Tumgik
atelier-manga · 2 years
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Trouver le Mort
Comment découvrir l’identité du Mort afin de le redonner à la mort et de rompre la malédiction, au moins pour une année ? Dans l’anime et le roman, les pouvoirs de Mei interviennent à merveille, mais comment faire sans cette solution bien facile pour le scénario, et sans s’en remettre au hasard ? Comment mettre un terme aux catastrophes sans simplement attendre que la mort frappe la « bonne personne » ?
Membres de la famille ayant déjà fréquenté Yomiyama et ce collège
Le Mort est censé être quelqu’un décédé des suites de la malédiction une année précédente, donc un ancien élève ou un membre de la famille d’un ancien élève. Comme la réalité se réécrit afin que la présence anachronique de cet élève en classe de 3-3 ne soit pas remarquée, il ne serait pas possible, comme montré par l’anime, de consulter les archives et découvrir qu’un élève était déjà passé par cette classe et ne devrait pas s’y trouver encore. En revanche, s’il s’agit d’un membre de la famille d’un ancien de la classe de 3-3, cela est possible de le savoir. En toute logique, ce serait alors un frère ou une sœur, pour qu’il/elle ait l’âge de se trouver dans cette classe. Ainsi, si un élève de la classe 3-3 a un grand frère ou une grande sœur qui avait déjà fait partie de cette classe, il est possible qu’il s’agisse du Mort. Cependant, cela ne constitue pas encore une preuve suffisante, mais en l’utilisant avec d’autres indices, ça pourrait permettre de restreindre le champ des possibles.
Aucun bureau manquant
Dans le cas d’Another, c’est une adulte qui est en plus dans la classe. Bien que ce genre de cas soit probablement rare, c’est une situation qui, une fois comprise, serait facile à résoudre. En effet, si la malédiction commence alors qu’il n’y a aucun bureau manquant à la rentrée, on peut en déduire que ce n’est pas un élève qui est en plus, mais un adulte, et cela ne peut concerner, d’après ce que l’on sait, pas n’importe quel prof, mais uniquement le professeur principal de la classe et son assistant. Assistant qui, apparemment, est ici un poste inhabituel, ce qui le désigne très certainement comme le Mort. Il suffit seulement de s’assurer qu’il ait déjà été professeur principal de la classe 3-3 une année précédente, qui aurait été l’année de sa mort des suites de la malédiction. S’ils avaient su qu’un adulte pouvait être la personne en plus, les personnages auraient ainsi pu rapidement identifier Reiko comme la Morte.
Souvenirs perdus
Afin d’inscrire le mort dans la réalité, les souvenirs de sa mort sont effacés de la mémoire de ceux les possédant. En regardant qui a des problèmes de mémoire, on peut peut-être remonter la piste et identifier le mort, du moins s’il est possible pour un amnésique de se rendre compte desdits problèmes.
Dans le roman, l’influence de la malédiction sur la mémoire des personnages est décrite comme un son très grave que Koichi perçoit chaque fois qu’il tente de se rappeler un de ses souvenirs risquant de révéler l’identité de la Morte (par exemple, les raisons de sa visite précédente à Yomiyama, pour l’enterrement de cette dernière). Cet indice, du moins si les personnages réussissent à en tenir compte plutôt qu’aussitôt le chasser de leur esprit (car il y a la possibilité que cette sensation passe immédiatement hors de leur conscience), permettrait d’établir une liste de personnes subissant toutes cette sensation, et donc probablement liés au Mort ou ayant eu connaissance de son identité. Par exemple, prenons le cas d’un frère dont la sœur est actuellement dans la classe 3-3, et qui lui-même reconnaît sentir par moments cette sensation, ce qui permettrait de soupçonner que cette dernière serait la Morte, surtout s’il est le seul (avec sans doute les membres de sa famille) à la ressentir (donc les seuls à avoir eu leurs souvenirs altérés, donc les seuls à avoir eu connaissance de la mort en question, ce qui serait un indice indiquant que la Morte est liée à leur famille, or dans cet exemple la seule personne de leur famille dans la classe 3-3 est la jeune sœur…).
En confrontant les témoignages des différentes personnes affectées de ces troubles de la mémoire, peut-être pourrait-on repérer une personne commune à toutes, personne connue de ces dernières qui serait, peut-être, le Mort.
Dans le cas de Koichi, il a oublié qu’il était venu un an et demi plus tôt, comme le lui rappelle son père au téléphone. On peut donc comprendre que sa venue avait un rapport avec la mort de la personne en plus, donc qu’il était probablement venu pour un enterrement. Et qui est la seule personne de la classe 3-3 dont il aurait assisté à l’enterrement ?
A la chasse aux détails pouvant mettre la puce à l’oreille
A partir de là, d’autres indices peuvent mettre sur la voie et constituer des preuves supplémentaires de la véritable nature d’un des membres de la classe. Prenons le cas de Reiko. Le roman nous révèle multiples indices concernant la nature de Reiko : elle a en charge le club d’art plastique qui avait justement fermé l’année précédente et rouvert cette année (elle l’avait donc repris en réapparaissant, après qu’il ait été fermé avec sa mort). Un jour, Koichi la trouve endormie dans le salon avec le climatiseur allumé, il fait très froid, ce qui est un signe en rapport de la mort (d’ailleurs, Mei Misaki allume toujours, elle aussi, beaucoup le climatiseur chez elle). Ou on peut aussi parler de l’oiseau acheté pour la remplacer, dont le nom est un diminutif du sien.
Utiliser les limites de la malédiction
Puisque la malédiction a une portée s’étendant uniquement à la ville et à ses alentours, pourquoi ne pas, à la fin de chaque année où elle frappe, faire la liste des personnes décédées et la préserver quelque part loin de Yomiyama ? Ainsi, elle ne pourrait pas être altérée et ceux venant la consulter seraient trop loin pour que leur vue ne soit également brouillée par elle. En début d’année, quand arrivent les premières catastrophes, il ne suffirait plus que d’aller voir cette liste et de chercher qui parmi les décédés des années précédentes est pourtant encore inexplicablement toujours présent en classe. Cela dit, il faudrait ensuite rapporter cette information à Yomiyama, et la malédiction brouillant les communications avec l’extérieur, voir empêchant les élèves de partir, ne devrait pas être aussi facile. Il y a fort à parier que l’information s’efface immédiatement de l’esprit de son détenteur dès qu’il remettrait les pieds dans la ville.
Au final, il est vrai que jouer au détective pour déterminer l’identité du Mort et l’éliminer reste délicat. Est-il possible d’être sûr à 100% de son identité ? Lui-même l’ignore et est convaincu qu’il est vivant. Il faudrait se préparer à commettre un meurtre, et, possiblement, une effroyable erreur.
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atelier-manga · 2 years
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Les poupées dans Another
Another met régulièrement en scène des poupées. Dans l’univers de l’anime, ce sont les poupées construites et vendues par la mère adoptive de Mei Misaki, mais elles ont également leur propre rôle dans la mise en scène, dépassant le simple détail de la vie de famille de l’héroïne.
Des éléments du décor pour créer une ambiance
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Les poupées sont très présentes dans Another, des poupées articulées à fonction décorative plutôt que ludique représentant des humains au visage blême et froid, parfois vêtus d’habits fantasques ou comportant des détails étranges, comme les deux poupées siamoises reliées par une hanche ou la poupée avec des ronces sortant de son œil. Elles sont articulées plutôt qu’en tissu si bien qu’elles sont plus réalistes que des poupées pour enfants et qu’on peut leur faire prendre toutes sortes de poses, telles des statues, mais leur pâleur un peu grisâtre leur donne un aspect cadavérique.
