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lepavemasque-blog · 7 years
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Une du Pavé d’octobre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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lepavemasque-blog · 7 years
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Les hooligans VS les metalleux
Le foot est l’un des sports préférés des Français ! Mais le foot entraine aussi des débordements comme nous avons pu le constater pendant l’Euro 2016 avec les hooligans. Ces hooligans qui ne viennent aux matchs que pour se battre ! Leur sport n’est pas le foot mais le combat. Je ne vais pas mettre tous les fans de foot dans le même paquet car je sais très bien que certaines personnes suivent de très près le foot sans forcément être comme les hooligans. Par contre comme le montre l’image cidessous, les fans dégénérés de métal qui sont paisiblement assis sur leurs chaises ne représentent aucun danger.  Pourtant de nombreux adjectifs sont employés par des personnes de la vie courante pour définir ces metalleux : violents, sauvages… Ici, les plus violents sur cette image sont clairement les hooligans, « les gentils supporters de foot ». Les metalleux sont ici pour le Helfest, un festival où ils profitent de la musique pendant plusieurs jours, où tout le monde se côtoie et fait la fête (gentiment).  Ils sont tous là pour profiter des concerts de leurs idoles et bouger ensemble. Les hooligans sont ici pour l’Euro de football, un évènement où ils viennent pour se battre et non encourager leur équipe ! J’espère que ce court article vous aura fait réfléchir et que si vous aviez des préjugés sur les metalleux ou les rockeurs vous les effacerez tout de suite de votre tête.
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JNTPDP, octobre 2016, le pavé
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lepavemasque-blog · 7 years
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Bonne heure
La nuit tombait, les coudes posés sur le rebord de la fenêtre, je regardais les dernières lueurs du jour qui se reflétaient sur les flancs de la montagne voisine. Tout était relativement calme. C'était le début du mois de juin, une de ces tendres soirées où il fait bon; où la lourde chaleur a disparu laissant place à la douce fraicheur de la nuit. Un ronronnement de moteur brisa ce silence suivi de quelques aboiements de chien puis le calme revint. Deux hérons passèrent; je songeais, cela m'arrivait souvent, je pensais à la fois à tout puis à rien. Je me perdais tellement dans mes pensées qu'au final il ne ressortait pas grand chose de ces heures de réflexion à part une sorte de plaisir; un plaisir étrange. Une chose me plaisait par dessus tout, c'était de voir les gens malheureux, l'autre chose, c'était de voir les gens heureux, ceux qui ont réussi la conquête du bonheur. Au final c'était d'observer les gens. Tiens, le bonheur cette chose que tout le monde cherche... Une chose assez bizarre aussi bizarre que la vie. Mon "volet" fermé, je me mets rapidement au lit. Malgré la noirceur de la chambre, je distinguais le plafond  blanc ainsi que l'ampoule qui se trouvait au-dessus de moi. Celle-ci, bien qu'éteinte émettait toujours un peu de lumière dans les minutes qui suivaient "l'extinction des feux". Elle symbolisait pour moi une dernière lueur d'espoir au milieu des ténèbres de la nuit. La tasse de café que j'avais bue juste après diner, m'empêchait de m'endormir. Je me tournais dans un sens, puis dans l'autre, je me retournais... Puis le sommeil au bout d'environ une heure et demie finit par faire son apparition. J'étais bien, détendu sur mon lit, mes yeux commençaient à se fermer puis je me laissais aller, tout doucement, je glissais lentement mais sûrement, vers un autre monde...celui des rêves... Rien, je ne vois ni perçois quelque chose, il n'y a rien, juste moi, seul, perdu dans le néant. 8h17. Un cri d'horreur, d'une violence inouïe me réveille en sursaut, un cri strident, un hurlement de femme. Je sursaute, un froid m'envahit, je me rue sur la terrasse, ça vient de la maison du voisin... Il est mort, c'est sa mère, sa pauvre mère qui a découvert son cadavre qui était déjà en état de putréfaction, enfin c'est ce que les gens affirmaient. Choqué par cette mort étrange qui reste un mystère pour le moment, je m'éloigne de l'attroupement et fuis rapidement le village pour aller faire un tour à pied, seul. Je parcours le chemin qui mène à la rivière, je suis encore assez fatigué de la veille, mes jambes sont toujours engourdies depuis ce réveil rapide... Arrivé à la rivière et après avoir discuté avec quelques pêcheurs, je m'éloigne d'eux et me pose au bord de l'eau. Je retourne ainsi à mes pensées. Etrange la mort du voisin, il n'avait que 29 ans pourtant... Je partais dans une série de scénarios quant aux différentes causes possibles de sa mort. A cet âge... Lui qui ne fumait pas et qui buvait peu... Bizarre et je m'imaginais encore des histoires incroyables. Je m'étends dans l'herbe pour me détendre, la chaleur est à son comble, je suis bien tel un serpent sur sa pierre... J'avançais, un chemin était apparu, j'avançais, le chemin était de couleur ocre, on pouvait distinguer clairement des trainées de sang et étrangement, au fur et à mesure que j'avançais le sang était de plus en plus sombre jusqu'à devenir noir. Il n'y avait toujours rien, c'était le vide absolu hormis le chemin le sang et moi... Tout cela était bien étrange... Et ce sang d'où provenait-il? Il était certain que ce n'était point le mien. J'avançais, ni heureux ni malheureux mais je sentais au fond de moi un léger sentiment d'inquiétude. Sans rien ou presque... Je n'étais rien qu'un homme perdu, j'avance. Gendarmes, pompiers, médecins légistes, spécialistes de toutes branches, personne n'a pu déterminer les causes de sa mort. Ce voisin, personne ne venait souvent le voir à part sa mère qui était veuve et un ami qui passait de temps en temps, il était très seul dans sa vie. Il parlait peu, restait discret. Je pense qu'au fond personne, ni sa mère ni son ami ne le connaissait vraiment, d'ailleurs est ce qu'on connait bien les gens que l'on côtoie? Parfois l'on a bien des surprises...Quand on le voyait pour la première fois c'est vrai qu'on sentait qu'il y avait quelque chose qui clochait, mais quoi? Bonne question. Est-ce que c'était l'origine de cette étrange apparence qui l'avait tué? Ce que disaient les gens de ce type?  Un gars assez simple, sans problèmes apparemment, mais bon, dieu sait que les apparences peuvent être trompeuses. 29 ans, avec pour seules visites sa mère, un pote ; perdu dans une maison à la campagne, triste fin, en tout cas personne ici ne se souciait de lui. Une vie banale (?) parmi tant d'autres... Solitude? Après avoir cuisiné et mangé un bon et banal plat de pâtes, je me mis dans mon fauteuil et soudain le travail qui m'attendait me rappela à l'ordre, une pile de copies m'attendait sur mon bureau. Juin, c'était les dernières évaluations de l'année pour mes secondes. J'aimais beaucoup mon métier d'enseignant. Etre avec les jeunes c'est passionnant, épuisant des fois mais passionnant pour moi, être avec les gens, les observer essayer de les comprendre pour les aider quelques fois. Tout cela était fort intéressant. Je me fis un petit café pour finir ma soirée puis pris une bonne douche froide qui ravigote après une telle journée et surtout une telle chaleur il n'y a rien de mieux... C'est toujours un moment de paix que l'on apprécie,  c'est comme aller se coucher. On savoure ces petits moments qui sont tout à fait quotidiens mais qui sont magiques et ils ne le seraient pas si on n'avait pas travaillé, si on n'avait pas sué, c'est grâce au travail que l'on apprécie le repos et grâce à la chaleur qu'on aime la fraicheur et dans ce bas monde beaucoup de choses fonctionnent à deux au minimum parce que tout seul on n'est et ne fait rien. La solitude totale est impossible à la nature humaine et certainement à tous les êtres vivants. Après avoir terminé la correction des copies, je gagne prestement mon lit, impatient, ah quel bonheur! Un peu de repos me fera le plus grand bien… A suivre…
Premiere partie de la nouvelle de La gomme, Pavé d’octobre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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Enfances.
