Tumgik
ichifaitdesbios · 3 years
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Lloyd Bennett
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caractère
Lloyd est un gros blasé, il est difficile pour lui d'exprimer de la joie de vivre, un tout saupoudré d'un peu de cynisme. Fatigué par la vie, il a tout d'un rabat joie, celui qui fait la gueule dans son coin avec son verre de whisky à la main pendant les soirées. Il s'exprime en grognement ou en haussement d'épaule. Pourtant, très étonnant, il lui arrive parfois de rire, tout comme il lui arrive de sourire. Ca dépend très souvent de son humeur, assez changeante, plus que lunatique sur les bords. Mais en outre, c'est quelqu'un de sincère, de très franc, droit dans ses bottes, d'assez fière. Même s'il fait un peu peur, c'est un gentil, c'est juste caché sous l'entassement du reste et de la vie. Lassé par le boulot, il arrive qu'il ne fasse plus de distinction entre noir, blanc, ou gris. Soit noir, soit blanc. Si il s'est calmé aujourd'hui, il lui arrivait, trop souvent qu'on ait à le retenir de cogner les sales types. Son boulot lui rentrait tellement dans les veines que ça allait trop loin. Ne supportant plus la moindre petite raclure qu'il pouvait croiser, il a finit par craquer. Il est beaucoup plus calme maintenant, même si le nature revient parfois au galop. Il essaie de le contenir, en frappant ailleurs que sur le type, la table d'interrogatoire, ou encore tirer à coté du type, c'est déjà arrivé. C'est un mari peu fidèle, se lassant vite des choses, ça en va de même de sa femme, parfois. Il va voir ailleurs de temps à autre, quand il a besoin de décompresser. Le pire c'est qu'il l'aime toujours, c'est sa plus grande ami, une des rares qui arrive à voir au-delà. Il sait qu'il la traite mal, mais c'est des choses qu'il n'arrive pas à contrôler. L'instabilité de ses émotions et humeurs y est pour beaucoup là-dedans.  Parce qu'au fond, c'est le genre à être l'ami qui est là quand il faut.  
bio
- Que dire sur son enfance, ce fut plutôt classique d’une enfance à Wolfwater. Tout ce qu’on peut dire, c’est que c’était enfant assez hyperactif sur les bords. Il courrait partout, dans tous les recoins de la maison. Ce n’était pas rare qu’il pète quelque chose dans son passage. Tout comme ce n’était pas rare que son paternel le recadre. Mais ça n’a jamais empêché Lloyd d’avoir une relation particulière avec son père. Relation qui s’est surtout créé à l’adolescence de ce dernier. C’était une relation que lui-même ne pouvait vraiment expliquer. Ils se comprenaient, pensaient souvent pareille. Le paternel avait une vision du monde assez étriqué, assez pragmatique. Noir ou blanc. - Quand il eut 16 ans, ils ont déménagé à Chicago à cause du travail de son vieux qui devenait plus important. L’ambiance entre les deux villes sont incomparables. Wolfwater était plus calme, il connaissait tout le monde. Ici, c’est le bordel, du point de vue de Lloyd. Il n’aimait pas l’atmosphère de cette ville, les types qu’ils étaient obligé de fréquenter. C’est là que son caractère s’est forgé, là qu’il a compris certaines choses, là qu’il savait ce qu’il allait faire de sa vie. C’est aussi là, qu’il comprenait son père et son besoin maladif de la discipline. Sa mère était là pour contrebalancer, heureusement. Elle lui apprenait la douceur, la compassion, l’empathie, qu’il y a toujours de l’espoir et que nous avons tous le droit à une seconde chance. - Son adolescence a été un des éléments déclencheurs de son lunatisme trop prononcé. C’était loin d’être forcément gérable au début, le surplus d’émotions différentes, le surplus de tout lui faisait perdre la tête. Mais il n’a jamais accepté d’aller voir un spécialiste. Il allait apprendre à gérer, qu’il disait. Disons qu’il sait les contenir, moins les contrôler. Oh, ça a eu ses dégâts, des bagarres, des déprimes, le bordel dans son crâne. Il est tombé amoureux, il a haï. Puis il la rencontrer, elle. Celle qu’il épousera quelques années plus tard. - Le lycée derrière lui, l’adolescence avec, il est entré directement à l’école de police. Il n’avait pas eu à réfléchir, c’était dans ses plans depuis un certain temps maintenant. Si ce n’est pas depuis toujours, plus ou moins. Même s’il avait aussi envisagé d’autre chose, mais aucun regret. De toute manière il aurait été au même point : blasé de la connerie humaine. Des fois, il se prend à en être dégouté, amer. Et pourtant y a une partie de lui qui essaie encore d’espérer que pas tout le monde est pourri. - Il a fait ses débuts à Chicago, dont la réputation n’est pas à revoir. Au fur et a mesure de sa carrière, il en a croisé des affreux, des monstres. Il se perdait à se voir en eux parfois mais il effaçait très vite ces pensées de son crâne. Il se disait que lui, il était dans le bon camp, qu’il faisait que ce qui était bien au regard de la loi. Même s’il faisait parfois des détours, jamais il n’aurait été véreux, jamais il ne le serait. Par ego, par fierté surement, mais il refusait de se vendre à des vermines. Chicago est devenu très vite son terrain de chasse, connaissant chaque recoin, à qui poser les questions, où regarder. Lloyd est typique le genre de flic qui ne lâche rien, qui ronge l’os jusqu’à la moelle. Il creuse jusqu’à trouver la merde. - Les années passent, il monte en grade et plus les enquêtes sont lourdes. Surtout cette dernière, une affaire sordide de plusieurs homicides complètement tordue. Il pensait avoir tout vu au bout de plus de quinze ans de carrière, mais visiblement, non. Cette affaire l’a séché, littéralement, il y avait passé, jour, nuit, week-end. Il dormait peu, trop préoccupé, trop pris. Il a mis un an avant de chopper ce monstre. Ça avait été si éprouvant que même après, il n’arrivait pas à en sortir. C’est là que, poussé par sa femme, il prit un an de pause. - Le boulot lui a très vite manqué, mais il avait pu au moins ce sortir ça du crâne. Mais il ne voulait pas retourner bosser à Chicago. Il savait qu’il allait péter un autre câble en y retournant. Revenir à sa ville natale lui était venu à l’idée et elle fut encore plus fondé quand il avait lu un peu ce qui se passait, des mystères. C’était assez étrange. Alors il avait fait sa demande de mutation, c’est ainsi qu’il revint dans une ville qu’il se souvient avoir apprécié plus jeune. Sa femme elle, avait trouvé un poste à la clinique du coin. Donc tout le monde avait trouvé son compte. Et les choses sont d’autant plus étrange maintenant que le Shérif est mort, tant de questions sans réponses.
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ichifaitdesbios · 4 years
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WARREN TRASK
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ÂGE, LIEU DE NAISSANCE : T'es bien né un jour, enfin une nuit pour ton cas. C'était en plein été, il faisait une chaleur à crever. En aout, il te semble. A vrai dire, t'en as rien à foutre parce que tu fêtes plus ton anniversaires. Tu sais juste que sur ta carte d'identité, t'as 45 ans et t'es né le 12 aout à Los Angeles. ORIGINES, NATIONALITÉ(S) : T'es purement américain, tu sais ceux qu'on traite de sale privilégié, tu sais très bien que c'est vrai et en réalité, tu t'en branles.  MÉTIER(S), ÉTUDES : T'es lieutenant de police, t'as toujours été flic de ce que tu te souviens. STATUT CIVIL, ATTIRANCE SEXUELLE : T'as toujours aimé les femmes, les hommes tu préfères généralement leur péter le nez plutôt que l'arrière train. Depuis vingt ans, t'es marié à la même femme. Des fois tu l'aimes, des fois tu aimes la détester. Ca dépend des jours. TRAITS DE CARACTÈRE : T'es devenu tellement fatigué par la vie qu'on se demande si t'arrive à exprimer de la joie, t'es un rabat joie, ça c'est clair. T'es grognon, t'es vulgaire. T'étais quelqu'un de bien, maintenant, tu sais plus. T'es infidèles et tu t'ennuies vite. Tu sais plus ce qui te plaît. Tu sais que tu veux te battre pour le bien, mais t'es tellement lassé de ton travail qu'il t'arrive de plus faire la distinction. C'est pas rare que tes collègues t'arrêtent parce que t'es poings s'écrasent trop sur la face d'un sale type. Ils le méritent certainement mais tu te défoules sur eux.
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(1)  Il y a des choses qui ne change pas. T’as beau avoir grandi, t’as toujours les mêmes réflexes. Tu te regardes dans le miroir d’un air toujours assez las, tu te dis que ça ira mieux demain. Tu te forces à sourire, peut être que ça t’aidera de te voir sourire. C’est ce que tu te dis à chaque fois. Puis t’oublie de le faire le reste de la journée. T’as jamais été un type qui communiquait la joie de vivre, tu l’as surement été quand t’étais gosse et puis l’adolescence est venue. Ce n’étaient pas tes parents le problème.  Tes deux mères étaient surement les meilleures. Tu sais que t’es adopté et tu t’en fous parce qu’elles sont irremplaçables. Tu savais que c’était encore pire pour elles à cette époque, d’êtres ce qu’elles étaient, pourtant Los Angeles, ils sont ouverts d’esprit. Mais dés qu’il était question d’un gosse, d’une adoption. Elles en ont bavé, tu le sais. T’as toujours été le premier à frapper à la moindre remarque, gosse ou adulte, d’ailleurs. (2)  Ado, t’étais vraiment compliqué. Tu balançais entre la colère, la tristesse, quelques rares moments de joie et de la déprime. T’as toujours su que t’avais un problème, mais tu t’en es accommodé. Tu sais très bien que passé d’un état émotionnel à un autre de cette manière n’était pas normal, pas sain. Mais tu préférais vivre tel que tu es, que te grillé le cerveau à coup de médicament et entendre ton psy te dire que c’est la faute de ta mère, merci, mais non merci. D’autant plus que ce psy, s’il osait prononcer de tel chose devant lui était bon pour avoir un nez cassé ou pire s’il est vraiment malchanceux. C’est en grandissant, que t’as trouvé comment canaliser ton problème. La clope marchait bien pour te calmer, surtout. Tu fumes comme un pompier et les années ne vont pas en s’arrangeant. Faut bien mourir un jour que tu répondrais à un moralisateur. (3) Tu ne savais absolument pas quoi faire de ta vie au début, tu divaguais entre plusieurs choix. T’hésitait entre être un militaire, pompier ou flic. On sait ce que t’as choisi. T’es entré direct en école de police, t’as pas vraiment réfléchi, le jour où fallait t’inscrire, t’as foncé tête baissée. Tu ne regrettes pas ton choix, car quel que soit le choix, tu en serais exactement au même point aujourd’hui : blasé de la connerie humaine. Les gens te dégoutent par moment, ça te rend amère. Pourtant, une partie de toi essaie encore d’y croire, tu te refuses encore à renoncer à cet espoir que tout le monde n’est pas pourri. Tu l’es toi-même, pourri. (4) T’as fait tes débuts à L.A. Cité des anges qu’on l’appelle, pourtant, il y a plus de démon que d’ange. T’y as surement tout vu, ceux de la pire espèce. Ce sont eux qui t’ont le plus marqué, eux que tu hais le plus. Tu te vois parfois en eux, mais t’évite d’y penser. Parce que toi tu fais le bien, ce qui n’est pas faux. T’es pas un flic véreux, tu ne le seras jamais. T’as trop de fierté pour ça, jamais tu ne te vendrais à un ripou. Los Angeles, tu la connais cette ville, par cœur, dix ans que tu patrouilles, puis enquête. C’est ton territoire. Tu te fais ta réputation, t’es le genre de flic qu’on ne veut pas vraiment attirer l’attention. Parce que tu ne lâches rien, tu creuses jusqu’à trouver la merde cacher bien profond.  Mais les mafieux, les criminels, ils sont malins. Parce qu’eux aussi, ils trouvent quand ils veulent te faire tomber. C’est là, qu’un jour tu tombes de ton piédestal. Oh oui, ils étaient malins, assez pour que tu ne le vois pas venir. Pourtant t’as toujours été ultra consciencieux. Le seul problème, c’était que t’es un type particulier, ta façon d’être, ton agressivité, ça peut vite donner des idées opposées à ce que tu es. Tu n’es pas le seul à te voir en eux, visiblement. Du jour au lendemain, on te mute dans une autre ville, sans explication sur le papier. Il a fallu que t’insiste, pour le savoir. Oh ils ont fait fort, ça oui. Ils ont réussi à te faire passer pour un flic véreux. T’as pourtant assez de dossier résolus pour prouver le contraire. Ton capitaine le sait. Mais c’était plus haut, alors pour te protéger, il t’a muté ailleurs. Dans une ville minuscule à coté de Los Angeles. Autant dire que ce n’était pas un cadeau, loin de là. T’as pris tarif, comme on dit. (5) T’avais encore toute ta carrière devant toi, t’avais que 30 ans, t’as dû recommencer ici, à Tessa Hills. Un vrai trou à rat pour toi, mais pas seulement. Y avait ta femme aussi. Tu l’as épousé 5 ans plus tôt, tu l’as rencontré trois ans avant de l’épouser. Vous aviez pris votre temps, le temps de vous jauger, vraiment vous connaître. A vous détester comme vous aimez, d’ailleurs. Plus le mariage a avancé, plus c’était le cas. Tu te dis, c’est normal, c’est ça le mariage. Ce n’est pas stable. Personne ne peut être comme tes mères, aussi fusionnelles, aussi stables. T’es pas stables, t’es l’opposé du stable. Elles t’ont appris tout ce qu’elle pouvait. Mais ça, ça venait de ta nature, pas de ton éducation. T’es pas stable dans ta tête ni dans ta vie, donc dans une vie de couple. Autant dire que t’es déjà allé voir ailleurs. Tout ça parce que tu te laisses parfois aller, que tu ne contiens pas les émotions qui contrôle tes gestes et tes choix. Y en a que t’a préféré oublier une fois que le mal était fait, d’autre non. Quelquefois ça dure un peu plus longtemps, assez pour que tu t’attaches. Comme cette nana et son gosse, tu ne peux pas t’empêcher de continuer de veiller sur eux alors que tu n’étais que de passage. Tu ne couches plus avec elle, ça ne t’intéresse plus, elle non plus cela dit. Mais tu restes là, t’es un ami, ou pas, ne t’en sais rien. Tu connais juste la pourriture de ce monde et qu’ils sont coincés dedans, tu veux juste qu’ils évitent d’y être englouti, surement. T’essaie d’être utile, là où tu ne te sens plus utile ailleurs.
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ichifaitdesbios · 4 years
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JOAQUIN WALSH
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IDENTIFICATION COMPLÈTE Joaquin Nathanael Walsh, les gens l'appellent plus souvent Nathanael, Joa, ou Nath, mais jamais Joaquin. Il n'y a que sa mère qui l'appelle Joaquin. ÂGE & DATE DE NAISSANCE 36 ans, 12 Decembre. EMPLOI Il n'a pas vraiment de job fixe, il fait de l'intérim. Sinon il joue de la musique dans des bars. STATUT CIVIL Divorcé d'une connasse infidèle. Elle n’a même pas eu la décence de pas tenter de fuir avec son gosse. ORIENTATION SEXUELLE Pansexuel, il tombe amoureux des personnes, il ne fait pas attention au genre de ces derniers, c'est un coeur d’artichaut quand on parle d'amour (et c'est un putain de malchanceux.). DÉFAUTS Alcoolique. Sinon, il est anxieux, émotif, distrait... Hyperactif aussi. Fêtard ? QUALITÉS Affectueux, doux, gentil, bavard, débrouillard, drôle... 
