“Voyage de travers”
_est une série de photomontage ayant pour objectif la vente des produits présentés disponibles chez ESSAPMI à Lyon, comprenant une liste non exhaustive de vêtements, chaussures et d’accessoires de designer d’avant-garde pour la saison Printemps/Été 2017, mais surtout une idée d’arrangement vestimentaire.
Le concept est un lookbook de mode, vive critique contre le format carré, devenu symbole d’une hyper médiatisation de la personne par les réseaux d’Instagram, et la société de consommation dite “capitaliste” mis en exergue par les effets empruntés au glitch, qui est l’art d'esthétisation d'erreurs analogiques ou numériques, par corruption de codes ou de données ou manipulations d'appareils électroniques, et est interprété comme un blâme du capitalisme.
Le voyage exprimé par les paysages mis en décalage, est la volonté de sortir des idées reçues que la “mode” d’avant-garde ne cesse de promouvoir, et les couleurs rappelant les visions psychédéliques de certaines substances comme l’acide lysergique diéthylamide ou encore la psilocybine. Une tangente entre le rêve et la “réalité” qu’il est intéressant d’observer sous forme dichotomique: le voyage / la vue ; un endroit / un envers; la vie / l’avis; consomme / consume ...
Ceci étant dit, ces images n’ont qu’un but commercial, donc toute cette mascarade artistique témoigne de notre temps libre.
_is a series of photomontages aimed at selling products presented at ESSAPMI in Lyon, including a non-exhaustive list of clothes, shoes and accessories from avant-garde designers for the Spring/Summer 2017 season, but above all an idea of dress.
The concept is a fashion Lookbook, a sharp criticism of the square format, which has become a symbol of a hyper-mediatization of the person by Instagram's networks and the so-called "capitalist" consumption society highlighted by the effects borrowed from the Glitch, which is the art of aestheticizing analog or digital errors, by corruption of codes or data or manipulation of electronic devices and is Interpreted as a blame of capitalism.
The journey expressed by the shaded landscapes is the desire to emerge from the preconceived notions that avant-garde "fashion" continues to promote, and colors recalling the psychedelic visions of certain substances such as lysergic acid diethylamide or Still psilocybin. A tangent between the dream and the "reality" that it is interesting to observe in a dichotomous form: le voyage / la vue; un endroit / un envers; la vie / l’avis; consomme / consume …
That being said, these images have only a commercial purpose, So all this artistic masquerade testifies to our free time.
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Essapmi exposes the work of Ziggy Chen, who confronts opposing ideas in timeless clothes.
Parka inside out construction
Bomber souvenir jacket
Horisaki’s hats
Please do not hesitate to contact us for more information and availability.
Send possible.
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Psaume IIII - [P]rosopopée
C’est en silence
Que la forêt paisible respire
En un soupir.
Solitude, dans ses sombres détours,
Une perspective qui court
Et qui dans le noir effraie, comme un rêve égaré.
A l’abris d’une myriade de regards noyés dans l’eau salée.
Une rétine comme focale, captant les lignes qui se dessinent au loin.
Dans ce reflet profond de songes
Silhouette si légère , que vent l’emporte d’une main.
Charmé par ses contrastes, contours , et ses détails que celui-ci caresse
D’une main d’orfèvre.
Loin des murmures et des bras de Morphée.
Les paupières grandes ouvertes
Quand ciel laisse tomber son arc
Un monochrome tapisse Iris
Cette messagère dévoile la symphonie des larmes
Coulant pour abreuver montagnes
Où oxygène est rare.
C’est à la cime de celles-ci
Que l’on discerne le ciel s’assoir.
Chorégraphie de l’aube au noir
Quand les galbes s’étirent , et se relâchent.
Danse macabre non !
Dans ce marasme abscons, c’est le tonnerre qui chante
Avant que pluie ne l’affronte.
Crachin de brume qui gomme l’horizon risible et bise des vents
Bougeant comme écume sous l’effet du courant
Sur plage de sable blanc
Discret comme l’aquilon.
C’est le détail qui parle laissant son nom , sans ses hauts hurlements.
Ivresse d’un dur labeur
Qui s’écoule chaque nuit
Muse encore endormie
Quand le reflet prend forme
Dans ce miroir qui luit.
Des jours en sabliers
Loin est ce désert de rêves ensevelis.
Soie sur lin
Se tissent sans fin dans ce déluge d’aiguilles
Pour ne jamais laisser entrer l’ennuie.
