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MEME DANS LES ORTIES (Aurélies Valognes)
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Résumé
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie ... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Mon avis
Attention, cure de feel good en approche. Ce roman c’est 283 pages de bonheur et de bonne humeur. C’est également un sujet qu’on aborde peu en littérature contemporaine, le sentiment de finitude chez la personne âgée, celui de ne plus servir à rien, d’avoir assez vécu. Sentiment qui va parfois jusqu’à la dépression. Fernand il pense qu’il est finit, et il s’ingénie à maintenir tout le monde loin de lui en étant le plus désagréable possible avec l’ensemble de l’immeuble. Jusqu’à que sa voisine d’en face et la petite fille du dessus joignent leurs forces pour le faire sortir de sa coquille. C’est qu’il est obstiné Fernand, à faire croire au monde entier qu’il n’a pas de coeur.
Cette lecture elle m’a donné le sourire, elle m’a fait du bien.
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LA CATHEDRAL DE LA MER (Idelfonso Falcone)
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Résumé
Au cour de la Barcelone médiévale, de la Grande Peste à l'Inquisition, Arnau, jeune paysan, endure les pires tourments et humiliations pour devenir un homme libre. Son destin hors du commun en fera le héros de tout un peuple... Au XIVe siècle, au rythme de la construction de l'église Santa María del Mar, chef-d'oeuvre du gothique catalan édifié « pour le peuple et par le peuple » en un temps record (cinquante-sept ans), le lecteur suit pas à pas le parcours semé d'embûches d'Arnau Estanyol pour conquérir sa liberté. Fils d un paysan exilé à Barcelone, devenu membre des bastaixos, une confrérie de porteurs de pierres chargée de convoyer leurs chargements jusqu'à la future cathédrale, puis vaillant soldat du roi, il fait fortune avec l'aide du juif Hasdai, dont il a sauvé les enfants. Le voilà riche cambiste, consul... et époux, bien malgré lui, de la pupille du roi. Malgré son statut et ses nombreuses responsabilités dans la cité catalane, il saura résister aux plus terribles machinations, à l'Inquisition, et n'aura de cesse de défendre les pauvres et les esclaves...
Mon avis
J’ai toujours aimé les grosses briques bien longues foisonnantes de personnages, d’aventures et d’amours contrariés. J’ai toujours aimé suivre des vies entières emplies d’épopées historiques.  Ce n’est pas étonnant si cet incroyable roman est, de bout en bout, un coup de cœur. Oserais.je dire que c’est un chef d’œuvre ? Sans aucun doute.
Le personnage d’Arnau, que l’on rencontre à la naissance, va en prendre plein la tronche. Dès qu’il arrive à s’en sortir un nouveau problème se présente. Son mantra, devenir un homme libre. Il se rendra compte que même au sommet de la hiérarchie, il est toujours l’esclave de quelqu’un dans la Barcelone féodale. Malgré tout il se bat. Il se bat pour ceux qu’il aime, il se bat pour ses idéaux. Moi il m’a embarqué, je n’avais plus envie de le quitter.
L’auteur nous tire un portrait incroyable de Barcelone sans que cela devienne trop descriptif ou lassant. A aucun moment je ne me suis ennuyé, j’ai pris un grand plaisir à découvrir les ruelles, le système politique et les différents conflits opposant les religions, les classes sociales, etc. C’est la grande force de roman, une histoire dans l’Histoire. Tout est articulé autours d’un point de mire, la cathédral Santa Maria del Mare, la vierge qui veille sur ses Bastidos.
Je vous le recommande à plus d’un titre et si vous ne l’avez pas encore lu, qu’attendez-vous ?
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LES LAMES DU CARDINAL - INTEGRAL (Pierre Pevel)
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Résumé
Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume. Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humain et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d’Europe. Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une compagnie d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal !
Mon avis
Cette trilogie de fantasy est un bel hommage aux trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, et au genre cape et épées de manière générales. Les péripéties se suivent et... finissent par toute se transformer en visite GPS de la ville de Paris. Ne vous y trompez pas, j’aime les descriptions de l’environnement, mais trop de précision tue la description. Parfois je me suis perdu et j’ai eu du mal à maintenir mon attention sur ma lecture. 
Le deuxième tome est en demi teinte, il n’apporte pas beaucoup d’informations supplémentaire et est un peu lent. Mais l’ensemble est sommes toute très agréable à lire. J’ai particulièrement aimé la galerie de personnages qu’on nous dépeint, notamment Agnès et Ballardieux qui sont très attachant. Petit bémol d’un point de vue personnages. Nous parlons des lames du cardinal de Richelieu, sauf que le cardinal en question on ne le voit que très peu.
