Tumgik
augredesmots-blog · 7 years
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Quand on finit nos vacances malades !
Entre les journées chaudes et humides, les journées nuageuses, venteuses, sans soleil et les soirées fraîches, on a fini par attraper la grippe. À certains moments, la p’tite laine ne suffisait pas. On rentre donc au pays avec une grippe italienne; on n’avait pas besoin de ça !
Déjà que huit heures de vol sont interminables (retard à cause de grands vents de face comme l’a précisé le pilote), avec les sinus bloqués, la toux qui persiste, le mal de tête, une oreille bloquée, le retour a semblé durer une journée entière.
À notre arrivée à la maison, après avoir déposé nos valises dans l’entrée (merci chéri de transporter la mienne), nous nous sommes littéralement garrochés sous les couvertures dans notre lit (j’ai dormi 12 heures).
Les vacances sont terminées. Comme on le dit souvent: on est content de partir et on est content de revenir.
À la prochaine fois.
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augredesmots-blog · 7 years
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Turin
Torino est calme comparée à Milan. Nous arrivons en train, dans une gare tout à fait moderne, nous avons l’impression d’être les seuls touristes. Au premier coup d’œil, la ville située au pied des montagnes nous plaît avec son architecture et ses bâtiments tout blanc (très harmonieux).
Malgré l’étendue de la ville, le centre historique est plutôt petit et se parcourt à pied. Turin est élégante, propre et surprenante avec ses arcades qui bordent les rues principales. En tout, 18km d’arcades qui sillonnent le centre de Turin avec magasins et restaurants. Tout est rectiligne. Les boulevards s’étirent d’est en ouest et du nord au sud, le bout du chemin semble se perdre dans l’horizon. Et la circulation? Normale et à notre grande surprise, il n’y a pas de moto.
C’est ici, dans cette ville piémontaise que naquit l’industrie automobile Fiat (1889). Il faut voir l’immense complexe qu’elle occupe et les rampes d’essai situées sur le toit. Il fut un temps où cette compagnie employait plus 100,000 personnes. Un géant en son genre. Oui, elle fonctionne encore aujourd’hui mais avec beaucoup moins de monde.
Nous découvrons une trattoria familiale sur une petite rue (presqu’une ruelle). Nous y dégustons des agnolotti (raviolis farcis), une spécialité de la région (ça nous change de la pizza). De loin, le meilleur repas des vacances. Le serveur nous propose un tiramisu, dessert préparée par sa mère nous précise-t-il avec un sourire qui en disait long. Il a, bien évidemment, apporter deux cuillères. Un dé-li-ce ! Croyez-moi, sa « mama » sait cuisiner !
À notre retour, à la sortie de la gare, le bruit incessant de la circulation nous saisit. Il est 19h30, et les rues sont encore congestionnés. Tout un tintamarre ! Dire qu’on se plaint de la circulation à Montréal !
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augredesmots-blog · 7 years
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Milan - suite
Teatro alla Scala
De l’extérieur, ce théâtre lyrique bâti en 1778 est assez décevant. Aucune frioriture, un quelconque bâtiment beige se moulant aux autres, mais une fois à l’intérieur, la magie s’opère. Le grand escalier est élégant. Il est facile d’imaginer les grandes et belles dames richement vêtues gravir ces marches. La salle d’attente est vaste avec au plafond un immense lustre d’époque (très théâtral comme effet). Plusieurs portes donnent accès à des balcons extérieurs ce qui permettait à l’entracte de rafraîchir l’intérieur et permettre aux hommes d’aller fumer.
La salle de spectacle est en forme de fer à cheval. Les rangées de balcons dorés donnent le vertige. La salle est immense, elle peut accueillir 3600 spectateurs. Il y a un musée où une salle est réservée aux costumes et surtout aux robes portées par Maria Callas lors de ses nombreuses représentations à Milan.
Le dernier repas du Christ
La Cène est une peinture murale de Léonard de Vinci réalisée en 1498. Même si internet nous indiquait que tout était complet, Robert a pu obtenir des billets en se présentant très tôt le matin.
À 15h15 précises, notre petit groupe (une vingtaine à la fois) est invité à entrer dans le réfectoire. La fresque peinte directement sur le mur mesure environ 12´x 24´; elle a subi de nombreuses restaurations au fil des ans. Moment presque solennel à contempler ce chef-d’œuvre où Jésus entouré de ses 12 apôtres prend son dernier repas. Il est 15h30, on est invité à sortir, un autre groupe nous succède.
