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margot-ple-blog · 5 years
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- Quand Xavier Dolan rencontre Hollywood -
Ma vie avec John F Donovan est l'histoire d'une relation épistolaire entre Rupert, un enfant acteur, et la célébrité, John F Donovan. Le nouveau film de Xavier Dolan nous fait pénétrer dans les coulisses de l'industrie hollywoodienne dont il va en adapter les codes pour présenter un long métrage aux messages importants.  
Nous comprenons dès le début que le Dolan réalise un film très différent de ses précédentes productions. L'une des premières scènes est une vue aérienne de New York. Ce plan est présent dans beaucoup de films américains. 
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Terminée la campagne québécoise, Xavier Dolan est à Hollywood. Le casting est aussi une preuve de ce changement de cap. Kit Harington, Natalie Portman et Suzanne Sarandon sont les têtes d'affiches. Tous célèbres et ayant participé à de grosses productions. Toujours en suivant certains clichés du film hollywoodien, Dolan filme même une scène de retrouvailles, au ralenti, et sous la pluie.
En lui-même le film n'est pas surprenant, ou inoubliable. Ce qui interpelle est davantage le nom de Xavier Dolan associé à ce film. Les sujets abordés sont pourtant semblables à ceux de ses précédentes productions. Il y parle de relation mère-fils, de la famille et d'homosexualité. Mais cet aspect superficiel du film, qui s'inspire d'Hollywood, est très surprenant. Il peut être interprété comme un réquisitoire contre cette industrie. En adoptant ces codes le réalisateur fait tomber le masque. Avec ce film il dénonce le manque d'ouverture de son milieu. En effet John F Donovan cache sa sexualité pour préserver sa carrière. Il montre aussi la désillusion de l'enfant qui devient adulte et voit sa vie devenir ce qu'il ne voulait pas. Mais Dolan pousse aussi à croire en ses rêves, et à être honnête avec soi-même. Le réalisateur veut en dire beaucoup dans ce film audacieux qu'on peut penser autobiographique. Mais je regrette cet aspect « too much » car à trop vouloir en dire, à trop vouloir en faire, je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'intrigue.
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margot-ple-blog · 5 years
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- Celui qui est jugé -
Aujourd'hui est tenu le procès de la sitcom Friends.
Les demandeurs, majoritairement des millenials, accusent la série Friends d'être homophobe, sexiste et abrutissante. Ils citent les faits suivants : Dans le cas de l'homophobie, ils évoquent le personnage de Ross qui ne supporte pas qu'un homme puisse vouloir être nourrice, et qui ose lui demander pendant un entretien d'embauche si il est homosexuel. Chandler est aussi cité pour des remarques, à but humoristique pour le personnage, jugées homophobes. Il est accusé entre autres de rire de ses amis masculins qui se prennent dans les bras. Mais le point majeur est la transphobie à l'encontre du père de Chandler qui mène une revue à Las Vegas. Les faits sont l'utilisation de son ancien nom Charles, alors qu'elle l'a changé pour Helena, et une succession de moqueries. Au sujet du sexisme, Joey est accusé d'objetiser les femmes en enchaînant les conquêtes. Ross lui refuse d'accepter de Rachel puisse placer sa carrière avant leur couple.   L'abrutissement est le dernier sujet traité. Le fait est que Ross, docteur en paléontologie, est moqué pour ses remarques scientifiques, il est persécuté pour son savoir.
À ces accusations les défendeurs répondent : Au sujet de l'homophobie, Friends est la deuxième série télévisée de l'histoire à diffuser un mariage gay à la télévision. Ils ajoutent que la sitcom a toujours eu pour souhait de remettre en question certaines valeurs et ainsi d’œuvrer à montrer une hétérosexualité non-normative, comme des hommes qui s'épilent, avoir un enfant sans être marié, l'adoption et la gestation pour autrui. Ils évoquent aussi la présence d'un personnage transgenre, alors peu représenté à l'époque. Dans le cas du sexisme ils tiennent à mettre en avant l'aspect indépendant des femmes de la série. Monica est chef dans un grand restaurant de la ville et Rachel est une femme d'affaires qui a gravi les échelons  par son travail. Le présumé abrutissement provoqué par la série avec l'exemple de Ross est nié au vu du caractère arrogant du personnage qui peut être peu ouvert d'esprit et juge les croyances des autres membres du groupe. Ainsi, les moqueries sont des réponses à la personnalité de Ross. Chaque personnage à une personnalité qui peut provoquer des réflexions humoristiques. Chandler est mal dans sa peau, Joey est naïf, Monica est maniaque, Phoebe est « une originale », Rachel est une « enfant gâtée » et Ross est condescendant.
