Séance 13 - Les moustiques de la politiques

Une panoplie de fausse information se mêle à nos fils d’actualité et la plupart des gens se font avoir par ce qu’ils lisent sur les plateformes numériques. De là l’importance des lois sur la publication de l’information en lien avec la politique. On pourrait croire que l’information en lien avec un débat politique par exemple, est choisie, surveillée et corrigée avant d'être mise en ligne mais, au contraire, n’importe peut publier n’importe quoi sur n’importe quel sujet.

La polarisation des échanges en ligne pose problème à la sociopolitique du numérique puisque de nos jour, la plus part de débat sont médiatisés. Lorsqu’un débat est médiatisé, le phénomène de polarisation et brutalisation des échanges en ligne se manifeste par le public qui donne immédiatement une surcharge d’attention au débat en question. De cette surcharge d’attention de la part du public, découle les bulles informationnelles. La bulle informationnelle désigne l'enfermement intellectuel de l'individu qui, lorsqu'il surfe sur Internet, se voit proposer automatiquement des contenus conformes à ses préférences (Lacroix, 2019). 

Les bulles informationnelles contribuent à la désinformation numérique puisque les gens ne voient seulement, sur leur fil d'actualité, de l’information qui vient renforcer leur arguements et justifie leur manière de penser. De plus, il est beaucoup plus facile de s’exprimer via les reseaux sociaux, c’est pourquoi plusieurs mouvement sociaux ont vu le jour ainsi qu’un gain de popularité sur le net, comme le mouvement #metoo. 

En effet, le numérique change les conditions de vie et modifie les façons de faire. Il rend obsolètes certains modes de fonctionnement et en fait émerger d’autres. Les lois doivent accompagner les transformations induites par les évolutions technologiques. Les mutations induites par le numérique requièrent une capacité accrue des États d’évaluer les changements (Trudel, 2019). Notre société est en constante évolution et pour s’assurer d’avoir un gouvernement qui répond aux besoins de la population, les lois doivent évoluées elles aussi pour éviter une crise sociopolitique. 

Séance 12 - Les travailleurs du clic!

Avec les avancées technologiques d’aujourd’hui, nous pouvons faire de l’argent en fesant pratiquement n’importe quoi comme répondre à des sondages pour diverses compagies. En termes de contribution directe, l'économie numérique a un effet macroéconomique lié à l'augmentation de l'investissement productif des entreprises, investissement dans les biens corporels (Gabriela Gublin Guerrero, 2015). En effet l’ère numérique prend de plus en plus de place sur le marché du travail.

De cette ère numérique découle le microtravail. Le microtravail peut être pratiqué par tous puisqu’il représente une belle opportunité simple et accessible pour ceux et celles souhaitant arrondir leurs fins de mois. Avec le manque de main d’oeuvre dont les entreprises souffres en ce moment, les firmes de production offrent du mircotravail aux gens du public. Les citoyens peuvent donc, directement de chez eux, tester des produits ou remplir des questionnaires et recevoir de l’argent en échange. En effet, sur Internet, on peut gagner de l’argent simplement en comptant le nombre d’arbres sur une photo ou en décrivant l’humeur d’un visage (Krijno, 2020). Cela inclu tout ce qui est par rapport à des équipements et matériels numériques ; ou incorporels : logiciels, utilisés dans le processus de production.

Du mircotravail découle le crowdsourcing. Le terme crowdsourcing se traduit comme étant « approvisionnement par la foule ». La foule ici, c'est essentiellement l'ensemble des internautes, dispersés dans le monde entier (Office québécois de la langue française, 2016). Avec la socioéconomie du numérique et la mutation du travail, une panoplie de tâches rapides et payante est maintenant disponible pour l’entièreté de la population.