La mode
On dit que Milan est la référence de la mode. Les Milanaises et les Milanais ne font pas mentir leur réputation. Les hommes sont stylés. Ils portent complet ajusté, chemise très cintrée, pantalon étroit et souliers dernier cri. En fait, ils ont l’amour des beaux souliers (même en jeans), ce qui fait toute une différence dans le look.
Le femmes sont élégantes. Même en jeans troués , elles font tourner les têtes. Des vestons courts, des écharpes ceinturées à la taille, des foulards noués aux épaules, des chemisiers vaporeux , des souliers aiguilles, des bottes aux genoux, des escarpins colorés, les Milanaises ont bon goût (elles sont par contre très très maquillées). Aussi, elles portent les énormes lunettes fumées comme nulle autre!
Les stylistes des magasins s’affairent plusieurs fois par semaine à changer les vitrines, c’est vous dire combien la mode est importante !
Sprintz
Les nombreuses terrasses existent pour une chose : l’apéro. Le 5 à 7 est très populaire et le spritz est un incontournable (prosecco et Aperol). Ce drink se déguste lentement (et en bonne compagnie). Je crois bien adopter la recette.
Tchintchin!
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augredesmots-blog · 7 years
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Milan - suite
Le Duomo
L’impressionnante cathédrale gothique de marbre blanc est très imposante (3ème plus grande église au monde). Sur plus de trois siècles, des artistes italiens, allemands et français se sont succédés pour finaliser ce chef-d’œuvre. Des milliers de statues (3200), des frises dentelées, des clochetons, des flèches (185) décorent l’extérieur.
La Galleria Vittorio Emanuele II
Cet arrêt est un incontournable et je sais maintenant pourquoi. La voûte de verre et d’acier, haute de 150 pieds, abrite que des magasins luxueux (Dior, Prada, Versace, Rolex, etc), des terrasses (les repas sont hors prix). Ici, on marche le nez en l’air tant il y a de choses à regarder. Les plafonds et les murs regorgent de fresques, de statues, d’alcôves dorés. Tout un décor. On en a plein les yeux. Les Milanais sont fiers de cet endroit et je comprends pourquoi.
Ça coûte combien ?
Manger à Milan coûte très cher, tant le lunch que le souper. Avec l’échange de notre dollar, le coût de la facture grimpe vite. Le repas du soir tourne autour de 80 euros (110$) et le midi, autour de 40 euros (60$). Est-ce que c’est bon ? Pas toujours. Mais la pizza est toujours délicieuse et ce n’est pas le choix qui manque. Au coin de la rue de notre hôtel, il y a un bar-resto (suggestion du Michelin) le Bar Magenta. Pour 6 euros on y prend l’apéritif et pour 2 euros additionnels nous pouvons nous servir au buffet ( pizzas, pâtes, antipasto, salades). La qualité ? Excellente. Nous y avons passé un bout de soirée entre Proseco, Spritz, bière et petites bouchées. Agréable moment. On y reviendra.
L’automne
La température est celle de l’automne, entre 15 et 21 degrés. Les feuilles des arbres passent au jaune et tombent. Une p’tite laine est nécessaire et heureusement qu’on avait pensé d’en mettre une dans nos bagages parce que les prix des vêtements sont prohibitifs. Pas besoin de s’acheter une valise supplémentaire.
Petite surprise. Il n’y a pas d’air conditionné dans nos chambres, ils ferment le système dès la fin septembre. Heureusement les nuits sont fraîches comme chez nous.
À demain.
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augredesmots-blog · 7 years
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Milan
Métropole de près de 2 millions de personnes (7 millions avec les banlieues proches). Nous sommes en Lombardie.
La circulation
Vous dire que la circulation est dense serait un euphémisme. Autos, camions, motos, vélos, tramways électriques, autobus, wagons de métro extérieurs, tous ces moyens de transport se partagent les rues et roulent à toute vitesse, toute la journée. Hallucinant !
Traverser la rue relève du défi, heureusement les conducteurs respectent les espaces réservés aux piétons. Comme les artères ne sont pas droits, ils arrivent de tous les sens. Un vrai casse-tête. Et ça joue du klaxon ! Les Italiens ne sont pas réputés pour leur patience.
