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lenadalgierdelmas · 5 years
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L’Enfer c’est pas les autres
Il est évident que je ne me connaîtrais jamais objectivement moi-même, cependant je crois que je me connais assez pour interpréter certaines choses. Sartre n’avait pas tort en expliquant que la connaissance de soi est relationnelle et s’expérimente à travers l’inter-subjectivité ; monde dans lequel nous nous découvrons nous-mêmes ainsi que nos pairs. En effet, c’est à travers la relation que l’on construit avec les autres que notre connaissance de nous se renforce. C’est pourquoi, l’Enfer ce n’est pas les autres.
Cependant, la connaissance antérieure que j’ai de moi, celle que j’ai bâti grâce à mes expériences et mes choix, permet une compréhension plus précise de l’inter-subjectivité. Dès lors, il est possible de comprendre notre fonctionnement et celui des autres. Il semble évident que chaque être à un comportement propre à lui, en conséquence son interprétation de ses pairs l’est aussi. C’est pourquoi on parle de subjectivité. Chacun est libre d’interpréter comme il veut, en d’autres termes, de connaître comme il veut les autres.
Ici, il est à supposer que l’inter-subjectivité est une relation entre deux personnes : moi et l’Autre.
C’est ainsi que j’ai compris mon fonctionnement. J’ai toujours été quelqu’un de sentimental, je suis instinctive, et me fie plus à mon cœur qu’à ma raison. Dans les bons comme dans les mauvais moments, les émotions que je ressens sont décuplées. Ainsi je suis un être sensible. Toutefois, il existe, d’après moi, une autre manière d’être : la rationalité. Les choix sont guidés par la raison, les sentiments sont très peu pris en compte et le cœur est rarement écouté. L’être rationnel est un être réfléchi. Il est, en quelques sortes, l’antipode de l’être sensible.
Or, si les sentiments ne sont pas inclus, comment parler de subjectivité?
Effectivement, cela n’a pas lieu. Il est difficile pour l’être sensible de côtoyer l’être rationnel car ce dernier se réfère à sa raison et non à son cœur. Leurs connaissances antinomiques d’eux-mêmes empêchent en quelques sortes l’inter-subjectivité. L’être sensible se connaissant sensible, voudrait que l’être rationnel le soit aussi. Qui de mieux qu’un alter-ego pour se connaître? Le contraire est vrai aussi : l’être rationnel se retrouverait plus en côtoyant un être moins émotif. Pourtant, les deux sont complémentaires. Ils s’équilibrent.
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lenadalgierdelmas · 5 years
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I- “I wanted to dance like Uma Thurman” montages
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I wanted to dance like Uma Thurman
Montage à partir d’autoportraits shootés à la focale 60mm (post-production et montage intégral réalisés sur Photoshop)
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lenadalgierdelmas · 5 years
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II- “A Sad Story” série d’autoportraits
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Série d’auto-portraits réalisée en mars 2019 avec une focale fixe 60mm, poème inspiré par la discographie de The Dø
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lenadalgierdelmas · 5 years
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Vincent et Auguste au ski
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lenadalgierdelmas · 5 years
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Une grande dame vue par l’objectif d’une dame d’1m73
photo prise à l’Iphone en novembre 2017 (pas de post-prod)
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lenadalgierdelmas · 5 years
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Toulouse la nuit, un pont, la Garonne.
photos prises à l’Iphone avec un objectif grand angle en janvier 2019 
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lenadalgierdelmas · 5 years
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We are getting high before midnight
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photo de Vincent prise en février 2019 avec un objectif fixe, focale 60mm 
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lenadalgierdelmas · 5 years
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If the sky is pink and white, if the ground is black and yellow
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photos de JB prises en janvier 2019 avec un objectif fixe, focale 60mm
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lenadalgierdelmas · 5 years
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Evocatio (texte datant de 2018)
Elle voulait disparaître et n’entendait plus rien. Pourtant elle était entendue, elle haletait de manière irrégulière, comme si elle se donnait. Les voix dans sa tête étaient les seules entités qui contrôlaient encore son corps. Nul n’est entièrement maître de lui-même, mais elle, elle n’était plus rien. Il ne s’agissait plus d’être maître ou non. Maître ou esclave, qu’est ce que ça change quand l’envie n’est pas là? Elle voulait partir. Lui l’avait déjà fait. Il l’avait tué en la laissant mais s’en moquait. Il voulait côtoyer les étoiles alors il partit sans explication, sans bruit et sans retour. Un soir, pour l’adrénaline et l’amour du risque il roula aussi vite qu’il pu ; le vent le berçait comme si ce n’était qu’un enfant. Ses bras levés vers le ciel étaient prémices de grandeur. Cet homme était puissant face aux éléments. Il venait de toucher les étoiles. Son idéal. Peut être était il shooté? Pour certains il n’était qu’inconscient, elle le trouvait ingénieux. Elle admirait cet homme qui ne l’aimait pas. Elle se serait damner pour le posséder mais il ne le voyait pas ; ses yeux rivés vers les étoiles, reflets vides de son âme, n’exprimaient rien. Avidement, il ne voulait que la gloire et la grandeur. C’est cette rage qui lui permit, lors de cette fameuse nuit, de toucher son rêve. Putain qu’il était rapide, aucune pause, aucune trêve et pour la dernière fois il levait les bras, ferma les yeux et puis sourit. Il y était, son cœur battait vite. Il savait qu’il n’était plus maître, il compris que c’était finit. Dans un éclat de rire narquois, il vit ses excitations comblées. Il jouit à 200km/h, imbus de lui même en pensant aux étoiles. Il était le plus brillant des astres. La seconde d’après son visage venait s’écraser contre le sol mais il restait beau. Le rictus au coin de ses lèvres soulignait son génie. Un dernier coup de poker, gagné avec grâce et il était parti sans explication, sans bruit et sans retour. Elle, n’aimait pas le risque. Il était insupportable et l’inspirait. Sa Muse était devenu nature morte, elle n’avait plus le choix. Le vide en elle, devenu trop important ne pouvait plus être comblé. Étendue seule sur ses draps, elle ne souriait pas. Elle n’était ni grande ni puissante et se fichait des étoiles. Elle ne haletait plus non plus. Elle était le plus gros désastre. Son âme s’était enfuie, laissant un corps sans vie. Mais les voix résonnaient encore et résonneront toujours.
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lenadalgierdelmas · 6 years
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26/10 — Léna et les quais de la Daurade
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lenadalgierdelmas · 7 years
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Automatisme (inspiré par l'album Nothing But Thieves)
Sometimes I feel like his hostage. / Il est nonchalant, sa manière à lui de me posséder. Je voudrais le blesser. / Mon corps est tien, fais-lui du mal. Abime moi . / Je le regardais, il ne ressentait rien et la Mort était le plus beau cadeau que je puisse lui faire. /  Il m'adorait. / Sa langue était douce et elle jouait entre mes lèvres. C'était sensuel. Nous étions beaux. Nous savions quoi faire quand la lumière s'éteignait. Nous jouions sans public. / Les planètes dansaient -au dessus de nos têtes- ; Il me regardait dans les yeux. Il aimait mon corps et a failli en tomber amoureux. Je voulais l'épouser. / Prends ce que tu veux, ce dont tu as besoin mais lover, please stay / Le ciel ne me parut jamais aussi rose.
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lenadalgierdelmas · 7 years
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nuit chaude
elle s'endormait aux sons des étoiles, à la lueur des violons, bercée par la nuit.
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lenadalgierdelmas · 8 years
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