Tumgik
ozaleenadyel · 3 years
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Préméditer mon meurtre
Après près de 30 ans de vie, j’ai décidé d’aller voir un autre monde car celui des humains ne me convient pas. Depuis mes huit ans que je sais que ce monde n’est pas pour moi. Les années passèrent et les humains me confirmèrent toujours ce que je savais déjà: les humains sont la pire espèce qui existe. 
Après toutes ces trahisons, ces perfidies, des perversions, ces rumeurs que les uns font aux autres, j’en ai eu assez. Avoir un chum qui te trompe, te ment, te manipule, te fait du gaslighting, ment sur toi aux autres, dit des choses que toi tu feras alors que c’Est lui, te dénigre, te rabaisse, est jaloux, possessif, contrôlant etc c’était la goûte de trop. Je vivais bien avant cette rencontre. J’étais heureuse, seule, sans famille ni amis. Juste moi. Biensûre, j’ai des défauts, comme tout le monde, mais je ne fais jamais rien par méchanceté. Je me suis effacée pour lui. J’ai tassé mes valeurs, ma famille, mes amis, mes projets pour lui et même ma santé en a pris un coup. 
Pensant à ma famille, pour ne pas leur causer de la peine deux fois par année (à ma fête et la date de ma mort), j’ai choisi qu’à ma fête, ce serait terminé. Terminé pour moi cette vie. Plus, je me disputais avec mon ex, plus je voyais ses mensonges, ses manipulations, plus il me rabaissait et croyait des choses fausses sur moi, plus la tentation de mettre fin à mes jours était présente. Mais je devais tenir bon encore un mois, quelques semaines, quelques jours, quelques heures.... Mais c’était si difficile. J'en tremblais d’envie de me passer la corde au coup. Une nuit, je l’ai fait. La sensation d’avoir ca autour du coup c’était tellement doux. Tu sais que ce sera bientôt fini et tu es en paix avec cette décision. Tu ressens une plénitude et un zen si immense. C’est indescriptible. Plus de peine, plus de colère, plus de joie ni de tristesse ni d’amour.... juste la paix intérieur. Paix avec ta décision. Je savais que je ressentirai tout cela lorsque je me tuerai. 
J’ai donc modifié mon testament et mes héritiers, enlevant mon ex. Il ne mérite pas d’avoir une telle somme d’argent, après tout ce qu’il m’a fait. Je suis plus riche morte qu’en vie!! Alors je dois bien choisir qui deviendra riche à ma mort. Qui le mérite vraiment? Et j’ai choisi ma soeur et mon frère. Puis, j’ai modifié mon mandat en cas d’inaptitude... comme ca si jamais je me manque et deviens légumes, ils sauront quoi faire. 11 jours avant la date de mon assassinat, ma fille est décédée subitement... la veille de ses six ans. Ca m’a tué encore plus. J’ai vu sa jumelle fixer le vide, devenir dépressive. J’avais l’impression qu’on me plantais un couteau directement dans le coeur et qu’on s’amusait à le tourner juste pour que la douleur soit plus intense. La voir comme ca, c’était une pure torture. Je commençais à me poser des questions. Va-t-elle survivre à mon décès, elle qui a perdu toute sa famille? Mais la douleur reprenait toujours le dessus sur la raison. Je n’étais pas sure de moi alors j’en ai parlé avec mon ex, qui était mon chum à ce moment-là. Il a dit que je voulais juste le manipuler, que c’était pas vrai que je ne voulais plus vivre. Moi, je tentais de me confier à lui et c’est très difficile de m’ouvrir sur mes sentiments. Le voilà qui me rabaisse encore... au moment ou j’ai le plus besoin de lui. J’ai juste eu envie de me tuer là, maintenant! D’en finir avec les personnes toxiques et de leur prouver, par le fait-même, que je voulais vraiment le faire. Si je ne le fais pas, ils vont toujours penser que je l’ai manipulé! Alors, ca m’a donné la motivation de le faire. 