Il est fascinant de voir le nombre de motos garées le long des trottoirs tel une haie d’honneur. Dire qu’il y a une moto par personne serait à peine exagéré (ou si peu). Avec tout ce traffic, viennent aussi en prime le bruit et l’odeur de l’essence (la ville a quelquefois des problèmes de smog). Sage décision d’avoir rendu notre voiture avant de s’installer à Milan. Il y a aussi un très gros problème de stationnement.
Notre hôtel (la cour intérieure a l’allure d’un cloître) est très bien situé dans un quartier tranquille et sécuritaire à distance de marche d’une bouche de métro. Plusieurs restos sont à proximité, ce qui est génial pour les repas du soir.
En touristes qui s’assument, nous votons pour l’autobus « hop in hop off » qui sillonne la ville d’un bout à l’autre et arrête à plus d’une trentaine d’arrêts.
Et c’est parti !
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augredesmots-blog · 7 years
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Piuro
Nous longeons le Lac de Côme vers la Suisse. Comme nous sommes dimanche, les villages que nous croisons semblent désertés. Les volets des maisons restent clos, tout est fermé (même les stations-service). Le carillon d’une église résonne (sûrement la messe).
Piuro
C’est toujours surprenant d’arriver dans ces petits villages qui semblent sortir tout droit d’un livre du Moyen Âge. Ici on ne rénove pas, on ne démolit pas, on répare, on rafistole. Nous montons juste un peu vers le Palazzo Piuro (ouf! Pas de col !). Des murs de pierres nous servent de guide tout au long de la route. Des maisons en crépi défraîchi ou en bois peinent à se tenir debout. (Zéro réno ici !). Dans les cours arrières, des vêtements suspendus à la corde à linge battent au vent. Dans les jardins, des plants de tomates et quelques rangées de laitues semblent abandonnés. Un chien jappe. Une petite fille avec aux pieds des bottes de pluie trop grandes pour elle nous sourit. Un décor d’un autre temps.
Notre guide ne parle qu’italien, nous sommes un peu surpris, mais décidons de faire la visite quand même. Ce palais est une prestigieuse demeure seigneuriale du XVe siècle. Dans les nombreux salons de la maison, on peut y admirer des fresques mythologiques et surtout des plafonds en bois gravés, réels chefs-d’œuvre. À l’extérieur, un vignoble, un potager, un verger, un jardin à l’italienne. Je suis allé voir sur internet pour plus d’infos, j’en avais manqué quelques bouts !
Demain on quitte pour Milan.
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augredesmots-blog · 7 years
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Stresa et les îles Borromées
La région des lacs est luxuriante par ses fleurs et arbustes, somptueuse par ses paysages, ses villas et ses eaux à perte de vue.
Après deux heures de route, nous voilà à Stresa. La route tout en lacets qui nous mène au lac est stressante et descend sur 4 kilomètres. Bien que le centre historique avec ses petites rues bordées de boutiques est invitante, c’est le boulevard qui longe le lac qui attire notre œil. On se penserait à Cannes. De nombreux hôtels et palaces se profilent l’un après l’autre derrière de hautes clôtures de fer forgé décorées de médaillons d’or. De somptueux jardins entretenus au millimètre près embellissent les façades. Rien n’est négligé pour étaler la richesse des lieux.
Le lac Majeur a quelque chose de plus: les îles Borromées qui ajoutent à ce panorama unique un détail qui sort de l’ordinaire. Nous avons l’impression de regarder une toile. Les trois îles sont desservies par de petits yachts (aux 30 minutes).
Premier arrêt: l’Île des Pêcheurs. Une unique rue étroite traverse l’île d’un bout à l’autre d’où partent de gauche à droite des passages, des escaliers, des ruelles. Des dizaines de restos attendent les touristes. Il est très agréable d’y flâner.
Deuxième arrêt : l’Île Bella. Déjà du bateau-taxi, le château s’impose à nous. L’intérieur est richement décoré avec ses œuvres d’art, ses tapisseries, ses peintures. Le visiter était un incontournable et nous ne l’avons pas regretté. À l’extérieur, il faut voir les statues, la géométrie parfaite des arbres, des bosquets, les parterres, les balustrades, le jardin à l’italienne. Un vrai coin de paradis.