Une très chouette lecture qui m’aura faite rêver mais parfois aussi, plonger dans les bras de Morphée.
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LA CHUTE DES GEANTS ; LE SIECLE T.1 (Ken Follet)
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Résumé
En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d’insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde... Cinq familles - américaine, russe, allemande, anglaise et galloise - vont se croiser, s’aimer, se déchirer, au rythme des bouleversements de l’Histoire: la Première Guerre mondiale et la Révolution russe. Les Williams, une famille galloise de mineurs est liée par amour et par inimitié aux Fitzherbert, aristocrates et propriétaires des mines. Ethel Williams connaîtra une passion secrète avec le comte Fitz, marié à la princesse russe Béa, fille du tsar… et s’engagera en politique, défendra le droit de vote des femmes. Billy Williams quittera la mine pour les tranchées de la Somme, puis le front russe… La farouche Lady Maud Fitzherbert tombera amoureuse de Walter von Ulrich, espion de l’ambassade allemande à Londres. Leurs routes croiseront celles de l'ambitieux Gus Dewar, collaborateur du président américain Wilson, et de deux frères russes orphelins, Grigori et Lev Peshkov, dont le projet d’émigrer se heurte à la guerre, la mobilisation et la Révolution…Passions contrariées, rivalités et intrigues, jeux de pouvoir, coups du sort… Cette gigantesque fresque brasse toute la gamme des sentiments humains et dresse une galerie de portraits saisissants : des personnages exceptionnels, passionnés, ambitieux, attachants, tourmentés, qui bravent les obstacles et les peurs pour s’accomplir en dépit des tragédies qui les emportent.
Mon avis
Et ce roman tient la promesse de la quatrième de couverture, c’est une incroyable galerie de personnage couvrants toutes les couches de la société à certains points clés de  l’Europe.
L’auteur nous régale des déboires et des joies de ses personnages. De leurs amours interdits, compliqués, réprouvé, par défaut ou par passion. C’est ce qui les fait ternir et avancer. Ils sont prisonniers des méandres de l’histoire et des caprices des grandes puissances, ils vont devoir faire avec. C’est ce qui les rends d’autant plus attachants et humains. Ils vont puiser dans leurs ressources de manière phénoménales pour s’en sortir et améliorer leur environnement.
Le roman en soit peut paraître long mais je n’ai pas vue le temps passer. J’étais même déçu d’arriver à la fin (heureusement il y a encore deux tomes qui m’attendent). Ces prochains tomes parlent des descendant des protagonistes du premier tome. Que deviendrons les enfants d’un coupe mixte anglo-allemand en allemagne nazie ? Que deviendra la fille d’un gradé communiste de la révolution d’octobre ? Et celle d’un immigré Russe aux USA ? Quant au fils d’une fille mère militant féministe ? Toutes ces questions se présentent à la fin de la lecture car c’est la grande force de ce roman, nous présenter l’Histoire par le biais d’histoires. La grande histoire par le prisme des petits gens.
Vous l’aurez compris, c’est un coup de cœur.
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LES HEURES LOINTAINES (Kate Morton)
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Résumé
Lorsqu'elle reçoit un courrier en provenance du Kent qui aurait dû lui arriver cinquante ans auparavant, Meredith Burchill révèle à sa fille Edie un épisode de sa vie qu'elle avait gardé secret jusqu'alors. En septembre 1939, comme beaucoup d'autres enfants, Meredith avait été évacuée de Londres et mise à l'abri à la campagne. Recueillie par des aristocrates du Kent dans le château de Milderhust, elle était devenue l'amie de l'excentrique et talentueuse Juniper, la cadette de la famille. Pourquoi Meredith a t-elle dissimulé son passé à sa propre fille ? Et pourquoi n'est-elle pas restée en contact avec Juniper, devenue folle après avoir été abandonnée par son fiancé ? Afin de reconstituer le puzzle de son histoire familiale, Edie se rend au château de Miderhust dont les vieilles pierres cachent plus d'un secret.