Il fut un temps béni des dieux où vous étiez enfant. Un temps où vos seules préoccupations étaient de vous entendre avec tout le monde et de passer le plus de temps possible sans pleurer. Un temps où vous étiez le plus heureux des hommes quand vous passiez devant  en voiture, un temps où vous n’étiez pas obligé de vouvoyer votre interlocuteur, un temps où vous passiez avant le weekend louer des films chez le loueur de films, un temps où l’on jubilait à l’idée d’avoir un nouveau jouet. C’était le temps du bonheur ininterrompu et des mille sourires. Maintenant, vous êtes adulte. Le baccalauréat. (Vous avez vu à quel point ça sonne mal ? C’est même pas joli à entendre. BA-KA-LO-RE-A. Aussi abrasif que du papier de verre ; aussi agréable à sentir que du poivre.). La vie professionnelle. Les « ça ne se fait pas ». Les « ce n’est pas grave si ça ne me plaît pas, au moins, ça rapporte de l’argent. ». Le temps agencé de telle manière que vous n’en trouvez même plus pour sentir le parfum d’une rose ou pour faire des ricochets. Mais vous savez ce qu’il reste et qui est bien plus précieux que tout ce pour quoi vous vivez actuellement ? Vos souvenirs d’enfance.
Un matin, on se réveille et des souvenirs ressurgissent. Comme ça, sans prévenir. On se rappelle une odeur qu’on aimait particulièrement, on retrouve un jouet avec lequel on passait des heures, on redevient petit, au moins un après-midi. Ci-après ce qui m’a marqué, ou tout ce dont je me souviens, ou devrais-je dire tout ce dont ma mémoire a bien voulu que je me souvienne, dans l’ordre chronologique.
1) La bouillie de petit brun (2-3 ans). Je sens encore cette odeur flotter dans le petit appartement de la rue Barthélémy. Une odeur douce, sucrée, éminemment appétissante pour le bébé que j’incarnais alors. Et l’instant fatidique. La cuillérée frôlant mes lèvres et s’abîmant en ma bouche. ) L’orgasme. 2) Le voyage de Chihiro. (4 ans). Un film loué chez Vidéophil, jadis en face de la Pharmacie Centrale avant d’être déplacé par la suite Rue Vibert. Une écriture au marqueur indélébile noir sur la boite carrée rouge. Et l’instant tant attendu, le vendredi soir, quand ma maman le mit dans le lecteur dvd. Probablement le meilleur film de toute ma vie, non pas par son contenu mais par l’impact qu’il a pu avoir sur moi. La scène où les parents de Chihiro se transforment en cochons, et la traversée de la grotte avec les bonshommes noirs aux masques blancs inexpressifs. Troublant 3) L’impression que tout un chacun était bon (4ans). C’était un jour où nous marchions avec mon père. Il râlait, après qu’un individu pour quelque raison lui décocha hardiment des propos venimeux. Lassé par les sempiternelles railleries, j’ai pris la parole pour lui dire avec aplomb je cite « De toute façon, tu mens, des gens méchants j’en ai jamais vu, alors ça existe même pas d’abord », fin de citation. Je rentre à la maison tout chamboulé encore par le fait que mon père puisse avoir l’outrecuidance de penser qu’il y avait des gens méchants, si bien que le soir venu, je fais le rêve que tous les gens que j’aime se transforment en démon transpirant une vapeur noirâtre une fois que j’ai le dos tourné. 4) LE cauchemar. (4-8 ans). Le seul cauchemar que j’aie jamais fait quand j’étais petit, celui qui me glaçait les os et que je faisais en permanence. J’étais dans l’Opel Astra Break bleu marine de mon père à l’époque, seul. Mes parents s’en vont avec mes frères faire les courses. Et je pleure toutes les larmes de mon corps. Tétanisant. Et oui, y’a vraiment pas de quoi. 5) Le cadeau. (6 ans). Nous nous rendons chez mon oncle, qui il y avait peu avait déménagé. Nous regardons la maison, très jolie, avec le petit jardin à l’arrière. Soudain, il m’emmène, moi et mon frère aîné, dans la pièce à vivre, et nous fait des dons. A mon frère, il donna une guitare électrique, et à moi, il donna une magnifique boite en bois peinte en rouge dans laquelle se trouvaient des crayons de couleurs, des craies, de la peinture, des crayons à papier et des pinceaux. C’était le meilleur cadeau de toute ma vie. 6) La pendaison de Saddam. (8 ans). Un jour d’Aïd, me semble-t-il. Nous étions ma famille et moi tous réunis dans le salon, mangeant des gâteaux si ma mémoire est bonne. Mon père regarde la chaine d’information qatarie Al-Djazeera. Soudain, tout le monde se tait. Et nous apprenons la mort du dictateur, avec en fond la voix du journaliste. La vidéo commence – la chaine ayant fait le choix de la diffuser. Un homme triste ou terrorisé à l’idée de se donner la mort en pleine connaissance de cause, et deux ou trois hommes encadrant la transaction. Le refus de sa part lorsqu’on lui propose de se bander les yeux. Et le saut. Noir. 7) La femme aussi belle que le soleil. (8 ans) Il était 11:35 peut-être, sous le porche qui mène jusqu’à l’Avenue Foch en partant de l’Ecole Michelet. Un jour de pluie torrentielle, moi et mon petit frère. Nous marchons pour gagner le domicile de ma grand-mère, aussi vite que nous le pouvons pour ne pas être plus trempé qu’on ne l’était déjà. Et au milieu de la morne pâleur des jours pluvieux, une femme. Elle est plutôt jeune, la trentaine peut-être. Je regarde mes pieds dans la montée, concentré sur mes pas afin de ne pas glisser, et je l’aperçois, elle, ses pieds nus, et sa taille élancée. Peut-être y avait-il un peu de tristesse dans mes yeux quand je croisai les siens, imaginez un petit garçon de 9 ans qui marmonnait dans sa barbe et qui croise une femme sans chaussures ni chaussettes et aussi rayonnante qu’un jour de juillet. Elle me sourit – sans doute pour me faire comprendre que si elle n’avait pas porté de chaussures ce jour-là, c’était par choix et non par obligation. Je lui souris, et nous passons notre chemin. 