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(1.) Joe est né à Québec, sa mère québécoise, son père lui, c'était un gros con d'américain. C'était un type qui pensait réussir dans les affaires bien que ça n'a jamais réellement été le cas. Il est l’aîné d'une famille de trois enfants, tous des garçons. (2.) Malgré l'arrogance dont faisait preuve son père, c'était un père qui aimait ses gosses, contrairement à sa femme qu'il délaissait. Et il ne fallut d'ailleurs pas si longtemps pour que leur couple explose et résulte à un divorce. Mais ce divorce fut des plus difficile. Joa était déjà grands, 7 ans, il comprenait plus qu’il ne devrait. Trop curieux, il écoute aux portes, il lit le courrier de ses parents (même s’il ne comprend pas toujours le sens des trois quarts des mots.). Ses petits frères, étaient encore trop petit pour vraiment suivre ce qui se passe, un avait trois ans, l’autre deux. Joaquin était du coup, beaucoup plus attaché à leur père qu’eux. Il aimait sa mère et son père, il ne voulait simplement pas qu’ils se séparent. Il était incapable de choisir entre les deux. Il adorait son papa, qui était le gentil de la maison, il jouait avec lui, lui racontait plein de chose, tandis que sa mère elle, se retrouvait à toujours jouer le rôle de la méchante, à être la seule à le disputer quand il faisait des bêtises.  Le procès du divorce fut une très dure journée pour le gamin, les disputes qui éclataient dans le tribunal où il se retrouva forcé d’être présent, le faisait pleurer, alors qu'il attendait au fond de la salle assis sur son banc tout seul.  Finalement, c'est une garde partagée qui fut conclu.   (3.) La grosse tâche dans le tableau, qui était déjà bien présente depuis bien avant leur divorce, était cette tendance à boire qu'avait le paternel. Ce qui faisait de lui un homme pas toujours des plus responsables. Et puis c'était un abruti, qui ne prenait rien bien au sérieux. Alors il ne surveillait jamais réellement Joaquin et ses petits frères. Joa pouvait faire des cascades dans la petite maison sans même qu'il ne le remarque. Un accident arriva alors sans grande attente. Le gamin, qui visiblement voulait attraper un truc dans un placard bien trop haut pour lui avait trouvé malin de grimper sur le comptoir. Mais son pied glissa à cause de chaussette trop douce mais pourtant hyper confortable. Il se cassa la figure en arrière et hurla à la mort dans la cuisine, décidant enfin à son père de se lever du canapé pour veiller sur son gosse. Après un tour à l'hôpital, ils avaient échappé au pire. Il serait tombé un peu plus pencher et il aurait pu finir sur une chaise toute sa vie. Il en garde encore quelque séquelle maintenant, il lui arrive de boîter à cause du mal de dos, ça dépend des jours mais c’est fréquent plus il vieillie. (4.) En colère en apprenant les faits. Sa maman, voulu empêcher ce dernier de garder ses fils chez lui. Clamant qu'il était un danger pour ses enfants.  Bien qu'elle n'avait guère d'argent, elle demanda un service à un personne qu'elle connaissait pour qu'il enquête sur celui-ci et lui donner de quoi définitivement retirer Hugh de la vie de son fils. Elle ne fut pas prête pour ça, visiblement. Parce que les informations qui lui étaient revenu étaient guère à quoi elle s'attendait. Elle était rentrée en fin d'après-midi, Joaquin prenait son goûter, qui était à la base de corn-flakes et d'un paquet de sucre. Ses petits frères eux, jouaient à des jeux qui n’intéressaient pas le plus grand. Elle lui avait embrassé le front puis était parti dans une autre pièce, pour s’occuper du linge et renvoyer la nounou chez elle. Le gamin, comme à son habitude, avait attrapé l'enveloppe. Il y avait glissé sa petite main à l'intérieur et y avait sorti des photos. Ses yeux d'enfant ne comprenaient pas ce qui il y avait dessus, il y avait papa, et un autre monsieur. Il se rappelait qu'il lui avait dit une fois “J'aurais aimé changer pour toi, parce que je t'aime du fond de mon cœur, mais je ne peux pas, mais je veux que tu saches que je t'aimerais toujours quoi qu'il arrive.”. Il avait eu l'impression que c'était en lien. Laissant tomber son bol, il sortit de la maison alors qu'il n'avait pas le droit et il se mit à courir aussi vite qu'il ne le put à travers les rues de Toronto, pour atteindre la maison de son père. Il y entra alors que c'était ouvert. Il était à la maison, ses affaires étaient là. Son chapeau qui le rendait si cool était posé sur le meuble de l'entrée.  Mais papa n'était pas dans le salon, mais le gamin, l'attendit sagement sur le canapé alors que la télé était allumée.   Ce jour-là était certainement ce qui le brisa pour toujours. Son papa était bien là, dans l'appartement, mais il était dans sa chambre. Le gamin ne le sut qu'au moment où il entendit un gros bruit, un bruit de pistolet. Courant jusque-là chambre, il resta figé en voyant son père dans l'état où il était. C'est sa mère qui le trouva là-bas une heure après, l'ayant cherché partout. Elle l'avait trouvé là complètement immobile fixant le corps inanimé de son père. Elle dût le porter pour le forcer à partir de là. (5.) Joaquin ne vivait pas la mort de son père d'une bonne manière, il en souffrait énormément. Ses petits frères, beaucoup moins, même s’ils étaient tristes.  Il ne parlait plus beaucoup, avait des problèmes à l'école, il était inattentif, parfois agressif. Et il ne savait pas trop pourquoi, mais il en voulait à sa mère. Et plus il a grandi, moins ça s’est arrangé. (6.) A ses dix huit ans, il quitta le cocon familial pour s’installer à la maison de son père, qui était plus ou moins la seule chose qu'il lui avait laissé. Il y retrouvait des souvenirs de lui là-bas. Il était presque…heureux. Bien que tout n'avait été qu'une façade, couvrant l'immensité du vide qui se trouvait en lui. Vide qu'il essayait de combler comme il le pouvait. C'est dans ces années-là qu'il rencontra Craig. Craig fut le plus grand ami qu'il eut depuis son père. Ils se disaient tout et rien, faisait les cons. Perdaient leurs jobs ensembles. Deux inséparables qui ignoraient pas mal de chose de l'un de l'autre mais qui s'en foutaient. Ils n'avaient pas besoin de ça. Ils vivaient simplement le jour présent, rythmé par l'alcool. (7.) Mais malgré tout, le vide était toujours là, au fond de lui, le rongeant de jour en jour, heure par heure. Parfois donnait l'impression qu'il n'était pas là. S'il buvait pour s'amuser en soirée, c'était devenu régulier, comme un besoin dangereux de sentir l'alcool dans son sang. Il avait l'impression que ça lui permettait de vivre. Sombrant lentement mais dangereusement dans le pire des démons qu'il pouvait avoir.  Un soir, ils faisaient le show, les andouilles sur scène avec Craig dans l'espoir de gagner quelques dollars. C'est là qu'il la vit. Une belle et grande blonde, il ne voyait qu'elle dans le public, oubliant même sa blague, éblouie par cette dernière. Quand ils eurent fini, il courra à sa rencontre, ne voulant pas avoir eu le regret de ne pas avoir essayer de la rencontrer. C'était surement un des pires choix qu'il avait pu faire. Mais pourtant les deux semblaient être fait l'un pour l'autre. Du moins, c'est ce qu'il avait cru. (8.) Il ne fallut que quelques mois pour que le couple se détériore, de jour en jour. Joaquin était amoureux d'elle, mais il y avait ce vide, il était toujours là. Et elle le sentait, elle voyait qu'il était absent, elle voyait qu'il n'était pas l'homme idéal. Il rentrait parfois ivre, à quatre heures de l'après-midi, c'était plus fort que lui, il ne s'en rendait même pas compte. Il perdait ses emplois aussi vite que l'on perd la deuxième chaussette d’une paire. Et elle était tombé enceinte. C'était un petit miracle. Il allait être papa. Et rien au monde ne l'avait rendu aussi heureux, il allait être papa, lui. Il n'avait pas cru ses oreilles quand elle le lui avait annoncé. A croire que ça allait panser leurs maux. Pendant ces neuf mois, Joaquin avait tout fait pour avoir un travail stable, malgré l'alcool qui était toujours là, qu'il ne le veuille ou non. Il ne savait pas arrêter.   (9.) Puis l'enfant grandit, il a deux ans alors. Et ce jour-là, c'était le saint valentin, il avait une surprise à lui annoncer, qui n'en était pas des moindres. Il était rentré, une grosse boîte de chocolat en main, avec un bouquet. Il traversa la maison, y cherchant la douce. Et c'est dans la chambre qu'il la trouva ▬ accompagnée. Il resta figé pendant quelques minutes, les fixant, dans son lit. Ses mains relâchèrent sa prise, laissant tomber les fleurs et la boîte en fracas sur le sol. Il vivait son pire cauchemar. Il ressentait la même chose que ce jour-là, qu'il n'avait jamais réussi à identifier, mais il le pouvait maintenant. Il se sentait trahie, abandonné. Et il détestait ce sentiment, ça torpillait sa poitrine qui était sobre. Sobre depuis trois mois. Il avait son jeton, au fond de sa poche, il voulait lui annoncer ce jour-là. Mais elle était là, dans les bras de Craig, dans son lit. Puis le lendemain, la blonde le quitta, lui mettant tous les tords sur le dos, qu'il était qu'un alcoolique. (10.) Le divorce fut extrêmement long et autant dire que ses mois de sobriété l'ont aidé. Parce qu'elle a insisté, la blonde. Elle a tout fait pour lui retirer la garde. Mais elle n'a pas réussi. C'est une garde alternée, que le juge avait décidé, il a maintenant le petit Scott un week end sur deux, c'était pas beaucoup. Mais au moins il pouvait le voir. Le divorce n'ayant clairement pas aider, il a malheureusement replongé. Donc c'était surement pour le mieux, s'il ne l'avait pas plus. C'était un bon compromis, disons et il fait toujours en sorte de ne pas boire quand il l'a. Il ne veut pas le perdre. Les souvenirs de tout ce qui était lié à la mort de son père sont bien trop marqué et il a bien trop peur de briser son gosse.
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ichifaitdesbios · 5 years
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LACHLAN WOLF
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Lachlan Wolf, 32 ans, boulots ingrats, pickpocket.
Une nuit de quelques heures seulement précédant alors un réveil difficile. Mais ce matin, il fallait faire le ménage chez les gens à l’instar de le faire chez soi (ce qui n’est évidemment, jamais le cas). Et il avait surtout, l’étrange sensation que quelque chose ou quelqu’un bougeait dans son lit, mais il ne se souvenait pas d’avoir ramené un homme la veille. Se frottant les yeux, il ouvrit doucement les paupières et là. Là il découvrit avec effroi son invité sur son matelas. A peine à quelques centimètres de ses yeux, un rat. Il était bien courageux celui-ci à se promener aussi prêt. Il l’était bien plus que l’humain qui poussant un cri, sauta du lit d’un coup en tombant le cul au sol. Dégouté, il retira ses vêtements et s’enferma dans sa douche. Secouant la tête, il se passa les mains sur le visage. Allumant finalement l’eau, il eut la joie de découvrir qu’il n’y avait plus d’eau chaude. C’était une bonne journée qui commençait. Plus de chauffe-eau et un rat dans son lit, que de bons augures. Frémissant sous l’eau glacées, il se dépêcha de se laver et sortir s’enrouler dans une serviette. Quelquefois, il hésitait à appeler ses parents et à les supplier de le reprendre chez lui. Mais pour ça, il fallait même qu’il sache ce qu’il est devenu. Il ne les a pas revus depuis des lustres. Depuis qu’il avait quitté l’Ecosse en fait. Il n’était pas parti pour de bonne raison. Malheureusement. Mais pour ça, il faut l’histoire depuis le tout début, pour comprendre comment il a fini à dormir dans un taudis accompagné d’un rat. Autant commencer par le début. Lachlan, de son vrai prénom Nicholas, est né en Ecosse dans une famille de ce qu’il y a de plus classique en apparence. Ils avaient une maison, un chien et un petit jardin. C’était typique la famille banale que beaucoup de stéréotypes décrivent. Seulement, on sait tous que souvent, ce n’est qu’une façade pour cacher un nombre incalculable de petits ou gros défauts. Le père rentre parfois trop tard, avec un peu trop de verre dans le nez, la mère, elle, obsédé du ménage perd vite ses gonds pour le moindre petit objet qui dépasse. Donc imaginez, l’addition des deux, ça ne fait pas bon ménage. Moins plus moins, ça fait toujours moins. Et c’est entre les disputes de l’un et l’autre que le gamin assez peureux à l’époque tentait de se frayer une place. Des fois, ils se disputaient tellement qu’ils oubliaient qu’il était là. Des soirs, il se faisait lui-même ses repas, enfin, un semblant de repas pour un gamin de son âge, à base de ce qui est à porter de ses petits bras.  Au final, ça lui a appris à être très débrouillard, ce qui l’aide beaucoup dans le présent (et qui est aussi son plus gros problème, mais on en reviendra plus tard.)   Les années passent, le gamin grandit, les deux adultes décident enfin de divorcer, brisant alors l’illusion de perfection qu’ils laissaient croire au voisinage. Le père se barra loin, avec à peu près toute leur fortune et malgré les pensions et autre, c’était plus difficile à la maison. Sa mère dût vendre la maison, ils se retrouvèrent alors à deux dans un petit appartement. Et l’ambiance n’était pas au rendez-vous, parce qu’au final, elle ne connaissait pas son gosse. C’était comme si deux inconnus évoluaient dans la même pièce chaque jour. Et l’adolescent était loin d’être des plus sages. Quand on doit se débrouiller seul et bien, on fait avec ce qu’on trouve et surtout comme on peut. C’est à cette période qu’il a commencé à se retrouver dans des situations pas toujours très évidente. Et pour dire, il était carrément stupide à cette époque, à écouter les grandes promesses de types peu recommandables bien trop vieux pour traîner avec des ados. Mais ils avaient repéré le truc.  Lachlan avait selon eux de vrais doigts de fée, autant dire la poule aux œufs d’or pour eux. C’était clair qu’il n’avait pas un don sur quoi on pourrait se vanter mais bon. Voler aussi bien que lui, ça rapporte gros. Être capable de voler le contenu d’un porte feuille sans qu’on ne le remarque, ce n’est pas donner à tout le monde et ça demande de l’entraînement. Et l’entraînement, il l’avait. Et ce boulet avait chipé le porte feuille d’un des malfrats qui le coinça dans un méchant chantage. Evidemment, il était coincé et en parler c’était pas trop possible.  Surtout que le dire à sa mère… ça ne lui viendrait même pas à l’idée. Elle ne connaît rien à sa vie, il n’était même pas sûr qu’elle sache ce qu’il fait au lycée.   Tout ça dura un bon moment, jusqu’à ce que ça aille beaucoup trop loin pour lui, surtout qu’il faisait ça à la base pour pouvoir se payer les études et vu la tournure des évènements, il allait surement plus la passer en prison ou entre quatre planches… Alors à ses dix huit ans, il se fit faire ses premiers faux papiers et s’enfuit d’Ecosse pour traverser l’océan et se retrouver à New York. Il avait amassé assez d’argent pour s’inscrire là où il voulait et même si tout était falsifier, les bulletins et tous étaient vrai, seul le nom n’était plus le bon. Il ne savait pas trop comment s’est passé, mais bon, s’est passé. Dormant au dortoir du campus, c’est là qu’il fit la connaissance de celui qu’il avait surnommé Carrie un peu plus tard, Russel. Pour l’anecdote, c’était juste parce qu’il portait presque tous les jours un tshirt d’Europe et Carrie a toujours été la chanson préférée de Lachlan (mais faut-il peut être préciser que c’était surtout parce que Russel lui a tapé dans l’œil.).  Devenu inséparable, ils firent les quatre cents coups ensemble. Si jusque-là, Lachlan s’était calmé dans la délinquance, ça ne dura pas très longtemps sous l’influence de son ami. Ami qui n’était pas mieux que lui en réalité. C’est toute une petite équipe qui se forma, qui malgré les choses peu recommandables, continuait de se bercer d’illusion qu’ils arrêteraient tout après avoir eu leur diplôme.   Ils eurent leur diplôme oui, mais pas ce qu’ils avaient imaginer ensuite. Si deux ou trois ont réussi à arrêter et à vivre la vie idéale, ce ne fut pas le cas pour d’autre. Lachlan a toujours fait les pires choix et ce n’était pas un doctorat qui allait le rendre plus futé. Ça devrait, mais non. Ils continuèrent de sévir jusqu’à ce qu’un d’eux se fasse attraper. Ces lâches le laissèrent à son sort et prirent la décision de fuir, surtout que Lachlan était plus ou moins ici illégalement. Déménageant alors, ils s’installèrent à Chicago, où là, ils espéraient pouvoir se poser un bon moment. Lachlan avait tenté une vie normale pendant un temps mais ça n’a pas bien marcher pour lui. C’était trop… Calme ? Normal ? Bref, il reprit bien assez vite, les frissons ça lui manquait et puis c’était encore une excuse pour traîner plus avec Carrie.  Ils durent changer plusieurs fois de ville, puis d’identité. Surtout Lachlan, Russel lui arrivait encore à s’en sortir sans le faire.  Ils sont du coup, maintenant installé à Bay City depuis quelques mois déjà, mais pour combien de temps ? On ne sait pas, peut être qu’ils finiront par se poser.
CARACTERE 
Vous connaissez l’expression « était là au mauvais endroit au mauvais moment » ? Lachlan en est la parfaite illustration. Il a toujours été le roi pour mettre directement les pieds dans le plat. « Oups » est surement le mot qu’il prononce le plus. Ce n’est pas un gars particulièrement sûr de lui, plutôt l’inverse. Il est hésitant, nerveux, dès qu’il perd le contrôle d’une situation il se met à bégayer. Il est pourtant habitué aux situations dangereuses, malgré lui, mais ça n’en fait pas moins un fuyard. Dés qu’il ne se sent plus à l’aise, il décampe à vitesse de la lumière. Une relation amoureuse prend plus d’importance ? Adieu Lachlan, il a disparu. Lachlan est des plus faciles à vivre, assez ouvert à la plaisanterie ; il n’est pas rare qu’il aligne les conneries. Surtout quand il ne faut pas, mais encore une fois, c’est parce que c’est un gros boulet. Il est pourtant très loin d’être bête, il ne le montre juste pas, comme pour se protéger d’on ne sait quoi. Il est aussi assez influençable, ce n’est pas dur de le convaincre pour tout et n’importe quoi, tant que ça ne dépasse pas ses peu de principes.
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ichifaitdesbios · 5 years
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WAYNE JOHNS ABRAMS
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Wayne J. Abrams, 37 ans, Avocat, cauchemar.
“Et le loup, de ses grandes dents sauta sur la petite fille pour la dévorer…” que comptait un petit gamin brun au doux nom de Noah, les cheveux bouclés et les yeux aussi bleu que la nuit à son jumeau. Sa copie conforme, Wayne, qui se cachait derrière son coussin grognant et émettant des petits bruits de peur l’écoutait raconter l’histoire. “Arrête, je vais faire des cauchemars” qu’il disait secouant ses jambes dans le lit, tapant le matelas. “Dis pas des bêtises, c’est juste des histoires !” que ce dernier rétorqua tout en se jetant sur son frère pour le plaquer au lit. Ce que Wayne appelait des cauchemars, n’était d’autre que lui même lorsqu’il se couche la nuit, encore bien trop jeune et naïf, il ne se rendait pas encore compte que les cauchemars qu’il voyait c’était ceux qu’ils créaient dans la tête de quelqu’un d’autre. Il ne contrôle absolument pas, il le fait parce que c’est instinctif sans même vraiment se rendre compte de ce qu’il fait. Les chamailleries des jumeaux durent bien quelques minutes avant que leur père arrive briser la fête. Un ton dur et autoritaire leur ordonna de cesser ça immédiatement. Wayne se prit une tape sur la tête et se fit tirer dans son lit quant à Noah, lui, il eut toujours ce petit traitement de faveur. Wayne entendit même son père lui dire “Arrête de te laisser distraire par ton frère.”. Comme si Noah était parfait, à l’entendre. C’était pourtant que des gosses mais leur père voulait déjà deux adultes.  Si Noah le ressentait pas trop, Wayne le vivait bien autrement. Autant dire pas très bien. Toujours comparer à Noah, on ne lui a jamais laissé l’occasion de s’exprimer, de faire ce qu’il aime. Non, il fallait prendre exemple sur Noah. Noah il est meilleur à l’école, lui, Noah il est bon en sport. Noah, Noah, Noah. Dans l’ombre de son frère depuis déjà enfant, il se sentait enfermé. Pris en cage, et à l’adolescence, il commençait doucement à montrer des signes de rébellion. S’il se laissait faire par son père enfant, les hormones n’étaient plus du même avis ensuite. Il répondait souvent et parfois se cassait littéralement de la maison pour rentrer au milieu de la nuit après s’être défouler les nerfs ailleurs. C’était souvent Noah qui le cherchait d’ailleurs, ces deux là avaient une relation assez étrange, ils s’aimaient autant qu’ils pouvaient se détester. Il savait toujours où trouver son frère, il le connaissait par cœur et il savait qu’au fond il voulait juste pouvoir vivre sa vie et non pas la vivre à travers la sienne. Mais Noah n’avait aucun pouvoir là-dessus et on ne pouvait pas cacher qu’il n’avait pas non plus à se plaindre. Il avait tout ce qu’il voulait, là où Wayne a toujours eu à se battre pour. Noah le convainquait toujours de revenir et ça finissait jamais vraiment bien. “Tu empêches ton frère de dormir alors qu’il doit être en forme pour son match”, ils ne s’inquiétaient même pas de savoir ce que leur gosse foutait dehors en pleine nuit, non, tout était à propos de son frère. Il ne se sentait libre que la nuit, quand il dort. Là-bas, il peut faire ce qu’il veut. C’était plus un échappatoire qu’autre chose. Il ne se rendait juste pas compte des conséquences de ce qu’il y fait, que ça pouvait faire du mal, réellement. Les cauchemars qu’ils créaient dans les rêves des autres peuvent particulièrement être sordide selon l’humeur qu’il avait en s’endormant. Bien qu’il prenait très généralement la forme d’un loup, un immense long dont le pelage est si noir qu’on le confond avec l’obscurité. Les crocs qui recouvrent sa mâchoire sont acérées et brunit par le sang. Une vision d’horreur qui, dans votre sommeil se faufile derrière vous dans un silence de plomb, donnant une impression oppressante d’une menace dangereuse. Des fois, vous vous retrouvez dans votre lit, vous avez l’impression d’y être vraiment, et vous le verrez marcher au dessus de vous alors qu’il est immense, n’entendant que les grognements qui font écho dans sa gorge et ne sentirait que les griffes de ses pattes vous transpercer la peau alors que ses crocs se rapprochent bien trop de votre visage. Ce n’est que des rêves, qu’il aurait penser, oui. Au fond, c’est inoffensif, non? On s’endort, on fait un mauvais rêve, mais il suffit de se réveiller. Il en comprit bien l’inverse, un peu plus tard dans son adolescence.  C’était le jour de leur anniversaire, de leur 18 ans, une date pourtant importante pour n’importe quel ado, qu’il se rendit compte, que non, ce n’était pas sans conséquence. Mais Wayne a toujours détesté leurs anniversaires, parce qu’encore une fois, c’était l’occasion pour fêter la naissance de leur fils prodige au détriment du sien. Isolé dans un coin de la pièce, il observait la pièce en soupirant, sa jalousie était arrivé à un point de non retour, il n’éprouvait plus d’amour pour son frère, s’il pouvait, il voudrait ne plus jamais le revoir de sa vie.  Le soir, ils se sont finalement couché, Noah avait bien vu l’état de son frère toute la journée et était finalement aller dans la chambre de son frère. Wayne tenta bien de l’envoyer bouler mais le geste de son frère l’étonna. Ce dernier lui avait tendu un cadeau avec un léger sourire. Mais ce n’était pas ce qu’il vit ce jour-là. Sur son avant bras, il y vit des traces bien marqués, des lignes plus ou moins longues.  Il se rendit compte qu’il n’était pas le parfait jeune homme que tout le monde vantait. “Je voulais te donner ça, avant de partir.” qu’il avait dit, mais Wayne ne comprit pas tout de suite où il voulait en venir. Partir ? Mais où ? Noah ne partait à son école privé que l’année suivante.  Il posa le paquet, grogna un merci mais rien de plus. Mais rien de plus, c’est bien là le problème.   Le lendemain matin, il se réveilla bien plus tôt que prévu, parce que la victime de ses cauchemars n’étaient rien d’autre que son frère, qui, là, s’était réveillé bien plus tôt. Wayne avait fait ça pour lui pourrir la vie et se venger mais il ne savait pas que ça lui ferait du mal à ce point là. Il était alors sorti du lit, presque inquiet pour son frère, surtout après ce qu’il a vu le soir-même. Il entra dans la chambre, ouvrant la porte d’un coup, il retrouva son frère coucher dans le lit, une boîte de médicament dans la main, vide. “Noah…?”  Il courut jusqu'à son frère et le premier réflexe qu’il eut fut de le secouer. Mais rien. Noah était endormi mais pour toujours.  Etait-ce le trop de pression, ses cauchemars ? le tout ?  Sur le coup, Wayne ne voulut pas appeler ses parents, il ne voulait pas. Parce qu’il savait, même s’il leur en voulait, que ça les tuerait et surtout qu’il se retrouvait qu’avec lui, lui qu’ils trouvent si imparfait. Alors il resta assis sur le lit à côté de celui qui partageait le même visage que lui. “Je suis désolé, Noah.” qu’il lui avait dit. Ce n’est que le matin, un peu plus tard, à l’heure où Noah part normalement aux lycées que les parents arrivèrent dans la chambre. “Wayne, qu’est ce que tu fais à ton frère?” qu’on l’accusait déjà, naturellement. Mais Wayne n’ouvrit pas la bouche, il avait passé les deux heures à pleurer. Il ne pouvait simplement pas supporter quoi que ce soit à ce moment. “J’ai rien fait…” qu’il fit alors qu’il tourna enfin la tête vers sa mère, qui finit enfin par réaliser que Noah était inerte sur ce lit. Elle cria alors que le père répliqua en l’attendant. Wayne sentit le regard de haine que ressentait son père envers lui alors qu’il se fit chopper par le col et envoyer au sol. “Qu’as tu fait à mon fils ?!” qu’il avait gueuler. Pourquoi est ce qu’on l’accusait ? Ce n’était pas lui qui lui avait fait avaler ces pilules. Après cet évènement, Wayne qui n’était pas quelqu’un de foncièrement méchant, juste complètement perdu, ne sachant toujours pas qui il était, devint bien différent. Il se referma simplement sur lui même dans un premier temps. Vivant dans la culpabilité d’avoir entraîné la mort de son frère et surtout chez des gens qui semblaient ne pas vouloir de lui sous leur toit. C’était encore pire maintenant qu’il n’y avait plus son frère. Au début, il laissait faire, encaissait seulement. Mais c’était au delà du supportable.  Il ne pouvait pas continuer à vivre dans l’ombre de son frère alors qu’il n’est même plus de ce monde. D’ailleurs, le cadeau, il n’avait encore jamais oser l’ouvrir mais il finit par le faire un soir alors qu’il était sur le toit de l’immeuble où ils vivaient. C’était le livre du chaperon rouge, que Noah lui avait toujours lu quand ils étaient plus petits. Il y avait aussi deux lettres, une première qu’il lui a écrite et une autre d’Oxford University. Dans la lettre, son frère lui expliqua qu’il n’a jamais su comment l’aider et qu’il était même jaloux de Wayne, parce qu’il n’avait pas tout imposer. Noah ne voulait pas faire tout ça, il était plutôt l’opposé de ce que les parents exigeaient. Il le faisait pour que Wayne ait la paix. Mais Wayne ne l’a jamais vraiment su. Puis, dans son dernier paragraphe, son frère explique qu’il avait regardé tous les bulletins de Wayne que ses parents n’ont jamais pris la peine de regarder. Qu’il savait que Wayne voulait faire du droit et que malheureusement, n’aurait jamais pu aller dans une bonne fac à cause de leur parent. Avant de prendre la décision de partir définitivement, Noah n’a jamais donné le gros chèque à son école privée mais a en réalité inscrit son frère à Oxford. Depuis, il n’a jamais perdu ce livre, il l’a gardé, où qu’il allait. Mais il s’était surtout rendu compte d’une chose. Noah a toujours été le gentil, ça l’a tué et surtout il n’a jamais eu ce qu’il voulait. Wayne ne voulait pas ça, jamais. Donc il changea, pour l’homme qu’il est aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est un avocat, le meilleur qui soit, grâce à son défunt jumeau qui lui donna les outils pour le devenir. C’est un requin comme on en trouve peu. Quant à sa nature de cauchemar, il a décidé de l’assumer complètement malgré ce qu’il a fait à son frère. Il sait juste qu’il ne fera plus la même erreur.  Du moins, sans avoir encore conscience qu’il est amoureux de sa victime préférée. Celui qui a peur du loup depuis qu’il est enfant. Celui qu’il attaque toujours lorsqu’il est le plus vulnérable. Celui qui, partage maintenant son lit.
