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alexandra-dn · 11 months
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alexandra-dn · 11 months
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Alexandra David Néel
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Vidéo: … la 1ère occidentale au Tibet   / L’exploratrice …
ADN - visites privées
Anarchiste et cantatrice, aventurière et bouddhiste, cette féministe ne s'est laissé guider, dans sa vie durant, que par sa soif d'aventures et de voyages.
Le 28 janvier 1924, Alexandra David-Néel arrive devant les portes de la ville sainte de Lhassa, au Tibet. Il est interdit aux étrangers d’y entrer, mais il en faut davantage pour arrêter l’exploratrice française de 56ans. Partie de la province chinoise du Yunnan quatre mois plus tôt, avec pour seul compagnon son ami indien Aphur Yongden, elle a parcouru 2000 kilomètres, gravi des cols à plus de 5 000mètres d’altitude, bravé le froid et la faim. Et elle devrait renoncer ? Pas question ! Elle se cache sous un costume de mendiante et se grime le visage en noir puis, noyée dans la foule, pénètre dans Lhassa en clamant, comme les autres pèlerins, « lha gyalo » (« les dieux ont triomphé »). Elle est la première Européenne à franchir les portes de la cité interdite. Lorsqu’elle rend publique son aventure, quelques mois plus tard, la France est abasourdie par son audace. Mais ceux qui la connaissent ne sont guère surpris : Alexandra David-Néel n’a jamais cessé de suivre ses désirs, loin des normes et des conventions.
Retour sur son enfance
Retour cinquante-six ans en arrière. Louise Eugénie Alexandrine Marie David, qui deviendra après son mariage Alexandra David-Néel, naît en octobre 1868 à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Sa mère espérait un garçon et ne s’en remettra jamais. D’autant qu’en 1873 elle en a enfin un, qui meurt quelques mois après. Peut-être est-ce pour fuir le souvenir de cette maison sans amour, hantée par une mère dépressive, qu’Alexandra va passer sa vie à voyager…
S’évader : c’est un penchant qui se déclare dès son plus jeune âge. … Ses évasions sont aussi intellectuelles. Au musée Guimet, qui ouvre à Paris en 1889, la jeune fille découvre l’art asiatique et en est éblouie. Elle apprend le sanskrit, se convertit au bouddhisme, et effectue un premier voyage en Asie à 21ans grâce à l’héritage providentiel d’une parente.
De chanteuse d’opéra à voyageuse intrépide
De retour à Paris, elle se rapproche de la pensée anarchiste grâce à un ami de son père, Élisée Reclus, géographe et philosophe politique. Il sera son mentor, l’aidant à déplier ses ailes. Sous son influence, la jeune bourgeoise écrit elle-même un traité anarchiste en 1892, intitulé 'Pour la vie'.
« L’obéissance, c’est la mort, y explique-t-elle froidement. Chaque instant dans lequel l’homme se soumet à une volonté étrangère est un instant retranché de sa vie. » Les femmes, écrit-elle aussi, doivent échapper à la tutelle de leur mari en travaillant. Et elle montre l’exemple ! Douée pour la musique, Alexandra devient… chanteuse d’opéra – elle interprétera bientôt, sur les planches, les héroïnes passionnées du répertoire, comme Carmen ou la Traviata. Sa carrière la conduit à Hanoï, puis à Tunis, où elle fait la rencontre d’un cousin éloigné, Philippe Néel. Amoureux, il demande sa main à son père, qui ne masque pas sa surprise.
« Votre lettre m’a causé un profond étonnement, lui répond-il. Jusqu’à ce jour, ma fille avait manifesté sa ferme volonté de ne jamais aliéner sa liberté et elle protestait à chaque instant contre l’état d’infériorité que la loi impose à la femme dans tous les actes de sa vie après son mariage. » Il a raison d’être sceptique. Vaincue par sa cour assidue, Alexandra épouse Philippe en 1904, mais pose ses conditions : elle ne veut ni faire la cuisine, ni recevoir les amis de son mari et, surtout, elle ne veut pas d’enfants. Bien qu’elle ait gain de cause, le démon du voyage la reprend. En 1911, elle décide de partir, seule, en voyage d’études bouddhistes en Asie, pour dix-huit mois. Elle ne rentrera que… quatorze ans plus tard ! Alexandra est une femme hors du commun, et Philippe, un époux exemplaire : il s’adapte. Leur mariage prend désormais un tour épistolaire – quoique mariés, ils passeront peu de temps ensemble tout au long de leur vie mais échangeront plus de 3000 lettres !
