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corydonw · 2 years
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                                                       SOURIRES
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corydonw · 3 years
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                                            EN GUISE D’ÉPILOGUE
Quel enfant n'a jamais rêvé être un de ces héros du cinéma et jouer à être Blayde Hollister dans “ DALLAS ” ou Alex Kearney dans “ SPRINGFIELD RIFLE ”... ?   
“ Arrivé au terme de cette évocation d’une des plus chères ombres de l’écran, on ne peut que s’associer à Jean Fayard et déclarer : « Cher Gary Cooper... vous pouvez être fier, puisque vous ne nous laisser que de beaux, de réconfortants souvenirs. L’homme avec vous s’est toujours vu honoré et vous avez honoré l’homme. Du fond du cœur, soyez-en remercié. » ”
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corydonw · 3 years
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ANNÉES 1920 : “ LE VIRGINIEN ” - 1929
ANNÉES 1930 : “ L’EXTRAVAGANT MONSIEUR DEEDS ” - 1936
ANNÉES 1940 : “ SERGENT YORK ” - 1941
ANNÉES 1950 - 1960 : “ LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS ” - 1952
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corydonw · 3 years
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       ET TOUT DERNIÈREMENT :
Maria Cooper Janis le 3 mai 2021 :  Maria Cooper Janis en masqued and free again.
                              UN GRAND MERCI A VOUS MARIA
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corydonw · 3 years
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                                                     SUN VALLEY
       ET APRÈS
Le corps de Gary Cooper fut inhumé dans le cimetière de “La Sainte-Croix” de Los Angeles. La famille a souhaité que l’argent qui aurait dû servir à des fleurs soit placé au Sloan Institute For Cancer Research à New-York.
Le 2 juillet 1961, Ernest Hemingway gravement malade, ne supportant pas la lente évolution de son mal, se donne la mort d’une balle dans la tête.
Peu après, Rocky et Maria s’installent définitivement à New-York. En 1964, Rocky se remarie avec John Converse, l’un des chirurgiens qui avait opéré Gary. En 1974, après le décès de la mère de Gary, Rocky fait transférer le corps de son défunt mari au cimetière de Southampton à Long Island : « Il aurait voulu être là-bas », répond Rocky à ceux qui lui reprochent d’enlever Gary Cooper à Hollywood. Rocky s’éteint à New-York le 16 février 2000 et repose désormais à côté de Gary.
Maria épouse en 1966 le talentueux pianiste Byron Janis de renommée mondiale. Byron n’a pas connu Gary, mais soutient énormément Maria et l’aide à surmonter la disparition de son père. Ils habitent New-York et n’ont pas d’enfant. Fin des années 1970, Byron souffrant d’arthrite paralysante dans les mains, maladie alors peu connue et mal soignée, fait une grave dépression. Aidant à son tour à surmonter ce dur handicap, Maria est depuis très impliquée dans “The American Arthritis Foundation” dont son mari est le porte-parole national. Elle siège également au comité directeur de “Pro Musicis”, une organisation destinée à lancer la carrière de jeunes musiciens. Elle travaille aussi avec “The Neuropathy Foundation” et est membre actif de “The American Society for Psychical Research” deux organismes scientifiques dont les travaux sont orientés notamment dans la recherche sur le paranormal. 
Maria aide à la réalisation de plusieurs documentaires télévisés relatant la carrière et la vie de son père. En 1999, elle édite un premier livre “Gary Cooper en dehors de la caméra - les souvenirs d’une fille”, et en 2011 un deuxième livre sur la mode et le style vestimentaire de son père. Elle soutient toutes projections de films de Gary Cooper et participe à toutes manifestations en souvenir de son père, comme notamment en 2001 à Sun Valley pour la première du documentaire “Cooper et Hemingway : The True Gen” lors du second “Ernest Hemingway Festival”, et en 2009 pour la création et l’édition d’un timbre poste à l’effigie de Gary Cooper.
