Le directeur de casting et

Le directeur de casting, aux sons des derboukas était dans son harem, maharaja sur la scène froide, il marchait envouté entre les ondulations déhanchées des beautés orientale qui l'entouraient. Les regard profond qu'il croisait allumait en lui un désir grisant, comme bercé d'odeur mentholé et d'encens, il était un enfant ébloui passant sous les voiles de carmin et d'émeraude au coeur d'une nuit aux 1000 délices / lorsqu'un raclement de gorge le ramena à la raison / il leva les yeux surpris il était un rêve bleu

Il leva les yeux naïvement comme un chat qui cherche la caresse et croisa le regard vide et obsessionnel de la chasseuse de tête qui oscillait frénétiquement, elle venait de décider que c'était le temps que mettait un directeur "normal" pour évaluer des talent.. il en avait eu l'occasion en effet, il se retourne sans appel pointa du doit les filles à tour de rôle en disant "oui oui non non oui non non" l'une des fille s'effondra en pleur au milieu des soupirs de soulagement.. il tourna les talons et partit sans un mot, la mort dans l'âme, il était tard

Le spectateur et les friandises, 20h54

Les yeux au plafond, le spectateur décontracté se préparait au rythme lent du drame antique qui allait commencer, lorsque un sensuelle et assumé "désirez vous quelque chose?" le ramena instantanément. Il se redressa réactif et se retrouva en proximité direct avec les lèvres souriante d'un décolleté à dentelle qui surplombait un plateau de friandise. Prisonnier des délices dont il était entouré ,il joua la décontraction en demandant un bafouillage de pistache et cacahouète, des "piscachettes" qui en secousse instantanée, firent rire la jeune fille. elle tendis attendrie un sachet de cacahouète au garçon honteux qui venait de louper l'annonce des hauts parleurs demandant d'éteindre les portables, il était 20h54

La bonne et le vase de Cléopâtre

La bonne passe au près d'un chariot lorsqu'elle voit dans un bric à bras acuché par la grâce de dieu, un vase de Cléopâtre, un de ces vases que les negresses en ribambelle amenait au bain, sous le soleil sec d'Alexandrie. Elle le veux , elle l'aime déjà trop, s'imaginant sortant de son bain au lait venir se prélassé à l'ombre de ce vase.. Elle prend un air coupable et se mort les lèvres en demande au garçon qui trimbalait le matos "tu va ou avec ça?".. ils dit "réserve", elle dit "banco". A 23h, le cul chaloupé de Cléopâtre déhanchait un vase à la main dans les couloirs vide de l'opéra.

Le Valet et la figurante 14h52

Le valet, contemplatif, regardait la lumière se refléter sur le marbre blanc de la Vénus. la lumière dévoilait les forme harmonieuse et la statue prenait vie comme sous des caresses, envouté par les rayons elle semblait se mouvoir en maintenant le voile fin qui lui couvrait ingénieusement les jambes. le valet rêveur, était à Sythere devant le temple duquel la vénus avait su s'extirper un temps pour lui dévoiler un peu de sa beauté, il souriait, béat, c'était l'après midi dans le couloir

Une figurante qui passait là se trouva entre le valet et la vénus. En croisant le regard surprit et béat du valet elle ralenti jusqu'à immobilisa. Elle se retourna furtivement pour comprendre le tableau au milieu duquel elle semblait être. revenu au valet, les mains sous ses bretelles, elle regarda de droite, de gauche et regardant le valet Inexpressive, elle fit glissé le tissu et lui présenta sa poitrine. La lumière vin caresser la peau blanche sous les yeux ébloui du valet, il était 14h52

Un bruit se fit entendre dans le couloir, la figurante couvrit ses seins et replongea dans sa route en souriant il était 14h52

La duchesse et les ouvriers, 3h30

La dernière carte est un 10 de coeur, il vient d'apparaitre sous le regard fixe et inexpressif des 3 joueurs. A travers la fumée de cigarette, la duchesse le menton écrasé sur l'épaule du plus jeune s'amuse de ces trois ouvrier sérieux.. lorsque ils riaient encore, sous son regard séduit de la duchesse, les enchères allaient bon train, en témoigne au centre de la table l'amas de pièce, billets, et breloques brillante autour duquel sont planté les statues crispées, accrochés à leurs cartes.. La duchesse attrape la main du plus jeune et voyant ses carte , esquisse un sourire. Lorsqu'elle lance sa bague sur le tas au centre de la table, il est 3h30

