Bilan du cours

Ce dernier billet de blogue a pour fonction de faire la revue du cours de Médias numériques et société, un cours que j’ai suivi à ma troisième session universitaire. Ainsi, il sera question du contenu vu en classe qui m’a le plus interpellée, et qui a définitivement retenu davantage mon attention à la matière. Parmi tout le contenu vu en classe au long de la session, ce qui m’ a le plus passionné fut indubitablement l’approfondissement du sujet de la recherche d’information à l’ère du numérique au cours 10. Lors de la conférence offerte par un doctorant en génie informatique, Marc-André Gardner, plusieurs aspects vus dans le cours ont été abordés plus en profondeur. En passant par les algorithmes et en allant jusqu’à l’hybridation des contenus médiatiques, mais surtout en mettant l’accent sur les percées de l’intelligence artificielle, j’ai définitivement trouvé que ce cours était le plus intéressant et complet des 11 semaines de la session. Tout particulièrement, avec l’apport de la vision et des connaissances d’un conférencier à l’externe, il nous a été possible de voir l’application d’une infime partie de la théorie vue en classe, surtout lorsqu’il était question de piratage, de fakenews ou encore de falsification de données (à titre d’exemple, la création de visages humains complètement engendrée par des ordinateurs qui ont « appris » de leur conditionnement). Cette séance s’est tout aussi bien terminée par la théorie enseignée par le professeur, où il a été question de curation numérique qui peut prendre différentes formes comme l’automatique, l’humaine, l’éditoriale, ou encore un mélange de tous ces types. Nous avons également discuté de « pure player », un terme que je n’avais pas entendu auparavant, mais qui m’a définitivement sonné une cloche puisque je suis moi-même consommatrice d’un tel type de média. Ce cours a définitivement été mon préféré puisqu’il m’a appris beaucoup et qu’il m’a simultanément fait questionner mes propres pratiques et valeurs concernant l’ère numérique actuelle.

SÉANCE #11 | Médias numériques et démocratie

La mobilisation en ligne a définitivement fait ses preuves au mois d’octobre dernier lorsque la jeune Européenne militant pour la cause environnementale Greta Thunberg a créé un vrai raz de marée sur toutes les plateformes numériques. Comme montré par le graphique ci-haut, non seulement sa popularité médiatique au Québec fut flagrante pour la participation citoyenne sur les réseaux, mais elle le fut tout autant ailleurs sur le globe. Il a été possible d’entrevoir sur ces plateformes une réelle participation mobilisée en ligne provenant des quatre coins du monde. Partie de la Suède pour sensibiliser les grands dirigeants en s’attaquant à l’urgence de la crise mondiale du réchauffement climatique, la jeune européenne s’est vue paraître sur de multiples plateformes numériques ce qui a définitivement ajouté à son impact médiatique et l’attention de grands dirigeants envers elle. Il est possible de faire un lien entre l’appui apporté à Greta et celui qui s’est découlé de ses propos trop alarmistes selon certains. En effet, certains groupes se sont mobilisés en ligne par l’entremise d’une pétition stipulant que « des adultes ont propulsé Greta Thunberg sur la scène médiatique internationale pour en faire la nouvelle icône de la lutte contre le réchauffement climatique » et que seul le responsable de ses relations publiques est à l’origine de toute cette vague de popularité. Ainsi, sur le site Internet de Change.org on réclame que la jeune de 16 ans soit protégée par les droits de l’enfant, en demandant son retour à la scolarité et l’arrêt de son exploitation médiatique. Près de 4000 individus ont signé la pétition, visant tous d’atteindre 5000 signatures. En contredisant ce qu’une grande majorité d’individus prônaient concernant les valeurs et la révolution que demandait Greta, ces quelque 4000 personnes ont tenu tête à un mouvement cachant nécessairement certains vices tout en soulevant des questions éthiques se devant d’être.