Maria travaille aussi dans le soutien des intérêts des Indiens Américains qui étaient très cher à son père et créé “l’aide boursière Gary Cooper pour les étudiants Indiens Américains au cinéma et à la télévision” à “U.S.C. School of Cinematic Arts”.
Maria Cooper Janis continue à peindre avec autant de talent et expose régulièrement à New-York et dans d’autres grandes villes.
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corydonw · 3 years
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                                             ERNEST HEMINGWAY
       SON PUBLIC, SES AMIS
Sa mère fut son plus fidèle supporter. En 1924, elle réussit à convaincre son mari Charles de quitter définitivement le Montana pour s’installer à Los Angeles. Si on peut dire que Gary est resté longtemps dans les jupons de sa mère, cette fusion a sans doute donné à l’acteur cette vie intérieure, son côté féminin, son côté si sensible et intuitif. 
Tout au début de leur amitié, Gary exprima à Ernest Hemingway son désir pour le rôle de Robert Jordan dans “ POUR QUI SONNE LE GLAS ”. L’écrivain lui fit un sourire épanoui : « Cela tombe bien ! J’ai justement écrit le livre en pensant à vous ! ».
Joan Leslie, qui était alors âgée de seize ans, fut elle aussi choisie par Alvin York pour jouer le rôle de son épouse Gracie dans “ SERGENT YORK ”. Elle était très impressionnée de rencontrer Gary, et ne savait pas si elle devait le saluer par un “bonjour Mr Cooper” ou par un “hello Gary”. Gary très intuitivement prit les devants en la saluant par un “hello Gracie”. Soulagée, elle lui répondit par “hello Alvin” !
Souffrant du dos, Gary accepta avec réticence la scène de la bagarre avec Lloyd Bridges dans “ HIGH NOON ”. Ce fut un véritable calvaire. Dans l’ultime séquence, le fils de Lloyd âgé de six ans qui regardait la scène de bagarre ne put se retenir d’éclater de rire en voyant son père s’écrouler. Il fallut donc recommencer. Pour dissiper l’embarras, le lendemain Gary invita la famille Bridges au restaurant.
En Sicile près de Naples, les Cooper rendirent visite à une orpheline de guerre dont ils assuraient l’éducation par l’intermédiaire d’une œuvre charitable. L’accueil du petit village fut monumental. Toutes les tables des maisons avaient été installées dans la rue principale pour la fête. Tous vinrent les uns après les autres inviter Gary à prendre part à leur repas et devant tant de joie, Gary ne pouvait plus refuser les invitations après avoir accepté les premières. Il fut malade pendant tout le voyage du retour et définira avec humour cette épopée par un : « Voir Naples et mourir ! ».
Bien qu’il n’aimait pas les bains de foule, Gary accepta en compagnie de Rocky et Maria l’invitation pour prendre part aux festivités de la ville de Grasse lors de l’une de ses annuelles “fêtes de la rose” et ce, pour le plus grand plaisir du public français.
En 1959, sortant d’un restaurant londonien, Gary fut interpellé de façon arrogante comme “le cow-boy made in Hollywood” par un groupe de jeunes anglais. Gary s’arrêta, dévisagea chacun d’entre eux et dit : « La prochaine fois que tu dis ça, fais un sourire ! ». Le silence se fit. Nul ne broncha. Cela dura trente secondes, puis Gary les salua et sortit. À Charlton Heston qui le félicitait pour son attitude, il dira un peu déçu et pince sans rire : « J’ai beaucoup de métier ! ». Gary Cooper venait de tendre une perche en offrant à ces jeunes “un duel” digne des grands westerns américains avec sa fameuse réplique dite en 1929 dans le film “ THE VIRGINIAN ” et, Gary aurait généreusement payé une tournée générale si quelqu’un ce jour-là avait pu la reconnaître et y rebondir.
