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John Lennon with his wife Cynthia Lennon at their home, Kenwood in Weybridge, Surrey, 1965.
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BEAUTY WILL SAVE THE WORLD
Pier Paolo Pasolini – Au prince
Si le soleil revient, Si le soir descend, Si la nuit a un goût de nuits à venir, Si un après-midi pluvieux semble revenir d’époques trop aimées et jamais entièrement obtenues, Je ne suis plus heureux, ni d’en jouir ni d’en souffrir ; Je ne sens plus, devant moi, la vie entière… Pour être poètes, il faut avoir beaucoup de temps ; Des heures et des heures de solitude sont la seule façon pour que quelque chose se forme, force, Abandon, vice, liberté, pour donner un style au chaos. Moi je n’ai plus guère de temps : A cause de la mort qui approche, au crépuscule de la jeunesse. Mais à cause aussi de notre monde humain, qui vole le pain aux pauvres et la paix aux poètes.
Al principe
Se torna il sole, se discende la sera, se la notte ha un sapore di notti future, se un pomeriggio di pioggia sembra tornare da tempi troppo amati e mai avuti del tutto, io non sono più felice, né di goderne né di soffrirne: non sento più, davanti a me, tutta la vita… Per essere poeti, bisogna avere molto tempo: ore e ore di solitudine sono il solo modo perché si formi qualcosa, che è forza, abbandono, vizio, libertà, per dare stile al caos. Io tempo ormai ne ho poco: per colpa della morte che viene avanti, al tramonto della gioventù. Ma per colpa anche di questo nostro mondo umano, che ai poveri toglie il pane, ai poeti la pace.
1958
***
Pier Paolo Pasolini (1922-1975) – Umiliato e offeso (1958) – La persécution – Une anthologie (1954-1970) (Points Poésie, 2014) – Traduit de l’italien par René de Ceccatty.
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Depuis l’heure de l’enfance, je ne suis pas
Semblable aux autres ; je ne vois pas
Comme les autres ; je ne sais pas tirer
Mes passions à la fontaine commune
D’une autre source provient
Ma douleur, jamais je n’ai pu éveiller
Mon cœur au ton de joie des autres
Et tout ce que j’aimai, je l’aimai seul
C’est alors — dans mon enfance — à l’aube
D’une vie de tumulte que fut puisé
A chaque abîme du bien et du mal,
Ce mystère qui toujours me retient –
Au torrent et à la fontaine
Dans la falaise rouge de la montagne –
Dans le soleil qui roule autour de moi
En son or automnal
Dans l’éclair qui volait au ciel et passait
Près de moi pour s’enfuir,
Dans le tonnerre et dans l’orage
Et dans la nuage qui prenait la forme
(Alors que le reste du ciel était bleu)
D’un démon à mes yeux.
Edgar Allan Poe / Alone
( traduction de Charles Baudelaire )
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Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur la poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud - Le dormeur du val - octobre 1870.
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La bêtise est une structure de la pensée comme telle : elle n’est pas une manière de se tromper, elle exprime en droit le non-sens dans la pensée. La bêtise n’est pas une erreur, mais un tissu d’erreurs. On connaît des pensées imbéciles, des discours imbéciles qui sont fait tout entiers de vérités ; mais ces vérités sont basses, sont celles d’une âme basse, lourde et de plomb. La bêtise et, plus profondément, ce dont elle est le symptôme : une manière basse de penser. […] Lorsque quelqu’un demande à quoi sert la philosophie, la réponse doit être agressive, puisque la question se veut ironique et mordante. […] Elle sert à nuire à la bêtise, elle fait de la bêtise quelque chose de honteux.
Gilles Deleuze - Nietzsche et la philosophie - PUF - 1965
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Sans les images de CNN, tout le monde serait resté silencieux face à ces rumeurs qui n’en sont plus. L’esclavage des migrants a bien lieu en Libye. Comme si la tragédie de leur vie n’était pas suffisante, voilà qu’ils peuvent se faire acheter une poignée de dollars. Il fut un temps où pour payer la traversée : les hommes devaient y laisser un organe – rein de préférence ; et les femmes servir « temporairement » d’esclave sexuel. Ce n’est plus suffisant visiblement. C’est aussi que le gouvernement libyen est payé par l’UE pour tarir le flux de réfugiés. Rien de mieux donc, que de recevoir des millions d’euros pour ne plus les laisser passer ; et de l’autre côté, se servir de cette main d’œuvre asservie pour reconstruire un pays dévasté par les bombes de Sarkozy et l’OTAN (et la guerre intestine des tribus qui fit suite à la mort de Kadhafi). N’écoutez pas les dirigeants occidentaux qui feindront de s’indigner de cet esclavage, alors qu’ils en sont indirectement responsables. N’écoutez pas les dirigeants africains qui feindront également de s’en indigner alors que la gestion désastreuse de leurs pays et la corruption qui y règne, a favorisé le départ de ces gens de l’autre côté de la méditerranée. Puisse ces hommes recouvrer leur dignité et leur liberté.
(Reportage de CNN : https://youtu.be/2S2qtGisT34)
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C'est ainsi que le tyran asservit les sujets les uns par les autres.
Il est gardé par ceux dont il devrait se garder, s'ils valaient quelque chose.
Mais on l'a fort bien dit :
pour fendre le bois, on se fait des coins du bois même ;
tels sont ses archers, ses gardes, ses hallebardiers.
Non que ceux-ci n'en souffrent eux-mêmes ;
mais ces misérables abandonnés de Dieu et des hommes se contentent d'endurer le mal et d'en faire, non à celui qui leur en fait, mais bien à ceux qui, comme eux, l'endurent et n'y peuvent rien.
