Une machine qui marche au vent. Des plaquettes de bois frolent les pales d'une hélice, et ne la laissent pas indifférente.

Réaction en chaîne activée par l’entrée dans l’espace d’un visiteur. La porte en s’ouvrant tire un fil, qui actionne  un marteau. Le marteau en s’abaissant tir un autre fil, qui l’ibère un lance bille. La bille transité à travers un tuyeau de 8 m, elle actionne un marteau qui active un trébuchet. Ce dernier projette divers projectiles sur une grande plaque en aluminium qui avec le temps, est sculptée. Le dispositif doit être «remonté» à la main.

Roue réalisée grâce à un empilement de trétaux en bois. Elle sera promenée dans les rues parisiennes pour une performance aux accents comico-sysiphiens.

Deux salles sombres, séparées par un mur. D’un coté, un glaçon fait de l’eau des égouts de bruxelles fond de plus en plus vite. Les gouttes tombent sur une plaque d’aluminium voilée et s’en vont dans un tube en acier. Ce long tube penché traverse le mur et achemine l’eau de l’autre coté. Le son de la plaque et aussi récupéré et traité pour faire du simple bruit des gouttes, une armée de points qui tombent dans une immense grotte. Petit à petit, de l’autre coté, une flaque d’eau se crée.

En quelque sorte c’est un hommage à ces lieux que j’ai silloné pendant ma recherche, en quête d’éléments déclencheurs qui se cachaient bien et qui ont fini par m’imprégner insidieusement.

Ma rencontre toute fraîche avec la pensée du philosophe Jacques ellul, penseur de la modernité, de la technique et de l'industrie. Héritier et actualisateur de Karl Marx