Jésus brisé sur la Croix. Et Jésus est ressuscité : Parce que tu as été justifié.
Alors lâche cette responsabilité, lâche cette larme, lâche ce péché. Accepte ce scandale que la chair pense immonde et impossible à réaliser, le plus dur acte de foi jamais demandé à l’humanité : accepter de rejeter sur Jésus la faute de ce qui est à toi et que tu sais très bien avoir mérité. Tu dois accepter de tout rejeter sur Jésus. De t’aligner avec sa volonté à Lui, qui est de te libérer de ces choses par le moyen de les rejeter sur lui. C'est la seule foi qui compte et la seule qui sauve, celle qui fait confiance à la foi que Jésus a gardée, et pas à la tienne —à la perfection de Dieu, pas à la tienne —Dieu venu sur cette terre pour être parfait à ta place en tant qu'humain, et te l'offrir en héritage de paix avec Lui. C’est le seul échange que propose la Croix. Il n’y a pas de salut glamour et satiné, qui soit facile à notre chair ou glorieux pour notre mérite. Il n’y a qu’un scandale et une pierre sur laquelle on se brise ou on est redressé. Il n’y a qu’un statut immérité, royal sans avoir rien que Lui, et une bénédiction d’amour, reçue sans rien avoir produit.
Il n’y a qu’un pécheur au milieu de son péché, de sa distance, de son hostilité, de son orgueil, de son iniquité, qui s’entend dire qu'il est aimé infiniment, que le pardon de ses péchés a été complètement accompli, et que Jésus est le seul qui compte.
C'est parfois plus facile de se condamner soi-même que d'adorer Jésus. Mais c'est l'inverse de ce que Dieu veut pour nous.
Dieu regarde depuis l’autre côté de la mort de Jésus. Depuis l’autre côté de la Croix.
Il l'a ressuscité. L’œuvre a été approuvée à la perfection.
Jésus a été prouvé saint, et notre péché trainant la mort au bout d'une chaîne a été prouvé envolé. Jeté au fond de l'abîme comme un boulet au fond de l'océan.
Dieu ne nous bénit pas parce que nous le méritons. Il nous bénit parce que Jésus le mérite.
Celui qui obéit parfaitement à la loi obtient toutes les bénédictions de Dieu. Jésus est la loi vivante. Il la pratique à la perfection pour toute l'éternité. Sur Lui les bénédictions sont pour toujours fixées. Et il l'a fait dans un corps d'homme, pour nous. Pas pour lui. Pour que cela nous soit imputé à nous, comme justice infinie et imméritée. Pour que nous soyons participants de toutes les bénédictions qui ne sont qu'à Jésus. Elles s'accrochent à ses boucles comme la rosée. "Oh, le parfum de mon fils est comme celui d'un champ que l'Éternel a béni ! Que Dieu te donne la rosée du ciel et la graisse de la terre, du blé et du vin en abondance ! Que des peuples te soient soumis, et que des nations se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit quiconque te maudira, et béni soit quiconque te bénira." —Genèse 27:29
Ton péché passé, présent, et futur, appartient maintenant à Jésus, et Dieu considère que c'est Lui, l'auteur et le responsable auquel il faut demander des comptes.
Tu es racheté. Tu es au Bien-Aimé. Tu es irrémédiablement béni. Tu es prisonnier de sa justice. Tu es Lui, aux yeux de Dieu. De même que c'était toi, aux yeux de Dieu, cloué sur cette Croix.
Tu as été transféré dans le Royaume de sainteté. Et même le diable sait que tu n'es plus fait d'un matériau qu'il puisse incriminer. Il continuera de t'accuser en pointant du doigt ce qui est mort. Mais ne le laisse pas parler. Tu es né de nouveau de l'Esprit de Jésus. De la Parole de Dieu. Tu es de cet Esprit. Il s'est uni à toi. Le Dieu de l'univers t'a aimé le premier.
0 notes
Text
Je suis ton Père
Je ne t'ai jamais abandonnée
Je suis Celui qui te protège et te défend
N'aie pas peur
Je les tiens en respect
Ils ne t'approcheront pas
Je te protègerai
Viens contre mon dos
Que je te couvre de mes ailes
Je ne t'abandonnerai pas
Je ne t'abandonnerai pas
Je combattrai Moi-même
De tout mon corps, de toute mon âme
Je combattrai moi-même
Jusqu'à ce que tu reviennes
Je ne t'abandonnerai pas dans ce lit entourée d'ennemis et de ces cieux fermés
Je viendrai déchirer le ciel et percer la noirceur
Je viendrai combattre pour toi
Je prends ta main sans force dans Ma main percée
Et nous marcherons hors d'ici
Ces ennemis n'ont plus la moindre autorité sur ta vie
Je suis Vivant
J'ai vaincu ta maladie
J'ai vaincu ton péché
J'ai vaincu ta mort
Tu ne mourras pas dans cette mort que j'ai laissée m'emporter, Moi
Tu sortiras d'ici
Je t'emmène vers la vie
1 note · View note
Text
Le Roi est à leur tête, il ouvre le chemin.
