Tumgik
#non je sais pas les gars mais j'en peux plus moi là oh
solunehasnoclue · 2 years
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From Ghost's Instagram story (16/02/22)
📷 Ryan Chang
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #496 ~ ON NE DOIT PAS COMPTER SUR UN MIRACLE (juin 846) Mallory Vorster
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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J'aurais aimé que cette nuit dure plus longtemps ; je vois les premières lueurs de l'aube poindre à l'horizon. J'ignore ce qu'elles vont nous apporter, je suis prêt à tout.
A mesure que le paysage s'éclaircit, je vois aussi plus nettement les visages de ceux qui m'entourent. Cette lumière, qui met habituellement en joie ceux qui peuvent la contempler, colle sur leurs faces un masque de terreur. Nous savons tous implicitement ce que cela veut dire. Les titans vont se réveiller. Tout s'est passé admirablement depuis notre départ, et nos lignes ont parfaitement tenues sans aucun imprévu, mais les choses ne pouvaient pas rester ainsi. Je vérifie mes gâchettes, mes lames bien enclenchées et me prépare à partir à l'assaut s'il le faut.
Un cheval vient se coller au mien et je lâche un sourire à Ulrika. Elle est restée tout du long près du chariot de la chef d'escouade Hanji Zoe et je ne l'ai presque pas aperçue de toute la nuit. Pouvoir la voir après ces heures passées dans le noir me réconforte. Je passe ma main sur sa joue sèche et sale à force de chevauchée. Elle prend ma main et embrasse ma paume. Ecoute, reste à l'intérieur, d'accord ? S'il y a de la bagarre, c'est moi qui irai. Elle s'apprête à protester mais je l'arrête tout de suite. Tu sais que je suis meilleur que toi dans ce domaine. Certains des civils dans le chariot peuvent avoir besoin de toi. La vision d'un uniforme les rassurera. Tu as toujours les mots pour réconforter les autres et leur donner du courage. Fais-le pour eux. Moi, je vais surtout avoir besoin de force et d'un bon angle d'attaque. Et aussi de manger un peu.
Je fouille dans ma besace et sors une ration militaire. C'est la première fois que j'en vois une, auparavant nous avions des repas standards. Ca ressemble à une barre marron légèrement granuleuse, un peu levurée, et ça ne donne pas faim du tout. Mais je sais aussi que c'est un condensé nutritif. Alors je me force à l'avaler, tandis qu'Ulrika fait de même en grimaçant. Un peu de volonté ! Les explorateurs mangent ça si souvent que cela ne doit pas faire de mal ! Je bois une bonne rasade d'eau pour faire passer le tout, puis embrasse ma femme sur le front. Oui, ça veut dire que tu dois t'éloigner maintenant. Si des titans débarquent, je veux que tu sois hors de portée. Elle recule alors à contrecoeur et se mêle à la foule des autres soldats qui avancent en dernière ligne, près du coeur de la formation.
Je préfère la savoir là-bas plutôt que de m'inquiéter pour elle. J'aurais trop à faire ici. La seconde ligne est tenue par des membres de la garnison qui me semblent plutôt tétanisés ; si des titans se pointent, ils risquent plus de se faire dessus qu'autre chose. Bizarrement, je n'ai pas peur. Une partie de moi a même hâte de se mesurer à ces monstres. Je veux leur rendre la monnaie de leur pièce, pour ce jour funeste...
Je scrute l'horizon à l'ouest, et je ne tarde pas à voir de gigantesques silhouettes se déplaçant lentement sur la plaine. Elles se dirigent vers nous, c'est sûr. Notre odeur doit les allécher, je suppose. Qu'ils viennent ! Je remarque alors qu'aucun des hommes de l'escouade d'élite n'est dans le coin. Donc, ça va être pour nous.
Plus les titans se rapprochent, plus leur taille augmente. Ils paraissaient minuscules tout à l'heure, mais ils sont bien plus grands que prévu en fait... Je dirais que le plus proche fait bien dix mètres. J'entends un garde gémir près de moi en se cachant le visage dans la crinière de son cheval. J'ai un avantage sur ce gars : j'ai déjà vu des titans de près et je sais de quoi ils sont capables. On va pas compter sur celui-là. Donne-moi ta place, et va au centre, je vais m'occuper de ceux-là. Il hoche la tête sans se faire prier et je passe en deuxième ligne. Personne n'a rien vu, le capitaine Hanji Zoe semble trop occupée à regarder les titans approcher.
Ils sont là, tout proches. Les rayons du soleil les touchent à peine, pourtant ils semblent tout à fait éveillés. Mon voisin sort son pistolet pour lancer une alerte mais je l'arrête. Pas la peine, on va s'en occuper, il y en a que deux. Si ça se trouve, les vétérans sont pris ailleurs. On doit nous aussi participer à ce combat !
