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fridfromdesire · 7 years
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Radiohead: 14 Juillet 2003/ Nîmes “Radiohead, les rois de l’arène Concert ardent de la dream team d’Oxford lundi à Nîmes. L’enceinte circulaire n’a plus une place à offrir lorsque le groupe arrive pour conforter un public, partagé entre allégresse et piété, dans l’idée qu’il va léviter. Radiohead n’a pas eu à épaissir le trait pour donner, lundi soir dans les arènes de Nîmes, un concert qui devait s’inscrire parmi les moments les plus ardents de l’année. Une apparition d’autant plus rare déjà, que, mouchant les conventions commerciales, la formation de Thom Yorke ne donnait que deux concerts en France (Belfort, le 3 juillet, avant l’apogée gardois) pour décliner la sortie printanière de son sixième album, Hail to the [the La dream team d’Oxford, en service depuis plus d’une décennie, a vite manifesté ce souci de singularité qui, hormis son talent intrinsèque, est devenu au fil des ans comme un sceau. Sur disque, c’est d’abord le succès qui « menace » : une chanson, promue hymne flippé des campus, un album, OK Computer, qui entérine l’engouement, et Radiohead ­ à l’instar de The Cure ou REM autrefois ­ se retrouve accidentellement coqueluche planétaire avec, en corollaire, un statut qui procure aux artistes plus d’angoisse que de béatitude. Pour y remédier, Radiohead adopte, d’une manière presque touchante, une tactique fondée sur l’esquive. C’est une partie de cache-cache avec les médias anglais (à cran) et un repli domestique qui prévalent lorsque le groupe sort, au tournant du millénaire, une paire d’albums anticommerciaux à souhait, kid a (2000) et Amnesiac (2001), diptyque émérite qui cocufie les guitares pour naviguer dans les eaux troubles d’une pop expérimentale aux inflexions électroniques. Sur scène aussi, Radiohead a pris l’habitude de ne pas s’en laisser compter. Plutôt que de suivre le parcours fléché ­ bien qu’on les annonce en novembre à Bercy ­, Thom Yorke, Ed O’Brien et consorts préfèrent depuis un certain temps se compliquer la vie. Pour leur précédente tournée, ils avaient carrément décidé d’affréter leur propre structure, chapiteau bleu nuit, vierge de tout affichage publicitaire, trimballé de ville en ville, au gré des topographies ­ c’est ainsi que le concert « parisien » échouera dans un terrain vague de Saint-Denis. Accessoirement, cette « lubie » engloutit une grosse liasse de livres sterling, vu les coûts engagés ! 12 000 communiants. Toujours au registre itinéraire bis, Radiohead donna, voici trois ans, de mémorables concerts estivaux (orages et aléas techniques compris) dans divers hauts lieux historiques, tels les théâtres antiques d’Arles et de Vaison-la-Romaine, et les arènes de Fréjus. Mais une pierre manquait manifestement à l’édifice : les arènes de Nîmes. Lundi après-midi, ils sont ainsi légion qui, venus des quatre coins de France, font le siège du robuste édifice sous le cagnard. L’enceinte circulaire n’a plus une place à offrir ­ le concert est archicomplet : 12 000 communiants ­ lorsque le groupe arrive, peu avant 22 h 30, pour conforter un public partagé entre allégresse et piété dans l’idée qu’il va léviter. Deux heures et vingt-quatre morceaux plus loin, le contrat est effectivement rempli. Avec dix nouvelles chansons et un peu plus d’anciennes, bien qu’encore récentes, Radiohead confirme sa pole position. Bourrasques rock. Tour à tour vulnérable et dominateur, introverti et endiablé, Thom Yorke se sait à la tête d’une escouade dont la cohésion paraît souvent indéfectible. Que les musiciens déchaînent des bourrasques rock ou qu’ils s’abstraient des contingences pop pour sillonner des contrées plus chimériques (Talkshow Host), c’est bien la dextérité qui prévaut au sein d’un groupe dont la prépondérance ne semble pas prête de se démentir. Par Gilles RENAULT Set-list : there there 2+2=5 lucky talk show host scatterbrain national anthem backdrifts kid a my iron lung sail to the moon no surprises where i end and you begin go to sleep exit music (for a film) paranoid android idioteque after the gold rush / everything in its right place rappel : i will the gloaming bones the tourist rappel : sit down, stand up karma police rappel : fake plastic trees
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fridfromdesire · 7 years
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Samedi 4 avril 1998 à RAMBOUILLET: No Aga/Dolly/Silmarils