Au vu des faits le constat est que Friends est à jugé comme une série des années 90 et 2000 et qu'il peut être compliqué d'exiger que certains sujets soient traités comme ils peuvent l'être actuellement. La série a ses torts et certaines accusations ne sont pas négligeables. Néanmoins, la série témoigne d'une envie de remettre en questions les habitudes et les modes de vie en montrant une multiplicité de cas hors des normes.
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margot-ple-blog · 5 years
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- Be bold, be rock -
The project I am going to present you is the design of  the magazine The Inrockuptibles. The goal of our work is to show them what we want the magazine to look like, what would make us buy it. Because we, as twenty years old people, are their target.
My idea is to show The Inrocks like a singular and free magazine. It's about culture so it should be fun, and suprising.
The Inrocks chose about who they talk and how they talk. They are free and I want their graphic design to be so. I chose to reveal it by the gesture. Thus, all the magazine is covered by a heavy black pen. That can seem messy and weird, but it is lively and bold. This also shows that The Inrocks are literally putting their paws on the artistic actuality.
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The other major graphic element is the use of the brown backslanted typeface.
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It is what will make their new identity. But also, using this type is a strong message. It shows that The Inrocks are bold and they do not do like the other magazines. While everybody inclined the letters to the right, The Inrocks do it to the left side.
The magazine is about artists and it's made by artists. In this way they are not afraid and they put themselves in danger. That is how the graphic design is. It's unique and strong. It gives a message to the public that The Inrockuptibles won't compromise and they have a voice, and a loud one. So the design may not suit every reader. This new design may attracts people from different ages who want to read something different and lively. Also people who don't want just to read about the Arctic Monkeys, but read The Inrocks talking about the band.
While I'm writing how I want the magazine to look like I'm thinking that my design is not enough. It has to go further and be more spontaneous. Every next page has to be unanticiped. The reader can't be bored.
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margot-ple-blog · 5 years
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- L’histoire d’amour des histoires d’amour -
Nathalie et Jack se rencontrent dans un café, leurs regards se croisent et c'est le coup de foudre. Mais rapidement un malentendu vient mettre en péril leur relation. 
Cette histoire vous paraît déjà vue ? C’est en effet le schéma de beaucoup d’histoires d’amour. Le projet rassemble plusieurs scènes de comédies sentimentales qui abordent de différentes manières les relations amoureuses, passionnées, ou plus subtiles, pour raconter la rencontre de Nathalie et Jack. Ainsi, l’histoire vous est présentée par d’autres histoires.
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Nouvel amour est composé de captures d'écran, avec les sous-titres originaux des films, et les caractères typographiques par défaut du diffuseur. Cette association hétéroclite de caractères vient assurer que les sous-titres sont bien ceux des dialogues, qu'ils n'ont pas été modifiés mais choisi de manière à créer une nouvelle histoire. Le format allongé des images permet de ne pas dénaturer la source. De plus, la couverture, plus large, laisse apparaître des marges noires qui font référence à un écran.
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Un grain est appliqué sur l'ensemble des captures, et elles sont imprimées sur un papier jauni. Ainsi les images, issues de films aux traités photographiques différents, se trouvent un lien visuel qui harmonise l'objet fini.
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Le travail typographique du titre, qui apparaît sur la couverture, évoque le cinéma Bollywood. Il s'inspire de la devanagari, une des écritures les plus employées en Inde du Nord. Son utilisation évoque ce cinéma connu pour ses comédies musicales romantiques et colorées. Le principe du projet est de créer un objet kitsch et amusant. De cette façon l'évocation de ce cinéma vient appuyer le propos en ajoutant de l'humour.
