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#petite boucherie
peacefulandcozy · 2 years
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Instagram credit: austinrutland
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le-journal-catalan · 1 year
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Mobilisation des Compagnons des Pyrénées-Orientales : 50000€ reversés à l’Association Petits Princes
Les artisans bouchers ont du cœur ! Après l’opération menée au profit de l’Association Petits Princes du 22 novembre au 24 décembre 2022, les Compagnons du Goût ont remis un chèque de 50 000 € visant à aider les enfants malades à réaliser leurs rêves. Un soutien précieux pour concrétiser de beaux projets ! En partenariat avec l’Association Petits Princes depuis 2014Faire plaisir tout en se…
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ekman · 2 months
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À peine a-t-on célébré la figure héroïque d’un Badinter raidi, champion incontesté du progressisme, pourfendeur de la peine de mort au nom du vaste humanisme républicain, que l’on s’empresse d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Entre esprits éclairés, frangins militants, satrapes opportunistes, féministes auto-décrétées, le congrès réuni à Versailles a rapidement pris des airs de kermesse à l’instant des résultats de la consultation. Vu l’accélération des revers présidentiels depuis deux gros mois, rendre “immuable” le droit à avorter devenait une affaire urgente. Créer en permanence des faux problèmes et relayer des causes Potemkine est devenu l’occupation principale du staff des conseillers sensés éclairer les pas d’un petit président perdu dans ses nuages blancs et sa dévorante ambition européenne. Échec face aux agriculteurs – échec de communication, s’entend, car pour le reste, ils pourront toujours monter sur leurs tracteurs pour se pendre : rien n’a changé ni ne changera. Visiblement, les Français élevés en batterie et stockés hors sol, bourrés de boosters et d’anti-tout, semblent maintenant résolus à mâchouiller des haricots verts kenyans pour accompagner leur cochon hormonal guatémaltèque. Échec aussi à la réunion des boute-feus européistes où il fut question d’imaginer la possibilité de déployer dix-sept poilus du côté de Kramatorsk au nom de la défense de l’UE et de ses valeurs formidables. Vents et contre-vents s’ensuivirent afin de signifier au pyromane élyséen que cette déclaration était à tout le moins inopportune. Même en cas de canicule carbonée, l’hiver nucléaire n’est pas souhaité. Avec l’Otan et ses affidés comme amis, plus besoin d’avoir Vladimir comme ennemi. 
L’urgence abortive s’explique mieux ainsi.
Le narratif peu inspiré des spin doctors de McKinsey a planté le décor : une droite ultra-réac comptant dans ses rangs des calotins acharnés, des phallocrates maladifs et des misogynes sadiques étant dès à présent aux portes d’un pouvoir trop bienveillant, il était absolument vital de mettre sous cloche un “droit” établi il y a cinquante ans pour faire cesser une autre boucherie, celle des “faiseuses d’anges” en l’espèce. Dès 1974, les préambules et autres prolégomènes de la loi appelaient à la prise de conscience des femmes et des hommes concernés, suggérant mille prudences autour d’un acte terrible autant qu’irréversible. Pour autant, l’histoire récente montre qu’il était déjà trop tard pour barrer la route au “jouissez sans entraves” des gorets de 1968 : au prétexte de libérer les femmes du fardeau de l’enfantement, on les assignait au rôle d’objets sexuels défécondables, conçus pour le seul plaisir de gauchistes pornocentrés et de bourgeois honteux. Belle avancée sur la voie de “l’émancipation”, lisait-on alors dans la presse progressiste. Cependant, comme ça enfantait toujours plus dans les chaumières, les canules se mirent à aspirer à un rythme soutenu les excès de plaisirs fugaces – c’est que la pilule n’était pas encore complètement entrée dans les mœurs, comprenez-vous. En outre, les capotes manquaient de romantisme, le coïtus interruptus ressemblait trop souvent à une loterie et la méthode Ogino n’intéressait que les paroissiens. Décennie après décennie, le nombre d’avortements n’allait que croître, malgré la contraception libre et quasi gratuite, le sida et les MST. La France, avec ses assoces frénétiquement pro-IVG, est devenue un phare dans le domaine. Toutes ces bonnes âmes sont parvenues à tourner un drame féminin en épopée féministe. Et pourtant. L’avortement, c’est d’abord un cœur humain qui cesse de battre. Au-delà des parfaites abruties qui se contre-foutent de la valeur d’une vie (mais adorent le bouddhisme qui est cool et hyper-respectueux), l’avortement c’est d’abord un échec, souvent un drame, toujours une défaite. C’est une borne sombre dressée sur le chemin de celle qui ne sera pas mère. Pour son compagnon, son jules ou son mari ça ne le sera pas moins, si tant est qu’il assume sa responsabilité et soit doué d’un minimum de conscience vitale. En France, la constitution autorise l’interruption de grossesse jusqu’à 14 semaines de gestation, ce qui veut dire que le foetus a déjà son visage, un cerveau et une moelle épinière fonctionnels. Cela, on ne va pas trop vous le dire et surtout on ne va pas vous le montrer, parce que l’on sait jusqu’à quel point les images de chiots dénutris sur Instagram vous émeuvent. Surtout, ne pas prendre conscience de la réalité des choses ni de l’existence des êtres. Votre sexualité, c’est votre liberté. Votre corps vous appartient. Jouissez sans entraves. Ni Dieu ni maître. Et d’ailleurs, comme vous le rappelait un bénévole du Planning Familial, on peut aussi bien assurer le renouvellement des générations avec Momo de Marrakech et Babacar de Dakar. C’est même souhaitable.
J.-M. M.
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selidren · 9 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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aurevoirmonty · 2 months
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« Il règne sur tout ce pays, au tréfonds de toute cette viande muselée, un sentiment de gentillesse sacrificielle, de soumission, aux pires boucheries, de fatalisme aux abattoirs, extraordinairement dégueulasse. Qui mijote, sème, propage, fricote, je vous le demande, magnifie, pontifie, virulise, sacremente cette saloperie suicidaire ? Ne cherchez pas ! Nos farceurs gueulards imposteurs Patriotes, notre racket nationaliste, nos chacals provocateurs, nos larrons maçons, internationalistes, salonneux, communistes, patriotes à tout vendre, tout mentir, tout provoquer, tout fourguer, transitaires en toutes viandes, maquereaux pour toutes catastrophes. Patriotes pour cimetières fructueux. Des vrais petits scorpions apocalyptiques qui ne reluisent qu’à nous faire crever, à nous fricoter toujours de nouveaux Déluges ».