La fin de la journée arrive rapidement. On ne doit pas rater le dernier bateau (je n’arrive pas à croire que je suis assise sur ce petit rafiot bruyant qui tangue au rythme des flots agités). Sortir de sa zone de confort, c’est ça aussi les vacances !
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augredesmots-blog · 7 years
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Un moment privilégié
Une légère brume est suspendue au-dessus du lac ce matin. Il fait plutôt frais (14c). Même si le bleu du ciel se laisse désirer, on sait déjà que ce sera une belle journée. C’est partir du bon pied quand on prend son café dans un tel décor.
Nous nous rendons à l’autre extrémité du lac à l’Abbaye de Piona, une construction datant du XIIe siècle en surplomb du lac, ce qui nous offre une vue spectaculaire. Il y émane toujours une ambiance de paix, de tranquillité dans ces lieux. Le cloître est particulièrement bien conservé et la grotte, tout au fond du jardin, dédiée à Marie attire notre attention. Plusieurs moines cisterciens y habitent toujours.
Nous flânons entre les oliviers, les cyprès, les bosquets géants d’hortensias rose et bleus sur un chemin de pierres inégales qui nous mène au lac. Assis sur un mur de pierre abandonné et envahi par les ronces, nous pouvons admirer les cimes enneigées des Alpes. L’eau bleue du lac s’étend à perte de vue. Le silence nous enveloppe. Un moment privilégié!
Nous rentrons au milieu de l’après-midi et comme de vrais vacanciers que nous sommes, nous faisons une petite sieste.
Vous ai-je dit que nous avons cueilli deux citrons à l’arbre juste au fond du jardin entre les rosiers ? Si cela n’est pas du pur bonheur, ce n’est pas loin !
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augredesmots-blog · 7 years
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Un petit saut en Suisse
Petite escapade à Lugano à 28 kilomètres. Nous prenons 58 minutes pour y arriver, la route tout en lacets réduit de beaucoup la vitesse. Le GPS nous signale de « braquer » à droite. Très attentif, Robert se tasse à droite le mieux qu’il peut en frôlant le mur de pierres et en surveillant l’auto qui vient en sens inverse et qui prend son virage un peu trop large. Tout un défi cette conduite en montagne ! Le lac Lugano, situé entre le lac Majeur et le lac Como, nous apparaît enfin. Nous sommes en Suisse italienne.
Vous dire que Lugano est chic ne serait pas un mensonge. La via Nassa est réputée pour être la rue commerciale la plus chère de la Suisse italienne (boutiques Prada, Versace, Rolex...). Les mamans, les papas et les bébés qui s’y promènent sont d’une élégance ! Pour une pizza, une salade, un verre de vin et un cappuccino, la facture s’est élevée à 68$.
Malgré le bien qu’on dit de Lugano, la ville est décevante. Elle a perdu de son charme avec toutes les constructions modernes et les nombreux complexes d’appartements qui n’en finisssent plus d’apparaître. Heureusement qu’il y a le magnifique lac dominé par les immenses montagnes. La jolie promenade qui le borde est invitante pour les vacanciers que nous sommes.
On rentre en fin de journée, le lac de Côme est si beau à la tombée du jour. Assis sur la terrasse, on ne se lasse pas de contempler tant de splendeur.
Un verre de Pinot Grigio à la main, je vous salue !
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augredesmots-blog · 7 years
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Un tour de ferry
Déplacements en bateau sur le lac de Côme entre Varenna, Bellagio et Menaggio. Une quinzaine de minutes de traversier sépare les villages.
Varenna
Situé sur la rive oriental, ce joli village est bâti sur un petit promontoire. À partir du débarcadère, une chemin étroit tout en pierre rejoint le centre. Nous prenons un café à la première terrasse que l’on rencontre face au lac. Il est assez tôt, les propriétaires de bateau de location sortent une à une leurs embarcations. Quelques pêcheurs s’attardent avec leurs lignes avant l’affluence sur le lac. Parce qu’il est occupé ce lac. Toute la journée des traversiers ( avec autos ou piétons), des yachts, des bateaux-taxis s’entrecroisent sans arrêt.