Il est le roi qui marche devant nous et ouvre le chemin devant nous. Face aux ténèbres, Jésus lève ses mains percées et brandit son sang, et même les troupes de l’enfer savent qu’elles n’ont aucune autorité pour l’empêcher d’ouvrir les murs de la mer devant ses enfants. Parce que ces ténèbres et ces difficultés, elles l’ont malmené, lui, avant nous, et il les a vaincus; et c’est lui qui a récupéré la couronne. Maintenant c’est Jésus qui a toute autorité. Maintenant c’est Jésus qui est notre Roi. Et sa bannière sur nous est l’amour. Maintenant c’est Jésus qui s’occupe de nos vies, et qui porte tout ce qui est à nous. Il les a rachetées entièrement en payant le prix fort, pour que les moindres fibres de nos corps et les moindres aspects de nos vies lui appartiennent de droit. Pas pour en être le tyran, mais pour en être le Dieu souverain, puissant pour nous donner tout ce qu’il est mort pour nous donner, pour nous faire devenir tout ce qu’il est mort pour que nous devenions.
Il n’y a pas de meilleure bonne nouvelle dans tout l’univers que l’autorité de Jésus sur toutes choses. Jésus en ressuscitant a été prouvé Dieu, et couronné Roi des hommes de plein droit. Là où Adam avait apporté la mort et le péché à nous tous en étant infidèle, Jésus a apporté la vie et la sainteté à nous tous en étant fidèle. À tous ceux qui croient en la bonne nouvelle.
Il y a un Roi dans cet univers, il y a un Homme qui a autorité sur tous les hommes, il y a un Dieu qui a autorité sur les esprits et les dominations.
Et cette autorité, il l’a prouvée être uniquement au service de l’amour. De notre meilleur. De notre liberté et notre bonheur.
Et ce Roi vit pour toujours. Il est mort une fois et en est revenu.
C’est réel. Et c’est pour ça qu’il est réel et proche et présent dans nos souffrances. Parce qu’il les a portées, vécues, ressenties dans sa chair, et qu’il les a vaincues. Il a emporté dans sa mort ces choses qui nous tiennent courbés. Ce n’est pas nous qu’elles vont tuer. Il est passé avant nous pour s’assurer qu’elles le tueraient, lui. Nous, ici, aujourd’hui, nous avons à nos côtés dans la souffrance celui qui est Vivant, parce qu’il est ressuscité. Celui qui nous murmure que devant nous, même quand le noir semble être un mur et que la souffrance bloque entièrement le chemin, il ouvrira une route pour la restauration.
« Celui qui fait la brèche ouvre le chemin et monte devant eux ; ils ont ouvert une brèche et ont passé par la porte, et ils sont sortis par elle ; le Roi est passé avant eux, l’Éternel est à leur tête. » —Michée 2:13
0 notes
Text
Je te fonde sur des saphirs.
« Affligée, battue par la tempête, et que personne ne console ! Voici, Moi, je pose tes pierres dans la stibine, et je te fonde sur des saphirs. » —Ésaïe 54:11
Dans le Cantique des Cantiques, la poitrine de l’Époux est décrite comme de l'ivoire poli, serti de saphirs.
Oui, Dieu me fondait sur des saphirs. À travers ce que je traversais, j’étais amenée sur la poitrine de Jésus comme jamais dans ma vie. Et le temps que je passais à me reposer sur son cœur, incrustait mon propre visage, ma tête et mes pensées, les fondations entières de mon âme, de Ses saphirs. De Sa nature. Des battements de son amour. Je devenais comme Lui, précisément parce que je recevais de Lui, comme jamais dans ma vie. Et mon affliction, ma tempête, ma détresse, étaient utilisée par mon Père pour trancher dans mes mensonges et mes peurs, mes distances et mes faussées croyances, et me rendre incroyablement intime avec l’amoureux de mon âme —assurée en lui, bâtie en lui, sur Lui, et pleine de confiance dans son amour et sa force de fidélité.
