Tumgik
moorlittera-blog · 6 years
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J’y ai réfléchi toute la journée…Non, des clous, j’ai repoussé ça chaque minutes, mon choix, je continue, j’arrête ?
Alors, ce n’est qu’à 18h que je me suis rendue compte que mes 24h étaient presque écoulées. Alors, j’ai été dans mon bain, tranquille, calme, j’ai lavé mes cheveux lentement, soigneusement, puis j’ai renversé la tête en arrière et je me suis posée un milliers de question. Mais tout s’embrouillait c’était compliqué, les questions, les réponses, les raisons, les discours, tout s’emmêlait, s’entrechoquait, cognait sans que je n’arrive à les discerner.
Alors, j’ai pris ma lame, et je me suis charcutée la hanche, passant et repassant sur les traits, sur les cicatrices, les croûtes, j’ai dilué mes pensées, j’ai laissée couler le rouge, j’ai fait le vide.
J’ai pesé le pour, le contre, les gens, les amis, les ennemis, les engueulades, les compliments, les erreurs, les encouragements, les étreintes, les psys, les trahisons, les gentils, les méchants, la maison, le Collège, tout ce joyeux bordel qui se posait dans ma tête alors que l’eau se teintait un peu de rouge, et que la douleur commençait à se faire sentir.
J’ai pleuré, un peu.
C’est pas facile, de se demander si on quitte ou pas, si arrête ou pas, si on lâche ou pas, si on mets de la distance entre nous et la vie.
C’est pas facile; par ce que même le pire des poisseux, des suicidaires ET des dépressifs vous dira qu’il y aura quand même une légère peine, qu’on laisse au moins un cœur meurtri derrière nous. Par ce qu’on sait qu’on va blesser, mais faut savoir se dire si on préfère nous continuer à souffrir, à pleurer, à couler le sang, plutôt que de tuer les autres.
Puis au final, j’y arrivais pas, y avait trop de variables; de complications, d’effets secondaires, et la lame n’arrangeait rien, j’avais la hanche charcutée, rouge de sang, les joues trempée, le corps nu et replié contre moi.
Je savais pas.
J’hésitais.
Je pleurais.
Je saignais.
Alors, j’ai fini par me lever, je suis sortie, une coulée de sang carmin sur la cuisse, j’ai mis la radio. Et j’ai pas cherché, j’ai mis de côtés les événements, je savais pas, je savais plus, j’étais perdue, pas envie de continuer, pas envie d’arrêter.
Les 24h étaient écoulées.
J’étais acculée, je devais choisir. C’était le moment.
J’ai fait un listing des gens, pas des faits ni des événements, des gens qui m’ont montré de l’intérêt, de la compassion, de l’amour, de l’amitié, qui m’ont fait rire, sourire, avec qui j’ai eu de bons délires, ceux qui veulent pas que je parte, et j’ai décidé de leurs donner raison, mais pas entièrement, par ce que c’est moi qui la vis, ma vie, hein.
Les 24h, on va les remettre en jeu tout les jours.
On va vivre le jour le jour.
Alors j’ai mis un pansement, j’ai séché mes larmes, j’ai séché mes cheveux, enfilé mon pyjama, descendue manger, sourit à mon père, ma marraine et ma cousine, eux qui ne savent pas que je viens de me sauver la vie, qui ne savent pas que T., G. et G., J., I., A., F., L., et d’autres, viennent de me sauver la vie.
- @livramajor
pour @unefilledanslesetoiles @artefastre et d’autres, aussi, que je ne tague pas forcément, mais vous y êtes
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moorlittera-blog · 6 years
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Vu qe c'est un peu la meme personne...
“J'me suis donnée 24h, pour réunir des raisons de vivre. À 18h50 précise, je prendrais une décision. Je continue…ou j'arrête.”
- @livramajor
11/02/18
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moorlittera-blog · 6 years
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“Vous connaissez la fille qui doit mettre un t-shirt manche courte et qui du coup passe quinze minutes à mettre du fond de teint sur ses bras ?
Enchantée.
- @livramajor
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moorlittera-blog · 6 years
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Je ne vais pas bien. Du tout. Mais ça, tout le monde s'en tape.