Louis-Ferdinand Céline
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a-room-of-my-own · 10 months
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Je suis toujours sur le groupe Facebook de ma (petite) ville d’origine et c’est grandiose, les gens se plaignent de tout. Un restaurant s’installe ? On a trop de restaus! Un restaurant ferme? MAIS QUE FAIT LE MAIRE LA VILLE SE MEURT. Le maire fait des travaux? Avec quel argent ? Le maire ne fait pas de travaux? C’est qui cette feignasse ah ben on se plaignait du précédent mais hein comme quoi. On s’ennuie il ne se passe rien mais par contre c’est quoi cette idée de concerts de rue les gens laissent des papiers par terre ça salit tout. Le centre ville est mort mais en même temps pourquoi y aller alors qu’on a une super formule plat dessert au restau du Leclerc de la rocade. De quel droit ils ont transformé la boucherie Bonin en Promod? C’était Bonin depuis 1954 ! Et d’ailleurs POURQUOI ON N’A PAS PLUS DE PARKINGS.A BON ENTENDEUR.SYLVIE
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Lounès Darbois: Paris ce n’est pas une ville pour “investir”, où n’importe quel putois mondial aurait droit à son “pied-à-terre”. Paris c’est la concentration du génie pratique français de la construction et de l’art ornemental passés par de crucifiants essais et erreurs étalés sur des siècles, trouvant début 17ème son type classique fixé dans la pierre calcaire et le toit d’ardoise, pour enfin en obtenir fin 19ème-début 20ème siècle, une merveilleuse résurrection néo-classique. Paris c’est pour les Français seuls, c’est “pour nous, à nous, chez nous”. Les squatteurs étrangers qui y résident n’ont pas été une seule fois capable de créer un seul bâtiment qui ait le quart de la beauté du plus laid bâtiment érigé durant l’âge d’or 1880-1914. Ce ne sont pas des parisiens ce sont des squatteurs de cavités laissées vacantes par les morts à la guerre et il y a un terme pour les gens qui cherchent ce mode d’habitation: des troglodytes. Et pas plus que de génie pratique, quantifiable, mesurable, concret, ils n’ont de sens esthétique du mode de vie. En vêtement, en gastronomie, en choix de locomotion ils sont lourdingues et nuls. Ils foncent aux grossiers commerces crasseux, aux viandes mal saignées étalées sans bardage sous les présentoirs sans feuillage, à côté de cela comparons ce qu’est une boucherie française traditionnelle, une boulangerie, une cordonnerie bien tenue, avec travail en tablier. Et l’ambiance de frénésie gaie des samedi après-midi de Paris jusque vers 2010, avec ses familles françaises nombreuses, ses jeunes femmes habillées, coiffées, ses darons sans ventre en manteau longs et chaussures cirées qui passaient en coup de vent acheter la tarte aux poires du déjeuner, toute cette petite beauté gratuite de la rue, la vraie France organique, parquet et lambris, ascenseur à grillage et escalier à tapis serti de tiges de maintien, tout le savoir-faire d’hommes inconnus d’avant, qui avaient des vrais beaux noms de provinces francophones, pas ces noms trafiqués de tricheurs importés, de gougnafiers qui n’ont jamais rien embelli et qui se prétendent des droits sur nous. C’est le ressentiment? Mais le ressentiment contre une telle exploitation, un tel mensonge, une telle colonisation forcenée alors que nous n’avions rien fait, cela ne s’appelle pas ressentiment cela s’appelle du sang qui crie justice, un véhément redressement qui renverse la pensée contre soi-même, cela s’appelle la Grâce, et merde et cent fois merde aux catégories nietzschéennes et à leur engrenage mental incapacitant. La vie organique d’abord bordel! Et l’évidence, l’intuition, l’instinct d’abord. Nous disons ce que nous disons pas pour l’avoir “pensé” (penser la société...) mais pour l’avoir expérimenté, payé sur le terrain depuis 20 ans, depuis 50 ans même pour certains, et il faudrait s’inhiber l’évidence par respect d’un philologue allemand d’université qui n’a jamais vu venir l’invasion barbare contrairement aux grands Français Art Déco, les Céline, les Morand dès 1925 avec L’Europe galante, dès 1928 avec Magie Noire? Et Lapouge même avant. La vraie impulsion révolutionnaire c’est ça, et tout ce que ça induit.
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helshades · 6 months
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Ce qui me fascine, au fond, dans le déni du délire antijudaïque conjoints des extrêmes-droites complotistes tant christo-franco-natiochauvines qu'islamistes repris quasiment tel quel par la Gauche béni-oui-oui américanisée de ces dernières années, c'est moins le cynisme électoraliste évident chez certains que la sincérité toute aussi évidente chez d'autres.
Il y a une espèce de voile magique sur les yeux d'une partie du gauchisme post-moderne qui glapit son « antisionisme » à tout bout de champ en essentialisant tellement ce fameux sionisme qu'il ne fait aucun doute qu'il s'agit de juiverie et pas de positionnement politique. Je repense souvent au titre du plus célèbre brûlot de la papesse de l'indigénisme francophone, ce Les Blancs, les Juifs et nous fiévreux de bêtise satisfaite où l'on entend tinter la machine à sous entre chaque ligne — parce que le racisme anti-tout-sauf-arabe-et-musulman rapporte, depuis une paire d'années, quand même.
Bref, j'ai l'impression que pour les petits blancs qui composent le gros de l'électorat éléfiste, le Juif est une sorte d'Überweißer qui bénéficie de tous les privilèges censément accordés à la naissance de toute personne de la race et qui de surcroît jouit de ce don suprême du statut de victime ultime et éternelle en raison de son histoire récente comme objet du pire massacre de l'Humanité. Il ne faut pas perdre de vue la logique post-moderne de l'identitarisme qui hiérarchise les groupes humains en fonction du nombre de cases à cocher dans le bingo intersectionnel. Le Juif est une figure intensément problématique parce qu'il est à la fois « blanc » (dans la tête de ses ennemis, ethno-nationalistes européens notoirement exceptés) et victime de racisme systémique à travers l'histoire mondiale. Or, il s'opère une véritable jalousie de la victimité, un ressentiment marqué pour qui appartiendrait à un groupe aux souffrances indéniables, ou tout au moins qui requièrent un plus grand effort pour les minimiser voire les nier.