Plusieurs personnes m’ont demandé comment je pouvais dire, au milieu-même de ce qui m’arrivait, que je n’échangerais contre rien au monde toute la détresse par laquelle je passais. Que je ne l’échangerais pas même contre la santé. Mais c’est parce que j’étais dans les bras de celui qui m’aime, et que je découvrais l’amour que j’avais cherché toute ma vie. L’amour qui soigne. Qui apporte la santé, celle de toute l’âme, tout le cœur, tout le corps. Bien-sûr que je ne voulais pas de somnifères. L’angoisse et la faiblesse apportées par les insomnies étaient réelles, mais aucun somnifère n’aurait atteint les racines de mon amertume et de mon mal pour m’en guérir. Je ne souffrais pas d’un problème d’insomnie, ou même de faiblesse. Mon âme entière souffrait d’un problème d’amour.
Et l’amour de Jésus guérissait dans mon cœur ce que je savais qu’il guérirait dans mon corps.
0 notes
Text
Il n’y a pas de meilleure bonne nouvelle dans tout l’univers que l’autorité de Jésus sur toutes choses. Jésus en ressuscitant a été prouvé Dieu, et couronné Roi des hommes de plein droit. Là où Adam avait apporté la mort et le péché à nous tous en étant infidèle, Jésus a apporté la vie et la sainteté à nous tous en étant fidèle. À tous ceux qui croient en la bonne nouvelle.
Il y a un Roi dans cet univers, il y a un Homme qui a autorité sur tous les hommes, il y a un Dieu qui a autorité sur les esprits et les dominations.
Et cette autorité, il l’a prouvée être uniquement au service de l’amour. De notre meilleur. De notre liberté et notre bonheur.
Ce Roi-là vit pour toujours.
0 notes
Text
Tout ce que tu traverses aura une portée plus belle et plus efficace que juste toi-même. Parce que Dieu utilise aussi les choses pour qu’elles puissent servir aux autres. Pour qu’elles puissent construire ensemble qui on est, nous tous, ensemble. Comme un mur où chaque brique et son histoire sert aux autres briques et où au final ensemble on s’édifier et on est plus forts. Et on devient une maison ensemble. Une famille ensemble. Une équipe ensemble. Tous soumis aux mêmes douleurs, mais aussi tous participants à la grâce qui restaure. Qui change l’ancien en nouveau. Le mort en vivant. Le noir en joie qui ne déçoit plus. Qui demeure.
Merci Père pour cet Esprit qui nous lie. Qui nous cherche tous au milieu de ce monde qui fait mal, et qui nous rappelle tous à la maison éternelle. Celle qui est notre vraie destinée. Cet Esprit qui nous suit dans toutes nos circonvolutions, et attend derrière toutes nos portes fermées, et nous désire de tout son cœur, y compris dans la boue.
0 notes
Text
Corinthiens.
Paul a une vision de l’église que Dieu a marquée au fer bleu sur son cœur. Une conviction de combien le temple de Dieu est important aux yeux de Dieu, et saint, et compte pour Lui— même les croyants mondains restés au stade de bébés parce qu’ils n’ont pas l’amour ni l’esprit de Famille ni la conscience de tout ce qui est à eux en Jésus, et qui est tellement plus haut que leurs dissensions terre-à-terre.
La crainte de Dieu qu’il a, c’est fou. Le zèle et l’importance et le soin qu’il met, à ne voler rien de l’œuvre parfaite de Messiah ou de l’épouse qui est à Lui, de la fondation qu’Il est et qui est primordiale, de l’or et des rubis et des perles précieuses qu’il est important de bâtir sur eux pour édifier ce temple comme il se doit... à l’image de l’intérieur du Temple que Salomon avait construit, lui aussi, avec de l’or et des rubis et des pierres précieuses.
Les gens au milieu d’eux qui créent des disputes, et des jalousies, en se vantant de prédicateurs ou se réclamant de tels apôtres plutôt que d’autres, et qui méprisent leurs frères et sœurs en les regardant de haut, et qui écrasent le dessein de l’amour au milieu de cette Famille sainte, de cette Maison sainte, de ce temple de Dieu ; ceux-là font l’équivalent de détruire le temple de Dieu, en détruisant l’unité et l’amour, et la paix dans la famille, et Paul les avertit que de telles personnes, Dieu détruira.
Puis Paul passe son temps à leur enseigner ce qu’est un croyant en Yéchua mature, qui reçoit de la viande et non du lait, qui est rempli de l’Esprit et non du monde. C’est un croyant qui aime.
