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agathegathe · 3 years
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agathegathe · 3 years
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Au cœur de la Puisaye, dans l’Yonne, en Bourgogne, une quarantaine d’œuvriers relèvent un défi hors-norme : construire aujourd’hui un château fort selon les techniques et avec les matériaux utilisés au Moyen Âge. 
 Il s'agit de recréer in situ les procédés de construction et l'organisation d'un chantier au premier tiers du 13e siècle. Au cœur de cette forêt, il n'y avait rien auparavant : pas de vestiges d'un ancien château, pas de ruines... rien, seule une ancienne carrière de grès ferrugineux abandonnée dans les années 50. Guédelon est bien un château "tout neuf". Chaque jour du printemps, de l'été et de l'automne, les oeuvriers arrivent sur le chantier en sachant que bâtir le château fort de Guédelon est bien plus qu'un travail ; c'est un état d'esprit, celui d'apprendre au fur et à mesure de l'évolution de la construction et produire en sachant que pour être au plus près d'une construction médiévale crédible, il nous faut parfois « désapprendre », démonter, recommencer, douter, pour sentir enfin que nous sommes sur le bon chemin.
Idée d’apprendre ensemble en arrivant sur un domaine que personne ne connaît
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agathegathe · 3 years
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agathegathe · 3 years
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*Workshop à la cpge d’art et de design de Nimes avec Clémentine Chambon en partenariat avec La brigade du bloc et Décathlon*
Définition Larousse Assembler :
Réunir, en les adaptant les unes aux autres, les diverses parties d'un tout : Assembler les morceaux d'un puzzle.
Réunir des choses distinctes pour les faire aller ensemble, pour former un tout cohérent, harmonieux : Assembler des dalles irrégulières pour constituer un sol.
Mettre ensemble, en les combinant, des choses abstraites : Être incapable d'assembler ses idées.
Littéraire. Réunir, rassembler des personnes.
Procéder à l'assemblage d'un vêtement, d'un programme informatique, d'un vin, etc.
En textile, synonyme de doubler.
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agathegathe · 3 years
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Quelques définitions issues du dictionnaire Larousse (accompagnées d’interprétations personnelles)
Participatif-tive
Qui concerne la participation dans une entreprise.
Qui implique une participation active des protagonistes dans une action, une activité
*idée d’action, de d’acteurs physiques et actifs*
Participer
Avoir, prendre part à quelque chose. 
Assumer une partie d’une action, d’une tâche
*idée d’une portion d'un patrimoine attribuée à un copartageant ; idée d’engagement sur une portion déterminée en vue d’effectuer, d’accomplir un but fixé*
Collectif-tive
Qui est le fait de plusieurs personnes, qui s’adresse à un groupe de personnes.
Qui concerne toutes les personnes d’un groupe déterminé.
Se dit des comportements manifestés par des personnes lorsqu’elles sont en groupe (ex : fureur collective).
*idée du groupe (N.B. une des définitions du mot groupe est : “Ensemble d'écrivains, d'artistes que réunissent des affinités et des objectifs communs”), du commun, de quelque chose créé ensemble ; idée d’un lien entre les protagonistes qui les rendrait tout (= un tout, un ensmble)*
Collaboratif-tive
Qui fait appel à la collaboration de chacun, contributif, participatif.
Qui vise à faciliter la collaboration grâce à des outils informatiques adaptés au partage et à l’échange d’informations.
*idée de moyens mis en place dans un contexte établi ; idée d’information qui circulent ; pourquoi informatique en particulier ?*
Collaborer
Travailler de concert avec quelqu’un d’autre, l’aider dans ses fonctions ; participer avec un ou plusieurs autres à une œuvre commune.
*idée d’une participation plus professionnelle*
Contributif-tive
Relatif aux contributions, aux impôts.
Qui fait appel à la contribution de chacun ; collaboratif, participatif.
*idée d’une participation ajoutée*
Contribuer
Apporter sa part à une œuvre commune, avoir part à un résultat.
Être un des éléments qui concourent à quelque chose.
Verser sa quote-part d’une dépense commune.
*idée de possession qui rend co-responsable ; idée d’un but à atteindre*
*dans plusieurs définitions des notions liées à l’économie émergent*
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agathegathe · 3 years
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Do Hit Chair - Droog design
exemple appliqué au design /produit
Se moque du “do it yourself”
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agathegathe · 3 years
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(billet-rappel : je ne l'ai pas encore lu, résumé à venir)
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agathegathe · 3 years
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(billet-rappel : je ne l'ai pas encore lu, résumé à venir)
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agathegathe · 3 years
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Commencer la vidéo à 00:58
Possible piste ? 