Il y a un refus généralisé à gauche en Occident à l'heure présente de reconnaître la part de racisme féroce qui sous-tend le grand mouvement international de « soutien à la Palestine » — en prônant l'annihilation pure et simple d'Israël et généralement de tous les juifs — alors même que des drapeaux de l'État islamique ont endeuillé les mêmes cortèges londoniens d'où l'on a chassé des militants gays, et que la foule massée à Sidney scandait « Gas the Jews! ». Une chose que l'on m'a répétée toute mon enfance me revient aussi en tête ces derniers temps : comme on fait son lit, on se couche. Les anglophones ont une expression similaire à propos des gens avec lesquels on choisit d'aller se coucher.
Les Israéliens ont rassemblé un vaste panel de journalistes étrangers pour leur montrer des images et vidéos issues de caméras de surveillance qui ont capturé une partie des massacres du 7 octobre. Ils ont quelque peu tardé à le faire ; ils ont choisi de ne pas publier ailleurs ces éléments, par respect disent-ils pour les familles. En réalité, on sait que des clips iront alimenter en boucle la propagande jihadesque, la tuerie géante du 7 octobre ayant donné lieu à de grandes manifestations de liesse dans le monde. Les journalistes, occidentaux surtout, sont chargés d'aller répéter dans leurs pays respectifs la réalité du pogrom, d'ores et déjà niée par pléthore de bonnes âmes qui se persuadent avec application que d'éventrer des femmes enceintes ou arracher les yeux et couper des doigts à des parents devant leurs enfants, de décapiter des vieillards à coups de bêche ou de filmer le viol de petits garçons pour en envoyer la vidéo à leurs pères — que tout ceci constitue un acte de résistance à l'oppression.
Je ne publierai pas de photos ni de vidéos démontrant l'horreur d'une boucherie délibérée dirigée contre les seuls civils. L'image est une arme de guerre. Il ne fait aucun doute que Tsahal ne se prive pas de s'en servir. La seule attitude digne et sage pour la population occidentale si éloignée de ce conflit devrait être de ne pas prendre parti et de pleurer tous les morts en frères, de quelque côté qu'ils mourussent. Je ne pense pas avoir besoin de contempler le cadavre d'un nourrisson étêté et vidé comme un poisson, ni le corps tordu d'un père pleurant prostré sur le corps de ses enfants, pas plus que des ruines ou des bâtiments en flammes, pour honnir la guerre et ce qu'elle fait à ceux qui l'ont parfois peut-être appelée de leurs vœux par ignorance mais qui ne l'ont jamais décidée.
Je suis révulsée, plus que tout, par le soin méticuleux que mettent tant de progressistes autoproclamés à se coller des œillères quand il s'agit d'islam. J'y vois un profond mépris, en réalité, pour l'objet professé de leurs attendrissements : il est là, le plus veule et feutré des racismes, dans le refus constant de reconnaître un libre-arbitre et la même capacité au mal chez le musulman que chez un autre. Ces aveugles-là n'hésiteront d'aucun royaume, et leur lâcheté perdra tous ceux qui voient encore quelque chose. Pourquoi faut-il toujours qu'ils ne voient dans l'islam que ce qu'en clament ses plus sinistres chantres ? Pourquoi ne veulent-ils comme porte-parole que les plus extrémistes idéologues, qui ne s'embarrassent même plus de taqîyya pour séduire ces cuistres masochistes ?
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morbidlongings-rpg · 8 months
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"According to Plotinus, ecstasy is the culmination of human possibility. He contrasted emanation (πρόοδος, prohodos) from the One—on the one hand—with ecstasy or reversion (ἐπιστροφή, epistrophe) back to the One—on the other. This is a form of ecstasy described as the vision of, or union with, some otherworldly entity—a form of ecstasy that pertains to an individual trancelike experience of the sacred or of God."
tw : rituels, meurtre, gore, langage psychophobe
Lové dans les plis de la vallée comme dans les bras d'un amant, les Green Mountains du Vermont veillent sur Falmouth comme on garderait un secret. Le campus tient toutes les promesses conjecturée par la brochure : il émerge des verdures luxuriantes tel un oasis anglican, gothique et sévère, la pierre et le lierre, la brise aromatisée au parfum des vergers ; une toile en devenir qui n'attend plus que l'automne de Nouvelle-Angleterre pour y déverser son brasier. Eux à son image et elle à la leur, les étudiants de l'université incarnent le mieux son esprit : bâtis pour l'érudition et tout particulièrement disposés à s'éventrer pour un goût d’Éternel. Ils parlent, parlent, parlent― et ils ne parlent que de ce ça. Dans les couloirs, les échos se chevauchent ; mythe et vérité fusionnent.
En exclusivité : le compte-rendu de notre rencontre avec Bill Carpenter, frère de Sam Carpenter, dont le corps sans vie a été retrouvé aux abords de sa ferme au nord de la petite ville de Falmouth, Vermont. "Une boucherie", raconte-t-il. En effet, Sam Carpenter est décédé dans des circonstances pour le moins troublantes : le médecin légiste avait à l'époque déclaré n'a avoir "jamais vu ça de [ma] carrière― un catalogue de traumatismes et de contusions, deux membres arrachés. Il est irreconnaissable." Tandis que le bureau du shérif accuse le coup, une attaque d'animal, Bill Carpenter est persuadé que les circonstances qui entourent le décès sont encore plus sinistres. "Aucun animal n'est capable d'une telle cruauté", nous dit-il. "Aucun, sauf un." Selon lui, c'est entre les murs de Falmouth College, l'université voisine à la ville, que se cache la clé du mystère ; il semblerait que Carpenter ait lui-même aperçu des "lunatiques en toges" parcourir les bois autour de sa ferme peu de temps avant le jour fatidique. Faute de preuves, et malgré l'opposition de la famille Carpenter, le bureau du shérif a classé l'affaire en juin dernier après deux ans d'enquête.
Ils parlent de transcendance. Parlent d'Absolu. D'une expérience si Sublime qu'elle aurait altéré la constitution de leurs atomes. Certains auraient été si transformés qu'il leur aurait fallu des jours entiers pour réapprendre le langage des hommes, crude et rugueux dans leurs gorges. Ils parlent d'apothéose. De festin à la table des dieux ; l'air lui-même se serait fait ambroisie. Ils en auraient été si pleins, les poumons enflés à la divinité ambrée, qu'ils auraient regardé le ciel fondre entre les doigts pour les laisser s'abreuver de la lumière des étoiles. Ils parlent d'extase. D'une euphorie comme aucune autre, si métaphysique que le temps en aurait perdu son emprise ; des saisons entières se seraient écoulées entre un clin d’œil et le suivant. Ils parlent d'existence en dehors de soi-même : ce serait comme renaître avec les yeux grands ouverts sur le monde, ne faire plus qu'un avec la fibre de sa Matière ; ce serait sentir son cœur battre sous ses pieds, primal et frénétique sous la croûte terrestre. L'entendre dans l'écorce des arbres et à travers les mouvements du ruisseau, entre les nuages comme les plus majestueux des coups de tonnerre. Ce serait comme regarder Dieu droit dans les yeux. 