Mon avis
Il y a des romans qui vous embarquent, qui ne vous lâche pas et qui seraient capable de convaincre les plus réfractaires. Les heures lointaines est de ceux-là. J’ai été embarquée par l’intrigue familiale, sa force c’est de constamment nous lancer sur des fausses pistes, de nous titiller, les personnages étant très mystérieux et le restent jusqu’à la fin. A aucun moment on ne peut prétendre avoir compris les motivations d’un personnage, et c’est ce qui fait le charme de cette histoire.
Cette histoire c’est aussi celle d’une mère et d’une fille qui réapprennent à se connaître. Mérédith et Edith vont au travers de ses pages réapprendre à se connaître non pas tel qu’elles voudraient être mais telles qu’elles sont. Cette partie là de la narration est étroitement liée à l’homme de boue du château et la découverte de ses origines.
Et l’homme de boue alors ? Sans exister c’est le personnage central de l’histoire. Il cristallise les craintes de chacun. Finalement, chaque personnage aura son homme de boue, son interprétation et arrivera, ou non, à s’en libérer.
C’était une lecture très prenante, et j’ai très envie de lire d’autre Kate Morton.
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LE PROTECTORAT DE L’OMBRELLE : SANS ÂME (Gail Carriger)
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Résumé
Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
Mon avis
Gail Carriger et la bit lit, ce n’est plus à prouver, je suis bonne cliente. Elle s’amuse des clichés et va les tordre dans un humour absurde très Britanique et mon dieu, qu’est-ce que c’est bon. Tout le roman est teinté d’humour, enchaînant les situations rocambolesque et les quiproquos invraisemblables. Si vous avez besoin d’une lecture détente, celle-ci est tout indiquée.
Le jeu du chat et de la souris auquel se livrent Lord Maccon et et miss Tarabotti (vieillie fille assumé et heureuse de la liberté que cela lui apporte) est une danse à la fois exaspérante de cliché mais délicieusement plaisir coupable. Ni l’un ni l’autre ne voulant admettre qu’ils se plaisent aussi insupportables se trouvent-ils, il va falloir qu’ils se mettent en danger de mort pour finalement s’associer.
Une lecture divertissante qui ravira les amateurs de bit-lit et qui, comme moi, trouvent que certains éléments sont à faire lever les yeux au ciel.
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RAT ET LES ANIMAUX MOCHES (Sybilline, Capucine et Jérome d’Aviau)
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Résumé
Dans une jolie maison, habite Rat. Mais la propriétaire le trouve dégoûtant et le chasse. Il décide donc de s’en aller. Il erre longtemps, jusqu’à ce qu’il arrive au Village des animaux moches qui font un petit peu peur…
Mon avis
Je n’ai pas l’habitude de vous présenter des albums. Celui-ci est à  mi-chemin entre l’album jeunesse et la bande-dessinée. En soi ce qui m’a plu dans cette pépite c’est le ton utilisé. A la foi léger et sérieux, Rat va tout mettre en œuvre pour rendre heureux ses amis moches (araignées, ornithorynque, etc.). Une ode à l’amitié, même dans les relations les plus difficiles et surtout, un bestiaire impressionnant d’animaux tous les plus étonnant les uns que les autres. Le texte, en retrait par rapport aux images, est poétique, il prend le ton de la fable et invite au rêve.
Un album plein de bienveillance qu’il serait dommage de ne pas lire.
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L’HERITAGE DES ROIS PASSEURS (Manon Fargetton)
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Résumé
Ombre, univers peuplé de magie, et Rive, le monde tel qu'on le connaît, sont les deux reflets déformés d'une même réalité. Enora est unique : elle peut traverser d'un monde à l'autre. Lorsque sa famille est brutalement décimée par des assassins masqués, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l'atteindre. Au royaume d'Ombre, sur la terre de ses ancêtres. Là-bas, Ravenn, une princesse rebelle, fait son retour après neuf ans d'exil passés à chasser les dragons du grand sud. Sa mère, la reine, est mourante. Ravenn veut s'emparer de ce qui lui revient de droit : le trône d'Ombre. Et elle n'est pas la bienvenue. Deux monde imbriqués. Deux femmes fortes, éprouvées par la vie. Deux destins liés qui bouleverseront la tortueuse histoire du royaume d'Ombre... 
Mon avis
Avec un peu de recul je n’ai pas autant aimé qu’à chaud juste après ma lecture. Cependant, ce roman est bourré de choses qui m’ont plus.