Les poupées sont très largement mises en scène dans l’anime si bien qu’au début, avant qu’on ait une vision plus claire de l’intrigue, le spectateur peut s’attendre à ce qu’elles tiennent un rôle central dans l’histoire, comme une histoire de poupées maudites, possédées par un fantôme ou que sais-je encore. Mais au final, leur rôle reste largement symbolique et en arrière-plan. Souvent, une image de poupée vient séparer deux scènes ou s’insérer dans une scène, emplissant tout l’écran comme si elle avait une signification particulière, bien que cette dernière reste floue et ne puisse faire l’objet que d’hypothèses. Je dois dire que même si j’avais tenté de beaucoup y réfléchir au départ, parce que j’avais l’impression qu’il y avait quelque chose à comprendre, je n’en ressors pas avec des théories détaillées concernant leur symbolique. J’avais pensé que certaines représentaient tel ou tel personnage, idée motivée par l’opening qui alternait entre les visages des différents élèves de la classe et entre des images de poupées, mais j’en suis venue surtout à penser que ces poupées servaient davantage à introduire du « gore » sans le faire : poupées avec des membres en moins, poupée décapitée présentant de manière « censurée » tous les accidents relatifs à la malédiction qui attendent les élèves.
Au final, je pense que leur rôle se résume surtout à contribuer à l’ambiance inquiétante : avec leurs membres humains mais cadavériques, leur posture flasque ou figée, elles rappellent des cadavres, et avec leurs yeux ouverts et fixes, très détaillés, leur posture figée, l’ambiance sombre de leur boutique, leurs membres manquants, ou certains détails perturbants, sans doute innocents pour un constructeur de poupées (il faut bien qu’elles soient inachevées avant d’être terminées), elles ne peuvent qu’évoquer des poupées maléfiques ou ensorcelées, aux intentions malicieuses, comme il en existe dans la culture générale.
Leur apparence permet d’utiliser ce « trope », uncanny valley, pour renforcer l’ambiance inquiétante voulue par l’anime. Même si ces poupées n’ont au final guère de rapport avec la malédiction, elles contribuent ainsi à une atmosphère sinistre pour captiver le spectateur, au même titre que d’autres éléments visuels comme l’ambiance délabrée et poussiéreuse de certains espaces du collège ou de l’hôpital (lieux où frappera la malédiction), que le ciel gris et les rues obscures ou pluvieuses, que les corbeaux planant au-dessus des têtes en croassant, comme cherchant leur prochain repas etc… Et pour Koichi, le nouveau venu, seul à ne pas connaître la vraie nature du danger menaçant la classe et grand consommateur de romans d’horreur, elles ne peuvent que l’aider à se faire des idées paranoïaques avant qu’enfin on ne daigne lui expliquer toute l’affaire.
Les poupées liées à Mei Misaki, accessoires de son personnage
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Cela dit, les poupées entourent le personnage de Mei Misaki et s’ajoutent à tous les détails la constituant et la rendant étrange, comme un peu à l’écart du monde « normal », indiquant sa séparation avec le reste des personnages, que ce soit par son statut d’ignorée la plaçant malgré elle à la frontière du monde des vivants, ou par son lien subsistant avec la mort.
Elle est un peu comme elles, observant les autres sans interagir avec eux, beauté pâle à l’œil de verre dont le silence met mal à l’aise. Elle passe beaucoup de temps dans le sous-sol où sont entreposées les poupées, comme s’y sentant à l’aise. Peut-être utilise-t-elle les poupées comme modèles humains pour ses dessins, comme quand elle dessinait la jeune fille avec des ailes, qui ne jurerait pas avec le reste des poupées de sa mère adoptive. Et comme elle a la possibilité de trouver dans cet antre de poupées son inspiration, elle-même a servi d’inspiration pour une poupée, celle grandeur nature que sa mère adoptive a fait de sa fille décédée, en lui donnant l’apparence de Mei – poupée qui évoque d’abord le cadavre de Mei, car reposant dans un cercueil, « détail » ne faisant qu’insister sur le parallèle entre corps morts et poupées. Elle se compare elle-même à une poupée à plusieurs reprises.
Les yeux de la mort observant l’intrigue
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Dans l’anime et dans le roman, il est expliqué que les poupées ont l’air humaines et réelles mais qu’elles ne le sont pas ; elles ont l’air de ce monde mais n’y appartiennent pas. Leur corps est creux, contenant un vide relié à la mort qu’elles tentent de combler, en aspirant la vie autour d’elle, sensation que Koichi ressent quand il descend dans la cave aux poupées. Elles ont donc une connexion directe avec la mort, comme se situant entre la vie et elle, comme étant les yeux même de la mort observant les événements se dérouler dans le monde fragile des vivants, profitant du spectacle des mortels en équilibre instable sur la frontière entre les deux mondes. Elles aspirent la vie, attirent les humains vers l’ombre et gagnent en présence quand leur esprit s’égare vers la mort.
Elles sont comme des représentations, des personnifications de l’aura de mort planant sur la ville. Comme on voit des poupées parmi les personnages dans l’opening, ou des images de poupées insérées dans les scènes et les conversations, la mort est parmi les vivants, incrustée au milieu de leur ville. De leurs yeux fixes, les poupées observent silencieusement et froidement les personnages aux prises avec la malédiction, comme spectatrices de leurs tourments. On peut ainsi souvent voir des poupées comme observant et écoutant les personnages.
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Les personnages eux-mêmes sont comme des poupées embourbées dans les fils de la malédiction, qui joue avec eux comme avec des marionnettes, image utilisée dans l’opening où les différents personnages sont comme pris dans une toile d’araignée. Et quand ils meurent, ils perdent toute chaleur et toute vie et deviennent des cadavres, si semblables par leur teint, leur regard fixe et leur posture flasque avec les poupées.
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atelier-manga · 2 years
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Les mystérieux pouvoirs de Mei Misaki
Alors que Mei Misaki nous est d’abord volontairement présentée comme une personne très étrange, sans aucun doute liée au surnaturel, cette mise en scène s’avère être une fausse piste comme elle se révèle finalement être une jeune fille presque ordinaire… en tout cas pas un fantôme. Néanmoins, elle dispose tout de même de talents hors du commun dont elle est la seule détentrice et qui peuvent l’avantager grandement dans l’affaire dans laquelle son collège est plongé.
Fille du monde de la mort en apparence
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Mei Misaki est clairement présentée comme une jeune fille étrange dès sa première apparition, l’anime nous incitant dans les premiers épisodes à soupçonner qu’elle est en réalité un fantôme, afin de nous mettre sur une fausse route quant à la réalité de l’intrigue. Cela commence avec son nom, « Misaki », qui laisse tout naturellement penser qu’il s’agit du fantôme du Misaki mort des années plus tôt hantant encore l’école et provoquant des catastrophes, du moins peut-on le penser au début. Le fait que l’anime ne nous montre pas le visage du Misaki d’il y a 26 ans et qu’on croie que ce soit une fille (genré féminin dans l’anime en français, et les personnages eux-mêmes ne sont pas sûrs de son genre pour la plupart) ne fait que contribuer à cette fausse piste. Et puis, Mei Misaki rassemble toute l’imagerie du fantôme : musique mystérieuse à son apparition, air lugubre avec le bandeau lui dissimulant une partie du visage, œil rouge, cheveux noirs (alors que sa jumelle a des cheveux plus clairs), teint blême, toujours seule, peu loquace et discrète. Il n’aide pas qu’on la croise pour la première fois alors qu’elle se rend à la morgue de l’hôpital.