Bibliographie

Roose, Grégory. 2019. « Ras-le-bol du phénomène «Greta Thunberg» ? Demandons sa protection par les Nations-Unies ». En ligne. URL : https://www.change.org/p/ras-le-bol-d-entendre-parler-de-gretathunberg-c-est-une-enfant-exploitée-par-des-adultes-demandons-sa-protection-sa-place-est-sur-les-bancs-de-l-école . Consulté le 11 novembre 2019

Site web InfoPresse. 2019. « Le bon coup médiatique du mois: Greta ». En ligne. URL : https://www.infopresse.com/article/2019/10/1/le-bon-coup-mediatique-de-l-annee-greta. Consulté le 11 novembre 2019.

SÉANCE #06 | L'identité dans un monde d'avatars

La présentation de soi dans la vie réelle joue sur plusieurs facteurs qui aident un interlocuteur à se former une image assez exhaustive de la personne avec qui il interagit. Or, avec la formule beaucoup plus spontanée et brève des publications sur les médias sociaux, l’image ou le texte qui se présente sur les écrans est beaucoup plus difficile à interpréter pour l’individu qui reçoit l’information. Ainsi, l’expression « une image vaut mille mots » peut s’avérer inexacte, puisqu’il est très facile pour l’utilisateur qui partage le contenu de fausser la réalité. Tous ces éléments forment donc une nouvelle forme d’identité : l’identité d’avatars, là où la vérité est améliorée et où les utilisateurs visionnant le contenu se comparent à une fausse réalité. Il est donc indubitable d’affirmer que le rôle des médias numériques dans la présentation de soi joue pour beaucoup. En raison de son constant impact sur l’image de vie parfaite que perçoivent les utilisateurs, il nous est inconsciemment encouragé de faire de même, cela créant un cercle vicieux de « d’amélioration » de la réalité.

À titre d’exemple, selon le site web de Dove, les adolescents sont actuellement bombardés par au moins 5 000 messages publicitaires par jour, que ce soit à la télévision, dans les magazines, les sites Web, blogs et bien sûr les réseaux sociaux. On en vient donc à affirmer que « l’image des personnes véhiculée dans ces messages, qu’ils soient textuels ou visuels, peut avoir un impact considérable sur leur perception d’eux-mêmes et la définition de ce à quoi ils aspirent ». Les jeunes, qui ont les yeux rivés sur leurs écrans une bonne partie de la journée, sont donc constamment remis en question quant à l’importance de l’image qu’ils projettent et ce à quoi la société s’attendrait (fictivement) de leur image. En menant une vie en parallèle avec leur vie réelle, donc en faussant leur vraie identité sur les médias numériques, certains y retrouvent du réconfort; mais il est important que les utilisateurs comprennent la virtualité de ces émotions.

Les campagnes comme celle de Dove sont donc bénéfiques pour l’image de soi des jeunes, mais aussi des moins jeunes, et plus de compagnies devraient s’en inspirer et faire de même.

Pour consulter le site web de Dove et admirer leur campagne positive : https://www.dove.com/ca/fr/dove-self-esteem-project/help-for-parents/media-and-celebrities/beauty-distorted-by-media.htm

SÉANCE #05 | sociabilité et vie « en ligne »

L’ère du numérique submergeant plusieurs facettes de la vie des jeunes amène définitivement plusieurs problèmes. En passant par divers impacts négatifs apportés par des yeux rivés sur un écran, puis en allant au phénomène de l’iPad obligatoire dans certaines écoles secondaires, cette technologie omniprésente affecte définitivement la sociabilité de nos jeunes et dévoile un problème de relations interpersonnelles chez plus d’un. Plusieurs recherches menées sur le sujet nous mènent à considérer l’importance que ces petits objets peuvent avoir dans toutes les facettes de la vie des utilisateurs. De fait, selon l’article du 29 septembre 2019 paru dans La Presse+, de lourds effets des technologies actuelles sur la santé mentale de nos jeunes surviennent: « chaque minute passée sur les médias sociaux est une minute de moins pour des activités protectrices contre les troubles de santé mentale, comme lire un livre, faire de l’exercice ou voir des amis. » […] il semble que certains adolescents qui ont de la difficulté à se faire des amis puisent [auprès des technologies] un capital social » (Perrault, 2019 : En ligne). Ainsi, aux yeux des ados, une forme de socialisation est effectuée. Au contraire, en abusant des technologies mobiles et des groupes en réseau qui restent en superficie, ils passent complètement à côté d’une réelle socialisation humaine.

