Tumgik
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Palerme entre ciel et terre
Vue d’avion avec le mont Pellegrino caressé par le soleil de fin d’après midi. J’ai hâte d’avoir pied à terre! Mon premier lieu de villégiature*, est situé dans le quartier Borgo Vecchio proche de la via della Libertà d’architecture fin XIX° siècle. 
Dans les rues du quartier, mes pas me conduisent à la piazza del Castelnuovo, où trône une statue de Carlo Cottone, principe di Castelnuovo, dont j’ai bien aimé la posture, j’ai su par la suite qu’il était humaniste et homme politique...
Presque en face, la place Politeamea Garibaldi (1891) et son théatre; l’entrée monumentale a la forme d’un arc de triomphe; sur le sommet, se dresse le Quadrige d’Apollon en bronze de Mario Rutelli et de Benedetto Civiletti.
“Le Théâtre Politeama Garibaldi c’est, selon un ordre temporel, le premier des grands théâtres s’étant dressés à Palerme dans la deuxième moitié du XIXe siècle, au cours du réaménagement urbain maximum de la ville. Projeté par Giuseppe Damiani Almeyda en 1867, il fut achevé en 1891. Il dominait la place qui était en passe de devenir le cœur de la ville moderne, en montrant l’heureuse condition de la culture artistique palermitaine et de la nouvelle classe dirigeante bourgeoise en Europe”.
Un peu plus loin, l’imposant Théatre Massimo Vittorio Emanuele (1897 par Ernesto Basile) néo-classique et grande fierté palermitaine! 
“le plus grand bâtiment de théâtre d'Italie et le troisième plus grand d'Europe, après ceux de Paris et de Vienne. Des salles de représentation, de réception, des galeries et des escaliers monumentaux entourent le théâtre proprement dit, construit entre 1875 et 1891, qui peut accueillir 1 640 spectateurs et la scène peut réunir 700 acteurs”.
Un kiosque Art Nouveau (ou plus justement de style “Liberty” inventé par l’architecte Ernesto Basile omniprésent dans le paysage urbain de la ville), et de superbes immeubles du même style, un peu plus loin, via Roma.
©JB
*B&B Florio
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Baroque, vous avez dit baroque!
A Palerme il est partout ou presque. Si de nombreux monuments sont construits dans ce style, c’est sans doute à l’intérieur des églises qu’il trouve toute la puissance et la majesté de son expression... jusqu’à l’overdose, je dois dire, en tout cas en ce qui me concerne.
Un peu d’histoire via wiki.
“Le baroque sicilien vit le jour à la suite d’un puissant tremblement de terre survenu dans la région en 1693, qui imposa de reconstruire un grand nombre de bâtiments. (...) Le séisme fournit aux jeunes architectes siciliens, dont beaucoup avaient été formés à Rome, un terrain idéal pour reproduire le baroque plus sophistiqué alors en vogue en Italie continentale. Leurs ouvrages, remplis d’innovations stylistiques, inspirèrent les autres architectes locaux qui finirent tous par suivre le même exemple : dès 1730, les nouvelles constructions en Sicile étaient entièrement supervisées par ces architectes natifs de la région et parfaitement rompus au baroque, au point qu’ils développèrent ensuite une interprétation singulière et très localisée de ce courant artistique. Le baroque sicilien tomba en désuétude à partir des années 1780, lorsque le néoclassicisme s’imposa comme le nouveau style à la mode. Le baroque sicilien, si riche en ornements et en décorations, reflète fidèlement l’histoire sociale de l’île à cette époque, et symbolise le chant du cygne pour toute une caste de mécènes nobles, alors en perte d’influence. Le phénomène du haut-baroque sicilien dura à peine un demi-siècle, mais a imprimé à l’île une identité architecturale qui l’a accompagnée jusqu’à aujourd’hui”.
Baroque illustré dans les églises que j’ai visitées
Dans l’église de Santa Rita in Sant’ Agostiono, j’ai bien aimée cette “Madonna della Cintura” toute de bleu vêtue et auréolée d’étoiles à ampoules lumineuses, un peu kitch, mais tellement touchante... Dans le prolongement, j’arrive à l’Oratorio del Rosario à San Domenico: dans cet oratoire, les murs sont couverts par des tableaux de maîtres représentant des scènes du Nouveau Testament et glorifié par les sculptures de Giacomo Serpotta, (c’est un nom incontournable à Palerme, dès qu’il y a du stuc sur des murs). Bel équilibre et composition du lieu que je trouve magnifique.