A cela s’ajoutent plusieurs malentendus délibérément insérés pour entretenir le leurre que constitue Mei Misaki dans l’intrigue : une fille ayant comme par hasard le même nom qu’elle meurt à l’hôpital ce jour-là (il s’agit de sa sœur/cousine, le nom identique est une coïncidence), la vieille dame tenant la boutique de poupées ne la compte pas comme une cliente comme si elle n’était pas là (elle est en réalité membre de la famille et habite ici). Elle reste loin des autres, seule dans son coin à dessiner des œuvres mystérieuses (jeunes filles avec des ailes, par exemple), ce qui aussi trouvera une explication (elle a été choisie pour être l’ignorée).
Koichi, qui représente l’audience avec son regard nouveau, inconnu des intrigues de la ville, interprète tout cela de la même manière que nous, de la manière voulue par l’histoire. Mei elle-même en est consciente et parfois en joue, s’amusant à faire peur au crédule Koichi (tel que le moment où elle retire son bandeau, comme pour dévoiler un secret terrifiant, ou quand elle reste volontairement mystérieuse et vague dans ses premières discussions avec lui).
Fille du monde de la mort symboliquement
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Cela dit, même si la plupart de ces traits trouvent une explication logique, Mei Misaki a tout de même un lien réel avec la mort. On peut d’ailleurs noter que, dans le livre, elle déclare aimer l’air froid, et il fait en effet froid dans son appartement, ce qui est volontaire de sa part : elle met d’ailleurs la ventilation dans sa chambre d’hôtel. Or, le froid ici indique une proximité avec le monde de la mort. Pensons aux poupées, qui sont décrites comme aspirant la chaleur de la vie. Peut-être que Mei, de par son expérience médicale ayant failli conduire à sa mort quand elle était enfant, est restée en partie « de l’autre côté », un peu comme les poupées auxquelles elle et l’anime la comparent.
Ainsi, même si elle s’avère être bien vivante et non un fantôme, toute l’imagerie lugubre déployée avec elle a tout de même un sens : Mei Misaki est bel et bien liée à la mort, et ce rôle sera déterminant pour résoudre le mystère autour de l’identité du mort hantant la classe. On le sait en connaissant son histoire : ce lien s’est créé quand elle a failli mourir après avoir été opérée de l’œil, quand elle était enfant. Cet œil a été remplacé par un œil de verre, la rendant en partie comme les « poupées » au milieu desquelles elle vit, et parce que les poupées, dans cette histoire, sont également liées à la mort (parce qu’elles sont « vides » et cherchent à aspirer la vie), elle peut ainsi voir par lui la couleur de la mort, par exemple sur les gens en train de mourir ou sur les morts eux-mêmes. Dans le roman, on apprend que Mei a vu la couleur de la mort pour la première fois lors des funérailles d’un de ses grands-parents. Elle l’a ensuite vue sur un mourant dans un accident de route et sur plusieurs patients à l’hôpital.
C’est une faculté bien réelle qu’elle possède, pas simplement métaphorique, et qui se révèle bien pratique dans l’histoire. Dans les années à venir, elle devrait l’utiliser pour contrer la malédiction dès le début de l’année scolaire : un simple coup d’œil à la classe le premier jour permettrait de régler le problème en dévoilant immédiatement l’identité du mort, pourquoi s’embêter à transmettre un message caché aux classes prochaines ? Cela dit, personne ne la croirait aussi facilement.
C’est le seul « pouvoir » découlant de son lien avec la mort explicitement évoqué par l’histoire. Mais on peut émettre des hypothèses quant à d’autres « avantages ».
Un pied dans la mort met-il hors de portée de ses griffes ?
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Mei aimerait ainsi que son œil lui donne un avertissement si la mort venait à se tourner vers elle, si elle devait être la suivante à être frappée par la malédiction, mais on ne sait pas si cela est possible. Cela dit, elle semble le penser, du moins dans l’anime : quand elle doit rentrer seule de nuit après sa discussion avec Koichi, elle dit ne pas s’inquiéter, alors même que la classe a déjà été la cible de plusieurs « accidents ». Comme si elle pensait que son lien avec la mort lui conférerait une forme de protection contre la malédiction, ou qu’elle verrait la mort arriver par son œil de verre, qu’elle dévoile d’ailleurs pour rentrer chez elle afin de pouvoir l’utiliser. Cela pourrait-il marcher ? Rappelons tout de même que la malédiction n’est pas vraiment une malédiction, qu’il n’y a pas réellement de volonté de la Mort de tuer, mais qu’elle agit plutôt comme un phénomène naturel surnaturel, juste des phénomènes se produisant comme ça. La classe étant liée à la mort, elle risque simplement plus facilement d’avoir un accident et l’accident risque particulièrement d’être grave. Ce sont juste des probabilités qui augmentent, pas une entité frappant tel ou tel élève.
Cela dit, il est vrai que Mei Misaki n’a pas été victime de la malédiction. Pourtant, elle aurait pu être une victime toute désignée : elle aurait pu être la seconde victime d’avril, suivant sa sœur dans la tombe. Après tout, en mai, c’est une fille de la classe et sa mère, donc de la même famille, qui sont décédées, même s’il n’est pas obligé que les morts d’un même mois soient de la même famille, ni, apparemment, qu’il y ait deux décès par mois (l’anime en version française est un peu flou là-dessus). Mais elle n’a pas été touchée par la malédiction. Même, elle semblait parfois mystérieusement protégée : vers la fin de l’anime, ceux tentant de la tuer finissent tous par succomber en faisant ainsi : une fille tentant de la poignarder tombe par la fenêtre et se brise le cou, une autre tentant de la tuer dans une cage d’escalier se prend dans des câbles et se retrouve étranglée par « accident » (étrange accident qui n’a rien de naturel), et quant à Izumi, elle se fait tuer par des morceaux de verre résultant de l’explosion d’une vitre au moment même où elle s’apprête à la tuer avec Koichi. Au lieu d’être la victime d’accidents, Mei semble au contraire presque protégée de la mort. Elle n’est pas la cible de la malédiction, et ses ennemis au contraire sont aussitôt éliminés. Est-elle mise à l’abri de l’influence de la mort grâce à son lien avec elle, car elle a encore un pied dans la mort et ne compte pas complètement comme une « vivante » de la classe ? Ou alors est-ce son statut d’ignorée qui la protège ? Après tout, selon ce rituel, elle n’est plus censée exister et faire partie de la classe, et ne peut donc pas, logiquement, mourir. Mais ce statut a été révoqué quand les élèves ont dû changer de stratégie, donc ce n’est sans doute pas toute l’explication.