On connaît 1 Corinthiens comme la lettre sur l’amour ; mais c'est parce que Paul ne cesse de les rabrouer pour leur expliquer que le vrai but de ce Temple qu’ils sont, c’est uniquement ça. D’être une Famille. D’être une équipe. D’être un corps. De cesser d’être orgueilleux spirituels et de se mépriser les uns les autres, ou s’envier les uns les autres, ou se hiérarchiser les uns les autres pour des questions de prédicateurs ou d’apôtres ou de dons spirituels ou de révélations. Mais quel le seul chemin excellent, qui prouve réellement la maturité, c’est l’amour. Être patients les uns envers les autres, c’est l’amour. Être bons les uns envers les autres, c’est l’amour. Ne pas être envieux mais se réjouir de ce que les autres ont reçu, c’est l’amour. Ne pas se vanter, parce que tout ce que nous avons, nous l’avons reçu par grâce, c’est l’amour. Ne pas réagir par orgueil, mais avec humilité, c’est l’amour. Ne pas déshonorer les autres, c’est l’amour. Ne pas chercher son propre intérêt, c’est l’amour. Ne pas se mettre en colère facilement, c’est l’amour. Ne pas dénombrer les fautes, c’est l’amour. Ne pas prendre plaisir dans le mal, c’est l’amour. Se réjouir de la vérité, c’est l’amour. Toujours protéger, c’est l’amour. Toujours avoir confiance, c’est l’amour. Toujours avoir espoir, c’est l’amour. Toujours persévérer, c’est l’amour. Si les enfants de Dieu ont toute la foi du monde au point qu’ils délacent les montagnes, mais qu’ils n’ont pas d’amour, ils ne sont rien. Si les enfants de Dieu ont toute la connaissance du monde et toute la révélation des profondeurs des mystères de Dieu, mais qu’ils n’ont pas d’amour, ils ne gagnent rien. Si les enfants de Dieu donnent tout ce qu’ils ont pour que d’autres soient enrichis ou qu’ils offrent même leur propre corps aux flammes, mais qu’ils n’ont pas d’amour, ils n’ont rien. L’amour est ce qui nous attend pour toujours. Si nous ne l’avons pas dès maintenant, alors nous passons à côté du but même de la vie éternelle. De la substance même de l’éternité. De la valeur même du Royaume.
L'amour est notre héritage. L'amour est notre Roi. L'amour est notre Royaume.
Si nous croyions vraiment en qui Jésus est, nous aimerions plus que quiconque au monde, en particulier parce que les gens ne le méritent pas, et parce qu’ils ne sont pas aimables. Parce que c’est dans cet état-là que nous étions, chacun d'entre nous. C'est dans cet état-là que nous avons reçu l’amour dont nous étions le plus indignes. À cet endroit-là. Où nous étions à l’opposé d’aimables, à l’opposé de le mériter, à l’opposé d’enclins à accepter quoi que ce soit de Dieu. À cet endroit-là. L’amour à son maximum. Comme les cieux ouverts. Et une cascade de grâce, de pardon, de tendresse, d’affirmation, d’approbation, de faveur, de paroles de vie et de fierté et de consolation et de guérison et de fortification et de royauté. À cet endroit-là, où nous étions dignes de mort, et de pierres jetées sur nous, et d’être appelés de tous les noms, enfoncés dans notre condamnation, passés en jugement et de se faire déclarer tout le mal que nous sommes, que nous faisons, que nous avons fait, et l’abomination de rébellion, de méchanceté, de saleté et d’infidélité que nous sommes devant la merveilleuse fidélité et sainteté de Dieu.
Mais c’est pas ça, que tu as fait. Tu n’as pas planté une croix dans le monde pour faire passer chaque humain de la terre dessus jusqu’à ce qu’il y meure dans le jugement légitime de ton courroux. Ça aurait été justice, et rien d’autre, rien de trop exagéré, n’en déplaise à notre sensibilité heurtée, qui ne comprend rien de la vraie nature du péché, ni de l’abominable souffrance que tu as endurée, et à laquelle tu as assisté depuis que nous t’avons cloué au bois dans le jardin d’Eden.
Non, tu ne voulais pas que tes créations passent par là.
Mais tu voulais les libérer quand même de leur péché, et de cette condamnation qui est la leur à cause de leur voies qui ont tué les tiennes.
0 notes
Text
Carnets d'errances et de sauvetages.
"Tu ne me dois rien, et pourtant chaque fois que je me suis éloignée et que je me suis retrouvée vide et morte par ta grâce, et que je suis revenue en pleurant, et en Te tenant pour responsable, en te disant : "Pourquoi tu ne me montre pas qui tu es ? Pourquoi Tu ne me remplis pas de ton amour ?", Tu réponds.
Tu ne réponds jamais comme comme je le voulais, mais c'est parce que je ne me rends jamais compte que mes questions ne sont pas les bonnes, et que mes attentes ne sont pas les bonnes. Que je suis toujours à côté de la plaque concernant les choses dont je pense que j'ai besoin, alors que je n'ai même pas connaissance de l'existence d'autres choses dont j'ai besoin.