8)Le cri (9ans) C’était à l’école. Je prends un livre à la « BCD » de l’école et je trouve une illustration de ce tableau. Un paysage magnifique, un coucher de soleil sur le fjord Islandais. Et cet homme, vêtu de noir, qui crie comme pour se prouver que ses poumons pouvaient se remplir à mesure qu’il les vidait. Son regard triste, et le contraste avec ce coucher de soleil que j’aimais tellement. Le meilleur tableau qu’il m’a été donné de voir dans toute ma vie. 9) Spiegel im spiegel. (13 ans). Ma mère et moi dans la voiture. Nous rentrons à la maison, au retour du collège, et je lui demande de mettre la radio. Passant comme à l’habitude les derniers tubes à la mode qui s’apparentent le plus souvent à du bruit qu’à de la musique. Je demande l’avis de ma mère (Ah ? Ou peut-être ne l’ai-je pas demandé, j’ai peut-être bien changé de chaine de radio sans demander l’avis de personne. Mais faut dire que c’était pour le bien collectif, c’était vraiment du viol auditif ce genre de musique.). Je tombe sur Radio Classique. Depuis toujours passionné par le classique, je laisse cette radio. La voix posée de l’animateur annonce « Spiegel im spiegel », littéralement « le miroir dans le miroir ». Et la musique commence, d’abord le piano doux, jouant l’ostinato do-fa-la. Apaisement. Point de tumulte. Et nous longeons une forêt dans la pluie et la suavité. 10) Le sauveur. (17 ans). C’était il y a quelques jours seulement. Alep, Syrie, croule sous les bombes et l’indifférence. Et, sous les décombres, des trésors amassés en une vie, des vies aussi. C’est le cas d’une fillette d’une trentaine de jours retrouvée sous des décombres dans la province d’Idlib, près d’Alep où même les hopitaux ne cessent d’être bombardés par le régime. Dans l’ambulance des premiers soins et de la vie restaurée, le sauveteur, un casque blanc syrien, fond en larmes et loue Dieu du « Allahou Akbar » que s’approprient à l’envi des détracteurs d’un Islam si beau. Le bébé est couvert de poussière, une égratignure qui saigne un peu au visage, mais il est vivant. Et survivant. Plus tard, le casque blanc explique en arabe qu’il a senti à mesure qu’il la portait dans ses bras qu’ « elle était comme sa fille et qu’il était de son devoir de le sauver », en contrôlant ses larmes. Puisse un jour ce monde retrouver la paix. Et puissiez-vous un jour vous rappeler tous vos souvenirs agréables et oublier tous les désagréments d’une vie.
L'ornythorinque bouddhiste, le pavé d’octobre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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Avez-vous l’appétit d'un homme normal?
-   Vir,   viri:    l'homme   en   latin, scientifiquement opposé à la femme.
- Virilité d'après les croyances populaires en général: caractère masculin sous entendant des qualités qui se veulent naturelles pour un«vrai» homme telles le courage ou la force.
- LA Virilité après être passée à la plume à Papotte:  obligeance   sociale   obligeant   les hommes à se livrer à des combats de coqs plus   ou   moins   déplumés   et   visant   à démontrer la supériorité du «sexe fort» au sein   même   du   sexe   fort   engendrant   ainsi hypocrisie aussi constante que contraignante.
Autrement   dit   l'homme   viril   a   «des couilles».   Cette   expression   est   non seulement   vulgaire   mais   bien   entendu sexiste.   Comme   si   le   courage   n'était   pas possible chez une personne dotée d'ovaires.Personne   qui   notons   le,   souffre silencieusement       et       pudiquement mensuellement   depuis   la   nuit   des   temps uniquement   pour   assurer avenir   à l'humanité, et j'en passe.
On part d'une traduction simple, naturelle et neutre puis on garde le mot homme en y attachant   des   valeurs   qui   se   veulent universelles, chacun ayant un avis propre et respectable   sur   la   question   même   si   cela reste assez flou dans l'ensemble.
Pour le moment vous vous dites simplement miss   Larousse   veut   encore   vous   en apprendre un petit peu plus en vous sortant quelques définitions tout en blablatant sur les inégalités entre les femmes et les hommes.Une pauvre petite occidentale ayant une vie bien tranquille se veut féministe (mais reste passive et se contente d'écrire et parler dans le   vide   ou   dans   un   pauvre   torchon activement recherché) alors que sa condition de femme à elle n' a franchement  rien de scandaleux   en   contraste   avec   nos courageuses   doyennes   ou   nos   compagnes lointaines.   Peut   être   effectivement   ...   Là n'est   pas   la   question.   En   passant   je   vous conseille  vivement   le film  La   source   des femmes   de   Mihaileanu   (2011).   Cette comédie dramatique est un très beau film poussant à la réflexion et l’indignation. Le féminisme, les questions du voile et de la religion   musulmane   y   sont   traitées   avec beaucoup de pertinence ( questions, si l'on puit dire, qui sont bien d'actualité). Le regard porté   par   le   réalisateur   sur   la   condition féminine mais aussi les violences conjugales est plus qu'intéressante notamment avec le thème très peu abordé des viols conjugaux qui a le mérite d'être ici illustré.
Chacun a donc ses croyances, ses idées, ses convictions   et   ses   combats,   nous   sommes tous différents et ne pas être d'accord est nécessaire   pour   avancer.   Reportons   nous donc à nos amis les dictionnaires. L'idée de cet   article   (et  de   ce  titre)   m'est   parvenue après avoir ouvert un petit dictionnaire qui m'a fait hurler quelque temps. Sur la plupart des dictionnaires en ligne vous trouverez à peu près ces définitions (celle ci provient du site Larousse.fr): 1. Ensemble des caractères physiques   de   l'homme   adulte,   ce   qui constitue   le   sexe   masculin.   2.   Capacité d'engendrer, vigueur sexuelle. 3. Énergie et courage du mâle. Bon si on oublie le fait que la caractérisation d'un homme se fait ici par ses performances sexuelles   tandis   que   la   femme   se   voit attribuer   le   terme   «nymphomanie» constituant   une   «exagération   du   désir sexuel» à la moindre occasion, on peut dire que sur le papier il n'y a pas de raison de s'indigner devant le mot «virilité» qui ne désigne  premièrement   que   la   différence présente   entre   un   homme   et   une   femme. Mais voici la première définition du Robert mini   plus   se   vantant   être   le   «mini dictionnaire le plus complet»:
«Viril: Qui a l’appétit sexuel d'un homme normal»
Qui a l’appétit sexuel d'un homme normal!Après on se demande pourquoi je crie ...Deux choses me paraissent ici absolument inamissibles. Le mot «appétit» et le mot«normal».  Désir   de   manger   conforme   au type le plus fréquent une fois développé.