Et enfin, peut-il en être de même pour Koichi ? Certes, c’est le héros – c’est sans doute de là qui vient sa protection. Mais si on cherche une autre explication, il aurait été si facile que lui aussi soit une victime. Après tout, il s’intéresse de trop près au mystère de la malédiction ce qui n’est pas de bon augure – quoique l’histoire nous montre que rester cloîtré chez soi n’est pas non plus une protection efficace – et souffre de problèmes de santé au poumon qui deviendraient si facilement un accident fatal. Mais il n’en est rien. Lui aussi demeure à l’abri de l’influence de la malédiction, et il semblerait même qu’il puisse tirer certains personnages de son ombre, comme quand il pousse une fille hors d’atteinte d’une plaque de verre menaçant de lui tomber sur la tête. Dans son cas, cela dit, on peut faire la théorie que ce privilège vient du fait qu’il est arrivé en cours d’année – il ne faisait pas partie de la classe à l’origine, peut-être cela a-t-il joué en sa faveur ?
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atelier-manga · 2 years
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Yomiyama, un monde à part
Parlons du monde dans lequel se déroule Another. Nous n’en voyons uniquement que Yomiyama, la petite ville de l’histoire, dont les personnages ne sortent pratiquement jamais, mais ce fragment est un monde à lui tout seul.
Une ville coupée du monde, sous l’influence d’une malédiction
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Yomiyama représente la portée de l’influence de la Mort qui altère la réalité, limite floue entre le monde des vivants et celui des morts. Après tout, le nom même de la ville annonce la couleur : le roman révèle que Yomiyama signifie « la montagne d’où on voit la nuit » et que Yomi est le nom de la source souterraine du Yomi, pays des morts. Les règles de ladite malédiction y sont dominantes, mais il est admis dans l’anime qu’elles n’ont d’effet que dans les limites de la ville, du moins c’est ce que semblent penser les personnages. Dans leur esprit, ils deviennent hors d’atteinte quand ils sortent des frontières de la ville, ce qui permet d’installer le suspens quand ils s’en approchent. La malédiction les laissera-t-elle partir ? Koichi et les autres retiennent perceptiblement leur souffle quand ils se rendent à la mer et que la voiture s’engage sur la voie rapide quittant la ville, et l’atmosphère ne se détend que lorsqu’ils en passent le panneau de sortie (d’un autre côté, Ayano, la fille tentant de fuir la ville, n’y parvient pas et se fait abattre à la frontière). Le livre apporte davantage de précisions : tout d’abord, il est établi que la malédiction a pour cœur le centre-ville. Plus on s’en éloigne, plus son emprise diminue. Cela signifie qu’on a bien moins de chances d’en être victime en habitant loin du centre-ville, mais il semblerait qu’on ne soit pas à l’abri pour autant en se trouvant tout juste hors de ses limites. On aurait seulement beaucoup moins de chances d’être la prochaine victime. Après tout, n’oublions pas que même dans l’anime, la malédiction frappe les élèves alors en classe verte, en pleine montagne à l’extérieur de la ville, même si on pourrait argumenter que cette montagne est liée à la ville, partageant son nom. Et puis, nous pouvons nous poser des questions sur la mort de Nakao, décédé à la mer. Certes, sa blessure mortelle s’est produite quand il était encore dans la ville, mais le coup de vent caractéristique de l’arrivée de la malédiction a lieu juste avant sa mort.
 Une ville à l’image de la Mort
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Même si la malédiction concerne uniquement l’un des collèges de Yomiyama, et une seule classe de cet établissement de plus, l’influence de la Mort est partout dans la ville. Une ambiance lugubre semble très souvent envelopper cette dernière : de jour comme de nuit, sous un temps pluvieux ou non, une sorte de grisaille la recouvre. Les rues elles-mêmes ne semblent guère chaleureuses, même de jour, parées de couleurs ternes ou sombres, davantage désertes qu’autre chose. Nous avons dans l’anime beaucoup de passages par temps de pluie ou par un ciel gris. Les lieux visités ne sont généralement guère mieux, quels qu’ils soient : on peut parler des grands couloirs et de la bibliothèque sombres de l’école, de l’aspect étrangement décrépit de l’hôpital et de son ascenseur peu fiable. Même la montagne extérieure et son hôtel qui accueillent les élèves pendant leur sortie estivale sont recouverts d’un brouillard et subissent des orages lors des deux classes vertes présentées. Dans le roman, le mont est d’ailleurs considéré comme se situant entre le monde des vivants et le monde des morts. 
Pour expliquer tout cela, n’oublions pas que la malédiction est portée par les élèves de la classe 3-3 et par leurs liens familiaux, qui s’étendent donc sans aucun doute dans la ville entière. Il n’y a donc pas qu’un aspect géographique à prendre en compte pour déterminer sa portée. Les gérants de l’hôtel deviennent fous suite à la mort de leur petit-fils, élève de la classe maudite. Le frère d’Ogura meurt dans un accident de camion. La mère de Yukari est la première victime connue. La mère de Koichi meurt quand sa sœur est élève dans la classe maudite. Bien que cela ne soit pas vraiment exploré, les superstitions courant dans le collège affirment même que trop s’intéresser à cette histoire en tant que personne extérieure lierait à la classe et qu’on risquerait d’être absorbé par la Mort et de subir à son tour la malédiction. Je ne crois pas qu’il ait été clairement dit s’il s’agissait d’une réelle menace ou d’une simple superstition, mais cela contribue à renforcer le mystère autour de la classe 3-3 (les autres classes ne sont pas vraiment au courant des détails ou du système de l’ignoré). D’ailleurs, des mesures officielles sont prises pour isoler la classe 3-3 des autres, afin que le reste des élèves ne deviennent pas des victimes collatérales : la classe 3-3 fait EPS seule, et le voyage scolaire n’a plus lieu pendant l’année de troisième depuis que la malédiction a frappé pendant la sortie scolaire de 1987, comme révélé dans le roman, le car de la classe ayant été percuté par un poids lourd, accident ayant fait des victimes dans les bus des autres classes.
 Cela dit, un autre lien renforce celui existant entre la ville et la Mort. Il est intéressant que l’élève par lequel tout a commencé, Misaki, avait pour nom de famille Yomiyama, comme la ville. D’une certaine façon, on peut penser que parce qu’il était la source de la malédiction, la ville qui partageait son nom s’est retrouvée liée à sa condition.
 La présence presque tangible de la Mort
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Dans le roman, la mort n’a pas de forme physique. Elle est cependant évoquée par plusieurs éléments récurrents : les corbeaux qui paraissent parfois surveiller les lieux, les poupées au regard fixe dont il est dit que, par leur nature, elles ont un lien avec la mort. Dans l’anime, son influence est apparemment annoncée par un coup de vent brutal, voir par d’autres caprices du ciel comme un orage violent (survenu pendant les deux classes vertes) et ce, même par un temps radieux. On a déjà parlé de Nakao, dont la mort survient juste après une rafale de vent que même les personnages semblent inconsciemment interpréter comme un mauvais présage. Juste avant la mort de l’infirmière Mizuno également, on pouvait voir derrière elle des draps agités par un fort vent. Une autre scène peut venir en tête : dans l’épisode 4, Koichi rencontre Ayano dans les rues de la ville. Elle sèche l’école afin d’éviter d’être la prochaine victime mais rappelons que, dans l’anime du moins (des élèves fuient sans conséquence dans le livre, ils ne sont d’ailleurs qu’une poignée présents à la classe verte, ce qui est bien moins spectaculaire), la malédiction n’aime pas ceux se cachant ou essayent de fuir. Alors qu’elle parle à Koichi, une violente rafale de vent fait tomber sur eux une plaque de verre, les manquant de peu. Vu sa réaction paniquée, elle est persuadée qu’il s’agit de la malédiction. Cette scène peut aussi nous causer de nous interroger sur Koichi. C’est son intervention qui les a sauvés et on peut considérer qu’il a été assez chanceux pendant le reste de l’histoire, alors qu’il aurait été prévisible, à cause de sa maladie au poumon, qu’il devienne à son tour une victime. Serait-il, d’une manière ou d’une autre, épargné par la malédiction ?