Ce froid au fond,
Si frileux cherchant refuge à vie dans fil.
Vif ! est la coupe d’un savoir faire ancestrale
Qui se dessine croquant l’esquisse
Dans paysage nuptiale
Quand élégance est nitescence
Sensible deviennent les sens
Quand l’essence même est essentielle
Dont le désire est de séduire comme fragrance.
Attention ! Attention !
Tension d’un corps qui alpague l’attention de rétines averties.
Des passants si pressées , dépassées par ces nuances si précises.
Taillés comme pierres précieuses,
Que lumières adonisent.
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Psaume IIII - [P]rosopopée
C’est en silence
Que la forêt paisible respire
En un soupir.
Solitude, dans ses sombres détours,
Une perspective qui court
Et qui dans le noir effraie, comme un rêve égaré.
A l’abris d’une myriade de regards noyés dans l’eau salée.
Une rétine comme focale, captant les lignes qui se dessinent au loin.
Dans ce reflet profond de songes
Silhouette si légère , que vent l’emporte d’une main.
Charmé par ses contrastes, contours , et ses détails que celui-ci caresse
D’une main d’orfèvre.
Loin des murmures et des bras de Morphée.
Les paupières grandes ouvertes
Quand ciel laisse tomber son arc
Un monochrome tapisse Iris
Cette messagère dévoile la symphonie des larmes
Coulant pour abreuver montagnes
Où oxygène est rare.
C’est à la cime de celles-ci
Que l’on discerne le ciel s’assoir.
Chorégraphie de l’aube au noir
Quand les galbes s’étirent , et se relâchent.
Danse macabre non !
Dans ce marasme abscons, c’est le tonnerre qui chante
Avant que pluie ne l’affronte.
Crachin de brume qui gomme l’horizon risible et bise des vents
Bougeant comme écume sous l’effet du courant
Sur plage de sable blanc
Discret comme l’aquilon.
C’est le détail qui parle laissant son nom , sans ses hauts hurlements.
Ivresse d’un dur labeur
Qui s’écoule chaque nuit
Muse encore endormie
Quand le reflet prend forme
Dans ce miroir qui luit.
Des jours en sabliers
Loin est ce désert de rêves ensevelis.
Soie sur lin
Se tissent sans fin dans ce déluge d’aiguilles
Pour ne jamais laisser entrer l’ennuie.
Ce froid au fond,
Si frileux cherchant refuge à vie dans fil.
Vif ! est la coupe d’un savoir faire ancestrale
Qui se dessine croquant l’esquisse
Dans paysage nuptiale
Quand élégance est nitescence
Sensible deviennent les sens
Quand l’essence même est essentielle
Dont le désire est de séduire comme fragrance.
Attention ! Attention !
Tension d’un corps qui alpague l’attention de rétines averties.
Des passants si pressées , dépassées par ces nuances si précises.
Taillés comme pierres précieuses,
Que lumières adonisent.
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Acte 2 - Vers le futur
Automne//Hiver 2016
O race humaine aux destins d’or vouée,
As-tu senti de quel travail formidable et battant,
Soudainement, depuis cent ans,
Ta force immense est secouée ?
L’acharnement à mieux chercher, à mieux savoir,
Fouille comme à nouveau l’ample forêt des êtres,
Et malgré la broussaille où tel pas s’enchevêtre
L’homme conquiert sa loi des droits et des devoirs.
Dans le ferment, dans l’atome, dans la poussière,
La vie énorme est recherchée et apparaît.
Tout est capté dans une infinité de rets
Que serre ou que distend l’immortelle matière.
Héros, savant, artiste, apôtre, aventurier,
Chacun troue à son tour le mur noir des mystères
Et grâce à ces labeurs groupés ou solitaires,
L’être nouveau se sent l’univers tout entier.
Et c’est vous, vous les villes,
Debout
De loin en loin, là-bas, de l’un à l’autre bout
Des plaines et des domaines,
Qui concentrez en vous assez d’humanité,
Assez de force rouge et de neuve clarté,
Pour enflammer de fièvre et de rage fécondes
Les cervelles patientes ou violentes
De ceux
Qui découvrent la règle et résument en eux
Le monde.
L’esprit de la campagne était l’esprit de Dieu ;
Il eut la peur de la recherche et des révoltes,
Il chut ; et le voici qui meurt, sous les essieux
Et sous les chars en feu des nouvelles récoltes.