CARACTÈRE
Wayne n’a pas toujours été la personne méchante qu’il est aujourd’hui. Il en était même l’opposé mais il a vite compris que pour avoir ce qu’il veut ce n’était pas en étant gentil ▽ Connard est un attribut qui lui va bien, et il ne s’en cache pas. ▽ Il ne supporte pas être dans l’ombre de quelqu’un, ce qui fait qu’il a un sens de la compétition un peu trop élevé. Rien n’est laissé au hasard. ▽ Son tempérament fait qu’il est un de meilleur avocat qu’on puisse avoir. Et encore une fois, il le sait et ne compte absolument pas le cacher. ▽ Ce n’est pas un homme qui s’engage, ni vraiment volage. Il couche souvent quand ça lui apporte quelque chose. Après tout, tout doit servir ses intérêts. ▽ Il est plutôt du genre à planter un couteau dans le dos plutôt que d’être loyal. Encore une fois, ses intérêts avant tout. ▽ Ce n’est pas le genre à rester seul et sans ami, il en a, c’est juste que c’est le con de la bande. ▽ Il déteste ne rien faire, alors il fait toujours quelque chose de son temps libre, il travaille ou il fait du sport. ▽ Il accepte sa nature de cauchemar depuis très longtemps, ça fait parti de lui. C’est ce qu’il est. Il ne fait pas que se nourrir, il lui arrive d’utiliser sa particularité pour nuir.
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ichifaitdesbios · 5 years
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TONY STARK (BTTP)
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Anthony Edward Stark, 50 ans, I’m IRON MAN. 
UN PIÈGE RINGARD ET UNE BLAGUE LOURDINGUE Tony Stark, édition Stark ind.
Chapitre 1. Pseudo-enfance, idiotie & tromperie.
Né à Staten Island, fils de Maria et Howard Stark, héritier de la Stark Industrie. Tony était à peine né qu’il avait déjà un poids immense sur les épaules et il n’en avait pas encore conscience. Le bambin devait grandir comme son père l’exigeait, comme s’il était une de ses inventions réglées au millimètre. Ce n’était pas un voiture de plastique qu’il avait dans les mains pour jouer, mais des circuits imprimées. Cinq ans à peine, il avait construit son tout premier. Il l’avait même montré  tout fier à son père.  « Tu peux faire mieux. » qu’avait été sa réponse. Pas de félicitation, un regard dur et des exigences toujours plus grandes. Son enfance s’est plus ou moins résumé à ce même pattern, résultant à ce que le fils Stark se persuade tout seul que son père ne l’aimait pas. Bien qu’en réalité, Howard faisait ça pour qu’il se surpasse toujours et ne se repose pas sur ses acquis. Son père l’aimait, mais ne savait pas comment lui témoigner.  Le petit brun devait grandir plus vite que la normale, il devait être adulte alors qu’il aurait dû être adolescent. Et il avait beau prouver qu’il méritait son nom, ce n’était toujours pas assez. Tony grandit, s’endurcit et s’affirme, il exprime ses émotions, il se rebelle. Peut être un peu trop. Surtout ce soir-là, il n’avait pas dit au revoir correctement à ses parents, il avait 21 ans et il rattrapait l’adolescence qu’il n’avait pas eu. Affalé sur son canapé, à moitié endormi dû à une légendaire cuite. Il avait fait la tête dure et il était trop tard une fois que son père et sa mère passèrent la porte. Le lendemain, c’était leur accident de voiture qui fut annoncé dans les journaux. Il ne se pardonnera jamais ce jour-là. Tellement qu’il noya bien assez vite son chagrin dans l’alcool. Il ne reprit pas tout de suite la Stark Industries, Obadiah Stane, le partenaire en affaire d’Howard, s’en occupa en tant que PDG intérimaire. C’est quelque mois plus tard, qu’il reprit le flambeau, devenant ainsi le plus jeune PDG des 500 plus grandes entreprises des Etats-Unis.  Très vite, il y développe ses technologies, notamment son I.A, JARVIS. Il rencontre James Rhodes, qui devint son lien entre la Stark Industries et l’armée. Avec l’aide d’Obadiah Stane, Tony fit prospérer l’entreprise jusqu’à ce qu’elle devienne une des entreprises les plus avancées dans le monde, se spécialisant dans les technologies, souvent décrites comme futuristes.   Durant toute cette période, Tony Stark était le playboy et l’hédoniste qu’on a toujours décri, aveuglé par énormément de chose, c’est à cette époque qu’il accumula les erreurs. D’abord celle du nouvelle an 1999, où il laisse Aldrich Killian, un scientifique talentueux mais boiteux, sur un toit alors qu’il lui avait proposer de l’y retrouver, encore ignorant des conséquences de son acte. Mais Stark était surtout connu pour être un des plus grands vendeurs d’arme. Il était persuadé de n’en vendre qu’aux USA, voulant avant tout défendre son pays.  Ce qu’il ignorait était qu’Obadiah agissait dans son dos, profitant de la naïveté de Stark. Et ce dernier l’apprit surement de la pire des façons. Alors qu’il était parti en Afghanistan pour une démonstration d’une arme qu’il avait développer à l’image de son arrogance, il fit enlever après l’attaque dans le chemin du retour. Fuyant la fusillade qui se passait sous ses yeux, il s’était réfugier là où il le put, finissant en face à face devant un missile de sa création, une surprise qu’il n’avait pas vu venir. Sonné par l’explosion, il s’était réveillé dans une grotte avec un mécanisme enfoncé dans la poitrine. L’homme avec lui, bienveillant lui avait expliqué la situation. C’est là que Tony ouvrit enfin les yeux sur ce qu’il se passait. Ces terroristes avaient eu accès à ses armes, mais il ignorait encore comment. Ces derniers lui réclamaient sa toute dernière invention. Bien qu’il était censé la construire dans cette grotte, il fit autre chose, ne cédant pas au menace de ses ravisseurs. Une chance d’être Tony Stark, il inventa dans cette grotte, le premier réacteur arc miniature qui lui permettra de survivre aux éclats de shrapnel qui menaçaient son cœur. Et finalement, un plan naquit et aussi, Iron Man. Sa grosse armure faite avec ce qu’il avait eu sur la main, il comptait s’enfuir lui et son nouvel ami, Ho Yinsen. Ils avaient piégé la porte, tout était calibrer pour qu’ils s’en sortent. Mais Ho voulant retarder le troupeau d’homme à leur trousse, s’était armé d’une mitraillette et avait tiré dans le tas, il finit par être blessée mortellement. Tony qui ne voulait pas le laisser là n’eut pas d’autre choix que de partir. Sa fuite fut un succès, alors qu’il marchait dans le désert, il aperçut les hélicoptères américains qui le sortirent de là. Encore assez sonné par ce qui venait de lui arriver, la première chose qu’il fit, ce qui lui semblait la seule décision à prendre, était de réclamer une conférence de presse. Choquant ses proches et surtout Obadiah, peu content de l’annonce qu’il fit : La Stark Industrie ne produira plus d’arme. La décision était définitive, après ce qu’il avait vu, il ne pouvait pas continuer. Tony avait toujours voulu défendre son pays, il ne voulait pas vendre d’arme à leurs ennemis. Obadiah était derrière tout ça, avec l’aide de Pepper qui à l’époque n’étant encore que son assistante, il ouvrit les yeux à son sujet aussi, elle n’était pas que son assistante. Elle était bien plus. De son coté, il chercha à réparer ses erreurs et construit sa vrai première armure, la Mark II, suivit bien assez vite de Mark III. Il mit certains mois avant de parvenir à une armure efficace, que ce soit en vol, ou en ergonomie. Il apprit ensuite par le biais d’une journaliste que Les dix anneaux avaient eu accès au Jéricho, refusant de laisser passer ça, il se chargea lui-même de tout détruire. Obadiah fut particulièrement amer à ce sujet, créant à son tour sa propre armure, mais il lui avait manqué un élément essentiel, le mini réacteur arc, qu’il vola directement de la poitrine de Tony. Sauvé par Pepper, il finit par l’arrêter.
Chapitre 2. Erreurs, traumatismes & guerre civile.
Après avoir annoncé qu’il était Iron man, beaucoup de chose se sont déroulé dans la vie de Stark. Mais surtout, beaucoup d’erreur du passé qui revenait de plein fouet. D’abord une erreur de son propre père, déclenchant la vengeance du fils. Puis ensuite sa propre erreur de ce fameux nouvel an de 1999 qui lui était arrivé de plein fouet.   Alors qu’il avait dû gérer les déboires et les vengeances d’Ivan Vanko accompagné de cet idiot de Justin Hammer, il dû faire face à un tout autre problème.  Un problème de taille, qui touchait sa propre santé. Ce qui lui avait sauvé la vie était aussi en train de le tuer. Il était submergé par ses nouvelles responsabilités et ce problème qu’il devait faire face, qu’il prit une autre décision. Il était temps pour lui de laisser sa place à quelqu’un de plus compétent que lui pour diriger la Stark Industrie et ce n’était personne d’autre que Pepper, en qui il avait entièrement confiance, elle ne lui avait encore jamais tourner le dos, et pourtant, elle connaissait ce qu’il était. A cet même époque, il rembarra le gouvernement qui voulait prendre le contrôle d’Iron Man, mais bien arrogant encore à cette époque, il les avait envoyer paître. Perdu, il avait perdu pied, prenant encore de plein fouet son alcoolisme qui lui collait encore à la peau. Il se battu avec Rhodes qui partie avec une de ses armures. De son coté, il s’exila seul, c’est Fury, qui l’approcha le poussant à enfin chercher une vrai solution à son problème. Solution qui était sous les yeux, laissé par son défunt père. C’est ainsi qu’il créa un nouvel atome, celle qui lui permettra de vivre sans risquer d’avoir son organisme consumé par son réacteur. Et ça permis de créer une réaction en chaîne, ouvrant de nouvelle porte. Créant de nouvelle structure, notamment la Stark Tower. Puis vint les évènements de New York, qui changèrent définitivement la donne, qui mit au placard le play-boy pour un autre homme. Il avait vu des monstres envahir la ville sous ses yeux, il avait vu les building détruits. Il avait du faire face à un dieu.  Il avait du faire preuve de maturité, pour mettre son arrogance au placard et faire son devoir auprès de ceux qui allaient devenir ses plus proches compagnons, les Avengers. Prenant le plus étonnant qu’il soit le leadership de l’équipe au coté de Steve Rogers qui était surement son opposé. Mais il devint aussi l’ami qu’il n’aurait jamais imaginé bien après. Si le blond lui avait craché qu’il n’était rien sans son armure, qu’il n’était là que pour lui, les choses furent bien différente. Il ne prenait que l’image qu’il voulait se donner au visage.  La bataille semblait infini, mais ils avaient réussi à atteindre le portail, mais une autre menace arrivait. Une ogive arrivait tout droit vers New York. Il ne pouvait laisser ça arriver. Il fit alors dériver sa trajectoire jusqu’au portail qu’il avait traversé. Ce jour-là, il failli mourir dans l’espace mais de justesse, il était retomber sur Terre. Tony en ressorti traumatisé, les évènements de New York le hantait, chaque nuit, il ne dormait plus. Il construisait on ne sait combien d’armure, on ne sait combien d’invention, tout ça pour contrer une nouvelle possible attaque. Tout ce qu’il voulait était protéger la Terre. C’est surement ce qui entraîna catastrophes sur catastrophes. Il avait fini par aller beaucoup trop loin dans ses inventions. Dans son obsession naquît Ultron. C’est là qu’il alla beaucoup trop loin dans ses inventions. Il voulait aider sa planète et il avait construit un monstre. Sa propre création s’était retourné contre lui. A partir de ce moment, il décida qu’il était temps de grandir et de mûrir encore. C’est ce qui l’avait pousser à signer les accords de Sokovie. Portant énormément de culpabilité des dégâts qu’il avait lui-même causé à cause d’Ultron. Et encore une fois, la situation le dépassa totalement et que son caractère bien différent de son ami créa de nouvelles étincelles. D’abord l’attentat, puis le choix de Steve d’aller sauver son ami, jusque là accuser de l’avoir déclencher. Stark ne comprenait pas. Mais il y avait surtout eu leur fuite. Et Tony voulait toujours le protéger, il ne voulait pas se battre contre lui, il ne voulait pas que ce soit le gouvernement qui les arrête, il avait toujours l’espoir de le raisonner. Mais une fois dans cet aéroport, il s’était bien rendu compte que Rogers ne s’arrêterait pas.  Un combat fut engagé et le capitaine réussit à fuir avec son ami. Puis il apprit, que Rogers avait raison de puis le début, Zemo les avait dupé. Alors après avoir convaincu Wilson, il les retrouva. Pensant pouvoir les aider, corriger son erreur. Au coté de Rogers et de Barnes, ils parcoururent le lieu, à la recherche de Zemo et des soi-disant super soldat. Mais ils tombèrent sur des cadavres. Et Zemo prit la parole, ne faisant qu’appliquer le plan qu’il avait prévu depuis le début. Ils étaient posté devant un écran, dont les yeux de Tony furent vite attirer quand une fate s’afficha sur celui-ci. Et non pas des moindres, une date qu’il n’oublierait jamais, le 16 décembre 1991 qui n’était rien d’autre que le jour du dit accident de voiture de ses parents. Les images commençaient à défiler et Tony ne comprenait pas. Il vit la voiture, puis la suite. Il n’en croyait pas ses yeux, il était témoin, d’une réalité qu’il ignorait. Barnes avait tué ses parents. Celui que Rogers s’acharnait à protéger. Tony bouillait de l’intérieur, son corps entier était dur à porter. La colère le noyait, la déception, la culpabilité, la douleur. Bien trop d’émotions le submergeait. Il ne se contrôlait plus. Il n’était plus lui-même. Et Rogers osait lui mentir devant lui, n’amplifiant ainsi que la rage de son ami, au lieu de le calmer. Ainsi, il se jeta sur Barnes, il avait envie de le tuer, comme il n’aurait jamais voulu jusque-là. Il ne voyait que le meurtre de ses parents, il ne voyait rien d’autre. Il dû se battre contre lui et contre Rogers qui tentait de l’arrêter. Dans la bataille, il détruit le bras de Bucky qui tentait de lui retirer le réacteur de son armure. Ne laissant pas d’autre choix à Steve Rogers de le combattre plus véhément, révélant à Tony un visage qu’il n’avait encore jamais vu. Lui aussi cru qu’il allait le tuer à ce moment-là, il ne l’aurait jamais penser, mais le voilà, se protégeant le visage alors qu’il lui planta le bouclier dans le réacteur. Vaincu, il ne pouvait plus se relever, mais il ne le laissa pas partir ainsi, réclamant ce qu’il jugeait que son ami ne méritait plus. Le bouclier, celui que son père lui avait fait. Après être rentré au quartier général, il ne se mit pas à rechercher Steve à nouveau. Il le laissa s’enfuir avec les autres. La colère s’était calmée et son esprit avait depuis rationalisé. La lettre de Steve avait surement beaucoup aidé.
Chapitre 3. Les cinq étapes du deuil.