Bellagio
Dès notre arrivée, nous pouvons contempler les somptueuses villas et les « grands hôtels » luxueux. Bellagio est très élégante. L’effet est saisissant. Nous optons pour l’étroite rue qui sillonne la ville au lieu d’emprunter les escaliers qui ne semblent jamais finir. De part et d’autre, des restos, des magasins de vin, de charcuterie, de gélatos, des boutiques de soie (cravates et foulards),de cuir ( les couleurs des sacs à main sont irrésistibles) et d’innombrables magasins de souliers dont les prix sont prohibitifs!
Nous quittons en fin de journée. Il faut voir tout ce monde en ligne qui attend le « ferry ». Beaucoup de touristes même à la fin septembre. Très surprenant !
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augredesmots-blog · 7 years
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Ferniente !
Le dimanche est le jour de la familia ! On se promène en famille, on lunche en famille la moitié de l’après-midi. Tout est fermé: les épiceries, les magasins (sauf quelques boutiques touristiques ouvertes jusqu’à midi). Ah! Ce bon vieux temps où on respectait le jour du Seigneur !
Nous avons donc flâné sur la promenade qui longe le lac Como. Nous avons lunché pendant plus de deux heures. Il faut comprendre qu’avec la vue spectaculaire que nous offre le lac (ces immenses montagnes qui se mirent dans les eaux) et les bosquets fleuris à perte de vue, il est facile de se laisser bercer par ce doux appel à la lenteur. Ça change de nos vies de fou !
Et vous, qu’avez-vous fait en cette journée de canicule ?
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augredesmots-blog · 7 years
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Menaggio
Nous avions survolé les cimes enneigées des Alpes et la région des lacs hier en approchant de Milan. Du haut du ciel, la vue était à couper le souffle. Ce matin, nous roulons vers Menaggio, petite station sur la rive occidentale du lac Como et nous pouvons apprécier ce magnifique panorama: la végétation (magnolias, oliviers, cyprès), les villas qui semblent suspendues aux flancs des montagnes, les jolis villages fleuris situés sur les berges du lac, les immenses montagnes qui servent de toile de fond.
La route qui contourne le lac est si étroite par moment que Robert (notre ami et chauffeur attitré pour le moment) doit ralentir pour évaluer l’espace entre l’auto et le mur de pierres. Un bip bip sonore se fait entendre, oui, on est vraiment proche!
Le propriétaire de la maison qui nous a loué la maison nous explique la procédure pour entrer dans la cour. On ouvre le portail, on attend que les portes soient bien ouvertes et on se donne un élan pour monter la côte bien pentue. Au premier essai, l’auto a reculé mais le deuxième essai a été concluant, j’avoue qu’on a presque fermé les yeux. Conclusion: deux choses à éviter: 1) entrer à la noirceur 2) boire trop de vin. Les gageures sont lancées : est-il possible de ne pas égratigner l’auto pendant les vacances ?
De la terrasse, on aperçoit une partie du lac. Quelques bateaux sillonnent cette imposante nappe d’eau. Nous sommes choyés et ravis. Au coucher du soleil, les montagnes deviennent roses, puis jaunes pour ensuite se perdre dans la nuit. À chaque fois qu’on perd un peu de clarté, une maison s’illumine dans la montagne et tout autour du lac. À la tombée de la nuit, le décor est magnifique. La température un peu fraîche nous permet quand même de rester dehors.
Nous n’avons pas mis le bouchon sur la bouteille ! Ça c’est la belle vie !
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augredesmots-blog · 7 years
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Et c’est parti !
Nous voilà partis pour une vingtaine de jours. La pire journée est à venir, c’est-à-dire les attentes et les transits dans les aéroports. Comme nous devons faire Montréal-Paris et Paris-Milan (aucun vol direct de Montréal pour Milan, juste de Toronto) nous en avons pour la journée.
Il faut être débrouillard, parce que maintenant on doit tout faire soi même. On s’enregistre, on imprime nos cartes d’embarquement, on dépose nos valises sur le tapis, on scanne l’étiquette (l’ordinateur nous indique le poids) et hop ! Le ruban se met en marche menant notre valise au bon endroit (du moins nous l’espérons).
On se met en ligne pour le contrôle de sécurité, on choisit un petit bac où nous déposons, sac de voyage, sac à main, ceinture, cellulaire, tablette, soulier, manteau, foulard. Si tout se déroule bien, on se retrouve deux heures avant l’embarquement.