Oui, on nous le doit. J'ai attendu une année entière pour cette vengeance. Je vais savourer chaque coup, chaque giclée de sang. Si tu ne veux pas y aller, laisse-moi faire. Je vois déjà comment je vais m'y prendre.
J'ai à peine le temps de penser une minute de plus que des explorateurs de première ligne ont déjà décollé. Je peux me fondre dans leur groupe et tenter ma chance. Je talonne ma monture et les rejoins en moins de deux. Je les observe pour voir leur méthode et m'assurer que je fais les choses correctement. J'ai un peu de mal à m'accroupir sur ma selle mais ça ne devrait pas poser trop de problème. Je me sens galvanisé en chargeant avec ces soldats chevronnés ! Je fléchis les genoux, tire mes lames et lance mes grappins. Je touche juste du premier coup !
Je me contente de tourner autour du titan de tête, comme mes camarades, attendant une ouverture. Le géant se met à sautiller sur place, me ballottant dans tous les sens. Je me stabilise en tirant sur mon câble et en enclenchant le rembobinage. Je me rapproche très vite de ma cible - l'air me cingle le visage -, et tente de viser le cou. Mais je ne suis pas du bon côté ! Mes lames écorchent à peine son visage et ses gros yeux se fixent sur moi tandis que je me pose en catastrophe sur son épaule. Je vois sa grosse main se tendre vers moi... Je saute dans le vide, tire mes câbles en vitesse et parviens à m'agripper à sa hanche. Je tourne de nouveau, attendant de voir sa nuque...
Tandis que je reste en suspension dans les airs grâce à mes jets de gaz, les explorateurs parviennent à lui sectionner les jambes. Il est trop près de la colonne, il risque de tomber dessus ! Il est trop tard pour les jambes, il faut l'achever maintenant ! Heureusement, sa chute met à ma portée la cible que je vise. Je suis le seul en l'air, alors je fonce sur le cou à découvert en hurlant ! Je me sens si bien, si fier ! Je tombe sur la nuque musclée, les lames en avant, et parvient à trancher la minuscule zone mortelle qui a été le sujet de tant de nos cours théoriques. Le lambeau de chair vole dans les airs et retombe devant les yeux de mes camarades, médusés.
Restez pas plantés là, y'en a un autre ! Je vais pas tout faire non plus !
Je les laisse s'occuper du deuxième titan, tandis que je trône sur le mien, mon trophée. Je tape du pied sur sa chair qui commence à se désagréger, savourant les gerbes de sang que je fais jaillir sous ma botte. Alors, tu l'as senti ? T'as aimé ça ? J'espère bien, parce que moi j'ai adoré ! Je vais faire leur fête à beaucoup d'autres de tes copains ! Vous allez dégager de notre territoire, c'est chez nous ici ! Oh merde, cette vapeur est vraiment brûlante ! Je siffle mon cheval.
Putain, je veux encore cette sensation ! Cette victoire, que je crois définitivement possible ! Je sens une odeur familière, venue du sud... Le parfum des fleurs dans notre jardin... Il passe par-dessus Maria... Je peux nous voir, tous les trois, sous le porche...
La vision s'estompe alors que le corps sur lequel je me tiens s'évapore pour de bon. Je me laisse tomber à terre et remonte à cheval. Ils n'ont effectivement pas peur des titans, ce sont de braves bêtes. Tandis que je rejoins la colonne en marche, la tête d'Ulrika apparaît au-dessus de la foule et je lui fais le pouce de la victoire.
Tu m'as vu ? Mon premier titan ! C'était incroyable ! C'est pas si dur, finalement ! Beaucoup d'autres vont y passer, je te le garantis !
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judmn · 3 years
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Arrivée - 8 novembre 2020
Les amis, la famille, les curieux qui me lisent,
Je me suis enfin décidée. Oui je vais faire un blog et oui, ce sera un tumblr. Je suis la première étonnée que cette plateforme de microblogging existe encore. Personnellement, je l'utilisais quand j'avais 9 ans, mais j'adorais. Cette plateforme a le mérite de permettre de combiner la publication de textes (évidemment) mais aussi de vidéos, des photos, d’enregistrements... autant de supports que j’ai envie d’exploiter.
Je suis à peine arrivée et j'ai déjà pourtant tellement de choses à raconter. Si j'avais voulu bien faire les choses, j'aurais commencé ce blog avant le départ, parce qu’avant le départ ça fait partie du voyage. A ce stade, je pense que c'était bien plus intense que les mois que je m’apprête à vivre. Je lisais je ne sais plus quel texte d'une de mes profs, rappelant que la migration, c’est avant tout une séparation. Et putain je confirme. Le plus dur ce n’est pas tellement l’atterrissage, mais le décollage. C’est de dire au revoir, de préparer le départ, et de faire ça bien. Rendre son appartement, confier son chat, être en itinérance, sans maison, regarder ses proches et savoir que c’est la dernière fois avant un moment. J’ai déjà le sentiment d’avoir entamé le processus d’interculturation et de ne plus être tout à fait la même qu'avant tous ces préparatifs.