Ce second voyage en Asie, de 1911 à 1925, conduit Alexandra dans les contrées les plus isolées du continent. De Calcutta, l’élégante ville coloniale anglaise, elle rejoint à cheval l’État du Sikkim, perché dans l’Himalaya. Là, elle va passer plusieurs mois dans une caverne à 4 000 mètres d’altitude. Le nom et l’histoire de cette Occidentale pas comme les autres circulent, accompagnés de murmures admiratifs, dans les centres religieux de la région. Elle y gagne un surnom, « Lampe de sagesse », connu même du dalaï-lama, auquel elle sera présentée. Mais quand il la reçoit, elle ne se met pas à genoux car, comme le raconte sa biographe Laure Dominique Agniel (dans Alexandra David-Néel. Exploratrice et féministe, éd. Tallandier), Alexandra s’est juré de ne jamais s’agenouiller devant quiconque. Au Sikkim l’attend une rencontre encore plus importante : lors d’une de ses expéditions, en 1914, un jeune lama (moine) de 15 ans, Yongden, lui sert de guide. Il ne la quittera plus, devenant son disciple. C’est avec lui qu’elle entre dans Lhassa en 1924. Enthousiaste, elle écrit à Philippe qu’elle veut adopter Yongden. Finalement, la maternité l’a rattrapée ! Mais hors des sentiers battus… Cette fois, son mari refuse. Tant pis : elle adoptera Yongden seule.
Aventurière jusqu’à la fin de sa vie
En 1925, Alexandra rentre en France. Convaincue qu’elle a pour mission de faire découvrir au monde les beautés du Tibet et du bouddhisme, elle multiplie les conférences et raconte son histoire dans un livre qui connaît un succès mondial. Aux yeux de la France entière, Mme David-Néel est une sage, retranchée dans sa maison de Digne-les-Bains, qu’elle a choisie notamment pour sa vue : elle donne sur les montagnes de Haute-Provence qui lui rappellent l’Himalaya cher à son cœur. Mais la gamine avide de liberté et d’aventure bout toujours en elle. En 1937, elle reprend la route avec Yongden. Direction la Chine, en pleine guerre avec le Japon. Elle trouve refuge au Tibet. Elle y apprend la mort de son mari, qui la bouleverse profondément. Puis c’est le décès de Yongden, en 1955, qui la plonge dans une tristesse abyssale. Va-t-elle sombrer? Jamais! À 100 ans, elle fait renouveler son passeport, histoire de pouvoir partir sur un coup de tête. Plus que jamais, l’aventure la fait rêver. Le 21 juillet 1969, elle regarde, médusée, le premier homme poser le pied sur la Lune et repousser les frontières du possible. Elle s’éteint quelques semaines plus tard; ses cendres seront dispersées avec celles de Yongden dans le Gange, à Bénarès, dans ces paysages d’Asie où, plus que nulle part ailleurs, elle se sentait enfin libre.
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alexandra-dn · 1 year
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Heilige und Hexer - Mystiques et magiciens extrait 1, pp95f
p95. -  Chapitre III
Un célèbre monastère tibétain : Koum-Boum. - Son arbre miraculeux. - Vie monastique. -L'enseignement supérieur lamaïste. - Les «bouddhas vivants ».