Ces semaines à pleurer, à prier, à passer par toutes les émotions différentes dans une même heure, ces heures à rester bloquée, assise sur un canapé, à ouvrir ma Bible mais à n'arriver rien à lire, à prendre un crayon mais n'arriver rien à dessiner, à fermer les yeux mais n'arriver pas à dormir, à vouloir prier mais n'arriver pas à parler... Parce que tout mon être est en butte contre ce mur invisible qui m'empêche de faire le moindre mouvement en direction de toi.
Cette chaîne à cent maillons d'incompréhension, de découragement, de mensonges, d'incertitude, de vide...
Je sens les fléchettes que tu envoies mais elles ricochent, et me passent dessus sans m'atteindre au fond. Il te faut toujours des jours et des jours et des jours et des jours. Si ce n'est des mois. Si ce n'est des années. Pour atteindre enfin mon cœur et m'arracher ces sanglots-là, et m'envahir de cette paix-là. Celle qui n'a pas de nom.
Même si ça te prend des mois, des années ; parce que je cours partout et ne m'arrête jamais, parce que je crois n'avoir pas besoin de Toi, parce que je ne vois pas l'ampleur de ma dérive ni des dégâts et des plaies qui s'accumulent à l'intérieur de moi, tu finis toujours par m'emmener ici.
Face à une page blanche que je n'arrive pas à entamer. Face à une Bible que je n'arrive pas à ouvrir. Face à moi-même que je n'arrive pas à aimer. Face à Toi que je n'arrive pas à atteindre.
Et je cherche sans savoir ce que je cherche, et je pleure sans savoir ce que je pleure, et j'attends sans savoir quand quelque chose se passera, quand mon cœur finira par comprendre quelque chose qu'il ne pouvait pas ne pas savoir et continuer à vivre.
Cette chose parmi les cinquante milliards de fléchettes que tu envoyais et qui m'ont laissée intacte, qui fait tout à coup s'ébouler les murailles de mon cœur. Les murailles de mon incompréhension, les murailles de mes doutes, les murailles de ma colère, les murailles de mes vides.
Cette chose que tu avais préparée depuis le début pour me créer du sens, pour Te créer du sens, pour créer du sens à tout, comme Tu créés à chaque instant depuis toujours. Cette chose nouvelle.
Et au final, au bout de tous ces jours, semaines, mois ou années où Tu lances des cordes dans le puits où je suis sans que je les voie, au moment final où Tu descends toi-même pour me prendre par le bras,
cette chose nouvelle, c'est moi.
0 notes
Text
La fête rugissait sur la ville des fleurs. Les cotillons tombaient, les couleurs explosaient en poudrées de partout, les chants, les cris de joie, la ville entière était réunie sur les hautes violettes et les pétales plats. L’amour était dans l’air et la joie roulait comme un grondement d’orage, gonflant les étendards et les cœurs.
Le plus beau des hommes était là, c’était lui qu’on louait, dans une tunique fendue des deux côtés. Une tunique rouge brodée, brodée de mille fleurs et fils d’or, brodée de mille motifs. Ses boucles brunes attendaient la couronne.
Il était là pour nous être un honneur pour toute l’éternité.
Il était Jésus.
L’Amen.
L’Éternel dans la chair et les os d’un humain aux mille couleurs, aux papillons posés sur les épaules. D’un jeune homme amoureux. D’un aventurier de la mort, de la vie, revêtu des reflets des ailes de libellules, et des joyaux trouvés au fond des rivières de pureté.
Il était le seul qui mérite, et le seul qui soit en Lui-même une louange.
C’était fête que de le chanter...
L’amour tombait du ciel en cascade de couleurs. Les mains tenaient une couronne de beauté. Oh le peuple des rachetés… Oh le peuple choisi du Papillon d’éternité, aux mille éclats et nuances de grâce. Oh le peuple de Dieu, magnifique et précieux, aimé et honoré. Oh Seigneur ton épouse, qu’elle est belle dans ses vêtements brodés. Tenant ses étendards dans le vent de ta grâce.
May it be with me all my life. Oh pray. Lord have your way.
La nuit était sur le point du jour, l’aube était là ; enfin venait le grand jour de l’Histoire où les larmes étaient toutes essuyées ; où les cris et les pleurs, la violence et les peurs, étaient dissous avec les ombres du passé.
La Nouvelle Création venait d’être amenée. Le temps de la résurrection du monde et de Sa lumière éclairant tout de l’intérieur. Le temps des couleurs éternelles et du scintillement, de la paix comme les vagues d’une rivière, et des corps glorifiés en des créations si variées.
0 notes
Text
L'Agneau dans nos ronces
Jésus. Mon Bien-Aimé aux boucles trempées de rosée, tu attends toute la nuit à ma fenêtre, tendant ta main par ma lucarne, m’appelant, pour que je t’ouvre.