 Les personnages sont prisonniers de la ville
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Et puis bien sûr, la ville constitue presque exclusivement le monde de l’anime. Les personnages n’en sortent que pour se rendre au mont Yomi, qui de toute manière fait partie du même monde, et pour aller dans une ville portuaire rencontrer un ancien élève de la classe 3-3 (passage uniquement présent dans l’anime). Yomiyama est leur seul monde, les personnages ne peuvent réellement en sortir tant qu’ils sont liés par la malédiction. A part les deux lieux évoqués plus haut, aucune image de l’extérieur ne nous est montrée. Alors que le protagoniste vient de Tokyo, l’histoire commence alors qu’il est déjà à Yomiyama et nous n’avons droit à aucun flashback de sa vie d’avant, comme si celle-ci n’avait aucune importance, nous laissant enfermés dans ce monde hostile mené par des forces face auxquelles les personnages sont impuissants. Même quand son père téléphone à Koichi, on ne l’aperçoit pas, contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre. En plus de cela, les communications avec l’extérieur ne sont pas assurées, Koichi ayant parfois du mal à converser avec son père comme s’il y avait des interférences : comme Chibiki décrivait la portée de la malédiction comme celle d’un réseau téléphonique, on peut en conclure que cette dernière y est pour quelque chose.
Un monde ne faisant que refléter les personnages?
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Cela dit, peut-être que ce n’est pas la ville elle-même qui a un problème, mais les personnages. Après tout, de nombreuses personnes habitent à Yomiyama sans jamais avoir entendu parler de la malédiction. Tous ces habitants voient-ils la ville de la même manière que nous, spectateurs, monde lugubre peuplé de présages inquiétants et d’accidents fréquents ? Peut-être pas. Peut-être que cette atmosphère sinistre n’est qu’un reflet du mal qui afflige les personnages sous la menace de la Mort. Ainsi, à la fin du dernier épisode, quand les personnages sont libérés de la malédiction, le paysage parait bien plus agréable : plus de bruie, de brouillard ou de ciel maussade, mais de belles couleurs de nature, des fleurs et un ciel bleu. Le monde reflèterait-il simplement l’ombre planant sur eux ? La ville qu’ils connaissent serait différente de la ville ordinaire de Yomiyama.
Toujours dans le même thème, le roman avance la théorie que, peut-être, la malédiction ne modifie pas les documents et archives afin d’empêcher d’identifier le mort et d’ancrer son existence paradoxale dans la réalité, mais ne fait que voiler les sens. Autrement dit, rien dans le monde n’est réellement modifié, ce sont ceux qui sont sous l’influence de la malédiction qui le voient comme tel, ce qui est, je trouve, une bien meilleure et logique explication qu’une réécriture de documents.
Deux mondes se superposant?
Les personnages de l’histoire, sous la malédiction, semblent évoluer dans un monde différent, dans des plans différents, que les autres personnages qu’ils côtoient. Les personnages extérieurs à l’histoire sont à peine aperçus, voire pas du tout dans le cas du père de Koichi dont on entend juste la voix, mais qui ne fait aucune apparition. Les grands-parents sont présents, mais souvent à l’extérieur de l’écran, non montrés, ou alors pas directement, à travers une vitre, ou dans l’ombre, comme s’ils ne faisaient pas partie du même monde. Comme si quelque chose séparait le protagoniste du monde des autres. De même, ces autres personnages ne font pas partie de la même histoire : à vrai dire, on voit peu de gens non concernés par la malédiction (les rues sont désertes la plupart du temps). 
Reiko, aussi, subit ce traitement dans quelques scènes, dont la mise en scène semble la séparer des autres personnages : par exemple, celle où Koichi, venant du salon illuminé, la trouve dans la cuisine assombrie, où elle reste dans l’ombre alors que Koichi choisit de s’installer dans la partie éclairée (scène comportant d’ailleurs un zoom sur la main de Reiko pour le moins sinistre). En effet, elle, réellement, n’est pas du même monde que les autres, étant censée appartenir aux morts. Cela dit, la plupart du temps, elle est bel et bien présente comme les autres personnages, ce qui sous-entend dès le début qu’elle est davantage impliquée que le reste de la famille de Koichi.
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  Un monde à part pour les infortunés accablés par la malédiction, se superposant sur celui des habitants menant une vie insouciante. Mais les deux mondes ne sont peut-être pas totalement hermétiques. La mort est décrite comme un vide qui aspire et ce monde est soupçonné de pouvoir aspirer d’autres individus à l’intérieur de lui. Pour contenir ce monde, des mesures ont été prises afin d’isoler la classe 3-3 et faire en sorte que les détails du mal l’affectant ne se répandent pas trop loin. Il faut éviter de parler, ne pas parler de la malédiction pour ne pas se faire absorber.
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atelier-manga · 3 years
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Another tome 3 – Où est le mort ?
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Il existe un troisième tome d’Another qui n’a pas été adapté en anime. Il s’agit d’une histoire annexe, sans grand rapport avec l’histoire principale. Peu de temps après la fin de cette dernière, Koichi rend visite à Mei qui lui raconte une aventure qu’elle avait vécue pendant les vacances d’été, avant la classe verte.
Pour résumer, il s’agit de la rencontre entre Mei et un certain Teruya Sakaki, qui serait un fantôme, mais on découvre que ce n’est pas aussi simple. L’histoire est donc principalement composée de l’aventure vécue par Mei, raconté du point de vue de ce Teruya, un ami de la famille.
Je vais raconter l’ensemble de l’histoire, alors ne continuez pas à lire si vous souhaitez éviter les spoilers. Pendant les vacances d’été, Mei et sa famille s’étaient donc rendus dans leur résidence secondaire au bord de la mer. Ils y ont une bonne relation avec une famille voisine, la famille Hiratsuka, composée du père, de la mère, une certaine Tsukiho, et des deux enfants, Sô et Mirei. Sakaki est le frère de Tsukiho qui habite une maison près d’un lac. Il s’agit d’ailleurs d’un ancien élève du collège de Yomiyama et il avait été dans la classe maudite, l’année où il y a eu l’accident de bus des classes de troisième. Il serait mort au printemps précédent et son fantôme rechercherait son cadavre, qui n’a pas été inhumé.
L’histoire se passe ensuite du point de vue de Sakaki, dont le fantôme erre dans sa maison déserte. Il ne se souvient plus de la cause de sa mort, même si des bribes de souvenirs lui reviennent lentement, il découvre peu à peu ses « pouvoirs » de fantôme, ce qu’il peut ou ne peut pas faire (il peut traverser les murs mais ne peut pas répondre au téléphone quand un de ses amis d’enfance, Arai, l’appelle). Il alterne entre ces phases en tant que fantôme, et des phases où il disparaît, comme s’il s’endormait.