Ce concept permet, par exemple, aux les étudiant, sans formations préalables,  d’acquérir du capital. Certains groupe de personnes n’ont pas nécéssairemnt le temps de s’engager à un travail avec un horaire fixe, grâce au mirotravail, ces personnes peuvent alors devenir de simple travailleurs et travailleuses du clic.

https://www.neonmag.fr/microtravail-comment-jai-essaye-de-gagner-de-largent-sur-internet-en-comptant-des-shampoings-sur-une-photo-557056.html

Séance 9 - À la chasse sur le Web!

Dans un contexte numérique comme celui dans lequel nous vivons en ce moment, non seulement est ce que n’importe qui à accès à n’importe quel type d’information sur n’importe quelle plateforme, mais n’importe qui peut aussi publier n’importe quel type d’information sur n’imoprte quelle plateforme. Qu’advient-il alors des pratiques informationnelles dans un contexte numérique?

Les pratiques informationnelles peuvent être définies comme étant des processus de construction partagées de connaissances (Gardiès, Fabre et Couzinet, 2010) . Dans un contexte numérique, les écrits des pratiques informationnelles sont disponibles sur les même plateformes que plusieurs autres bases de données populaires alors les gens ne différencient pas les document dérivés de pratiques informationnelles, des autres documents. Dans un contexte numérique les gens ne vont pas utiliser les pratiques informationelles à leur plein potentiel. Méconnaissant la valeurs des pratiques informationnelles, les naviguateurs et navigatrices du web  ne les utiliseront donc pas dans un contexte dans lequel leur usage serait pertinent, par exemple, dans un contexte de recherche universitaire. En effet, “Le concept de pratique informationnelle semble de plus en plus employé dans le domaine scientifique de l’information communication mais n’est pas toujours utilisé avec les mêmes présupposés théoriques et ne semble pas désigner les mêmes objets.” (Gardiès, Fabre et Couzinet). Il est très facile pour quelqu’un qui ne sait pas quoi chercher ni où le chercher, s’égare sur le net et ne sache pas reconnaître une source fiable. 

Tout dépendemment des facteurs humains et environnementaux qui conditionnent l’usage de l’information et des intéractions des individus avec les sources et les systèmes de recherche d’information, des intéractions indispensables à toute forme d’accès à l’information ne sont pas directement dirigé vers le contenu des pratiques informationnelles (Ben Abdallah, 2012). Avec la panoplie de documents plus accessible et plus nombreux qui se rapprochent du style de contenu des pratiques informationnelles, celles-ci ne sont pas reconnues à leur juste valeur par les utilisateurs des plateformes numériques. 

Cécile Gardiès, Isabelle Fabre et Viviane Couzinet p. 121-132 https://doi-org.acces.bibl.ulaval.ca/10.4000/edc.2241 https://journals-openedition-org.acces.bibl.ulaval.ca/edc/2241#authors

 Ben Abdallah, N. (2012). Réflexions sur l'analyse des pratiques informationnelles collaboratives. Les Cahiers du numérique, 8, 131-158. https://www-cairn-info.acces.bibl.ulaval.ca/revue--2012-1-page-131.htm. 

Séance 8 - Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

L’évolution de notre société a engendré le dévelopment de plusieurs cultures. Des cultures autrefois conservées à l’intérieur d’un seul groupe d’individus mais aujourd’hui partagées sur nos diverses médias de communications sous forme numérique. 

Du contenu numérisé est automatiquement plus facile d’accès et plus visible. Le fait d’être visible est un aspect qui a beaucoup d’influence sur notre génération. En effet, les gens qui ne font pas partie des utilsateurs des plateformes numériques populaires ont l’impression de manquer beaucoup d’informations, ce qui justifie la participation majoritaire de notre population à l’activité médiatique (Hermann, 2019). De ce fait, si on applique ce phénomène sur une culture dont les aspects ne sont pas numérisés ou encore diffusés sur des médias numériques, celle-ci est perçue comme oubliées du reste du monde.