Commençons par la notion d'appétit. Si l'on suit cette définition il faudrait que tout les hommes nous traitent comme des morceaux de viande pour être de vrais mâles, que tous désirent les femmes comme de la nourriture,avalent   et   savourent   leurs   proies   pour satisfaire des besoins vitaux et primitifs. Or, nous   ne   sommes   pas   des   morceaux   de viande.   Nous   ne   sommes   pas   «bonnes»,«fraiches»   ou   autres   vulgarités.   C'est extrêmement   rabaissant   et   réducteur d'entendre   que   des   gens   pensent   cela   des femmes. Même pour vous les hommes, avoir«la   dalle»   au   niveau   sexuel   vous   paraît gratifiant? Vous  êtes  contents  de pouvoir profiter   de   votre   assiette   plus   ou   moins remplie? Et votre récolte durement récoltée pour   être   probablement   gaspillée   ou   jetée serait   la   preuve   d'une   masculinité   hors norme? Plus vous dégustez, plus vous êtes virils. C'est bien les mecs, bon raisonnement,toutes mes félicitations! Et puis c'est quoi«être   bonne»?   Bien   comme   les   autres?Toujours   impeccable?   Sexy?   Pas   trop grosse mais avec des formes stratégiques? C'est important hein, des formes, jolis seins,jolies fesses après ce qu'il y a à l'intérieur on s'en   fiche,   la   douceur,   la   gentillesse,l'intelligence,   l'humour,   la   générosité   ou autres bontés? N'importe quoi voyons, ce qui est intéressant ce sont les «bons bouts de gras», rien de plus.  Un conseil: ce n'est pas en considérant les jeunes demoiselles comme de vulgaires entrecôtes saignantes que vous allez pouvoir atteindre le moindre semblant de virilité ou d’intérêt de leurs part. Je sais que   certains   (comme   certaines   d'ailleurs)disent de pareilles choses pour rire ou sans aucune arrière pensée étant donné que ces expressions sont devenues (hélas) courantes mais   pensez   bien   que   certaines     pensent vraiment cela de La Femme alors faites un effort je vous prie.
Puis   cette   histoire   ignoble   d'appétit   est associée à la question de la normalité. Mais qu'est-ce   qu'un   homme   normal?   La normalité   n'est   ni   plus   ni   moins   qu'une généralisation   qui   définit     «ce   qui   est conforme à ce dont on a l'habitude, ce qui ne surprend, ne dérange ni n'attire la curiosité». Sexuellement   et   sentimentalement   surtout   ne sortez pas des normes! Vous n'êtes pas un vrai   homme   si   vous   êtes   homosexuel,bisexuel,   asexuel   ou   autres.   Non   mais n'importe quoi! Surtout on ne surprend pas hein, on reste dans les rangs, bien comme les autres. Les moutons de Panurge ni plus ni moins.   Cela   voudrait   également   dire   que pour être digne d'acquérir  les  attributs  de l'homme   il   faudrait   être   identique   à   tous,dans   l'intimité.   Personne   ne   tente   ni n’expérimente   rien   surtout   messieurs,   cela engendrerait trop de problèmes, créerait trop de marginalité or la marginalité ça effraie,c'est dangereux. Être normal, se taire, de pas déranger. Si vous rajoutez «brûlez ceux quine sont pas comme vous ou qui sortent un peu de l'ordinaire» le rapport est vite fait.Si vous êtes normaux vous devriez a priori être pile dans la moyenne des français. C'est à dire avoir 8,7 rapports sexuels   par mois durant   exactement   16   minutes   avec   11 femmes dans votre vie (puisque que d'après les sondages il n'y a que2% de bisexuels et 5% d'homosexuels  en France,   ce   sont   donc   eux   les   terribles anormaux)  Alors   bons   français   à   vos chronomètres   et   papier en voulez   vous   et n'oubliez   pas   on   reste   traditionnels.   Et   si vous   êtes en   dessous   vous   pouvez   donc,d'après Robert, dire adieu à votre virilité.
J’espère n'avoir pas fait de généralisations trop   déplacées   et   m'excuse   pour   celles présentes notamment celles sur l'orientation sexuelle.   Mais   n'hésitez   pas   à   vous documenter,   à   lire,   écouter,   feuilleter,naviguer par vous même.  Je conclurai avec ces mots: faites ce que bon vous semble, pour tout. N'ayez pas de regrets,   vivez.   N'essayez   pas   d'être«normal»,   de   plaire   à   tout   le   monde,d'imiter votre voisin. Et mesdemoiselles en particulier ne vous laissez pas faire, battez vous, levez la tête mais ne voyez pas le mal partout non plus.
Pour   votre   information   dans   l'Antiquité Socrate   a   affirmé   que   l'homme   viril   était celui qui avait une puissance sexuelle sur les femmes   mais   également   sur   les   hommes ainsi le rituel de la sodomie faisait parvenir les   jeunes   hommes   à   la  virilité.   Pensez-y vous   qui   êtes   si   virils,   si   affamés,   si normaux.
Pour   un   peu   de   documentation supplémentaire tournant autour de ce sujet je vous conseille:
-le   film   évoqué   plus   haut  La   source   des femmes
-  l'article de Léa «La misogynie de tous les jours»   dans   le   pavé   de   février   2016(demandez   le   nous   où   consultez   le   site internet lepavemasque.tumblr.com
- la vidéo de Solangeteparle «Pas féminine(en   5   leçons)»   traitant   des   obligationssociales de la femme
- La pièce de théâtre  Les   monologues   du vagin  d'Eve Ensler traitant du tabou et des obligations sociales de la sexualité féminine                        
Par Papotte, le Pavé d’Octobre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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La une du mois de Novembre
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lepavemasque-blog · 7 years
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Le vote
C’est en février que j’aurai l’âge de la majorité. Synonyme de responsabilité, de permis de conduire, d’achat d’alcool*… et le pouvoir de voter. C’est sur ce dernier aspect que je vais consacrer mon article. Eh oui, en avril auront lieu les élections présidentielles françaises et je compte bien me déplacer pour faire mon devoir de citoyen qui est de voter. Auparavant, seuls les hommes de plus de 25 ans et payant un impôt spécial pouvaient voter. Ce n’est qu’en 1944 que les femmes de plus de 21 ans purent voter et que le suffrage devint réellement universel. Il faudra attendre 1974 pour que l’âge d’obtention du droit de vote soit abaissé à 18 ans par Valéry Giscard d’Estaing. Je ne vais pas vous faire un cours sur le droit de vote, vous n’avez qu’à écouter en EMC (Education Morale et Civique) et vous en saurez davantage. Je me pose souvent la question suivante : Qu’es-ce que voter ? Vous avez quatre heures ! Voter en France, c’est malheureusement le seul moyen d’exprimer notre mécontentement envers la politique d’aujourd’hui. Je ne trouve pas que le vote soit forcement le meilleur moyen pour exprimer notre mécontentement envers la politique menée par un gouvernement mais il faut quand même se souvenir que de nombreuses personnes sont mortes pour que nous puissions voter aujourd’hui. Même un vote blanc est le bienvenu car il montre que vous n’êtes satisfait par aucun candidat. Votre opinion est claire : vous êtes insatisfait devant les projets que proposent les candidats d’aujourd’hui. Correction : les candidats qui sont en politique depuis 15 ans J Ce type de vote indique une volonté de démarcation du choix proposé par l’élection. Le vote nul correspond aux bulletins annotés ou déchirés, l’interprétation du sens du vote nul est difficile. Ce type de vote permet également de manifester son opposition aux différents candidats et à leur programme. Pour montrer notre insatisfaction, il vaut mieux voter blanc car ce type de vote est mentionné dans les résultats des scrutins mais il est en aucun cas pris en compte dans les résultats de l’élection. Une enveloppe ne contenant aucun bulletin est comptée comme un vote blanc et décompté séparément lors du dépouillement. L’interprétation du vote blanc est claire : « Je veux participer mais ce que vous me proposez ne me convient pas ». Les citoyens du vote blanc : Refonder la démocratie et libérer la parole citoyenne L’association Les citoyens du Vote Blanc a pour objectif de faire comptabiliser le vote blanc comme un suffrage universel dans les résultats des élections et donc de donner un réel pouvoir aux citoyens. Les citoyens du Vote Blanc voudraient que ce vote soit comptabilisé comme un suffrage exprimé et que celui-ci puisse invalider les élections s’il était en majorité absolue (plus de 50%). Maintenant que vous êtes au courant des différents votes possibles (peut-être l’étiez vous auparavant), je vous invite à vous déplacer pour vous exprimer lors des prochaines élections, c’est-à-dire pour les présidentielles. L’enjeu est donc de taille ! Vous avez peut-être un candidat en tête, un mécontentement… déplacez vous et faites un choix libre ! Le vote est le seul moyen de s’exprimer, oui c’est malheureux… Et si vous êtes insatisfaits face aux programmes des candidats, votez blanc mais ne restez pas chez vous. Votre vote blanc montrera que la France en a ras le bol de voir presque toujours les mêmes candidats.