Un exemple parmi tant d’autres de l’extravagance exacerbée du style baroque sicilien, dans cette église de San Giuseppe Dei Teatrini du XVII°siècle: l'intérieur est monumental extraordinairement riche de stucs et de marbre, et décoré de nombreuses statues et peintures; sur la voûte de la nef centrale, des fresques de Borremans,Tancredi, et de Giacomo Serpotta (encore lui). C’est un exemple de l’apogée de l’art baroque sicilien.
L’étape suivante est à Santa Maria in Valverde. Comme souvent à Palerme la sobriété de l’extérieur contraste avec l’exubérance de la décoration intérieure. Ici, tout est marbre, stucs, sculptures, et volupté! Pas un centimètre carré de mur qui ne soit recouvert: un vrai bric à brac d’animaux, fleurs, plantes, hommes, femmes, des chérubins, des anges, on sature complètement devant ce déluge de chef-d’oeuvres ex-vivo... Les décorations en marbre sont l’oeuvre de Mariano Smiriglio en 1633. 
On respire un peu dans la Chiesa San Salvadore, qui de fait, ressemble plus à un théatre qu’à une église! Il y a une scène, des balcons, j’adore les sièges qui font plutôt années 50′(cf le sofa “Marshmallow” de George Nelson). Le jour où je l’ai visitée, il y avait un conférencier universitaire(?) et j’ai appris par la suite que l’église est désaffectée et sert aujourd’hui de salle de concerts ou de lieu de réunion.
©JB
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Il était une fois...
Déambulant dans les rues de la vieille ville, je suis frappée par ces superbes façades d’ex-palaces totalement décrépits, qui côtoient des immeubles d’habitations très populaires tout aussi ravagés. Tout semble figé, mais plus pour longtemps.
Les marchés de Palerme, véritable creuset à ciel ouvert des mélanges ethniques, sont aussi des lieux cultes de la ville, arpentés tant par les palermitains que par les touristes en quête de curiosités locales et de senteurs exotiques.
Dans le quartier Ballaro, le marché occupe presque toute la superficie, et se déploie dans un dédale de rues qui entourent la chiesa del Carmine Maggiore dont j’ai photographié en musardant dans le marché, le dôme baroque recouvert de splendides majoliques hispano-mauresques. 
La présence des espagnols sur l’île se retrouve dans ces médaillons sculptés sur la façade de ce vieux bâtiment dont je ne sais ce qu’il fut, mais qui accueille aujourd’hui l’Institut Cervantes de Palerme.
Palais encore et toujours avec cette dernière photo d’une fenêtre que je trouvais très belle: elle fait partie du Palazzo Alliata di Pietratagliata, moins connu que le palazzo Gangi, mais non moins exceptionnel. Sur le même principe que ce dernier, la propriétaire des lieux la Signoretta Alliata Licata di Baucina présente à la TV la splendeur de son domaine. Passionnant et instructif. C’est par là: https://youtu.be/MsoV_d20qys
©JB  
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Quartier de la Loggia
Non loin des Quattro Canti, la piazza Pretoria dont la “Fontana della Vergogna” avec ses statues cachant leur nudité, est aussi insolite qu’étrange, et les palaces tout autour qui semblent abandonnés, fleurent bon un passé flamboyant!
Info wiki : “Cette fontaine fut réalisée en 1554 par Francesco Camilliani, elle comptait 48 statues. Aux XVIII et XIXe siècles, la place était appelée par les palermitains Place de la Honte, en référence à l'administration corrompue de la ville, et aussi à la nudité des statues. Au centre de la place, se trouve la Fontaine Pretoria. Elle est encadrée par le Palais Prétorien (Palazzo Pretorio, siège de la mairie) construit au XIVe siècle et restauré au XIXe siècle, l'église Sainte-Catherine (fin XVIe), et deux palais seigneuriaux : Palazzo Bonocore et Palazzo Bordonaro”.
L'église San Cataldo de style arabo-normand (celle des coupoles rouges, avec ses murs gothiques et ses dômes islamiques), est la seule église qu’on pourrait qualifier de “minimaliste” à Palerme et c’est ce qui fait tout son charme; “Dressée à côté de l’église de La Martorana, San Cataldo est caractérisée par ses trois dômes rouges. Elle a été construite en 1154 et a conservé son atmosphère d'origine parfaitement ascétique. La seule décoration faisant parler d'elle est le sol composé de mosaïques d'origine. Il s'agit à présent du siège religieux des Chevaliers du Saint-Sépulcre à Palerme”.
