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Journal de bord du capitaine K.
dimanche 12 avril 1914
Aujourd’hui s’achève ma quatrième semaine de voyage en mer. Je me suis autorisé un vrai dimanche de Pâques.
J’ai pris un copieux petit déjeuner, accompagné de fruits en conserve que j’ai trouvés dans la cambuse.
J’ai ensuite écouté de la musique, puis j’ai lu le traité de radioactivité des époux Curie et d’André-Louis Debierne, écrit il y a quelques années dans leur laboratoire de l'École municipale de physique et de chimie industrielles. Ils ont réussi à isoler le radium sous forme métallique, en procédant à l’électrolyse d'une solution de chlorure de radium sur une cathode de mercure. Le potentiel du radium est immense dans tous les champs de la science.
J’ai ensuite pris des nouvelles du monde grâce à la radio :
Une épidémie de peste frappe Dakar en ce moment, Dieu sait pour combien de temps. La ségrégation résidentielle est imposée et les Africains doivent se concentrer dans la Medina.
Un accord franco-allemand est en discussion pour déterminer les zones ferroviaires des deux puissances en Syrie du Nord. La France espère obtenir un droit exclusif en Syrie et en Palestine.
Le reste des actualités est occupé par les diverses cérémonies pascales. Le tsar Nicolas II offre à sa femme l’impératrice Alix de Hesse-Darmstadt un œuf unique réalisé par le joaillier Pierre-Karl Fabergé, serti de pierres précieuses et recelant en son cœur un trésor précieux évoquant un souvenir de leur vie familiale.
À Paris, on a aussi célébré les 25 ans de la tour Eiffel.
Demain, je prendrai le temps de faire un point sur la navigation. Ça me donnera peut-être une idée du temps qu’il reste avant notre arrivée. Je vais devoir manœuvrer au beau milieu des plus vastes étendues océaniques de la planète.
Quand j'aurai atteint l’île de Pâques, je mettrai le cap vers le point Némo, le point océanique le plus isolé de toute terre.
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"ouais t'inquiète ça va, ça gère"
J. De Pâques. J'ai perdu le compte, c'est trop chelou. Toujours moi, toujours Borny, toujours l'enfant, toujours la mère et toujours pas la mer.
Il est 22h passées, hier soir j'avais prévenu Micha que "pas d'écrans" demain. Déjà parc'que ça fait littéralement 4 jours qu'il est devant a peu près 12h/jour et que donc, ça le met totalement en roues libres, j'ai le plaisir de revoir la bête qui vivait chez moi ya un peu plus d'un an et qui ne pouvait plus communiquer qu'avec des râles défensif d'animal aux abois et de coups de griffes assez bien placés (globalement dans ma gueule). Bon aujourd'hui on a tenu, c'était pas facile mais il a joué le jeu, et puis ce soir j'en ai eu marre, il a fallu que je prenne ma douche hebdomadaire et j'en pouvais plus d'entendre mon titre de noblesse toutes les 4 secondes ainsi que ma fonction : MAMAAAN grande prêtresse de "ON FAIT UNE ATKIVITÉ" Du coup j'l'ai posé devant Vaïana, puis devant Lilo et Stitch, puis devant la reine de neiges, d'ailleurs il a particulièrement apprécié la chanson d'Anna qui allait "péter ceee renouveauuuuu" (j'vous jure, maintenant vous entendrez plus qu'ça)
Cette semaine, comme pas mal de monde, c'était la semaine un peu reloue. Celle où j'avais même plus envie de profiter de mon heure autorisée de dehors, en fait j'aurais bien voulu que les AUTRES en profitent, la mère et l'enfant, qu'ils aillent dehors et qu'ils transgressent la loie, pour faire du rab, d'une semaine, genre. MAIS NAN. Les lâches.
J'me déconnecte en fait, de plus en plus des gens, j'vais plus trop dans mes mp, j'vais plus non plus dans mes conv WhatsApp, j'arrive plus à donner le change avec des "ouais t'inquiète ça va, ça gère" et j'ai pas envie de m'épancher 2h sur le nombre de fois où j'me suis imaginée tomber de c'putain de balcon, ya plus rien qui m'fait rire, j'passe mon temps en mode automatique entre ramasser ma mère quand elle tombe trop profond dans sa tristesse, la bouffe, le boulot, la vaisselle et l'enfant. Toute la place est prise, ça me rappelle des moments peu glorieux de ma vie où j'ai finie enfermée dans moi même, des fois ça m'fait peur, j'ai pas envie d'y retourner.
