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Le plus célèbre des marins français a abandonné la course au large pour se consacrer à la pêche et à l'écriture. Cru, grinçant, parfois nostalgique, il ne se résout pas au pessimisme.
« Quand j’arrive dans la salle, montez debout sur la table et criez : « Bonjour, Monseigneur ! » ». “L’Amiral” - son surnom - a quelques jours plus tôt accepté de nous accorder un entretien. À la date promise, le marin appelle : « Rendez-vous dans vingt minutes au Lutetia. » Il faut dans ce cas se montrer réactif car le Breton, qui vit entre la Polynésie française, Brest et Paris, ne s’attarde généralement pas auprès des hommes.
S’il continue à collaborer épisodiquement aux Grosses Têtes de RTL, le navigateur choisit son rythme, imprévisible. Grâce à l’émission de Philippe Bouvard puis de Laurent Ruquier, Kersauson touche depuis plusieurs décennies la France dans toutes ses déclinaisons : l’ouvrier sur son chantier comme le médecin entre deux consultations. Les auditeurs de RTL comme les lecteurs de ses livres à succès savourent un tempérament que le skipper Loïck Peyron résume ainsi : « Un ours mal léché mais bien élevé. »
« Mon égoïsme géré de façon remarquable me permet d’avoir une vie délicieuse », se vante l’ours en question, avant d’appuyer, espiègle et brutal : « Allez vivre dans votre naufrage, je ne suis pas secouriste. » Derrière cette formule comme derrière les réflexions livrées dans l’entretien qui suit, pointe un individualisme qui n’a pourtant rien à voir avec le consumérisme de l’époque. Un individualisme conservateur, aristocratique, élégant, avec lequel il observe, depuis la mer, ce qui perturbe le bon fonctionnement de la rive d’en face. Kersauson a aujourd'hui 74 ans. Enfant, le verbe gémir lui était interdit. Son équation personnelle est simplissime : « Mon histoire, c'est celle d'un mec qui veut bien finir. »
Sur les océans, où vous avez passé une partie de votre vie, la temporalité se trouve bouleversée. Sur terre, ne s'est-elle pas accélérée ?
En mer, il y a effectivement une distorsion du temps. Il est toujours moins ennuyeux d'attendre une risée que d'attendre un avion. Ici, notre monde ne réfléchit plus. Ou n'a plus le temps de réfléchir. Tout est rapide et compliqué : les gens ont l'obligation de décider, de dire oui, de dire non, de juger à toute allure. Notre monde se bouscule et s'entasse. Il n'y a plus de pensée, de préméditation, il n'y a que de la réactivité. C'est l'écho du buzz.
Vous pensez aux réseaux sociaux ?
Je trouve ça horrible. Avant, quand Bébert disait une connerie au Café du commerce, tout le monde lui disait : « Ta gueule, Bébert ! » Aujourd'hui plus personne ne dit « Ta gueule ! » à Bébert, or Bébert continue avec une pensée de merde, ponctuée de neuf fautes d'orthographe, à inonder les réseaux sociaux. Qui plus est de façon anonyme. Cela ne me semble pas obligatoirement supportable.
Vous vivez entre la France et la Polynésie. Que retrouvez-vous chaque fois que vous atterrissez à Roissy ?
Le goût du vin. En pays tropical, le vin n'a pas les mêmes goûts qu'ici. Quand je reviens en Europe, je me délecte de sentir le vin, de boire, pour leur mâche, des bordeaux blancs - je trouve en revanche les vins de Loire trop acides. En Bourgogne, il y a des choses à boire qui sont magnifiques. J'ai bu des belles choses au cours de mon existence… Des grands bordeaux de 61, des latours 82. J'aime le monde du vin : un maître de chai, c'est quelqu'un de formidable. Une cave, c'est un navire immobile.
Revenir en France est-il toujours un plaisir ?