De Moulin Rouge à Love Actually, Nouvel Amour représente tous ces films d'amour clichés. Ce choix de titre est donc paradoxal car même si il s'agit d'une nouvelle histoire d'amour, avec de nouveaux protagonistes, ces personnages sont représentés par des hommes et des femmes déjà inventés, et l'histoire est faite d'anciennes aventures.
Ainsi l’œuvre est un hommage kitsch et assumé à ces histoires à l'eau de rose et aux scénarios parfois déjà vus, mais qui plaisent toujours.
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margot-ple-blog · 5 years
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- “The Rocky Horror Picture Show”, a precursor UFO -
The Rocky Horror Picture Show (RHPS), by Richard O'Brien from 1975, depicts the story of Brad and Janet, freshly engaged, who meet the Doctor Frank'N'Furter, a sweet transvestite, in his mansion, with his servants. The movie is a parody of different genres like sci-fi, musical and horror. But, it is mostly a film with a precursor approach.
The RHPS questions american values. The movie mocks the puritan philosophy of some americans. Indeed, Brad and Janet get engaged at the beginning while they are still virgins. This aspect follows the good behavior of a church member. But the doctor « perverts » them and they become sinners, after a few hours in the mansion.
The movie focus also on the character of Frank, played by Tim Curry, who lives in this spooky house. He is a queer wearing suspender and ostentatious make-up. 
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Frank is making an handsome man, like Frankenstein in Mary Shelley's book. But in the RHPS the science is not his motivation. His creature becomes his lover who fills the doctor's loneliness. This feeling can illustrate how queers may felt in 1975. They were on the fringe of their society and misunderstood. The song « Sweet Transvestite » depicts this side by the lyrics : « Don't get strung out by the way I look, Don't judge a book by its cover » (https://www.youtube.com/watch?v=bc80tFJpTuo&t=58s).
Another aspect which shows the gap with the puritan society is that the doctor and his servants are aliens. This part amplifies the idea of the marginality of the characters. These people encourage  Brad and Janet, the good christians, to sin by following their desires. They are associated with hedonism. Their lives are centered on researching pleasure.
For a while the RHPS were the movie of the outcasts. It was screened on the midnight session. Now it becomes iconic as a precursor movie defending the legitimacy of queers and the hedonistic life style.
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margot-ple-blog · 5 years
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- La gardienne des traditions japonaises -
Elle se promène dans les rues de Kyoto, l'air élégante. Son teint est blafard, ses cheveux sont en chignon et ses lèvres sont rouges. Elle fait fantasmer les Occidentaux qui la confondent avec une prostituée ou une escort-girl. Mais la geisha est en réalité une grande artiste respectée dans son pays, où elle incarne le raffinement et la tradition.
Être une geisha impose de nombreuses contraintes. Elle est une artiste qui se doit de maîtriser cinq arts à la perfection. On retrouve l'art de la conversation, l'art floral, la cérémonie du thé, la pratique d'instruments anciens et la danse. Ainsi pendant ses représentations, devant de riches hommes d'affaires, elle illustre le folklore japonais.
L'apparence de la geisha est très codifiée et s'inscrit dans la tradition nationale. Son teint est blanc, selon les anciens canons japonais. En effet, dans la coutume les femmes de milieux aisés se peignaient le visage pour se différencier des paysannes et pour ressembler aux femmes d'occident. De plus, à l'époque où il n'y avait pas d'électricité, leur visage pâle ressortait grâce à la lumière des bougies. La bouche de la geisha est maquillée de manière à paraître fine, les lèvres pulpeuses étant considérées comme vulgaires. Son visage se pare de seulement trois couleurs ; le blanc, symbole de pureté, le noir, celui de la beauté et le rouge qui figure la jeunesse éternelle. Son kimono est l'élément majeur de son apparence. Il est fait traditionnellement, à la main. L'étole du vêtement se porte dans le dos, contrairement à la prostituée qui le porte à l'avant, pour le retirer facilement. Le dos de la geisha est légèrement décolleté afin de paraître séduisante sous tous les angles. Le kimono, comme le maquillage, varie selon l'âge et devient plus sobre afin de montrer la beauté sans artifices des expertes.