Ce matin, Micha a enfilé son plus beau peignoir du Dude pour aller chasser ses œufs du Lidl sur le balcon, putain il était en feu, trop heureux, le môme, c'était chouette, pis on a fabriqué du liquide vaisselle maison (paye ton suivi pédagogique), on a Skypé l'ado chéri, celui que j'ai vu pleurer deux fois la semaine dernière, en FaceTime et que j'ai même pas pu consoler, le grand bonhomme de presque 14 piges qui dans des torrents de larmes essaie de balbutier que c'est trop dur, qu'il en peut plus, qu'il a besoin de me voir et qui en même temps est rattrapé par sa raison qui dit qu'il peut pas risquer de contaminer ma mère parc'que on sait jamais. Aujourd'hui il allait bien, c'est moi qui était toute grise, mais devant lui je donne le change, ça oui.
On est content, on va se voir vendredi, à l'enterrement de mamie Moussia. C'est drôle hein ? Qu'on soit contents et qu'on puisse pas l'exprimer si clairement, par pudeur du contexte.
J'ai mon amie d'amour qui m'a dit aujourd'hui de lui envoyer mon texte, j'me suis aperçue qu'elle me l'avait déjà demandé dimanche dernier, du coup ça veut dire que j'écris le dimanche, j'm'en étais même pas rendue compte, c'est fou. Du coup là j'écris, cet après midi j'me suis dit que pfff wololo j'ai pas envie, et la ben j'me rend compte que j'le fais quand même en ayant oublié ce détail de l'après midi. À mon avis j'dois avoir besoin de poser la semaine puisque globalement, je parle pas trop trop vraiment (sauf le jeudi pendant le skypéro avec mes Oestrochéries et que j'suis rébou et qu'elles savent y faire pour que j'sorte un peu de ma tête, elles ont l'habitude) comme ça je repars sur le lundi, un peu en mode propre.
Ha oui, j'me suis fait une réflexion très très profonde aussi, cette semaine : c'est quoi le truc avec les moustiques, là, BORDEL ?! C'est à la place des criquets ? C'est ça ? La prochaine étape c'est quoi ? Badigeonner nos portes avec du sang pour signaler la présence du premier né ? C'EST ÇA ?
Je réagi pas trop non plus ici, mais sachez que je vous li, attentivement, et que je pense à vous. Maintenant j'vais aller voir comment l'enfant a réussi (j'en suis sûre) à mettre tout seul son 4 ème dessin animé de ce jour sans écran et lui dire, encore "BON DEMAIN, CHATON, C'EST ACTIVITÉS, OKAY ?" et qu'il me dira de manière mignonne "oui ok maman" car il n'est pas dupe 😊
Ps: j'me reli jamais avant de poster, si ça s'trouve c'est vraiment d'la merde, Huhu, si c'est le cas PARDON 🙏
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Jusqu'où ira notre obéissance civile ?
Confinement Jour 29 - Année 2020
Ambiance générale : RAS
J'aurais bien projeté de partir en long week-end.
Me faire dorer la pilule au bouffant des chocolats.
On a pas d'obligations familiales lié à cette fête, pas de repas lourd pesant et chiant où ça bouffe un agneau, où de chasse à l'oeuf, juste une possibilité de partir un peu ailleurs, « changer d'air » comme on dit. Mais finalement on est resté chez nous, avec encore plus de restriction que les autres jours. Aucune logique a cette mesure supplémentaire.
Alors on est sorti avant 11h et après 19h.
Mon fils s'est équipé de son casque, son sac à dos et on est parti à la conquête des minutes autorisées. L'adulte avec qui je vis est venu avec nous. Il a cité le modèle et la marque de tous les véhicules qu'on a croisé entre deux-trois «chien, chat, chat, chat, chien » de mon fils.
La vie s'est lissé, on a passé le pic d'angoisse générale et c'est plutôt plaisant.
On s'organise des apéros à 5 mètres de distance avec des potes qui habitent dans « LE » rayon des 1km autour de notre logement.
Jusqu'où ira notre obéissance civile ?