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Les Chats Noirs et son chat blanc. Située dans le village du livre, cette sympathique petite librairie anarchiste est consacrée aux ouvrages sur l'histoire des mouvements sociaux, la lutte des femmes, l'écologie, la  mondialisation et bien entendu le mouvement libertaire. Le paradis des livres engagés et militants ! Ouverte les week-end et jours fériés ainsi qu’au gré des envies... Vive la liberté, même pour les horaires !
Le village du livre comptait jadis beaucoup de boutiques de commerçants et d'artisans qui organisaient régulièrement des foires et des marchés. Cuisery était très animé. Mais progressivement la quasi totalité des boutiques se vidèrent et comme partout dans le milieu rural, le village devint fantôme. En 1999, il décida de renaître de ses cendres en créant le « Village du Livre et des métiers du livre ». L’idée fut de proposer les pas de porte vacants à des libraires, bouquinistes et artisans du livre (certains ont gardé l'enseigne d'origine et ça c'est chouette !). À Cuisery tu peux acheter des livres dans l'ancienne boucherie, le magasin de meubles, la droguerie ou encore la boulangerie. On arrive les mains dans les poches et on repart les bras chargés de merveilleux ouvrages. C'est l'endroit incontournable pour tout bon lecteur qui se respecte.
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swedesinstockholm · 6 months
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10 août
j'ai commencé le livre de gaëlle obiégly et mon dieu que j'aime la lire et que ça me donne envie de m'y mettre mais non j'ai décidé de faire un film, même si le plus important dans mon film c'est le texte, ça m'avance pas dans mon livre. elle dit qu'elle est assez peu lue et que parfois ça la rend triste. j'ai envie de lui écrire pour lui dire à quel point je l'aime. après avoir entendu lydie salvayre sur france inter ce matin qui parlait des critiques littéraires qui employaient toujours les mêmes expressions toutes faites et qui disait qu'aujourd'hui un livre n'avait plus besoin d'être lu, qu'il suffisait qu'on en parle, je me disais que peut être, le plus belle et la plus pure et la plus vraie expérience de la littérature que je ferai jamais c'est celle-là, celle de tous les jours, celle de mon journal et de mes petites lectures de poésie. que même si je publie un livre et que même s'il a du succès, ce sera forcément décevant. mais peut être que je me trompe, peut être que des gens m'écriront comme moi j'ai envie d'écrire à gaëlle obiégly pour me dire qu'ils m'aiment et que je les ai aidés et que ce sera trop cool.
gaëlle obiégly dit qu'on la connait pas parce qu'elle va pas sur les plateaux de télévision et qu'elle est jamais invitée à la télé parce qu'elle a un physique disgracieux, qu'on avait tendance à ne pas l'écouter parce qu'on n'écoute pas les gens qui ont un physique disgracieux. je sais pas à quel point elle est sérieuse quand elle dit ça mais j'ai interrompu ma lecture pour la googler parce que j'avais pas le souvenir qu'elle était moche et je me suis demandé avec horreur si mon propre physique disgracieux allait m'empêcher de devenir une star littéraire. j'avais pas du tout envisagé cette possibilité. quel monde de merde. heureusement qu'y a la radio. ou je pourrais mettre un casque comme daft punk pour créer le mystère. ou garder des grandes lunettes de soleil tout le temps comme jenna lyons.
11 août
j'ai rêvé de r., on allait au resto dans un sous-sol mais il fallait attendre qu'une table se libère et on était tous assis les uns sur les autres en bas du petit escalier en colimaçon, j'étais à moitié assise sur lui mais encore plus près de lui y avait une fille petite et brune avec le visage caché par une épaisse frange, elle parlait pas beaucoup, elle parlait même pas du tout mais elle était collée à lui et elle enfouissait son visage dans le creux de son cou et il l'embrassait. je crois que c'était gaëlle obiégly. mais comme moi aussi j'étais assise sur lui j'ai commencé à caresser sa cuisse, puis je me suis brutalement arrêtée en me rappelant que j'avais pas le droit. que ça servait à rien. que ça ferait que m'humilier d'avantage.
deuxième soir de suite que r. me gâche mon plan de me coucher tôt pour lire gaëlle o. non seulement il sort avec elle dans mes rêves mais en plus il m'empêche de lire son livre? mais j'imagine que c'est le prix à payer pour avoir une vie sociale. ça prend du TEMPS. il m'a confié ses insécurités et je lui ai écrit sache que je ne fraie qu'avec des gens de haute qualité et il m'a répondu en rigolant avec plein de cours rouges et puis il m'a dit que mes conseils lui avaient fait avoir une révélation et je lui ai écrit you go girl!!! et puis on a parlé de mes problèmes à moi et c'était très satisfaisant comme conversation.
à part ça ce matin j'ai déjeuné sur le balcon en regardant le chat se rouler dans l'herbe dans le jardin en bas, puis j'ai sorti loki et j'ai vu c. sortir de chez elle en robe pour prendre la voiture et on s'est fait bonjour, il faisait beau et agréablement chaud et c'était le matin et tout est magique le matin. tout est magique le soir aussi, mais moins. y a que l'après-midi qui sert à rien. en revenant de la piscine on s'est arrêté à la boucherie et en rentrant je me suis rendu compte que j'avais le visage d'une lépreuse, j'étais en train de me fossiliser vivante comme dans le texte de mon film et j'ai pensé aux deux bouchers qui ont vu un fossile vivant entrer dans leur boucherie et regarder leurs saucisses et leurs steaks hachés et leurs escalopes de dinde et dire à maman non j'ai mangé trop de pain à paris quand elle a demandé si on prenait une baguette au levain.