Tu as laissé tes boucles noires se prendre dans les ronces de mon péché, de ce péché qui ne veut pas de toi, qui n’ouvre jamais la fenêtre, qui ne te fait jamais rentrer, alors que tu es mon amour et la lumière de ma vie. Tu t’es laissé prendre captif au buisson de ma malédiction, tu t’es laissé percer de chacune de mes épines, tu t’es laissé pendre au bois, entre ciel et terre, offert au fer du jugement, pour moi.
Tu t’es laissé exécuter, pour emporter ma dette de mon cœur dur envers toi. Et me ressusciter en recevant ton cœur d’amour à toi. Mettre en moi ton esprit à toi, ton esprit qui m’aime, ton cœur à toi qui aime tout ce que Tu es, et ton cœur à toi qui aime chacun des hommes comme ta propre chair et ton sang.
Mon amour et mon Dieu.
Tu es venu t’empoisonner de mes malédictions, mes amertumes, mes blessures, mes insultes envers ton amour, mes rejets de ta pureté, mes manquements envers toute ta bonté, mes injustices envers ton Nom, et tu as emporté tout ce qui était contre toi, qui existait en moi— comme si je n’en avais jamais été la coupable et la cause.
Tu m’as littéralement pardonnée.
Tu l’as englouti dans ta mort.
Au lieu de me retenir mes offenses envers toi, mes offenses envers les autres, mes offenses envers moi-même, tu m’as couronnée de grâce et m’as donné ce que je ne donnais pas.
Tu m’as offert une abondance de cette eau pure et vive et pleine d’amour que je n’avais pas là en moi. Et tu m’en as donné à pleins traits. Tu me donnes à boire, à boire, à boire, jusqu’à ce qu’elle déborde en moi. Qu’elle coule comme on ne s’arrête plus jamais de couler, parce que c’est Toi. C’est ton amour pour moi, qui coule. Qui coule et me rend, moi, amoureuse de toi, et me rend toujours plus humiliée d’être appelée par le nom de tout ce que je n’ai pourtant pas donné.
Tu m’appelles d’amour.
Tu m’appelles de sainteté. D’une autre nature, qui est la tienne.
Tu m’appelles de justice.
Tu m’appelles de force.
Tu m’appelles de splendeur et de dignité.
Tu m’appelles comme Jésus.
Tu m’appelles d’un nom qui est entièrement immérité, et qui n’est pas trouvé en moi mais seulement en Toi. Pourtant tu l’as gravé sur moi, pour l’éternité. Tu as bâti ton foyer en moi, pour y habiter pour toujours ; dans cette partie-ci de l’éternité, et dans l’autre, où nous serons en chair et en os face à face. Pas juste comme dans mes moments avec toi dans le calme du soir, ou les secrets de notre cœur ensemble. Non, je serai avec toi. En vérité. Plus vrai que je ne t’aurai jamais connu. Et mes yeux te verront. Mes mains toucheront celui qui m’a tenue tant de fois. Celui qui m’a murmuré son amour sous un drap. Celui qui m’a veillée tant de fois, dans les terreurs de la nuit. Je verrai celui que mon cœur aime, et je ne serai plus jamais désolidée de lui. Je serai comme une femme heureuse dans les bras de son ami, son amoureux, son fiancé.
Parce que tu as reçu là, comme Absalom accroché au bois, le jugement de Dieu. Pendu par tes boucles si pures, toi le plus beau des hommes, bien plus beau qu’Absalom, tu es passé dans ces ronces pour l’amour de moi, pour t’y accrocher, pour te laisser pendre à ces branches de ma malédiction, qui signifiaient jugement et mort. Tu savais que la justice de Dieu te frapperait comme la lance de Joab, lorsque tu serais là, pendu au bois, mon péché dans ton corps, dans ton âme, toi le plus beau des hommes, buvant la coupe amère. Pour moi.
Tu savais que le Père te percerait de sa justice. C’était ton unique raison de venir. Prendre mon mal sur toi.
Tu savais aussi que le Père pleurerait, pleurerait comme David pleura sur Absalom.
Tu savais que les ronces devaient être pour toi, pour qu’elles soient arrachées de moi.
Tu savais que l’horreur d’être pendu par ces boucles trempées de rosée, pures et parfaites, devait être la tienne, pour que vole la lance du jugement de Dieu sur la rébellion de toute l’humanité.
C’était toi, à notre place, pendu.
Tu as pris la peine de ma mort.
Et le prince de ce monde, l’ennemi de nos âmes, lui aussi a frappé ce Fils royal empêtré dans les ronces.
Et le jugement de Dieu a mis à mort d’un coup de fer en chair, le sacrifié.
Mais le Père a pleuré.