Ainsi papa et maman m'ont tous les deux accompagnée à l'aéroport. J'avais un peu le sentiment d’avoir huit ans et de faire ma rentrée des classes, avec mon cartable tout neuf et mes stylos brûlant de l'envie d'écrire, ma dizaine de bouquins universitaires, ma bible des huiles essentielles, mes carnets de dessin, mes feuilles canson, mes pinceaux et mes crayons. J'ai emmené des auteurs et des autrices qui sont importants pour moi, allant des théories psychanalytiques à celles intersectionnelles, en passant par des ouvrages féministes et antipsychiatriques. Avec eux je me sens moins seule et j'ai vraiment l'impression d'avoir du pain sur la planche. Chaque livre regorge de références qui me donnent envie d’approfondir davantage. À chaque fois que j'en entame un, c'est comme des poupées russes, une boîte de Pandore ou de chocolat. C'est surprenant, c'est passionnant et c'est infini.
Me voilà donc arrivée à l'aéroport, on ne peut mieux accompagnée, plus prête que jamais, avec une hâte suffisamment immense pour écraser la peur du départ. Il aurait fallu me péter les deux jambes pour me faire rester. Je quitte papa et maman, c'est super émouvant, mais je n’ai plus huit ans. Je me sens un peu comme dans un parc d’attraction, au moment où tu choisis de faire ce de manège effrayant, que tu montes sur un siège, qu’on t’y attache, et qu’il monte doucement à 50 mètres de haut. Je me sentais à ce moment-là, engagée, dans l’impossibilité de faire marche arrière, pendant les deux secondes de trop que le manège prend avant de céder, deux secondes suffisantes pour se dire « putain, pourquoi j’ai fait ça ? ».
À chaque contrôle des douanes j'ai un peu peur qu'on me dise qu'il me manque un document, que mon visa n'est pas bon, que les frontières viennent de fermer. Tu parles, le premier gars des douanes à qui je file mon passeport me sors un truc du genre « oh sympa vous partez avec un PVT ? moi aussi j’aimerais bien aller au Brésil pendant un an, hein Roger ? ». Bref le marseillais déconne et je me dis que je me suis vraiment angoissée pour rien. Ensuite ça s’enchaine, j'arrive à Lisbonne, je cherche la porte d'embarquement pour Recife je me visse devant, je prends racine. J’y suis. Et je ne suis pas la seule, c'est le bordel devant la porte, et dans l'avion c'est pareil. On met une éternité à s'asseoir. Ca bavarde, ca change de place, ca négocie. Les stewards font leurs maîtres d'école, demandent aux gens d'arrêter de discuter, de s'asseoir et de se calmer, qu'on décolle enfin. Visiblement, je ne suis pas la seule à faire ma rentrée des classes. Je me trouve une banquette où il n'y a personne à côté, pique les couvertures autour de moi, et ouvre ce livre sur les théories en études de genre d’Eléonore Lépinard et Marylène Lieber. Ça m’absorbe. Ça parle du matérialisme marxiste, de post-structuralisme, de la French Theory, d’intersectionnalité et de Judith Butler. J'ai hâte de me mettre au boulot. Parce que je ne peux pas m'en empêcher, je vais en profiter pour parler du fait que le genre est un concept culturel à part entière et que croire que le genre est naturel – c’est déjà ne pas faire la différence entre sexe et genre – et c’est avoir une pensée naturaliste. Réduire l’humain à la nature c’est assigner les femmes et les hommes à des rôles sociaux spécifiques en raison de leurs prétendues caractéristiques biologiques et reproductives. C’est occulter les processus sociaux, culturels, historiques, psychiques, par lesquels les identités sexuelles et de genre sont produites, et ainsi oublier que la domination d’un genre sur l’autre est tout sauf le fruit de la nature. J’arrête de faire la fémen et ferme cette parenthèse.