“Couronnés disques d'or au même moment, Dolly et Silmarils se suivent et se ressemblent. Actuellement en fin de tournée, ils partagent volontiers la même scène, et esquissent... de concert (!) la couleur de leur prochain album. Sans langue de bois et loin des guéguerres d'antan, la nouvelle vague hexagonale fait aujourd'hui bloc, à en devenir solide comme un rock ! Deux leaders aux allures de fausses blondes, surtout l'un. Des textes écrits par David l'énervé, mais chantés par Manu, la sensible. Un goût prononcé et partagé pour le contact, mais un jugement plutôt lucide sur les médias et les courtisans. Une même école du live accompagnée de cette humilité qui en font des êtres attachants. Des références musicales parfois communes, mais un style rigoureusement différent. Nul doute, la connivence affichée par les Nantais de Dolly et les Parigos de Silmarils n'est pas chose feinte. Ni même le fruit de quelques écheveaux mercantiles savament distillés. Laisser parler le coeur Si quelque mauvaise langue leur signale un même producteur, le sextet de Panam sait se défendre : « On n'est pas un groupe de casting, un boy's band ». Les uns comme les autres n'aspirent en fait qu'à donner du plaisir au public. Funck, rock, hip-hop, techno, à babord. Pop, rock, noisy à tribord... Thierry, le batteur de Dolly, concède pourtant, sourire aux lèvres « pouvoir aujourd'hui s'arrêter, maintenant que la gloire et l'argent sont là ». Après des années de galère tout de même... Et surtout une bonne dose de dérision ! David, la fausse blonde de Silmarils, adepte du rentre-dedans, mais jamais vulgaire, préfère pour sa part laisser parler le coeur. Imposer sa griffe Issus de la banlieue, ses lascars et lui se connaissent depuis l'école primaire. « On ne cherche pas à asseoir notre notoriété par un quelconque misérabilisme en faisant de nos origines un produit de marketing. On ne veut pas de ces récupérations. » Autrefois brebis égarée, Dolly préfère quant à elle aujourd'hui faire le clown... et non le clone ! « On ne crache pas dans la soupe et apprécions de pouvoir nous produire sur de grandes scènes ou dans de vraies salles. Sans doute parce-que nous sommes très beaux... (rires). Plus sérieusement on est très heureux d'être reconnu outre-Manche en imposant notre griffe avec des textes français. Kelly Jones, le chanteur de Stéréophonics nous a même sollicité pour un duo avec Manu ! ». Après une tournée bretonne annulée cette été, les Nantais se félicitaient hier soir de pouvoir jouer ainsi devant les étudiants. Bien entendu Simarils ne dépareillait en rien, poussant même pour l'occasion la chansonnette : « J'voulais voir Virzon, on a vu Vierzon. On voulait voir Brest, et on a vu Brest... » Arnaud Morvan Dolly, un des groupes les plus intéressants du moment.”               © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr
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fridfromdesire · 13 years
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Ma vie pour un concert? ... Let's Rock!!
Changement de siècle et de salle pour le coup pour ce nouveau concert. Le lundi 10 Juillet 2000 me voilà devant la mythique salle de l’Élisée Montmartre. Depuis plusieurs années, disons depuis la disparition tragique de Kurt Cobain et de Nirvana j'attendais de voir avec impatience ce groupe dont je me vante encore aujourd'hui d'avoir pu constater les performances scéniques à la hauteur de leur réputation:
SONIC YOUTH
Pour cette tournée Nyc, Ghosts And Flowers, Sonic Youth évolue pour la première fois en quintet. En effet, Jim O'Rourke est présent sur scène, complétant la formation initiale, à la basse, à la guitare, au power-book ou à une console de son. Dans un Elysée Montmartre affichant complet, le groupe ouvre les hostilités par des versions boostées à trois guitares de Tom Violence et White Kross avant de se plonger dans les compositions délicates de Nyc, Ghosts And Flowers, qui prennent sur scène toute leur ampleur ; le groupe va ainsi alterner nouveaux et vieux morceaux, dont on retiendra les passages d'anthologie suivants : un Kool Thing ultra-sexuel et groovy, le très glauque Side2side, une version de 10 minutes apocalyptiques de Mote, ou encore les flamboyants Schizophrenia et Nyc, Ghosts And Flowers. Le groupe est en grande forme, y compris O'Rourke, qui donne l'impression de faire partie de SY depuis toujours. Après l'expérimental Ligthnin' et une excellente version de 100% joué lentement (!!), SY clôture vigoureusement la soirée par le sauvage Brother James.