Un jour, il apparaît dans la maison des Hiratsuka et entend une discussion entre sa sœur et ses enfants. Sa sœur prétend que Sakaki est parti en voyage et, plus tard, il surprend une discussion entre elle et son mari, qui cacheraient sa mort. Il apprend alors que personne d’autre n’est au courant de sa mort et que son corps n’a pas été retrouvé et décide donc de chercher ce dernier, pensant qu’il s’agit peut-être de la raison de sa présence persistante sur terre. Il fouille sa maison en entier, en vain. En revanche, Sakaki trouve une ancienne photographie datant du collège, de lui et de quelques camarades, dont les notes lui apprennent que l’ami appelé Arai serait en réalité mort. Il trouve également les carnets où il écrivait ses souvenirs et tente de les consulter pour découvrir des indices sur les circonstances de sa mort, mais se rend compte que le carnet de l’année en cours a disparu. Ses recherches sont accompagnées de réflexions sur la mort.
Un jour, Mei vient lui rendre visite et l’aperçoit en retirant son bandeau, apparemment avec son œil apercevant la couleur de la mort. Il en profite alors pour lui raconter tout ce qui lui est arrivé. Il lui rend visite à son tour en se manifestant dans la résidence secondaire des Misaki, un jour où ils ont invité la famille Hiratsuka.
Mei se rend chez lui à nouveau afin de l’aider à chercher le corps, mais ne trouve rien. Sakaki, de son c��té, commence à se souvenir de sa mort. Tsukiho et Sô auraient été présents et auraient tout vu. En fait, il semblerait qu’il avait tenté de se suicider cette nuit-là et que sa sœur avait essayé de l’en empêcher. Dans le chaos, il aurait cassé la balustrade et serait tombé dans le hall.
En visitant le sous-sol, il a une impression étrange à la vue d’un des murs, comme s’il n’était pas censé se trouver là. De plus, en visitant le jardin, il découvre qu’il manque un soupirail, comparé à un dessin de Mei de la maison datant de l’année précédente. Une pièce du sous-sol aurait donc été murée… Traversant le mur extérieur, Sakaki se retrouve dans ladite pièce et y découvre son corps en décomposition, ce qui le fait paniquer. Mei lui vient en aide en détruisant le mur barrant l’entrée de la salle.
Mei lui fait alors comprendre la vérité et on assiste au retournement de situation du livre : le « fantôme de Sakaki » était en réalité Sô, bien vivant. Traumatisé par la mort de son oncle qu’il considérait comme un modèle, il se serait pris pour le fantôme de ce dernier. La famille Hiratsuka étant une famille importante dans la région, ils avaient peur d’un scandale si on apprenait la mort de Sakaki, surtout sachant que Tsukiho était impliquée même si innocente, et c’est pour cette raison qu’ils avaient dissimulé le corps et avaient prétendu qu’il était parti en voyage. Ils avaient aussi caché le carnet afin qu’on ne découvre pas qu’il avait l’intention de se suicider (en effet, Sakaki ne parvenait pas à se détacher de son passé dans la classe 3-3 qui l’avait marqué à vie ; à cela s’ajoutait qu’il avait été amoureux de la morte, l’élève en plus de son année, qu’il avait donc oubliée après sa disparition, mais qui ne faisait que renforcer son attirance pour la mort). Enfin, Tsukiho avait dit à Sô, son fils, de tout oublier de ce qu’il avait vu cette nuit. Mais ce dernier, traumatisé et ne comprenant pas que le corps de Sakaki qu’il idolâtrait ne reçoive pas d’enterrement, s’est pris pour le fantôme de ce dernier afin de le garder sur terre d’une certaine manière et de chercher son corps pour qu’il ne soit pas oublié. Mei, bien entendu, le savait, mais avait joué le jeu le temps de comprendre la situation et de tenter de faire revenir Sô à la raison.
Alors, le concept est très intéressant, mais je suis quand même restée dubitative face à certaines explications du roman. Je trouvais un peu tiré par les cheveux que Sô, de temps en temps, prenait son vélo pour se rendre chez son oncle jouer au fantôme, même s’il était traumatisé.
De plus, le roman a la manie de créer des situations fondées sur des coïncidences uniquement pour entretenir des fausses pistes auprès du lecteur. Par exemple, comment créer une situation dans laquelle il semblerait que Sô avait traversé le mur d’une pièce condamnée ? Hé bien comme par hasard il s’avérait que cette pièce était une chaufferie et qu’il y avait donc un conduit menant à l’extérieur par lequel était dans le passé descendu le charbon. Ce conduit n’était pas condamné, comme par hasard, et Sô était descendu par là. Pourquoi un certain Arai, censé être décédé, appelait-il, faisant croire que des fantômes communiquaient avec « Sakaki » ? En réalité, il s’agissait d’un autre de ses amis d’enfance toujours en vie, appelé Mitarai, dont le diminutif était Arai (comme par hasard). Pourquoi Mei avait-elle retiré son bandeau juste avant de voir Sô pour la première fois, faisant croire qu’elle l’avait aperçu grâce à son œil de verre et donc qu’il s’agissait bien d’un fantôme ? Car son bandeau était sale ce jour-là. Tout ce genre de choses m’a donné l’impression de situations artificielles, des détails ou coïncidences servant seulement à créer des scènes renforçant ce qu’on essayait de faire croire au spectateur de manière maladroite.
Goût personnel, mais je regrette un peu que ce roman ne repose au final sur rien de surnaturel. Pourtant il y a tellement de possibilités qu’ouvre le pouvoir de Mei…
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atelier-manga · 3 years
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Reiko parle à plusieurs reprises des quatre règles importantes du collège de Yomiyama (la troisième étant de suivre les règles de la classe et la quatrième de séparer le public et le privé). Le roman précise ce que sont les deux premières, des superstitions : quand on est sur le toit du collège et qu’on entend le cri d’un corbeau, il faut sortir par le pied gauche sinon on risque de se blesser dans le mois qui suit, et les élèves de 3e ne doivent pas tomber dans la pente derrière le collège ou ils rateraient le concours de passage au lycée.
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atelier-manga · 3 years
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Another - le roman
L’anime adapte donc un roman composé de deux tomes, dont les couvertures sont joliment illustrées et complémentaires.
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L’histoire de l’anime est globalement fidèle à celle du roman. Voici les différences notables :
- Principale divergence avec l’anime, le personnage d’Izumi. Il s’agit d’un personnage principal dans l’anime et pourtant elle n’est dans le roman même pas un personnage secondaire. Elle n’y est évoquée qu’une poignée de fois et n’est réellement présente que dans une seule scène (celle où elle s’en prend à Mei dans le réfectoire). Elle ne va pas voir Koichi à l’hôpital en début de l’intrigue, ne se rapproche pas de lui, n’essaie pas de trouver un moyen de faire cesser la malédiction. De même, toute l’intrigue selon laquelle ils se seraient rencontrés un an et demi plus tôt n’existe pas.
- De même, Ikuo Takabayashi, l’élève décédant d’un problème au cœur, n’est pas aperçu dans le roman. Koichi ne communique pas avec lui, ne le connaît même pas, et entend juste parler de sa mort.
- Comme le roman suit uniquement le point de vue de Koichi, on ne voit pas directement les morts de Yukari et de Mizuno (l’infirmière). De même, la mort du frère d’Ogura est simplement évoquée. Ayano, la fille ayant fui, ne meurt pas ; il semblerait même que fuir la ville soit possible, et que certains y aient recours.