J'aime bien revenir en France mais je n'aime pas revenir à Paris. Je n'ai pas les codes des villes de l'intérieur. Paris, c'est bruyant, sale. À Paris, je ne comprends pas les gens. Le paraître a dépassé l'être depuis longtemps. Les Parisiens ne sont pas des gens agréables, ils sont prétentieux. Péteux. Le merveilleux de Paris, je ne l'ai jamais appréhendé. Je n'ai pas de souvenir ému à Paris. J'en ai à Marseille, à Brest sur la rade. J'en ai même à Nice. Je suis un provincial pur…
Vous êtes marin mais également écrivain. Quelle importance revêt la langue à vos yeux ?
J'essaie de m'appliquer. Mes parents parlaient 8 000 mots, moi moins. Et ceux qui viennent après nous en parlent douze… Je suis sensible quand j'entends un beau français. Comme le français parlé aux Antilles, par des gens qui veulent le parler par ascension sociale. Le français du Prix Goncourt Patrick Chamoiseau, il n'est pas pompeux mais il est riche, fin, subtil. J'aime ces écritures- là. Je suis charmé par des expressions françaises : dire, pour désigner des gens fâchés, qu'ils sont « à couteaux tirés », par exemple. J'adore.
Je suis d'une civilisation judéo-chrétienne. Même si je ne partage pas tout, j'ai un lien avec ce monde-là. Un lien réel, un lien charnel. Je n'ai pas du tout de révolte. L'éducation catholique que j'ai reçue m'a permis de discerner la notion de sacré.
Vous considérez-vous comme un auteur ?
Non. Je suis un petit commerçant en littérature.
Le développement de l'écriture inclusive vous paraît-il une aberration ?
Ce n'est pas la première fois que des couillons traversent l'histoire. Mais je m'en fiche. On n'est pas obligé de se ruer sur toutes les fautes de mauvais goût contemporaines.
Même la télé-réalité ?
La nuit, comme je dors peu, je zappe. Donc il peut m'arriver de tomber sur ce type de programme. Mais je n'ai pas de mépris pour les candidats de télé-réalité. Vous savez, il y a un truc touchant chez l'homme, qu'il faut inclure quand on regarde notre monde : les gens font ce qu'ils peuvent. Et souvent, ils ne peuvent pas beaucoup.
Serait-ce pour cela qu'à la fin de votre livre Ocean's Songs (paru en 2008 au Cherche Midi et vendu à plus de 300 000 exemplaires), vous faites l'éloge de la « miséricorde » ?
On peut vivre avec ses contemporains sans partager leurs goûts ni leurs idées. J'aime tout ce qui chasse la vanité, le mépris et la suffisance. Je ne me suis pas assis à côté de ma vie pour distribuer des bonnes notes. Je n'ai pas de leçons à donner. Je n'en ai pas trop à recevoir non plus…
La miséricorde, c'est éminemment chrétien, non ?
Pourquoi pas ? Je suis d'une civilisation judéo-chrétienne. Le catholicisme est la religion des gens qui m'ont élevé, des gens que j'ai beaucoup aimés, de la mère de mon fils Arthur, de nos familles, de mes frères et sœurs disparus. Ils sont enterrés dans des tombes avec des croix. Même si je ne partage pas tout, j'ai un lien avec ce monde-là. Un lien réel, un lien charnel. Je n'ai pas du tout de révolte. L'éducation catholique que j'ai reçue m'a permis de discerner la notion de sacré. Que j'ai pu retrouver chez d'autres : l'homme qui a une religion, s'il ne fait pas de prosélytisme et n'est pas agressif, me plaît. La religion consiste quand même à considérer au quotidien qu'on traverse un monde qui nous dépasse. Elle nous ramène à une place cohérente. Voilà pourquoi je n'ai jamais, de ma vie, fait des plaisanteries sur une religion, quelle qu'elle soit. Sinon, on fait de la peine à des gens qui ne peuvent pas se défendre. Qui ont un attachement fort.
Vous avez été élevé dans un collège jésuite du Mans mais ne gardez pas un bon souvenir de votre scolarité…
J'ai une capacité d'étanchéité au monde qui m'entoure à mon avis très supérieure à la moyenne. Cette capacité, je l'ai depuis tout petit. Dès l'âge de 8-9 ans, je formulais mon désintérêt, ma fin de non-recevoir, face aux concepts, attitudes et comportements proposés. Ce qui rendait parfois les gens chargés de mon éducation hors d'eux. Cela faisait de moi un individu dont les collèges voulaient se séparer, bien que je n'aie jamais chahuté de ma vie. Seulement parce que j'étais réfractaire aux propositions intellectuelles qu'ils me faisaient.