J'arrive à récif à 4h20 du matin et la galère commence : je ne peux pas retirer d’argent, ni avec ma carte principale, ni avec mon autre carte, ni avec mon autre autre carte que maman m'a prêté. D'ailleurs sa voix fait écho dans ma tête : « tu veux pas partir avec des devises locales ? » me disait-elle. « Tu devrais aller chercher des reais au vieux port ». Et moi j'avais la flemme, je me disais quand même avec trois cartes bancaires tu devrais bien m'en sortir. Putain tu parles, ça m'a pris 1h pour retirer 100 balles. Il a fallu que je fasse cinq guichets, de plusieurs banques différentes, et je vous laisse imaginer l'angoisse à ce moment-là. Mais comment je vais faire sans argent dans ce pays ? j'avais envie de faire demi-tour. Déjà. Parce que les galères en voyage se finissent généralement bien, j’ai fini par arriver à mes fins. Je m’occupe ensuite du taxi. La personne avec qui je m'étais calée, salariée de la poussada où je me rendais, ne répondait pas. Je l’appelle, lui envoie des messages en anglais parce qu’à ce stade là je n’ai plus l’énergie de parler portugais, mais aucunes news. Finalement, je pointe le bout de mon nez à l’extérieur de l’aéroport. Je sens la chaleur humide, il est 5h30 du matin il fait jour comme s'il était 14h. Je me permets quand même 10 secondes pour lever la tête et regarder où j'ai atterri. Il y a des palmiers, il y a des gens qui ont l'air sympa et qui discutent entre eux, et je suis bien. J’alpague un mec avec une chemise hawaïenne, 10 kilos en trop et un sourire plutôt humain « você se chama Andrei ? nao ? estou esperando algem que se chama asi ». Le mec ne voit pas de qui je parle, mais il me demande où je vais et d'où je viens, ce que je fais ici… il me montre même des photos de son séjour à Paris. Bref on commence à faire causette. Il me branche avec un taximan pour m'amener là où je vais pour 10 reais de moins que prévu avec Andrei. Je le sens bien, j'accepte, même si j'ai absolument toute mon existence entre les mains, et maintenant entre celles de ce vieux taximan que je ne connais pas. Le mec à la chemise hawaiienne a quand même eu le temps de me dire qu'il a adoré Paris, et de me demander si j'avais un Instagram (non, je ne suis pas trop réseaux), un WhatsApp (non, je dois y aller), et de me dire qu’il espère qu'on se reverra. Je suis sortie de l'aéroport depuis 10 minutes, ça commence bien. J’ai hâte de maîtriser la langue suffisamment pour envoyer bouler correctement.
Je sais pas si vous voyez cette sensation magnifique des moments en taxi quand tu arrives dans un endroit qui est nouveau et que le jour se lève. Je posais mon regard sur les immenses immeubles bourgeois du bord de mer et les gars au pied qui font la manche, je me disais que bientôt je connaîtrais ces quartiers, je saurais me repérer et ce sera un peu chez moi. Je crois que j'ai hâte. Le mec me dépose, on blague 5 minutes, il est super bienveillant et il attend que je rentre pour redémarrer. Arrivée à la Poussada je raconte à la meuf de l'accueil que le gars qui devait venir me chercher n'est jamais arrivé, on rigole toutes les deux comme des baleines. Je ne sais pas pourquoi, mais les gens rigolent beaucoup ici. J’ai à peine le temps de prendre une douche qu’on toque à ma porte pour me dire que c'est l'heure du petit déj. Des fruits, des jus de fruits, des gâteaux et surtout, SURTOUT, la galette de tapioca. Putains cette galette, si elle savait, ça fait 3 ans que je l'attendais. Je pense que c'est une des choses qui m'a le plus manqué au Brésil. Les galettes de tapioca. Ca m'a rappelé ma première colocation avec Régiane,  la brésilienne qui faisait ses études d’anthropologie à Toulouse, et puis toutes ces autres galettes qu’on se faisait avec Yansé, les matins à Fortaleza.
Je suis retournée finir ma nuit, me suis réveillé à 15h et là j'avoue j'étais un peu paralysée. Il était l'heure d'être une grande fille et de sortir seule dans la rue, avec tout ce qu'on te dit sur le danger au Brésil. Vraiment j'avais pas envie. Affronter le regard de l'autre, chercher son chemin, avoir le nez en l'air, ne pas maîtriser l’environnement et les codes culturels implicites, ne pas regarder son téléphone. Je prends mon courage à deux mains, je m’habille comme une hippie discrète, armée de mes tongues et de mon paréo, je demande ma route à la nana de l’acceuil, et je pars me balader, direction la mer. J’ai dû marcher une heure. C'était beaucoup trop beau et en même temps vachement ghetto. Je cherche un petit café au bord de mer, mais ca n’existe pas. Là-bas, le bord de mer est réservé aux élites avec leurs immenses immeubles et aux hôtels de luxe. Au bord de l’eau, il y a seulement des petites bicoques en bois, qui servent des jus et des noix de cocos. J’ai réalisé que je pouvais aller me faire foutre avec mon fantasme bourgeois de café au bord de l’eau, où je pourrais brancher mon ordi en wifi pour travailler, boire du thé vert et profiter de la clim tout en mangeant des buddha bols végé. Et non, c’est pas Paris ici. Finito.
Quand je suis rentrée à l'hôtel, la gérante m'attendait. Elle m'a proposé de m'asseoir à sa table et puis on a papoté : « alors, tu viens faire tes études ici ? aaah la psychologie interculturelle, mais c’est super ! ». Elle m'a demandé mon WhatsApp, juste pour prendre des nouvelles de quand je quitterai la Poussada, et pour être sûre que j'arriverai bien dans ma coloc, parce que elle aussi, elle se fait du souci pour moi. Je me suis sentie super accueillie. Bon, j’ai surtout senti qu’il allait être urgent de progresser en portugais, j’avoue.