La ruine s’installe et souffle aux quatre coins
D’où s’acharnent les vents, sur la plaine finie,
Tandis que la cité lui soutire de loin
Ce qui lui reste encore d’ardeur dans l’agonie.
L’usine rouge éclate où seuls brillaient les champs ;
La fumée à flots noirs rase les toits d’église ;
L’esprit de l’homme avance et le soleil couchant
N’est plus l’hostie en or divin qui fertilise.
Renaîtront-ils, les champs, un jour, exorcisés
De leurs erreurs, de leurs affres, de leur folie ;
Jardins pour les efforts et les labeurs lassés,
Coupes de clarté vierge et de santé remplies ?
Referont-ils, avec l’ancien et bon soleil,
Avec le vent, la pluie et les bêtes serviles,
En des heures de sursaut libre et de réveil,
Un monde enfin sauvé de l’emprise des villes ?
Ou bien deviendront-ils les derniers paradis
Purgés des dieux et affranchis de leurs présages,
Où s’en viendront rêver, à l’aube et aux midis,
Avant de s’endormir dans les soirs clairs, les sages ?
En attendant, la vie ample se satisfait
D’être une joie humaine, effrénée et féconde ;
Les droits et les devoirs ? Rêves divers que fait,
Devant chaque espoir neuf, la jeunesse du monde !
E. Verhaeren
41 notes
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“Exorcist”
Rick Owens SS16 “CYCLOP”
ESSAPMI
7 rue du Plâtre 69001 LYON
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Acte 2 - Vers le futur
Automne//Hiver 2016
O race humaine aux destins d’or vouée,
As-tu senti de quel travail formidable et battant,
Soudainement, depuis cent ans,
Ta force immense est secouée ?
L’acharnement à mieux chercher, à mieux savoir,
Fouille comme à nouveau l’ample forêt des êtres,
Et malgré la broussaille où tel pas s’enchevêtre
L’homme conquiert sa loi des droits et des devoirs.
Dans le ferment, dans l’atome, dans la poussière,
La vie énorme est recherchée et apparaît.
Tout est capté dans une infinité de rets
Que serre ou que distend l’immortelle matière.
Héros, savant, artiste, apôtre, aventurier,
Chacun troue à son tour le mur noir des mystères
Et grâce à ces labeurs groupés ou solitaires,
L’être nouveau se sent l’univers tout entier.
Et c’est vous, vous les villes,
Debout
De loin en loin, là-bas, de l’un à l’autre bout
Des plaines et des domaines,
Qui concentrez en vous assez d’humanité,
Assez de force rouge et de neuve clarté,
Pour enflammer de fièvre et de rage fécondes
Les cervelles patientes ou violentes
De ceux
Qui découvrent la règle et résument en eux
Le monde.
L’esprit de la campagne était l’esprit de Dieu ;
Il eut la peur de la recherche et des révoltes,
Il chut ; et le voici qui meurt, sous les essieux
Et sous les chars en feu des nouvelles récoltes.
La ruine s’installe et souffle aux quatre coins
D’où s’acharnent les vents, sur la plaine finie,
Tandis que la cité lui soutire de loin
Ce qui lui reste encore d’ardeur dans l’agonie.
L’usine rouge éclate où seuls brillaient les champs ;
La fumée à flots noirs rase les toits d’église ;
L’esprit de l’homme avance et le soleil couchant
N’est plus l’hostie en or divin qui fertilise.
Renaîtront-ils, les champs, un jour, exorcisés
De leurs erreurs, de leurs affres, de leur folie ;
Jardins pour les efforts et les labeurs lassés,
Coupes de clarté vierge et de santé remplies ?
Referont-ils, avec l’ancien et bon soleil,
Avec le vent, la pluie et les bêtes serviles,
En des heures de sursaut libre et de réveil,
Un monde enfin sauvé de l’emprise des villes ?
Ou bien deviendront-ils les derniers paradis
Purgés des dieux et affranchis de leurs présages,
Où s’en viendront rêver, à l’aube et aux midis,
Avant de s’endormir dans les soirs clairs, les sages ?
En attendant, la vie ample se satisfait
D’être une joie humaine, effrénée et féconde ;
Les droits et les devoirs ? Rêves divers que fait,
Devant chaque espoir neuf, la jeunesse du monde !