J’ai aimé le partie prit de l’autrice d’avoir deux héroïnes fortes, c’est suffisamment rare pour être signalé. Et encore plus rare en fantasy, elles ne sont pas là pour se faire sauver par des hommes. Ces deux héroïnes ont un but et elles vont tout faire pour l’atteindre, sans compromis. Ceci apporte au roman beaucoup de suspense, à chaque instant elles s’arrangent pour frôler la mort. L’une pour se venger et l’autre pour récupérer le trône qui lui revient de droit (mais sans les parasites qui gravitent autours).
Il y a un troisième personnage également très intéressant qui vient mettre son grain de sel là au-milieu, c’est le dieu de la mort en personne. Un entre deux neutre comme la Suisse qui va tout faire pour... ne pas mourir. Et qui au passage nous explique le système de magie du monde d’Ombre.
La narration est rapide, parfois un peu trop, j’aurais aimé m’attarder sur certains points de ce fabuleux univers, quitte à ce qu’il y ait deux cents pages en plus. Malheureusement, cela est cohérent avec le parti prit Young Adult. J’ai eu peur du triangle amoureux, fort heureusement on passe près sans y rester.
Un autre point qui me chagrine c’est l’évolution des deux mondes. Rive et Ombre seraient nés en même temps, et auraient évolué en parallèle. Je me demande pourquoi le monde d’Ombre est un miroir du moyen âge alors que Rive est notre monde. Que ça évolue différemment en raison de la présence de la magie certes, mais en plusieurs siècle les évolutions technologiques auraient du dépasser l’arbalète pour le tout venant.
Je me réjouit de lire l’autre roman de Manon Fargetton qui se passe dans le même univers, Les illusions de Sav-Loar.
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LES ENFANTS DE HURIN (J.R.R. Tolkien)
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Résumé
Des milliers d'années avant « Le Seigneur des anneaux », la Terre du Milieu est en proie aux luttes entre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux, et les Elfes, alliés aux Hommes. C'est contre Túrin et Niënor, les enfants de Húrin, que Morgoth va lancer une terrible malédiction, les contraignant à une vie malheureuse et errante, pour se venger du héros qui a osé le défier.
Mon avis
On peut dire beaucoup de choses des publications post-mortem des oeuvres de Tolkien, mais perdre celle-ci dans les limbes de l’oublie aurait été, en mon sens, une réelle perte pour la littérature. Et je dis ça parce que je suis littéralement tombé amoureuse de la Terre du Milieux grâce à ce livre. Il faut dire que ma relation à l’univers de Tolkien ne date pas de hier et en plus c’était déjà un meilleur ami littéraire, celui qu’on appel quand on a besoin de réconfort, celui à qui on revient de manière régulière comme un besoin.
Ce que j’ai aimé c’est l’histoire de Turin. Ce n’est pas l’histoire d’un héro, c’est celle d’un homme qui se cherche, qui finira par trouver des parcelles de bonheur, mais qui ne trouvera jamais la plénitude. L’histoire d’un homme qui fera subir le pire des outrages à son meilleur ami. Ni vraiment humain ni elfe, il va vivre entre deux eaux. Je ne saurais dire pourquoi cette histoire m’a autant touché mais c’est un vrais bonheur à lire.
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20′000 LIEUES SOUS LES MERS (Jules Verne)
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Résumé
Le professeur Aronnax, son domestique Conseil et le harponneur Ned Land, qui cherchaient à capturer un fantastique monstre marin, se retrouvent prisonniers du capitaine Némo, à bord de son sous-marin le Nautilus. Quel lourd secret cache Némo pour vouloir les retenir ainsi à jamais ? C’est alors que parallèlement au fabuleux périple maritime qu’ils entament, s’engage une lutte psychologique et culturelle entre Aronnax et Némo.
Mon avis
Je me réjouissais vraiment de cette lecture. J’étais vraiment hyper enthousiaste au moment de commencer. Ça s’est atténué au fil des pages.
On est vraiment dans un roman d’aventure pure. Action, péripéties en continue. A tel point qu’on arrive sur un mode répétitif. Un problème par chapitre, et la mélodie ne change pas. Ensuite, je n’ai pas vraiment fait la connaissance du capitaine Némo, le personnage reste très mystérieux, finalement ce qu’on en sait c’est les suppositions du professeur Arronax, jamais de certitudes. Ce qui fait que pour moi, la fin du capitaine Némo ne cadre pas du tout avec l’idée que je me faisais du personnage. Elle arrive comme un cheveux sur la soupe, sous forme de Deus Ex Machina. A croire qu’après toutes ces péripéties Jules Verne ne savait plus comment sortir ses personnages de ce piège.