Combien il a pleuré.
Comme David sur Absalom.
Bien plus encore.
Tu as fait ça pour moi.
Agneau de Dieu, pris dans les ronces pour l’amour de moi. Pour totalement m’en délivrer.
Pour ôter de moi les épines, et les changer en Hadassa. En royauté. En myrte.
Pour ôter le péché du monde, qui nous empêche d’être réconciliés avec Dieu.
« Là où poussaient les épines, poussera la myrte. » La hadassa ; le nom hébreu de la reine Esther.
Là où croissent les ronces dans vos coeurs, je les changerai en royauté. En courage. En destinée.
C’est ce que tu fais avec nous.
Tu changes notre amertume en Royauté.
0 notes
Text
“Un clair soleil entrait par la fenêtre du balcon d’Elain, dessinant un rectangle lumineux sur les tapis. Traversant les voiles de son lit à baldaquin, la lumière caressa son visage, l’appelant hors de l’éther.
« Réveille-toi, jeune fille. J’ai peint à nouveau le monde, et la mer aujourd’hui ne ressemble à rien que tu aies vu avant. »
Ici, chaque jour le soleil est un artiste enthousiaste. Angela ouvrit les yeux quelques secondes après Elain, et se sentit submergée par une vague de douceur. Il n’y a pas de meilleur sentiment au monde que de se réveiller et poser les yeux sur des voiles clairs illuminés de soleil, au milieu de ses couvertures, aux côtés de sa soeur. Elles restèrent quelques minutes allongées, jusqu’à ce que le pépiement d’une sittelle fasse bondir Angela du milieu de ses oreillers. Elle se précipita vers la fenêtre en moins de temps qu’il n’en fallut à la couette pour retomber sur le visage d’Elain. La joue encore froissée des marques du sommeil, celle-ci émit une protestation étouffée, tandis qu’Angela clignait des yeux en posant un pied nu sur la pierre lisse du balcon baigné de soleil. À quelques mètres de là, dans un grand pommier qui poussait le long de la falaise, l’un des oiseaux préférés de la jeune fille venait cacher ses graines sous l’écorce, et sifflait de son petit cri court et flûté. Les sittelles torchepot —Arya éclatait toujours de rire quand Angela prononçait ce mot— étaient bleues sur le dos et d’un beige orangé sur le ventre. Dans l’alignement de leur bec, une bande noire sur les yeux leur donnait un air de justicières masquées. Elain qui s’était lentement levée, se trouvait maintenant aux cotés de sa soeur, battant des paupières… »
0 notes
Text
Dans Ses yeux, la bien-aimée
Il n’y a que dans les yeux du roi que nous pouvons découvrir la vérité. Il n’y a qu’en regardant dans ces yeux que notre reflet se révèle dans toute sa vérité. Dans toute sa sainteté. Dans toute sa gloire. « Celle que mon coeur aime »
Celle qui s’appuie sur son bien-aimé en retournant du désert.
Le désert, la vallée d’Achor l’ombre de la mort, c’est pour nous faire connaître le Bien-Aimé. Et pour nous faire connaître celle qu’il voit. La Bien-Aimée.
La souffrance, c’est la place dans laquelle il vient lever notre menton, avec tellement de douceur, tellement d’amour, et où on rencontre les yeux du roi.
En regardant dedans, on voit des choses qu’il n’est pas possible d’exprimer. Des mots qu’il n’est pas pensable d’entendre.
Oh comme c’est dur, de réaliser et d’accepter d’être autant aimée. Quand on s’est regardé pendant tellement d’années par les yeux naturels.
Mais dans les yeux du roi, il y a Ésaie 61. Ésaie 62. Tout le cantique des cantiques. Il y a cet appel : « Lève-toi et va vers toi-même ! » (Cant. 2:10)
La VRAIE toi, celle que moi je vois. Celle que j’ai purifiée par mon sang.
Il y a cet appel : « Viens avec moi du Liban ! Descends avec moi depuis la crête d’Amana, depuis le sommet de Senir ! » (Cant. 4:8) Regarde-toi à travers mes yeux. Regarde dans mes yeux à moi. Tu la voix, la blancheur du Liban ? Tu la vois, la douceur du lait ? Tu la vois, la constance de mon amour envers toi ? Tu la vois, la cuirasse de justice que j’ai posée sur toi ? Tu la vois, la cuirasse de mon amour qui seule te gardera debout quand l’ennemi viendra comme un fleuve ? Tu la vois, la cuirasse de mon amour qui seule te permettra d’aimer les autres aussi, et de les fortifier ?