Alors que les choses s’étaient un peu calmer de son coté, il avait prévu de se marier avec Pepper, peut être même de se ranger. Mais le sort en décida encore une fois autrement. Un titan fou à la peau violette en décida autrement, plutôt. Lui qui était à l’origine de toutes ses angoisses avait visiblement décider de prendre les choses en main et de faire sa conquête lui-même plutôt que d’envoyer un dieu au cheveux gras le faire pour lui. C’est ainsi, qu’il dut refaire face à son ancien ami, Rogers. Et les choses ne se sont pas arrangé entre eux, la situation n’avait pas bougé d’un poile depuis le jour où Stark avait repris le bouclier. Il l’avait laisser fuir mais il ne l’avait pas aider autrement. Tony n’était pas sûr d’être capable de lui pardonner, encore moins Barnes même si ses envies meurtrières n’étaient plus. Tony n’était pas quelqu’un capable de tuer quelqu’un de sang froid dans son état normal. Il se contentait de le haïr, et pas forcément en silence. Au début, aucun de deux n’arrivaient à tenir sa langue dans sa bouche, s’attaquant de sarcasmes et de piques toujours plus violent. Jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’autre choix que de coopérer. Thanos était là, il fallait l’arrêter avant que ce ne soit trop tard.  Leur dispute allait encore devoir attendre.   Thanos ayant toujours été sa plus grande peur, il dût prendre des mesures, construisant ains une armure pour Pepper, pour la protéger. Cette dernière deviendra ainsi Rescue. Il savait qu’il ne serait pas toujours là pour la protéger, alors c’était un moyen pour lui de lui permettre de se défendre. Tony ne supporterait pas de la perdre sans avoir fait quelque chose pour la protéger. Il avait déjà trop perdu. Un an plus tard, il s’associe à Strange, alors qu’une idée était née, un portail pour retourner dans le passé et ainsi récupérer les pierres avant Thanos. Sauver le monde et empêcher la grappe de raisin d’atteindre son but. C’était simple dans l’idée, beaucoup moins dans l’exécution.  Parce qu’il fallait d’abord réussir à le construire, ce portail. Strange et lui pensaient lié le tesseract et la pierre du docteur, ayant alors les deux éléments pour le faire : l’espace et le temps. Dans la théorie, ça devait marcher, mais ils ne savaient pas si dans la pratique ce le serait. Banner et d’autres grands scientifiques s’ajouteront au projet. Ils devaient être suffisamment puissant et grand pour transporter le plus de monde possible vers une autre époque. Mais le temps et l’espace sont des sciences hasardeuses et aucuns d’eux ne pouvaient vraiment le maitriser. Ets ils avaient beau être des génies, le temps n’était pas en leur faveur. Ils devaient gérer les attaques de Thanos et le fait de devoir constamment changer de refuge. Il fallut une année supplémentaires pour qu’ils réussissent enfin à l’ouvrir. Il était suffisamment grand pour téléporter un certain nombre de personnes. Mais il fallait faire des choix. Ils ne pouvaient pas laisser passer n’importe qui. Des listes furent faites, bien que ce n’était pas personnelles, la base fut assez simple : pas de vilains à bord. Ils ne voulaient pas transporter leur problème avec eux, le but était de sauver le monde du présent et non pas de mettre en péril leur passé.  Quant au passage de Rogers et Barnes, Stark n’opposa aucun véto, il n’y avait même pas pensé. Malgré les conflits, malgré tout, ils étaient du même côté, ils ne s’entendaient toujours pas, mais la guerre rapproche. Mais voilà qu’ils étaient passés et qu’ils se retrouvèrent cinquante ans trop tôt, en 1945. Si d’autre voyait ça comme un échec, Tony lui prit directement les devants, énonçant ainsi ses idées. Il y avait de grand génie ici, ils devaient les contacter. Ils n’avaient pas fait ce voyage pour rien, ils devaient faire quelque chose. Il ne l’accepterait certainement pas. Et surtout, son père était vivant, il voulait aller le voir. Il ne savait même pas ce qu’il lui dirait mais il pensait directement à le voir son cerveau et le sien en duo ne pourrait qu’apporter de l’aide dans leur quête d’origine. Mais encore une fois, l’esprit opposé au sien s’opposa à cette idée, Rogers clamait qu’il fallait rester discret, qu’on ignore encore les conséquences d’un retour dans le temps. Ca ne fit qu’attiser les tensions entre eux deux. A vrai dire, Tony avait aussi dû mal à se remettre de leur guerre, il avait quitté une terre désolée, des villes détruites pour retrouver un New York des années 40, pleines de vie. C’était un changement un peu trop brutal pour lui qui n’arrêtait pas de penser à ce qu’ils avaient laissé derrière eux. Il s’isola un certains temps avant de finir par coopérer. Il avait eu besoin d’un certain temps pour s’adapter et à se faire au changement, qui étaient trop d’un coup, si Rogers n’avait pas de mal, ce n’était pas forcément le cas pour tout le monde. La société du 21ème siècle d’avait rien à voir à maintenant. Et quand on est un accroc des technologies… Suivant les autres dans l’immeuble des Docks, il y installa l’eau chaude et l’électricité en peu de temps. Il n’avait plus que ça a penser. Il passa d’ailleurs une bonne partie de son temps à y bricoler pour améliorer le lieu. Mais c’était surtout aussi le moyen pour lui, de ne pas penser à aller voir ses parents, l’idée était là, bien encrée. Mais comme les autres, il ignorait les conséquences que ça pourrait avoir. Trop de si, mais pas assez de réponses concrètes. Résigné, il ne fit pour l’instant jamais le pas. Et il devait aussi penser à se reconstruire, lui, mais aussi à retrouver Pepper avec qui tout avait été mis en pause et leur relations avait pris un certain coup avec la guerre qu’ils venaient de vivre. Mais il ne renoua pas qu’avec elle ou encore Rhodes, le plus étonnant fut avec Rogers. Se disant qu’il était temps de passer à autre chose. Après tout ils étaient coincés là pour on ne sait combien de temps, alors autant repartir sur le bon pied, on a pas toujours la chance de repartir en arrière. Mais le calme ne dura malheureusement pas. Une peur que Stark avait toujours plus ou moins eux depuis qu’ils sont ici, et si ça dégénérait ? Après tout, ils n’ont jamais retrouvé les pierres qui ont servi au portail, tout pouvait arriver. Les vilains avaient réussi à créer un portail pour les rejoindre. Et ce fichu Loki que tout le monde suspectait, dont Stark semblait derrière ce désastre du 7 septembre 1945. Bien qu’il n’avait pas encore d’armure utilisable, étant assez limité niveau technologie. Il ne resta pas sans rien faire. Il comptait bien se battre avec les autres, ce qu’il fit, rejoignant dans un premier temps le premier groupe, qui étaient partie s’occuper des bâtiments en flamme pour en sortir les civils. Ensuite, ils pourchassèrent les hommes jusque Times Squares. Ils assistèrent à un spectacle désastreux, un monstre noir qui détruisait les buildings un à un, il avait l’impression d’assister à nouveau à ses cauchemars alors qu’il essayait du mieux qui le pouvait de se battre dans cette fusillade. Il manqua de peu de mourir dans celle-ci, sauver de justesse par une inconnu au nom russe. Il en ressortit alors blessé d’une balle dans l’épaule. Après cette évènement, les héros du futur se retrouvaient recherché, leur couverture ayant été mise à mal. Si Rogers et Barnes se mirent à la recherche des vilains, lui en attendant d’avoir un meilleur plan, se mit en tête de finalement réparer son armure entièrement, se rendant à l’évidence qu’il allait en avoir besoin.
CARACTERE
Playboy, millionnaire, égocentrique. Trois mots mais qu’une seule strate d’une personnalité complexe et torturée. Bien qu’ils soient bien réels, produit de l’image qu’il a toujours voulu montrer. Une réputation qui ne le quitte pas aux yeux de la presse, Tony Stark est un être arrogant, sans cœur et égoïste, un hédonise qui se complait dans les plaisirs de la vie dans l’alcool, l’argent et la débauche.  Une armure invisible qu’il s’est construit au fil du temps, cachant quelqu’un de bien moins égoïste et insouciant qu’il peut le montrer. C’était une insécurité qui vivait en lui, une espèce de lueur, de flammette au fond de son crâne, prête à enflammer l’édifice qu’il avait construit, pour lui rappeler qu’il n’était qu’un homme. Une insécurité qui était née bien assez vite, à sa tendre enfance. « Tu n’es pas assez. » - une phrase qu’il avait entendu, de la voix de son paternel, qui, depuis a toujours été gravé au fond de son crâne, nourrissant la flamme pourtant prête à créer un véritable brasier. Tu n’es pas assez mature, tu n’es pas assez bon, tu n’es pas assez intelligent. Chaque minute de son existence ont été rythmées par cette insécurité, le poussant à toujours et toujours se surpasser. Il faut toujours que ce soit plus ci, plus ça.   A travers cette armure, on y trouve un tout autre tableau qu’il tend à montrer à travers son arrogance et son aspect solitaire, sa considération pour les autres est grande, surtout pour ses amis, qui ne se comptent que sur le doigt d’une main. Ils sont précieux et il en a conscience, même si son arrogance lui en fait parfois perdre. Mais Tony sait quand il a eu tort, il le reconnait en lui bien qu’il ne le montre pas. Il préfère se racheter par ses actions que par les mots qu’il manie mieux par le cynisme que par la douceur, ou bien, il ne sait juste pas dire pardon.   Tony n’est pas un homme sans faille, bien au contraire. C’est chacune de ces failles qui ont fait ce qu’il est aujourd’hui. Les épreuves qu’il a du traverses, bonne comme mauvaises, difficiles ou non, l’ont forgé et l’ont fait grandement mûrir. Si au début, il était incapable de travailler en équipe, c’est maintenant l’inverse. Il a très vite su comment réagir quand la situation l’a plus ou moins forcé à le faire, se retrouvant alors co-leader des Avengers. Si autrefois, il a eu des gros problèmes d’alcoolisme qui avait eu de lourde conséquence sur beaucoup d’aspect de sa vie, il a réussi à s’en sortir et sait maintenant se contrôler. Préférant, noyer ses incertitudes et ses craintes dans quelque chose de plus utile en son sens mais pas en plus sain selon le point de vue. Il construit, il invente, il améliorer, constamment. Ça occupe son esprit et ça le rassure, il a besoin de savoir qu’il peut protéger ses proches et même le monde.  Protéger le monde, aider. C’était des aspirations qui lui avaient toujours beaucoup parler. Ayant toujours eu un code moral très stricte à ce sujet, même à l’époque, il était persuadé de vendre ses armes pour protéger son pays et ses alliés et utilisait les profits de sa « fabrication de mort » dans de vastes programmes et inventions à caractère humanitaire. Bien qu’il se fût trompé sur toute la ligne sur sa propre entreprise, trop aveuglé par sa gourmandise de l’époque. Maintenant qu’il a arrêté la vente d’arme, il n’a jamais arrêté d’être philanthrope, donnant énormément que ce soit dans la protection des autres, dans l’humanitaire mais aussi dans les domaines de l’éducation pour faciliter l’accès à tous à celle-ci.  Il sait aussi ce que c’est de vivre sans sou, sans toit, c’est une des raisons qui l’y a toujours poussé. Tony a toujours profité de sa célébrité, ça l’a toujours fait vibrer, tout comme il a toujours jouer de ses charmes envers la gente féminine. Très frivole une grande partie de sa vie, il ne pensait guère être capable de s’engager, et pourtant il finit par le faire quand il tomba sous les charmes de Pepper. Se rangeant alors et mettant sa carrière de playboy derrière lui, il est tout de même ce qu’il est et sa relation amoureuse n’est pas sans embûche.
COMPETENCES
→ Intellect de génie. Il le clame haut et fort depuis toujours, il est un génie qu’on peut difficilement nier. Il possède un des plus brillants esprits de la planète, surpassant son propre père Howard Stark. On le surnomme même le « Da Vinci de notre époque ».   → Expert ingénieur. La robotique n’a absolument plus de secret pour lui. Il a su créer son premier robot à l’âge de six ans dont Dum-E et U, ses assistants de laboratoire. Stark a d’abord été un fabricant d’arme très talentueux et dépassant les espérances mais suite à la découverte effroyable de la possession de ses armes par les terroristes, il a arrêté d’en produire. Canalisant son énergie dans la création de sa nouvelle lubie : ses armures. Son état constant de création lui permet de créer même dans les pires situations, créant alors n’importe quoi avec ce qu’il trouve sur la main, ça lui a toujours été très utile par le passé. Notamment son armure, qui naît de ce qu'il a put trouvé  au fin fond d’une grotte afghan. → Expert scientifique. Connu pour être un prodige scientifique, Stark est plein de ressources et de connaissances, particulièrement dans de nombreux domaines des sciences, en particulier la physique, les sciences informatiques, la chimie et les neurosciences. Il décroche d’ailleurs son MIT à l’âge de 17 ans. Ca lui a permit de se greffer un réacteur arc miniature dans la poitrine, de synthétiser un élément inconnu découvert par son père, d’assimiler, en l’espace d’une seule nuit, des notions d’astrophysique thermonucléaire suffisantes pour comprendre les notes de Selvig relative au Tesseract et aussi de modifier la formule Extremis d’Hansen. Il s’avoue cependant surpassé par Banner en terme de radio physique, physique des particules et biochimie. → Expert hacker. Tony est un hacker extrêmement compétant. Il a reussi à pirater le système informatique du Pentagone alors qu’il était encore lycéen, juste pour gagner un pari. Il a aussi prouvé ses compétences lorsqu’il hacke le SHIELD pour prouver qu’il a raison ou lorsqu’ils ont du trouver les restes de Jarvis dispersé sur le net. → Expert commercial. → Expert tacticien. Malgré son arrogance et sa façon d’être, Stark sait prendre des décisions sur le vif permettant de sauver des vies ou de retourner la situation à son avantage (bien que des fois, ça se retourne contre lui.). Il repose parfois ses décisions sur l’avis de Jarvis ou Friday. → Leadership. Même s’il préfère largement travailler seul et n’état pas aussi qualifié en tant que chef contrairement à Captain America, il a su se montrer à la hauteur quand les situations l’ont exigé. → Art Martiaux. Entrainé aux combats à mains nues par Phil Coulson et Happy Hogan , il est capable de se battre efficacement même sans son armure. Il n’est évidemment pas aussi efficace qu’un soldat surentraîné comme le soldat de l’hiver ou même Steve Rogers sans l’aide de son armure. → Bon tireur. → Pilotage. → Multilinguisme. Il parle l’anglais, le français, ainsi qu’un peu d’espagnol, d’italien et de latin.
FAIBLESSES
Bien qu’il ait été plus ou moins entraîné, il est beaucoup moins puissant et efficace sans son armure. Il reste humain et enclin à la panique, il n’a pas la formation militaire comme d’autre. Il a appris sur le tas et sous l’instinct de survie. A force de toujours vouloir sauver tout le monde, il lui arrive d’aller beaucoup trop loin dans ce qu’il entreprend, prenant toujours de plus en plus de risque dans ses inventions. Ses intentions sont bonnes mais ainsi, la méthode parfois mauvaise. Le fiasco d’Ultron a été malheureusement la preuve qu’il fallut pour qu’il s’en rende compte. Enclin aux crises d’angoisse depuis l’attaque de New York et l’invasion des Chitauris, il lui arrive encore parfois aujourd’hui d’en souffrir.   On peut aussi considérer ses proches comme une faiblesse, dans le sens où c’est un point sensible qui le fait vite perdre son sang-froid. Il cherchera par tous les moyens de sauver les personnes qui lui sont cher à n’importe quel prix. Et comme l’a montré son conflit avec Rogers et Barnes, sa colère l’emporte très vite quand il s’agit de ses parents.
ANECDOTES
→ Vers ses six ans, il découvre sa passion pour les machines, fascinés par celle-ci, il apprend à les réparer et essaye d’en construire. Il a déjà par le passé commencé à s’y intéressé, construisant son premier circuit imprimé à l’âge de quatre ans.   → Il fut cependant envoyer en internat par son père, dans le but de l’endurcir grandissant alors un peu plus le fossé entre lui et son père, qui a beau être fier de lui et l’aimer ne sait pas comme lui faire savoir. Il veut surtout que Tony se surpasse. → Vers ses douze ans, son père commença à le faire boire, le voulant surement adulte bien trop vite. Tony connut le gout du bourbon surement bien plus tôt que des boissons pour les gamins de son âge. →  Pendant son adolescence, bien que différente des autres garçons de son âge, forcé à devenir adulte plus vite, il gagna le 4ème concours de robotique du MIT, c’est à ses dix sept qu’il y fut diplômé. → Il a repris quelques mois après la mort de ses parents le contrôle de la Stark Industries à l’âge de 21 ans. → Il a nommé J.A.R.V.I.S (Just A Rather Very Intelligent System), nom aussi donné après son ancien majordome, Edwin Jarvis qui est décédé peu après ses parents pour lequel Tony est redevable d’avoir contribué à son éducation. → Lorsque Tony commence à faire des crises d’angoisse, il s’enferme dans un processus de création qui lui permet de calmer celle-ci. → A la mort de ses parents, Tony a plongé dans l’alcoolisme. Il a fallu beaucoup d’année avant qu’il ne s’en soigne réellement. 