En prenant un p’tit verre, on prend le temps de regarder les voyageurs. Vous êtes-vous déjà arrêtés à regarder les gens dans un aéroport ? Moi ce qui me fascine, dans une telle foule, c’est qu’il n’y a jamais deux personnes habillées de la même façon. Pourtant on s’habille à peu près dans les mêmes magasins. Très intriguant!
Pas moyen de fermer l’œil durant les six heures de vol. Après le service de boissons, le souper, trois zones de turbulence (le pilote annonçait ces légers soubresauts presqu’en criant ce qui faisait sursauter tout le monde) et finalement le petit-déjeuner, dormir ne serait-ce que quelques minutes aurait relevé du miracle.
Paranoïa
À ma gauche, un roumain début trentaine était si nerveux que cela en était presque drôle. Après chaque phrase, il ricanait. Il me tapait sur l’épaule et me disait: vous avez vu les nuages on dirait qu’on est sur une autre planète. Regardez là-bas, il y a une autre avion, c’est normal ? Vous ne trouvez pas que les moteurs sont bruyants?Finalement, j’ai fini par lui faire la conversation. Il a gardé son manteau, il a mangé rapidement et a bu deux petites bouteilles de vin. J’ai cru un moment qu’il s’était endormi. Mais non, il jouait aux échecs sur sa tablette, presque caché comme s’il tramait un mauvais coup. A l’arrivée, il m’a serré la main, m’a remerciée et souhaité un beau voyage. Comportement plutôt bizarre, non ! Je crois qu’on devient un peu paranoïaque.
Demain, destination Milan et les lacs comme l’indique si bien le guide Michelin. Nous commencerons par le lac de Côme où nous avons loué une maison.
Est-il nécessaire de vous dire qu’à 21h30 nous dormions déjà !
Ciao! À demain
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augredesmots-blog · 8 years
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Les valises
Lorsqu'on n'a pas de vol direct sur Montréal, on se pose toujours la question si nos valises vont nous suivre lors des transferts. Vous avez deviné ! Nos valises ne sont jamais arrivées à destination, elles sont restées à Paris, les chanceuses ! Tout en excuses, la dame d'Air France nous avise qu'elles seront livrées le lendemain à notre domicile. Voilà qu'en fin de journée dimanche mon cellulaire sonne: - allo - oui c'est moi - ? - je veux dire que c'est l'autoparc 74 - oui - pouvez-vous venir chercher vos sacs ? - quels sacs ? - ben, vos valises. - excusez-moi, mais c'est quoi l'autoparc 74 ? - vous savez le dépanneur situé à l'arrêt d'autobus à la sortie 74 de l'autoroute 10, tsé à côté du A&W. - vous avez mes valises dans votre dépanneur ? - ben oui, puisque je vous appelle. - ok. J'arrive. Bravo Air France. Non seulement ils m'ont envoyé mes valises par autobus, mais je dois aussi aller les chercher à 10km de chez moi. Tout un service à la clientèle. Tout à fait incroyable mais surtout inconcevable d'une telle compagnie. Heureusement qu'il y a des gens honnêtes car nos valises étaient là, dans un coin. Dire que dans les aéroports on répète sans cesse au micro de ne pas laisser nos valises sans surveillance. Bien les miennes ont passé le test, elles sont assez grandes pour rester seules ! Syndrome du décalage horaire Voyager entre les fuseaux horaires mélangent nos horloges biologiques. On prend le jour pour la nuit et tout à coup, la fatigue nous assomme et nous laisse aucun choix que d'aller se coucher. On dit qu'il faut 1 journée par heure de décalage pour récupérer. Dans mon cas, mes pendules seront donc à l'heure normale dans 6 jours. Est-ce que c'est une bonne excuse pour ne pas travailler ?