- Étienne de la Boetie - Discours de la servitude volontaire (1548)
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des fois y a pas de solution et c'est pas un problème
des fois les CRS rangent manu militari
les bidules que vendent aux Puces
ceux qui essaient d'arrondir leur fin de mois dont moi
dont les fins de mois commencent le 10 de chaque mois
des fois y a trop de dimanches dans la semaine
et le dimanche trop de couples au même endroit
qui tous promènent le même chien jaune et rectangulaire
ainsi que des petits enfants analogues 
à ceux aperçus dans les catalogues
- Heptanes Fraxion
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On leur dira qu’ils sont beaux
Comme des dieux dégonflés
(…)
On leur dira que leur société est une drogue
Qui ne fait plus beaucoup d’effet
- Marc Guimo
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Ils veulent servir pour amasser des biens :
comme s'ils pouvaient rien gagner qui fût à eux, puisqu'ils ne peuvent même pas dire qu'ils sont à eux-mêmes.
Et comme si quelqu'un pouvait avoir quelque chose à soi sous un tyran, ils veulent se rendre possesseur de biens, oubliant que ce sont eux qui lui donnent la force de ravir tout à tous, et de ne rien laisser qu'on puisse dire être à personne. Ils voient pourtant que ce sont les biens qui rendent les hommes dépendants de sa cruauté.
 - Étienne de la Boetie Discours de la servitude volontaire (1548) l'auteur né à Sarlat en Dordogne, était alors un étudiant âgé de 18 ans)
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J’avais été déconcerté par les foules de gens, dans les rues, et la façon dont ils se bousculaient, l’air impassible comme s’ils cherchaient désespérément à se croire seuls.
John Burnside - L’été des noyés
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The Beatles in Atlantic City, New Jersey ahead of their concert at the Convention Hall on the 30th August 1964.
Pix: Mirrorpix / Trinity Mirror / Alamy
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Les photographies qui ont inspiré Norman Rockwell - Arts Graphiques, Photographie
Norman Rockwell est connu pour ses peintures qui montrent la vie américaine, mais avant de peindre ces scènes il les mettait en scène et les photographiait pour s’en servir de modèle.
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Teenage Brooklyn Gang by Bruce Davidson
L’un des premiers projets du photographe Bruce Davidson fut Brooklyn Gang. Durant l’été 1959, il entre en contact avec un gang d’adolescents new-yorkais appelés The Jokers. Il passe une grande partie de son temps à les observer et à les photographier. À l’époque, il était tout aussi jeune qu’eux et aurait même pu passer pour l’un d’eux. En entrant dans ce monde inconnu et aliénant, il va côtoyer toute la souffrance, la frustration et la peur que ces jeunes vivent. Son œuvre se retrouve dans un livre phare Brooklyn Gang :  Summer 1959 qui est considéré comme un véritable livre de collection.
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Soudain l'été dernier - Tennessee Williams
Le docteur Madame Venable, est-ce que vous avez la permission de votre docteur ?
Madame Venable, à bout de souffle. La permission ? De quoi faire ?
Le docteur La permission d'avoir une entrevue avec cette jeune fille que vous tenez pour responsable de la mort de votre fils ?
Madame Venable Voilà des mois que j'attends de me trouver face à face avec elle. Je ne pouvais pas aller la voir à Sainte-Marie, il a fallu que je la fasse venir chez moi. Je ne m'effondrerai pas ! C'est elle qui s'effondrera ! Je veux dire que ce sont ses mensonges qui s'effondreront, pas ma vérité, pas la vérité… En avant, marche ! docteur Sucre ! (Il la conduit lentement jusqu'à la terrasse.) Ah ! nous y sommes arrivés, ha, ha ! Je ne me savais pas si faible sur mes guibolles ! Asseyez-vous, docteur. Il ne me reste que peu de force, mais je n'ai pas peur, j'irai jusqu'au bout de mes dernières ressources pour faire ce que précisément je suis en train de faire. Je consacre tout ce qui me reste de vie, docteur, à défendre la réputation d'un poète mort. Sébastien, comme poète, était inconnu du public. Il ne voulait pas de cette notoriété, il la refusait. Il n'avait que de l'effroi, que de l'horreur, pour les fausses valeurs qu'on retire de la publicité, de la renommée, de… de l'exploitation de soi !… Oh, il me disait: “Violette, ma mère, vous allez vivre plus longtemps que moi !”
Le docteur Comment le savait-il ?
Madame Venable Les poètes sont toujours des devins !… D'ailleurs, à quinze ans, il avait souffert de rhumatisme articulaire, son cœur s'en était ressenti, mais il refusait de ne plus faire de cheval, de ne plus nager, de ne plus… “Violette, ma mère, vous allez vivre plus longtemps que moi, et quand j'aurai disparu, tout sera entre vos mains, vous pourrez en faire ce que vous voudrez !” Il voulait parler, bien entendu, de sa gloire posthume. Voilà ce qu'il voulait: qu'après sa mort, quand il serait hors d'atteinte, son œuvre soit offerte au monde. Bon. Me suis-je bien fait comprendre, docteur ? Tenez, voici l'œuvre de mon fils, docteur, voici sa vie qui continue !
(Elle prend sur la table de la terrasse un mince volume à tranche dorée, et l'élève, comme on élève l'hostie devant l'autel. L'or des pages et du titre accroche le soleil. On lit : “Poème d'été” Le visage de Mme Venable a soudain pris une expression différente, l'expression d'une visionnaire, d'une religieuse illuminée. Au même instant, on entend le chant clair et pur d'un oiseau dans le jardin, et, pendant quelque temps, la vieille dame paraît presque jeune.)
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Chile, 1973 by David Burnett
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Chile, 1973 by David Burnett
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