Impossible de ne pas succomber à une autre spécialité de Palerme: la crème glacée, qui se déguste à chaque coin de rue ou en terrasse! Pour moi ce jour là, une “sicilienne” à base de fruits secs et confits, des pistaches, du citron, éclats d’amandes, etc... Miam:)
©JB
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Les Quattro Canti
La ville s’organise autour des Quattro Canti, (les quatre chants et non les quatre coins) typique du style baroque sicilien (vers 1610), caractérisé par sa flamboyance, sa théâtralité, la richesse des ornements sculpturaux et le recours fréquent à des effets de clair-obscur (chiaroscuro).
Les trois étages de ces édifices sont décorés de statues nichées dans de petites alcôves et représentant respectivement les quatre saisons, les quatre souverains espagnols de la Sicile et les quatre saintes patronnes de Palerme : sainte Christine, sainte Ninfa, sainte Olive et sainte Agathes.
Cette place est le coeur névralgique de la ville baroque et aussi le carrefour qui la divise en quatre quartiers: Ballaro, Capo, Kalsa, Vucciria; c’est le point de rencontre entre les deux artères principales, la via Vittorio Emanuele et la via Maqueda.  
La Kalsa
En continuant la balade, j’arrive dans mon quartier préféré de Palerme: la Kalsa, (de l’arabe “al-Halichah”, signifiant “l’Élue”) construit près de la mer à une époque de tumultes populaires pour permettre à l'émir de fuir en cas de révolte. Anciennement il accueillait tout le contingent militaire des arabes ainsi que les bureaux administratifs et politiques et les prisons...
L’écrivain Roberto Alajmo écrit dans son livre, Palermo è una cipolla (Palerme est un oignon, éditions Laterza). « Au cours des années 1960-1970, la vieille ville a été désertée, à la faveur des nouveaux quartiers résidentiels sans âme voulus par le maire de l’époque, Vito Ciancimino, pour moderniser la ville et rendre service à ses amis mafieux, explique-t-il. Ainsi, le centre historique est devenu la proie des plus démunis et des immigrés. Aujourd’hui Palerme est l’une des seules grandes villes européennes où les pauvres vivent dans le centre-ville, et les riches en banlieue. »
Force est de constater en cet été 2015, que le quartier est en pleine mutation: les façades se ravalent, les boutiques-resto-bars fleurissent un peu partout, les anciens palaces renaissent de leurs pierres et sont reconvertis en hotels, ou en appartements, bref, le quartier est bouillant de vie et d’energies positives, et les bobos de la planète entière investissent déjà les lieux.
P’tite pause dans le quartier chez l’Antica Focacceria San Francesco une des enseignes emblématiques de la cuisine Palermitaine traditionnelle. Excellente adresse où j’ai découvert une spécialité sicilienne le “cannolo” (pâtisserie à base de ricotta et d’oranges confites enveloppées dans un biscuit croustillant) “da morire”:)
Palazzo Gangi
Lieu culte s’il en est de l’aristocratie palermitaine; il passerait presque inaperçu sur cette petite Piazza Croce dei Vespri avec ses façades décrépites, et sa sobriété extérieure. Difficile d’imaginer le faste de sa splendeur intérieure, et encore plus de la constater: en effet il est très compliqué de pouvoir le visiter, (réservations téléphoniques très mal gérées etc.) et pour ma part après moult contretemps, il ne m’a pas été possible d’y accéder... Très amère déception:(
Heureusement qu’il y a internet, pour contempler la magnificence des lieux!
*Voir les vidéos et reportages de ma page “Gattopardo”
©JB
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Palais des Normands, la Chapelle Palatine 
Un “must” à Palerme que cet ensemble architectural de la Cathédrale, du Palais des Normands, et de la Chapelle Palatine: un exemple unique de travail architectural pluri-ethnique, sous l’impulsion du roi Roger II de Sicile.
La Palatine avec ses portes normandes, ses arcs sarrasins, son dôme byzantin, et son toit orné de calligraphies arabes laisse le visiteur, croyant ou pas, ébloui!  Il règne ici une une atmosphère oecuménique qui réchauffe le coeur. Emotions garanties, sublime jusque dans les moindres détails.