A l’heure où je vous parle il est 2h40 heure française, c'est samedi soir, et il y a une énorme teuf dans le bar d'en face. Ma chambre est super bien placée, j’ai l’impression d’être à la place du DJ ! sauf que lui, il passe des vieux remix de ABBA version David Guetta. C’est vrai qu'on n'a pas le même rapport à la culture du silence, du calme et ce qui relève du tapage nocturne. Je vais mettre mes meilleures boules Quies et vous dire à très vite,
Abraços
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syruppawnao · 3 years
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Anniversaire Simeon 2-1 à 2-10
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Lucifer -… Oh, MC. Je peux te faire une tasse de café ? Les jumeaux sont en retard. Ils feraient mieux de ne pas flâner quelque part… MC - Ils sont allés chercher un cadeau. / Ils pourraient avoir du mal à trouver des fruits crimson dogwood Lucifer - Un cadeau ? … Ah, Belphie vient de m'envoyer un message. ‘’Simeon nous a demandé de trouver des fruits de crimson dogwood’’… À bien y penser, Simeon et moi sommes allés en chercher pendant une excursion scolaire il y a longtemps. On dit que le fruit du crimson dogwood est incroyablement délicieux, mais nous n'avons jamais pu en trouver. Alors cet échec le dérange encore après toutes ces années… D'ailleurs, quelle était sa demande pour toi ? MC - C’est un secret entre nous. / Quelque chose que nous pouvons utiliser ensemble. Lucifer -… Maintenant, tu as piqué mon intérêt. Bien que je doute que Simeon me le dise non plus. Je me demande ce qu'il compte me demander…
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Lucifer – Je ne comprend pas pourquoi Simeon n'est pas encore venu me voir avec une demande. Chaque fois que je demande, il dit que je n’ai rien à préparer ou que Diavolo connais les détails. Je suis plus que capable de préparer n'importe quel cadeau d'anniversaire… À quoi peut-il bien penser ? MC – Tu ne peux pas savoir ? / Vous êtes vraiment proches. Lucifer – Tu donne l'impression que ça fait chaud au cœur. Eh bien, il est vrai que notre connexion est profond. Sinon, pourquoi serait-il ici dans le Devildom ? Asmo - Oooh ? Parlez-vous de quelque chose de profond ? Lucifer -… Petite conversation, rien de plus. Qu'est qu’il y a ? Asmo - J'ai une petite question pour toi, Lucifer. As-tu déjà entendu parler de l'arôme innocent ? Lucifer - L'arôme innocent ? Asmo - Mhm. Simeon m'en a demandé, mais je ne trouve aucune information à ce sujet. Lucifer - Le nom sonne vide, mais… Asmo - Allez, réfléchis ! Lucifer – Garde ta voix basse. C’est le milieu de la nuit. Pourquoi tu n’attends pas le matin et d’aller demander à Simeon ? Asmo - Parce que je suis tellement curieux que je n’arrive pas à dormir ! Lucifer – Met toi au lit et ferme les yeux. Et compte les pages les moutons. Asmo - *pout* Lucifer, tu es si méchant… Lucifer - Ugh. Cet ange astucieux fait danser complètement mes frères sur son air.
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Mammon - Ah, bon sang ! Vendu ici aussi… Asmo - Que fais-tu, Mammon ? T’es yeux étaient rivés sur ton D.D.D pendant les cours. Le professeur l'a remarqué aussi, tu sais ? Mammon – Je suis censé faire quoi d’autre, hein ? Trouver ce 666 vintage est terriblement dur. Je suis les enchères depuis le lever du soleil, mais je n'arrive pas assez vite… Asmo - Je suis dans le même bateau. Personne ne sait rien de l'Innocent Aroma. Et même si je voulais demander à Simeon, il ne semble pas être là aujourd'hui… Mammon -… Alors ? Levi - Hm ? Mammon - Que fais-tu avec cette caméra vidéo ? Levi - Ceci est pour la vidéo d'anniversaire de Simeon. J'ai besoin de matériel pour les segments de la vie quotidienne. Asmo – Veux tu un clin d'œil séduisant? Dois-je me déshabiller un peu ? Levi - Quelle partie de la « vie quotidienne » tu ne comprends pas ? MC - C'est tous les jours comme ça pour lui. / Film loin. Asmo - N'est-ce pas ? ♥ Levi - MC, n’encourage pas Asmo s’il te plaît. Solo - Bonjour à tous. Luke - On pouvait t'entendre à des kilomètres de là. Vous ne savez pas comment être plus subtile, les démons ? Mammon - Vous avez préparé le cadeau de Simeon ? Luke - Il ne reste plus qu'à le cueillir lors de la prochaine pleine lune ! Ensuite, Solomon va lancer son sort ! Mammon – Cueillir ? Sort? Luke -… O-Oublie ça ! Ce n'est rien ! Mammon – Ça n’a pas l’air rien. Allez, crache le morceau.