E. Verhaeren
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(M)étamorphose
Ils vivent ensemble mais se parlent rarement.
Elle est d’humeur changeante, lui aussi.
Pourtant elle ne se change que quatre fois l’an.
Lui c’est presque tous les jours.
Elle n’a que faire du regard des autres.
Lui y porte plus attention…
Charmé par sa splendeur et sa délicatesse,
il s’avance timidement.
Elle s’effeuille, dévoilant son corset d’écorces.
Maintenant vulnérable, il en profite.
Il tente de la séduire.
Elle se mue, ça l’émeut. Elle le fuit.
Il se masque et la suit, ça l’amuse.Il y a quelque chose de changé en lui ;
dissimulé derrière ce curieux faciès.
Avec, il n’est plus lui-même.
Son approche est sereine.
Métamorphosé, il danse pour elle.
Elle est séduite.
Quel heureux accomplissement que de s’être retrouvé.
Ils vivent ensemble et échangent à nouveau très souvent.
T. Clément
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(M)étamorphose
Ils vivent ensemble mais se parlent rarement.
Elle est d’humeur changeante, lui aussi.
Pourtant elle ne se change que quatre fois l’an.
Lui c’est presque tous les jours.
Elle n’a que faire du regard des autres.
Lui y porte plus attention…
Charmé par sa splendeur et sa délicatesse,
il s’avance timidement.
Elle s’effeuille, dévoilant son corset d’écorces.
Maintenant vulnérable, il en profite.
Il tente de la séduire.
Elle se mue, ça l’émeut. Elle le fuit.
Il se masque et la suit, ça l’amuse.Il y a quelque chose de changé en lui ;
dissimulé derrière ce curieux faciès.
Avec, il n’est plus lui-même.
Son approche est sereine.
Métamorphosé, il danse pour elle.
Elle est séduite.
Quel heureux accomplissement que de s’être retrouvé.
Ils vivent ensemble et échangent à nouveau très souvent.
T. Clément
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(M)étamorphose
Ils vivent ensemble mais se parlent rarement.
Elle est d’humeur changeante, lui aussi.
Pourtant elle ne se change que quatre fois l’an.
Lui c’est presque tous les jours.
Elle n’a que faire du regard des autres.
Lui y porte plus attention…
Charmé par sa splendeur et sa délicatesse,
il s’avance timidement.
Elle s’effeuille, dévoilant son corset d’écorces.
Maintenant vulnérable, il en profite.
Il tente de la séduire.
Elle se mue, ça l’émeut. Elle le fuit.
Il se masque et la suit, ça l’amuse.Il y a quelque chose de changé en lui ;
dissimulé derrière ce curieux faciès.
Avec, il n’est plus lui-même.
Son approche est sereine.
Métamorphosé, il danse pour elle.
Elle est séduite.
Quel heureux accomplissement que de s’être retrouvé.
Ils vivent ensemble et échangent à nouveau très souvent.
T. Clément
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TRAMAGE
Les jours filent vite, trop vite.
Ils filent clair dans les terres isolées ou je traîne mon corps engourdi.
Le soleil tape et le vent souffle.
Esseulé, je me laisse encore surprendre par le bruissement des feuilles.
Mes jambes sont lourdes, ma conscience aussi.
Je me laisse guider par le babil des oiseaux.
Mes paupières sont lourdes, mon cœur aussi.
Le ramage m’attire vers cette bâtisse.
Imposante masse de pierre qui semble rejetée par les entrailles de la terre. Prise au piège dans les feuillages elle gémit.
Alors qu’elle s’ouvre à moi, je m’en approche doucement.
Je m’accorde une pause à l’intérieur.
Il fait bon, l’air est chargé d’un troublant remugle.
La structure est imposante, sa hauteur à la taille de l’ambition de ceux qui l’ont faite construire.
Ses murs chargés de souvenirs se lamentent alors que la nature enseveli les vestiges d’une civilisation avide et suggestible.
Les souvenirs de cet âge se fracassent contre les parois du nouveau territoire ; bâti vite, trop vite.
Oh, qu’ils s’annoncent obscurs les jours sur les terres de ceux qui ont oublié.
T. Clément
5 notes
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TRAMAGE
Les jours filent vite, trop vite.
Ils filent clair dans les terres isolées ou je traîne mon corps engourdi.
Le soleil tape et le vent souffle.
Esseulé, je me laisse encore surprendre par le bruissement des feuilles.