Le marquis et la demoiselle, 22h15

Le marquis recevait la demoiselle d'honneur pour une répétition privé, il est tard, elle sait son texte, elle est sur le point de partir. Alors que le marquis lui tendait son pardessus, elle le laissa tomber et appuyer sur le bureau du marquis, cambra son buste comme une vierges ayant décider de s'offrir.. la voix assuré elle dit au marquis "je veux vraiment le rôle".. le marquis la regardait impassible, "et quoi? tu devient la désirable poupée qui me fait oublié ma solitude? qu'elle rapport cela a avec ton rôle? il était 22h15

La demoiselle enrage 16h15

La demoiselle était rentré en colère, elle avait claqué la porte violement et c'était planté raide dans la fauteuil. Comme une vieille méchante ruminant sa rage, Elle serrait ses points et les mâchoire crispe, ne parvenait pas à respiré normalement. Elle tremblait en contenant toute la violence qui l'animait. elle se leva sec, le corps raide et attrapas un vase qui était posé sur l'escarbot.. En un torrent sans prémices , elle leva le vase à bout de bras et le projeta avec tant de violence qu'en se brisant, il fit un appel d'air . En sortit d'apnée, elle reprit son souffle, il était 16h15

Le figurant 21h00

Dans le brouhaha plein d'enthousiasme d'un soir de première, chahuté par la foule attendu qui s'amassait dans le hall principale, le figurant jette un coup d'œil inquiet à la monumentale horloge qui surplombe l'escalier central.9h moins quelque balancier, Il a perdu du temps au guichet et piégé par la cohue des foules endimanché, il peine à trouver l'accès au tribune dont il a le tiquet en main. autours de lui, ça claque en rafale, éparpillant sont attention dans des bousculades mondaines aux odeurs riches et postures imposante. Le figurant, museau en l'air et lunettes embuées, joue des coudes lorsque, voyant son numéro, il souri soulagé et s'élance vers l'escalier, il est bientôt 21h00

Posant la main sur la sphère en miroir qui annonce la rampe, il s'élance conquérant sur les première marches lorsqu'il se trouve instantanément bloqué . Une femme le précède, et comme une cascade de dentelle, elle porte pour robe un amoncellement aéré de voiles blancs pareille à des bouquets d'ibiscus qui recouvre tout l'escalier .Le nez dans les fleurs, le figurant oubli l'heure, le théâtre, la course contre le temps et se laisse en demie conscience, glisser sur la rampe d'or au rithme des bottine qui pointe délicate sur chaque marche velours. lorsque le bouquet de robe que la femme tenait en hauteur vin retomber sur le sol, le figurant est en haut de l'escalier, il est 21h00

La belle danseuse

Devant le rideau noir fermé, la belle danseuse semble lointaine. Plonger dans une concentration méditative Elle regarde le vide qui la sépare du rideau. Dans des élans sans aboutissement, ses mains dessinent dans l'air qui la porte, l'esquisse des tableaux qu'elle sait par coeur. quelque seconde avant l'ouverture du rideau, elle laisse ses bras retomber en plume ,savourant l'extase qui porte son corps, le temps n'existe plus.

La bonne et le prince, 17h00

La bonne avachi entre les caisses de costume et le bordel qui retombait des placards ouverts, lisait un livre en laissant le prince promener ses mains sur elle. plongée dans sa lecture inexpressive, elle se contentait de laisser détoner un claquement de langue réprobateur lorsque le prince avait l'imprudence de jouer trop près des dentelles. Elle lisait les liaisons dangereuses et à mesure que les lettres se débridaient, elle laissait le prince la parcourir d'avantage. quand elle arriva aux lettres de la marquise de Merteuil, elle leva avec un doigt indicatif, la dentelle de ses bas , il était 17h00

Le prince et la demoiselle, 13h45

Face à face, dans l'intimité d'un halo de lumière blanche, le prince et la demoiselle inexpressif, se regardaient fixement. leurs visages semble des masques de cire, figé, vide, en proie aux long ennui. Au bord des yeux miroir de la demoiselle miroir commence à s'accumuler des larmes en paquet.. le prince contemple les yeux se mouillé de grosse goutes qui débordent et viennent ruisseler sur les joue frèle de la belle. ébloui de tant de retenue, se prince stoïque submergé d'une tristesse enfantine, abandonne son visage a la déformation morveuse qu'un spasme fait éclaté en sanglot. Ils se mette tout deux à rigoler, les yeux mouillé, il est 13h45