Un peu d’histoire nécessaire via Wikipedia:
“Insérée dans le corps du palais, elle est commencée en 1130, finie et consacrée en 1143. Au premier étage du palais, un mélange d'influences romano-sicule, byzantine et arabe, dont le plafond à caissons de bois fut conçu par des ouvriers du califat du Caire. Elle possède de somptueuses mosaïques byzantines dont les plus anciennes remonteraient au début du XIIe siècle. Leur extrême qualité les a fait remarquer par les chroniqueurs médiévaux, Hugues Falcand et Romuald de Salerne, les Arabo-andalous Al Idrissi et Ibn Jubair, chroniqueur-voyageur du XIIe siècle. Ces mosaïques, dans lesquelles l'or prédomine, représentent des scènes bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testament pour les plus tardives dans la nef centrale (1154-1168), attestées par leurs inscriptions latines. Celles consacrées à saint Pierre et saint Paul, dans les nefs latérales, datent du XIVe siècle.
Dans la coupole on découvre un énorme Christ Pantocrator entouré d'anges. La plupart des mosaïques font apparaître des scènes de l'ancien et du nouveau testament. 
La chapelle Palatine est aussi l'une des premières églises dont les mosaïques représentent des figures humaines : une innovation pour l'époque
« La chapelle Palatine, la plus belle qui soit au monde, le plus surprenant bijou religieux rêvé par la pensée humaine et exécuté par des mains d’artiste. »
Guy de Maupassant
©JB
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Architecture années 20-40
A Palerme on voyage aussi dans différents styles d’architectures qui se télescopent parfois: ici, le style fasciste rationaliste de Mussolini avec cet édifice à la gloire du nouvel ordre: “Tempio Munito Fortezza Mistica” 1940. Son nom indique que c’est un temple à la gloire du culte fasciste, réalisé après  l’annexion de l’Ethiopie par Benito Mussolini.
La Poste de même style, hyper imposante, m’a fait sembler une lilliputienne chez les géants au moment d’aller poster mes “cartoline”.
Plus subtil, l’Art Déco pour la caserne des Pompiers de Palerme délicieusement illuminée ce soir là par le soleil couchant.
Le nouveau Palais de Justice, fin du XXème siècle (par le cabinet Monaco Architetti ) ne manque pas de rendre hommage aux juges anti-mafia qui ont été assassinés et auxquels la ville veut rendre hommage.
Sous l’impulsion de son actuel maire Leoluca Orlando, Palerme semble renaître, et vouloir laisser derrière elle, cette image de ville mafieuse, sale, violente et chaotique. Tant mieux!
©JB
1 note · View note
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Palerme côté mer, la Cala et Foro Italico
Fin de journée... Palermitains et touristes se retrouvent sur le bord de mer pour profiter d’un peu de fraîcheur (34°en ville), et apéro oblige, succomber au cocktail star de la planète entière en cette année 2015: le Spritz aux couleurs d’été! 
C’est absolument insignifiant pour qui aime le champagne, mais tellement bien marketé! Je dois toutefois reconnaître que celui qu’on m’a servi au Nautoscopio lieu Arty-hype était tout à fait acceptable ;)
En continuant la balade sur Foro Italico, on passe devant “la Porta Felice” et les silhouettes de palaces baroques qui longeaient autrefois le bord de mer... Certains abritent aujourd’hui des lieux branchés comme le Kursaal Kalhesa, les autres sont en cours de rénovation.
©JB
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Escapade à Mondello et Capo Gallo
A quelques minutes du centre de Palerme, Mondello est un petit port de pêcheurs très prisé des Palermitains, (et pris d’assaut le week-end) doté d’une petite merveille Art Déco. Seul regret, ce superbe édifice est aujourd’hui un restaurant et un club de sport (très) privé, donc on ne peut que prendre des photos en passant devant :( 
Capo Gallo, et ses eaux cristallines... réserve naturelle dans le prolongement de Mondello, moins touristique, plus sauvage, mais on paye quand même un “droit de passage” pour simplement s’y promener....
©JB
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Monreale, la Cathédrale
Á 8 km de Palerme, une petite visite à Monreale s’impose, histoire de prendre de la hauteur! 