13 août
hier soir après avoir fini the other two (fin sublime) j'ai regardé les deux nouveaux épisodes de how to with john wilson et r. m'a envoyé des vidéos de son écran avec des passages qui l'ont fait rigoler et on l'entend éclater de rire exactement au même endroit où moi aussi j'ai éclaté de rire et l'entendre éclater de rire m'a de nouveau fait éclater de rire et je l'ai remis plusieurs fois et je rigolais toute seule dans mon lit et je le remettais et je rigolais et je le remettais et je rigolais et je crois que je suis pas guérie du tout. mais au moins ça me déprime plus. ce matin il m'a envoyé la même vidéo de vinciane despret sur la politisation des émotions que j'ai ouverte dans mes onglets depuis une semaine en me disant qu'il l'avait écoutée en faisant la vaisselle et qu'il exultait tellement il aimait ce qu'elle disait.
pendant que je préparais mon porridge ils passaient une chanson mélancolique de paul mccartney à la radio qui m'a fait penser à lui et quand je le lui ai dit j'avais l'impression de prendre un petit risque d'avoir l'air encore amoureuse. je suis encore amoureuse, mais il doit pas le savoir. je suis encore amoureuse parce que pour qui d'autre je prends mon téléphone au lit le soir? pour absolument personne. j'ai besoin de personne. j'ai passé l'entièreté du mois de juillet et bientôt du mois d'août seule, à part les quelques personnes usuelles de temps en temps, et c'est même pas une question de La Situation ou de trou ou de dépression, j'ai juste la flemme, et j'adore passer mes soirées à regarder des séries et le reste du temps à travailler.
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carolemm · 1 year
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Un livre terrible sur les silences : silence d’un père incapable de dire à son fils qu’il l’aime (ni même lui montrer), silence d’un fils abusé par un prêtre, silence d’un prêtre face au père de l’enfant, silence d’une grand-mère qui se sent coupable.
Un livre aussi sur les limites du pardon et de la vengeance.
On touche à l’insoutenable. Ce n’est pas l’histoire de Grégoire Delacourt mais il a été témoin, enfant, de ce camarade qui revenait dans son lit au milieu de la nuit et qui se cachait sous sa couverture en pleurant. Et il priait pour ne pas être le suivant.
Une très belle préface éclairante qui commence comme ça : «En commençant l'écriture de ce livre, je savais que je m'attaquais à la face nord d'une montagne verglacée.
Il n'y aurait pas d'aimable mercière cette fois, pas d'amoureuse éperdue, pas plus que de petite fille qui apprendrait à pardonner à son papa de lui avoir tiré une balle de revolver dans la figure. Et surtout, pas de happy end.
Il n'y aurait que deux hommes. Un Père et un père.
Un face à face. Un règlement de mots. Une boucherie à propos du désir de l'un et de l'interdit de l'autre.
Des frayeurs d'homme, en somme.
Il y aurait mes peurs anciennes d'enfant lorsque l'ombre me couvrait de nuit et de larmes. Il y aurait mes angoisses de père, plus tard - et cette infirmité de ne jamais pouvoir protéger tout à fait ceux qu'on aime.
Il y aurait ce que notre part humaine compte de plus cannibale ou de plus désespéré.
Alors oui, lorsque, après avoir lu la brève quatrième de couverture, cette dame a reposé Mon Père sur la haute pile dressée devant moi au salon du livre de Vannes et qu'elle m'a dit « je ne le prends pas, c’est trop dur », j'ai su que j'étais parvenu au sommet de ma montagne, là où l'on est forcé de regarder en bas, regarder loin ; là où, sans avoir besoin de cligner des yeux, l'on voit tout - la cime des arbres comme les noirceurs qu'ils tentent de masquer, et dans la plaine les hommes qui fuient et au seuil des maisons les femmes qui pleurent. Ainsi, ce qui semblait être « dur » à ma visiteuse de Vannes, c'était de voir. Et donc de savoir. Voir et savoir le mal fait à nos enfants, nos faiblesses à les défendre, l'appétit des ogres. Je crois que tôt ou tard il faut montrer, il faut nommer, car l'imagination est sans fin lorsqu'elle se hasarde du côté du féroce. Je crois aussi qu'en ces temps où la pensée est réglementée et, comme aux heures sombres du monde, la parole suspectée, il est du devoir de l'art de retrouver son rôle d'empêcheur de vivre en rond, de pousser les murs, de cogner, d'évoquer « cette sinistre nouvelle de ce qu'un homme a pu faire d'un autre homme ». Il faut retrouver cette liberté essentielle qui consiste à parler de tout, à montrer tout, cette joie de donner la parole à ceux qui ne l'ont plus car leurs mots en eux sont restés enfouis, car les mots en eux ont été émiettés, et s'il arrive parfois, oh rarement, que quelques-uns parviennent enfin à leurs lèvres, ils ne sont pas cueillis, pas recueillis. »
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claudehenrion · 2 years
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Le monde va-t-il devoir vivre sans l'Occident ?
  A regarder ce qui se passe depuis une dizaine d'années, càd. depuis la néfaste élection de François Hollande (dont la nocivité intrinsèque a été comme requinquée par Emmanuel Macron), on pourrait penser --ou bien redouter... selon que l'on appartient, politiquement, au camp du vrai réputé faux ou au camp du faux réputé vrai, en d'autres termes, la droite et la gauche-- que le destin de la France soit de disparaître très bientôt en tant que ce qu'elle a été --et ce que nous aurions aimé qu'elle reste. Mais en regardant d'un peu plus près l'effondrement qui s'annonce --et même qui se déroule déjà-- c'est toute la civilisation occidentale qui est menacée.
Ecrit comme ça, sans aucune précaution épistolaire, c'est une nouvelle exactement incroyable : qui aurait pu prévoir une telle impossibilité ? Depuis des siècles --en gros, depuis deux millénaires-- la face de la Terre s'est confondue avec l’Histoire de l'Occident, et le vocable "civilisation'' n'était, en quelque sorte, qu'un synonyme historico-économique du christianisme. Bien sûr, il y avait aussi, ici et là, d'autres modes de vie, d'autres religions et d'autres mœurs, qui avaient chacune des avantages et des inconvénients... comme les nôtres. Bien sûr, on a pu parler d'autres civilisations --qui n'étaient pas dépourvues d'intérêt. Mais au delà de leur propre succès, qui n'était jamais que local, on retombait toujours sur une évolution lente mais certaine vers une version occidentale des ''modus vivendi et operandi'' occidentaux, les plus conformes aux souhaits profonds et éternels de l'humanité.
Car notre ''petit cap de la grande Asie'' en avait, des originalités ! Tout petit, pas trop peuplé, plutôt bien servi par la nature et l'évolution, il avait un indéniable génie, dû à son histoire et aux ''apports'' tellement enrichissants d'Athènes, de Jérusalem et de Rome, chacune dans son genre... mais il manquait par ailleurs de choses utiles et nécessaires, à commencer par le pétrole, cette source apparemment inépuisable de possibilités dans tous les domaines. Et il avait un point faible : il était prompt à s'autodétruire par des guerres intestines que son génie de l'organisation avait vite fait de transformer en gigantesques boucheries sanglantes... comme aucun autre continent n'a été foutu d'en fabriquer : même l'Asie aux populations innombrables  n'est jamais parvenue à réaliser des massacres de masse comme ceux qui ont fini par avoir raison de la force, des succès un peu partout et des savoir-faire variés, imbattables en tous domaines, qui étaient comme une signature de l'Europe !