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Luke - Arrête de me piquer les joues ! Je veux que ce soit une surprise cette fois, d'accord ? Alors je ne dis pas un mot de plus ! Mammon – Tu est bien enthousiaste aujourd'hui, Fido. Luke - Ne m'appelle pas Fido ! Asmo - Pendant que tu es ici, Solomon, tu n’aurais pas entendu parler de l’arôme innocent, n’est-ce pas ? Solo – Oui j’en ai entendu parler, pourquoi ? Asmo - Je le savais, bien sûr que tu ne sais pas… Attends, tu le sais ? Asmo - Qu'est-ce que l'arôme Innocent ? Solo - C'est un arôme créé à partir de l'eau de la source Phantom et des larmes versées pour quelqu'un de spécial. Tu dois simplement combiner ces deux ingrédients. Quant à ses effets… Je pense que c'était pour la détente ? Ou une bonne nuit de sommeil ? Je suis désolé, je ne me souviens pas des détails. Asmo - Non, c’est bien assez ! Tu es mon sauveur, Solomon ! Solo - Si c’est tout, on doit repartir. Luke - Bonne chance avec vos cadeaux, les gars ! Asmo - Et bien, savoir comment faire l'Arôme Innocent est bien beau, mais… je ne sais pas où trouver l'eau de source Phantom. Cela pourrait prendre une éternité… Mammon - Tu as besoin d'eau de source Phantom ? J'en ai dans ma chambre, en fait. Asmo - Hein ? C’est pas vrai! Donne-moi-en ! Mammon - Cool, d'accord ? Je l'ai acheté, donc je ne vais pas le donner pour rien. Je vais t’offrir une réduction spéciale pour les frères ! On va partir sur 50 000 Grimm? Asmo - Ugh, mon argent pour le spa… MC - Pourquoi ne pas le lui donner ? / Est tu vraiment sûr (sorry je n'ai pas réussi à traduire concrètement) Levi - Le voilà ! L'attaque des yeux brillants de MC ! Mammon - Depuis que tu as demandé si gentiment… Très bien, je te le donne en échange de cinq changements de service de cuisine. Levi - Dadadada-da-da-da-dada ! Asmo a acquis l'eau de source Phantom ! Mammon - Hé ! Épargne-nous le commentaire du RPG ! Asmo - Maintenant que j’ai obtenu de l’eau de source Phantom de Mammon… Il ne reste que « des larmes versées pour une personne spéciale ». En d’autres termes, je vais devoir pleurer pour ma beauté ! MC – Typical Asmo / Cela fera-t-il l'affaire ? Mammon - Hein ? Es-tu sûr que ça va faire l'affaire ? Asmo - Oh, allez. Y a-t-il quelqu'un de plus spécial que moi ? Mammon -… Non.
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Simeon - Bonjour, MC. Tu rentres ? Est ce que je peux t’accompagner un peu ? Nous pourrions même nous arrêter quelque part si tu a le temps. MC - Pouvons-nous parler quelque part loin des regards indiscrets ? / Est il possible de s'arrêter au Purgatory Hall ? Simeon - « Loin des regards indiscrets », dis tu ? D'accord. Que dis-tu de ma chambre ?
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Slow Burn, BatB fic, StanFou, chap 16
Stanley avait du mal à se séparer d'Étienne. Il s'était réveillé avant l'aube, habillé en hâte et avait rassemblé son ouvrage pour rentrer chez lui avant que les premiers badauds ne sortent.
Une dernière étreinte, un dernier baiser...
- C'est vraiment parce qu'il y a de l'ouvrage pressé que je rentre. Autrement, je serais bien resté ! 
- Et j'aurais été ravi de te garder plus longtemps. Allez, mon chéri, fit Étienne en voyant l'aube se lever par la fenêtre, il faut que tu retournes chez toi...
- Je sais, je sais... Bon, j'y vais.
- À très bientôt ! Oh ! Attends une seconde !
Stanley le regarda avec curiosité ouvrir un tiroir, en sortir une clé et la lui mettre dans la main. Tant pis pour l’occasion solennelle, c’était peut-être tout aussi bien sans cérémonie.
- Maintenant, tu es chez toi aussi !
Stanley ne savait que dire. Il regarda la clé, Étienne, puis empocha l’une et attira l’autre dans une étreinte courte mais intense.
- Merci mon amour, merci… On en reparle ce soir. Ne crois pas que tu vas t’en tirer comme ça ! Fit Stanley avec un énorme sourire.
Étienne lui fit un clin d’œil.
Stanley ouvrit la porte de la cour. Le temps de la refermer sans bruit... En se retournant, il tomba nez à nez avec Gaston. Le chasseur le toisa, notant ses vêtements froissés sous son manteau, ses cheveux libres. Vérole du diable, songea-t-il, ça lui va bien...