Lors d’une discrète visite de Gary Cooper au ranch Mack dans le Wyoming, deux très jeunes garçons d’un ranch voisin firent le trajet de deux heures environ à cheval pour avoir un autographe de leur acteur préféré. La famille Mack les invita à souper et quand le moment de rentrer sonna, Gary décida de les raccompagner. Peu lui importait de faire quatre heures à cheval au coucher du soleil, il souhaitait tout simplement que ces enfants rentrent chez eux en sécurité et était aussi heureux qu’eux d’en garder un merveilleux souvenir. 
Gary Cooper fut aimé parce qu’il aimait les gens. 
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corydonw · 3 years
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                                                   COULEUR (bis)
       REGARD SUR L’OUEST (SUITE)
Ce fut à la télévision, qu’il n’appréciait pas beaucoup, qu’il fit pourtant sa dernière apparition publique le 29 mars 1961, en cow-boy dans “ THE REAL WEST ” où il présentait des photos du siècle dernier. L’idée était née en 1960 et le producteur Donald Hyatt avait bien pensé à Gary Cooper comme narrateur. Personne n’y croyait vraiment mais on lui formula quand même la demande. Et Gary appela en disant qu’il pouvait passer voir une minute. Sa ‘brève’ visite durera quatre heures à regarder la centaine de photos et avant qu’il ait posé la première photo, tous surent combien Gary aimait réellement le vieil Ouest et ses pionniers. « Les gens vrais » disait-il. Il y eut ainsi plusieurs après-midi où Gary parla des indiens, des paysans, des gardiens de bétail, des chercheurs d’or, de tous ces gens qui prirent part dans la grande aventure américaine. Des chefs Indiens, l’équipe du tournage fut surprise de constater que Gary connaissait la plupart d’entre eux par leur nom et leur tribu. Il savait aussi la date et le lieu des batailles. Gary connaissait aussi les plus belles de leurs citations. Celle du Chef Joseph était sa favorite : « Écoutez-moi mes frères, je suis fatigué, mon cœur est triste et malade. Au soleil levant, je ne me battrai jamais plus ». Gary Cooper ne fut jamais un homme de croisade, mais sa passion pour le peuple Indien, sa colère et sa peine sur ce que les États-Unis ont fait subir à cette grande nation et à sa culture, couleront dans ses veines jusqu’à ses derniers jours.
Donald Hyatt dira : « Gary Cooper était très courageux. Lorsque nous avons travaillé ensemble, il était gravement malade et souffrait cruellement. Nous ne nous en sommes jamais douté tant il était consciencieux et plein d’égards pour nous tous ». De vives douleurs dans le cou, ne pouvant travailler que deux heures d’affilée, parfois ne pouvant plus parler, il devait rentrer à intervalles réguliers à son hôtel pour se mettre sous oxygène. Les critiques, unanimes à reconnaître la sincérité de son langage, ne surent pas à quel point Gary était souffrant. 
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corydonw · 3 years
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                                                       COULEUR
       REGARD SUR L’OUEST
À la fin de sa vie, Gary Cooper s’interrogeait de plus en plus sur la façon dont le Far West était présenté depuis toujours au monde par le truchement du cinéma, car il redoutait que les classiques westerns en aient donné une image bien fausse : « Il est important que les gens, les enfants surtout, ne pensent pas qu’un homme de l’Ouest était quelqu’un qui tuait beaucoup de monde. La violence devrait être la dernière extrémité d’un problème à résoudre, plutôt que la première et unique manière ». Gary s’inquiétait du fait qu’il ait pu contribuer personnellement à donner aux autres cette image : « Je sais que j’ai contribué à ce faux portrait. Ce que nous tentions de faire était de donner du prestige à la période, mais cela ne nous donnait pas la dramatique liberté de renverser l’humanité ». Il disait aussi : « Je ne voudrais pas décevoir mes supporters, mais dans “ HIGH NOON ”, il n’y a rien de très neuf ni de très authentique. Rien de typiquement western non plus. C’est la peinture d’une tranche de vie, plus fréquente aujourd’hui je crois que dans le temps, où l’on découvre, et c’est très dur, la lâcheté et l’apathie des gens lorsqu’on s’efforce de faire quelque chose pour leur propre sécurité. Je pense que cela arrive, mais j’ai peine à croire que dans l’Ouest un homme ait pu se trouver aussi tragiquement seul que ce shérif ».