- La première fois que Koichi trouve la boutique de poupées, c’est tout à fait par hasard en se promenant dans la ville.
-L’un des inspecteurs interrogeant Koichi après la mort de Mizuno, l’inspecteur Oba, entend parler des différentes morts de la classe et en est intrigué ; il apprend ainsi l’existence de la malédiction et aborde à nouveau Koichi afin d’avoir des réponses, l’invitant à le contacter en cas de besoin. Koichi tente d’ailleurs de le faire lors de l’incendie de l’auberge.
- Mochizuki et, plus tard, Mei, rendent visite à Koichi chez lui. Mochizuki car il s’inquiétait pour Reiko pour qui il a un faible, et Mei pour regarder les photographies de la classe 3-3 de 26 ans plus tôt.
- L’épisode 8, celui de la plage, n’a pas lieu dans le roman. Koichi et les autres ne rencontrent pas Matsunaga. A la place, ils entendent de la sœur de Yuya que Matsunaga aurait évoqué quelque chose caché dans la classe, et s’y rendent directement. Nakao ne meurt donc pas pendant la sortie à la plage : à la place, il fait partie des victimes de l’aubergiste. L’idée d’une mort prenant place hors de la ville mais dont la cause s’est produite à l’intérieur de celle-ci est une idée intéressante explorée uniquement dans l’anime.
- La sortie et les péripéties finales ne sont pas aussi extraordinaires que dans l’anime : tout d’abord, beaucoup d’élèves n’osent pas venir en sortie : ils ne sont finalement qu’un petit groupe, 14. Ensuite, le contenu de la cassette n’est pas révélé à l’ensemble de la classe : personne à part les personnages principaux ne savent qu’il leur faut tuer le mort, et personne ne s’entretue. Je me disais bien que certaines de ces scènes avaient l’air assez maladroites dans l’anime. Les élèves sortent dès que le feu se propage. La gardienne ne poursuit pas Mochizuki et Teshigawara dans tout le bâtiment. Elle est rapidement assommée par Chibiki alors qu’elle essaie de tuer Koichi et se suicide.
- Maejima, l’élève que Koichi trouve poignardé à côté/dans le réfectoire, ne survit pas à ses blessures dans le roman.
- Kazami ne devient pas un assassin sans pitié. Il est retrouvé dans le jardin là où il est tombé après sa dispute avec Teshigawara et est simplement très confus. Il ne se fait pas tuer par Izumi.
- Izumi meurt quand elle est attaquée par la gardienne et tombe du balcon ; Sugiura ne s’en prend pas à Mei et est apparemment tuée apparemment par la gardienne.
- Mei ne se souvient pas de la mort de Reiko. Cette dernière n’a pas été assassinée d’ailleurs : elle se serait noyée lorsque la rivière aurait débordé lors d’inondations.
- Koichi et ses amis n’enregistrent pas leur propre message pour les élèves suivants.
Dans l’ensemble, j’ai préféré l’anime au roman. Le roman n’est pas très bien écrit, et a la manie de vouloir trop expliquer chaque détail comme si on ne pouvait les comprendre (les détails mystérieux lors d’une première lecture qui auraient dû être un bonus à la relecture). Les personnages sont, je trouve, plus développés dans l’anime. En particulier le personnage d’Izumi auquel toute une histoire et tout un rôle ont été donnés. Dans le roman, elle n’y est décrite que comme une meneuse au centre de sa bande de copines, que l’étrangeté de Mei agace. J’aime que dans l’anime, elle soit déterminée à protéger la classe et toute son histoire avec Koichi est intéressante. L’anime a aussi une ambiance mystérieuse et glauque mieux établie que dans le roman. Parfois, j’ai l’impression que le roman décrit trop une suite de faits, mais n’explore pas en profondeur les événements, les personnages et les thèmes.
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atelier-manga · 3 years
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Après avoir vu l’anime en entier, on comprend mieux la réaction d’Izumi quand elle assiste à la conduite énergique de Reiko : en dehors du collège, Reiko a un caractère complètement différent de celui qu’elle applique dans son rôle de professeur, où elle reste douce, discrète et élégante.
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atelier-manga · 3 years
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Etait-ce vraiment l’année dernière? Je croyais qu’elle était censée être toujours morte cette année-là. Peut-être s’agit-il d’une erreur de traduction et qu’ils parlent de l’année encore avant? Chibiki a raison, quoi qu’il en soit, et plus qu’il ne le pense.
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atelier-manga · 3 years
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Ah on comprend tout d’un coup pourquoi Koichi était sûr que Mlle Mikami allait bien : ils habitent ensemble, il a dû la voir le matin même. D’ailleurs, on peut repenser à une certaine scène du début de l’histoire : si je me souviens bien, des élèves avaient demandé à Koichi ce qu’il pensait de Mlle Mikami, s’il la trouvait jolie etc, et il avait eu du mal à répondre. Compréhensible, maintenant qu’on sait qu’elle est sa tante.
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atelier-manga · 3 years
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Ah oui, ça a plus de sens maintenant. Les élèves tenaient à terminer le mois avant de tout raconter à Koichi pour vérifier que la malédiction ne se soit pas déclenchée. C’est pour cela que lorsqu’une élève meurt finalement avant la fin du mois, ils se rendent compte qu’ils vont devoir mettre en place une nouvelle stratégie. Pourtant, puisque de toute façon la malédiction avait commencé, ils auraient pu en profiter pour le mettre au courant...
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atelier-manga · 3 years
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Quand on connaît les révélations finales et qu’on regarde à nouveau les épisodes précédents, en particulier les interactions entre Koichi et sa tante, on ne peut pas s’empêcher de se rendre compte d’éléments étranges... Comme cette image, où, alors que Koichi vient à peine d’aborder le sujet de la classe maudite, Reiko devient soudain complètement silencieuse et immobile, affaissée sur le canapé... Un peu comme si elle était morte. Autre chose, dans cette image : 
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La main à gauche est celle de Reiko. Notons sa position légèrement dérangeante et le fait que Reiko reste dans l’ombre pendant cette scène contrairement à Koichi, le vivant, éclairé par la lumière. D’ailleurs...
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Est-ce que ce mal de tête a un rapport avec le fait qu’elle soit en réalité la mort? Pour ma part, je pense qu’il s’agit des conséquences de son amnésie, de son oubli de sa propre mort.
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Reiko n’aime pas l’oiseau que ses parents ont acheté apparemment suite à sa mort, peut-être pour faire face à leur deuil et à leur solitude. Est-ce parce que, inconsciemment, la présence de cet oiseau lui “rappelle” le fait qu’elle soit morte? Ou est-ce parce qu’il était censé la “remplacer”?
Le roman nous révèle d’autres indices concernant la nature de Reiko : elle a en charge le club d’art plastique qui avait justement fermé l’année précédente et rouvert cette année (elle l’avait donc repris en réapparaissant, après qu’il ait été fermé avec sa mort). Un jour, Koichi la trouve endormie dans le salon avec le climatiseur allumé, il fait très froid, ce qui se rapproche de l’ambiance de la mort. D’ailleurs, Misaki, qui a une sorte de lien avec la mort, allume toujours le climatiseur à fond chez elle. 