L’autre reproche que je fais à ce roman c’est son aspect encyclopédique. Je dois dire que la classification des espèces marines, si elle m’intéresse un jour, j’irais voir sur internet. Ca a du sens à l’époque où le roman a été écrit, il se voulait éducatif. Mais pour un lecteur du 21ème siècle, ce n’est pas en nous faisant avaler un encyclopédie qu’on apprend. Cet aspect-là alourdis la narration et rend la lecture plus ardue d’un point de vue attention et concentration.
Quand je me relis je me rend compte que vous pourriez croire que je n’ai pas aimé ma lecture, bien au contraire. J’ai, malgré ces deux point noirs, passé un très bon moment. C’est une lecture que je vous recommande chaudement, au-delà du classique, c’est un formidable récit de voyage qui va vous amener à travers tout les océans de la planète et vous faire découvrir l’histoire de certains navires célèbres échoués et disparus (je fais confiance à l’auteur sur la véracité des faits historiques étant donné qu’il a poussé la véracité scientifique biologique à l’extrême). Pour les plus frileux, je sais qu’il existe en livre audio. 
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FARENHEIT 451 (Ray Bradbury)
Résumé
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Montag est un pompier du futur d'un genre particulier : il brûle les livres. Jusqu'au jour où il se met à en lire, refuse le bonheur obligatoire et rêve d'un monde perdu où la littérature et l'imaginaire ne seraient pas bannis. Devenant du coup un dangereux criminel...
Mon avis
C’est un livre qui m’a beaucoup interpellé. Que serait un monde où l’imaginaire serait bannis ? Un monde où on nous empêche d’apprendre des concepts pour relier des faits ? Je trouves qu’à l’heure actuelle on a tendance à verser là-dedans. Accumuler des informations sans creuser. Faire fi de l’apprentissage et des faits scientifiques pour se baser sur des on dit. Ne plus tolérer les informations contradictoires. Cette lecture m’a laissé songeuse. Jusqu’où serions nous prêt à aller pour ne heurter personne ?
L’écriture et le système de narration ne peut pas plaire à tout le monde. Pour ma part j’ai bien accroché mais je sais que c’est parce que je l’ais lu au bon moment. C’est assez particulier dans le sens où l’auteur va partir dans des réflexion fleuve. J’ai apprécié mais ce n’est pas toujours le cas.
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LE PHARE AU CORBEAU (Rozenn Illiano)
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Résumé
Agathe et Isaïah officient comme exorcistes. L’une a les pouvoirs, l’autre les connaissances ; tous deux forment un redoutable duo. Une annonce sur esoteric.net, le réseau social des sorciers, retient leur attention. Un confrère retraité y affirme qu’un esprit nocturne hante le domaine d’une commune côtière de Bretagne et qu’il faut l’en déloger. Rien que de très banal. Tout laisse donc à penser que l’affaire sera vite expédiée. Cependant, lorsque les deux exorcistes débarquent sur la côte bretonne, le cas se révèle plus épineux que prévu. Une étrange malédiction, vieille de plusieurs générations, pèse sur le domaine de Ker ar Bran, son phare et son manoir. Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, il leur faudra ébranler le mutisme des locaux et creuser dans un passé que certains aimeraient bien gardés enfoui… 
Mon avis
J’ai frôlé le coup de cœur  à tire d’aile pour cette histoire là. Bien que quelques éléments m’aient rendu les personnages moins sympathiques, ça a été une excellente lecture.
La force de roman c’est de faire de l’épouvante sous forme de policier. SI ça vous paraît alambiqué c’est normal. A savoir que c’est une des rares histoires de fantômes ou les personnages ne font pas deux groupes de deux puis deux groupes de un pour mourir à la fin. Si je devais comparer, ce serait plus un Supernatural à la française, avec un sentiment de peur inexpliqué qui s’installe quand même. J’ai aussi beaucoup apprécié découvrir le passé de nos fantômes, même si certains ne sont que cités. On rencontre des personnages hauts en couleurs, comme une sorcière moderne. La Bretagne est un nid de légendes, et Rozenn Illiano a su s’en servir. 