Le prince et la Marquise,

Le prince est plongé dans une virtuose transe qu'il développe en tapotant sur la peau tendue de sa derbouka. Il enrichit la mélodie rythmique qui par de petits claquements se complexifie tant qu'elle en devient pure, simple comme une comptine infantile que l'on croit savoir, que l'on croit pouvoir chantonner tant elle semble naïve. La marquise claquante en passant vers le prince mendiant plongé dans son art frappe d'un grand coup sans ménagement entre les mains floutées par le mouvement du prince. Le boom qui se fait entendre stoppe le prince net qui, pendants que la percussion raisonne, regarde la croupe fine et dansante de la marquise qui continue vers les loges. il était 21h15

Le valet et la bonne, 20h35

Dans l'obscurité, sous les yeux de la bonne, le valet sort de son pantalon bouffant une boite d'allumettes, il craque une allumette qui flashe et se stabilise en flamme qu'il amène en la protégeant de sa main vers la première bougie. La tige de la bougie se laisse réchauffer par la flamme, se laisse ruisseler de cire avant qu'en un instant, elle flamboie à son tour. De la première bougie, il transmet la flamme aux autres et allume ainsi les 134 bougies qui composent le lustre. lorsqu'eu terminé, il regarda satisfait le lustre scintillant, il était 20h34

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La bonne, qui avait regardé cérémonieusement la scène, vint alors se placer devant le lustre . Elle sourit au valet content , marque un temps de recueillement, puis expulse de ses joues soudainement rondes un souffle large et gonflé par la farce , qui fit en torrent s'éteindre la totalité des bougies du lustre.. lorsque, dans l'obscurité, le valet craque en souriant sa deuxième allumette, il est 20h35

Le garçon de café et le ciel étoilé,

C'était prévu de longue date, mais quand le décor au fond de la vieille scène s'effondra, le garçon de café, planté là, n'en crut pas ses yeux. Au-delà du boucan apocalyptique que produisirent les armatures de bois pourri s'écrasant sur la scène, ce fut la poussière qui l'éblouit. Le nuage remontant lentement jusqu'au plafond obscur, vint sous les projecteurs illuminant les infimes particules, offrir à ces yeux de voyageur contemplatif, un firmament étoilé, il était 14h54

Le prince et la figurante, 15h15

Il n'y avait pas à proprement parler de contrat, elle avait juste dit "si tu passes par là", et il était passé par là. Elle s'était faite tendre, avait dévoilé un peu plus de peau, avais laissé les mains aller dessous. Elle avait même fait des baisés mouillé s'était laissé embrassé sur les lèvres, dans le cou. Quand il avait attrapé l'intérieur de sa cuisse, elle avait posé sa main sur celle du prince comme pour calmer les ardeurs qu'elle avait fait naitre et avait murmuré "si tu repasses par là".. il était 15 h 15

Dans la loge, 15h30

Sous la lumière jaune des ampoules à dentelle, qui donnent du relief aux dorures empoussiéré, le temps est long. Chacun est passif ou plongé dans de petites occupations inutiles : La femme de chambre étalée dans le fauteuil crevé, le bras ballant, découd à l’aveuglette le fil de l’accoudoir et la réceptionniste, assise devant une mallette a maquillage, ajoute une couche de plus au visage méconnaissable du valet. L'ouvrier regarde la belle regarder tout ce beau monde s'emmerder et le phonographe grésille, il est 15h30

Le garçon et la belle, 22h55

Il tenait le visage de la belle et, à pleine main, lui attrapait la nuque, la joue, et modelait son gracieux visage comme s'il voulut y lire l'avenir. Elle, abandonnée, caressait les mains qui la caressait lorsque le fixant d'un air suppliant elle lui demanda "pourquoi êtes-vous resté?". Il approcha son visage plein de réconfort d'elle, lorsque, dans l'intimité de la proximité, elle lui empoigna la nuque, et le tirant vers elle, vin de toute sa bouche embrassé ses lèvres froides. De la rosée fraiche arrivèrent en cascades des flots impétueux qui vinrent tête baissée percuter les rochers, le souffle des vagues vint soulever leur corps il était 22h54

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Le voyage prit fin, le garçon eut un lent pas de recul, comme baigné d'une extase qui lui donnait une sensation d'apesanteur, il flottait loin du sol, léger .. La fille s'était retournée, elle avait pris dans ses mains le script chiffonné et le regardait, absente, en parcourant du pouce la surface de ses lèvres. Elle garda la tête penchée sur le script pour valider à voix haute, satisfaite : "c'est bien comme ça !".. le garçon, loin de son corps, assis sur la falaise, acquiesça béa, il était 22h55