Trois jours avant mon meurtre, j’ai perdu une amie qui s’est suicidée. Elle a enfin pu quitter ce monde horrible et terrifiant. Je l’ai envié d’être partie. Mon ex est resté avec moi, cette journée-là, alors qu’il devait aller à l’école. L’avoir auprès de moi m’a aidé, même si je ne me suis pas confié à lui par peur de me faire juger, de me faire faire des reproches et de me faire dire que je le manipule. Alors, j’ai gardé tout ca pour moi. J’ai pleuré, dans ses bras. Il sait à quel point elle et moi étions proches. On se voyait, en dehors du travail. Elle est venu me voir dans l’attente douloureuse que mon père quitte son corps. On se parlait souvent et on se téléphonait. C’est la seule amie que je me suis faite en dix ans et elle se suicide. J’ai eu tellement envie d’aller la rejoindre. 
Les deux journées qui ont suivis, je me suis répétées les dires d’un gars, dans ma tête. Il disait qu’une fois mort, on allait vivre avec des gens qui sont exactement comme nous et qui vont nous faire vivre ce qu’on fait aux autres. OH QUE J’AVAIS HÄTE! Je vais enfin pouvoir avoir quelqu’un come moi... Enfin! Partager l’amour, la sincérité, l’authenticité, faire tout pour quelqu’un et recevoir tout en retour. Merveilleux. Biensûre, j’ai des défauts! Mais je sais comment me botter le cul pour les corriger at avoir quelqu’un comme moi m’aiderait grandement. Et puis, ma soeur m’a rappelé qu’on a vu ce qu’il y a après la mort, lorsqu’on était jeune. Et ce n’Est pas du tout ca. Alors je sais que c’Est faux. Je ne trouverai pas quelqu’un comme moi à ma mort. Je sais ce qui m’attend. Et ca me plait quand même! 
La journée fatidique se pointe. Mon ex part au travail. Je suis donc seule. J’ai dit à une amie que je serai avec elle, le lendemain pour commémoré mon amie décédée trois jours plutôt. J’écris donc une lettre d’excuse à cette amie car je ne pourrai pas respecter ma parole d’être avec elle, le lendemain, Je lui ai dit cela pour ne pas qu’elle s’inquiète et m’empêche de partir. J’ai écrit des lettres à mon ex, ma soeur, mon frère, ma meilleure amie, mon amie d’enfance et une pour les collègues de travail. J’ai même fait un vidéo que je voulais poster et me suicider la seconde après. Alors, je me prépare, je me maquille, je choisis les vêtements que j’aurai pour ma mort. Je dis au revoir à mes filles et je quitte la maison. Je pars et je marche dans le bois jusqu’à l’endroit choisi pour laisser mon corps à la Terre. Je m’étends, au sol. Je touche la terre, l’herbe, les arbes... je respire cet air et me laisse bercer par le vent. J’entends des pas s’approcher de moi. J’entends des bruits d’enfants qui jouent. Je vais donc plus lion. Je marche et je marche et j’essaie de trouver un endroit ou il n’y a personne. Je le trouve enfin. La nature est si paisible. Le téléphone sonne. Tantôt ma soeur, tnatôt mon psy, tantôt une amie... Et je ne réponds pas. Je contemple mes dernières minutes sur cette Terre. Je demande à mère si j’ai fait le bon choix, mais comme je ne trouve aucune solution sauf celle-là et que je ne veux plus me battre, je continue de croire que c’est la bonne chose à faire. Le téléphone sonne et c’est mon ex. Je réponds. Il avait l’air inquiet, mais je ne peux lui dire que j’ai mis mon plan à exécution et que, dans peu de temps, je n’existerai plus. Je me fais rassurante et je raccroche. Puis, une pensée m’envahit. Comment va-t-il réagir en ne me trouvant pas, à la maison lorsqu’il entrera. LA panique va s’emparer de lui. Je le vois me chercher partout en courant, en paniquant, en pleurant. Téléphoner à tout le monde, me chercher dans tous les endroits possible sans savoir dans lequel je suis. Puis, la nuit qui tombe,il ne dormira pas, mes proches non plus. Je l’imaginais pleurer toute la nuit en espérant que tout cela soit au cauchemar. J’imagine mes filles me chercher. Ma soeur et mon frère pleurer et s’en vouloir. J’ai de la peine pour eux, mais , en même temps, j’ai toujours tout fait pour eux et commettre cet acte sera la seule chose que je pourrai faire pour moi.  Je pense aussi aux collègues de travail qui devront vivre avec deux suicides survenus en trois jours. Et là, j’ai pensé que, de toute facon, ils me parlent dans le dos et inventent des choses sur moi. Ils se montent les uns avec les autres contre moi. Ils racontent des mensonges sur moi alors j’espère qu’ils réfléchiront tous sur mon suicide. Qu’ils se regarderont tous à l’intérieur, avec tout ce qu’ils m’ont fait vivre car, c’est aussi, l’une des raisons de mon suicide. 