Les protagonistes sont intéressants, Isaiha et Agathe, exorcistes par défaut. qui se complètent. J’ai deux problèmes avec eux : Le fait qu’on a des paragraphes entiers où Agathe se dévalue et se dit incomplète. Même si à la fin ça prend tout son sens je penses que un peu moins aurait eu tout autant d’impact. On a comprit qu’elle se trouve moche et incapable, pas besoin d’en rajouter des caisses pour que le lecteur ou la lectrice comprenne que c’est en retrouvant de l’estime pour elle-même qu’elle va régler le problème toute seule. Mon second problème est Isaïha. L’auteur veut nous faire comprendre qu’il est différent, marginal. Est-ce vraiment nécéssaire de répéter toutes les deux lignes qu’il est noir et homosexuel et que donc, il est mit de côté ? J’aime croire que l’auteur a voulu dénoncer quelque chose, cependant je trouve ça limite. Dans un précédent article je vous parlais des minorité représentés uniquement là pour se faire taper dessus. Et bien c’est le cas présentement. Pour une fois qu’on a un personnage principal noir et homosexuel c’est utilisé pour lui taper dessus. Je penses que dans le cas d’Isahia, être un sorcier vaudoo et exorciste est assez marginalisant en soi et que le fait d’être noir et homosexuel pourrait ne pas être une source de problèmes.
Une excellente lecture que je vous recommande pour les froides nuits venteuses.
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Ce que je ne veux plus voir dans la littérature en 2020
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Je dois vous avouer que j’étais un peu en manque d’inspiration cette semaine. Je n’ai pas spécialement envie de vous parler des derniers romans dans ma pile à chroniquer, le chant des sorcières (Mireille Calmel). Quand ça ne vient pas, je préfère ne plus me forcer. Ça se sent que je suis moins motivée. Procrastinant joyeusement sur Youtube, j’ai remarqué que pas mal de monde parlait de ce qu’il ne voulait plus voir en littérature en 2020. Je vais donc y rajouter mon grain de sel et vous pitcher ce que je m’applique à fuir lorsque je recherche une nouvelle lecture.
Bien entendu ce n’est pas gravé dans la roche, je change, j’évolue, tout ça. Donc ça me fera sûrement doucement rire de relire cet article dans quelques années si je retombe dessus.
Les Christian Grey et autres poncifs de la masculinité toxique
Le viol ce n’est pas romantique. Les violences conjugales ce n’est pas une preuve d’amour. La manipulation ce n’est pas une option dans une relation de couple saine ou une démarche de séduction. Le consentement ça ne s’arrache pas à force d’insister. On ne teste pas des concepts particulièrement underground sur son partenaire sans en avoir parlé avant. Et peu importe les mots utilisés pour décrire la scène.
Pour moi ce type de littérature n’est pas innocent car il participe à la culture du viol. Elle pousse certaines femmes à trouver normal des choses qui relèvent des violences patriarcales.  
Les triangles amoureux
Je ne vais pas épiloguer, si vous me lisez depuis un moment, je le souligne très régulièrement dans mes chroniques. Et c’est particulièrement soulant quand ça prend le pas sur l’histoire principal. Dans un polar par exemple. Quand ça ne sert pas l’intrigue et que ça rajoute du drama’ pour rien alors qu’il y a un tueur sociopathe en pleine nature sur lequel on aimerait bien en savoir plus.
Les minorités absente ou présentes pour se faire taper dessus
Représenter des minorités sans se louper quand on est soit même pas concerné c’est délicat. Pour ma part, ce que je remarque en littérature américano-européenne, c’est que chaque fois qu’un personnage « différent » est présent, ça va être une excuse pour lui taper dessus. Si le personnage est LGBT/noir/musulman/roux/ascendant licorne/danseur de tango plutôt que footballeur/ femme peu importe. C’est à cause de ça que les péripéties ont lieux.
Il est extrêmement rare de croiser des personnages issus de minorité quel qu’elle soit uniquement pour donner une interaction sympa au protagoniste principal. Si le personnage est noir dans un univers fantasy, il y aura très souvent une péripétie ou sa couleur de peau est impliquée. Alors qu’il y a des elfes, des nains, des trolls et des gobelins à tire larigot. Que l’auteur veuille au passage dénoncer le racisme soit mais parfois des représentations positives c’est cool.
Je vais vous donner un exemple en tant que femme. J’en ais marre de suivre des héroïnes qui galèrent parce que ce sont des femmes. J’aime aussi lire des romans où l’héroïne galère parce que n’importe quelle personne galèrerait dans la même situation.
Les héroïnes qui ne voient pas leur nez au milieu de la figure
En résumé, on a souvent Kevina, qui se trouve moche et inintéressante. Qui est amoureuse de Kévin en secret. Bien entendu elle ne voit pas que Kévin lui tourne autours, quand bien même ses rétroactions sont subtiles tel un panneau lumineux clignotant en pleine nuit.
