Voilà quelques années maintenant que je n’étais pas revenu ici. Les choses ont bien changés. Dieu merci. Si j’avais eu le pouvoir de voir ne serais-ce qu’une seconde de mon quotidien actuel j’aurai garder l’espoir d’une potentielle vie meilleure. Cette époque de ma vie était tellement sombre pour moi à tel point que ça m’a beaucoup endurcit mais aussi fait perdre toute confiance en moi. Comme on dit « apprend à t’aimer avant d’aimer quelqu’un » et c’est exactement le problème majeur qui m’a suivi pendant toutes ces années…

Je suis désolé pour tout le mal que j’ai pu faire à ces personnes. Les personnes qui ont essayé de me rendre amoureuse, les personnes qui malgré tout on était là pour moi et m’ont donné leur amour à sens unique. Je n’arrivais pas. J’avais le coeur en miette et je n’arrivais pas remonter la pente. J’ai cru pendant longtemps que j’étais destiné à ça, à vivre une vie seule et que je connaîtrais jamais le grand amour. Dieu merci c’était faux et il fallait juste attendre le bon moment. Même si c’est long, même si avant ça tu dois en baver, ça arrivera. J’aurai aimé le savoir plus tôt, j’aurai aimé que ca arrive aussi plus tôt mais quoi qu’il advienne ça valait la peine d’attendre.

Car l’amour le vrai vaut tout l’or du monde. Il est devenu ma raison de vivre et je n’aurais jamais imaginé aimer quelqu’un aussi fort que ça, mon bien-être est indescriptible. Je vis ma meilleure vie et c’est grâce à lui.

J'y ai cru. J'ai cru qu'un jour ça allait s'arranger. J'ai cru que je pourrais être aimer. J'ai cru que après tout, j'aurais pu moi aussi y avoir droit. Que ce n'était pas réserver à certaines personnes seulement. J'ai cru que la vie pourrait être facile parfois. Que la complicité n'est qu'éphémère. Que les conflits s'arrêteront. Ou encore que je rencontrerai des personnes qui me changeront, des personnes qui ne me laisseront jamais. J'ai cru que ça allait m'arriver. J'ai même cru que mes choix étaient les bons. Que j'ai toujours réagit dans le bon sens. Que j'ai couper court avec des personnes pour mon bien. J'ai cru que j'avais raison. Que c'est ce qu'une personne normale aurait fait. J'ai cru en ce que je faisais. Je n'aurais jamais penser être la, en ce moment même, allongé sur mon canapé, munie de mon portable et éclairé par la lumière suspendu à mon mur, en train de rédiger un semblant de texte sur mes tords et mes ressentis. Mais c'est ce que je fais. Pour la simple et bonne raison que jamais la vie ne nous laisse tranquille. Jamais elle ne nous fera de cadeau. C'est à nous de la diriger. A nous de faire les bonnes choses. A nous de faire ce qu'on aime. A nous de construit notre future malgré nos problèmes

Je relis mes dernières lignes écrites sur ce site et je me rend compte que j’ai vraiment tout foiré

J’ai tendu le bâton pour me faire battre

Comment vous expliquer tout ce que j’ai parcouru jusqu’à maintenant, toute la douleur que j’ai eu et supporté sur mes épaules 

J’ai eu beaucoup de temps avant d’enfin admettre que j’avais souffert comme jamais, que j’ai tout simplement était détruite en mille morceaux, que j’avais tout simplement un problème

Le premier amour est la douleur la plus insupportable et inexplicable. j’ai jamais cru pouvoir autant souffrir et le pire de tout c’est que je sais que c’était pas partagé. que je me suis en fait, moi même détruite. que j’ai tout donné pour rien, j’avais un mur devant moi. et je sais très bien au fond que ce mur n’a même pas été fissuré. alors que moi pendant ce temps j’avais plus rien de bon en moi, j’avais plus rien de joyeux, j’étais souillée. et le pire dans tout ça c’est que plusieurs années plus tard je pense à lui presque tous les jours de mon existence. ironie de l’histoire, l’homme qui m’a fais le plus de mal et aussi l’homme que j’oublierai jamais. 

Je suis loin d’être celle que vous pensez que je suis. Vous ne connaissez même pas un millième de mon existence. 