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corydonw · 3 years
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                                           V.I.P.   or  V.I. Proof of love 
       DERNIERS FEUX (SUITE)
Gary aimait Rocky au point que les pires craintes de sa mère Alice avaient fini par se réaliser : après avoir longtemps hésité, Gary s’était converti au catholicisme.
Au cours de l’année 1960, son état de santé donnait de très sérieuses inquiétudes. Les médecins avaient positivement diagnostiqué un cancer. On le laissa pourtant dans l’ignorance, bien que les deux graves opérations subies coup sur coup aient dû éveiller ses soupçons. Il se rendit quand même en Angleterre pour son dernier film. Il voulut aussi revoir les paysages de son enfance et retourna à Helena. Tant qu’il le put, il continua à vivre comme à l’accoutumé.
En février 1961, Rocky se décida enfin à le mettre au courant du mal dont il souffrait. Il prit la nouvelle calmement en disant : « Nous allons prier pour un miracle, s’il n’y en a pas, ce sera la volonté de Dieu et ce sera bien aussi ».
En avril, Gary espérait pouvoir assister au gala de l’Académie du cinéma prévu le 17 et où il devait recevoir un Oscar spécial pour l’ensemble de sa carrière. Ce fut son ami James Stewart qui reçut la précieuse statuette en son nom et qui, ne pouvant plus retenir son émotion, apprit au monde entier la terrible nouvelle. 
Le 11 mai 1961, Gary n’était plus alimenté que par des injections de sérum. Cependant, malgré des doses de sédatifs, il gardait toute sa lucidité et s’entretenait calmement avec sa famille et son médecin. Jusqu’à la dernière minute, raconta Rocky, Gary n’a jamais perdu son sens de l’humour. Soucieux du tourment que ses proches enduraient pour lui, il essayait de faire oublier aux autres ce que lui-même attendait inéluctablement. Le 13 mai à 12h27, Gary s’éteignit chez lui entouré de sa femme et de sa fille à jamais inconsolable.
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corydonw · 3 years
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                                                  LES 3 COOPER
       DERNIERS FEUX
Gary rentra enfin chez lui au printemps 1954. En juillet, Rocky et Maria prenaient le même chemin. Maria avait dix-sept ans. C’était une jeune fille à la beauté exceptionnelle qui avait pris à chacun de ses parents ce qu’ils avaient de mieux. Elle était vive, intelligente et déjà très raffinée dans son maintien mais sans affectation. On comprend que son père en ressente une immense fierté. Les Cooper firent construire une nouvelle maison dans un des plus beaux endroits de l’ouest résidentiel de Los Angeles, Holmby Hills. Après qu’ils y emménagèrent, Gary et Rocky redevinrent heureux, plus heureux encore qu’avant. Pour son entourage, il ne fait aucun doute que même aux heures les plus intenses de sa liaison avec Patricia Neal, Gary ne cessa jamais de considérer son épouse et sa fille comme les deux piliers rassurants et stables de son existence, les deux seules femmes réellement essentielles à sa vie.
C’est James Stewart incontestablement le meilleur ami de Gary, qui a souvent dit que ses dernières années avaient été ses meilleures : « Parce que c’est à ce moment-là qu’il s’est rendu compte combien il aimait Rocky. Tout au début de leur mariage, ils en arrivaient à se neutraliser mutuellement. Ce qui les a sauvés, c’est leur séparation qui leur a permis de se réorienter, de se remettre les idées en place. À partir du moment où ils sont revenus ensemble, Gary et Rocky ont pleinement apprécié tout ce qui les rapprochait. Gary avait toujours adoré Maria bien plus que Rocky. À la fin, il aimait Rocky autant, sinon davantage ». 
