L’humour « Nul » n’a jamais fait merveille sur grand écran. Tout comme dans La Cité de la peur et Didier, le comique s’essouffle, les idées se raréfient, et l’ensemble, répétitif et potache, perd peu à peu son originalité

Grégoire Bénabent, dans Chronic’art, à propos de Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre (2002)

Queen pourrait bien être le premier groupe de rock véritablement fasciste

Dave Marsh, dans Rolling Stone, à propos de l’album Jazz de Queen (1979)

”Un des plus consternants navets qu’ait produits la bande à Spielberg”

Louis Skorecki, dans Libération, à propos de Retour vers le futur (1985)

Depuis une vingtaine d’années, Alain Cavalier se balade avec une petite caméra vidéo, pour notre plus grand plaisir (...) À quatre-vingt-trois ans, Alain Cavalier est, avec Jean-Luc Godard, le plus libre des cinéastes français (...) Une candeur désarmante et une grande leçon de simplicité

Alain Cavalier, dans L'Humanité, à propos de son propre film... Le Paradis (2014)

Manifestement, Fincher voudrait être le nouvel Hitchcock. Mais sa tendance démonstrative a tendance à tuer le mystère dans l’œuf. Cela ne rend pas son cinéma hitchcockien car il manque de doigté

Alain Cavalier, dans L'Humanité, à propos de Gone Girl (2014)

Par excellence, le blockbuster bourrin et complètement axesué (…) [le héros montre] une incapacité totale à se tourner vers les femmes.

Jean-Jacky Goldberg, dans lesinrocks.tv, à propos de Pacific Rim (2013)

Bien que Japonais, ce film n’est pas ennuyeux une seconde

R. Ch., dans Paris Presse, à propos des Sept samouraïs (1955)

Salo est un film qui me fait chier. Salo est un film qui me fait chier de la merde gelée, qui me glace les boyaux

Christian Maurel, dans Libération, à propos de Salo ou les 120 jours de Sodome (1976)

Le scénario enchaîne les épreuves comme les héros de console franchissent les niveaux pour gagner douze vies et trois zblurp

Éric Libiot, dans L'Express, à propos d'Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008)

La barbe, dans ces deux films, est un signe de maturité, de masculinité. C’est un signe que c’est très sérieux. (…) [Les héros] sont très sérieux car ils passent leur temps à faire la tronche.

Léo Soesanto, dans lesinrocks.tv, à propos de Man of Steel et Batman Begins (2013)

Parfois, on a eu peur et on a sursauté.

Jean Roy, dans l'Humanité, à propos de World War Z

Rien à signaler dans cet énième attrape-geek formaté du sol au plafond, au programme lesté par une mise en scène incapable du moindre souffle épique

Guillaume Loison, dans le Nouvel Obs, à propos des Gardiens de la Galaxie (2014)

Un film horriblement fatiguant qui ne met en lumière à peu près aucune des richesses de son scénario

Jean Rocheteau, dans La Croix, à propos de Blade Runner (1982)

Un cousin pas très éloigné de Critical Failures qui se spécialise dans les âneries écrites par la presse vidéoludique des années 90 : Tilt, Joystick, Console+...

Une lecture à recommander en attendant que l'activité de Critical revienne à un niveau plus régulier ;-)

Invité hier de "On n'est pas couché", BHL a illuminé le plateau de Laurent Ruquier en élevant le débat et en offrant de la couleur à une période bien terne.

Quitte à se détourner un peu de sa vocation première, Critical Failures ne pouvait pas manquer de mettre en avant ce nouvel article démontrant les relations plus qu'amicales entretenues entre Le Point et le philosophe milliardaire Bernard-Henri Lévy, auteur notamment d'une critique cinéma remarquée dans ce même magazine.

L'occasion de rappeler que si certains des échecs critiques relevés sur ce Tumblr sont dus à l'incompétence notoire des journalistes, beaucoup plus sont à mettre sur le compte de leur malhonnêteté (copinages...).

En annonçant les résultats, Steven Spielberg ressemblait à un boa constrictor qui aurait englouti un hippopotame. Tous ces films à avaler en si peu de jours! Surtout quand ils durent trois heures. La métaphore culinaire est de rigueur.

Quand un seul article résume si bien, à lui tout seul, l'esprit de Critical Failures, on se doit de le partager.

Mauvaise foi, hors sujet, jugements de valeur et affirmations péremptoires y sont réunis pour votre plus grand plaisir. Sans oublier les métaphores et comparaisons foireuses, véritable ciment du style de tout journaleux de merde qui (ne) se respecte (pas). Et qui adore se regarder écrire.

La vulgarité du scénario n’a d’égale que celle de la réalisation et des couleurs.

J.C. — L'Humanité, à propos de Fenêtre sur Cour, le 9 avril 1954