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ichifaitdesbios · 5 years
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KEAZY MARSHALL
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Keazy Marshall, 40 ans, barman + association sans abris
Une grande maison, avec bien assez de pièce pour accueillir une quinzaine de personne, si ce n’est plus abritait une petite famille seulement. Il s’agissait d’un hôtel à la base, mais il a été abandonné des années avant que la famille arrive. L’histoire de la bâtisse laissait froid dans le dos, ils l’avaient eu en enchère pour quasiment rien. En réalité, elle appartenait à l’état, plus ou moins, pendant des années à cause des meurtres qu’il y avait eu dans le lieu. Mais les Marshall n’avait pas pu passer à côté de l’occasion à l’époque, à vrai dire, c’était soit ça, soit un appartement trop petit. Entre trop petit ou trop grand, le choix fut vite fait. Surtout que ça pourrait servir à leurs futurs petits enfants, qu’ils s’étaient dit. Bref, ils avaient dû tout refaire, surtout les fameuses pièces qui, pour la plupart n’avaient pas bougé depuis les fameux crimes. Le papier peint fut changé, le parquet arracher pour y mettre de la moquette. Tout fut bien plus vite vivant. Ce fut dire, il n’était pas rare de voir comme une espèce d’ombre parcourir les pièces à une vitesse folle, cognant parfois les meubles résultant à un vase cassée et un gamin qui crie à côté. Le petit n’arrêtait pas de courir à travers la bâtisse sans vraiment de raison, disons que ça l’amusait. Il était tout seul et il s’ennuyait. Alors il parlait à un ami imaginaire. Il l'appelait Henry et les histoires qu’il en ressortait n'était cependant pas si… enfantine que les parents l’auraient voulu. Le gamin qui avait toujours écouté aux portes avait entendu l’histoire de l'hôtel et ça l’avait travailler. Au point de dire qu’Henry était un enfant qui vivait ici, qui s’était caché quand les méchants sont venu tirer sur son papa et sa maman. Cette histoire resta un temps, les parents se demandaient s’ils ne devaient pas faire quelques choses à ce sujet. Mais ça se calma avec le temps. Le gamin s’était trouvé une toute nouvelle lubie. À force de courir dans toutes les pièces, il y découvrait aussi les objets abandonnés dedans. Et il y avait ce piano. Il s’était assis sur le petit banc et ses doigts avaient appuyé sur toutes les touches par curiosité. Appréciant chaque son qui en sortait. Très vite, ce fut devenu sa pièce préférée, la seule où il y passait des heures, à tenter de tapoter sur les touches sans vraiment réussir à en ressortir une quelconque mélodie, mais il persistait. Ses parents finirent même par lui payer des cours de piano. Henry devint alors une anecdote, un souvenir parmi d’autres. Il en parlera bien plus tard, dans une chanson, qu’il avait écrite et enregistrée dans un des labos du lycée. Son rêve avait été de pouvoir vivre de sa musique et ses parents ne l’ont jamais empêchée. Leur politique avait toujours été de l’encourager à réaliser ceux-ci, aussi dures qu’ils puissent être. C’était sûrement leur problème, ils l'encourageaient sans le prévenir des risques que ça pouvait avoir. Keazy fonçait tête baissée sans vraiment penser aux conséquences. Et la chanson sur Henry, il l’avait envoyé à différent studio, des petits qu’il connaissait dans le coin. Un type l’avait alors remarqué et voyait en lui un grand potentiel, une poule aux œufs d’or comme on en trouve très peu. Le problème, c’est que ce type était un sacré escroc et avait profité de l’ignorance du gamin pour faire ses manigances. Parce que oui, sa chanson avait bien marché. Alors il lui en fit écrire et enregistrer d’autre et les choses se sont assez vite enchaîné. Ca en arriva à un point, où, Keazy arrêta simplement le lycée pour ne se consacrer qu’à ça. Aveuglé par la petite célébrité qu’il commençait à avoir, il ne se rendait pas compte que l’autre se jouait de lui. Il fit une première tournée dans l’état, puis une deuxième. Mais là, il commença à se rendre compte que l’autre se foutait de lui. L’argent qu’il gagnait en tourné, il n’en touchait quasiment pas une miette. Il l’avait alors confronté une première fois et l’autre lui rit simplement au nez. Lui disant que c’était normal, qu’il gagnerait plus tard, que c’était normal au début qu’il devait investir pour monter encore plus. Mais Keazy ne le crut pas, alors il voulut partir. Chose qu’il ne pouvait pas sans absolument tout perdre. Il était coincé par un contrat qu’il avait signé sans le comprendre. Se disant qu’il n’avait pas d’autre choix, ce manège continua pendant un temps. L’autre le payait, quand il en avait envie et à cette époque, il n’était plus chez ses parents, devant voyager un peu partout dans l’état. Il avait juste de quoi payer l'hôtel le plus miteux et de quoi manger. C’en était arrivé à un point que la musique le dégoûtait, tout simplement. Il n’arrivait plus à rien. L’autre avait simplement tué sa poule aux œufs d’or et c’est ainsi qu’il l’abandonna sur le bord de la route, en emportant évidemment toutes ses chansons. Sa carrière, si faussement bien commencé fut enterré ce jour-là, maintenant qu’il se retrouvait avec plus rien d’autre que sa guitare et les quarante dollars qu’il lui restait en poche. C’est-à-dire, rien. Il n’avait que la honte et le dégoût. Il aurait pu simplement rentrer chez lui. Mais il n’assumait pas, il ne pouvait pas dire ce qu’il lui est arrivé à ses parents. Alors il se débrouilla comme il le put, restant à Detroit. Il chercha du boulot, mais rien. Il n’avait même pas fini le lycée et personne ne voulait d’une starlette ratée. Il n’eut pas d’autre choix que de dormir dans la rue dans des lieux éloignés du public, ayant bien trop honte de sa situation. La journée, il jouait de la guitare dans l’espoir de gagner quelques pièces aux arrêts de métro, parfois, il changeait de lieu. Ca aurait pu durer des années avant qu’il ne rencontre la bonne personne. Il ne savait pas si les miracles existaient, mais elle, c’était son petit miracle. Maureen lui avait tendu la main alors que personne d’autre ne l’avait jamais fait jusque-là. Elle avait sûrement eu pitié du maigrichon et de sa guitare dont certaines cordes avaient lâchée à force d’avoir gratté dessus. Elle l’avait accueilli chez elle, nourrit et puis elle l’avait aidé à se relever, elle lui trouva même un travail. Il n’a jamais vraiment su pourquoi lui, pourquoi elle avait fait tout ça, du moins pas tout de suite. Il s’était toujours senti un peu mal de profiter de son hospitalité, il avait toujours tenté de fuir. C’était aussi un peu par fierté, mais devait-il encore en avoir dans ces moments-là, alors qu’il faisait la manche tous les jours ? Elle avait mis du temps avant qu’il n’accepte vraiment son aide, qu’il pourrait lui rendre plus tard s’il le voulait. Maureen, elle était assez spéciale, elle avait un sacré humour et un sacré tempérament. Elle lui avait mis un sacré coup de pied. Lui qui voyait tout noir depuis un sacré bout de temps vit enfin un peu de lumière dans sa vie. Le travail qu’elle lui avait trouvé était un sacré boulot de merde, mais c’était mieux que tout ce qu’il avait eu jusque-là, il bossait d’arrache-pied et faisait toutes les heures sup. qu’il pouvait. C’était son moyen à lui de la remercier. Et il avait enfin l’impression d’être utile dans quelque chose. Économisant comme il le pouvait, il avait l’intention de lui offrir à elle aussi quelque chose de meilleur. Parce que plus les jours et les mois passaient auprès d’elle plus il en tombait amoureux. C’était sa sauveuse, son ange gardien. Et le meilleur moyen pour l’en remercier était de lui offrir un vrai toit et une meilleure vie à elle aussi. Le labeur n’était pas en vain. Parce qu’il passa d’un simple ouvrier à un peu plus, puis un peu plus, il avait accès à des formations et ainsi de suite. Il avait abandonné sa passion, mais il avait une vie où il arrivait à être heureux sans. Et quand il eut enfin assez, il acheta une maison et une bague. Et quand elle entra enfin à la maison, il se mit un genou au sol, lui avait tendu sa boîte et lui avait fait sa demande et dans la boîte, il avait aussi mis une clé : “Maureen, tu as littéralement changé ma vie. Je ne saurais pas décrire à quel point, je t’en suis reconnaissant. Tu as remplacé la misère par de la joie et rien d’autre pourrait remplacer ça. J’ai toujours fait fuir les femmes jusqu'à toi, tu n’as pas fui, jamais. Tu m’as ouvert la porte quand on me les a toutes fermées. J’ai travaillé d’arrache-pied, grâce à toi et maintenant, le fruit de ces efforts a payé. Maureen Danai Jones, veux-tu bien m’épouser ? Veux-tu bien me suivre, dans notre nouvelle maison ?”. Ses iris verts ne l’avaient pas lâché une seule seconde, attendant la boule au ventre la réponse de cette dernière et elle a dit oui. Ils déménagent alors, retournant dans la ville natale de Keazy, son poste à son travail lui permirent d’être transféré dans un autre lieu, Maureen elle, trouva un autre emploi. Installés, ils avaient tout pour être heureux. Keazy reprit même un peu la musique, mais il n’était plus question d’en faire en public, son seul public était sa femme et c’était tout ce qui comptait. Et puis elle tomba enceinte, de jumeaux. Ce qui était une chose dont il s’était jamais imaginé, lui, papa. Mais la vie était certainement trop belle pour être vraie. C’était un château de cartes, ce qu’il n’était pas conscient à ce moment-là en haut de son petit nuage. N’avait-il pourtant pas assez morfler, qu’il gueulerait maintenant. Rentrant d’une soirée en amoureux, ils avaient pris un taxi et lors de la route, le pire arriva. Un type sûrement ivre ne s’arrêta pas au feu rouge et leur fonça dedans. Assommé sur le coup, il ne se réveilla que le lendemain, on lui annonça, à lui et Maureen qu'ils avaient été chanceux de s'en sortir presque indemne, la seule grosse tâche noir sur le tableau était que Maureen et lui perdirent les bébés. Un tel accident fut bien trop grave pour sa grossesse. Maureen semblait accepter leur sort mais Keazy beaucoup moins, il s'en voulait, comme si c'était sa faute s'ils avaient eu un accident. Il avait insisté pour sortir ce jour-là alors qu'ils auraient mieux fait de rester chez eux. Noyé par le chagrin, il le noya dans l'alcool pendant un temps. Il en perdit son travail. Et Maureen, temoin de sa déchéance ne tarda pas à lui mettre deux baffes pour qu'il se reprenne en main. Heureusement qu'elle était là, elle était forte pour eux deux. S'il n'était plus capable de reprendre son ancien job et elle, elle avait un projet depuis un certain temps. Ils ouvrirent alors une association pour aider les plus démunis, en les aidant à trouver un travail, un foyer, de quoi refaire leur vie. Il leur arrive aussi d'héberger des gens, comme elle avait pu le faire pour Keazy. Reprenant un peu leur vie, même si Keazy n'était plus vraiment le même, il trouva un travail lui aussi pour pouvoir financer un peu leur association et pouvoir aider le plus qu'ils pouvaient.
CARACTERE
Keazy. Keazy, il est perdu depuis un sacré bout de temps. Il ne sait plus qui il est. Il ne sait pas pourquoi il est derrière le bar à servir à des abrutis finis. Ce qu’il sait, c’est que… C’est qu’il n’arrive plus à ressentir, enfin, il ressent mais ça ne lui fait ni chaud, ni froid. Une chose est sûre c’est qu’à un moment à un autre, ça a fini par se briser et depuis les morceaux n’ont jamais été recollé. Alors il essaie par divers moyen de ressentir et c’est bien ça tout son problème. Il va toujours de plus en plus loin. Pour en arriver à ce qu’il est maintenant, un type totalement auto-destructeur. Il a besoin de sentir pour avoir l’impression d’être vivant. L’alcool n’a jamais arranger quoi que ce soit, la seule chose qui semble marcher pour lui, c’est de prendre des coups. Alors pour ça, il cherche des noises dès qu’il sent que la personne va perdre facilement ses gonds. Il tape là où ça énerve le plus, dit des choses qu’il ne pense même pas, juste pour énerver et se prendre un ou deux coup, ou bien plus. C’est souvent plus. Pourtant, il n’a pas toujours été comme ça. C’était même loin d’être ce qu’il le décrivait le mieux. Il était du genre à se laisser porter par la vie, rien n’était trop grave. Mais la vie, elle porte pas toujours, des fois, elle veut quelque chose en retour. Quand ça arrive elle se sert. L’homme joyeux, joviale avait laissé la place à quelqu’un d’autre. Bref, Keazy n’est plus lui même. Il sait pourquoi au fond de lui, mais, le dire à voix haute lui est impossible et c’est la raison pour laquelle ça le ronge depuis un certain temps. La seule chose qui le raccroche un peu de ce qu’il était est la musique. Le chant, l’écriture, même s’il le fait moins, il lui arrive de s’asseoir et de simplement écrire ce qui lui vient en tête, ce qu’il arrive à ressentir. Keazy n’est pas un homme mauvais, plutôt l’inverse, il a toujours aidé son prochain comme il le pouvait. Même s’il ne gagne pas grand chose, il donne quand il le peut à ceux dans le besoin. Il sait ce que c’est de l’être, l’ayant été une partie de sa vie.  Ce qu’il n’est pas cependant, doué avec les femmes ou les hommes. Il a toujours eu tendance à être maladroit et lui qui n’aime pas spécialement les relations courtes ou d’un soir, ça ne lui a jamais rendu service. Suffisait d’une phrase mal formulée pour que ça tourne au vinaigre et généralement, ça va en empirant. Une connerie en rejoint souvent une autre.
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ichifaitdesbios · 5 years
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ADAM JOHNSON
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Adam Johson, 38 ans, professeur de littérature (Columbia)
1 | Les Johnson sont une assez grandes familles, plusieurs sœurs, plusieurs frères. Le père routier n'était quasiment jamais à la maison tentant de subvenir au besoin de cette trop grande famille. C'en était à en devenir fou. Coincé dans une maison surement trop petite, ils partageaient leur chambre, parfois trois dans la même. Les disputes, les jalousies étaient le quotidien chez eux. Ce n'était pas vraiment le genre de fratrie à se soutenir, mais plutôt à tout faire pour se mettre des bâtons dans les roues. Le seul n'ayant jamais participé, étonnamment vu l'animal présentement était Adam. La tête dans ses livres, il avait préféré s'isoler que de se mêler à un groupe, qui, de toute façon se déchirait en son sein. Dés l'enfance, il avait le sentiment qu'il ne serait mieux servi que par lui-même, que les autres, on ne peut pas compter sur eux. Il ne se souvient même pas d'un bon souvenir, surement un mais, il était tellement minime que ça ne faisait que le convaincre qu'il avait eu une enfance de merde.
2 | Merde, c'est un mot qui sort bien trop de sa bouche. De ses airs sage derrière son bouquin, il est bien loin de l'être. Non, c'en est même l'opposé. Devant se contenir à la maison, il avait besoin d’exorcisé sa rage quelque part. Parce qu'il aurait pu crier plus d'une fois, retrouver ses livres avec les pages arrachés, ses devoirs mis en pièce, tout ça dans le but de le faire réagir. Mais il ne l'a jamais fait. Préférant encaissé pour ne pas se mêler à eux, tout simplement. Il se bagarrait énormément à l'école, insultait ses professeurs, en fait. C'était typique du mauvais garçon, qui en plus de ça, n'a pas d'ami, parce qu'il est aussi agréable qu'une porte de prison. 
3 | Leur mère, elle, elle était totalement dépassée par les événements et était responsable de ce bordel, elle l'avait alimenté. Elle en jouait, même. Cette vieille peau, comme la surnomme Adam, s'en servait pour faire pression sur les gamins "si tu fais pas ci, alors c'est lui qui aura ça et pas toi". Des choses insignifiantes qui n'ont fait qu'arriver à un destin bien triste pour la famille. Plus aucun frère et sœur ne s'adressent la parole maintenant tous parti de chez eux. Certains essaient, mais c'est pour mieux se poignarder dans le dos. 
4 | Comme les autres, il est parti, mais lui n'a plus jamais adresser la parole à personne, sauf son père. A qui il a toujours été très attaché, c'était lui qui lui avait transmis son amour pour la littérature, il lui ramenait toujours un nouveau livre quand il rentrait à la maison, lui demandant de lui faire une fiche de lecture pour son retour. Le petit blond l'a toujours fait. C'était les seuls moment où il pouvait échanger des choses avec son paternel. Où il pouvait être juste : lui-même. Il faisait beaucoup semblant. Même son agressivité, c'était juste un moyen de faire fuir. Un moyen de défense. Bon dans ses études malgré ses nombreuses heures de colles et ses expulsions de quelques jours, il a réussi à obtenir une bourse d'étude. Inscrit à Stanford, il y suivit des études de littérature tout en travaillant à coté pour pouvoir être un peu plus indépendant.
5 | C'est dans ses années d'université qu'il comprit qu'il était homosexuel. Il s'en doutait un peu, les nanas avaient beau essayer de lui faire du charme, ça ne lui avait toujours fait ni chaud ni froid. Il était sorti avec des filles, mais ça n'allait jamais bien loin. Et puis, chassez le naturel, il revient au galop qu'on dirait. Il finit par rencontrer un type à sa dernière année. C'était un brun assez charmant, un peu son opposé, un peu plus vivasse on va dire, qui aime bouger, qui rigole beaucoup. C'était une des rares fois où Adam s'était attaché à quelqu'un. L'autre l'acceptait comme il était mais il ne l'a finalement pas supporter jusqu'au bout. Parce qu'il arriva le jour où Adam a dit quelque chose qui dépassait sa pensée pour foutre tout en l'air. Il ne parla d'ailleurs de ça à personne, il n'était pas encore prêt pour l'avouer à son père. Il voulait le faire, mais il ne savait pas comment lui dire, ni comment il réagirait. Il savait que ses frères et sœurs étaient assez dur à supporter, il ne voulait pas en rajouter.
6 | Il n'eut malheureusement pas le temps de lui dire, son père décéda d'une crise cardiaque à l'age de 62 ans. Ce fut un jour assez douloureux pour Adam. Énormément touché par la nouvelle soudaine, il mit un certain temps avant de réaliser, d'accepter la mort de celui ci. L'enterrement, il aimerait l'effacer de sa mémoire. A peine avaient-ils enterrer leur père qu'ils se battaient déjà pour récupérer les miettes. Adam lui, avait attendu que tout le monde parte pour rester devant la tombe tout juste enterré pour avaler la chose. Il lui lu une partie d'un livre comme pour avoir un dernier moment entre eux. Il entendait encore son père le corriger des balbutiements qu'il avait pendant sa lecture. Il sentait encore sa façon bien à lui de lui ébouriffer les cheveux. Puis il avait refermé le livre, ne supportant plus les larmes qui coulaient sur ses joues. Il posa ensuite le livre sur la terre et parti de là. 
7 | Il mit un certain temps avant de complètement s'en remettre. Il eut même du mal à valider son dernier diplôme qui lui permettait d'être professeur. Il avait trouvé le courage dans le peu de force qui lui restait pour finir. Il devint alors après ça professeur, il commença dans une petite université public, puis, se remettant peu à peu, reprenant des poiles de la bête, il commença à avoir plus d'ambition. Travaillant alors dans ses cours, se concentrant uniquement sur ça. Il mit de coté toute relation, tout divertissement. Même si ce n'était certainement pas le plus saint, ça avait marché parce qu'il finit par intégré Columbia comme professeur principale en littérature, il ne pouvait rêver mieux. Certes, ce n'était pas Harvard, mais il avait toujours trouvé cette université pompeuse. 
8 | Installé à New York dans un premier temps, il fut même la pire erreur de prendre des colocataires. A croire qu'il était maso, ou juste très con. En fait, il avait écouté un de ses nouveaux collègues, qui lui avait vendu comme la bonne idée du siècle. Il resta deux mois. Deux, un exploit diriez vous. C'en était un. Le nombre de fois qu'il a voulu étrangler son coloc ne se comptait même plus. Ils avaient mis un système d'étage dans le frigo, rien de bien compliqué, l'autre tapait toujours dans ses plats. Et ça s'accumulait. Le pire, c'était certainement son besoin de toujours rentrer dans son intimité, toujours à lui poser des questions, à lui raconter sa vie.  Bref. Plus jamais. Ca l'a tellement dégoutté qu'il a préféré s'installer en dehors de New York dans une maison à coté d'un lac, à Goose Pond, qui n'est qu'à 32 min de Columbia mais loin de la ville. Ce qui est parfait.  
9 | Adam n'a jamais eu de relation sérieuse depuis l'université, se contentant de coup d'un soir, parfois de plusieurs jours. Il voyait parfois le même gars de temps à autre. Mais ça ne va jamais plus loin. Bizarrement, il n'a pas trop avaler son coeur brisé, lui qui ne croit pas en l'amour se retrouve bien con. Assez pour qu'il ne l'assume pas.
10 | A l'imaginer, isoler du centre ville, prêt d'un lac, dans la nature, on doit surement le voir avec un chien et ce genre de chose. Après tout, il n'est pas rare qu'on préfère la présence d'animaux à l'humain. Mais ce n'est pas le cas d'Adam. Phobique des chiens depuis l'enfance, un chien l'ayant mordu assez violemment. Il en a encore la cicatrice sur la hanche gauche. 
11 | Son travail à l'université est ce à quoi il tient le plus. Assez pour qu'il fasse des efforts, fasse semblant. Se forçant à être agréable, il lui arrive quand même souvent de rembarrer un élève quand il s'amuse à le prendre pour un con. Mais c'était aussi sa façon d'être qui rendait ses cours plus vivant. Il y avait du ton, de l'énergie. Il arrive à se lier d'amitié avec ses collègues, même d'autre, mais il ne les a jamais inviter chez lui, ni exposer sa vie. Il n'aime simplement pas ça.
12 | Quant à sa famille, il ne sait pas vraiment ce qu'ils deviennent, il sait que l'un a fini en prison pour escroquerie, qu'une autre s'est retrouvé à vivre chez leur mère à nouveau... Il ne cherche pas à en savoir plus. Il ne les a jamais pardonner et ne le fera très certainement jamais. Il veut juste pouvoir vivre sa vie et peut être un jour retrouver ce qu'il avait été avec son père et pas ce type exécrable qu'il peut être.
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ichifaitdesbios · 5 years
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NATHANAEL FLORES
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Nathanael Flores, 35 ans, assistant vétérinaire.
৩ Première séance, lundi, 18:00.
Il n’y avait malheureusement pas le fameux divan bien confortable dans la pièce mais bien une espèce de fauteuil que trop peu pratique pour se mettre à l’aise. A vrai dire, il n’arrivait même pas à trouver une position assise correcte. Il n’était pas du tout à l’aise dans cette pièce. C’était surement parce qu’il n’était jamais allé chez un psychologue avant. Nathanael ne savait pas vraiment pourquoi il était là, il avait juste écouté les conseils d’un des vétérinaires du cabinet, qui lui disait que du bien. « Ca m’a libéré » qu’il disait. Nath était là sans vraiment grande conviction, il ne voyait pas en quoi raconter sa vie à un inconnu allait changer quoi que ce soit au désastre de sa maigre vie.  Il était anormalement silencieux, il fixait un point fixe de la pièce, semblant ne pas vouloir croiser le regard du médecin face à lui. Ce dernier fut d’ailleurs celui qui brisa le silence qui s’était installé depuis qu’ils sont entrés dans la pièce.
- « Je sais que ce n’est pas toujours évident de s’ouvrir à un inconnu, ni même de parler de ses problèmes. Mais si vous êtes là, c’est que quelque part vous en avez besoin. Alors parlez-moi, personne ne va vous juger ici. »
Son regard bleu finit par croiser le brunâtre du docteur, il le fixe un instant, il aimerait le croire. Mais il s’était fait trahir par tous ceux en qui ils avaient confiance, par tous ceux à qui il s’était ouvert.
« Tous ceux à qui je me suis ouvert ont fui. Je ne vous connais même pas, qu’est ce qui serait différent, cette fois ? » qu’il répondit alors tout en soupirant, attrapant sa jambe gauche qui était croisé avec l’autre, la tirant pour la serrer un peu plus.
- « Vous avez peur de l’abandon, je le comprends. Mais mon rôle est de vous accompagner pour vaincre cette peur. »  Il marque une pause, alors qu’il griffonnait sur son calepin. « Depuis quand ressentez-vous ça ? Qu’est ce qui, selon vous l’a déclenché ? »
« Depuis toujours… »- « Depuis l’enfance alors ? Un divorce ? Adoption ? »
« C’est plus compliqué que ça… »
il fait une légère mou. Peut être qu’il devait croire ce dernier et simplement, parler.
« J’ai passé le début de mon enfance à Mexico avec mon frère, et la famille au complet. L’ambiance à la maison était loin d’être joyeuse, mon père ne me prêtait guère d’attention, il ne s’occupait que de mon grand frère. Ma mère me surprotégeait. Je n’ai jamais su pourquoi c’était comme ça. Mon frère rentrait tard alors qu’il était encore trop jeune pour ça, alors que moi je n’avais même pas le droit d’aller jouer dans le jardin sans surveillance. Mais c’était ma famille et je les aimais, j’admirais mon frère, il était fort. »
il marque une pause, soufflant doucement, il n’aimait pas parler de ça. Parce qu’il n’y avait pas que la tristesse qui remontait, il y avait aussi cette colère qui ne le quitte pas.