****
Ma tentative n’a pas fonctionné: je suis étourdie, j’ai mal au coeur, je suis faible et je tremble. Je retourne chez moi. Je me couche sur le divan et mes filles viennent m’y rejoindre. Je pleures toutes les larmes de mon corps. Je me dis qu’il me reste encore du temps pour me suicider. Mais des circonstances sont survenus cette journée-là et je n’ai pu le faire. J’en était tellement fâché et je regrettais ne pas l’avoir fait tôt, en matinée. Les jours suivants, je m’en voulais et je regrettais ne pas m’être suicidée. J’avais pourtant tout préparé. Je m’en suis voulus durant des mois de ne pas m’être suicidée et cette envie est restée là. Dès que j’allais déménagée et être enfin seule, je mettrai fin à mes jours et je me l’ai promis. Lorsque je me suis enfin trouvé seule dans mon apparte, j’ai passé des jours à pleurer, sans savoir pourquoi. J’étais tellement déçu et fâchée contre moi de m’être laissé faire. De m’être laissée utilisée, profitée, effacée pour des gens qui se foutaient de moi. Qui ne faisait rien pour moi ou me reprochaient de me rendre service. Est-ce que ca vaut la peine de me détruire et détruire mon corps pour les autres? J’ai demandé à mon corps de me pardonner. Je me suis excusée auprès de lui et, soudainement, j’ai commencé à me sentir mieux, à sourire pour rien, à être bien avec moi et mon apparte. J’ai promis à mon corps de ne plus le laisser tomber et faire ce qu’il veut. C’est lui qui décide, maintenant et ce n’est plus moi. Je me sens de mieux en mieux et de plus en plus heureuse, mais l’envie de mettre fin à mes jours rôdent encore... 
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ozaleenadyel · 3 years
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Mon dernier au revoir
Un jour, je ne ferai plus parti de ce monde, tout comme chaque être et chaque chose. Je me demande souvent, comment les gens réagiront; ce qu'ils se souviendront de moi et qu'est-ce que je laisserai derrière moi; quelle trace aurais-je laissé sur ce monde? Je crois que tout s'éteindra avec moi. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme moi et ça pèse lourd sur moi. Je suis seule dans cette immensité de 8 millions de terriens. Mais, je le sais, je ne serai plus jamais seule. Bientôt. Bientôt mon âme et mon esprit quitteront mon corps. Un corps qui m'a été prêté et dont je dois le rendre. Le rendre sans l'avoir magané: le rendre dans un état de très bonne santé. J'ai toujours vécu en fonction des autres. Je me suis empêchée de vivre pour les autres. J'ai pilées sur mes valeurs pour les autres. Je ne suis plus moi: je me suis perdue dans cette société malsaine et perverse. Le monde des humains est un monde horrible. J'ai essayé, mais ce n'est pas pour moi. Ce monde me rend malade. Je peux toujours faire une chose pour moi et choisir ma destiné. Quitter ce monde est mon unique projet maintenant. Faire semblant que tout va bien et sourire est tellement épuisant. L'idée de retrouver mes enfants, ma famille et mes proches me rend heureuse. Je pourrai enfin fêter ma fête avec eux. Tant de façons de voyager entre les mondes, tant de choses à découvrir. Pourquoi se limiter qu'à un seul?
J'ai essayé, msis ce monde n'est pas pour moi.
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ozaleenadyel · 3 years
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La vie
J'adore la vie; elle me passionne. Voir les plantes grandir et s'ouvrir à ce monde; les voir faire leur danse du soleil; contempler ces immenses arbres d'une centaine d'années qui nour protègent et filtre notre air; analyser toute cet écosystème où l'un donne à l'autre... plus j'examine la nature et plus je la trouve belle et la comprend. Chaque être a sa place et aide l'autre. Les fourmis, les abeilles, les cerfs, les arbres, les buissons, les oiseaux ect. Tout a sa raison d'être et chacun, à sa façon, aide les espèces qui l'entourent. La nature arrive à communiquer entre chaque espèce. Et les espèces sont réparties sur plusieurs continents séparés par d'immenses océans. La nature a bien faite les choses. Elle s'est assurée que les espèces nuisibles pour d'autres ne vivent pas sur la même portion de terre et ne se croise jamais. Ce qu'elle n'avait pas prévue c'est l'humain.