En quittant Jigatzé et mon ermitage, j'ai retraversé l'Himâlaya, redescendant vers l'Inde. C'est à regret que j'abandonne cette région enchantée où, pendant plusieurs années, j'ai mené une existence fantastique et captivante. Il s'en faut de beaucoup, je le sais, que de cette antichambre du Tibet j'ai pu entrevoir tout ce que les cénacles mystiques du vaste «Pays des Neiges» cachent aux profanes de doctrines et de pratiques étranges. Mon séjour à Jigatzé m'a révélé aussi le Tibet scolastique des lettrés, ses universités monastiques, ses immenses bibliothèques. Que de choses me restent à apprendre! Et je pars ... Séjour en Birmanie. Retraite sur les monts Sagain auprés des Kamatangs, les moines contemplatifs de la secte bouddhique la plus austère. Séjour au Japon, dans le calme profond du Tôfoku-ji, un monastère de cette secte Zen qui, depuis des siècles, groupe l'aristocratie intellectuelle du pays. Séjour en Corée, à Panya-an (le monastère de la Sagesse), ermitage caché au milieu des forêts, où quelques penseurs solitaires vivent une vie de tranquil ascétisme sans emphase. p96 -  Lorsque je m'y rendis pour solliciter mon admission temporaire, des pluies torrentielles venaient d'emporter le chemin. Je trouvai les religieux de Panya-an réparant la brèche. Le jeune moine chargé de me recommander, de la part de son abbé, s'arrêta devant l'un des travailleurs, boueux comme tous ses compagnons, le salua profonde-ment et lui dit quelques mots. Le «terrassier» appuyé sur sa pelle me considéra attentivement pendant un instant, puis inclina la tête en signe d'acquiescement et se rendit à l'ouvrage sans plus s'occuper de moi. - C'est le supérieur, dit mon guide. Il vous permet de venir. Le lendemain, l'on m'offrait l'usage d'une cellule complètement vide. Ma couverture étendue par terre m'y servait de couche et ma valise de table. Yongden partageait la chambre, aussi peu meublée, d'un novice de son âge. Le programme quotidien comprenait huit heures de méditation, divisées en quatre périodes, - huit heures d'études et de travail manuel, - huit heures consacrées aux repas, au sommeil et à des récréations selon les goût individuels. Chaque matin, avant 3 heures, un des moines faisait le tour du bâtiment en frappant sur un instrument de bois, pour réveiller ses frères et tous se rendaient à la salle commune où ils s'asseyaient le visage tourné vers la muraille, pour méditer pendant deux heures. Que dire de l'austérité du régime ... du riz et quelques légumes cuits à l'eau ... encore ces derniers manquaient-ils souvent et le riz, tout seul, constituait le repas. Le silence n'était point enjoint, comme chez les trappistes, mais les moines n'échangeaient que rarement une phrase très brève. Ils n'éprouvaient pas le besoin de causer ni de dépenser leur activité en gestes extérieurs. Leur pensée s'attachait à des problèmes intimes et leurs yeux, comme ceux des images du Bouddha, regardaient «en dedans». Séjour à Pékin, si loin du quartier étranger que m'y rendre est un véritable voyage. J'habite encore un monastère: Pei-ling sse, jadis un palais impérial.
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alexandra-dn · 1 year
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Heilige und Hexer - Mystiques et magiciens extrait 2. pp 33-36
Les profanes imaginent, en général, que les bouddhistes croient à la réincarnation de l'âme, voire même à la métempsycose. C'est là une erreur. Ce que le bouddhisme enseigne, c'est que l'énergie produite par l'activité mentale et physique d'un être, cause l'apparition de nouveaux phénomènes mentaux et physiques après que cet être a été dissous par la mort. Il existe, sur ce sujet, nombre de théories subtiles; et les mystiques du Tibet paraissent avoir acquis une vue plus profonde de la question que la plupart des autres bouddhistes.Sans qu'il soit nécessaire d'insister sur ce point, l'on comprend que les conceptions des philosophes ne sont comprises que par une élite. Quant aux masses, bien qu'elles répètent le credo orthodoxe: «Tous les agrégats sont impermanents, il n'existe aucun « moi» dans la personne », elles demeurent attachés à la croyance plus simple en une entité indéfinie qui pérégrine de monde en monde, revêtant des formes diverses.
Cependant les lamaïstes conçoivent les conditions de ce pèlerinage d'une façon particulière différant beaucoup des vues de leurs coreligionnaires des pays du sud: Ceylan, Birmanie, etc. D'après eux, un laps de temps plus ou moins long s'écoule entre le moment de la mort et celui où le defunt renait parmi l'une ou l'autre des six espèces d'êtres animés qu'ils reconnaissent. Ces six espèces d'êtres sont respectivement: 1° les dieux; 2° les non-dieux, sorte de Titans; 3° les hommes; 4° les non-hommes, comprenant les génies, esprits, fées, etc., les uns d'un caractère aimable, les autres malfaisants; 5° les animaux; 6° les yidags, êtres monstrueux perpétuellement torturés par la faim et la soif, et les habitants des divers purgatoires qui y endurent des souffrances cruelles.
Aucune de ces conditions n'est éternelle. La mort survient pour tous, pour les dieux comme pour les malheureux qui gémissent dans les purgatoires, et la mort est suivie d'une renaissance, soit dans la même classe d'êtres, soit dans une classe différente.