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La geisha se doit d'être l'incarnation de la beauté, de l'élégance et du luxe. Mais aussi de la société japonaise passée et actuelle, par sa rigueur et ses codes. Elle doit être parfaite en toutes circonstances. La geisha est un fantasme, un mythe, qu'elle ne doit pas briser.
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margot-ple-blog · 5 years
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- What is your destiny ? -
In the winter of 1910 I have been invited to the birthday of my great friend Antonio Augusto Carvalho Monteiro. The celebration took place in his newly renovated palace in Sintra, the Quinta da Regaleira, in Portugal.
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Upon my arrival, I discovered the magnificent white palace. It was covered by ornaments as it was the trend at this time. Hastily my eyes shifted away from it and I saw the garden. My instinct steered me in its direction, but unfortunately the party started.
Meanwhile the celebration was going in full swing, I was only thinking about this mysterious garden. My wish was fulfilled when Antonio introduced me to his architect, but also stage director, Luigi Manini.
After a few exchanges I shared my irrepressible need to visit the four hectares of verdure. The architect willingly accepted to show me his masterpiece.
We were outside, with a torche, but the architect refused to show me the way. He advised me to follow my instinct. Hence we penetrated in a first grotto. The lapping of the water guided me to a crossroad. I looked at Luigi but he stayed silent. Thus we took the left path of the maze. I could not explain why. It led to an artificial lake which was spanned by rocks.
After a few steps we arrived at the top of a twenty-seven meters deep pit. It seemed like a reversed tower with a spiral stairway. And when we had descending the nine floors the idea of the architect seemed clear.
Of course ! The floors were the nine spheres of Hell and Heaven from the Divine Comedy by Dante. By going down the stairs, I was heading for the darkness, damnation. If my journey had been reversed, it would have been an ascension towards the divine light, salvation. However, my instinct led me into the abyss.
That journey was an initiation quest. While I was wandering from grotto to grotto, from tower to tower, I was discovering myself and my destiny. I had chosen the direction, but not the events. These had been previously established. My fate was settled, so I had to discover it. I was powerless against fatality. It had been settled by another, a stage director.
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margot-ple-blog · 5 years
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-“Paterson”, un film, un poème -
Paterson vit tous les jours la même journée. Ce n’est pas dans une boucle temporelle qu’il est coincé, Il a une vie tranquille qui le ravit. Paterson est une ville des états-Unis, Où le soir, tard, on va au bar. On y boit et on y voit les mêmes personnes. Jim Jarmuch réalise Paterson, Un film sur la banalité, sur la vie, Sur le bonheur, sur la poésie.
Paterson, un chauffeur, se lève tous les jours à six heures, Il embrasse sa femme, Laura, et part pile à l’heure. Avec son bus, il suit le même trajet, Et écoute parler les passagers. Il écrit ses poèmes le midi. À la fin de la journée, il rentre chez lui, Promène son chien et va dans son bar habituel. Comme un rituel.
Paterson recommence sans cesse. Les jours se ressemblent, les noms se répètent. Paterson vit à Paterson, Il aime William Carlos Williams. C’est une immersion dans un monde monotone. C’est le quotidien de Paterson. 
Paterson oppose deux points de vue Sur le bonheur et comment il peut être obtenu. Jim Jarmuch comme Jean Anouilh s’interrogent. Créon et Antigone, Comme Laura et Paterson. Paterson, et Créon, Se satisfont d’une vie pondérée, Très bien organisée, millimétrée. Le rien du quotidien leur convient. Mais pour Antigone, et Laura, Seul une vie passionnée leur conviendra. «Moi, je veux tout, tout de suite» dit Antigone. Cette vision ne convient pas à Créon, et Paterson, Qui y voient le malheur Dans cette quête absolu de bonheur. Les réalistes s’opposent aux idéalistes. Paterson expose différents points de vue, Qui ne peuvent satisfaire chaque individu, Sur la vie et sur la bonheur. Ainsi, ce film peut diviser les spectateurs. 
Paterson est répétitif et frustrant. Nous nous languissons de rebondissements. Le film rend hommage à notre quotidien, À nos journées faites de petits riens. Il faut s’abandonner à cette rythmique Cyclique et peu dynamique. Paterson est un poème, Touchant, apaisant, et différent.