Est-ce qu'un mois ça ne suffit pas à l'Etat pour prendre les mesures nécessaires pour équiper le pays et ainsi faire fasse a cette pandémie ?
Combien de cagnotte leechi faudra t-il faire avant d’arrêter d'être assigné a résidence.
Quand est-ce que les huements contre l'état viendront remplacer les applaudissements du personnel soignant.
Si on était réellement en guerre, avec un gouvernement comme ça, on serait au front en slip kangourou avec des sarbacanes.
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« j'ai un peu forcé »
Jours 31 de mon confinement
Roxane confinée avec son chéri, et deux chats invisibles et intouchables
on va, pour la plupart, être loin de nos proche aujourd'hui et que tu crois ou non en jésus c'est l'occasion d'un repas en famille…
Alors voilà c'est Pâques, bon, pas de chasse aux œufs pour ma sista et moi cette année, pas de repas interminable où tu manges tout parce que Tina, il faut le dire, c'est un peu top chef!Pas de promenade avec Nelson le chien stupide.
Bon, soit !
Mais ma chtite maman, la reine mère elle me manque vachement quand même !
En plus elle ne va pas bien aujourd'hui clouée au lit par un mal invisible qui l'a ronge depuis des années, un mal silencieux qui l'a rappelle souvent. Alors des fois ça va, mais des fois c'est vraiment dure.
Et là ça fait deux jours que ça va pas.
« j'ai un peu forcé »
Combien de fois j'ai entendu ça ?
Mais là je me retrouve avec une interdiction complète et totale d'aller lui rendre visite, de lui remonter le morale en lui raconté des connerie de mes ami.e.s artiste, de discuter, de lui sortir son chien.
Je suis confinée covidée, voilà, tu reste encore plus chez toi et tu vas pas voir ta maman fragile !
Ma sœur ? Pareil ?
Alors j'ai beaucoup de proches qui ont perdu, mamie, papi, tonton, tata, frère, sœur, mère ou père, ami.e.s …. Je suis là pour toi si tu veux discuter car je vous aime tous très fort !
Mais là, maman est dans son canapé et je ne peux rien faire ….
voilà
bonnes chasses aux œufs ! Et bonnes fêtes pascales
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Journal de bord du capitaine K.
samedi 11 avril 1914
Après un réveil un peu difficile, j’ai décidé d’arrêter un moment de me morfondre dans toutes ces superstitions.
Autant profiter de ce temps plutôt clément pour effectuer une sortie de ravitaillement. La barge du Simply Auchan St-Jacques Attac n’est pas très loin du Mazelle.
En route, j’ai croisé le canot du capitaine Florian S., l’homme dont parle régulièrement le capitaine Jennie Z., qui dirige le Coislin. Il continue l’approvisionnement du vraquier la Face cachée du Lancieu. Les temps sont durs, mais le travail ne manque pas. Comme pour la plupart des officiers de l’armada, c’est plutôt le moral qui fait défaut. Chacun s’accorde à le dire, les incertitudes au sujet du nouveau monde inquiètent les marins.
À bord du St-Jacques, j’ai pu échanger quelques mots avec le capitaine Pierre-Yves K., qui navigue à bord du Turmel. J’ai aussi croisé le docteur Jean-Baptiste C., dit le Jib, qui assure la logistique des services médicaux de l’amirauté. De toute sa carrière, il n’a jamais vu une situation aussi critique et désastreuse. Mais les équipes semblent tenir bon.
En retournant sur le Mazelle, j’ai croisé le capitaine Hugues R., qui semble mener tranquillement son bâtiment, le Bas-Charrons. Il s’occupe de sa famille et lit beaucoup.
Enfin, j’ai passé un peu de temps par radio avec le capitaine Kévin L., du St-Marcel. Il pratique lui aussi beaucoup la musique. Son équipage se porte bien. Il boit un peu trop, comme nous tous.
Voilà, j’ai focalisé ma journée sur les activités sociales, pour éviter de penser aux dieux impies… pour éviter de penser au Hollandais volant… pour éviter de penser à mes absences… pour éviter de penser que je suis probablement à l’automne de la folie.
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Joyeuses Pâques.