– par JNTPDP, novembre 2016, le pavé
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lepavemasque-blog · 7 years
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Dimanche 23 octobre au Mézenc
Nous étions une dizaine de Nuit Debout Clermont-Ferrand à répondre à l'Appel du Mézenc ce dimanche 23 octobre 2016. Seulement une dizaine? C'est vrai que pour une action que nous avions initiée ce nombre peut sembler ridicule mais compte tenu de la distance (200 bornes)  et surtout de la concurrence générée ce week-end par l'ouverture du Parc Oasis qui nous a quelque peu desservis, l'effectif n'était pas si pathétique que cela. Heureusement nous avons su nous entourer d'amis et c'est ainsi que ce dimanche ils furent plus de 2000 à converger depuis l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et même de plus loin, vers un Mont Mézenc tellement perdu dans la bruinasse que certains d'entre nous ont bien failli escalader le gerbier de Jonc, son cousin. Dire que ce fut un succès serait être en dessous de la vérité, tant la totalité des organisateurs ne misaient-ils, au mieux que sur une affluence max de 1000 personnes. Et encore s'agissait-il d'une estimation haute établie alors que la météo nous annonçait encore un dimanche clément… 2000 donc… Chiffre fourni par la gendarmerie au regard du nombre de voitures garées un peu partout le long de la route départementale. Aussi, en cohérence avec le différentiel qui s'affiche habituellement entre organisateurs et forces de l'ordre au décours de ce genre de manifestation, aurions-nous pu dire 4000, ou 10000… Sauf que 2000 personnes, au mois d'octobre à plus de 1700 m d'altitude, c'est énorme ! De mémoire de bœuf "fin gras" (la spécialité locale), jamais ce point culminant de la HauteLoire et de l'Ardèche n'avait connu une telle affluence. Même en Août, lorsque que le président de notre région y invite toute la cour de ses affidés, de ses séides, de ses suppôts et de ses obligés à venir l'admirer en pleine pavane, même en août ce géant des Estables ne reçoit pas le quart de l'affluence que nous avons connue hier bien qu'il y sévît le crachin… Ah, nous pouvons vous affirmer que jamais nos pauvres barnums ne furent autant utiles.
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Et tandis que nos amis de ND 43 se chargeaient du service d'ordre et du casse-croûte, nous avons pu y profiter des lumières de ceux de RESF, de la Cimade, ainsi que d'un passionnant professeur d'histoire spécialisé dans l'histoire des traditions d'accueil du plateau Vivarais-Lignon, dont certes nous avons "mangé" le nom mais dont nous avons bu, en revanche, les paroles… De la convergence des luttes, de la convergence des moyens, de l'éducation populaire… il y avait donc là tous les ingrédients qui justifient l'existence de Nuit Debout : agir, lutter, éduquer au profit des causes qui nous semblent justes en favorisant la mise en relation des gens avec les experts et en mettant à disposition de ces derniers (associations, savants…) notre richesse humaine et intellectuelle, nos réseaux, notre logistique… Pour ce qui est de trouver un résumé plus objectif (et néanmoins souvent bienveillant) de cette journée d'hier, nous vous conseillons de vous reporter aux divers articles qui sont parus depuis dans la presse (La Montagne, l'Humanité, la commère43, Le Parisien… ) et qui montrent bien en quoi, et avec quelle manière mais aussi quel fond, Monsieur Wauquiez, et à travers lui tous les xénophobes, s'est vu hier magistralement fessé sur ses propre terres par un peuple qui refuse de se laisser aveugler par     la peur et par les préjugés. Cela dit nous devons rester "debout" car le démantèlement de Calais ne fait que commencer et nous devons rester vigilants quant au sort que l’État et que notre région réservera à tous ces "déplacés". #AppelDuMezenc #BienvenueAuxRefugies #citoyens #23oct #LesEstables#Cimade #LDH #NuitDebout #Attac #RESF #ConfederationPaysanne#CBSO #PAS
– par Justin Bridoux, de Nuit Debout Clermont-Ferrand,le pavé de Novembre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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Paroles du Libre Appel du Mézenc
Les faiseurs de haine sont de retour. Ils occupent les plateaux télé pour déverser leurs amalgames, leurs raccourcis, car il est toujours plus facile d’alimenter les rancœurs que de s’adresser aux intelligences. Oui, des gens fuient leurs pays, leurs villes bombardées. Ils payent très cher des passeurs pour franchir les frontières, pour traverser la Méditerranée au risque de leur vie. Non, ils ne viennent pas nous envahir, nous convertir, nous assassiner, ni manger notre pain, voler nos boulots, violer nos filles. Ils viennent chercher refuge. L’Europe, alors qu’elle se flatte d’avoir aboli ses frontières, est incapable de gérer cette crise migratoire, la plus importante depuis la seconde guerre mondiale. Ses dépenses pour la construction de murs, de centre de rétention, pour les expulsions s’élèvent à un milliard par an. Les migrants dépensent la même somme pour tenter de passer les frontières. Une manne pour les trafiquants ! L’Europe est désormais aux antipodes de ses principes fondateurs : sur les cendres de la guerre, il s’agissait alors pourtant de construire un Europe de la paix, une Europe fraternelle. Réunis et mobilisés dans les collectifs Nuit Debout, profondément choqués par les récents propos de celui qui devait gérer notre Région dans l’intérêt général, nous avons décidé d’y répondre en lançant un appel : l’Appel du Mézenc. Au pied de cette montagne se trouve justement le plateau du Chambon-sur-Lignon dont les habitants ont caché plusieurs milliers de personnes pendant la guerre, notamment 5 000 Juifs, ce qui leur ont valu d’être reconnus comme « Justes parmi les Nations ». Concrètement il s’agissait d’accueillir aujourd’hui 1784 réfugiés en provenance de Calais, c’est-à-dire 0,2 par commune de la région. Rapidement des associations nous ont rejoint : la Cimade, RESF, la Ligue des Droits de l’Homme, Attac, le Comité Brivadois pour la Défense des Opprimés, la Confédération Paysanne,… Dimanche, nous devrions être des centaines, indignés, à gravir ce sommet pour crier haut et fort que l’accueil des réfugiés est un acte d’humanité et un impératif moral. Il s’agit de rendre à l’égout les relents populistes alimentés par des apprentis sorciers inconscients. Il s’agit de faire taire une parole décomplexée, libérée par des stratégies politiciennes ignorantes des leçons de l’histoire. Il s’agit de briser l’infernal engrenage dans lequel agitateurs cyniques et provocateurs irresponsables cherchent à nous entraîner. Il s’agit d’insuffler dans le débat public une parole forte d’humanisme, de tolérance et de fraternité, pour lutter contre les incitations au repli identitaire, à la surench��re sécuritaire, à la phobie de l’autre. Il s’agit de rendre ce territoire à son histoire. Comme tant d’autres, riche d’un passé exemplaire, d’une tradition d’accueil, de résistance et de solidarité, il doit sans cesse rappeler ces valeurs à ceux qui y vivent. Il s’agit d’inscrire dans les mémoires et dans la roche notre mot d’ordre : “ Bienvenue !”