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corydonw · 3 years
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                                                      STARRING
       SOUFFRANCES ET SOLITUDE (SUITE)
Fin de l’année 1950, tout le monde crut que le départ de Patricia des studios de Burbank allait résoudre “les problèmes” qu’elle avait avec Gary Cooper. On se trompait car comme ils ne pouvaient plus se voir au studio pendant la journée, il fallait qu’ils se voient ailleurs le soir. C’est ainsi qu’à l’écart des yeux indiscrets, ils purent donner libre cours à leur passion et menacer de tout détruire. 
En mai 1951, Gary et Rocky se séparèrent. C’est à cette époque que Gary donna les premiers signes d’une santé déclinante. Il se fit opérer à deux reprises d’une hernie et souffrait d’ulcères à répétition. Aux journalistes, il ne refusait pas de parler de sa famille, ou même de ses problèmes conjugaux, mais il ne permit jamais que le nom de Patricia Neal fût cité, bien que leur liaison n’eût jamais été un secret. En janvier 1952, la rumeur circulait que Rocky sortait avec Robert Six, directeur d’une compagnie aérienne, et qu’elle était maintenant prête à divorcer si Gary le demandait. Mais Gary était incapable de prendre une décision et Patricia en est arrivée au point où elle en a eu assez et a tout envoyé promener. On s’attendit alors à ce que Gary reprenne rapidement la vie commune avec Rocky. Il n’en fut rien.
En 1952, c’est un homme usé, cadenassé dans son mystère, rongé par la part d’ombre qu’il sent grandir en lui, qui assiste impuissant au déclin de sa carrière : le voilà pour la première fois débarqué du top 10 des champions du box office. Décidé à rester seul, loin de Los Angeles et des tourments qui l’y assaillent, Gary part tourner à l’étranger pendant deux ans. De temps à autre, il retrouvait Rocky et Maria pour de brefs séjours. 
Courant 1953, il reçut le deuxième Oscar de sa carrière pour “ LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS ” et faisait étinceler à nouveau son fameux sourire. Il se retrouvait au sommet et avait regagné son prestige.  
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corydonw · 3 years
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                                                            PENSIF
       SOUFFRANCES ET SOLITUDE
Mais ce mariage avec Gary, avec lucidité Patricia doutait fortement que cela se produise. Gary ne disait jamais de mal de sa femme et n’avait pour elle que de l’admiration et de l’affection. Rocky était devenue au fil des années de plus en plus affermie dans sa foi catholique et il était exclu qu’elle consente à divorcer si Gary le lui demandait. Mais il était tout aussi improbable qu’il en arrive à le faire car il y avait surtout la présence de Maria, âgée de onze ans, que son père chérissait tout particulièrement et à laquelle il consacrait le plus clair de son temps libre. Il était sûrement impensable qu’il ait consenti, quoi qu’il lui en coûte, à blesser si peu que ce fût les sentiments de sa fille. Ce faisant, il savait néanmoins qu’il blessait tout le monde et se faisait mal à lui-même. Ils firent alors une tentative pour briser leurs liens et leurs rapports allaient être marqués d’une succession de ruptures infructueuses qui n’auraient pour conséquence que d’attirer l’attention sur leur liaison. Pourtant il n’y eut pas une ligne dans la presse à scandale tant que les Cooper vécurent ensemble. Le petit monde de Hollywood, si friand de ragots, peut parfois faire preuve de respect envers ses plus grands. On fit donc unanimement le silence devant l’accès du démon de midi qui avait saisi Gary. 