J’ai toujours pensé faire les bons choix, réagir comme il fallait, mener ma vie du bon coté; en attendant je me retrouve toujours un moment ou un autre seule. On m’a oublier comme jamais j’aurais pensé que c’était possible à une période de ma vie où j’avais pas besoin de ça. Qu’est ce que ça fais d’être pratiquement ignoré par son propre mec pendant plusieurs semaine, me demanderiez-vous? Et je vous répondriez tout simplement que ça fais mal, tellement le fait de prendre un coup dans ton ego, dans ta fièreté surtout quand tu n’as rien fait pour. J’y ai simplement trop cru. Je m’étais tellement emballé que je suis vite revenu sur terre. Je ne vais pas me morfondre, il y a eu bien plus pire dans ma vie. Et puis dans l’histoire c’est moi la plus illogique à retenté ma chance là où c’est déjà peine perdue. Mais finalement je n’ai pas tant souffert, j’ai pas le souvenir d’avoir passé mes pires moments de ma vie pour ce mec. J’ai peut être grandit mentalement, j’arrête la connerie qui est la douleur. J’arrête juste tout.

Je suis très superstitieuse, je crois au destin d’une certaine manière. Et ce qui me suis dans ma vie peut être la preuve que ma vie prend la bonne tournure. Donc même si j’ai du mal à y croire, j’attend de voir car jamais plus je ne me ferrais de faux espoirs.

après tout ça, en fin de compte, on y est arrivés. de quelque matière que soient faites nos âmes, les nôtres se ressemblent.

- j'ai encore du chemin à faire; tu ne me fais pas encore confiance, je le sais. il faut qu'on finisse nos études et je dois d'abord te convaincre de m'épouser. on pourrait. je t'aime et je veux faire ma vie avec toi. je me tape que tu sois trop jeune et moi aussi, que je ne sois pas celui qui te faut et que tu sois trop bien pour moi.. putain, je t'aime. je sais que j'ai déconné... et je sais aussi que je t'ai déjà sorti ce speech probablement... une trentaine de fois, mais il faut que tu le saches, j'ai arrêté de déconner. je te veux, pour toujours. des disputes, des réconciliations, putain, tu peux même rompre avec moi et te tirer de la maison une fois par semaine si ça te chante. promets-moi juste que tu reviendras, et je me plaindrai pas. bon je me plaindrai pas trop. je sais, je sais que tu ne m'as pas encore pardonné et je serai patient. je te jure. et je serai pas trop insistant. je veux juste que tu saches que je peux être celui dont tu as besoin. je te dis juste tout ce que j'aurais du te dire depuis longtemps. parfois, j'oublie que tu ne peux pas lire dans mes pensées et que tu ne sais pas tout ce que je pense de toi. j'aimerais que tu puisses le faire; tu m'aimerais davantage si c'était le cas.

vous me percez le coeur! ne me dites pas qu'il est trop tard! que ces précieux sentiments sont perdus pour toujours. je m'offre à vous avec un coeur qui vous appartient encore plus que lorsque vous l'avez brisé il y a huit ans? ne dites pas que l'homme oublie plus tôt que la femme, que son amour meurt plus vite. Je n'ai jamais aimé que vous.

Et me voilà assise dans l'avion, à coté d'un siège vide, l'espoir et le coeur tout aussi vides. Difficile de plus se tromper sur Hardin, ça montre que les gens ne peuvent changer que s'ils le désirent peu importent les efforts fournis par l'autre. Pour changer, il faut qu'ils le veulent aussi fort que l'autre, sinon il n'y a pas d'espoir. Il est impossible de changer des personnes qui ont l'espoir arrêté sur leur personnalité. On ne peut pas les soutenir pour résister à leurs pires inclinations, et on ne peut pas les aimer pour compenser la haine qu'ils ont d'eux mêmes.  C'est un combat perdu d'avance et je suis, après tout ce temps, enfin prête à déposer les armes.

- tu espères le faire changer d'avis? - oui, malheureusement, j'essayais. J'étais pratiquement certaine qu'il le ferait. Pas tout de suite évidemment, mais dans quelques années. Je pensais que peut être quand il serait un peu plus vieux et quand nous aurions tous les deux terminés nos études, il changerait éventuellement d'avis. Mais maintenant ça me semble encore plus irréaliste qu'avant.