J28 J'ai volé des oeufs Kinder au Norma pour mon fils mais je lui ai pas donné parce qu'il s'arrête jamais de jouer à la Switch quand je lui demande et ça m'énerve. Sacrées Pâques
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Ma grand mère a 97 ans. Elle a fêté son anniversaire juste avant le confinement. Elle est aveugle, ne tient quasiment plus sur ses jambes mais elle vit seule. Elle vit à Joeuf, dans une petite maison de cité ouvrière.Avant hier,  le mercredi 8 avril, je reçois ce texto de ma mère à 13h 50 : "Coucou pupuce, mamie est tombée ce matin. Elle est à l’hôpital Maillot de Briey. Elle a une fracture du bassin. Les visites sont interdites". J'ai senti une lame d'acier glacé me transpercer le coeur. Je décide de faire ce podcast à partir des enregistrements récents que j’ai d’elle pour passer un peu de temps avec elle et lui donner du courage à distance. https://www.mixcloud.com/lestroncsblancsdespalmiers/mamie-jeanne/
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tonton
Jour... de merde. Mon tonton, le frère aîné de ma maman, est parti ce matin. C'était un vieux monsieur, qui m'a fait faire mon baptême d'avion. C'était un vieux monsieur. Et le covid l'a chopé là, sur son lit en maison de retraite, et il est parti.
Je ne connais pas beaucoup de monde dans ce groupe, mais je voulais vous le dire. Il aimait bien boire des canons, alors ce soir, si vous pouvez en boire un pour sa mémoire, ça l'aidera à trouver le chemin vers je-sais-pas-où.
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Presque un mois de confinement et je me demande quand je vais à nouveau pouvoir aller photographier les trams à Lviv.
J'ai pris ces photos fin décembre 2019.
Il faisait gris et humide, j'ai aimé mon passage en Ukraine, j'ai aimé photographier Lviv.
Je suis dromomane ; j'ai une pulsion compulsive à partir.
M. Yourcenar dit : « Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir au moins fait le tour de sa prison. »
@klavdijsluban dit : « A chacun sa prison, lorsque je vais dans une prison, je vais au cœur de moi même. »
En ces temps de confinement, je me demande quand je vais pouvoir retrouver ma prison...
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rouge impératrice
J24 ou 3000. Post dépressif. Depuis quelques jours, un grand sentiment d'injustice et d'angoisse. Je continue à lire tout et n'importe quoi à propos de ce virus et du confinement / déconfinement et je déprime de plus en plus (les remarques de mon collègue catastrophiste n'aident pas...). Je me dis que probablement fin-mai on sera encore enfermé.es, qu'on va nous déconfiner un peu, puis nous reconfiner juste après car ça va reexploser puisqu'on n'est pas immunisé.es à 60% ou je sais pas quoi. Je rêve de vacances d'été qui ne se passeront sûrement pas comme avant. Je me dis qu'avec toute cette offre de performances en live sur facebook et tous ces films en ligne après le confinement les gens auront perdu le goût du spectacle vivant et des séances en salle... Pour être dans le cliché du confinement, ces derniers jours on a regardé la connerie Netflix sur les tigres aux USA, je me dis que si tout le monde s'habitue à regarder que des trucs comme ça, mal écrits, mal montés, et surtout horriblement apolitiques au fond, Netflix a vraiment gagné (ce qui était déjà le cas de toute manière) et que mon boulot dans un festival de films d'ici la "libération" sera complètement dépassé et inutile. Et avec cette connerie de virus, on perdra même l'habitude à aller manifester, à lutter ensemble en dehors d'une pétition en ligne... Alors j'essaie de regarder l'entretien instagram avec Godard, qui a sûrement des choses intelligentes à dire sur la situation actuelle, mais je ne capte presque rien à ce qu'il dit car il a toujours un cigare dans sa bouche... Bref, le confinement me transforme en une vieille conne qui râle et qui voit tout de manière négative (et surtout qui mélange tout et n'importe quoi)... En plus depuis hier les batteries de mon téléphone ET de mon ordinateur sont en train de mourir, confinement de merde !