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corydonw · 3 years
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                                                    PARTENAIRE
       NUAGES SUR LE PARADIS
On a beaucoup spéculé sur la question de savoir si Gary, après son mariage, a continué d’entretenir avec ses partenaires à l’écran les rapports qui avaient régulièrement marqué sa vie célibataire. Gary faisait désormais preuve d’une très grande discrétion dans sa vie privée mais il est évident qu’Ingrid Bergman l’avait fait trébucher en 1942 dans “ POUR QUI SONNE LE GLAS ”. Gary ne pouvait de toute façon strictement rien cacher à Rocky qui le connaissait bien. Elle savait aussi que quoi qu’il arrive, Gary finissait toujours pas rentrer à la maison.
Après l’intermède Ingrid Bergman, nul ne semblait soupçonner Gary de se laisser aller à des divagations extraconjugales. Les Cooper étaient toujours en excellents termes, jusqu’en 1948.
Quelques années plus tard, Patricia Neal allait admettre qu’on l’avait prévenue de se méfier de Gary Cooper. Sur le moment elle n’avait fait qu’en rire et leur première rencontre au studio fut plutôt insignifiante. Il n’y eut donc pas de coup de foudre. Ils n’étaient devenus amoureux l’un de l’autre que peu à peu, à mesure que progressait l’intensité des sentiments qu’ils devaient jouer devant la caméra et surtout à partir du moment où ils se mirent à préparer des scènes qui exigeaient d’eux de devenir des amants passionnés. Gary s’est toujours refusé, pendant et après leur liaison, à faire le moindre commentaire. Mais il lui est parfois arrivé de sous-entendre qu’il avait au début fait des efforts pour résister à cette inclinaison mutuelle, efforts motivés en partie par les sentiments profonds qu’il avait tout de suite éprouvés et plus encore, par l’estime qu’il portait à une femme plus jeune de vingt-cinq ans que lui et qu’il ne voulait pas prendre le risque de faire souffrir. Il est certain aussi que Gary avait sincèrement honte de tromper sa femme. De fait, les problèmes ne venaient pas du seul Gary. Il n’y en aurait pas eus si Patricia avait pu ou voulu résister à l’illustre séducteur qui lui coulait des regards enflammés. Au lieu de cela, elle succomba et tomba amoureuse. Gary ne serait jamais devenu « son grand amour », s’ils avaient fait connaissance pendant le tournage d’une bagatelle dans le genre de “ CASANOVA LE PETIT ”, et il n’est pas excessif de dire que leur amour n’a été provoqué que par leur conscience professionnelle et qu’ils croyaient sans doute tous deux sincèrement qu’il ne durerait que le temps du tournage.
Selon les proches, Rocky avait très vite deviné de quoi il retournait mais faisait preuve d’indulgence car en seize ans de mariage, elle avait eu le temps de connaître son Gary par cœur. Aussi son erreur de jugement ne portait-elle pas sur les réactions de son mari mais sur le caractère de sa rivale. Car c’était la première fois que Gary tombait sur une fille qui voulait l’épouser. 
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corydonw · 3 years
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                                                       REGARD
       CONVICTIONS POLITIQUES ET DEUXIÈME OSCAR
En octobre 1947, le nom de Gary Cooper apparut à la première page des journaux. Il était convoqué par le Comité des Activités Anti-Américaines de Joseph McCarthy, pour témoigner dans une enquête visant à apprécier le degré d’infiltration du communisme dans l’industrie cinématographique. Jusqu’à ce moment-là, Gary s’était soigneusement abstenu de faire de la politique, à laquelle il ne s’intéressait d’ailleurs pas beaucoup. Par tradition familiale plus que par conviction, Gary avait toujours été républicain et ne s’en était jamais caché.