Et plus je remarque cette magnificence, plus je remarque qu'il n'y a qu'un être qui n'a pas sa place dans cette beauté incommensurable: l'humain. Lui qui voyage et rapporte ces espèces d'un continent à l'autre détruisant l'éco-système. Lui qui pollue consiemment. Lui qui dit aimer LA vie, mais la détruit, la coupe (arbes), la séquestre (poissons, animaux,ect), l'encage, la chasse et la tue... lentement, comme un parasite qu'on arrive pas à éliminer.
La vie nous rend immortel. Chaque être est immortel car il se reproduit, se décompose et se transforme et donc nous laissons une partie de nous et par ce procéde, nous sommes tous éternels.
Cette vie est si belle et parfaite.
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ozaleenadyel · 3 years
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J’ai rêvé à ma mort et c’était magnifique
Il y a quelques années, j’ai fait un rêve tellement beau. le voici:
J’étais sur une plage de sable blanc et l’eau bleu transparente. On pouvait voir au fond de l’eau. La plage était parsemée de roches et de rochers. Le ciel n’avait aucun nuage, laissant voir un soleil éclatant. Je me promenais sur cette plage, toute heureuse, de pouvoir contempler ce merveilleux paysage. Et puis, un lion, au loin. Si beau, lui aussi. Une belle couronne bien garnie et un corps musclé. Il me regarde et me fixe longuement. Si longuement, que je me dis qu’il va finir par m’attaquer et me tuer. Soudain, il bondit et se jette sur moi. Je ne réagis même pas. Je le regarde, encore éblouit par sa beauté. Je ressens ses dents s’enfoncer dans ma chair et lacérer mes os. Je ressens chacun des millimètres que ses dents traversent dans mes os. La douleur est atroce et je me dis qu’il finira par me tuer si je ne réagis pas. Je le frappe alors à l’oeil et il part en courant. Je tombe très lentement, sans même tenter de me protéger. Il y a des gens qui me voient, au loin. Ils accourent me voir. Je vois la panique et la peur, dans leurs visages. Un homme apporte une serviette blanche et je ne comprends pas. Il la met en boule et la pousse dans mon cou. Tout d’un coup, je ressens mon sang jahir de ma juguler à chaque battement de mon coeur. Là, je sais que je suis mal. Je ressens la peur m’envahir tel un voile noir qui se propage à travers mon corps des pieds à la tête. Je me dis que je ne devrais pas avoir peur car j’ai une belle mort et j’accepte de mourir. Je regarde ces gens apeurés en leur disant de ne pas s’inquiéter car j’ai eu une belle mort et de me laisser aller. Je vois leur tristesse, mais ils essaient de ne pas me la montrer. Et mes yeux se ferment sur ces paysages bucoliques. Je suis, maintenant, en hauteur et je vois mon corps inerte, sur la plage et ces gens qui me tiennent encore la main.
Je me réveille et je ressens mon sang sortir de ma juguler à chacun de mes battements de coeur. La douleur est atroce et je met mes mains pour cesser la douleur, mais lorsque j’essais de lever mon bras droit, je ressens les morsures dans mes os et donc il n’y a que ma main gauche qui arrive à ma juguler. Dès que je pose ma main dessus, tout disparait: la douleur, mon sang ect. Je ne ressens plus rien. Je reste allongée, dans mon lit, tout en repensant à ce rêve qui semblait si réel. 
À ce jour, c’est le plus beau rêve que j’ai fait. 
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ozaleenadyel · 3 years
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Aujourd'hui , la pluie.
Aujourd'hui, il pleut. Une petite pluie douce. J'entends le chant des corbeaux. Quelques écureuils courent se mettre à l'abri. Cette pluie, tout comme la neige, est necessaire à la vie. La vie des animaux, de la nature et des humains. Sans eau, rien ne subsiste. Lorsque la pluie tombe, on voit la nature qui se nourrit et nous nourrit.
Le son que fait la pluie lorsqu'elle heurte le sol m'apaise et me calme. Ressentir chacune des goutes d'eau glisser sur ma peau me "lave", me "purifie". C'est doix et froid.
La nature est si parfaite.