Ce qui me pose un problème n’est pas la naïveté angélique de Kévina qui ne voit rien (moi-même étant assez bigleuse dans ce genre de situation, je ne peux pas remettre en question ce type de réactions) ou le comportement de paon de cirque de Kévin. Et parfois je lis des romances parce que dans le fond ça me fait bien marrer.
Là où ça devient problématique c’est que même dans des histoires d’exorcisme et de possession démoniaque on est pollué par des paragraphes entiers sur les sentiments des personnages. Un petit peu pour leur donner du relief, ce n’est pas ulta-subtile mais soit. Mais quand ça prend le pas sur l’histoire principal (à savoir, dans mon exemple, aller exploser du démon, avoir peur et fréquenter assidument avec le surnaturel) ça devient pénible. Parce que dans le fond, je m’en fiche de savoir si pour fêter leur victoire ils vont se marier et avoir beaucoup d’enfants. Alors par pitié, ouvrez les yeux de Kévina, mettez cette partie de l’histoire en arrière-plan et passons au principal.
Cette année je vais continuer à lire des histoires qui me font rêver, frissonner, pleurer. Je vais continuer à rechercher des héroïnes et des héros hors du communs, des zéros qui se dépassent, de voyages lointains et d’aventures rocambolesque. Finalement, que l’histoire soit bonne ou mauvaise, ce qui est important, c’est le temps que l’on s’accorde pour rêver.
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MEMOIRE FROISSEE - MEMOIRE DE CENDRE ET D’ENCRE - MEMOIRE D’EXILE (Christine Machureau)
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Résumé
Quand les hommes de l'Inquisition, en cotte noir et rouge, ont emmené sa mère, Anne avait six ans. Sorcière ! ont-ils dit. Sorcière pour connaître les plantes ? Sorcière pour soigner les gens ? Désormais orpheline, et forte d'un savoir ancestral, Anne décide de poursuivre l'oeuvre maternelle : elle sera herboriste. Alchimiste, peut-être... Dans un Moyen-Age soumis aux famines et aux épidémies, ses pas la mèneront de Touraine en Champagne, d'amours en deuils et d'échecs en renaissances...
Mon avis
Cette trilogie raconte la vie de Anne, femme herboriste, médecin, alchimiste et chirurgienne au Moyen-âge, à savoir dans la période 1382 - environ 1430. On est dans une France plongée en pleine guerre de cent ans, l’inquisition fait encore des ravage, les épidémies s’en donnent à cœur joie, ce n’est pas vraiment le meilleur environnement qui soit. L’histoire d’Anne est passionnant car on vit l’Histoire à travers ses yeux, on sent que l’autrice a une très belle connaissance de la vie quotidienne à cette époque également, j’ai appris pas mal de choses en lisant ces romans. Après est-ce réaliste au niveau social ? Je m’en fiche, cette histoire m’a faite rêver.
Est-ce un coup de cœur ? Totalement,  Ce roman d’aventure réunit absolument tout ce qu’il faut pour me plaire. Un personnage principal intéressant et intriguant, un fond d’histoire qui est maîtrisé et au plus juste, des péripéties à n’en plus finir qui ne s’essoufflent pas. Que du bon.
Un sujet abordé dans les aventures de Anne et qui n’est pas souvent traité dans les romans, la science au Moyen-âge. Parce que sans les réseaux que nous connaissons maintenant, la diffusion des connaissances était bien plus lente. Et on le voit bien au travers de cette histoire.
Une trilogie que je vous recommande donc chaudement.
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LA FILLE AU REVOLVER (Amy Stewart)
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Résumé
Constance Kopp n'entre dans aucun moule. Elle surpasse en taille la plupart des hommes, ne trouve aucun intérêt dans le mariage ou les affaires domestiques, et a été isolée du monde depuis qu'un secret de famille l'a reléguée, elle et ses deux soeurs, dans la clandestinité. Un jour, le propriétaire d'une fabrique de soie, belliqueux et puissant, renverse leur carrosse au volant de son automobile... Et ce qui n'aurait dû être qu'un banal litige se transforme en une bataille rangée avec une bande de voyous habitués au chantage et à l'intimidation. Mais elle pourra compter sur l'aide d'un shérif progressiste qui, dans l'Amérique puritaine de ce début de siècle, n'hésitera pas à lui confier un revolver et une étoile.