Cette vidéo à m’a fait m’intéresser à la participation paradoxale, la contribution non-prévue ou non-attendue. La création participative pourrait-elle aussi englober des pratiques comme le plagiat, le trollage, la destruction/dégradation ?
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agathegathe · 3 years
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exemple appliqué au design /graphisme
Comme la plupart des projets de design participatifs, l’ascendant du créateur sur l’usager participant est très présent, question du “moule” (c’est un constat, ça n’est pas forcément péjoratif - c’est peut-être même obligatoire?) 
Même si ça n’est pas le cas de la méthode de travail de Ne rougissez pas, il est courant en design de croiser des projets faussement participatifs, où le public est juste instrumentalisé et la customisation est utilisée comme simulacre.
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agathegathe · 3 years
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Notamment explication du mode de fonctionnement et d’édition de wikipédia
Une plateforme collaborative, oui, mais très organisée.
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agathegathe · 3 years
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Dans cette partie de thèse, Héloïse Nez nous fait part de son analyse sur la place du citoyen “ordinaire” dans la politique publique. 
Alors, qu’est-ce que le savoir citoyen ? Quel est son rôle ?
Pendant 3 ans elle à mené une étude de terrain entre Paris (FRANCE) et Cordoue (ESPAGNE) ; de lieux qui, selon elle, représentent bien les projets publiques participatifs à l’échelle nationale.
Plusieurs notions ont relevé mon attention :
- Une typologie des savoir citoyens dans l’urbanisme. On distingue 3 catégories, le savoir d’usage (la pratique quotidienne qu’a le citoyen de son environnement) ; le savoir professionnel (acquis par le citoyen via son domaine de qualification professionnel) ; le savoir militant (présent chez les citoyens doté d’une aisance en prise de parole ou chez ceux qui ont l’habitude de s’impliquer dans la vie associative).
- Qu’implique le fait de se servir de ces savoirs ? D’une part, ça redéfinit les relations entre savoir et pouvoir (qui vient d’en haut). D’autre part, ça brouille les frontières traditionnelles entre savoirs experts et savoirs profanes, qui à l’ascendant ?
La réintroduction du citoyen dans la prise de décisions politiques et techniques pose deux question :
- Est-ce que valoriser les savoirs citoyens c’est prendre de meilleures décisions, tout en risquant qu’elles s’opposent ou diffèrent de celles des responsables officiels ?
- Est-ce que cette réintroduction est un outil pour déconflictualiser un projet à débat et mieux légitimer les savoirs des élus et des techniciens en charge de ce projet ?
Elle à aussi tiré de multiples observations de son étude de terrain :
- L’urbanisme participatif est souvent synonyme d’une meilleure utilisation des dépenses publiques, car il correspond mieux aux attentes des habitants. Il donne aussi la possibilité, pour les plus présents, d’apprendre diverses savoir qui peuvent, ensuite, servir en milieu associatif.
- L’urbanisme participatif, c’est aussi risquer l’émergence de conflits, notamment entre des représentants officiels et  des citoyens experts (de part leurs qualifications professionnelles par exemple), plus qualifiés. Cependant, ces conflits amènent parfois les représentants à mieux communiquer.
- C’est aussi risquer le maintient des hiérarchies sociales. Certains savoirs sont plus sollicités que d’autres et certains habitants ont plus d’aptitudes à argumenter que d’autres, ce qui leur donne un poids décisionnel plus fort. Deux phénomènes pouvant favoriser l’appropriation des espaces publics par les classes moyennes intellectuelles. Une question qui se pose en particulier dans les quartiers populaires parisiens en cours de gentrification, où les nouveaux arrivants se servent parfois des conseils de quartier pour imposer un rapport de force et accélérer la transformation sociale de leur territoire.
(La gentrification désigne les transformations de quartiers populaires dues à l’arriver de catégories sociales plus favorisées qui réhabilitent certains logements et importent des modes de vie et de consommation différents.)
- Les savoirs citoyens sont plus souvent convoqués dans des projets d’aménagements de quartiers et non dans des projets de plus grande ampleur. Pour avoir de l’impact sur les grands projets urbains, les associations usent plus de moyens comme des manifestations, des recours en justice ou des articles de presse.
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