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margot-ple-blog · 6 years
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- Should we go to the zoo ? -
My opinion about the zoo is divided. On the one hand, I love to see animals that I would not have seen in another way. But in other hand, I am not supposed to see them because their real habitat is not Paris. Nevertheless, last saturday I went to the Vincennes Zoo at 3am for the Sleepless Night of Paris, perhaps for the last time.
A few people were still there, walking through the dark alleys, under a thin rain. For this night the scenographer Philippe Quesne and the artist Laurent Le Deunff took control of the park. They built a mystic atmosphere by using music and steam punk decors, which I could not see.
The music by P. Quesne was a soft voice combined with a strange melody. It seemed like I was dreaming, like a daze. I could not see a lot. The ostrichs and the llamas looked like shapes. For a moment there was a gigantic pool shrouded in darkness. I had to stick my face on the bay to try to see something. And there were large figures passing. It was sea lions. That was fascinating, seeing these animals coming by suprise from the darkness.
But this experience made me feel kind of bad. The music was as captivating as disturbing. And the fact that I was unable to see the animals accentuated the feeling of a punishment. I am sure it was not the desire of the artists.
Is that right to put wildlife in small areas for your curiosity ?
The zoo has a scientific aspect and sometimes it helps to save species. Going there is an opportunity to discover animals for people who can't afford an expensive trip. The director of Thoiry zoo also say that with the grow of urbanism the zoologic parks are one of the only contact we can establish with the nature. And that can make people conscious of ecology.
But there are many zoos which do not respect wellbeing norms, as South Lakes Safari in Dalton-in-Furness. For Jean-Claude Nouët the president of the Fondation of Animals Right we are not discovering animals by going to the zoo because they are not themselves. They have grown in captivity therefore their instinct has disapeared. He also says zoos are more a business than a saving program.
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If the envy of the zoo is to protect the animals, we should protect them while they are still in the wild. By sensitizing people and building a universal politic about animals right, we may can change things, without captivity.
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margot-ple-blog · 6 years
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- Les ombres sages du cinéma de Wes Anderson -
Le cinéma de Wes Anderson se définit par plusieurs éléments récurrents. On y retrouve des plans symétriques, une scénographie aux tons colorés … et fréquemment un homme, parfois figure paternelle, comme héros. Mais où est la place de la mère dans les films de Wes Anderson ?
Dans La Famille Tenenbaum la mère est une quinquagénaire qui recueille ses trois enfants adultes et son ex-mari pour leur permettre de reprendre leur vie en main. Elle va mettre en parenthèse sa vie qu'elle tente de refaire après sa séparation. Etheline Tenenbaum est le pilier aimant de la famille.
Moonrise Kingdom donne à la mère une position en partie similaire. Alors que sa fille a fugué avec un jeune garçon, elle tente de la retrouver avec l'aide de son mari et du chef de police, son amant. Même si Mme Bishop est dépassée par les événements elle sait garder son calme, contrairement à son mari. Elle reste un point de repère. 
Avec le stop-motion Fantastic Mr Fox la mère est une renarde téméraire. Mais elle est aussi dotée d'une grande sagesse et est, comme souvent l'est la figure maternelle, la voix de la raison.
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Wes Anderson fait un portrait tendre et respectueux de la mère de famille. Ces femmes sont sages et courageuses. Elles ne sont pas parfaites mais font face à leurs responsabilités. Mais malgré ces qualités elles sont toujours au second plan, derrière leurs maris ; des hommes égocentriques, exubérants, souvent dépressifs mais attachants. Elles sont cantonnées aux rôles de « la femme de... ».
La seule exception est le rôle d'Anjelica Huston dans A bord du Darjeeling Limited. D'ailleurs Anjelica Huston est une des deux seules actrices récurrentes, avec Tilda Swinton, dans la pléiade des acteurs fétiches de Wes Anderson ; comme les acteurs Bill Murray, les Frères Wilson, Adrian Brody, Edward Norton, Jason Schwartzman, Willem Dafoe et Jeff Goldblum.