Mon avis
Je me suis retrouvée, par cette lecture, dans une ambiance à la Adèle Blanc-sec. Un personnage féminin fort, qui n’a pas la langue dans sa poche. J’ai trouvé appréciable que l’autrice n’en fasse pas des caisses, ce qui fait que Constance Kopp n’est pas caricaturale ou dans le syndrome de Marvel (à savoir qu’il tiennent tellement à avoir des personnage féminin fort qu’on a parfois des personnalité qui ne tiennent pas la route, Catwoman par exemple).
J’ai apprécié l’ambiance far west du roman et les péripéties rocambolesque des trois soeur, armées de leurs naïveté. La fille au revolver n’a pas la prétention d’être un roman historique, cependant Constance Kopp a vraiment existé, et le roman a été écrit en s’inspirant d’articles de journaux qui parlaient d’elle.
Bien que j’ai beaucoup apprécié ma lecture je ne lirais pas les autres tomes, j’ai passé un bon moment mais ce n’est pas un univers qui me correspond de ouf.
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LA SAGA DES SORCIERES TOME 1 : LE LIEN MALEFIQUE (Anne Rice)
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Résumé
Sous le porche dune vieille demeure à l'abandon de La Nouvelle-Orléans, une femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu'on lui a retiré, à la naissance, sa fille Rowan pour l'envoyer vivre à San Francisco. Et derrière la grille du jardin, un homme, Aaron Lighter, surveille inlassablement Deirdre, comme d'autres avant lui, pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils savent que, de génération en génération, les femmes du clan se transmettent leurs maléfiques pouvoirs et que la terrifiante et fabuleuse histoire de cette lignée de sorcières ne fait que commencer...
Mon avis
J’ai été ravie de lire cette introduction à l’univers des sorcières de Anne Rice... En effet, ce tome nous introduis la famille Mayfair de sa première représentante sorcière à nos jours (environ mille ans). En soi j’ai bien aimé le concept, j’aime bien les histoires de famille. Le problème c’est que chaque informations est répétée plusieurs fois, ce qui rend la lecture assez fastidieuse. Au trois quart du roman il se passe enfin quelque chose. C’est l’unique raison qui va me pousser à lire la suite.
Pour ce qui est des protagonistes on retrouve notre ami Aaron Lighter, dont j’avais fais la connaissance dans les chroniques vampires. Égal à lui même, il est quasiment sans intérêt et sert de média à l’expression des autres personnages. A savoir Rowan, qui devient vraiment intéressante dans la dernière partie, et j’espère les deux prochains tomes. Michael quant à lui et bien, sert de média à Rowan. On ne les voit pas beaucoup et on apprend une demi tonne d’information sur des personnages morts. C’est là que ce situe le problème du roman pour moi, les péripéties sont noyés dans les squelettes du placards.
Je suis mi figue mi raisin, mais j’aime trop Anne Rice pour m’arrêter là.
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LE VENT DANS LES SAULES (Kenneth Graham)
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Résumé
Au printemps, la rivière et les bois s'animent : les animaux sortent de leur terrier et redécouvrent les joies de l'amitié et de la vie en plein air. L'hiver revenu, ils goûtent à la douceur des longues soirées passées devant un feu de cheminée. Rat, Taupe et Blaireau coulent des jours heureux, et tout serait tranquille dans cette société en miniature si leur ami Crapaud, victime de sa vanité, ne se comportait pas comme un voyou et ne s'attirait pas toujours des ennuis. Leur sera-t-il possible de le raisonner un jour ?
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Mon avis
C’est une lecture légère et emplie de bonheur. Il n’y a que des ondes positives et du bonheur qui découlent de ce roman. On fait la rencontre de mr Taupe, qui découvre les joies de la vie au bord de la rivière en sortant de sa zone de confort. Mr Grenouille, un aimant à catastrophes, Mr Rat, qui aime par dessus tout les longues journées d’été au bord de l’eau et mr Blaireau, un solitaire qui veille à la forêt.
Lire ce livre c’est comme participer à un pic-nique au bord de l’eau. On se prend à rêver d’oeufs mimosa et de barques sur une rivière ensoleillé. Pour celles et ceux qui ont connu Rougemuraille, on est dans la même ambiance les épées en moins. 
A déguster seul ou en famille, pour soi ou à voix haute, cette pépite peut convenir à tout le monde de 0 à 150 ans. Pour ma part, un coup de coeur à propos duquel je n’ai absolument rien à redire.
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