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Le bulleur présente Une année sans Cthulu
Lancement du podcast
Un album coup de cœur présenté en détail, l’actualité du 9e art, les sorties à ne pas manquer, Le bulleur est votre podcast qui fait le tour de l’actualité de la bande dessinée. En quelques minutes chaque semaine, je vous propose de nous accompagner dans l’univers de la BD et dans ce treizième épisode, on fait un saut en arrière pour se projeter dans les années 80 en compagnie d’un groupe d’adolescents dans la bande dessinée une année sans Chtulu.
Présentation de l’album Une année sans Cthulu
Cette semaine, nous allons revenir sur un album qui est sorti au début du mois d’octobre, plus précisément le 4 octobre dernier. Nous devons cet album au tandem Thierry Smolderen au scénario et Alexandre Clérisse au dessin et les amateurs de 9e art connaissent déjà certainement ce duo puisqu’il s’est signalé par le passé avec des bandes dessinées de qualité et originales. Ces deux personnalités se connaissent depuis un bon moment puisque Smolderen a même était l’enseignant de Clérisse à Angoulême par le passé et qu’ils ont déjà signé deux albums ensemble. Chaque album est le reflet d’une décennie et le premier, L’empire de l’atome, plonge le lecteur dans les années 50 alors que l’excellent L’été diabolik se déroule dans les années 60. Les deux auteurs ont fait l’impasse sur les années 70 pour nous livrer un troisième ouvrage qui se passe lui, dans les années 80. Une année sans Cthulu est une bande dessinée en couleur, un one shot, éditée chez Dargaud, dans un format moyen, qui fait 166 pages. À la fin de l’album, sur 6 pages, les deux auteurs expliquent leur travail qui leur a permis d’aboutir à cette histoire. Terminons avec la couverture très pop où l’on voit deux des membres du groupe de jeunes sur une motocyclette poursuivis par un tentacule rose qui sort du sol. Cette couverture haute en couleur est à la mesure du dessin d’Alexandre Clerisse dans cette bande dessinée.
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Résumé de la bande dessinée Une année sans Cthulu
Pour vous résumer un peu l’histoire, Une année sans Cthulu nous plonge dans les années 80 dans un petit village du sud-ouest de la France ou une bande de lycéens s’adonne très régulièrement à un jeu de rôle en vogue, l’appel de Cthulu. Mettant en scène le monstre imaginé par Lovecraft dans les années 20, ils ne se doutent pas que leur dernière partie risque d’avoir des conséquences dans le monde réel. En effet, il semble que la bête imaginée par Lovecraft, qui réside sous terre et qui pousse les humains à s’entretuer, pourrait être à l’origine du massacre d’une famille complète, d’un accident de voiture ou encore de l’effondrement d’un toit. Cette série de phénomènes violents n’est pas non plus sans lien avec l’arrivée d’une mystérieuse jeune fille au sein du groupe, Mélusine, qui arrive tout droit du Liban avec dans son sac un tas d’histoires extraordinaires. Le groupe va alors délaisser son quotidien ordinaire pour essayer d’élucider les phénomènes récents arrivés dans ce petit village du Lot. Teintée de fantastique et non dénuée d’humour, l’histoire nous entraine sur de nombreuses pistes et à dire vrai, on ne voit pas défiler les pages qui nous entrainent jusqu’à la résolution du mystère. Sur l’intrigue centrale vient se greffer de petites histoires qui rend le tout foisonnant et passionnant à lire, voir même à relire.
