Chronique d’un enragé

J’ai cette année emménagé avec une fille qui ne fait rien. Rien du tout. En fait, elle a un chien, une tendance à la cocaïne, à l’alcool et à la marijuana. Ce qui est cool, parce que moi aussi. Mais en moins grosse dose, beaucoup moins. Je m’en fou au fond de ce qu’elle fait. Je crois par contre que ça a un effet sur moi sans que je m’en rendre compte. Les nombres de fois que je faisais du vélo et que je me suis dis: maudit qu’est  calice arien. L’affaire dans tout ça, c’est qu’elle me reproche d’être un égoïste. Tandis qu’elle, elle vit sur le dos des autres. Elle est sur le chômage comme qu’ils disent. Même si elle prend l’argent fait  par les contribuables, ceux qui travaille et on un emploi. Tout ceux qui ont une occupation. En fait, grâce à la sur-occupation des autres, elle peut se permettre de ne rien faire. C’est hilarant comme principe. Bien sûr ça ne me dérange pas le chômage saisonnier mais à un certain point. Tu peux au moins prendre un cours de quelque chose, peindre un peu, jouer de la musique, dessiner, LIRE, avoir un peu d’action qui se passe entre tes deux oreilles, seigneur! L’affaire dans tout ça c’est que tu deviens de plus en plus conne pis que sa la un effet sur nous tous QUESSÉ TU CALICE DANS VIE OSTI. Je me prend en train de faire du vélo à penser à tous ça et j'ai une rage. Je finis finalement la rage en moi qui se défoule au fur à mesure que je pédale pour monter sur Sherbrooke. Je tourne sur Fullum, et j’entre dans l’appartement en espérant que ma cousine ne sera pas chez nous.