Les causes de cette décadence aussi soudaine qu'imprévue (qui, il y a dix ans à peine, aurait imaginé une telle chute ?) sont nombreuses. Certaines sont in ou sub-conscientes, comme notre immense ''coup de fatigue'' actuel qui nous fait douter de tout... et de nous-mêmes, contre toute intelligence. D'autres, en revanche, étaient prévisibles et même provoquées, pour la plupart, par la bêtise de dirigeants tout à fait indignes des responsabilités qui leur sont confiées imprudemment. Il suffit de relire toutes les déclarations récentes de notre Président sur tout ce qui a trait à notre épopée coloniale --qui a tant coûté à notre pays et tant ''rapporté'' à ces pays qui la ''conchient'' (le mot est d’Aragon),  et la vouent aux gémonies au lieu de la remercier pour l'immensité de son œuvre et d'ériger des monuments à sa gloire-- pour comprendre à quel point il participe, volontairement à n’en pas douter, à la fabrication et à l'existence d'une haine démontrée chez les anciens colonisés... que nous avons fait progresser de plusieurs siècles dans leur adaptation économique, démographique, sociale ou sanitaire...  Au contraire de ce qu'il faudrait faire, tout est fait pour que le drame éclate et se multiplie sans limites... Algérie, Burkina Fasso, Mali... on voit se développer son horreur haineuse après chaque bobard présidentiel. On leur souhaite à tous bien du bonheur, sous la griffe de l'ours russe !
Décrire les causes de ce mal --dire ''de ce malheur'' montrerait mieux la gravité de la situation-- et relativement facile. Mais imaginer un futur d'où l'Europe --et peut-être même l'Occident tout entier-- seraient définitivement absents, ayant été dépossédés de leur ''leadership'' intellectuel, moral, économique, industriel, scientifique, etc... est impossible. En tout cas, je me sais incapable d'y arriver. Et pourtant, après les performances négatives d'Emmanuel Macron dans son imagination débridée pour inventer une Histoire qui n'a jamais existé telle qu'il la raconte, ou celles du triste Biden si tremblotant dans le rôle usurpé de ''l'homme le plus puissant du monde'' (qu'il joue si mal, accumulant les bêtises indignes), le pire n'est plus impossible.  
On ne peut pas imaginer quelle puissance, existante ou en voie de formation, pourrait prendre la relève de tant de siècles qui ont vu l'Occident apporter au monde presque tout ce qui était inenvisageable depuis l'origine des temps, tout ce dont toutes les générations avant nous ont espéré l'avènement, tout ce qui a nourri l'imagination et les espoirs de toute humanité... et que nous avons reçu comme en héritage à proposer au monde entier : un accès au moins partiel à la santé,  une vie plus longue, la paix civile possible, la fin de l'esclavage, la sécurité des personnes et des biens, la pérennité de la transmission, les voyages partout et sans risques, le confort domestique et la sécurité alimentaire... parmi tant d'autres aménités auxquelles nous nous étions si bien habitués... mais qui sont en train de nous abandonner, sans motif sérieux, sans raison valable, sans contrepartie et sans remplacement autre que démographique... Un fleuve peut-il vivre sans sa source ?
Devant l'immensité du point d'interrogation que pose cette hypothèse d'un monde ''sans Occident'' (hypothèse désormais possible, pour notre plus grand malheur --et celui du monde) on ne peut même pas envisager le pire... tant la question est sans réponse : comme seul futur et comme seule issue à la situation actuelle, il reste l'inconnu, un ''inconnu'' qui ne peut être que terrifiant dans son ''non-pouvoir être'' : mieux que ''l'inconnu'', le mot qui convient est ''le néant''. Et nous nous dirigeons vers cet ''impossible'' et regardant ailleurs, en restant campés sur des certitudes (?) 100 fois démontrées fausses, et en nous égarant à jamais dans des digressions ‘’sociétales'' qui sont autant de chemins vers notre condamnation à notre propre disparition et au malheur de l'humanité. Et il n’existe aucune explication sensée !
Il n'est pas possible que n'existe pas, quelque part, une alternative à la direction sans issue prise par un monde qui semble vouloir tenter l'expérience suicidaire de continuer à exister sans son unique moteur, sans sa seule raison d'être, sans sa seule source d'énergie ! Et pourtant, c'est le cauchemar que nous proposent tous les irresponsables actuellement aux commandes de notre planète en perdition...
H-Cl
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2fafou · 1 year
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I made it to the gym three times this week! It’s been difficult, but exciting. I did take myself out to lunch to celebrate, but I tried to keep it modest. Here’s to a new Fafou in 2023! #NotInFrontOfMySalad #Salads #JustSalad #Tuna #Charcuterie (at Petite Boucherie) https://www.instagram.com/p/Coxp1icpJqg/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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darkpalmor · 1 year
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11 JANVIER 2023
Programme mystère du 11 au 11
1°) Bouts-rimés (10 minutes) : Un petit huitain. Voici les huit mots à employer : dessin / gressin ; relâche / bourrache ; poisson / glaçon ; semence / démence. Rythme libre, longueur des vers libre, organisation des rimes libre.
Élisabeth avait apporté des gressins, L’atelier d’écriture allait faire relâche. Le prof braillait : « Prenez vos cahiers à dessins ! » On lui a dit : « Prenez plutôt de la bourrache, Ça guérira bientôt votre grosse démence. Pour le plat principal, on avait du poisson, De la carpe farcie, et toute sa semence. On a pris l’apéro, sans mettre de glaçons.
2°) Dialogue mystérieux (10-15 minutes) : Encore une oreille curieuse, mais faible. On rétablira l’intégralité d’une écoute téléphonique transcrite par un fonctionnaire mal réveillé : celui-ci n’a compris qu’une des deux voix, peut-être parce que l’autre chuchotait ?