Jadis, chaque groupe avait une culture unique en son genre dû à l’ignorance de ce qui passait au-delà du dit groupe. Avec les avancés technologiques d’aujourd’hui, différents aspects marquants de plusieurs cultures sont dévoilés au grand public  par l’entremise de la numérisation. Certains groupes de personnes, par influence sociale, ont donc adhérés à plusieurs culutres dissemblables sans même le savoir. Le mélange de pleins de croyances et de comportement distincts tous partagés sur les même plateformes numériques, a donner lieu à l’émergence d’une culture strictement numérique. En effet, « L'émergence de la culture numérique se fait dans le contexte d'une société où la culture de l'innovation semble être promue au rang de valeur» (Devauchelle et Plateau, 2009). De nos jours, plusieurs personnes ainsi que plusieurs entreprises ne fonctionnent qu’avec des outils numériques, ne diffusent que sur les médias numériques et ne considère l’information que lorsque celle-ci est diffusé sur ces mêmes plateformes numériques. Ce phénomène nourrit, en effet, l’idée que quelque chose n’a que de valeur si celle-ci voit le jour sous forme numérique et confirme de plus bel l’origine du passage de la numérisation de la culture à l’émergence de la culture numérique.

Devauchelle, B., Platteaux, H. & Cerisier, J. (2009). Culture informationnelle, culture numérique, tensions et relations: Le cas des référentiels C2i niveau 2. Les Cahiers du numérique, 5, 51-69. https://www-cairn-info.acces.bibl.ulaval.ca/revue--2009-3-page-51.htm. 

Séance #7 - On n’est jamais mieux servi que par soi-même

Notre société évolue vers une société de performance dans laquelle les gens ont accès aux ressources nécessaires pour pratiquer divers passes-temps différents. En effet, au lieu de consommer des produits manufacturés, les gens ont maintenant tendance à produire eux-mêmes les biens qu’ils souhaitent consommer.

La culture participative est le concept opposé à celui de la société de consommation. Avec la technologie d’aujourd’hui, les amateurs d’un domaine donné peuvent facilement en venir à un produit final d’allure professionnelle. En tant qu’être humain, nous cherchons tous à s’accorder une certaine importance afin de se sentir accompli à la fin de la journée. De là la pertinence du phénomène de professionnalisation des pratiques amateurs. Par exemple, en production vidéo, avec tous les logiciels auxquels nous avons accès, il est possible de produire une vidéo digne du travail de vidéastes. Les gens veulent se prêter au jeu; ils ne veulent plus être seulement des consommateurs, ils veulent être des producteurs. Effectivement, pourquoi acheter un morceau de linge à grand prix lorsque nous avons tout à notre disposition pour confectionner exactement le même morceau de linge à moindre prix? Simplement parce que l’accessibilité donne le goût. Si c’était facile, tout le monde le ferait, (Flowters, 2016), mais c’est rendu facile alors tout le monde le fait!

Également, les réseaux sociaux, côté connaissance, viennent préciser les conditions qui peuvent permettre aux scientifiques de mobiliser au mieux leurs savoirs et, côté décision, viennent expliciter les procédures qui visent à prendre en considération l’avis d’experts, (Duchêne, 1997). Effectivement, le public a  accès à l’information nécessaire pour utiliser les outils des experts.

Nous habitons dans une communauté fascinante remplie de possibilités. Lorsqu’on a besoin de quelque chose et que rien ni personne ne semble apte à combler ce besoin profond, pourquoi ne pas se servir soi-même?

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Sources:

Bourda, M. (2019). Qu’est ce que la culture participative. La Revue des médias. https://larevuedesmedias.ina.fr/quest-ce-que-la-culture-participative 

Duchêne, L. (1997). Démocratiser l'expertise. Vacarme, 3, 29-29. https://doi-org.acces.bibl.ulaval.ca/10.3917/vaca.003.0029 

https://twitter.com/punchline_orel/status/1165553012418535424?lang=ca