Petit point positif dans tout ça : j'ai presque fini le roman ROUGE IMPÉRATRICE de Léonora Miano : une utopie qui se passe dans une Afrique future forte et unie politiquement dans laquelle se sont réfugiés des français catholiques craignant le grand remplacement en Europe : un renversement hilarant de la situation migratoire et des idéologies d'extrême droite. L'histoire d'amour qui porte le roman est un peu à l'eau de rose, mais en période confinement un peu de romantisme à la con me donne l'impression d'être à la plage de Rimini en train de lire les romans d'amour achetés au kiosque à journaux comme je le faisais à 12 ans. Ce serait mieux que rien...
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Journal de bord du capitaine K. jeudi 9 avril 1914
Lorsque j’ai repris conscience, le soleil était à son zénith. J’étais allongé sur le faux-pont, au pied du mât d’artimon, complètement sonné. Qu’est-ce que je faisais là ? Depuis combien de temps étais-je comme ça ? J’ai regardé ma montre, puis je me suis dirigé sans réfléchir vers la radio. Lorsque j’ai appris que nous étions jeudi et que je n’avais plus le moindre souvenir de mon mercredi, j’ai senti une vague de chaleur parcourir ma nuque.
Je suis descendu à l’entrepont, jusqu’à mon bureau et j’ai ouvert ce carnet. À l’entrée du mercredi 8 avril 1914, j’ai découvert un texte, rédigé en grec.
J’ai donc attrapé le Bailly dans ma bibliothèque et je me suis mis au travail. L’acte de traduction, reconnaissons-le, est une tâche épuisante. Il génère une décharge nerveuse exténuante, qui dessèche le cerveau. C’est un atelier insalubre. Au bout de quelques heures, on sent l’aphasie qui menace, l’affaiblissement des centres de la parole, la destruction du discours. Quoi qu’il en soit, il m’a fallu toute l’après-midi pour rédiger une version française décente.
« La Terre n'existe pas. Elle flotte dans l'infini du néant et se rapproche chaque jour un peu plus d'une fin qu'elle ne peut pas connaître. À l'extérieur, le reste des mondes gravite et dérive à perte d'imagination. Chaque monde est peuplé par les Inférieurs et observé par les Supérieurs, les habitants d'entre les mondes.
Les Inférieurs sont les habitants de tous ces mondes, ceux qui subissent et endurent. Tous ne sont pas aussi misérables que l’être humain, mais chacun reste sujet à la fatalité et aux desseins des Supérieurs. Mortels dans l'âme. Seule l'adoration leur permet d'influencer faiblement leur malheureuse destinée. L'adoration véritable et la vénération ultime peuvent sublimer l'esprit en le rendant esclave de ceux qu'il a choisi de servir. C'est par l'élimination des siens que la preuve d'une telle supériorité peut être faite.
C'est en tuant son frère que l'on renie sa famille.
C'est en tuant les siens que l'on s'élève spirituellement.
C'est en sacrifiant le genre humain que l'on s’en détache à jamais. L'homme, après sa naissance, parcourut la surface de son monde, stupide et nu. Les Êtres Ailés venus du ciel lui apportèrent la connaissance qui lui manquait.
L'homme en particulier et les Inférieurs en général sont bien trop insignifiants pour s'admirer eux même. Ils doivent se tourner vers des créatures supérieures : une récompense comparée au reste des ombres qui peuplent les mondes.
Les Supérieurs évoluent entre les mondes. Certains ne sont que le fruit du désir des mortels. Cauchemardesques mais bien réels. Horreur extrême pour l'inculte et perfection merveilleuse pour celui qui a choisi de suivre la voie. Aucun ne peut répondre à l'appel Inférieur. Il peut simplement détourner son chemin pour plonger dans son propre élément reconstitué par le biais de l'idolâtrie. Les récompenses décernées ne sont que merveilles pour l'adorateur. Plongé dans une fange obscure, il ne peut réaliser à quel point les présents qui lui sont faits ne sont que misères insondables pour celui qui dirige. »
Qu’est-ce que ça veut dire ? Comment ai-je pu écrire ce texte dans une langue que je ne maîtrise pas, sans même en avoir conscience. Je suis épuisé et j’ai besoin de dormir. Je penserai à tout ça demain.