Selon la croyance populaire, le défunt renaît dans une condition plus ou moins heureuse d'après les actes bons ou mauvais qu'il a accomplis. Les lamas, plus éclairés, enseignent que, par ses actions et ses pensées, l'homme, ou n'importe quel autre être, développe en lui des affinités qui le conduisent tout naturellement vers une condition d'existence en rapport avec elle. D'autres disent enfin que par ses actes et surtout par son activité mentale, un être modifie la nature de la substance dont il est composé et se transforme ainsi, lui-même, en dieu, en bête, en damné, etc.
Jusqu'ici ces théories ne s'écartent guère de celles admises par la généralité des bouddhistes. En ce qui suit, les lamaistes deviennent plus originaux.
Il convient, tout d'abord, de noter que l'importance déjà accordée au savoir-faire, à l'habileté, par certaines sectes bouddhistes mahâyânistes, s'est considérablement accrue chez les lamaïstes.
«Celui qui sait comment s'y prendre, vivra confortablement même en enfer » est un dicton très populaire au Tibet. Mieux que n'importe quelles explications, il fera saisir l'opinion des lamaistes au sujet de ce qu'ils dénomment thabs: la «méthode».
Ainsi, tandis que la plupart de leurs coreligionnaires croient que le sort des défunts est mathématiquement réglé d'après leur valeur morale, les lamaistes supposent qu'il est possible à celui « qui sait comment s'y prendre» de modifier et d'améliorer son sort post mortem, de renaître dans une condition aussi agréable que possible.
Je dis: aussi agréable que possible, parce que, malgré toute leur confiance dans les effets de l'habileté, le poids des actes passés (nieun las) demeure toujours, croient-ils, une force considérable, si considérable parfois que tous les efforts du défunt, ou même ceux d'un initié thaumaturge qui s'intéresse à son sort, sont impuissants à arrêter « l'esprit » qui se précipite vers une renaissance misérable.
Nous en verrons un exemple un peu plus loin.
Partant de l'idee que la « méthode », le savoir-faire, sont, en tout, d'une importance essentielle, les lamaïstes ont juge qu'à l'art de bien vivre il fallait ajouter celui de bien mourir et de bien se tirer d'affaire dans l'au-delà.
Les initiés sont censés connaître ce qui les attend quand ils mourront, et les contemplatifs ont vu et éprouvé d'avance les sensations qui accompagnent la mort. Il ne seront donc ni surpris, ni troublés lorsque leur personnalité présente se désagrégera et cela qui doit poursuivre sa route, entrant conscient dans l'au-delà, y cheminera avec une pleine connaissance des routes, des sentiers et des lieux où ils conduisent.
Qu'est-ce que cela qui poursuit sa route après que le corps est devenu cadavre? C'est l'une des multiples « consciences » que distinguent les lamaistes: la conscience du «moi », ou, suivant une autre expension, « le désir de vivre ».
Je me permettrai de désigner par le terme «esprit » le voyageur dont nous allons suivre les pérégrinations dans l'au-delà. Bien que ce terme rende mal l'idée que les lettrés tibétains expriment par le mot yid ky rampar chéspa, il a l'avantage d'être familier aux Occidentaux et, du reste, je suis forcée de l'employer faute d'en trouver un autre dans les langues européennes.
Les initiés, ai-je dit, sont capables de garder l'esprit lucide tandis que s'accomplit la désagrégation de leur personnalité et de passer de ce monde dans l'autre, pleinement conscients de ce qui leur advient. Aussi n'ont-ils besoin du secours de personne à leur heure dernière et la célébration de rites religieux après leur mort est-elle absolument inutile.
Il n'en est pas du tout de même du vulgaire, et, par vulgaire, il faut entendre, ici, quiconque, religieux ou laïque, ne possède pas la science de la mort. C'est la grande majorité. Le lamaiste n'abandonne pas ces ignorants à eux-mêmes. Tandis qu'ils agonisent et après qu'ils ont expiré, un lama leur enseigne ce qu'ils n'ont pas appris pendant leur vie. Il leur explique la nature des êtres et des choses qui leur apparaissent, les rassure et, surtout, ne cesse de leur indiquer la bonne direction à prendre.
Métempsycose
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alexandra-dn · 1 year
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