Cet ensemble constitué de la basilique, du monastère, son cloître, et du Palais Royal, a été construit au XIIe siècle par le roi normand Guillaume II. Toutes les fresques racontent l'Ancien et le Nouveau testament.... 
Une représentation bluffante du Christ (j’avais déjà repéré celui de la chapelle Palatine), qu’on appelle “Christ Pantocrator” par opposition au Christ de la Passion: en effet contrairement à nos représentations du Christ sanguinolent, torturé, livide, et meurtri sur sa croix, on a ici l’expression du Christ Pantocrator (du grec pantokrátôr, signifiant « tout puissant ») donc “Christ en Gloire” et ça change tout! 
Ses mensurations sont impressionnantes: 13,30 m de large et 7 m de haut, dans l’abside d’une hauteur globale de 35 mètres; il soutient le livre de l’Évangile ouvert avec l’inscription latine: "C’est moi la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres"...
Les détails de mes photos montrent l’histoire de l'Arche de Noé et des illustrations des “miracles” du Christ, la magnifique porte du Paradis sculptée en bronze (chef d’oeuvre de Bonanno de Pise), et aussi des motifs typiquement musulmans et byzantins qui m’ont tapé dans l’oeil...
Du sol au plafond, tout est oeuvre d’art et il faudrait un livre pour décrire les merveilles qui s’offrent aux yeux du visiteur! On parle de 2200 kg d’or pour les mosaïques, qui couvrent 6340 m² de surface totale, sans parler des pierres précieuses, pate de verre, marbre, bronze etc...utilisés pour la construction. 
Pour en savoir plus:  https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_Monreale
©JB
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Monreale, le cloître
Le Museo Diocesano m’offre un abri à la touffeur de midi, et une vue imprenable sur la plaine de Palerme jadis appelée “La Conca d'Oro”, coquille d'or (car très fertile et propice à la culture des agrumes) qui s’étend jusqu’à la mer. 
Impossible de rater ce site classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, c’est dire! Derniers édifices construits à Palerme dans le style arabo-normand, cet ensemble laisse sans voix quiconque pénètre les lieux. 
Sur les façades extérieures, les arcs en ogive de la cathédrale sont enrichis de sculptures et de marqueteries colorées associant les trois styles: franco-normand, byzantin et arabe.
Attenant à la cathédrale, le cloître et ses 208 colonnes (j’ai pas compté mais ça doit être juste), toutes différentes les unes des autres, ciselées de mosaïques d’or, de pâte de verre et de pierres; Les chapiteaux sont tous différents, montrant des scènes en relief de la bible ou des représentations symboliques mixtes, chrétiennes et islamiques. Un mélange des cultures divinement employé! Comme quoi....
©JB
0 notes
palerme-eclectique · 9 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La Zisa
Construite au XII°siècle sous l’impulsion de Guillaume II roi de Sicile, cette forteresse-palais se situe dans la partie ouest de Palerme. Son nom vient de l’arabe « al-Azîz », signifiant « La Splendeur ».
Perso, je ne l’ai pas trouvé aussi splendide que cela... En revanche c’est un exemple caractéristique du style arabo-normands: on y voit très bien les éléments d’architectures combinés de spécificités musulmanes, chrétiennes et byzantines, en particulier la salle “de la fontaine” en forme d’îwân, ornée de niches au plafond (les muquarnas), décorée de frises bysantines, et tapissée de peintures occidentales certainement remaniées au cours des siècles...
Info wikipedia: Dans ce bâtiment les rois normands, bien que princes chrétiens, vivaient complètement à l’orientale, se comportant comme de véritables princes arabes... « Le roi de la Sicile est admirable en ceci qu'il a une conduite parfaite ; il emploie des musulmans comme fonctionnaires et utilise des officiers castrats et tous, ou presque, gardent leur foi secrète et restent attachés à la loi musulmane. Le roi a pleine confiance dans les musulmans et se repose sur eux pour ses affaires et ses travaux les plus importants. [...] Il ressemble aux souverains musulmans : comme eux il plonge dans les délices du pouvoir, établit ses lois, règle ses modalités, répartit les dignités parmi ses hommes, exagère la pompe royale et l'étalage de son apparat. [...] Un autre fait admirable qu'on rapporte à propos de sa personne, c'est qu'il lit et écrit l'arabe. »
Jeu d’ombres sur l’église Santo Stefano, en sortant de la Zisa.
©JB
0 notes