Avant le début de la séance, il échangea quelques plaisanteries avec les parlementaires qui y siégeaient et leur dit qu’il ferait de son mieux pour se montrer coopératif, mais qu’il ne fallait pas trop y compter. Gary ne fit preuve d’aucun militantisme intempestif ni dans un sens ni dans l’autre. Il affecta au contraire de minimiser le prétendu péril communiste d’Hollywood. Il y avait certes, des communistes de bonne foi et peut-être même des traîtres dans le cinéma, comme dans toutes les autres couches de la société, mais ils n’étaient qu’une poignée, et il ne fallait pas en profiter pour jeter le discrédit sur une profession entière qui avait souvent donné la preuve de son patriotisme. Une chose que Edward Dmytryk (qui eut beaucoup à souffrir du Comité), souligne et que le rapport de sa déposition confirme, est que : s’il a feint de collaborer avec le Comité, Gary ne lui a livré pas le moindre nom ni le moindre indice permettant de savoir à quel scénario il faisait allusion. Il avalait sa salive, se troublait, balbutiait parfois, mais on ne tira rien de lui. On peut dire qu’il se montra assez naïf ou qu’il joua fort bien le rôle de “Simplet”, allant même jusqu’à tourner cet interrogatoire en dérision et à en faire éclater de rire tout l’auditoire. À la fin de sa déposition, il reçut une véritable ovation qui amena sur ses lèvres un sourire épanoui. Car Gary adorait qu’on l’aime et détestait qu’on le haïsse. Il ne haïssait que la haine et souhaitait toujours être en bon terme avec tout le monde, et n’avoir que des amis. Cette fois encore, il y parvint car les plus “gauchisants” des libéraux qui n’avaient jamais pardonné aux autres témoins leurs dépositions, firent unanimement une exception en faveur de Gary Cooper que l’on aimait toujours à droite. Son charme était assez puissant et assez sincère pour abolir les plus tenaces des rancunes, celles qui prennent leurs racines dans la politique.
Aux heures les plus sombres de la “liste noire”, Gary engagea des acteurs et des techniciens qui figuraient sur celle-ci car il ne pouvait admettre qu’on retire à un homme le droit de travailler pour ses opinions politiques. Gary accepta le rôle du shérif dans “ HIGH NOON ”, d’une part en mémoire de son père qui lui avait toujours enseigné le devoir de faire appliquer la loi, mais aussi pour soutenir tous ces hommes et femmes qui allaient pour la plupart d’entre eux perdre leur emploi. On fit pression sur Gary pour le forcer à rompre ses liens professionnels avec le scénariste du film Carl Foreman, mais Gary tint bon. « Cooper a été violemment critiqué par ses amis, par la presse de droite et c’est moi-même qui lui ai conseillé de renoncer pour ne pas nuire à sa carrière ». Peu après, Carl Foreman sous une forte contrainte devait quitter Hollywood pour l’Angleterre.        
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corydonw · 3 years
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                                                  SOURIRE (bis)
       AMÉRICAIN ET PREMIER OSCAR (SUITE)
Puis Gary signa son engagement pour une tournée pour soutenir le moral des troupes américaines dans les bases militaires du Pacifique en novembre et décembre 1943. Il fit le tour des camps de l’avant à portée de mortier et y avait observé avec effarement des conditions de vie de plus en plus précaires et primitives à mesure qu’il se rapprochait de la zone des combats. Il passa ainsi des jours sans même voir un WC. « Les gars n’ont rien, à part de quoi manger. Il n’existe aucun cachet même le plus mirifique qui puisse jamais me payer de mes peines comme je l’ai été par l’accueil que m’ont fait les GI. Je ne leur ai pourtant pas donné grand-chose. Tout ces gars sont capables de passer des heures debout dans la boue à attendre le début du spectacle, à subir une averse torrentielle sans même bouger d’un pouce pour ne rien manquer. Il y a des moments où on a envie de pleurer mais on est quand même tout heureux d’être là pour eux. Dans ces conditions, on est forcé de donner le meilleur de soi-même et les convaincre qu’on est fier d’eux à l’arrière, qu’on est conscient de ce qu’il font pour la patrie ! »
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corydonw · 3 years
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                                                      SOURIRE
       AMÉRICAIN ET PREMIER OSCAR
Gary Cooper avait la réputation d’être peu bavard. Mais comme le disait son ami Walter Brennan : « Si vous voulez faire parler Coop, lancez-le donc sur le patriotisme ! ». En 1938, en politique étrangère, Gary avait des tendances plutôt isolationnistes. Il a probablement été le dernier grand acteur américain à visiter l’Allemagne nazie avant le début de la guerre. Passionné par les belles voitures, à les réparer lui-même, Gary se rendait souvent dans les usines Mercedes Benz. La tristement célèbre conférence de Munich qui eut lieu juste après son retour d’Allemagne, lui donna un choc et son attitude changea du tout au tout. Il disait alors des Allemands : « Il est absolument certain que ces gens-là veulent la guerre. Ils veulent devenir une grande puissance mondiale. Ces troupes de choc que j’ai vues à Berlin sont vraiment effrayantes. Quant à l’atmosphère qui y règne, elle est si tendue qu’on la sent prête à craquer au moindre prétexte ».