Dans les yeux du roi, il y a la reine parée d’or d’Ophir. Et cet appel, cette supplication : "Écoute, fille, et considère attentivement : oublie ton pays et la maison de ton père, et le roi mettra son plaisir en ta beauté. Honore-le ! Car il est ton Seigneur. » (Ps 45:10) Prosterne-toi devant cet amour. C’est la seule façon dont le roi te demande de l’honorer. Laisse le roi mettre son plaisir en ta beauté. Il est mort pour te regarder. Pour voir le salaire de sa souffrance. Pour voir cette épouse sans tache ni ride, parfaite en sainteté, couronne de beauté dans sa main, diadème royal, son Arwen, son Ève nouvelle.
Dans les yeux du roi, il y a l’appel du bien-aimé : « Fais-moi entendre ta voix, fais-moi voir ton visage, car ta voix est douce et ton visage est agréable ! » (Cant. 2:14) Oh le changement dans une vie, quand un coeur commence à réaliser que, pour de vrai de vrai, le Seigneur qui trône au milieu des anges et qui est si terrible en majesté, nous regarde avec douceur et que notre voix lui est agréable.
Qui d’autre que le Bien-Aimé de Dieu pouvait créer un tel miracle ? Changer des coupables en aimés. Qui d’autre sinon le payement bien supérieur en valeur à tout notre péché ? Qui d’autre sinon le Joyau de l’éternité ? Qui d’autre sinon le roi de joie, le premier-né de toute la Création, le Fils du Dieu vivant ? Qui pouvait nous laver, et nous couvrir des parfums du Liban, si ce n’est le Créateur de justice ? Et comment pourrions-nous vivre une seconde de plus en pensant autre chose, s’il nous appelle à venir près de lui, vivre dans sa maison, manger à sa table, marcher avec lui dans le calme du soir, nous regarder avec honneur, « va vers toi-même ! » , comment penser que ce n’est pas à Ses yeux tout aussi important —si ce n’est bien plus— d’obéir à ça et de s’efforcer de convertir nos yeux et nos coeurs pour demeurer dans les parfums du Liban ; plutôt que de chercher à le servir par activisme ou par absence de repos du coeur ?
C’est dans ces yeux du Roi que naissent les fruits qui demeurent pour la vie éternelle.
Car dans ces yeux il y a encore tellement plus. Il y a une Famille. Il y a une Royaume. Il y a des jardins. Il y a des rues d’or. Il y a des palais d’ivoire, et la musique des cordes y résonne et rend heureux le roi. Il y a des jeunes filles, des princes, des princesses, pas de ceux de Disney, mais de ceux de Yahweh. Ceux qui sont couronnés par la Vie. Ceux qui seront un jour transformés dans des corps glorifiés à l’image de Jésus, et qui régneront pour l’éternité, différemment selon la fidélité dont ils ont été intendants sur la terre, sur ce que Dieu leur a donné à leur mesure.
Et la première de ces choses dont ils sont intendants, c’est leur propre personne. Physique et spirituelle. Et la première des choses que Dieu désire voir fructifier dans nos vies, ce ne sont pas nos talents d’orateur ou notre argent ou notre créativité, mais notre relation avec lui. Parce que de là coulent les sources de la vie. Et pour que les projets pour lesquels Dieu nous a fait naître en Jésus Christ trouvent leur plein potentiel, il faut qu’ils soient abreuvés par les paroles du roi. Par l’intimité avec le roi. Par la connaissance du roi. Par la pensée sur le roi.
C’est depuis Jésus Christ la vigne parfaite, que les branches que nous sommes peuvent produire autre chose que des fruits amers.
C’est de savoir que nos imperfections ont été couvertes, et qu’en lui nous avons la place pour apprendre, pour grandir —parce que rien ne peut nous séparer de son amour, mais tout est un prétexte et une occasion pour nous apprendre à régner.
0 notes
Text
Roi des palais d'ivoire —Ps 45:8
Merci, de peindre tes couleurs éternelles sur ma vie. Merci d’avoir baptisé ma vie dans ta lumière et d’avoir habillé cette fille de vêtements de fête. Roi des palais sertis d’ivoire, qui prends plaisir aux mélodies des cordes et qui se réjouit de la joie des jeunes filles qui t’entourent. Arbre de vie, qui guéris, qui nourris, qui abreuve, qui repose et qui laisse couler doucement les ruisseaux cristallins d’entre les piliers de ta cour, pour rafraîchir tes suivants, pour la mélodie de l’eau claire, et pour abreuver en tous lieux les animaux qui partagent ces jardins… Oh, ton palais, Seigneur… L’or et le marbre et l’herbe, et les tentures de velours, le bois des cerfs et la fourrure des renards… Les pierres précieuses renvoient l’éclat de la lumière de notre Soleil, de notre Roi de joie, de notre oint pour toujours, éblouissant d’amour.
0 notes