– par Camille 1871, de Nuit debout,Le pavé de Novembre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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L'édito - par La Gomme.
Une histoire d'édito : Discussion entre un dindon et un chien Dans les contrées isolées de l'Auvergne, il y avait un petit paysan. Il possédait une véritable petite basse cour avec des poules, des coqs, une dinde, et un dindon… Et pour garder ses moutons il avait un chien… Un border-collie bien sûr. Un matin, sous la brume, en automne alors que le soleil montrait à peine le bout de son nez. Le chien s'approcha du dindon et lui dit doucement... -Hé! Dindon! Il faut que tu te sauves! -Pourquoi donc? -Les Hommes veulent te manger! -Me manger mais pourquoi donc? Et comment sais-tu ça? -Je les ai entendus hier soir pendant qu'il se nourrissaient de poupoule… Elle aussi elle est morte! Il l'ont assassinée! Il se goinfrent de toutes choses mangeables et inimaginables! -Impossible, les Hommes sont tellement gentils avec moi, ils me donnent plein d'épluchures et d'excellents plats qui sortent de leurs cuisines. Je ne manque pas de nourriture vois-tu, on m'en donne tellement que je suis énorme, regarde-moi. Je dépends d'eux, ils m'offrent toutes les denrées nécessaires et un toit. -Je sais ils sont également bons avec moi, ils me donnent de délicieuses croquettes, tellement appétissantes, c'est un véritable régal et je ne te parle pas des pâtées du chat! Mais ils veulent ta mort. -Non, impossible? Ils semblent si grands, si intelligents, si sûrs, ils s'occupent de tant d'animaux, regarde, que serais-tu sans eux? Une sorte de loup affamé qui chercherait une proie, une sorte d'oiseau peut-être, par exemple moi... - Peut-être, mais je t'aurais prévenu ! Si tu ne te sauves pas tu mourras ! Les Hommes sont voraces, certains sont avides de nourriture, d'autres de jeux, d'autres détruisent des vies, ils sont vaniteux, égoïstes, mauvais. -Je n'y crois pas une seconde laisse-moi tranquille. -Adieu Dindon. Je t'aimais bien. Je vous laisse deviner ce qu'il advint du dindon
Novembre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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So thin, so Tumblr
L'Oxe, toujours là pour parler des défauts de la société sans jamais se critiquer elle-même, va vous faire une confession : quand l'Oxe était plus jeune, elle scrutait les blogs de filles minces et était fascinée par ces images de corps sveltes, de jambes galbées, de ventres plats ... À tel point qu'elle s'est plusieurs fois privée de manger (sans grand résultat ma foi). Combien de jeunes filles sont devenues maigres, voire anorexiques, en voyant des photos pareilles ? Ce chiffre est à présent incalculable, et continuera très certainement à grandir avec le temps. Nous ne pouvons plus arrêter la machine infernale qu'est l'Internet d'aujourd'hui. Les réseaux sociaux comme Instagram ou encore Tumblr sont les deux sites les plus concernés par ces "photographies maladives". Des milliers et des milliers de blogs Pro-Ana (en faveur de la maigreur et de l'anorexie) existent désormais et malgré quelques efforts faits de la part d'Instagram vis-à-vis du contenu de ses photos, il est assez commun de trouver un compte prônant la maigreur. Toutefois, l'anorexie ne sera pas toujours citée dans les descriptions et les hashtags de la page. Elle sera généralement remplacée par ce mot : "thinspo". Peut-être l'avezvous déjà vu ? Thinspo c'est la contraction de "Thin" et d' "inspiration", autrement dit le but de ces blogs, articles et photos est de motiver les jeunes filles (mais pas que) à maigrir. Une légende raconte même que si vous tapez "thinspo" dans la barre de rechercher Google, vous tomberez sur des blogs pro-ana dans les premiers résultats. D'autres mots bien spécifiques sont désormais bien connus du grand public : "thigh-gap", "bones", "ana" ... Tous plus farfelus les uns que les autres. Cette évolution du vocabulaire n'est pas sans conséquence malheureusement. D'autres encore sont utilisés pour masquer les véritables idées véhiculées par le compte, ou encore pour échapper aux nouvelles règles d'utilisation des réseaux sociaux, se cachant sous ce mot : "healthy", et par ce détournement comprenez : le plus maigre vous êtes, en meilleure santé vous serez ; entraînant ainsi le public inverti dans une chute inexorable. La société, malgré tout, tente de détruire le diktat de la maigreur en mettant en avant des femmes plus généreuses, au corps plantureux, privilégiant plus la beauté du visage que la minceur. Certains créateurs et directeur de magazines de mode n'hésitent plus à contacter des femmes rondes (voir Tess et  Holliday et Ashley Graham), mais également des femmes atteintes de graves défauts corporels. Pour faire simple : des mannequins qui ne rentrent pas dans les standards du métier pour ainsi faire comprendre au public que la beauté extérieure ne se résume pas à une taille 36. Ainsi grâce à ces mannequins courageux (vu comme certaines critiques les accueillent, c'est un terme adapté), ce sont à présent des dizaines de milliers de jeunes filles qui se sentent mieux dans leur corps. Les nouvelles égéries des grandes marques sont à présent des femmes charmantes, intelligentes, au visage ou au corps singulier. Le but étant désormais de montrer que la beauté se trouve dans chaque femme, peu importe ce que la balance indique. Et à titre de rappel, la femme française moyenne fait un 42. Avec amour, l'Oxe.
–  par L'oxe, novembre 2016, le pavé
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lepavemasque-blog · 7 years
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lepavemasque-blog · 7 years
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Le sexisme, le féminisme, les discriminations, Dieu, et les braguettes.