Dans ce dernier film la mère a abandonné ses fils pour vivre dans un couvent en Inde. Malgré cette absence maternelle l'influence de leur mère est importante, le fils aîné se plaçant d'ailleurs comme mère de substitution en mimant ses gestes. Ainsi elle demeure une personne sage et est un modèle pour son entourage.
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margot-ple-blog · 6 years
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- No screen limit with  “Thunder Road” -
Thunder Road is a movie by Jim Cummings, based on his short film also called Thunder Road. You can find the video by following this link : https://vimeo.com/174957219.
The story is about Jimmy Arnaud, a police officer who just lost his mother. Through the movie he's going to see his life falling apart. This tragicomedy shows the sensibility of a man in a rough period of his life. The film director wanted to make us feel the emotion of all his characters. Thus, he uses the camera to make it happen by a unique way of filming.
Jim Cummings chooses to destroy the 4th wall, which is the screen. Thus, the viewers are penetrating in the story, as we are actors.
He uses the close-up shot. Indeed all the scenes are progressive zoom shots, which can be imperceptible. In this way the viewers feel the emotion of the character because we are in front of it.  By making the zoom long the emotion is growing crescendo. In the video mentioned above, after 1:10 minutes you are able to see the beginning of a zoom shot. 
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The long zoom also highlights some moments of the everyday life that we do not always notice. These focus make us able to understand deeply the character. At 11:30 in the video, the daughter ignores her father and thank to the close-up we are witness of the misery of the man for forty seconds. We cannot miss this moment which we are not use to notice in other people life.
The film director fully used the benefit of the zoom technique by even using the zoom-out. In a scene where Jimmy Arnaud is arguing with a college  the zoom prevent us to see him taking out his gun. So, with the zoom out we discover it, as Jimmy is. Even him did not saw himself taking out his gun. The zoom out permits the revelation.
To include the viewers in the action Jim Cummings also uses the camera movement to reproduce the human vision. The camera is our eyes. At 7:40 we can see a sudden change of angle by a continuous movement as if we were trying to understand what is happening. The way of filming increase the felling to be part of the movie.
With Thunder Road Jim Cummings changes the part of the viewers. We are the actors too. By the way he films we feel all the emotions and the story became real for us.
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margot-ple-blog · 6 years
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- Une hallucination musicale -
Pendant votre lecture il est fortement conseillé, pour comprendre l'article mais aussi par simple plaisir auditif, de mettre en fond sonore la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=Bpdwwa7lsUI
Cette musique à la fois mélancolique et très entraînante, c'est « Touch me I'm going to scream part 2 » de My Morning Jacket, un groupe américain fondé en 1998. Le groupe mêle du rock à des sons country, folk et parfois même reggae. Leurs créations se distinguent aussi par l'influence de la musique psychédélique apparu dans les années 60, aussi appelée psychedelia. On y retrouve les éléments caractéristiques de ce style musical comme des mélodies répétitives, de longs solos instrumentaux et le clavier qui est très présent. 
« Touch me I'm going to scream part 2 » c'est comme un rêve surréaliste, coloré et subtilement hypnotique. Plusieurs passages de cette musique évoquent pour moi le songe. Le début est calme, avec quelques notes de synthé. L'illusion commence. À 1:29 l'action débute, le rythme s'accélère comme des battements de cœur qui vont cadencer la musique. Et à partir de 4:53, c'est le décollage. Les vocalises angéliques du chanteur Jim James nous portent dans une ballade aérienne. Nous survolons un univers qui nous était jusque-là étranger. Et chacun peut y voir ce qu'il souhaite. Le réveil commence dès 6:17. Le rythme ralentit, c'est la descente. Les notes de synthé se font plus rares et peuvent rappeler les battements du cœur qui ralentissent.
« Touch me I'm going to scream part 2 » évoque un moment unique qui transcende la réalité. Comme un nouvel amour, ou un « trip » ?
Si vous souhaitez continuer cette balade céleste, « Wordless Chorus » et « Into The Woods » vous transporteront.
L'atmosphère singulière qui se dégage des notes m'évoque le travail du graphiste Tyler Spangler.