Ma critique de l’album Une année sans Cthulu
Comme vous l’avez certainement compris, du scénario jusqu’au dessin, nous avons ici un album qui joue avec de nombreuses références aux années 80. Pour réaliser son dessin, Alexandre Clerisse dit s’être inspiré des couleurs de ces années-là pour faire évoluer ses personnages dans un monde chromatique très pop et coloré. Son style, qu’il rapproche un peu du manga, est tout de suite reconnaissable et il sert à merveille l’histoire que lui a taillée sur mesure Thierry Smolderen. Cette plongée dans les années 80 nous ramène au temps des motocyclettes, du walkman à cassettes, des bornes d’arcade et des jeux de rôles que l’on faisait entre amis. Les personnages, facilement identifiables grâce au dessin de Clerisse, ont chacun leurs personnalités, certains sont mystérieux quand d’autres font figure de jeunes voyous du village et tout ce petit groupe se lance dans la résolution du mystère qui secoue ce coin retiré de la France profonde. Le tout donne un album convaincant et agréable à parcourir que l’on prend plaisir à rouvrir pour se replonger à l’envi dans l’ambiance des années 80. Cette troisième production du duo Clérisse / Smolderen est tout aussi réussie que les deux précédentes et c’est avec une certaine impatience que l’on attendra le prochain, reste à savoir quelle décennie il mettra à l’honneur.
L’actualité de la semaine
Comme chaque semaine, terminons ce podcast en allant faire un petit crochet du côté de l’actualité de la bande dessinée. Profitons-en aussi pour découvrir les principales sorties de cette semaine qui sont encore nombreuses.
— Commençons par la sortie jeudi de la semaine dernière du dernier Asterix intitulé La fille de Vercingetorix. Quasiment 60 ans après la création du héros gaulois par Uderzo et Goscinny, Jean-Yves Ferri au scénario et Didier Conrad au dessin livre un 38e album qui met en scène la fille de Vercingetorix, jeune adolescente au look gothique, sur laquelle doivent veiller Asterix et Obelix pour qu’elle ne tombe pas entre les mains des romains. Cette nouvelle aventure sera prétexte à de nombreux gags et nul doute qu’elle remportera encore un grand succès comme pour les aventures précédentes. Comme toujours, cette bande dessinée est éditée chez Albert René, la maison d’édition des valeureux Gaulois.
— Restons dans l’univers des séries à succès avec la sortie du 9e tome du chat du rabbin, la série phare imaginée par Joann Sfar. Ce nouvel album revient sur l’adoption du chat par le rabbin et sur ce qui a tout de suite lié le chat à Zlabya, l’héroïne du récit. Devenue adolescente, sa soif de liberté et d’indépendance va devenir un problème pour son père et c’est avec philosophie et malice que le chat observe l’évolution de la relation entre le père et sa fille. Un nouvel album édité comme depuis le début chez Dargaud dans la collection Poisson pilote.
— Prisonniers du passage, édité chez Steinkis, aborde la question des demandeurs d’asile à travers le récit de 3 personnages, Kadiajou, Younès et Laurent. L’album nous fait découvrir la réalité de ces demandeurs d’asile bloqués dans les aéroports en attendant que leur situation ne se décante, souvent au bout d’une vingtaine de jours. Chowra Makaremi signe un album passionnant qui sensibilise sur cette réalité abordée dans ce one shot de qualité en noir et blanc.
— Terminons ce journal des sorties avec La ballade du soldat Oddawa paru hier chez Casterman. En pleine guerre 14/18, un commando américain vient en aide de l’armée française sur les zones de combats où elle perd du terrain. Formé de guerriers amérindiens valeureux, ce commando possède dans ses rangs le fameux Oddawa, dont les faits d’armes vont rapidement semer le trouble chez ses adversaires. Bande dessinée qui nous plonge durant la guerre, mais racontée comme un western, on la doit à Cédric Apikian au scénario et Christian Rossi au dessin.
Voilà, nous en avons terminé avec ce treizième épisode du bulleur. Nous vous rappelons que vous pouvez nous faire part de vos remarques et de vos commentaires sur les réseaux sociaux puisque nous sommes disponibles sur Instagram sur l’adresse lebulleur.podcast et sur Twitter @Lebulleur1. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas non plus à le partager autour de vous. Il me reste à vous souhaiter de bons moments de lecture et je vous dis à la semaine prochaine pour un quatorzième épisode de votre podcast sur l’actualité de la bande dessinée.
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