Nous étions une génération de marins prêts à mourir pour ce sport. Aujourd'hui, on a surtout l'impression d'avoir affaire à une génération prête à en vivre. Les gars continuent à courir en solitaire mais ils ne courent plus en solitude.
Et vous êtes devenu navigateur… Courir au large en solitaire nécessitait-il d'être individualiste ?
Nous étions une génération de marins prêts à mourir pour ce sport. Aujourd'hui, on a surtout l'impression d'avoir affaire à une génération prête à en vivre. Les gars continuent à courir en solitaire mais ils ne courent plus en solitude. Ils sont connectés, reçoivent des coups de téléphone de leurs enfants : « Allô, papa, t'as vu des baleines ? » Depuis que je ne cours plus, je ne regarde même plus la voile. Je m'intéresse à la pêche, à la pêche au gros. Et à la visite du monde avec la compagnie du Ponant (dont il conseille le président, NDLR). Mais, pour rien au monde, je ne serais allé à Saint-Malo au départ de la Route du rhum.
Que vous a enseigné Éric Tabarly, avec qui vous avez appris à naviguer ?
Ce qu'était un vrai patron. C'est-à-dire quelqu'un qui ne vous explique pas ce qu'il faut faire, mais qui le fait.
Selon vous, quelle est la différence entre un voyageur et un touriste ?
Le touriste connaît l'heure à laquelle il revient. Il est parti le 23 et il sait qu'il sera de retour le 32. Le touriste va trouver quelque chose qu'il est venu chercher, le voyageur va découvrir.
Il y a pourtant plus de touristes que de voyageurs… Quel serait notre mal profond ?
Notre société est biologiquement faisandée depuis toujours. L'homme se montre formidablement apte à se tromper. En 1942, 90 % de l'Allemagne est nazie. Quand j'ai quitté la fac, j'ai posé mes bouquins, laissé derrière moi mon professeur d'économie avec ses chaussures à semelles crêpe et son complet nul, et je suis parti en stop faire le tour d'Europe. Je suis notamment allé à Dachau. À l'époque, c'était un site à l'abandon, et je me vois encore essayer une paire de lunettes de déporté avant de me rendre compte que je venais de déconner avec quelque chose de sacré. Je les ai reposées. Je venais subitement de comprendre qu'il ne fallait plus jamais faire confiance à personne. Je me suis dit : “À partir de maintenant, évite le groupe. Leur réserve d'enculés est énorme.” Cela a été mon chemin de Damas.
Comment expliquez-vous que le communisme fut applaudi dans les années 1970 ?
C'était à la mode pour les plus cons. On n'a d'ailleurs jamais vu de bateau de course russe, à l'époque… Je suis allé à Berlin-Est dans ces années 1970 : je vois encore les « Vopos », c'était monstrueux. Et c'était tangible. J'en avais discuté avec Jean-François Revel, l'éditorialiste du Point et grand pourfendeur du communisme. À l'époque, si on n'était pas communiste, on ne pouvait pas être professeur à la fac ou intellectuel.
Notre société, elle, s'impose continuellement des aigreurs. Moi, je ne me lève pas le matin en me demandant de quoi je vais pouvoir me plaindre aujourd'hui.
Le pessimisme historique, ou celui plus immédiat de la presse, est-il légitime ?