En 1941, l’Amérique entrevoyait la possibilité de devoir entrer en guerre contre l’Allemagne et les puissances de l’axe. Mais la grande masse de la population n’était pas psychologiquement prête, ou plutôt, on ne la préparait pas à la guerre comme il convenait. C’est du moins ce que pensait le producteur Jesse Lasky. Il eut en conséquence l’idée de faire un film sur la vie du sergent York afin de réveiller chez les américains le patriotisme capable de leur faire accepter l’idée d’entrer en guerre. Et c’était Gary Cooper qu’on voulait pour jouer le sergent York. Mais la pensée d’être Alvin York, personnage réel et encore vivant, lui faisait peur. Il opposa donc un refus catégorique et tout le monde s’affola. Le plus inattendu fut l’intervention d’Alvin York en personne qui emporta le “morceau”. Le glorieux retraité n’allait presque jamais au cinéma mais, quand cela lui arrivait, il n’allait strictement voir que les films de Gary Cooper. Et pour lui : pas de Gary Cooper !, pas de film “ SERGENT YORK ” ! 
Inutile de préciser que dans ces conditions, Gary finit par accepter le rôle. Le cinéma de Gary Cooper dans le début des années 1940 était bien le film d’une époque, la bande son de l’Amérique, son miroir.    
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corydonw · 3 years
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                                                   EN TOURNAGE
        MARIA : L’AMOUR DE SA VIE (SUITE)
Le tournage de “ BEAU GESTE ” fut handicapé par les tempêtes de sable fréquentes dans cette partie de l’Arizona. Rocky était alors dans la propriété de ses parents près de Phoenix, avec Maria qui avait alors deux ans. Un jour, Gary apprit que sa fille était tombée malade. Il passa toute la journée sur des chardons ardents et, n’y tenant plus, partit en fin de journée téléphoner pour prendre des nouvelles. Le téléphone le plus proche était à une trentaine de kilomètres et il n’était pas question de s’y rendre en voiture car une nouvelle tempête de sable menaçait. Gary n’hésita pas : il sauta sur un dromadaire du film et s’embarqua dans les tourbillons de sable, jusqu’à la route goudronnée distante de plus de vingt-cinq kilomètres. Une fois-là, il attacha le dromadaire à un poteau, fit du stop jusqu’à Yuma où il se rua dans la première cabine téléphonique, pour apprendre que Maria était guérie depuis la veille. On imagine la stupeur de l’automobiliste qui le vit surgir du désert, à dos de dromadaire !
« Maria est la jeune fille la plus accomplie qui soit. Je ne connais rien d’elle qui ne soit pas droit. Elle est pieuse et très raisonnable. Elle fait du ski, du cheval, tous les sports que j’aime. Rocky l’a vraiment élevée magnifiquement ». 
Il était encore plus fier que jamais de sa fille lorsqu’elle décida de devenir une artiste peintre.
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