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ozaleenadyel · 3 years
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L'hiver
L'une de mes saisons préférées. J'adore voir la nature qui s'endort. Elle someille. Les animaux font des provisions, les oiseaux s'envolent vers des pays chauds, les fleurs; plantes et arbres ont perdu leurs feuilles et commencent à dormir. Ils perdent des parties d'eux-mêmes pour que de nouvelles é mergent. Ils "meurent" pour mieux vivre. Ils s'adaptent aux saisons et au climat. Ils renaissent à chaque printemps.
La neige tombe. C'est si beau et si calme. Parfois, la tempête se lève et elle reste magnifique. Le vent souffle et propulse ces minuscules petits flocons de neige tout parfait un peu partout. La neige offre un répis à la nature. Elle protège le sol. Elle se faufile entre toutes les branches et nous offre un paysage magnifique. Nous avons la chance de voir mère nature dormir, se réveiller, tomber amoureuse (les animaux), se fâcher, ect. Nous la voyons dans tout ses états.
Ces paysages sont toujours d'une beauté à couper le souffle. Voir la neige tomber me rend heureuse. Voir la nature, tout simplement, me rend heureuse.
La nature est parfaife, dans toufes ses facettes.
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ozaleenadyel · 3 years
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La solitude, l'incompréention et la différence
La solitude, cette paix tant recherchée je l'ai enfin trouvée. Le calme total, le doux silence et la sérenité.
Mais elle a un côté obscure. Elle se promène dans tes veines et te consume peu à peu.
On s'isole car les humains ne sont pas ce qu'on recherche. Ils ne comprennent pas la différence. Si différent qu'on dérange, on nous méprise et on devient hérétique. On s'en fout au début, car on trouvera sûrement quelqu'un comme nous. Puis les jours et les semaines passent. Puis les mois, les saisons et les années passent et passent encore. Et personne ne nous ressemble. Personne n'essaie de nous comprendre. Une opinion différente des gens, une pensée qui diffère, un vocabulaire qui leur est étrangé et on passe pour des idiots, des fous. On les voit parler dans les oreilles des autres, comme des enfants, en nous regardanf et en riant. On les entend dire des choses ignobles sur nous. Les uns montent les autres contre toi. Certains font semblant de t'apprécier alors qu'ils ne font que te faire parler pour mieux parler dans ton dos, rire de toi et te mépriser.
Alors on reste seul.... seul..... jour après jour... année après année....
On trouve la solitude plaisante et confortable. Puis, on voit tous ces gens qui s'amusent, qui rient, qui se confient les uns aux autres, qui se soutiennent et là, on regarde autour de nous et on n'y trouve que le vide. Si je veux des gens avec moi, je dois devenir comme eux... mais devenir comme eux c'est tuer une partie de moi. C'est parler contre les autres, se penser meilleur que les autres, rire des autres, détruire la nature et les animaux, se foutre de tout ce qui n'est pas comme soi... et je ne veux pas ça.
Je préfère que la solitude me ronge tous les os du corps que de me parjurer et devenir quelque chose de mal.
Même en étant en couple, je suis seule. Nulle n'est plus seule que la personne incomprise. Et personne ne tente de me comprendre ni de respecter mes valeurs. Je dois changer pour être acceptée : boire de l'alcool durant les fêtes, donner des becs et des câlins, manger des animaux, se foutre de l'environnement, être toujours en accord avec leurs opinions, ne pas avoir un passé trouble, ne pas être différente, ne pas avoir une famille étrange, danser, toujours avoir le sourire, être une femme de maison ect la liste est longue. J'ai pourtant essayé. J'ai essayé d'être ce que les gens veulent, mais ce n'est pas moi. Je suis agoraphobe, ermite, je déteste les contacts humain, je ne bois pas d'alcool, je suis végane, j'ai plein de projets (qui dérangent). J'ai essayé pour leur faire plaisir, mais c'est moi qui se perd pour des gens dont je ne suis tellement pas importante qu'ils n'essaient même pas de me comprendre et de faire des choses selon mes valeurs, comme je l'ai fait avec eux. C'est moi qui dois changer et pas eux. C'est moi qui dois les comprendre et non l'inverse. Ils ont le droit de me traiter de tous les noms, dans mon dos et je n'ai même pas le droit d'en être attristée et fâchée.
Alors je retourne voir mon amie la solitude et je reste avec elle, à l'écouter.
Maintenant, ce silence bourdonne à mes oreilles et je suis persuadée d'être vouée à rester seule pour toujours.
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