Vous savez, on a les vies qu'on veut avoir. Les unes des journaux, en France, ne sont pas nouvelles… J'ai découvert ça en 1967, quand j'ai embarqué avec Tabarly pour l'Angleterre. Quand on partait en mer, on n'avait même pas les moyens de se payer le téléphone, alors on ne pouvait se tenir au courant de rien. On revenait, on prenait les journaux : on avait l'impression que c'était le même journal que quand on était parti. Sans aucun intérêt. Aujourd'hui, quand je suis à Tahiti, je ne regarde pas la télévision, je ne lis aucun journal. Quand je reviens en France, je lis vaguement pour me tenir un peu au courant, savoir qui sont les dernières coqueluches puisque je travaille avec Laurent Ruquier pour les Grosses Têtes de RTL. Vous savez, j'ai 74 ans. Dans six ans, j'ai 80 ans. Je vais donc bientôt devenir un vieillard, aussi vite que je suis passé d'adolescent à l'âge adulte. Le temps qui me reste doit être consacré à ce qui m'intéresse et ce qui m'amuse. Mon histoire, c'est celle d'un mec qui veut bien finir.
Comment résumeriez-vous alors - et pardon pour la platitude de l'expression - votre philosophie de vie ?
Je refuse d'être solidaire des préoccupations que je n'ai pas. La vie n'est pas un dû. Elle est une chance. Depuis des années, je vis comme si c'était le dernier jour. Je cherche les gloires de la journée. Qu'est-ce qui va être magnifique ? J'ai toujours pensé de façon assez confuse, bien que ça se soit précisé avec le temps, que nous avions un devoir d'être heureux. Cela ne signifie pas être positif coûte que coûte, mais prendre conscience que le malheur commence quand, là où on dort, il pleut et qu'on n'a pas mangé à sa faim. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'on est déjà en plein dans le bonheur : ne perdons pas de temps. Notre société, elle, s'impose continuellement des aigreurs. Moi, je ne me lève pas le matin en me demandant de quoi je vais pouvoir me plaindre aujourd'hui. Au contraire, je me lève en m'interrogeant sur ce que le fait d'être vivant m'apporte de merveilleux. C'est bien, hein ?
À votre âge, la vie passe-t-elle si vite qu'on en vient à apprécier les automnes ?
Oh putain… Quand j'étais gosse, à une époque où je devais avoir dans les 12 ans, je me plaignais sans cesse du temps de merde, parce qu'il pleuvait sans arrêt à Brest. Et je me souviens qu'un vieux m'avait dit : « Mieux vaut avoir ce temps-là que pas de temps du tout. » Parfois j'y pense. Attendez, on n'est quand même pas en Syrie, ici ? On est vachement bien dans ce putain de pays. Qu'est-ce qu'ils ont tous à gueuler ? Quand on est malade, on est parfaitement soigné, non ? On n'est pas là à se prendre des bombes sur la gueule, à voir des enfants courir brûlés par du napalm ! Au contraire, on vit comme des gorets… Quand j'étais revenu de mes premiers voyages en mer, il y a cinquante ans, j'étais frappé de l'aptitude des gens à se plaindre, de toutes ces heures gâchées à ne pas se marrer. C'est très contemporain. Moi, pour me faire chier, il faut venir à nombreux.
Avez-vous éduqué votre fils Arthur dans cet état d'esprit ?
Je ne l'ai pas éduqué, puisque j'étais en mer. La seule chose que j'ai faite, c'est de l'avoir convoqué un jour pour lui payer un billet d'avion, lui offrir l'équivalent d'un Smic mensuel pour faire un tour du monde afin de choisir où il voulait faire ses études. Je ne voulais pas qu'il reste chez les Français. Je voulais qu'il devienne bilingue, connaisse le monde anglo-saxon, s'aère l'esprit.
Demeurez-vous attaché à votre nom de famille ?
Je suis attaché à mes parents. Bien qu'avec mon père, échanger des choses intimes n'était même pas pensable. Je suis également attaché à mon frère officier de marine, avec qui j'avais deux ans d'écart et qui est mort. À ma génération - je suis né en 44 -, on a connu les rationnements jusqu'en 52. Quand j'étais petit, les aînés nous parlaient de chocolat. Nous, on n'en avait jamais vu. Mais vous savez, on ne choisit ni son nom ni sa gueule. On choisit son âme. Écoutez ça : « À quoi sert à un homme de conquérir le monde, s'il vient à perdre son âme ? », Jésus-Christ.
Dans quelle rubrique des journaux faut-il vous placer ?
Si vous attendez un peu, vous pourrez me mettre dans les défunts.
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