Il est donc possible de constater qu’une transformation de notre sociabilité en tant qu’êtres humains est altérée par l’addition des technologies mobiles dans notre quotidien. En appliquant ces informations aux événements que j’ai expérimentés dans ma propre vie, je vois les effets de ces technologies qui peuvent avoir un impact énorme sur la façon dont interagissent les proches d’une même famille, par exemple. Je suis définitivement d’avis que la mobilité transforme la façon dont les individus échangent et interagissent; à titre d’exemple, ma petite sœur possédant un iPad obligatoire pour son école secondaire l’a carrément menée, par périodes, à s’isoler du reste de la famille. Accablée de tous les réseaux sociaux, devoirs et moments de détente se retrouvant tous sur son appareil, énormément de temps était consacré à s’isoler les yeux rivés sur l’écran! Au final, il faudrait définitivement que l’entourage des jeunes soit à l’affût des tendances sournoises de la technologie, mais également plusieurs moyens de préventions devraient être mis en place par nos gouvernements afin de prévenir les jeunes des griffes du numérique.

Pour consulter l’article de La Presse+ : 

http://plus.lapresse.ca/screens/e12424a1-fea5-4429-ace7-a49098cad10b__7C___0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

SÉANCE #04 : Angoisses et vertiges du numérique

L’un des fléaux apportés par notre ère actuelle est l’accès constant à un monde virtuel, qui en coupe plus d’un du monde réel. En effet, la cyberdépendance est beaucoup plus propagée chez les jeunes Québécois que ce l’on pense ; que ce soit par des jeux en ligne ou par les médias sociaux, tous peuvent en être la parfaite victime. D’après le documentaire-choc « Bye » réalisé par Alexandre Taillefer pour Radio-Canada, les jeunes souffrant de cyberdépendance peuvent passer de 40 à 60 heures par semaine sur le web. Ce documentaire traite donc du fléau rencontré par les jeunes du Québec qui sont accablés d’idées noires suite à leur surconsommation de plateformes numériques.

En écoutant le documentaire axé principalement sur l’addiction aux jeux en ligne, je me suis transposée dans la peau de ces jeunes en me questionnant sur ma consommation personnelle de médias sociaux (cette consommation étant plus appropriée que celle des jeux vidéo, cette dernière ne me concernant pas). J’ai ainsi réalisé qu’en raison de mon âge plus avancé, mais aussi à cause du contexte familial et amical dans lequel j’évolue, j’ai réussi à m’échapper des griffes de la cyberdépendance ; malheureusement, ces jeunes n’ont pas eu la même chance que moi.

Je suis donc d’avis que les tendances actuelles qui poussent les jeunes (surtout la génération un peu plus jeune que moi, mais aussi la mienne) à être branché et à l’affût de toutes les dernières actualités médiatiques peut définitivement mener les individus plus « à risque » d’éprouver des difficultés psychologiques. Je m’inclus définitivement dans les personnes qui sont susceptibles de moins bien se porter lors d’une consommation excessive de médias sociaux, ou dans d’autres cas, de jeux en ligne. En consultant mes pratiques et mon entourage, je suis pleinement d’accord avec le fait qu’une mauvaise consommation du numérique peut rendre les jeunes malheureux, anxieux et insatisfaits. À mes yeux, il y a définitivement une rectification à amorcer quant à l’éducation de notre jeunesse. À titre d’exemple, une campagne gouvernementale éducative et innovante expliquant une bonne utilisation du numérique pourrait être une option, car un réel problème d’envergure sociétal est résulté du manque de connaissances de notre jeunesse.

Pour écouter le documentaire gratuitement : https://ici.tou.tv/bye