- Tiens. Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda le chasseur.
Stanley pâlit, puis reprit sa contenance.
- Je vais travailler.
- Qu'est ce que tu fais, à sortir en catimini de chez LeFou aux petites aurores ? Insista Gaston.
- Je te le dirai le jour où j'aurai à te rendre des comptes, rétorqua le jeune homme. Maintenant, si tu permets...
Stanley partit, son gros sac sous le bras. Gaston fut d'abord estomaqué par l'audace de Stanley et songea d’abord à le retenir pour lui dire sa façon de penser, puis se ravisa et entra dans la maison.
LeFou était en train de réactiver le feu quand il entendit la porte de la cour s'ouvrir. Il pensa que Stanley avait oublié quelque chose et s'apprêtait à le réprimander gentiment, mais son sourire s'évanouit aussitôt en reconnaissant Gaston.
Le chasseur était coutumier du fait d'entrer chez lui sans y avoir été invité, mais cette fois, il trouva cela révoltant.
- Bonjour Gaston. Il y a une urgence ?
Gaston s'approcha de lui, de plus en plus près. LeFou sursauta en le voyant humer l'air autour de lui, puis le renifler comme un chien de chasse.
Il écarta le col de sa chemise et vit un suçon sur son épaule.
- Mais, Gaston... Qu'est ce que tu fais ?? S’exclama LeFou en recouvrant la marque d’un pan de chemise.
- J'en étais sûr, gronda le chasseur avec un rictus furibard. Vous avez couché ensemble. Son odeur est partout sur toi !
- Et alors ? Rétorqua LeFou. Ça ne te regarde pas. Et arrête de me flairer, c'est ridicule ! 
- Qu'est-ce que tu trouves à ce pousseur d'aiguilles ? 
- Ne mêle pas Stanley à ça ! 
Gaston lutta contre la stupéfaction devant la réaction de LeFou. Quand il essuyait des reproches, d'ordinaire, il baissait la tête et recevait l'orage avec soumission. Là, non seulement il lui répondait, mais en plus il prenait fait et cause contre lui ! Gaston brûlait de colère. En cet instant, il avait envie de casser quelque chose. De faire mal à quelqu'un. Il fixa LeFou de son regard le plus terrifiant. 
- Tu sais que je pourrais..
- Me dénoncer ? Fais-le si ça t'amuse, tu seras le premier puni ! Mais touche à un seul des cheveux de Stanley et tu vas le regretter amèrement ! 
Gaston vit que même si LeFou était largement plus petit que lui, il soutenait son regard sans piper. Il se surprit à trouver une certaine beauté dans ce regard brun plein d'orage, avec ses cheveux en bataille et sa chemise largement échancrée. 
- Qu'avez-vous fait ?? 
LeFou sentait en lui croître une rage froide, née de l'agacement d'avoir été si brutalement tiré de son agréable rêverie, d'indignation devant la désinvolture de Gaston quant à violer son intimité et aussi de la frustration de voir que son ancien crush avait attendu qu'il ait enfin quelqu'un dans sa vie pour se rendre compte qu'il existe. 
- Ça ne te regarde pas. 
- Dis-moi !! Tonna le chasseur.
LeFou le fixa, souffla bruyamment par les narines et répondit. Il voulait des détails, il allait en avoir... 
- Alors si tu veux tout savoir, Stanley et moi avons passé la nuit ensemble. Et nous avons fait l'amour. C'était la plus belle nuit de ma vie. J'ai eu l'impression d'avoir passé mon existence dans l'obscurité jusqu'à ce qu'il m'ouvre le cœur pour y laisser entrer la lumière du soleil lui-même !
Gaston recula d'un pas, surpris. Il n'aurait jamais pensé que LeFou puisse lui crier dessus.
- Mais je pense que c'est un concept obscur, pour toi, puisque ça ne te concerne pas ! Tu ne t'intéresses au monde que s'il tourne autour de toi ! Cria LeFou, tout à fait en colère. 
- C'est faux ! Et de toute manière, il t'a échu un bien pauvre lot, grinça Gaston. Ce pauvre Stanley n'a rien de bien chatoyant... 
LeFou se sentait des envies de faire mal, lui aussi. Mais contrairement à Gaston, ses armes étaient bien plus subtiles... 
- "Je t'aime si fort", cita-t-il. 
Gaston le fixa d'un œil éberlué. 
- Pardon ??
- "Je t'aime si fort". C'est ce qu'il m'a dit hier soir. Quand on a fait l'amour. C'était extraordinaire de l'entendre me dire ça, à ce moment là, murmura LeFou d'un air attendri. On était dans cet état où on ne savait plus très bien où finissait l'un et où commençait l'autre. Tu ne peux pas imaginer l'explosion de joie que ces mots peuvent faire dans la poitrine. C'est vrai, continua-t-il d'un ton beaucoup plus agressif, c'est vrai que ce n'est pas quelque chose que tu dois entendre tous les jours, dans le lit de ces malheureuses dont tu exploites la détresse pour mieux les conquérir ! 