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Journal d' un con; finement ... Par Franco: con fini pardon confiné avec gentil chienchien à l'activité intestinale trop déconfite pour un appart. de 40 m2 Jour 26 Nope. Encore trop 'nervé d hier !!😠😠 .. Donc rien aujourd'hui nan plus. Enfin si vous voulez vraiment savoir..bah.... Lucio & moi on s' est juste gratté les coucougnettes .. chacun les siennes évidemment... On permutra sûrement demain...pour varier les plaisirs.... Mais ne vous inquiétez pas hein.. on vous racontera.. avec video à l'appui si Facebook laisse passer.. 😀 Tschuuusss.! ( allez ..viens mon ptit Lucio..viens.. monte sur le lit.. si..si.. t as le droit aujourd'hui..🙄)
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Journal de bord du capitaine K. mercredi 8 avril 1914
La terre n'existe pas. Flotte à l'infini de rien et approche chaque jour un peu plus qu'une fin qu'il ne peut pas connaître. Dehors, les autres mondes portent et dérivent vers l'imagination. Chaque monde est habité par le bas et observé par le supérieur, les habitants parmi les mondes.
Les bas sont les habitants de tous ces mondes, ceux qui souffrent et endurent. Tout le monde n'est pas aussi misérable que l'homme, mais chacun reste soumis à la mort et aux plans du plus haut. Mortel dans l'âme. Seul l'adoration leur permet d'influencer leur destin malheureux. Le vrai culte et l'adoration absolue peuvent éliminer l'esprit en faisant de lui un esclave de ceux qu'il a choisi de servir. Est de s'éliminer qu'il peut être la preuve d'une telle supériorité.
C ' est tuer son frère que quelqu'un nie sa famille.
C ' est en se suicidant que quelqu'un se lève spirituellement.
C ' est en sacrifiant à l'humanité que nous distraire pour toujours.
L ' homme, après sa naissance, errait à la surface de son monde, bête et nu. Les êtres plumes du ciel lui ont apporté la connaissance qui lui manque.
L ' homme et le bas en général sont trop insignifiants pour s'admirer. Ils doivent se tourner vers des créatures supérieures : une récompense comparée au reste des ombres qui peuplent les mondes.
Les supérieurs évoluent entre les mondes. Certains ne sont que le fruit du désir mortel. Cauchemar mais très réel. Excellente horreur pour la belle et merveilleuse perfection pour celui qui a choisi de suivre le chemin. № on peut répondre à l'appel du bas. Il peut simplement détourner son cours pour sombrer dans son propre élément qui a été regroupé à travers l'idolâtrie. Les prix remis ne sont que des miracles pour les bien-aimés. Plongé dans la fosse sombre, il ne peut pas réaliser à quel moment les cadeaux qui lui sont faits sont incroyablement désagréables pour celui qui dirige.
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les Dimanches.
Je ne compte plus. Je ne compte plus les Dimanches.
Aujourd’hui, je t’ai laissé des tas de notes vocales. Une déferlante. J’ai adoré ton offrande. Une lecture d’un philosophe contemporain que tu vénères. L’ex de Despentes. Une personne déconcertante, un individu aux traits fins et à l’allure grave et dont la renaissance perpétuelle, le rejet et la désidentification sont ses focales.
Je me retenais pour ne pas dégouliner de pensées tourmentées par notre actualité et puis je te déversais des banalités pour nous maintenir en vie de confiné.e.s solidaires. La grand-mère esseulée, nos fils maquillés, la bouffe à acheter, les flics abusifs, l’alcool et ta gueule de bois. Et on recommencera demain si tout va bien. Tout ça pendant de longues semaines d’un printemps qui n’aura jamais été aussi radieux.
D’autres luttent, tout contre la morbidité d’une époque. Fatalement, on finit par l’évoquer toutes les deux. Tu relèves ton nez pointu lorsque tu expulses ton nuage au-dessus de ta solitude. L’orientation de ton visage laisse deviner un sublime profil, le regard tourné vers notre fenêtre virtuelle du moment. Tu pars pisser avant de reprendre ton reportage sur les éleveurs de tigres. Je revois ta housse de couette féline, sous laquelle tu t’étais lovée un soir d’avril. Un premier jour d’anniversaire pas comme les autres, un soir de crémant dans une gorge serrée.
L’envie de silence pour écouter devient une évidence. Il fallait que je disparaisse pour faire peau neuve. Je te prends dans mes bras, pour une fois.
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Journal d' un con; finement ...