after

ça s’est passé très vite. On s’est d’abord aperçu, sans jamais vraiment osé se parler. Sans vraiment s’intéressée l’un à l’autre. Puis on s’est connu, vite fait, sans grande conviction. C’était plutôt par défaut au début en fin de compte. C’était plutôt mal partis. Dès qu’on se parlait, on ne s’entendait pas vraiment... Puis ça s’est arrangé, on a beaucoup parlé, plutôt en réalité... J’ai commencé à m’intéressé à lui, vraiment, sans vraiment aller plus loin. Je n’arrêterai pas de dire que malgré l’interdit on se tournait autour. C’était naturel, il y avait la complicité, on est devenu inséparable. Il y a eu la fameuse sortie, dans le bus, dans les rues, dans le musée... Puis en cours, toujours à coté, à parler, à se faire gronder ou changer de place, on était toujours fourré ensemble, et au fond tout le monde savait qu’on se tournait autour, tout le monde savait qu’on s’aimer bien, on formait un duo pour les profs, même parfois un couple, c’était comme une évidence. Puis on a appris à se connaitre vraiment, à se confier... En classe il y avait des rapprochements, des petits gestes, des regards, des mots, en récré on était ensemble.. ça devenait réelle, puis on envisageait quelque chose, on se projetait dans le futur, et c’est arrivé. Ce fameux jour. Le jour là, tu sais que t’es prête à construire quelque chose, la boule au ventre, l’adrénaline, la méfiance de faire une erreur. Tu sais que tu vas consacré toute ton attention pour cette personne, tout ton amour, tout tes moments pour lui. En fait, je me rendais pas vraiment compte des sentiments réelles que j’avais pour lui, après tout ça ne m’étais jamais arriver avant. Puis je m’en suis très vite rendu compte le jour où cela a faillit cassé pour la première fois, notre première dispute, le “je crois que je vais tout arrêter”. Et ça fait mal, c’était une douleur tellement étrangère avant, tellement inconnaissable. Puis je me suis consacré encore plus à lui, j’ai montré mon amour comme jamais j’aurais pu le faire avant, j’ai compris qu’il fallait que je change, j’ai vu ce que cela faisait de penser perdre une personne qui nous ait chère. J’étais déjà tellement attachée que ça m’a fait peur. Je te jure, déjà à ce moment ci je t’aimais de toute mon âme, et ça ne s’est jamais arrêter. Tu t’es gravé en moi. Et ça n’a pas empêcher les disputes, les coups de gueules, ça n’a pas empêcher tout simplement de tout foutre en l’air. On était trop immatures, trop borné pour assumer qu’on faisait des erreurs tous les deux. Et ça n’a plus marché, et j’ai connu la vrai douleur, l’abandon, le regret, la perte, mais surtout la douleur. ça faisait tellement mal, c’était tellement horrible de se dire que c’est fini pour toujours que de toute manière cette relation était voué à l’échec. C’était tellement énervant d’entendre les “je te l’avais dit” des autres, qui répété sans cesse que de toute manière c’était pas un gars bien. J’ai jamais avoué vraiment que c’était aussi ma faute.Et c’est quand on perd réellement quelqu’un qu’on se rend compte des erreurs qu’on fait, qu’on se rend compte qu’on était fautif aussi, qu’on aurait du changer. Et j’ai penser, j’ai réfléchi, je me suis remise en question, j’ai regretté et j’ai réellement évolué. Trop tard. Jusqu’à ce jour. J’étais tellement sûre que c’était fini pour toujours, qu’il n’y avait aucune moindres chances que ça puissiez recommencer. Toujours avec un peu d’espoir. Le temps ne changeait rien aux souvenirs, aux pensées que je pouvais lui accorder. J’ai essayé de l’oublier, de passer à quelqu’un d’autre qui pourrait me donner l’amour qu’il me fallait, en vain. Il ne fallait que lui. Et ce jour là, c’était tellement imprévu. C’était juste ce que j’ai toujours voulu. ça m’a fait tellement de bien de déjà simplement lui reparlé, “oublier” le passé, passer outre, et juste s’intéresser encore une fois à l’un et à l’autre. Je me suis vraiment senti revivre, même si le mot est fort, je pense vraiment qu’il est adéquate. ça s’est confirmé, on est lié, pour toujours je l’espère. Car tu es l’époque la plus belle de ma vie

et ça arrive d’un coup comme ça. ça nous tombe dessus quand on s’y attend le moins. Et ça occupe notre vie, notre quotidien pour toujours. 

à la minute où je l’ai rencontré j’ai su que ma vie ne serait plus la même. J’ai su que mon amour pour lui serait plus fort que tout. Que je n’aimerais plus personne autant que je peux l’aimer. J’ai appris ce que cela faisait d’aimer et la sensation que ça procurait. J’ai compris la sensation que cela faisait de ne plus se sentir seule, d’avoir une personne rien qu’à nous qui représente la moitié de notre vie. J’en entendait parler sans vraiment savoir ce que c’était. Il était juste la seule personne qui pouvait faire me sentir vivre en me donnant le bonheur auquel j’ai besoin dans ma vie. Il m’a appris à vivre, avec toutes les contraintes que cela occasionnent certes mais je ne le remercierait jamais assez pour avoir changer ma vie. Même si ça m’a fait découvrir malgré tout la souffrance, même si j’ai passé des mois à me morfondre et à maudire l’amour pour m’infliger sa perte. Même si je ne pensais ne plus jamais recevoir l’amour qu’il me portais autrefois, ni même toutes les rigolades, les baisers, les sourires ou encore tous les moments passé avec lui. Même si je pensais que ce n’était qu’une cause morte et que je ne ressentirais plus d’amour envers quelqu’un d’autre, au fond de moi j’ai toujours su que le seul et l’unique dans ma vie serait lui et personne d’autre. 