– Allô ! – Le cabinet vétérinaire ? Vous êtes venu voir la Margot en début d’après-midi, et toujours pas de veau, mais je commence à être inquiet. – Est-ce que ça se complique ? – Oui, il y en a deux autres qui ont commencé à vêler, et ça ne sort pas. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Mes commis sont partis, je suis seul pour gérer les mises-bas jusqu’à demain matin ! – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – La Margot s’est couchée et ne veut pas se relever, les deux autres tournent en rond dans leur box avec les sabots des veaux qui sont visibles, j’ai essayé d’en attacher une pour la mettre au sol, mais ça l’a rendue folle. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – On fait ce qu’on peut, et quand ça commence à foirer on vous appelle. Et on voit qu’elles souffrent, elles mugissent et ça effraie le reste de la stabulation. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Non je ne sais pas ! Je n’ai jamais vêlé, moi ! – Je connais un moyen radical. – Les endormir ? – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Les deux qui tournent en rond, oui. Au fusil à seringue, si vous visez bien. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Le résultat c’est qu’elles vont tomber d’un seul coup par terre, et se casser quelque chose, et les veaux seront perdus ? Pas de ça ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Vous croyez que j’avais le choix ? À cinquante kilomètres à la ronde vous êtes les seuls ! – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – Pour le moment elle geint doucement, mais je ne vois rien sortir. C’est la championne, il faut absolument sauver au moins celle-ci. C’est ma priorité. Les deux autres, c’est des génisses, elles peuvent finir en boucherie si elles survivent à votre piqûre, mais pas la Margot. – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Je vais la tenir au chaud, lui mettre une couverture, lui mouiller le museau, en attendant que vous veniez. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – Il y a intérêt ! – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, c’est toujours le paysan qui paie les pots cassés, jamais le véto… – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Vous voulez dire que c’est inutile de rappeler un voisin ou le commis d’un voisin ? Vous ne voulez pas passer prendre de l’aide chez les Durand, alors ? Puisque c’est ça, mettez-vous derrière la grange, vous aurez moins à marcher avec votre fusil, et si jamais quelqu’un nous regarde aux jumelles on n’ira pas penser que vous venez pour me flinguer ! – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Mais oui, sans faire gueuler les chiens : ils vous reconnaissent au bruit du diesel et à votre odeur ! – Mais oui, je serai discret. – Comme d’habitude. – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – J’en aurai besoin, mais je vais devoir surveiller les veaux, c’est pas la peine qu’ils crèvent de froid si vous arrivez à les sortir entiers. – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Pour la facture, vous attendrez la fin du mois ? Mes rentrées de la fromagerie, ça traîne toujours. – C’est ça. Au revoir !
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– Allô ! – La police municipale ? C’est bien le chef Jeannot ? C’est Marcel, des Galeries, je vous ai déjà fait appeler tout à l’heure, votre adjoint vous a sans doute mis au courant. C’est encore les clientes du rayon lingerie qui font le bazar, et on n’y arrive plus, il va falloir intervenir. – Est-ce que ça se complique ? – Ben oui, elles sont un petit paquet dans les cabines d’essayage, elles sont saoules, elles gueulent et on les empêche de sortir, elles disent qu’elles vont se tirer en slip ! – Vous n’en avez parlé à personne ? – Ben, le chef de rayon vêtements a fait dégager toute la zone, on a mis des barrières, mais c’est bientôt la fermeture, qu’est-ce qu’on va faire ? Pour l’instant, on les bloque à l’intérieur des cabines. Et on a mis la musique d’ambiance à fond pour couvrir leurs hurlements. – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Elles essayaient des strings et des soutifs, elles en avaient décroché un paquet des cintres, et une vendeuse a voulu en rhabiller une qui prétendait ne pas pouvoir renfiler son pantalon. Elle s’est mise à crier au viol, au secours, on m’agresse, c’est un scandale, et dans les deux autres cabines le cirque a commencé… – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – On ne pouvait pas la laisser partir à moitié déshabillée, non ? Et quand j’ai voulu intervenir, il y en a deux qui m’ont sauté dessus, elles m’ont griffé, et mon costard à cinq cents balles est foutu. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Ce n’est pas pour la douleur, mais c’est que je ne peux plus y retourner : dès qu’elles me voient, elles gueulent. Elles guettent derrière le rideau des cabines ! Elles veulent que j’entre… – Je connais un moyen radical. – Moi aussi, il faudrait les empoigner, une à chaque main, les envelopper dans des grandes housses et les traîner au rayon des surgelés, si on arrive à dégager une allée tranquille. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Non, si j’ai de l’aide pour les forcer à marcher. On ne va tout de même pas les porter ? Là, au moins, si on leur redonne leurs fringues personnelles, elles ne vont pas se les geler longtemps, et elles vont se rhabiller. Mais si elles portent plainte en disant qu’elles ont chopé la crève, ensuite ? Vous pensez que ça pourrait marcher ? Une sorte d’opération commando ? – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Les résultats, bon, je veux bien vous croire. Mais les conséquences ? Si je n’ai pas un huissier ou un flic pour établir un constat comme quoi ces furies mettent le désordre, c’est moi qui aurai des ennuis. Vous semblez bien à l’aise pour en parler, vous ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Ouais, ça veut dire que vous allez venir ? On rhabillera les deux moins féroces ensemble, promis… – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième, elle est complètement à poil dans sa cabine, et elle ne veut qu’on lui amène le chef de rayon boucherie. Elle dit que c’est son type… On va en faire quoi ? La laisser passer la nuit dans le magasin, en bouclant la zone avec des palettes ou des planches ? On lui colle un chien d’attaque aux fesses ? Ou bien j’envoie le boucher et je lui dis qu’il s’en occupe ? – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Sacrifice, sacrifice, ce boucher-là il n’a pas une tête à se sacrifier, et il voudra se faire payer en heures sup. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – On s’en fout. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, facile à dire pour vous. J’ai pu empêcher que les clients des autres rayons soient au courant, on a prétexté un incident technique avant de mettre les barrières. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Alors il faudra attendre la fermeture totale, parce que si elles se remettent à gueuler, ça ameutera trop de monde. Moi, je voudrais qu’on puisse régler l’affaire discrètement. Sans pin-pon ni sirène, il y a déjà assez de boucan. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Un petit fourgon, pas toute la brigade, hein ? Mais des gros bras, ça aidera. Des silencieux. – Mais oui, je serai discret. – J’espère bien. Je ne vais pas en dormir de toute la nuit ! – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Il faudra demander ça à ma femme demain matin ! – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – La paire de quoi ? Des claques que vous allez leur mettre ? Vous irez faire le plein derrière, à la pompe des camions, je vous donnerai le code, et on sera quittes ! – C’est ça. Au revoir !