Set List :
Tom Violence
White Kross
Free City Rhymes
Renegade Princess
Kool Thing
Sunday
Nevermind
Side2Side
Mote
Schizophrenia
NYC, Ghosts And Flowers
Lightnin'
100%
Brother James
Première Partie : Sleater Kinney
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fridfromdesire · 13 years
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Garbage - Stupid Girl (Paris "Le Zenith" 1999)
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fridfromdesire · 13 years
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Garbage "Push It" Paris 1999
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fridfromdesire · 13 years
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Garbage - The Trick Is To Keep Breathing (Live Paris "Le Zenith" 1999)
Retour au Zénith de Paris le 27 Janvier 1999, histoire toujours de se mettre du bon son dans les écoutilles avec cette fois:
1. Temptation Waits
2. Not My Idea
3. I Think I'm Paranoid
4. Special
5. My Lover's Box
6. Hammering In My Head
7. Milk
8. Stupid Girl
9. Vow
10. Queer
11. Fix Me Now
12. Push It
13. Only Happy When It Rains
14. You Look So Fine
15. Medication
16. The Trick Is To Keep Breathing
17. Thirteen
18. When I Grow Up
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fridfromdesire · 13 years
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Ma vie pour un concert? ... Let's Rock!!
Mon tout premier concert sur Paris, et pas des moindres se déroula dans la deuxième plus grande salle de concert de la capitale, le Zénith.C’était le 30 Juin 1997 et ce jour là j’ai vu sur scène des petits gars qui avaient sensiblement le même âge que moi:
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Putain de souvenir que ce concert. Je me rappelle des deux premières parties avant les Australiens; il y avait Even, qui était un bon groupe mais qui ne m’a pas transcendé et puis Dolly que je voyais déjà pour la deuxième fois. J’aimais bien ce petit groupe français (enfin en tout cas leur premier album) mais je me rappelle qu’ils ont pris cher à passer en première partie de Silverchair. Ils se sont fait huer, siffler tout du long car en effet le public qui était venu exclusivement pour voir le trio Australien avait déjà du se taper deux groupes avant et voir seulement le groupe attendu vers 22h. Le public était chauffé à blanc.
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“C'est un petit Zénith (gradins du haut inaccessibles) qui attend SILVERCHAIR avec impatience. Après un concert promotionnel parfait au Bataclan au mois de mars dernier, tout le monde est désireux de savoir ce que le groupe peut donner dans une grande salle. Sauront-ils assumer et assurer une telle ascension?
C'est EVEN et DOLLY qui se chargent de chauffer un public assez jeune et accueillant envers ces groupes dont après tout, il n'a que faire. Leurs performances auront été appréciées à leurs justes valeurs. Un peu mais pas trop quand même!
En effet, c'est à 21 heures 45 que les choses sérieuses commencent. Premier changement par rapport au concert du Bataclan, ce n'est plus une musique de cirque qui introduit les trois membres de SILVERCHAIR. Ne seraient-ils plus des bêtes curieuses?
C'est avec "Slave" que le groupe débute sa prestation. On remarque d'emblée que le son est très bon pour le Zénith et que le light-show est magnifique. Le groupe a ralenti les tempos par rapport aux albums pour gagner en lourdeur et en profondeur. La set-list est a peu près la même que lors du concert de mars dernier. De "Pure massacre" à "Tomorrow" en passant par "Freak" et "Abuse me", les deux albums seront équitablement passées en revue (sept titres de chaque). Il faut aussi noter la reprise de "Minor Threat" en rappel.
L'impression qui se dégage de ce concert est que le groupe, qui quittera l'école en octobre prochain, s'est "professionnalisé". La fougue des débuts a disparu. A la place, on voit un groupe très sûr de lui, n'en faisant pas plus que ce qu'on lui demande, et encore! Le concert n'aura duré qu'une heure cinq, ce qui est tout de même trop court pour une salle de cette importance. Daniel Johns ne prend même plus de son temps pour échanger deux mots avec le public, à peine un ou deux "Thank you" entre les morceaux, et laisse venir ses groupies à lui comme sur "Cemetery", où l'on se croirait franchement à un concert de Patrick Bruel!!!
Pour résumer, très bon concert pour enregistrer un album live, mais l'on aurait aimé un peu plus de spontanéité et l'on aurait aussi aimé que cela dure plus longtemps.”                                                                
Critique écrite le 08 juillet 1997 par Emmanuel WINO
Set-list:
Slave
Roses 
Findaway
Abuse Me
Pure Massacre
Cemetery
Suicidal Dream 
Tomorrow
The Door 
No Association
Freak 
Faultline 
Madman
Minor Threat
Israel'son
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