« Chose que je n’ai jamais vraiment été… »
il regarde ailleurs un temps. Le psychologue lui laisse le temps qu’il lui faut et finalement il reprit :
« Quand j’avais sept ans, ma mère m’a réveillé au milieu de la nuit, elle m’a tiré du lit en me disant qu’on devait partir. Elle ne m’a même pas laisser attraper des affaires… Après quoi on s’est retrouvé à un aéroport. Elle ne m’a jamais donné d’explication, elle m’a toujours dit que c’était pour me protéger, mais je ne sais pas de quoi. »
- « Vous ne lui avez jamais demander plus d’explication ? »
« Si, mais elle me disait que c’était de la vérité qu’elle me protégeait. »
- « Avez-vous revu votre père ou votre frère depuis ? »
« Je ne… Je ne les ai jamais revu, elle m’en a toujours empêcher, et mon frère, ou mon père, n’ont visiblement jamais chercher à me revoir. Donc c’était surement mieux ainsi… »
Ca le touchait plus qu’il n’essayait de montrer à cet homme, il voulait se convaincre à lui-même que c’était derrière lui. Pourtant c’était ce qu’il le rongeait depuis toutes ces années.
- « Je ne sais pas ce qui a poussé votre mère à fuir votre famille, une chose que je sais, c’est qu’elle a toujours chercher à vous protéger. Vous vous sentez abandonner par votre père ou votre frère. Votre mère n’a plus le pouvoir de vous empêcher de les chercher, pourquoi n’essayez-vous pas ? Cela vous aiderait à débloquer une partie de vous. » qu’il disait tout en regardant son patient qui se torturait les doigts. « Réfléchissez-y, nous en discuterons plus à notre prochaine séance. » Il se lève, Nathanael fit de même bien assez vite. Il lui serra la main et le raccompagna jusque la sortie, lui souhaitant du courage.
৩ Deuxième séance, vendredi, 18:00.
- « Alors, vous avez essayé de les retrouver ? »
« Non, je n’ai pas pu. J’ai essayé, mais, dés que j’allume mon ordinateur et que je commence à taper mon nom, je referme aussitôt mon ordinateur. »
- « Vous avez peur des réponses que vous allez trouver, mais vous verrez, vous vous sentirez déjà un peu mieux d’en savoir un peu plus. »
« Peut-être. »
il soupire alors et un nouveau silence s’installa. Il fixait le sol attendant que le temps passe. Mais le psychologue tenta une nouvelle approche, pour essayer de briser le mur qu’il avait bâtit entre eux.
- « Ha, monsieur Flores, vous avez des… paillettes sur votre haut, je ne sais pas si vous l’avez remarqué. »
Fronçant les sourcils à sa remarque, il regarda son pull et le secoua bien assez vite
« Ha, c’est à cause de ma fille, je l’ai à la maison pour le week-end. » qu’il répondit alors.
- « Vous avez été marié ? Comment s’appelle votre fille ? »
« Maggie. »
il sourit doucement mais le perd bien assez vite.
« J’ai été marié pendant trois ans. Mais ça n’a pas marché… »
qu’il disait, allant nerveusement se bouffer la peau des ongles. Le psychologue qui l’observait voulu en savoir un peu plus. Mais il sentait que c’était un sujet épineux.
- « Racontez moi depuis le début. » qu’il demandait, Nathanael soupira longuement.
« Je n’ai pas envie d’en parler. » qu’il lâcha alors comme réponse.
- « Je ne vais pas vous forcez, mais comme je vous le répète, vous êtes ici pour soulager votre mal-être, vous ne pourrez le faire que si vous me parlez. » Nathanael ferma les yeux quelques secondes, passant les mains dans ses cheveux. S’appuyant les coudes sur les genoux, il soupira, cherchant un peu de courage pour en parler.
« Je l’ai rencontré dans un bar. A la seconde où je l’ai vu, y a eu comme un déclic, vous voyez ? »
il le regarde, et soupire
« Enfin, bref, je suis allé lui parler, ça a tout de suite accroché, à croire que j’avais eu le bon feeling mais… »
il se gratte la nuque, un peu honteusement.
« A cet époque, j’arrivais pas à garder un emploi stable, et au fur et à mesure du temps qui a passé, ça a rongé notre vie de couple. Elle voulait me quitter, mais elle est tombé enceinte. »
Il prend une légère pause et reprend aussitôt.
« J’ai essayé de faire des efforts, j’avais enfin trouvé un emploi, un vrai, où je n’allais pas me faire virer. Mais je l’ai retrouvé au lit avec mon meilleur ami. »
. La seule chose qu’il ne serait pas prêt d’admettre à voix haute, était le démon qui le hantait depuis bien trop longtemps. Il ne voulait pas lui parler de son alcoolisme. Il ne l’assumait pas et ne voulait pas l’admettre.
- « Ce qui a entraîné à votre divorce… Comment ça se passe avec votre fille ? » qu’il se risquait de demander.
« Je m’entend très bien avec ma fille, je l’aime beaucoup. Mais mon ex-femme s’est mis en tête de me retirer la garde… je ne sais pas quoi faire pour qu’elle arrête. Elle essaie de monter ma fille contre moi, elle m’accuse de chose que je ne fais pas. »
Il se pince la lèvre inférieure.
« Je me dis que c’est ce que je mérite mais ma fille n’a pas à vivre ça, elle n’y est pour rien. »
- « Je comprend pourquoi il est difficile pour vous d’en parler. Vous devriez voir les autorités compétentes pour vous aider. Vous ne méritez pas de vivre ça, personne ne le mérite. Si tout le monde était parfait, le monde ne tournerait pas rond. »  qu’il disait tout en fermant son calepin.
« Je doute que mon cas soit si défendable que ça… »
qu’il soufflait tout en se relevant. « Vous devriez croire un peu plus en vous, vous n’êtes pas moins bien qu’un autre. »que le psy disait alors qu’il le raccompagnait vers la sortie.
« Si vous le dites… »
FACTS
Son alcoolisme le pousse à cacher des bouteilles dans tous les endroits possibles et inimaginable, pour être sûr d'en avoir sous la main. ৩ Ce n'est pas vraiment un grand romantique, mais il est incapable d'avoir une relation avec quelqu'un s'il ne tombe pas amoureux. Il a tendance à vite s'attacher quand c'est le cas et va vouloir tout faire pour que sa relation aille bien, même s'il le fait mal. ৩ Son emploi au cabinet vétérinaire est le premier qu'il ne perd pas au bout d'un ou deux mois. ৩ Nath aime beaucoup raconter des blagues ou des histoires, c'est pas rare de le trouver dans un bar sur une scène, à faire un mini spectacle. Il ne cherche pas à être reconnu, il ne pense même pas faire quelque chose de bien.  ৩ Il n'est pas rare qu'il boit trop, au point de faire un black out ou de se réveiller en cellule de dégrisement. Il ne boit pas toujours autant volontairement, il ne s'en rend même pas compte. ৩ Il n'a jamais lever la main sur quelqu'un de sa vie. Même dans une colère noire ou ivre, il en est incapable. Il a plus de facilité à se défendre par les mots. ৩ Il ne parle que très rarement de son enfance, ni même de sa vie, il ne s'ouvre à ce sujet que lorsqu'il se sent en confiance. ৩ Il a la garde de son enfant un week end sur deux, il n'est pas rare que son ex femme fasse en sorte de l'empêcher de voir son enfant. ৩ Il a tenté à plusieurs reprises d'arrêter l'alcool mais sans grand succès, il finit toujours par replonger.
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ichifaitdesbios · 5 years
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LOGAN COHL BALDWIN
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Logan Cohl Baldwin, 35 ans, ex militaire, tireur d’élite, responsable tueur à gage. 
Pan, un coup de fusil venait de retentir dans la forêt, résonnant à travers les arbres. Le bruit avait effrayé certains oiseaux qui s’étaient envolé en secouant violemment leurs ailes.
« C’est bien, gamin ! » s’exclamait un des vieux chasseurs, tandis que le père du blondinet lui tapotait doucement la tête fière de lui. Il venait de toucher sa première cible et pile entre les deux yeux, comme s’il avait toujours été destiné à être un chasseur. Ce qui ne pouvait que rendre son père plus que fier, c’était un projet de toute une vie qui se formait devant lui. Les Baldwin sont une famille de chasseur depuis une dizaine de génération. De père en fils ils devenaient des chasseurs et malheureusement, ils étaient très attachés à leur tradition, alors personne ne pouvait y échapper. C’était d’ailleurs une famille principalement composée d’homme, où quand il y avait des filles étaient délaissée, destinée à travailler à la maison et trouver un mari. C’était extrêmement sexiste et machiste comme éducation, mais les Baldwin étaient une vieille famille qui de génération en génération n’ont pas vraiment évolué de façon moderne. Logan Coll Baldwin était le fils unique de Georges Edward Baldwin et de Katherine Baldwin. Cette union était quasiment arrangée, et Logan allait surement finir par avoir le même destin, du moins dans les projets de son paternel qui était extrêmement carré en ce qui concerne les traditions et les règles familiales.
A l’âge de 12 ans, comme tout homme de la famille, Logan devait pendant un an, vivre seul et en autonomie au milieu de la forêt. Il devait alors chasser pour pouvoir se nourrir, savoir créer un campement au milieu de la nature et y survivre. C’était une formation qui se faisait à chaque génération, c’était le moyen pour les enfants de devenir de vrais hommes à la fin des épreuves. Pas tous ont réussi, beaucoup ont abandonné au milieu. C’était plus un moyen de vraiment faire ses preuves qu’autre chose, la durée n’était pas fixe, ça déterminait juste la force de l’homme et sa détermination. Logan lui, resta 365 jours dans cette forêt. Il n’était encore qu’un gamin, il était parti complètement naïf et quand il était revenu, il n’était plus la même personne. Cette année avait été particulièrement dure à vivre pour le blond. Qui, au début, avait extrêmement peur, la première nuit fut la pire, il s’était retrouvé à se cacher dans une crevasse formée par des racines d’arbres, coincé à côté d’une famille de sanglier, qui faisait facilement sa taille. Le garçon était armé d’un fusil et on en lui avait pas donné grand-chose, juste des équipements de survie de base ; une corde, une gourde en cuir et une boussole, rien de plus rien de moins. Il avait cependant embarqué avec lui un journal où, chaque jour il écrivait une sorte de compte rendu de ses journées.  Et les mois s’accumulèrent, le garçon se débrouillait de mieux en mieux. Il était un chasseur hors pair alors il n’eut jamais de difficulté pour ce qui est de se nourrir comme du reste, où il prit finalement ses marques. La seule chose qui avait été difficile pour lui, c’est de n’avoir aucun contact humain. Sa mère lui manquait, son père aussi. Et il aurait très bien pu mourir dans cette forêt et ça n’aurait pas été la première fois. C’était clairement de la maltraitance mais la famille fonctionnait comme ça, il était hors de question d’en changer les traditions.
Quand il rentra chez lui au bout de cette longue année, il était devenu un garçon agressif et sauvage, qui avait pris la fâcheuse habitude de vivre en solitaire. Logan était tellement perturbé par cette année en survie totale, que quand sa mère est morte, il ne s’en était même pas rendu compte, il n’avait pas pleuré et elle ne lui avait plus manquer. Comme si les êtres humains n’existaient plus pour lui. C’était un choc psychologique qui mit quelques années avant de se résorber. C’est à l’école avec les autres adolescents que ça fut le plus dur. Il passait le clair de son temps à se bagarrer, refusant d’écouter les consignes que lui donnaient ses professeurs. Il n’était pas psychopathe pour autant, il avait des sentiments, c’était un type normal qui était juste un peu trop agressif, qui est toujours sur la défensive. Son éducation était toujours la même, il devait devenir chasseur comme son père. Alors les études passèrent assez vite à la trappe. Logan était très proche avec son paternel, c’était un de ses seuls amis du moins, jusqu’à ce qu’il eût 21 ans où leurs chemins se séparèrent. Logan ne voulait pas continuer à chasser. Il n’aimait pas rester au même endroit, il voulait bouger, voyager. Alors il lisait beaucoup les journaux, regardait beaucoup de documentaire de toute sorte. Et il ne supportait pas voir ce qui se passait dans le monde extérieur. Logan voulait se rendre utile. Il savait qu’il était un excellent chasseur et il était persuadé que ça pourrait lui servir autrement. Alors, contre toute attente, il s’engagea à l’armée. Son père ne l’avait pas accepté, ils s’étaient disputé assez violemment ce soir-là, l’accusant même de trahison envers sa famille.
Mais le temps passa, et il avait fini par l’accepter, Georges était même devenu fière de son fils qui était devenu quelqu’un. A l’armée, Logan avait commencé au plus bas, pour finalement arriver à la place qu’il voulait avoir. Devenant ainsi tireur d’élite, il était un des meilleurs snipers de sa brigade. Toujours extrêmement efficace sur le terrain, il ne l’était pas forcément quand il s’agissait aux rapports humains, les vieilles rengaines et son agressivité reprenaient assez vite le dessus. Puis, il arriva une chose qu’il ne pouvait pas prévoir. Son père s’était fait arrêté pour meurtre. Ce dernier avait en réalité accidentellement tuer Katherine. Logan l’ignorait totalement car, il n’avait même pas pris conscience de la mort de sa mère. Et ce fut un énorme choc, il perdit d’ailleurs complètement les pédales. A tel point qu’il fut viré de l’armée pour insubordination et refus d’obéir aux ordres.
Il se retrouva alors à New York après toutes ces histoires, il s’était installé là où son père avait fini en prison, tout ça pour pouvoir avoir des réponses à ses questions. Cependant, le gouvernement et la politique américaine étant ce qu’elle est, quand il se fit virer, il n’avait strictement plus rien alors Logan finit à la rue. Pauvre et sans toit, il avait erré dans les rues de New York pendant une ou deux années, le rendant encore plus amer et agressif qu’il l’était avant. Il n’eut pas trop de mal à survivre de cette manière, mais là il n’était plus question de chasser, le seul bétail qui se trouvait dans cette ville était des êtres humains et il n’était clairement pas cannibale. A force de traîner, il finit par découvrir l’existence des gangs et prêt à tout, il n’hésita pas une seule seconde à les rejoindre. C’est ainsi qu’il devint un membre du gang des Night Death. Commençant au plus bas, il finit par montrer de quoi il était capable. Il était un chasseur, alors il allait chasser, mais pas le même genre de bétail. Il allait chasser des hommes qu’on lui chargeait d’éliminer pour de l’argent. C’est ainsi qu’il put se faire une place dans une société dangereuse et complètement illégale, mais il se plaisait ainsi et l’argent était quelque chose qui bizarrement, lui plaisait énormément.
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ichifaitdesbios · 5 years
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MATTHEW LOUIS PORTER
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Matthew Louis Porter, 35, scientifique. 
"Do you know why people like violence? It is because it feels good. Humans find violence deeply satisfying. But remove the satisfaction, and the act becomes... hollow."
Le 6 juin 1981, Matthew a montré le bout de son nez dans une petite famille de Chicago, cadet d'un garçon répondant au nom d'Ethan. Les deux garçons ont toujours grandi dans un environnement plein d'amour, malgré leur manque de moyen de leur parent, ils n'ont jamais manqué de rien. Les Porter ont toujours fait leur maximum pour le bien-être de leurs enfants. A l'opposé de son frère, Matthew était un enfant extrêmement calme, qui passait son temps à l'attarder sur tout, à poser énormément de question, à observer. Il avait fini par apprendre à lui de lui même avant même d'aller à l'école. C'était cependant un gamin qui demandait énormément d'attention, ce qui faisait qu'il était toujours dans les pattes de ses parents. Et quand ce n'était pas eux, c'était dans les pattes d'Ethan qu'il traînait bien qu'il avait du mal à le suivre. Ethan a toujours été une boule d'énergie, qui en avait certainement assez pour deux. Il n'était d'ailleurs pas rare que le grand frère l'envoit boulet à coup de bousculade et d'insulte d'enfant, rien n'a jamais été vraiment méchant. Quand ils eurent l'âge d'aller à l'école primaire, Matthew eut du mal à s'intégrer dans ce nouvel environnement. Différents des autres, on le prenait pour un garçon bizarre. Souvent tout seul, il avait fini par s'y habituer se refermant ainsi sur lui-même. Quant aux cours, ils s'avéraient bien trop facile pour lui et il s'ennuyait, ce qui résultait à des résultats étranges et aucune attention en classe. Ce qui était assez choquant que ce soit pour les enseignants que pour ses parents, le garçon ayant toujours montré une certaine intelligence pour son âge. Comme il fallait trouver une solution, les Porter l'emmenèrent voir différents spécialiste de l'enfance et après quelque test, il s'avérait que le petit Matthew était surdoué. Comme les Porter n'avait pas les moyens de lui payer une école spécialisé, les enseignants leur proposèrent de lui faire sauter des classes pour que le garçon puisse étudier correctement. Matthew se retrouva alors dans la même classe que son frère qui étaient déjà à deux classes de plus que lui. Être le plus jeune et le plus bizarre ne l'a pas vraiment aidé, très vite sont arrivé les petites brutes de la classe. C'est ainsi que Matthew a commencé à détester la violence. Subissant leur joug de toute sorte de manière, le garçon vivait très mal sa scolarisation, tentant de fuir les lieux où il les croisaient. Ethan le défendait toujours quand il arrivait à leur mettre la main dessus, rapprochant ainsi les deux frères qui étaient pourtant bien différents. Matthew le voyait comme un héros, ce qui est toujours le cas maintenant. Au fil du temps, il avait compris que s'il ne réagissait pas comme ils voulaient, ils finissaient par se lasser parce qu'il n'y a plus l'excitation que ça leur procurait. Concentré dans ses études, il ne faisait que ça, parce que les Porter voulaient le meilleur pour eux, mais aveuglé par son don, ils avaient oublié qu'il n'était qu'un enfant. Baignant dans les livres et la science, il n'avait pas une seconde le temps de jouer, de courir, de rire. Matthew finit par avoir son "bac" à 14 ans, entrant alors au MIT où il se plonge dans la génétique. Très vite, il en devient fasciné et en fait son principale sujet d'étude. Etant le plus jeune, il restait dans son coin ou alors passait énormément de temps à travailler et discuter avec ses professeurs. Ce n'est que sept ans plus tard, qu'il fit la rencontre de quelqu'un qui avait finalement réussi à passer à travers sa bulle de solitude. Chris était donc en première année quand Matthew en était déjà à sa septième mais ça ne les bloqua pas pour autant. Chris était doué dans ce qu'il faisait et Matthew l'avait vite remarquer. Ça lui arrivait même d'arrêter de travailler sur son projet pour aider son nouvel ami pour le sien. Le jeune homme d'une vingtaine d'année commençait à se découvrir un peu plus, à vivre comme un type de son âge avec Chris. Mais plus ça allait plus Matthew ressentait des choses étranges qu'il ne comprenait absolument pas. L'amour. Incapable de prendre de décision là-dessus, ne trouvant aucun raisonnement logique, il s'était contenter d'ignorer ce sentiment. Pourtant, son corps lui, agissait autrement, à chaque fois qu'il le voyait, c'était comme s'il avait des papillons dans l'estomac, à chaque fois qu'il était proche de lui, son coeur se serrait, son regard le fixant avec une certaine lueur.   Evidemment, il aurait pu en parler, que ce soit à son frère ou ses parents, mais il ne le fit jamais. Parce qu'il n'a jamais osé mais surtout, il éprouvait une honte irraisonnable, illogique. Il n'aimait simplement pas en parler. Mais comment il a fini marié vous vous demanderez ? C'est une longue histoire.   Matthew arrivant au niveau maximum de ses études, il allait alors quitter le campus pour travailler dans un grand laboratoire. Mais ainsi, il se retrouvait séparé de Chris et le surdoué ne supportait absolument pas l'idée. Alors que ce dernier l'aidait à emballer ses affaires et à les embarquer dans la voiture du rouquin, ce dernier semblait particulièrement tendu. Quand vint les au revoir, là, Matthew ne savait pas comment c'était sorti de sa bouche. Mais il avait avoué. Il lui avait dit, il lui avait dit qu'il l'aimait, qu'il ne voulait pas être séparé de lui. Ca aurait très bien pu mettre fin à leur amitié. Mais ce qui sortit de la bouche de Chris était imprévisible. « T'es vraiment le dernier des idiots. » que l'autre avait répondu suivit d'un léger rire et d'une tape un peu trop violente sur son épaule. Après quoi il passa son bras autour de ses épaules et l'embrassa sans prévenir. Leur relation restait secrète, que ce soit pour l'un ou pour l'autre. Matthew n'aimait pas entamer le sujet et Chris respectait son choix. Ce n'est que quelques années plus tard, qu'il avait osé en parler à Ethan, quand ils étaient sur le point de se marier. Le jour du mariage avait été discret, ils avaient échangés leur voeux, et c'est la dernière fois que Matthew eut l'occasion de voir son père. Ce dernier fut une des victimes d'un attentat. Le surdoué eut du mal à encaisser cette perte et le départ d'Ethan n'arrangea pas les choses. Il savait que son frère était militaire et qu'il devait partir à un moment donné. Mais le jeune homme avait toujours eut des problèmes d'attachement un peu trop prononcé par moment. Sous le poids du deuil et du chagrin, Matthew s'était enfermé dans son travail, ne s'ouvrant qu'à Chris. Ce dernier a toujours été d'un grand soutiens pour son mari. Quelques années plus tard, les choses s'étaient arrangé, Matthew a fini par trouver un meilleur poste en tant que chercheur chez Obsidia Corp. Chris lui, n'a pas fini chercheur en biologie, il était plus axé dans les nouvelles technologies, il avait trouvé un poste intéressant dans une des plus grosse boîte d'informatique du coin. Les deux maris vivaient une vie plutôt confortable, Matthew effectuait ses recherches en laboratoire, toujours dans l'idée d'améliorer l'humain, il ignorait les magouilles d'Obsidia. Alors quand la catastrophe arriva, il ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait, mais il se mit directement à la tâche pour trouver un remède. Ce qu'il ne savait pas, c'est que ça allait finir par toucher Chris quelque mois plus tard. Ce dernier refusait de rester cloîtrer chez eux, il voulait aider, lui aussi. Mais il finit par périr sous le joug de pilleur un peu trop énerver. Matthew avait perdu la seule personne capable de le comprendre. Seul, il ne se concentrait que sur le remède, ne supportant pas d'être inutile et encore moins l’échec. Il était aussi content de retrouver son frère qui lui aussi avait rejoint Obsidia, bien qu'ils gardaient leur lien familiale secret, Matthew avait bien compris qu'il ne devait pas mettre en danger son frère, il ne changerait pas de nom de famille sans aucunes raisons, étant tout deux très attaché à leur parents.