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– Allô ! – Mon Dieu ! Enfin ! C’est difficile de vous joindre… – Est-ce que ça se complique ? – Oui. J’ai laissé s’échapper une petite poignée de galaxies juste à point, en ouvrant la porte du four. J’avais peur que les laborantins laissent brûler les germes. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Pas encore. Mieux vaut ne rien ébruiter : les laboratoires concurrents seraient trop heureux de nous dénigrer. – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Il y a eu un petit bang, ça bouillonnait, et ensuite j’ai senti une odeur infernale. Soufre, carbone, je ne saurais pas dire. Il faudra expertiser. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – Au risque de mettre le feu au labo ? Ou de faire exploser un des fours ? C’était chaud, bon Dieu ! Je me suis fait des cloques aux doigts en retirant les plateaux. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – On ne fait pas d’omelettes sans casser… Chanson connue, mon Dieu. Il n’empêche que ça va devenir sérieux : elles sont hors de vue, elles doivent se planquer dans le recoin d’une quelconque spirale. Encore heureux si elles sont restées dans notre domaine, parce que si elles sont dans le champ du voisin, on va avoir les oreilles qui chauffent. – Je connais un moyen radical. – Les faire péter avec le système de sauvegarde pour les cas de détournement ou de piratage ? Avec la télécommande ? Je veux bien essayer. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Je le fais tout de suite. J’ai la connexion quantique, c’est le bouton rouge, hein ? Et là où je suis, pas de retombées. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Eh bien ça a marché. Elles sont mortes. Les évacuateurs de déchets fonctionnent, donc pas de conséquences lointaines à craindre. Merci mon Dieu ! Heureusement que vous maîtrisez bien le manuel d’urgence ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Après tout c’est votre rôle : chef de labo, ça se mérite mais il faut assumer. Merci encore. – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième est hors des radars, pas de connexion. Impossible de la détruire. On va la laisser vivre sa vie, advienne que pourra. C’est celle où on avait ensemencé des atomes complexes pour voir si la production cellulaire marchait mieux qu’avec la silice ou le radium. Elle va peut-être bourgeonner et produire des filaments grimpants, ou des bras gazeux, on ne peut pas le prédire. Pourvu qu’elle ne produise pas de vie animée ! Il en reste quelques-unes en chantier. Qu’en fait-on ? – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Donc, celles qui restent et qu’on n’a pas encore enfournées, on les bazarde avant cuisson. On fera passer les pertes sur une ligne de crédits secondaire. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – La ligne de crédits ? La poubelle bleue ? Ou le bébé galaxie en phase germinative ? Je m’occupe des deux problèmes. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, et si j’arrive à retrouver la fugitive, on la mettra en observation stricte, une quarantaine, disons. Il faut éviter qu’elle communique quoi que ce soit dans un large rayon. Combien de temps, ce n’est pas important. Vous venez faire un tour au labo cet après-midi ? On règlera les derniers détails avant que le PDG soit informé. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Les laborantins ne seront pas là, ils font une boum dans les sous-sols pour fêter le démoulage des nouvelles petites lunes de la vingt-cinquième étagère. Les rampes d’arrivée seront libres. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Ne faites pas pétarader votre engin en vous garant ! – Mais oui, je serai discret. – Ça changera, hein, mon Dieu ? – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Les étoiles jumelles seront éteintes, toujours à cause de ces restrictions de crédits. Mais il reste les veilleuses de sécurité. Quant à dormir, non, je suis invité à la boum ! Il paraît qu’ils ont un orchestre avec un gros son, et de beaux flacons. – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Une destruction, c’est quarante big bang, il me reste encore de quoi payer ! Le déplacement ? Ah non ! J’offre l’apéritif, en compensation, si vous voulez. Vous ne serez pas venu pour rien ! À tout de suite, mon Dieu. – C’est ça. Au revoir !
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– Allô ! – Oui, c’est Cindy, à la crèche. J’y arrive plus, m’sieur. On ne peut plus les garder. – Est-ce que ça se complique ? – Elles sont infernales, vos gamines. Ça fait beaucoup trop de désordre dans la petite section. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Surtout pas à la directrice. Je suis stagiaire, moi ! – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Une histoire de doudou tombé dans les WC, et puis ça a dégénéré en bagarre. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – Il a bien fallu récupérer le doudou avant de tirer la chasse d’eau, non ? C’est pas facile ! – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Oui, douloureux. Je me suis fait un tour de rein. – Je connais un moyen radical. – Pour guérir le tour de reins ? C’est pas la peine. J’aimerais plutôt isoler les jumelles du groupe des tout petits. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Non ! Je mettrai les deux plus grandes chacune dans un placard. Ça les calmera. Mais faudra pas vous plaindre après. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Sûr qu’elles vont pas apprécier et fermer leur clapet. Mais si la directrice s’en mêle, vous me soutiendrez ? – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Ben oui… C’est vos gosses, mais vous êtes éducateur. Les deux aînées, elles ont été mal dressées ! – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième, elle n’aura pas de fessée. Mais les grandes, je ne dis pas… – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Oui ! Je vais les châtier devant la petite, pour l’exemple. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – Ça lui forgera le caractère. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Mais ce sera la vôtre quand vous les aurez récupérées. Venez au plus vite. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Surtout pas la directrice. Vous me prenez pour une gourde ? Et ne passez pas par l’entrée principale. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Sur le petit parking. Il y a une porte à l’arrière. – Mais oui, je serai discret. – J’espère bien. – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Moi, oui. Mais c’est vous qui endormirez vos gamines ! – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Vous n’allez tout de même pas réclamer qu’on vous paie, non, sans blague ? Et au prétexte que vous rompez le contrat ? Pas question. – C’est ça. Au revoir !
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aurevoirmonty · 8 months
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« Il règne sur tout ce pays, au tréfonds de toute cette viande muselée, un sentiment de gentillesse sacrificielle, de soumission, aux pires boucheries, de fatalisme aux abattoirs, extraordinairement dégueulasse. Qui mijote, sème, propage, fricote, je vous le demande, magnifie, pontifie, virulise, sacremente cette saloperie suicidaire ? Ne cherchez pas ! Nos farceurs gueulards imposteurs Patriotes, notre racket nationaliste, nos chacals provocateurs, nos larrons maçons, internationalistes, salonneux, communistes, patriotes à tout vendre, tout mentir, tout provoquer, tout fourguer, transitaires en toutes viandes, maquereaux pour toutes catastrophes. Patriotes pour cimetières fructueux. Des vrais petits scorpions apocalyptiques qui ne reluisent qu’à nous faire crever, à nous fricoter toujours de nouveaux Déluges ».
Louis-Ferdinand Céline
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