Je voudrais tant te prendre dans mes bras T'embrassais Te dire des mots doux Mais tu n'es plus là, alors Mon cœur se sert Mes yeux s’humidifient Mon corps perd toute sa force Et ainsi, je me morfonds dans le noir A espérer te revoir

Dans deux minutes

Je regarde le paysage pour une fois, chaque détail me captive, le moindre arbre, la moindre fleur, le moindre mouvement. Je voudrais tellement avoir le temps de tout voir, de tout comprendre, de tout ressentir. C'est alors que ce message me reviens en tête, ma vue se trouble et seulement ce message me captive. Je ne le regarde pas sur mon portable pour le relire, je m'en souviens mot pour mot, lettre pour lettre. Que veut-il me dire ? Ai-je fais quelque chose de mal ? Je me résous à regarder mon portable pour voir s'il y a un signe de vie sur l'écran. Non, toujours aucun message. Aucun signe de vie. Je rapporte mon attention sur ce qui se passe derrière la vitre. Le paysage a changé, ainsi que mon humeur qui est passé de l'excitation à l'inquiétude. «-Lucy, arrête de te prendre la tête. Tu le vois dans deux minutes grands maxi. On est bientôt arrivée. -Oui, c'est vrai. » Ma sœur a raison, je ne suis pas du genre à attendre un message ou autre. J'éteins alors mon portable et sourit à ma grande sœur. Elle est tellement belle, je l'envie. Elle est châtain, yeux noisettes, des pommettes hautes. Des personnes disent qu'on se ressemble mais c'est impossible de ressembler à une fille aussi parfaite. Parfaite ? Elle a horreur de ce mot, elle ne veut pas être parfaite tandis que je m'efforce de l'être. Je regarde par la vitre, j'aime beaucoup être à côté de la vitre. Ma sœur aussi mais elle m'a laissé m'asseoir ici. Le bus s'arrête face à la voie ferret. La barre commence à se baiser. La barre est rouge et blanche. Pourquoi n'est-elle pas bleu et noir ? Ça serait beau  et original ? Le rouge comme le sang, le blanc comme la pureté. Deux opposés. Pourquoi les accorder ? Je ne peux m'empêcher de comparer ces couleurs à ma couleur de cheveux blonds et à Ses cheveux roses. Ces couleurs ne sont pas en bon accord. La barre est baissée. J'attends que le train passe. Il en met du temps à arriver... J'hésite à Lui envoyer un message pour le prévenir de mon retard. Je me rappelle alors que mon portable est éteint alors je passe sur cette idée. De toute façon, je le vois dans deux minutes grands maxi. Il n'aura qu'à patienter. On a toute une vie devant nous, il peut bien attendre une petite minute. Une minute sur une vie ? La minute semble alors si misérable. Que peut-il se passer en une minute ? Je regarde ma sœur, elle fixe le rétroviseur, je la sens stressé. Elle est inquiète. Nous sommes devant alors nous avons une bonne vue sur ce qui se passe derrière le bus. «- Alice ? Ça va ? Demandais-je à ma grande sœur. -J'entends un bruit de moteur... » Je bloque ma respiration pour mieux entendre. J'entends un son aiguë. Ça doit être le train qui arrive, mais je la sens soucieuse. C'est normal qu'on entende un bruit de moteur. Des voitures doivent arriver derrière le bus et le train aussi. Il approche. Je le sens. Mais je lui propose qu'on échange nos places pour qu'elle puisse mieux voir derrière, le fait d'être à côté de la fenêtre pourrait la réconforter. Alice s'inquiète pour un rien, c'est peut-être son seul défaut. Es un défaut ? Je ne le sais pas. Je demanderais à papa quand on rentrera se soir. Elle accepte. Nous nous détachons. Elle se lève pour me laisser passer. Je me lève. Je suis debout dans le couloir du petit bus vitré de partout. Ma grande sœur passe devant moi. Ma sœur s'assoit. Elle s'attache. Je m'assois. J'attrape la ceinture. Elle est bloquée. Ma sœur m'aide mais ma ceinture ne veut pas s'accrocher. Un grand vacarme prend d'assaut mes oreilles. Je regarde la sœur. Je lis qu'elle s'inquiète d'avantage. Je lui accorde un sourire pour la réconforter. Mais je suis inquiète aussi. On échange les rôles. Qui est la grande sœur ? Qui est la petite sœur ? Le train arrive. Un grand camion arrive aussi derrière nous. Ma sœur caresse ma main. Cette action est pour me réconforter mais aussi pour la réconforter. Elle a compris ce que j'ai compris. Nous avons compris. Mais nous gardons le sourire. Le sourire est signe de vie n'es pas ? Nos lignes de vies se mélangent quand nos mains se touchent, se survolent, se frôle. Le contact s'éteint Je me sens tout à coup voler. Je suis légère. J'ai peur. Je ne cris pas. Je ne pleure pas. Je souris. Je vole...

Nail Art  fait par moi-même !

“Il suffit d’une simplicité pour y voir de l’émerveillement”

“Et si on arrêtait de se prendre la tête, au moins une minute, et que l’on profite de l’instant présent ? Tu sais, cet instant qui te fait vibrer, cet instant dont tu auras le souvenir durant toute ta vie, cet instant que te feras te sentir libre. Profite de ce moment, de cet instant...”

Nous vivons dans un monde où les règles sont écrites par les magistrats, où les faibles se font rabaisser, où les moches se font critiquer, où les beaux se font aimer. Nous vivons dans un monde où nous sommes tous classés et puis notre réputation se créé suivant notre catégorie. Les gens ne cherches plus à savoir qui tu es vraiment, leur première impression sera leur dernière... Alors on cherche l'exception, la personne qui essaiera de nous connaître au-delà des frontières du physique.