Mes jambes sont lourdes, ma conscience aussi.
Je me laisse guider par le babil des oiseaux.
Mes paupières sont lourdes, mon cœur aussi.
Le ramage m’attire vers cette bâtisse.
Imposante masse de pierre qui semble rejetée par les entrailles de la terre. Prise au piège dans les feuillages elle gémit.
Alors qu’elle s’ouvre à moi, je m’en approche doucement.
Je m’accorde une pause à l’intérieur.
Il fait bon, l’air est chargé d’un troublant remugle.
La structure est imposante, sa hauteur à la taille de l’ambition de ceux qui l’ont faite construire.
Ses murs chargés de souvenirs se lamentent alors que la nature enseveli les vestiges d’une civilisation avide et suggestible.
Les souvenirs de cet âge se fracassent contre les parois du nouveau territoire ; bâti vite, trop vite.
Oh, qu’ils s’annoncent obscurs les jours sur les terres de ceux qui ont oublié.
T. Clément
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TRAMAGE
Les jours filent vite, trop vite.
Ils filent clair dans les terres isolées ou je traîne mon corps engourdi.
Le soleil tape et le vent souffle.
Esseulé, je me laisse encore surprendre par le bruissement des feuilles.
Mes jambes sont lourdes, ma conscience aussi.
Je me laisse guider par le babil des oiseaux.
Mes paupières sont lourdes, mon cœur aussi.
Le ramage m’attire vers cette bâtisse.
Imposante masse de pierre qui semble rejetée par les entrailles de la terre. Prise au piège dans les feuillages elle gémit.
Alors qu’elle s’ouvre à moi, je m’en approche doucement.
Je m’accorde une pause à l’intérieur.
Il fait bon, l’air est chargé d’un troublant remugle.
La structure est imposante, sa hauteur à la taille de l’ambition de ceux qui l’ont faite construire.
Ses murs chargés de souvenirs se lamentent alors que la nature enseveli les vestiges d’une civilisation avide et suggestible.
Les souvenirs de cet âge se fracassent contre les parois du nouveau territoire ; bâti vite, trop vite.
Oh, qu’ils s’annoncent obscurs les jours sur les terres de ceux qui ont oublié.
T. Clément
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TRAMAGE
Les jours filent vite, trop vite.
Ils filent clair dans les terres isolées ou je traîne mon corps engourdi.
Le soleil tape et le vent souffle.
Esseulé, je me laisse encore surprendre par le bruissement des feuilles.
Mes jambes sont lourdes, ma conscience aussi.
Je me laisse guider par le babil des oiseaux.
Mes paupières sont lourdes, mon cœur aussi.
Le ramage m’attire vers cette bâtisse.
Imposante masse de pierre qui semble rejetée par les entrailles de la terre. Prise au piège dans les feuillages elle gémit.
Alors qu’elle s’ouvre à moi, je m’en approche doucement.
Je m’accorde une pause à l’intérieur.
Il fait bon, l’air est chargé d’un troublant remugle.
La structure est imposante, sa hauteur à la taille de l’ambition de ceux qui l’ont faite construire.
Ses murs chargés de souvenirs se lamentent alors que la nature enseveli les vestiges d’une civilisation avide et suggestible.
Les souvenirs de cet âge se fracassent contre les parois du nouveau territoire ; bâti vite, trop vite.
Oh, qu’ils s’annoncent obscurs les jours sur les terres de ceux qui ont oublié.
T. Clément
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Acte 1 - Bienvenu
Automne//Hiver 2015
Le parquet craque, il est érodé. Fatigué des allées et venues provoquées par les tendances. Pourtant il s’apprête à accueillir une troupe singulière pour une nouvelle représentation. Ça débute avec une révérence. Le témoignage d’un égard particulier aux pièces baroques. Tous dansent autour de Trame. Par rejet pour le conformisme, ils préfèrent l’émotion, la perception. Les vêtements sont les acteurs de cette pièce. Ils promeuvent l’irrégularité et le paradoxe, une création complexe aux multiples facettes qui provoque l’illusion. L’illusion d’un monde idéal. La représentation théâtrale d’un univers poétique. Les scènes se jouent dans l’impasse animée du 7 rue du Plâtre. Ces comédiens si particuliers vous invitent à essayer. A vous mouvoir avec eux. Virevolter sur scène, admirer le rendu. N’est-ce pas orgastique?
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