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atelier-manga · 3 years
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Ce que je ne comprends pas, c’est qu’au début de l’anime, ils présentent cette photographie comme étant celle où apparaît le Misaki décédé 26 ans plus tôt (d’ailleurs, il n’est pas présent sur l’image, il n’y a que 14 élèves garçon), mais pourtant quand on découvre la photographie pour de vrai, elle est complètement différente : 
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atelier-manga · 3 years
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Je suppose que la classe 3-3 est isolée des autres pour éviter que d’autres élèves soient également touchés par la malédiction s’ils s’approchent trop, ou alors pour ne pas risquer qu’un élève pas très au courant de ce qu’il se passe n’aborde Mei, qui est censée être l’ignorée...
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atelier-manga · 3 years
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Je viens de me rendre compte que la toute première scène du premier épisode est constituée en réalité de références aux moments clé de l’intrigue, plus particulièrement aux différentes morts :
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A part cela, on aperçoit aussi des images du temple et de l’hôtel où se déroule la classe verte, de la cassette contenant la solution à la malédiction et de la vieille salle de classe où cette cassette est cachée.
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atelier-manga · 3 years
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[Commentaire] Another épisode 12 : Le mort
Dans ce douzième et dernier épisode, les différentes intrigues trouvent leur conclusion et, bien que le bilan soit lourd, les élèves parviennent finalement à mettre un terme aux tragédies s’abattant sur eux. Un bien meilleur épisode que le précédent, qui résout de manière émouvante le mystère de la classe.
La perte d’Izumi
Cet épisode voit la culmination de la tension existante entre Izumi et Mei, antipathie provenant largement d’Izumi en vérité. Elle ne semblait pas porter Mei dans son cœur pour commencer et lui reproche le déclenchement de la malédiction, étant même persuadée maintenant qu’elle est la morte et qu’il est donc de son devoir de la tuer. Bien qu’elle ne se soucie plus de devoir tuer, tout comme certains de ses camarades, je n’ai pas eu l’impression qu’elle ait perdu l’esprit pour autant, même si elle est aveuglée par la rancœur. Rancœur également envers d’autres personnages, comme Chibiki qu’elle considère comme un lâche inutile, ou comme Koichi, qui ne cesse de vouloir protéger Mei, ce qui, selon Izumi, empêche cette dernière de le protéger ainsi que la classe. Elle ose même s’en prendre à lui (heureusement d’ailleurs que Koichi est présent pour aider Mei qui semble peu inquiète pour sa propre sécurité), bien qu’il ait été parfois sous-entendu qu’elle avait des sentiments pour lui. Elle finit par devenir à son tour la cible de la malédiction lors d’une scène bien tragique. Des trois élèves étant venus rendre visite à Koichi à l’hôpital, au tout début, tous sont morts. 
Malgré son passage dans le camp des antagonistes, Izumi n’en reste pas moins un personnage tragique et les souvenirs perdus qu’elle récupère au moment de sa mort poussent à la sympathie. Elle avait en effet rencontré Koichi un an et demi plus tôt, alors qu’elle était en deuil après la mort d’un de ses proches des suites de la malédiction. Lui-même était venu à Yomiyama pour l’enterrement de sa tante, décédée pour les mêmes raisons, et ils avaient sympathisé autour de leur chagrin commun. Et puis il y a aussi le fait qu’Izumi venait de voir ses camarades, qu’elle avait décidé protéger à tout prix, s’entretuer les uns après les autres, et souhaitait tout faire pour arrêter cela.
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L’identité du mort
Tout d’abord, je dois parler du point un peu négatif de cette histoire : comment l’identité du mort a -t-elle été révélée ? Les personnages n’ont pas mené l’enquête, non. Non, comme par hasard, il s’avère que l’œil de poupée de Misaki a le pouvoir de voir la couleur de la mort. Après tout, pourquoi pas, il a été montré à plusieurs reprises que les poupées, tout comme Mei, ont un lien avec la mort, mais c’est quand même une grosse coïncidence, qui rend la résolution bien facile. 
Il est enfin révélé pourquoi la malédiction avait commencé en avril alors que le système de l’ignoré était en place et qu’il ne manquait pas de bureau à la rentrée. En effet, aucun élève n’était en plus… mais ils n’avaient jamais cherché à vérifier du côté des professeurs ! C’est vrai que les professeurs ont peu de chance d’être touchés : seuls le professeur principal et son assistant sont concernés par la malédiction. Je dois dire que c’est un très bon retournement de situation, auquel on pouvait difficilement s’attendre et pourtant, quand on revoit certains passages d’épisodes précédents, on réalise que quelques indices étaient présents. La morte est donc leur professeur principal assistant, Mlle Mikami, décédée en réalité un an et demi plus tôt. 
Mais ce n’est pas tout, car on découvre également que Mlle Mikami n’est autre que Reiko, la tante de Koichi, qui entretient une personnalité complètement différente en privé et en public. A partir de là, beaucoup de scènes précédentes prennent plus de sens : on comprend pourquoi Mei était si réticente à révéler la vérité à Koichi : comment lui dire qu’ils devaient éliminer sa tante ? La situation est également horrible du point de vue de Koichi, qui se retrouve contraint de tuer cette dernière de sang-froid et se retrouve, une fois de plus, en deuil. Et on ne peut s’empêcher de ressentir de la pitié pour cette pauvre Reiko, personnage très gentil qui n’avait rien demandé à personne, qui n’est même pas au courant d’être la morte, et qui se retrouve abattue par son propre neveu. En tout cas, félicitation à l’anime pour le soin apporté à ce double mystère (la double identité de Reiko et l’identité du mort).
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Un héritage pour le futur
Finalement, la classe est sauvée, mais un tiers des élèves sont morts depuis le début (onze élèves sur 30, sans compter les autres : les deux aubergistes, le professeur principal et sa mère, la mère de Yukari, le grand frère d’Okura, l’infirmière). Mei et Koichi peuvent maintenant profiter de leurs vacances en toute sérénité malgré les événements tragiques venant de prendre place. Ils laissent même à leur tour un message pour des classes futures, avec des conseils pour mettre un terme à la malédiction (insistant cette fois-ci sur la nécessité de discuter avec ses camarades et de prendre des décisions ensemble, et non de céder à la panique). 
Toutefois, je pense quand même qu’ils devraient utiliser tout le potentiel du pouvoir de Mei : puisque son œil de poupée peut voir la couleur de la mort, elle pourrait passer dans la classe 3-3 en début de chaque année afin de révéler l’identité du mort. Cela simplifierait le problème et empêcherait les élèves de se soupçonner les uns les autres et cela serait peut-être mieux pour le mort lui-même, qui bénéficierait ainsi de temps pour accepter le fait qu’il soit mort et mettre en ordre ses affaires. Le système de l’ignoré est-il toujours utile dans ce cas ? Pour empêcher la malédiction de commencer tout en n’éliminant pas le mort, sans aucun doute, mais il ne faut pas oublier que ce système est un poids psychologique pour la personne choisie pour être ignorée. Peut-être serait-ce mieux d’ignorer le mort lui-même ?
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Pour conclure, un épisode très émouvant résolvant de manière satisfaisante les différents points de l’intrigue avec un retournement de situation particulièrement intelligent. Je n’ai pu m’empêcher d’être triste de mettre fin à mon visionnage et je suis bien curieuse de savoir ce que les personnages vont faire à présent.
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atelier-manga · 3 years
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Another épisode 12 - Le mort
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