Je l’aurais toujours constamment dans la mémoire la plus profonde.

et je sais que celà me tuera un jour, et je sais que celà me fera du mal pour toujours, je sais que l’aimer n’est jamais bon, je sais que ça me compliquera la vie, je sais que je fais peut être une erreur, que je regretterais peut être le jour où il me laissera et que je serai dévastée, impossible à réconforter, sans plus aucune joie de vivre, je sais qu’on m’aurait prévenu, que l’amour n’est jamais bon, que les vrais histoires n’existent pas, et puis, il y aura toujours des choses qui n’iront pas, des moments de crainte, de douleur, de colère, de tristesse. mais je veux prendre le risque d’essayer, je veux prendre le risque de passer ma vie avec lui, de l’aimer comme jamais personne ne pourrait l’aimer, je veux vivre l’histoire dont tout le monde parle avec lui, je veux vivre à ces côtés par la suite, connaître sa famille, dormir dans ses bras, passez des moments banales, rigolé avec lui, sortir avec lui, je veux partager les moindres détails de ma vie avec lui, je veux ne jamais le perdre, je veux être la meilleure à ses yeux, je veux juste vivre d’amour

je l’aimais tellement, je l’aime encore, je n’aurais pas le choix non, jusqu’à la mort, on ne changera pas la vie, à la vie à la mort

et une fois de plus ce sera parti pour un tour de piste, une fois de plus répétitif, une fois de plus le moral bas en haut d’un pont

mais je l’aime à mort, je l’aime à mort, je l’aime à mort, mais pour la vie

à la vie à la mort

quelqu’un sait ce qu’il avance ou ce qu’il fait, qu’est ce que j’en sais moi, et je me suis dit que c’était la même parce qu’il fallait ce faire une idée, j’ai insisté et encore insisté,  au grand personne n’a pu me l’expliquer

et finalement je le saurais dans des 10 ans ou 20 ans mais j’espère avant de crever

De toute façon j'ai pas envi de ça. Je ne vivrais plus de belles histoires d'amour et même si un jour ça sera le cas j'ai pas besoin de ça maintenant. J'ai pas envi de courir après des gens, J'ai pas envi de perdre mon temps ou encore de choisir n'importe qui. Je demande juste qu'on me laisse tranquille avec ça. Si c'est comme ça c'est pour une bonne raison. Je n'ai aucune envi de refaire du mal à quelqu'un alors oui, peut être que des fois ça ne me fait pas du bien d'être seule mais je n'ai pas d'autre choix. Je ne vivrais plus ce que j'ai vécu maintenant, c'est briser alors laisse moi juste vivre ou même essayer de vivre

- Tu sais hier soir j’ai vu Marie. On a parlé longtemps et c’est décidé, on reprend tout à zéro. Du moins on reprend les choses là où on les a laissé. Enfin on va essayer. On verra bien. Tu vas me dire qu’on refait jamais sa vie, qu’on ne reprend jamais à zéro, je sais bien. Je sais bien tout ça, et peut-être que ça sert à rien tout ça peut-être que c’est foutu d’avance mais tant pis, on va essayer. ça pourra pas être pire qu’en ce moment, tu crois pas ?

olivier adam

impossible

“”””Je sais qu’il y a 1 milliards de personnes qui sont susceptibles de me plaire. Je sais que je plais à quelques garçons. Je sais aussi que je pourrais être heureuse avec eux. Je sais que ce serait tellement plus simple de t’oublier. Que l’amour compliqué n’est jamais bon. Ou encore que ça peut nous détruire. Mais après tout, il n’y a qu’une personne que je veux alors oui, je prend le risque. Je prends le risque de louper des histoires d’amours pour toi, je prends le risque de souffrir à t’attendre, je peux même prendre le risque qu’on ne me comprenne pas. D’ailleurs je ne cherche pas à être comprise non. Je ne veux pas me confier sur ça, je ne veux pas de votre pitié. Non c’est juste la seule chose que je veux. Je veux juste aimer et être aimer en retour c’est pourtant simple. Je veux de cette personne parce que cette personne, je sais que c’est la seule qui me comprenne, la seule qui sera toujours là pour moi, la seule qui me fera rire jusqu’à mon dernier souffle, la seule avec qui je pourrais passer des moments banales mais tellement importants à la fois. C’est mon pilier, ma moitié, et même à des kilomètres. Et je me dis que c’est justement pour ça que je sais que c’est cette personne et pas une autre. Je me dis que c’est tellement fort que ça en vaut le coup. C’est tellement unique et atypique que je veux que ce soit mon “aventure” et pas celle d’une autre avec lui””””

Le deuil n'existe pas. On se soutient. On se souviendra toujours de tout. Dans les moindres détails.

Bertrand Betsch