« Et l’Éternel Dieu fit une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme.» Genèse, 2:22. Voilà 6 138 jours que nous sommes rentrés dans le 21ème siècle. Six-mille cent trente-huit jours d'amour, de guerre, de conflits, d'accords, de pluie, de soleil, de droits, d'interdictions, d'égalité (ou au reste de recherche d'égalité) et de discriminations. Discrimination, tiens. Un joli mot. Pas très abrupt, agréable à écouter. (C'est à cause du son -i qui y est présent quatre fois. Ça ajoute de la beauté à un mot qui désigne une chose pas belle du tout). Discrimination vient du latin discriminare, lui même de crimen, «point de séparation». Parmi tout ce qui a pu séparer des hommes, des peuples ou des idéologies, la discrimination homme/femme est probablement la séparation la plus absurde qui  soit. Viennent d'abord les partisans de la thèse selon laquelle les femmes ne seront jamais égales aux hommes pour des «différences physiologiques.». En d'autres termes, la prévalence de l'homme existe seulement parce qu'il est un être ithyphallique. (ou «pcq ils ont une teub lololololol», pour nos lecteurs les moins littéraires.). Pour être tout en haut de l'échelle sociale donc, il faut être en capacité de faire pipi debout et de pouvoir utiliser sa braguette comme «ouverture facile». Il y a ensuite les partisans de la religion, de confessions diverses, mais qui tiennent le même discours : les fervents chrétiens tout d'abord, s'appuyant sur la Bible, dans laquelle il est dit «Et l’Éternel Dieu fit une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il [amena la femme] vers l'homme. » Prenez n'importe quelle religion. Lisez ses principes, et, déjà, vous vous prendrez à émettre des interprétations. Voici d'abord celles de chrétiens lambdas, qui ont lu la Bible, mais qui ne sont pas allés plus loin : «Tout ça, ça veut dire que l'homme est supérieur à la femme, puisqu'il a été créé avant et que la femme n'est qu'une partie de l'homme. ». Si vous êtes d'accord avec cette proposition, vous avez probablement la mauvaise interprétation. Pourquoi Dieu, qui est (ou est supposé être) l'Être suprême, aurait-il dans son infinie bonté créé un être – la femme – plus faible que l'homme ? Le but de Dieu n'étai-t-il pas de montrer sa puissance à travers sa Création ? Là est la question véridique, qui tend bel et bien à démontrer l'absurdité de cette interprétation. L'interprétation qui selon moi est la plus vraisemblable est la suivante : Dieu a créé la femme à partir d'une côte de l'homme pour illustrer la complémentarité  des deux sexes, et leur égalité, puisqu'il n'a pas pris un cheveu ni un pied mais une côte, qui se situe au milieu du corps. Mais alors, pourquoi l'homme a-t-il été créé en premier ? renchériront les fervents chrétiens croyant en la suprématie de l'homme et toujours pas convaincus. Parce qu'il fallait bien que quelqu'un soit le premier, ou «Parce qu'il faut bien un brouillon avant d'atteindre la perfection», répondront les féministes. En islam aussi, les conclusions hâtives vont bon train. En prenant le verset du coran, en le troquant un petit peu et en le traduisant littéralement, on obtient la proposition qui suit : “Et les hommes ont un pas sur elles” (sourate 2, verset 228) Si à première vue cela paraît sans équivoque, il faut en réalité – vices de traduction réparés - “Et elles [= les femmes] ont des droits [sur les hommes], comparables aux devoirs qu’elles ont [par rapport à eux], dans la bienséance. Et les hommes ont un degré sur elles.” Un degré, c'est la traduction dans le contexte de cette phrase du mot arabe daraja, qui peut vouloir dire pas ou degré. On pense tout d'abord à une mesure supplémentaire dans l'échelle de l'égalité entre l'homme et la femme, la femme serait au centimètre 1 et l'homme au centimètre 2 la règle imaginaire de la valeur quantitative d'un humain. La réalité est toute autre : en fait, ce “centimètre supplémentaire de l’homme” signifie tout simplement que l’homme doit, davantage, savoir fermer les yeux sur des droits qui lui reviennent, tout en s’acquittant scrupuleusement de ses devoirs vis-à-vis de sa femme. Point d'infériorité donc, au contraire, seulement des règles de conduite pour l'homme par rapport à sa femme. Et si tout cela ne suffit pas, prenez la phrase suivante : « Et si on mangeait les enfants ? ». C'est sans équivoque, le père de famille qui prononce cette phrase devant sa femme est cannibale, et c'est un dangereux criminel qu'il vaudrait mieux enfermer. Prenez maintenant la même phrase, mais ajoutez-y une virgule, alors vous obtiendrez : « Et si on mangeait, les enfants ? » ou une phrase prononcée par un gentil papa qui vient certainement de préparer un bon repas pour ses bambins. Telle est la réalité des choses : une erreur d'interprétation (ou en l'occurrence une virgule) et tout bascule. Et si tous ces arguments ne suffisent toujours pas, vous pourrez dire aux individus de sexe masculin qui vous entourent et vous dénigrent que si la femme a été créée à partir d'une côte de l'homme, c'est parce qu'une partie de son cerveau n'aurait pas suffi à créer l'individu d'exception que vous incarnez
l'Ornithorynque Bouddhiste, novembre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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La jeune alarme médiatique
10 Chiffres tirés du CNIL (Centre National de l'Informatique et des Libertés)
- 52% des français de plus de 12 ans sont inscrits sur au moins un réseau social
- 80% des 12-17ans y sont inscrits
- 48% des jeunes de 8-17ans sont inscrits sur Facebook - 18% des moins de 13 ans ont un compte Facebook
- 57% des jeunes s'inscrivent sur un réseau social au collège
- 11% des jeunes s'y inscrivent en primaire
- 30% des jeunes ont déjà accepté des amis qu'ils ne connaissaient pas
- 49% des moins de 13 ans connectés ne maîtrisent pas les paramètres de confidentialité 25% des 8-17 ans ont déjà été victimes d'insultes, rumeurs ou mensonges sur les réseaux sociaux
- 36% des 8-17 ans ont déjà été choqués par un contenu à caractère sexuel/raciste/violent/ homophobes /etc
- 30% des jeunes ont fait l'objet d'une sollicitation pédophile sur le web. Rien que cette liste devrait vous faire réfléchir et je ne vais pas me lancer dans une longue paraphrase, libre à vous de l'interpréter et d'en tenir compte. Je rappelle que la plupart des réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans et si cette limite d'âge à été fixée ce n'est sûrement pas pour faire joli. Cette interdiction découle en effet d'une loi américaine; il est interdit d'enregistrer un contenu personnel sur les mineurs de moins de 13 ans sans l'accord du tuteur légal. Ces chiffres sont à mon avis plus qu'alarmants. Les jeunes d'aujourd'hui, vulgairement mais justement appelés "les enfants de la Net-génération" sont quasiment tous connectés et avec une fréquence assez élevée. Bien-sûr nous avons tous assisté à de la prévention à ce sujet mais à mon avis son impact n'est pas conséquent du tout et beaucoup de jeunes prennent cela avec trop de légèreté et pensent être protégés sans l'être. Tout n'arrive pas qu'aux autres et nous ne vivons pas dans un monde de bisounours. Soyez prudent, ne postez pas n'importe quoi, ne parlez pas à n'importe qui. Alors oui vous le savez, on vous l'a répété encore et encore. Et pourtant les chiffres ne diminuent pas, les problèmes liés à cela non plus. De nombreuses études ont été effectuées sur l'impact des réseaux sociaux sur les jeunes et il a été conclu que l'utilisation de certains pseudos favorisent des dédoublements de personnalité, une utilisation régulière diminue la concentration et donc les résultats scolaires, un jeune utilisant les réseaux sociaux est plus touché par les troubles du sommeil et l'angoisse et favorise un comportement antisocial et paranoïaque. Bien sûr tout n'est pas négatif et cela constitue un moyen de se divertir comme un autre, mais passer des heures sur un écran à parcourir les réseaux sociaux  par habitude alors que l'on pourrait travailler, sortir, lire, faire du sport, de la musique et tout un tas d'autres choses, et en plus cela protégerait de quelque chose de dangereux comme il a été prouvé ci-dessus. Je ne nie pas certains aspects uniquement positifs mais à mon avis ils sont ensevelis par la liste très conséquente d'aspects négatifs. Alors s'il vous plaît lâchez vos téléphones, ordinateurs et tablettes et allez prendre l'air, allez parler à des vrais amis en chair et en os, lisez un vrai article dans un journal en papier ! Ne faites pas que ça, vous perdez bêtement votre temps.