Par Franco: con fini pardon confiné avec gentil chienchien à l'activité intestinale trop déconfite pour un appart. de 40 m2
Jour 25
Okkkkaaaayyyy !! C' est bon !!! Rvala l'bon jeune Ciccio..🙄🙄
Mais keski fraient pas sans moi ces conconfinés..🙄🙄
Alors z' avez fait quoi sans moi ces 3 derniers jours? Allez postez tous ça en com'... on va bien s'amuser à lire tout cela tous ensemble... Euh...nan j'délire hein... perso j' en ai rien à fout' moi de cke vous avez fait.. tout comme j'm' en balance le coquillard confiné de cke vous vous allez faire de tout l'reste de vot' confinement. Chacun son confinement hein ! Yapa écrit Saint Confiné là !! Alors vos états d'humeur; vos angoisses; vos ptits moments de bonheur; vos craintes ..tout ça tout ça .. mais gardez tout ça pour vous!!! Tout les confinés s'en foutent !! Et Surtout moi !!
Voilà ..voilà.. content de mon retour hein !!? Avouez !! 😁😁
Bon j ai fini . Comment ça c était pas bien long ?!?! Mais je me fous de votre avis bordelll !! Autant que vos humeurs et tout le reste !! Comment j'dois vous l'dire ?!? Me ne fregooo !!! I don't care !!! Da§ macht mich §chei§§ !! Hasta la vista Baby ! Et je pourrais continuer avec Google traduction et les centaines de langues disponibles..mais j ai pas le temps là ..et surtout suis énervé.. tain vous avez réussi à m'énerver... ça valait bien le coup de revenir tiens.. ça m apprendra à me préoccuper du confinement des autres.
Cassez vous! Comment ça Nan ?... bah moi jme casse !
Et pas sûr de revnir demain.😒😒 J'pense bien me r'mettre en pause tiens... c était mieux avant.😒
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Jour ? Nuit ? Ce soir j’ai fait un apéro visio avec une bolo.
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En semi-liberté ou en liberté conditionnelle
(je sais pas) J25
Je vis comme une détenue, prisonnière d'une guerre sanitaire . Mon ennemi n'a pas de plan de bataille et cette guerre se joue la plupart du temps à l'intérieur de moi-même. En captivité, comme un animal de zoo. Je me sent domestiquée, mon comportement a changé du fait du changement d'environnement par rapport à l'environnement dans lequel je vivais.
Je suis sortie du confinement et je pratique ma "semi-liberté" (sous conditions) dans ce que je nomme gaiement: "mon aquarium" (un rectangle de 8×10m avec baies vitrée) . Dans lequel je travaille à ne pas finir comme un poisson rouge dans son bocal. Mon job consiste à renseigner des personnes et à les guider grâce à un casque et des manipulation d outils divers et variés (ordinateur,photocopieuse, moniteur de sécurité, téléphone, sonnette d'alarme)je suis: "hôtesse d'accueil".
Aux dernières nouvelles j'attendais le verdict du test coco. Roulement de tambour... Je suis... "négative"! J'ai beuglé : "je suis safe" tout le week-end. Et puis, comme mon travail me laisse bien le temps de réfléchir (et de lire aussi...mais ça chut, ça reste entre nous!) Et bien je me suis rendue compte que: Le confinement permettait de ne pas avoir une contamination massive de la population...et de ce fait un engorgement des hôpitaux. Mais que rester chez soi c'était pas fait pour pas tomber malade...mais plus pour pas tous tomber malade "en même temps"! (Longue à la détente la fille) Donc, mon salut et ma liberté ont changés de camp dans ma tête. Le sésame , c'est plus la "libération" c' est finalement de contracter "coco" et de me créer une "immunité " . (Je vois encore la tête de mon neurologue a la lecture de mon résultat tout désolé : "ah!dommage vous n'êtes pas immunisée du coup") . Finalement on va tous devoir incarner : "le contaminé", et y survivre. Apparemment des tests sont en fabrication pour que l'on soit détectés. Survivante je pourrais enfin récupérer UNE liberté qui sera celle de "circuler" et peut-être même bien celle d'approcher" un autre humain avec un masque bientôt obligatoire tout celà sur notre département (pas plus loin). En espérant que coco ne "mute" pas.
Mon slogan a de ce fait changé...maintenant c est plus vivement la libération, j'arrête avec ça! Ce sera: vivement l'immunité!
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