@moorlittera
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moorlittera-blog · 6 years
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"Papa : Tu as quelque chose à me dire ? Moi (dans ma tête) : Regarde-moi ! Regarde dans mes yeux ! Y a rien, tu vois, hein, pas d'éclat, pas d'étincelle, rien qui indique que ta petite fille chérie est encore en vie. Regarde mes bras, preuve de mes erreurs. Parle-moi comme à ta fille, et pas comme à ton chien. Par ce que je te jure qu'un jour, je vais mettre les voiles, sans me retourner, peut-être même sans petit mot griffonné à la hâte, et tu ne me reverras pas. Moi ( en vrai) : Non, ça va.
- @moorlittera @livramajor
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moorlittera-blog · 6 years
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moorlittera-blog · 6 years
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Que feriez-vous s'il vous restait 100 jours à vivre ?
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moorlittera-blog · 6 years
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A la lueur d'une bougie,
Je dessine toute ma vie,
Coupures, sang et désespoir,
Garder espoir, toujours y croire,
De grands yeux vides et cernés,
Voilà de quoi me présenter,
Je suis jugée et condamnée,
A pleurer à perpétuité,
Juste une misérable,
Qui son maigre coprs taillade,
Une petite gamine,
Rose couverte d'épines,
Une môme un peu paumée,
Aux bras rouges et enflammés,
A la lueur d'une bougie,
J'écris ma vie en poésie,
Veuillez licencier la haine,
Mettre au chômage la peine,
Allez on sèche les larmes,
Avec courage on s'arme,
On sourit, on montre les dents,
Car on est là, bien présents.
- @livramajor @moorlittera
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moorlittera-blog · 6 years
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J'AI UNE ANNONCE A FAIRE. TRÈÈÈÈS IMPORTANTE. Voilà je connais un garçon trop adorable et romantique, que je comprends pas comment il fait pour être encore célibataire. Doooooonc. Je m'improvise chercheuse pour lui. Grand, avec des cheveux bruns bouclés, en études de Droit. Grand loveur et romantique, super mignon, magicien des mots, écrivain à ses heures perdues. 18 ans. Donc, si vous cherchez un mec attentionné et gentil, je vous dirige vers : @seducfion Voili voulou ^^
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moorlittera-blog · 6 years
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Pas le choix
C'est étrange. Je viens de me réveiller, et la première chose que je ressens, c'est un vide envahissant, là, à la place de mon cœur. Un vide étouffant, un qui compresse la poitrine et vous embrouille le cerveau. Alors je reste là, seule, à chercher pourquoi maintenant. Pourquoi moi ? Pourquoi c'est moi qui me tape une dépression ? Pourquoi c'est moi qui me tape des cicatrices ? Pourquoi c'est moi qui prend tout en pleine figure ? Par ce que c'est la roulette mondiale, le hasard imprévisible, le loto. Par ce qu'on choisit pas, c'est comme ça, on n'a pas le choix, on sera ci, on sera ça, rien à redire. De touge façon, va te plaindre, mais à qui ? Aux parents ? Ils te diront que tu exagères un peu, ou te croiront fêlé. A tes potes ? Si ils ne s'éloigneront pas, ils te traiteront comme un objet en cristal abîmé. A la famille ? Éloignement, crainte. À un psy ? Ils vont te retourner le cerveaux à grands coup de mots sans pour autant faire disparaitre tes maux à toi. Alors, il ne faut se fier à personne, comme le répètent certains. On est dans la merde, et on y est tout seul, on s'en sortira tout seul. Pas besoin des autres, ils comprennent pas, ils savent pas ce que ça fait de pas dormir le soir car la tête est trop pleine, ils savent pas ce que c'est d'avoir constamment envie de pleurer, ils savent pas ce que c'est de se regarder dans le miroir et de voir deux grands yeux vides, ils savent pas ce que c'est de devoir porter des manches longues, ils savent pas ce que c'est de pas savoir ce qui nous arrive, pourquoi qu'on fait c'qu'on fait, ils savent pas ce que c'est de ne plus savoir quel est le mal qui te bouffe de l'intérieur, ils savent pas, ils peuvent pas savoir. Pour eux c'est tellement simple ! "Arrête de te couper !","dors !", "juste sourit !", "sois heureux/heureuse !", "n'y pense pas !"... Et tout un tas d'autres phrases miracles qui sont censées sauver le monde. Eh bien au risque de décevoir ces saintes personnes, bah non, ça marche pas comme ça. C'est comme si on vous pendez tout en vous hurlant de respirer, comme si on vous noyez en vous disant de ne pas paniquer, de continuer à respirer normalement. Je pense que vous avez saisi le principe. Laissez-nous faire nos conneries, laissez-nous avec vôtre réalité toute pourrie, laissez-nous avec vos codes à deux balles, laissez-nous avec vos principes égocentriques, laissez-nous nous démmerder, laissez-nous choisir notre entourage, laissez-nous. C'est pas votre souci. C'est notre vie. Pas la votre. Il est donc logique que se soit nous qui la traçions. Cordialement, @moorlittera qui est aussi @livramajor