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augredesmots-blog · 8 years
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La fin des vacances
Déjà la fin des vacances. Une fois les valises bouclées, nous nous rendons à Sciacca, un petit village donnant sur le port. Nous réussissons, par miracle, à trouver deux places de stationnement sur la place du marché très occupé en ce matin ensoleillé. Les devantures des maisons sont en mauvais état. Les différents bâtiments datant de plusieurs siècles sont désaffectés ou réaménagés en écoles, en salles d'exposition ou en garderie. L'ascension des rues demande une bonne forme et les chauffeurs doivent être rusés et habiles pour réussir à garer leurs voitures ou à entrer dans leurs cours arrières. Pas évident !!! On prend le temps de prendre un café sur une terrasse. Nous continuons notre route vers Agrigento. Le panorama s'ouvre sur la Méditerranée sur un côté et sur les montagnes desséchées de l'autre. La ville semble accrochée à la colline. Les rues sont très étroites et pentues. On arrive finalement au belvédère où on peut admirer la vallée. (Nous n'avons pas encore égratigné l'auto. Si vous aviez vu la ruelle qu'il a fallu emprunter pour se rendre tout là-haut, vous comprendriez). Agrigento se divise en deux: la basse ville et la haute ville. C'est au fond de la vallée que les vestiges des temples ont été érigés entre le 4e et 5ème siècle av. J-C. Il ne reste que d'énormes blocs ou des colonnes (toujours bien droites). Nous marchons un peu dans la ville. A l'ombre, nous mangeons à une terrasse où nous avons une vue imprenable sur la mer. Que font les 60 000 habitants de cette ville ? Où travaillent-ils ? Nous avons tellement l'impression d'être ailleurs en cet instant, qu'il est difficile d'imaginer le modernisme qui nous est si familier. Nous quittons nos amis pour se rapprocher de l'aéroport. On quitte demain ! Ciao !
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augredesmots-blog · 8 years
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On se gare où ?
L'autoroute qui arrive à Palerme se transforme en boulevard périphérique dont les divers embranchements se faufilent jusqu'au centre historique. Le problème ? La circulation chaotique intense et les centaines de voitures garées le long des boulevards. Résultat ? Il est impossible de se garer. Il faut bien lire les consignes (en italien évidemment) : les bandes jaunes sont des places pour les résidents, les bleues pour le stationnement payant (on ne trouve jamais les horodateurs), les blanches pour le stationnement gratuit (une rareté). Nous avons bien dû faire les rues pendant plus d'une heure (chapeau à la patience de François!). J'ai vérifié dans le guide Michelin, il y a plus de 650,000 habitants à Palerme. C'est facile d'imaginer le nombre d'autos (ici, les gens habitent la ville). On aurait voulu s'y attarder, mais nul n'est tenu à l'impossible ! Nous terminons notre journée à la plage, à Castellammare del golfo, petite station balnéaire, après un lunch sur une terrasse, sous le parasol, dans une ville plus calme où nous prenons le temps de relaxer (tous les commerces sont fermés de midi à 16h, même les églises). Nous trinquons à la vie, à l'amitié, et à vous tous, bien sûr !
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augredesmots-blog · 8 years
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Le rêve de François, le défi de Jean
Nous prenons la route des salines entre Marsala et Trapani. Nous devons faire plusieurs détours dans la ville de Marsala avant de trouver notre chemin. Les indications en italiens ne sont pas toujours évidentes et les explications des piétons encore moins. Trois moulins dominent les bassins de sel. On dirait un échiquier. Avec leur râteau, les travailleurs forment des monticules de sable tous égaux. Aucune machinerie lourde. Sur plusieurs kilomètres, la lagune est ainsi bordée de marais salants et les rayons du soleil accentuent le blanc du sel, on dirait des tas de pierres précieuses. Toujours sur la côte, nous quittons pour Mazara del vallo et ensuite pour Castelvetrano. Nous pensions trouver de petits villages le long de la côte, mais les villes sont décevantes, sales et désertes. Nous avons de la difficulté à trouver un resto avec une terrasse pour le lunch, comme si l'île ne recevait jamais de touristes ! Très étonnant. Corleone, le nom mythique et évocateur du film "Godfather" est pour toujours associé à la mafia. François rêvait de visiter la ville, mais trouvait que la distance à faire était trop grande (une bonne soixantaine de kilomètres). Jean s'était mis dans la tête de nous convaincre de faire la route, en pleine montagne, sur des routes étroites comme des ficelles et toutes en spirales. À chaque fois qu'on arrivait dans une ville où finalement il n'y avait pas grand chose, Jean se faisait un malin plaisir à dire: on aurait dû aller à Corleone. Vers 15h30, d'un commun accord, on prend la route vers cette petite commune à 600 mètres d'altitude. Il fallait voir les deux gars, tout sourire, immortaliser ce moment unique sous la pancarte à l'entrée de la ville. Cette photo restera longtemps gravée dans nos mémoires. Beaucoup de fous rires ont alimenté cette journée.
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