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ichifaitdesbios · 5 years
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BUCKY BARNES (AU)
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James Buchanan ‘Bucky’ Barnes, 35 ans, ancien militaire. 
I see a ghost in a photograph I feel that wave come up under me, I see myself in that other half I feel that pain pull me underneath, I see the times that we'll never have I hear the sighs of content we'd breathe, I feel the smile that I wish I had But all these moments are projections of the past
Des éclats de rire, de grand sourire sur leur lèvre, ils tournoyaient doucement se tenant les mains. Leurs cheveux virevoltaient au rythme de la brise et de leur mouvement. C’était un hiver comme les autres. Les deux amants s’aiment profondément, chacun portait une bague au doigt. Lié à jamais, pour toujours. C’est ce qu’ils s’étaient promis. James était destiné à Anna, Anna était destinée à James. Les pieds dans la neige, ils finirent par glisser dans leur insouciance, couché tous deux, le regard plongé dans le ciel blanc, d’un blanc aussi froid que le pays en cette saison.  Main dans la main, ce jour-là ils s’étaient promis que jamais, ils ne s’oublieraient.  James avait rencontré Anna lors d’une rencontre politique entre le président américain et russe. Il avait croisé son regard quand il était parti traîner en ville en dehors de l’ambassade avec d’autre militaire de sa garnison. Comptant bien profiter de l’alcool local. Elle était assise à une des tables avec d’autres de ses amis et il n’a jamais pu quitter son regard. L’ambiance festive et les encouragements de ses amis le mirent directement en face d’elle. Evidemment, ce dernier connaissait que trop peu le russe alors il était paru pour un bel idiot face à la jolie. Ce qui avait arraché un sourire à la russe qui elle se débrouillait en anglais. Une vraie chance pour lui. De fil en aiguille, ils s’étaient revus pendant son séjour en Russie.  Ce dernier était tombé éperdument amoureux de cette demoiselle, alors il l’avait supplié de le suivre jusque chez lui. Bien évidemment, il reçut un refus catégorique. Anna ne voulait pas abandonner sa famille.  Alors ils entretinrent une relation à distance pendant un long temps, s’échangeant des lettres ou des discussions téléphoniques au milieu de la nuit.  Ne supportant plus la distance, elle l’avait finalement rejoint trouvant un poste à l’ambassade russe dans l’administration. Quelques mois après, ils se marièrent. Ils étaient heureux, malgré les longues absences de James dû à son travail, ce dernier était très dévoué envers son pays. Depuis tout petit, il était comme ça. Son père l’avait été et avait fièrement combattu au Vietnam et autre guerre dont il a pu être impliqué. Il avait toujours admiré son paternel, alors naturellement, il suivit le même chemin. La seule chose qu’il n’avait pas hérité de lui était sa haine envers les russes, qui étaient encore encré au plus profond du cœur de son père. Ce fut dur pour le vieil homme de voir son fils épousé une russe.   Ils n’eurent pas la chance de profiter de leur mariage si longtemps que ça. Alors qu’il déjeunait, les informations qui retentissaient dans leur radio n’annonçait que des horreurs. James et Anna étaient loin de leur surprise il y a cinq ans. Naturellement, le jeune homme avait pris la décision de prendre part, d’aider son pays. C’était son devoir qu’il arrêtait pas de lui répéter. Alors il lui avait dit au revoir ce jour-là, faisant une nouvelle promesse, celle où il la retrouverait un jour. Elle lui avait promis de survivre et attendre son retour. La chose qu’il ignorait était que l’armée fut liée à l’Obsidia corporation. Qui encore à l’époque n’évoquait aucun soupçon, ce n’est qu’une fois au sein de cette dernière qu’il se rendit compte. Il n’approuvait pas leur philosophie, elle ne lui évoquait aucune des convictions et des ordres moraux qu’il avait appris jusque-là. Alors il avait voulu les quitter pour pouvoir faire ce qu’il voulait vraiment, aider la population. Or, une fois entrée, c’était impossible de sortir. Après plusieurs tentatives, il se fit retirer de ses fonctions et enfermé. Plusieurs mois enfermés dans une cage avec que trop peu de vivre sans jamais voir une seule fois la lumière du jour. Jusqu’au jour où il fit la connaissant d’Electra. Sa nouvelle tortionnaire avait des projets pour lui avec ses congénères. Non plus coincé dans une cage mais dans un laboratoire, le jeune militaire était paniqué, effrayé. Attaché à un lit avec des liens bien trop serrés, il essayait de se débattre. Il criait et tentait tout ce qui lui était possible de faire dans l’espoir d’être libéré. Mais jamais il ne le fut. De ce jour, commença des longs mois de torture. Soumis à des expériences toutes aussi douloureuses les unes que les autres et à différents tests, James finit jour après jour par perdre espoir. Minutes par minutes, l’étincelle qui brillait jusque-là dans ses yeux finit par s’éteindre, comme une étoile qui implose, James disparut. Tel un mort vivant, il subissait les tests de ces scientifiques sans la moindre vivacité, il ne se débattait plus. La seule chose qui le retenait encore en vie était le souvenir de sa femme. Mais le pire vint après. Ces derniers se mirent à expérimenter le virus qui avait décimé une bonne partie de la planète sur les humains. Alors ils l’enfermèrent dans une grande boîte avec seulement son bras droit à l’air libre afin qu’un infecté lui morde le bras. Cherchant à savoir si l’infection se propagerait après lui avoir couper le bras. Heureux étaient ses tortionnaires de voir que le résultat était positif. Traité comme un vrai rat de laboratoire, ils l’avaient jeté ensuite aux oubliettes, pourrissant au fond de sa cellule. Des mois à nouveau se passèrent et à nouveau, Electra fit son apparition devant l’homme. Ce dernier l’avait regardé d’un regard totalement vide. Ce qu’il ignorait était que pendant ces mois, elle avait eu un projet grandiose selon elle. A nouveau dans un laboratoire, il fit endormi et subit une opération lourde et douloureuse. Ce n’était pas sûr qu’il y survive. Mais l’amputé hérita d’un nouveau bras, un bras mécanique qui semblait répondre aux ordres qu’émettait son cerveau. Rien ne fonctionnant aussi facilement, son organisme s’était mis à rejeter son bras, ce qui le fit énormément souffrir. Alors Electra eut recours à une solution radicale, détruisant définitivement l’homme qu’il avait pu être. Lui faisant subir de nombreux électrochoc, il en perdit la mémoire et son cerveau finit par accepter son bras.  Après quoi, il hérita aussi d’un nouveau pseudonyme, le soldat de l’hiver. Quelle ironie, quand on sait que c’était la saison où il avait toujours été le plus heureux dans sa vie. Entraîné comme une arme vivante, il fut transformé en une véritable machine à tuer, il effectuait sans broncher toutes les missions qu’on lui donnait à faire. Quand il n’était pas en mission, il était enfermé dans sa cage, bien trop dangereux pour vivre en société, James n’était plus humain. Colleen, la personne qui le surveillait l’avait connu avant qu’il ne soit dans cet état, c’est d’ailleurs elle qui finit par lui faire revenir des miettes de ses souvenirs. Ce qui réveilla en lui ce qu’il avait perdu jusque-là. L’homme qui était jusque là totalement mort de l’intérieur revivait. Mais il ne se souvenait pas de son mariage, ni de sa vie avant. Il se rappelait que de bribe. Des images venaient comme des électrochocs dans son cerveau sans qu’il ne comprenne leur signification. Ce qui entraina beaucoup d’évènement qui contrariait fortement sa créatrice. Ayant des épisodes de rébellion, ces derniers n’eurent pas d’autre choix que de le battre jusqu’à ce qu’il veuille bien obéir complètement à nouveau. Jusqu’au jour où l’un d’eux fit une erreur et ne l’attacha pas correctement, pouvant s’échapper, l’homme frappa aussi fort qu’il le put les gens qui se trouvaient dans la pièce et se mit à fuir dans le bâtiment qu’il ne connaissait pas totalement. Complètement perdu, il devait fuir les gardes et ne trouvant pas de solution, il s’enferma dans la première pièce qu’il eut accès. C’est ainsi qu’il tomba nez à nez avec Samuel Hohenmann.  Cet homme aurait pu le renvoyer directement à la case départ. Mais il ne le fit pas. Ils avaient discuté et l’homme avait certainement eu un peu pitié ce jour-là. Alors en échange de sa libération, il devait transmettre des dossiers à Diana, sa femme. Acceptant sans la moindre hésitation, Samuel le fit sortir l’aidant à éviter les caméras de surveillance, l’aidant à faire diversion et lui fournit une arme pour pouvoir survivre à l’extérieur. De ça et de là, il fut enfin libre. Mais il ne pouvait guère réellement gouter la liberté à pleine dent, il savait qu’on partirait à sa recherche et le monde n’était plus comme il l’avait connu et il ne s’en souvenait presque pas. Complètement perdu, il avait marché des jours et des jours, trouvant des vivres avec difficulté. Ses reflexes d’arme vivante le poussèrent malheureusement à tuer encore, volant provisions et équipement à ses victimes. Ne se souvenant pas vraiment de son nom, il se faisait nommer Bucky venant d’un des souvenirs qui le tourmentait la nuit et d'une photo qui avait échappé aux surveillances de ses tortionnaires, caché au fond de sa celluce. Bucky était le surnom que lui donnait sa femme. L’homme cherchait maintenant à retrouver ce qu’il était, cherchant sa nouvelle place dans ce monde.
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ichifaitdesbios · 5 years
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EZRA JOEL MILLER
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Ezra Joel Miller, 28 ans, tatoueur, hacker, streamer. 
Il paraît qu’on appelle New York « la ville qui ne dort jamais », c’était aussi le cas d’un petit bébé. Chaque nuit depuis qu’il est né, il a pleuré, crier dans son berceau. Et malheureusement, ça ne faisait qu’annoncer le cauchemar qu’allait être cet enfant des années plus tard. Ezra était le deuxième enfant des Vega, le cadet d’Alice de 5 ans son aînée. Leur parent était des parents aimant mais la naissance d’Ezra avait rendu les choses beaucoup plus compliquées. Le père Vega était militaire et a toujours eu ses habitudes professionnelles, de ce fait, il a toujours été extrêmement stricte avec ses enfants. Des règles strictes leur étaient imposer. Faire du bruit, être agité était évidemment très mal vu sous leur toit. Le problème, était que le petit Ezra était hyperactif et qu’il n’arrivait pas à rester sur place plus de cinq minutes, ne dormait pas. Il avait besoin de bouger, de crier. Son paternel n’accepta pas le fait que ce soit un problème médical, mais qu’il devait simplement être mieux éduquer. Evidemment, le garçon se retrouvait la majorité de son temps punis. Quand leur père n’était pas à la maison en étant sur le terrain, Ezra était à mesure de respirer un peu, créant un bordel monstre chez lui, pour le plus grand damne de sa mère.
Au fil des années, sa situation semblait se calmer un peu. Les médecins avaient enfin trouvé le médicament qui le calmait le mieux sans d’effet sur sa personnalité. Parce que malgré tout, Ezra était un gamin ouvert, il ne détestait pas son père. Entre les punitions et les réprimandes, il y avait aussi de l’amour, malgré tout. Ça leur arrivait de jouer au foot ensemble dans le jardin avec sa sœur. Le garçon toujours joviale et ouvert avait toujours eu plein d’ami à l’école, il était loin d’être harcelé et ne s’en prenait jamais à personne non plus. C’était juste des gamins qui s’amusaient entre eux. Du moins, jusqu’à ce qu’il soit trop dépendant de ses médicaments, c’était certain, que ça allait arriver un jour. Il devait avoir treize ans quand tout à dérâper. Les médecins n’avaient pas prévu que ça puisse arriver, c’était rare. Ses médicaments étaient censés juste calmer son hyperactivité mais son état avait évolué et les effets des médicaments n’avaient plus ceux escomptés. Pris de saute d’humeur aléatoire et différentes à chaque fois, Ezra devenait bizarre aux yeux des autres enfants. C’est là, qu’il commença à connaître la solitude. Rejeté par la plupart, il finit par rester seul dans son coin. Mais une chose était toujours là, il était toujours autant agité, c’était garçon énergique, qui en réalité ne demandait qu’on s’intéresse à lui.  Mais les enfants son cruels.
A l’adolescence, ce fut beaucoup plus compliqué pour tout le monde. Parce qu’il n’était plus un enfant alors quand son père lui faisait des milliers de reproches ou lui donnait des ordres, Ezra devenait insolent, il lui répondait. Il n’était pas rare qu’une fois rentré du lycée, il rentre et claque la porte. Ses sautes d’humeurs étaient encore pires qu’à l’habitude. Et qu’est ce qu’il pouvait agacer son père à hurler devant la télé tous les soirs. Ezra étant incapable de se faire des amis à son lycée, il s’était trouvé un refuge. Internet. Internet lui offrait tellement de chose. Il était toujours soif de nouvelle chose et les jeux vidéo lui proposaient tout ce qu’il cherchait. Soif de compétition, il n’y avait rien de mieux pour lui. Il se fit même un groupe d’ami. Parce qu’en réalité, son hypomanie n’était pas quelque chose de si grave, il paraissait juste comme quelqu’un « joyeux lurons ». Il devait juste apprendre à vivre avec. Mais demander à un adolescent confronté à ses hormones en ébullition et ses envies de liberté, c’était une autre affaire. C’était un aimant à problème, alors il n’était pas rare qu’il finisse en miette au lycée, malgré qu’Alice prenne sa défense parfois. Même à la maison, elle essayait de le défendre, de lui trouver des excuses. Ezra avait toujours adoré sa sœur.  L’ambiance au lycée le fit vite détester le monde extérieur. Alors quand il eut passé ses SATs, il refusa catégoriquement d’aller à l’université. Son père, lui n’acceptait pas que son fils traîne chez eux alors qu’il avait 21 ans, il devait travailler. Alors après on ne sait combien de dispute, il fut contraint de travailler dans l’entreprise d’un ami de son père.  Autant dire que ça ne lui plaisait pas.
Lui, voulait vivre des jeux vidéo, il avait commencé à se filmer en train de jouer, à amuser la galerie. Ça lui plaisait énormément. C’était son moyen à lui d’avoir un contact avec le monde extérieur. Passant sa vie sur le pc, à toujours vouloir faire plus. Ses idées fusaient dans son crâne et il pouvait y passer des nuits à apprendre tout un tas de truc juste pour le plaisir. Comme s’il n’était jamais rassasié. Mais à force, il alla surement bien trop loin. Parce que d’une chose à une autre, il en avait tellement appris qu’il était capable d’hacker beaucoup de chose. D’une curiosité maladive, il arrivait maintenant à entrer là où il voulait, du moins pas jusqu’à la NASA ou la CIA, mais il arrivait à atteindre bien trop de chose. Regarder un film pas encore sortie n’était plus un problème pour lui. Il y avait autre chose qui lui plaisait, c’était le dessin, quand il ne jouait pas, il dessinait, gravait à l’aide d’un couteau sur sa planche de skate. Après avoir économiser un peu d’argent, il quittait finalement le toit familial pour devenir apprenti dans un salon de tatouage. Après quelques années il finit même par travailler enfin à son compte, s’étant créer sa clientèle. Son tempérament extra verti lui avait toujours bien servie, bien qu’au fond, il détestait tous ces gens. Il en voulait au monde entier, pour l’avoir traité comme un monstre toute son enfance.
Quant à ses qualités d’hacker, elles eurent malheureusement beaucoup d’utilité. Parce que sa situation psychologique lui donnait aussi une tendance mégalo, mais c’était extrêmement rare. Mais il voulait se venger. Il voulait se trouver une place quelque part. C’est chez les Blue Skull qu’il la trouva. Commençant au tout début au plus bas, sa manie à toujours faire trop l’avait mené assez loin. Se retrouvant ainsi à être l’informateur de Sophia, qu’il admire d’une certaine façon, bien qu’elle lui fout toujours autant la frousse à chaque fois qu’il la voit en chair et en os. Parce que même s’il était dans un gang et qu’il faisait des choses louches, il était encore loin d’être prêt à s’en prendre à quelqu’un pour de vrai. Alors il se contentait surtout de faire son travail là-bas et le faire bien. Quant au streaming, il continue toujours autant, parce qu’il s’était trouvé sa communauté et ça l’excitait toujours autant d’hurler devant son écran.  
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ichifaitdesbios · 5 years
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AARON EGGERTON
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Aaron ‘Eggy’ Eggerton, 35 ans, chômeur et ex champion de basket. 
La musique qui résonnait dans ses oreilles, une main dans la poche et l’autre qui tripotait une pile de fringue, Aaron traînait dans un magasin qui n’était plus dans ses moyens depuis un certain jour. Ses yeux bleues fixaient le vêtement avec envie tout en étant plongé dans une certaine tristesse qui ne le quittait pas. Morose, il se retourna alors pour sortir de là, mais son chemin fit soudainement bloqué par un type qui le regardait avec un air totalement béat. Le trentenaire voulait le contourner mais l’autre, excité comme une puce l’empêchait de bouger. « Hey, t’es Eggy, non ? L’ancien champion de basket ? Putain, gros, j’suis tellement dégouté pour ta blessure, t’étais vraiment le meilleur ! » qu’il lui disait, insouciant. Ce type ne pouvait pas savoir que c’était le sujet à ne pas aborder avec lui. Aaron s’énervait déjà intérieurement avec l’envie de l’envoyer chier. Mais il afficha un sourire hypocrite et un rire nerveux le prit à la gorge. « Shit happens ! » qu’il fit alors, haussant les épaules, pensant pouvoir passer son chemin, l’autre n’avait visiblement pas fini. « On peut faire une photo ? On a pas toujours la chance de croiser des stars ! », il avait l’air si enjoué qu’Eggy ne put lui refuser, bien qu’il n’avait qu’une envie, partir d’ici avant que d’autre ne le remarque. Sortant finalement de la boutique, il avait enfilé sa capuche et avait filer de là assez vite. C’était malheureusement son quotidien, quand ce n’était pas les fans c’était les paparazzi qui malgré que sa gloire soit terminée, continuaient de lui coller au basque.
Ce n’était pas sans raison. Aaron a été basketteur professionnel pour l’équipe far de la ville et autant dire qu’il était bon. C’était son sport favori, sa vocation. On dit souvent que certains naissent avec un don, lui c’était ça. C’était dans son sang. Depuis gosse, il nageait dans la passion pour ce sport, transmis par son père qui est, encore aujourd’hui ce qui se rapproche d’un meilleur ami. Eggy était un type plein d’entrain, de vie et de joie. On aurait dit qu’il n’avait aucun défaut dans le sang, bien qu’il en avait, comme tout le monde. S’il était ouvert et bienveillant en public, il l’était bien moins derrière les projecteurs. Il était en réalité un type un peu trop sarcastique et froid. C’était certainement ce que ses proches lui ont toujours reprocher.