Papotte, novembre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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Pourquoi le FN est-il possible ?
«J'avais écrit une sonate pour le 1er anniversaire du Pavé, mais mon chien l'a mangée...»Ludwig Van Beethoven 
Pour commencer, au risque de choquer les bien-pensant, je comprends les citoyens qui se tournent vers le vote Front National (et non j’approuve qu’on soit bien d’accord), tout comme j’en veux plus à ceux qui rendent Marine le Pen possible qu’à Mme le Pen tout court. Si vous avez encore le courage de lire cet article après avoir lu ces quelques lignes je vous en remercie, maintenant nous allons voir pourquoi « l’électeur de base » se tourne vers cette troisième solution quelque peu douteuse. Pour cela nous devons faire un peu d’histoire. Depuis la création de la Vème République, le pouvoir se partage entre deux grands partis, l’un de gauche (aujourd’hui le PS) et un de droite (actuellement Les Républicains), mais depuis 1958 le monde a changé, l’URSS n’existe plus, le libéralisme domine depuis son émergence dans les années 80, cela se traduit en France avec le fameux tournant de la rigueur en 1983, tournant pris par un gouvernement de gauche. La mondialisation et ses conséquences, le libéralisme qui va avec, le terrorisme international tout cela a eu pour conséquences de répandre la précarité, le chômage, la désindustrialisation, la peur. Mais malgré ces conséquences les citoyens continuaient à voter pour les mêmes partis, la France était donc dans une situation de bipartisme, c’est-à-dire que deux grands partis politiques se partagent le pouvoir. Puis un certain 21 avril 2002 stupéfaction ! Jean-Marie le Pen se qualifie au second tour des présidentielles, le candidat du PS se retrouve éliminé, une première. Naturellement Jacques Chirac remporte l’élection, mais comment le FN qui faisait un score de 0,44 % aux législatives de 1973 a-t-il pu se retrouver au second tour ? Tout simplement parce qu’on n’arrive plus à distinguer les différences entre les partis traditionnels, ils abordent les mêmes sujets (immigration, sécurité, chômage…) mais n’appliquent pas réellement de solutions. Sans oublier le rôle des médias, qui accentuent le phénomène d’insécurité, rappelons que la sécurité ça ne fait pas partie du discours de la gauche mais de celui de la droite et de l’extrême droite. Mais ce qui a permis la montée en puissance du FN, ce sont les conséquences du quinquennat de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, avec un chômage grandissant, et comme à chaque crise économique, de vieux démons ressurgissent, l’intolérance, la peur, la haine. Sans oublier toutes les affaires où des politiciens trempent alors qui donnent des leçons de morale, ces affaires ont décrédibilisé les hommes et les femmes politiques aux yeux de nombreux français. Alors vient un moment où on se demande pour qui voter, soudain une femme apparaît, cette femme s’appelle Marine le Pen, elle dédiabolise son parti qui est souvent utilisé comme cible par les partis traditionnels pour que les citoyens leur donnent leur confiance une nouvelle fois, le fameux « ne votez pas FN », autrement dit votez pour nous. Le résultat est un taux d’abstention énorme. Les citoyens se tournent vers un parti qui n’a jamais gouverné la France, on se dit qu’il ne peut pas faire pire que les autres, peut-être mieux. Le Front National aussi a changé, alors qu’il était un parti libéral et identitaire, il est devenu un parti souverainiste et antilibéral, antimondialiste, du moins en surface, de nombreux dérapages de la part des élus FN ont lieu. On accuse souvent l’électorat du Front National d’être composé de fascistes et de racistes, c’est en partie vrai mais ce n’est pas la majorité, la plupart de ces électeurs sont désormais des personnes souffrant de la misère sociale qui se répand dans les anciennes régions industrielles comme la Lorraine ou le Pas-de-Calais, mais aussi des anti-islam (je n’utilise pas le mot islamophobe, car les gens ont le droit d’avoir peur de l’Islam comme ils ont le droit d’avoir peur du christianisme). C’est aussi un vote de ras-le-bol contre les partis traditionnels, contre le système actuel. Mon avis est que le FN au pouvoir ne ferait pas mieux, sans doute pire, mais on ne bat pas ce parti avec un bulletin de vote mais avec une véritable politique de changement, vouloir sans cesse proclamer que le FN est le mal absolu ne fera pas avancer les choses, au contraire cela renforce des partis comme le PS ou Les Républicains. Si le FN est possible c’est parce que le système détruit la société française, et que jusqu’à présent les politiques mises en place de 2007 à aujourd’hui n’ont pas amélioré la situation.
Captain Alastor, novembre 2016
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lepavemasque-blog · 7 years
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Citation partagée par notre consœur et rédactrice du pavé Mauvaise Plume à la demande d'une élève de seconde :
La vie est une énigme dénuée de sens, un fardeau insurmontable. Une chose que rien ni personne ne comprend, mais de toute évidence tout le monde s’en moque. On vit nos vies, rangées par la société, tout en se laissant manger sur le dos par les personnes influentes. Nous vivons au quotidien sous la soumission des puissances, nous vivons à leurs dépens. Que représentons nous pour eux ? Nous ne sommes que des anonymes, pour eux ? Nous ne sommes que des numéros, des oies gavées par l’enseignement pour être prêts à servir les riches, qu’ils s’engraissent, s’enrichissent sur notre dos, nous dévorent et nous rongent jusqu’à l’os. C’est cette vie qui nous suit au jour le jour et sur laquelle chacun de nos choix nous semble distinct alors qu’ils sont tout aussi décevants les uns que les autres. Coca ou Pepsi ? Samsung ou Apple ? MC Donald ou Burger King
Lucky Luc, Pavé anniversaire de novembre 2016
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