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moorlittera-blog · 6 years
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J'aimerais beaucoup que vous alliez écouter ce texte oral il est juste magnifique, je fais pas ça par ce que je connais la personne qui l'a fait, je vous invite à aller le voir par ce que c'est juste super bien écrit et dit, c'est très beau, et tout le monde devrait aller l'écouter. - @moorlittera @seducfion
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moorlittera-blog · 6 years
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Le point virgule. En littérature, c'est quand l'auteur aurait pu mettre fin à sa phrase mais qu'il a décidé de ne pas le faire. C'est pareil. Le point virgule, c'est votre vie. L'auteur, c'est vous.
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moorlittera-blog · 6 years
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- @livramajor
Les Oubliés
Vous savez ceux auxquels on fait pas gaffe, qu'on aime pas trop. Mais si, ceux auxquels nos enfants ne doivent pas ressembler. Ceux que la société rejette, les divergents, les marginaux, les dissidents.
Ceux de l'autre côté, les pauvres, les loups solitaires, les Anarchistes, les SDF, les gaffeurs, les prostituées, les démesurés, les camés, les lunatiques, les suicidaires, les dealeurs, les fauteurs,  les quémandeurs, les incompris, les poisseux, les batailleurs, les joueurs de poings, les poètes, les tristes, les rêveurs, les déprimés, les incorruptibles, les fugueurs, les voleurs et chapardeurs, les charmeurs, les conteurs, les menteurs, les embobineurs, les illettrés, les coléreux, les non-scolarisés, les fumeurs, les sacrifiés et scarifiés, les parents-adolescents, les artistes, les chômeurs, les fous, les anticonformistes, ceux qu'on aime et qu'on déteste, qu'on admire et qu'on dénigre, qu'on encourage et qu'on injurie, qu'on approuve et désapprouve, ceux qui créent, qui imaginent, qui inventent, qui explorent, qui vivent, bien ou mal, qui décident, qui innovent, qui comprennent, qui expliquent ou se taisent, qui voient folie ou génie, qui changent le monde, en bien ou en mal, peut-être, mais ils le changent.
Ceux qu'on feint de ne pas voir, mais qu'on ne peut pas ignorer, car ils sont là, bien présent, sous nos yeux, avec leurs idées farfelues et irréalistes, leurs pensées taboues et huées, leurs petites consciences non maintenues par le moule universel, avec leurs sourires triomphants ou enfumés d'espoir, ceux que la vie à maltraités mais qui sont toujours débout, vivant, avec les mêmes rêves.
Oui, moi je suis comme eux.
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moorlittera-blog · 6 years
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Pas mal
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moorlittera-blog · 6 years
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Nous sommes juste des enfants suicidaires qui disent à d'autre enfant suicidaire que le suicide n'est pas la solution.
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moorlittera-blog · 6 years
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“Je ne suis pas fan de l'expression "refaire sa vie”. On ne la refait pas. On ne peut pas la refaire. Il y aura toujours une part de notre passé qui reste et qui restera toujours en nous. Ce peut être la vue d'un objet. L'énonciation d'une phrase. Mais tout nous ramène à ce que nous avons vécu. On n'oublie jamais rien complètement.“
@moorlittera
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moorlittera-blog · 6 years
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J'aimerais bouleverser des vies. Comme ça. Par mes actes, mes états d'âme. Changer des vies à jamais, réecrire l'histoire, réecrire mon histoire. La revivre, et ramasser les conneries que j'ai semé le long de mon existence. A fin que les gens oublient le mal que j'ai fait. Histoire que je changent leurs vies en bien. Histoire que je les marques.
@moorlittera
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