Ce mauvais coté ne fut qu’amplifier lorsque le pire arriva le jour d’une grande finale. Ce jour-là, leur équipe ne menait pas, il leur manquait rien pour gagner. Eggy ne voulant absolument rien lâcher avait fait corps et âme pour motiver ses coéquipier et garder espoirs. Alors qu’il ne restait que quelque minute de jeu, il avait marqué le panier miraculeux qui leur offrit la victoire. Mais c’était un panier désespéré au prix exorbitant. Le miracle lui avait couté sa cheville, en sautant pour marquer, il s’était mal pris et dans l’élan l’avait tordu et il ne s’en rendit compte qu’à l’atterrissage qui acheva définitivement sa cheville qui se brisa sur le coup.  Le bilan de ses médecins fut sans équivoque : il ne pourra plus jamais pratiquer de sport. Il était même condamné à boiter.  Les dégâts étaient tel que les opérations n’avaient permis que de soulager un peu sa douleur. Mais ça ne soulageait absolument pas sa peine qui fut terrible. Au début, il était en colère contre le monde entier. S’en prenait à ses médecins, ses proches et il refusait de parler à qui que ce soit relié au basket. La pilule fut tellement dure à avaler qu’il jeta aux oubliettes ce qui avait été sa passion de toute sa vie. Il ne regarda plus jamais un seul match depuis, ne répondait pas au téléphone quand on voulait lui proposer des contrats. Eggy pouvait être entraîneur, coach, mais il refusait. Il ne supportait pas de regarder d’autre réaliser son rêve à sa place.
Il avait fini par s’isoler un certain temps, ne sortant plus de son appartement. Il ne se mit à ressortir qu’à la rencontre de Maël, c’était son livreur de pizza au tout départ. Mais Eggy n’avait pu s’empêcher de lui donner son numéro. A croire qu’il avait fait le bon choix. Cul et chemise, les deux sont inséparable et vivent leur vie, lui permettant un peu d’oublier son malheur.
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ichifaitdesbios · 5 years
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ELIJAH WHITES
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Elijah White, 35 ans,DRH d’un cabaret.
Un cadeau de noël qui arriva avant que le célèbre père ne passe réellement. La veille même. Mais ce n’était pas un cadeau voulu par tous, si la mère elle le voyait ainsi, d’autre pensait à un cadeau empoisonné. La jeune mère n’était pas la mère idéale, elle en était l’opposée même. Droguée et vivant dans un squat, elle n’était pas vraiment en mesure d’élever cette enfant. Mais elle le voulait. C’était son enfant, ce qu’elle avait de plus cher, à la minute où elle aperçut son visage pour la première fois, elle en était tomber amoureuse. C’est un amour si fort et si inconditionnelle qu’il en était impossible de l’en séparer. Elle ne l’a jamais fait, malgré les tentatives désespérés de ses fréquentations absolument pas fréquentable. Pour eux, cet enfant nuisait à leur business. Elle avait même fini par fuir, juste pour le protéger. Elle avait tout quitté pour cette petite chose innocente. Prête à tout, elle se sevra et trouva un vrai travail, bien que celui-ci était très peu payé et quelque peu dégradant. Elle s’en fichait. C’était pour nourrir son enfant, pour qu’il grandisse en bonne santé et que sur ses petites lèvres y soit affiché un grand sourire. Ce qui était le cas, le bambin était un enfant heureux malgré la pauvreté et la précarité de sa vie. Il ne connaissait rien d’autre alors pour lui, c’était normal et il aimait sa maman. L’absence de son père ne l’a jamais vraiment marqué.
Mais malgré tous les efforts de la douce, ce ne fut pas suffisent pour élever correctement son enfant. Avec le peu d’argent que la jeune roumaine possédait, elle n’arrivait pas à l’envoyer à l’école, alors elle lui apprenait ce qu’elle pouvait d’elle-même. L’enfant n’arrivait qu’à peine à lire et à écrire. C’est les voisins, un peu trop bien intentionné qui avaient fini par la dénoncer aux services sociaux. Pour eux, c’était sauvé l’enfant oubliant dans leur geste héroïque que ça pourrait le détruire dans la foulée. Les services sociaux prirent assez vite le dossier en main, enquêtant sur le passé de la jeune mère et en conclurent qu’une seule chose. L’enfant n’était pas dans un environnement sain, c’était dangereux pour lui. Alors un matin alors qu’elle lui préparait son maigre petit déjeuné, on toqua à la porte. Derrière celle-ci, une femme, rousse avec un tailleur bleu marine et un homme beaucoup plus âgé que la femme qui l’accompagnait. Ils étaient là, pour récupérer l’enfant, de force s’il le fallait. Ce fut d’abord cordial, ils voulaient paraître pour les gentils, mais le petit Elijah les voyait tout de suite pour les méchants. Leur discours moralisateur et condescendant envers sa mère le mettait en colère. Puis la rousse s’était approchée de lui et commença à lui parler comme s’il était stupide, le gamin la rejeta d’un bloc. De son roumain maladroit, il lui criait dessus. Elle lui disait qu’elle devait l’emmener et que c’était pour son bien. Mais l’enfant ne voulait pas, il voulait rester avec sa mère. L’homme la tenait, alors que la rousse finit par attraper le gosse fortement pour le porter. Tentant en vain de se retirer de son emprise, il hurlait, secouait ses jambes de toutes ses forces. Il hurlait le nom de sa mère, pleurant et suppliant qu’on le lâche de son vocabulaire limité.
Les deux agents eurent du mal à les séparer mais y parvinrent tout de même. Le gamin était maintenant à l’arrière d’une voiture, plaqué à la vitre, essayant d’apercevoir sa maman pour la dernière fois. Dans un premier temps, il se retrouva dans un orphelinat pour les enfants de son âge. Là-bas, on commença à essayer de lui apprendre à lire et à écrire, mais le gamin refusait. Il ne communiquait avec personne. Il avait développé un mutisme assez persistant. Très peu de mot ne sortaient de sa bouche. Il était rare d’entendre le son de sa voix. Suivi d’assez près par un psychiatre de l’enfance, il ne réussit par à le soigner, le traumatisme semblait être trop fort pour le gamin. Une année plus tard, la même rousse que la dernière fois se ramena dans sa chambre avec un énorme sourire, semblant vouloir lui annoncer une très bonne nouvelle. Bonne nouvelle pour elle, certainement. Ca devait l’être, pour la plupart des enfants ici, d’enfin avoir une famille. Mais lui, lui il avait sa maman et on lui avait enlevé.  Visiblement, une riche famille américaine avait décidé de l’adopter. Grand bien leur fassent, Elijah ne voulaient pas aller chez eux, ni chez personne d’autre. Mais encore une fois, on ne lui laissa pas le choix. Il allait les rencontrer le lendemain à l’aube.  Encore une chose qui n’encourageait pas le gamin à s’ouvrir, parce qu’une fois devant eux, personne n’eut la chance d’entendre le sang de sa voix, ni de voir le moindre sourire sur son visage. Les deux américains avaient beau se montrer des plus gentil avec lui, le gamin les ignorait. Ces derniers devaient rester quelque mois en Roumanie avec lui selon la procédure, mais ils restèrent plus longtemps parce qu’Elijah n’acceptait pas complètement. Mais au fur et à mesure des mois, ils avaient fini, par s’ouvrir un petit peu, sans exprimer un mot, mais autrement. Il faisait des efforts. La mère adoptive prenait énormément de son temps pour rester avec lui, pour lui apprendre à écrire et lire. Ca rassurait le gamin, lui donnait l’illusion de retourner avec sa mère bien que ce n’était pas elle. Il formait simplement des liens avec celle-ci.
C’est donc à l’approche de ses neufs ans qu’ils partirent enfin pour sa nouvelle vie. Une vie à l’opposé de celle où il avait grandi. Que ce soit le pays ou la langue, mais surtout, les Whites étaient riches et ça, c’était vraiment le jour et la nuit à coté de son enfance avec sa mère. Il ne manquait absolument de rien. C’était une vie totalement différente. Il allait à l’école, traînait avec les enfants de son âge. Si son mutisme était un petit frein, il avait quand même des copains. Tout restait particulièrement difficile. Même s’il s’ouvrait un peu, il n’en restait pas moins un enfant compliqué à gérer. Ses crises de colère n’étaient pas rares, ses fugues encore moins. Il continuait toujours d’appeler sa vrai mère. C’était les seuls sons qui sortaient de sa bouche. Il n’y avait qu’avec les années et le temps que les choses s’arrangeaient, quand les souvenirs s’estompaient un peu pour laisser place aux nouveaux. Parce qu’il en construit plein avec sa nouvelle famille. Il ne pouvait pas non plus nier qu’il y était bien. Et l’adolescence, étonnant que ça puisse être était la période où il avait fini par se calmer. Il avait commencé à parler à nouveau, bien que très peu, il était encore loin de tenir une conversation. A grandir de la sorte, il avait fini par ne plus avoir besoin de s’exprimer de cette manière. Ce n’était donc que pour le nécessaire.
Le problème du blond, c’est qu’il ne savait absolument pas quoi faire de sa vie. Rien ne semblait lui plaire.  Dans un premier temps, il se dirigea vers des études d’art, mais ce n’était définitivement pas trop pour lui, c’était trop… perché pour lui. C’est finalement en économie qu’il avait atterrit, il était doué avec les chiffres alors c’était venu comme ça. Puis une chose en amène une autre, il finit par faire des études en ressources humaines, pour quelqu’un qui ne parle que très peu ou pas, c’était peu banal. Mais il était doué pour comprendre et analyser les gens, il avait fini par développer cette capacité, de lire « entre les lèvres ». Il s’exprimait bien plus par ses expressions faciales et ses gestes que par sa voix alors il savait reconnaître celle des autres. C’est d’ailleurs une des choses qui fait qu’il sait souvent quand on lui ment. Parfois il fait le choix d’ignorer, parfois non.
Elijah avait besoin, de se faire sa propre voie, il ne voulait pas être dans les pattes de son père adoptif et choisir la solution de facilité en allant dans son entreprise. Il commença au plus bas, comme tout le monde. C’est à l’entreprise d’Ezra Corps, qu’il évolua. Ce dernier semblait apprécier ses talents et par force de travail, il est arrivé là où il en est. Ignorant d’ailleurs beaucoup de chose sur son patron et ami. Peut être qu’il le sentait, mais il semblait simplement pas vouloir le voir. Il se sentait enfin bien et complètement à sa place, il ne voulait pas perdre ça. Alors il continuait de jouer à l’aveugle et de ne pas voir qu’Ezra lui ment et qu’il n’est pas l’homme qu’il prétend être.
Chose à savoir :
Elijah a souffert de mutisme une grande partie de sa vie, il ne parle que très peu, voire jamais. Il ne le fait que lorsque c’est nécessaire. ☾ C’est un grand rêveur. Il est souvent dans la lune. ☾ Il ne s’exprime que très peu avec les mots, mais il le montre souvent par ses gestes, c’est un bagarreur et un colérique. ☾ Même si il a abandonné l’école d’art, il continue d’apprécier celle-ci. ☾ Il exprime son art par la photographie et le dessin, même s’il ne pense pas être spécialement doué avec un crayon. ☾ Toujours extrêmement touché par ses racines, il a appris le roumain et l’écrit (parle) couramment. ☾ Il lui est arrivé d’essayer la drogue quand il était plus jeune mais il n’a jamais continué. ☾ Cependant, il fume, surtout quand il est à cran. ☾ Il a fait des tatouages dans sa jeunesse et il n’est pas très fière de certain. ☾ Il n’est pas très habitué aux relations longues durées, il a tendance à souvent perdre ses petit(e)s ami(e)s pour des raisons qui lui sont totalement obscure. ☾ Elijah déteste particulièrement que l’on fasse des remarques sur sa façon d’être « Bah alors, t’es pas très bavard » l’agace tout particulièrement. ☾ Il déteste aussi qu’on le prenne pour un con. ☾ Il n’aime pas spécialement les menteurs, surtout ceux qui le font très mal. ☾ Il a le « don » des « mentalistes » et arrive à décrypter les expressions des visages. ☾ C’est un grand fan de la musique des années 80 (US) ☾ Il possède une Harley Davidson qu’il considérait presque comme sa meilleure amie, c’est sa bécane et sa plus grande fierté. ☾ Ayant grandit avec quasiment rien, il sait se contenter de peu et n’aime pas spécialement le luxe même s’il a finalement été élevé la dedans.  
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ichifaitdesbios · 5 years
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ISAAK ROMERO
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Isaak Romero, 33 ans, combat clandestin, garagiste.
Grandir dans la pauvreté, Isaak aurait préféré. Mais non. Isaak est un Romero. Romero. Ce nom englobe énormément de chose, la richesse, l’illégalité, une réputation. Monsieur Romero était un grand trafiquant d’arme recherché et impossible d’attraper. Romero senior était un sale con imbu de lui-même qui s’est marié à une blondasse aux seins refaits. Isaak l’a vite renommé la pétasse. Isaak n’eut même pas la chance d’être noyer de cadeau, c’était loin d’être un gosse gâté. Parce que Romero senior avait des projets pour sa progéniture. Isaak serait l’héritier. Alors il devait être aussi dur que son cher père. Très vite, il n’avait même plus le droit de l’appeler « papa ». Le petit garçon devait l’appelé patron. Il avait à peine dix ans qu’il se retrouvait à devoir livrer des armes, quoi de mieux qu’un enfant innocent pour couverture. Le pauvre gosse pensait qu’il emmenait des cadeaux pour ses copains. Mais non, c’était pour les parents et c’était loin d’être des jouets. Tout ça dans des procédures difficiles, si jamais le petit faisait une erreur, il était sûr de se prendre la raclée du siècle.  Il ne fut pas longtemps avant que le petit garçon devienne rebelle. Insolent, c’est à sa mère qu’il s’en prenait. A celle qui laissait faire impuissante face à son mari. Il l’insultait, il lui arrivait même de la frapper quand le ton montait trop. Profitant de l’absence du père pour la pression qui était bien trop forte sur ses épaules d’enfant. Ce que le garçon ignorait, c’est qu’il avait une petite sœur, que son père avait eu avec une autre femme avec qui il semblait jusque là avoir une double vie.
Adolescent, ça s’empira à nouveau, mais cette fois, il allait au point de s’en prendre à son père qui évidemment à la première rébellion lui fit vite comprendre qui était aux commandes sous leur toit. Ce fut alors la première fois qu’il leva la main sur lui, mettant à tabac son propre fils. Le garçon de seize ans mis bien des jours avant s’en remettre, il était clair que ça l’avait calmé. Or, c’était simplement le calme avant la tempête. Un vrai zombie, il faisait peur à voir, il ne s’était pas pointé au lycée, ça le faisait moyen de le voir débarqué avec autant de blessure sur le visage.  Alors Romero senior en profita. Il l’obligea à passer des heures à l’écouter, à apprendre les rouages de son trafic. Mais Isaak voulait pas tout ça. Ça marchait au début, quand il était enfant, parce qu’il ne comprenait pas. Peut être que s’il n’avait pas usé de cette méthode d’éducation, il aurait réussi à entraîner son fils là-dedans. Mais Isaak n’en avait pas envie. Il détestait son père et encore plus sa mère.  
Et Romero senior le comprit assez vite quand un malheureux jour, Isaak se fit coincer par un agent des fédéraux, qui avait des questions sur son cher paternel. Il savait qu’il ne devait rien dire, mais il n’avait pas envie de se taire. Il voulait se venger. Se venger du jour où il avait détruit sa vie. Alors il l’avait ouvert et avait vendu directement le bras droit de ce dernier. Bien sûr, rien n’allait sans conséquence. Et ce fut la dernière fois où son père le tabassa. Il l’avait frappé, tellement fort. Ce jour-là, Isaak avait cru mourir. Abandonné pour mort dans la neige en plein décembre dans une ruelle de New York. C’est des sdf qui le recueillirent. Ces derniers le soignèrent avec les moyens du bord. Isaak resta dans le squat avec eux, ils devinrent vite sa deuxième famille, une vraie famille. C’était une bande de con pas très sérieux. Ils étaient là la plupart par choix ou après une fugue. C’est ainsi qu’il abandonna les études et les idées d’avoir une vie normale, qu’il n’aurait de toute façon jamais eu.  Chacun voulait réussir d’eux même, surtout Isaak. Il voulait pouvoir vivre sa vie, ne pas suivre les pas de son père. Réussir de lui-même. Alors il se bougea le cul. Quittant le squat après avoir accumuler assez de petit boulot merdique pour apprendre sur le tas. De fil en aiguille, d’année en année, il se fit sa patte, de l’expérience. C’est ainsi qu’il devint mécanicien, trouvant ainsi une passion pour la mécanique, formé par un de ses amis.
Ses potes quant à eux, avait trouvé une plus grande famille, un gang, les Blue Skull. Il mit un peu plus de temps à se décider à rejoindre, c’est quand il rencontra Alexa que la donne changea. Elle lui avait permis de trouver un endroit stable pour y vivre et est devenu comme un mentor. Elle l’introduit assez rapidement aux combats clandestins, elle avait senti les démons qui hantaient Isaak au plus profond de son âme : ce besoin de donner des coups. Il se rapprocha ainsi de Sophia qui, elle aussi, avait une rage à assouvir, tous deux s’entraînent, apprennent, comme un duo de combattant, ignorant la folie de l’un à l’autre, pour simplement la déchaîner dans la violence qu’ils font preuve.
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ichifaitdesbios · 5 years
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PAUL RUDD
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Paul Rudd, 50 ans, acteur, producteur. 
T’es né dans une ville plutôt grande du New Jersey, mais t’as beaucoup voyagé et t’étais à peine né. Ce n’était pas fréquent que tu déménages avec tes parents. A chaque fois, tu devais t’adapter à ton nouvel environnement, te trouver de nouveaux amis. Mais finalement, vous avez fini par vous installez au Kansas où tu vis en pleine adolescence là-bas. Déjà petit, t’aimais inventer des histoires, jouer aux pirates dans ta chambre, accrochant tes draps à la lampe du plafond pour t’inventer une grande voile. Le théâtre, c’est définitivement pour toi. Tu grandis et tu finis la tête plongée dans les livres et tu finis par t’inscrire à l’université où tu choisis d’étudier le théâtre. T’as travaillé deux ans d’arrache-pied, t’as tout donné et tu as eu les fruits de ton travail, la bourse Spencer Tracy qui t’ouvra les portes de l’école des arts dramatiques à Los Angeles.  T’es toute première expérience dans le monde du théâtre se sont réalisé quand tu es allé à un atelier de trois mois à l’université d’Oxford, tu as aidé à la production de Bloody Poetry d’Howard Brenton, puis tu as joué Hamlet, dirigé par Ben Kingsley. Tu finis par rentrer aux USA dans les années 90, où à peine rentré, tu attaques directement le travail et tu entre dans le monde du showbiz dans un rôle récurrent dans une série télévisée. Puis les choses sont allées assez vite pour toi, tu enchaînais les productions, parfois c’était même toi le producteur. Même si on t’a beaucoup remarqué à la télé, c’est dans le film Clueless que tu commences à être reconnu. Tu finis même par jouer avec Leonardo DiCaprio et Claire Danes. A cette époque, t’avais vraiment l’impression de vivre une sacrée vie, t’avais jamais imaginé ça. Ton chemin continue encore et encore, tu rencontres plein de gens talentueux. C’est surement grâce à ça, que tu tombas sur Robert Downey Jr. Vous étiez tous les deux très jeunes. Très vites, vous étiez inséparable. Un duo d’enfer. T’étais énormément attaché à lui, tu le soutenais quoi qu’il arrive. T’étais là pour sa chute aux enfers, tu l’as aidé à se relever. Entre temps, toi, t’as trouvé ce qu’était pour toi le grand amour, ta femme, Julie Yaeger avec qui tu as un fils, Jack et une fille, Darby. La famille, c’est hyper important pour toi, t’es un vrai papa poule. C’était peut-être même ça qui t’a inspiré pour Scott Lang et sa fille, ta propre relation avec tes enfants. Tu vis dans une vraie bulle, tu es aveuglé par ce que tu as, que tu ne te rends même pas compte de tout ce que tu fais. Alors quand tu te retrouvas, plusieurs fois dans le lit de la femme d’un autre, pire même, la femme de celui que tu considérais comme un frère. Et tu ne t’en es rendu compte que lorsque c’est lui-même qui te prit en flagrant délit. Tu n’as jamais eu aussi honte de toi-même de toute ta vie, tu te sentais terriblement mal. Tu ne réalisais pas les horreurs que tu avais commises, tu ne savais simplement plus qui tu étais. En fait, tu ne te regardes plus en face. Tu as trahi ton frère, tu as détruit son mariage et sa famille et t’étais sur le point de détruire la tienne. Tu as fait comme Icare, tu as volé trop près du soleil et tes ailes ont fondu et t’es tombé bien bas. Et t’es paumé, tu ne sais pas comment réparer tes erreurs, tu veux que Robert te pardonne, mais tes tentatives sont vaines. Mais comment pourrait-il te pardonner, alors que tu ne le fais pas toi-même ?
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