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Son style est psychédélique et singulier. Comme la chanson, les créations de T. Spangler nous permettent de nous envoler pour un voyage intense et inconnu grâce à des couleurs saturées, des caractères typographies déformés et l'utilisation de photographies d'homme qui nous permettent d'identifier le réel, notre véritable univers qui est transformé et qui devient absurde. Comme une hallucination.
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margot-ple-blog · 6 years
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- The art which didn’t have to be one -
For some people the “Art brut” had died when it become recognised. It even can seem absurd to call the “Art brut” creators “artists”. Jean Dubuffet said : “You have to chose between doing art and being an artist. One exclude the other.”.
The “Art brut” is an unsual form of art. For Dubuffet, who brought this notion in 1945, the “artist” is free from the art culture. He has no dogma, there is no artistic standard. He's a self-taught “artist”.
At the Halle Saint Pierre it's possible to discover fifthy japonese creators from the “Art brut” mouvement. The exhibition presents creators, that for some of them have mental disorders or social issues. They live in the fringues of their society, as their art. Those creators depict their world. Sometime with stunning precision, like the graphic work of Waraji Gosokuno (which you can find below). And sometime by reinterpreting the japonese traditions, those from a society they feel disconnect with.
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Thus, with basic tools, like felt pen, Takeru Aoki represents some of the most famous figures of the japonese culture, like the warrior. A strength emanates from the portraits drawn on the ripped pages of a notebook. 
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With Aki Yashiro (which you can find above), the ghostly face is terrifying, but fascinating. We can't look away. His eyes are hypnotic. That why we can easly understand why this painting has been chose to be the poster of the exhibition. Aki Yashiro represents this japonese “Art brut”. It's mysterious and authentic, but also can seem painful.
The japonese “Art brut” is pur and spontaneous, far away from the strict japonese society. The creators break the esthetic codes in order to understand and reveal their univers. Their art is a way to express themselves without limits.
This form of art, which didn't wanted to be one, is becoming more and more attractive. It fascinates the viewers by is honesty and the emotions which are share. The museum's collections are growing, may be as the price.
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margot-ple-blog · 6 years
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- Le succès de la nostalgie -
Vivre des aventures extraordinaires avec ses amis était le fantasme de beaucoup d'enfants. Découvrir une maison abandonnée, avoir sa cabane dans les bois et y fumer ses premières cigarettes … J'aime ces histoires d'amitié qui paraissent éternelles et qui nous rendent nostalgiques de notre enfance. C'est pour cela que cet été j'ai lu Le 5ème règne de Maxime Chattam, publié en 2003.
L'histoire est la suivante. Sean et ses amis découvrent le grimoire mystérieux, et très recherché, d'une confrérie ancienne pendant qu'un tueur en série sévit dans leur petite ville de Nouvelle-Angleterre. Ensemble ces enfants vont vivre des aventures extraordinaires et traumatisantes qui vont les changer à jamais. Chattam écrit sur ce passage universel à l'âge adulte, et ce n'est pas sans rappeler les œuvres de Stephen King ou de Steven Spielberg.
Ça de S. King, Les Goonies de S. Spielberg, Stand by me de Rob Reiner, adapté d'une nouvelle de S. King, mais aussi plus récemment Le 5ème règne et Stranger Things des Frères Duffer, ont beaucoup de points communs. Des enfants affrontent leurs peurs et des ennemis terrifiants – qui vont ruiner l'art clownesque – pour une cause commune, le tout à vélo avec un jean taille haute et des baskets, dans une ville modeste du nord des États-Unis. Et avec des parents parfois négligents. Ces histoires nous rendent nostalgiques de notre enfance et de l'endroit où l'on a grandi. Stranger Things est, par exemple, une plongée hommage dans l'esthétique des années 80. Les décors prennent une part très importante et participent au succès de la série qui évoque aux spectateurs des souvenirs grâce à des références bien choisies.
En lisant ou en regardant ces histoires nous pouvons nous identifier. Peut-être en étant un Gordie Lachance ou une Beverly Marsh. Ces histoires sont un peu les nôtres, et c'est ce qui fait leur succès. Leurs aventures nous rappellent celles qui nous ont fait grandir alors que devenir un adulte paraissait terrifiant. Ces aventures que nous avons vécues avec nos amis, dont les prénoms de certains nous échappent.
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