- C'est faux ! S'écria Gaston. 
- Ces veuves que tu accumules dans ton tableau de chasse pour les abandonner une fois la chose faite, aucune d'entre elles ne t'aime ! 
- C'est faux !! Répéta Gaston, avec cet empressement que provoque le désarroi. 
LeFou vit le chasseur arpenter la pièce à grands pas. Il semblait dans une colère noire. 
En fait, Gaston était au bord de la crise de panique. 
LeFou ne pouvait dire vrai. Il lui mentait pour lui faire mal. Il lui disait si bien le contraire en chantant. 
Tu es vraiment un gars sublime. 
Ils voudraient tous être comme toi. 
Tu es vraiment le préféré de la bande. 
Et devant toi, toutes les filles sont à genoux.
- Et tout glorifié que tu sois, j'ai quelque chose de mille fois plus précieux que tous tes trophées ! Lança LeFou. 
Vraiment une merveille du monde !
- Et je ne te laisserai pas faire de mal à Stanley, ou t'immiscer entre lui et moi. 
Gaston l'écoutait à peine. 
C'est un soleil
C’est vraiment une merveille
Qui est le champion, le roi, 
Tout le monde vous le dira !
Gaston fixa sans le voir le visage devant lui. Il traça en pensée les courbes exquises de l'arc de Cupidon parfait que formait sa lèvre supérieure. 
- Il m'aime, et je l'aime. Voilà au moins une chose que tu ne risques pas d'avoir de sitôt...
- Assez !! 
Gaston traversa la pièce en deux enjambées et attrapant le col de la chemise de LeFou, écrasa sa bouche sur la sienne. 
LeFou ne le repoussa pas immédiatement, sonné qu'il était par l'assaut totalement inattendu. Il brisa le baiser sans violence, attrapa les épaules de Gaston pour le forcer à le regarder. Lorsqu'il parla, son ton était calme, presque compatissant, son regard inquiet. 
- Mais enfin, Gaston... Tu as perdu le sens commun ? 
- J'ai besoin de toi, fit Gaston dans un souffle. J'ai besoin de toi. 
LeFou le regarda, d'un œil devenu triste et doux. 
- Tu n'as pas *besoin* de moi, Gaston. Tu as besoin d'un bouffon pour t'amuser et porter ta couronne. D'une parodie de prêtre pour te rendre ton culte. Je suis juste le jouet que tu réclames uniquement parce que je ne suis plus au pied, comme le chien du berger. 
- Ce n'est pas vrai ! Couina Gaston. J'ai besoin de toi ! Il n'y a que toi qui... Qui... 
- Qui quoi, Gaston ? Vas-y. Dis-moi ce que tu trouves de si indispensable chez moi. 
Gaston réfléchit. Et il se rendait compte qu'il mettait du temps, de plus en plus de temps. Et plus il essayait de trouver une réponse, plus il s'enlisait. LeFou n'avait pas bougé. Gaston finit par répondre. 
- Il n'y a que toi qui saches préparer nos expéditions de chasse. Il n'y a que toi qui saches me remonter le moral quand je suis contrarié. Ou me calmer quand, quand je, heu, fais mes crises. Et il n'y a que toi pour chanter si joliment des chansons sur moi à la taverne. 
LeFou hocha patiemment la tête. 
- Et à part te servir, tu as besoin de moi pour quoi ? 
Gaston comprit qu'il avait fait une gaffe. Surtout, en fait, en voyant l'expression de LeFou devenir peinée. 
- Vois les choses en face, Gaston. C'est l'habitude qui t'attache à moi. Me voir soupirer près de toi flattait ton orgueil. Et tu savais que je ne te refuserais rien, justement pour ça. Jamais tu ne m'as regardé autrement que comme un laquais. Alors, si tu as un tant soit peu d'estime pour moi, tu vas me le prouver en me laissant tranquillement vivre mon histoire avec Stanley, sans t'immiscer entre nous. Je ne peux que te promettre de rester ton ami, de continuer à te servir comme avant, à la réserve de mon temps libre. 
- Mais… Et si j’ai besoin de toi pendant ton temps libre ?
- Eh bien, tu devras apprendre à te débrouiller tout seul.
Gaston était totalement désarmé. Jamais il ne s’était trouvé dans une telle situation avec LeFou. À devoir négocier. À devoir respecter le temps libre de LeFou ; rien que cette éventualité lui demandait un effort surhumain. À envisager d’affronter seul ses crises. Déjà il sentait l’anxiété peser de tout son poids sur sa psyché fragile. Son regard devint fixe, sa respiration erratique et superficielle. Il se prit la tête entre les mains.
- Non, non, non, non, non….
LeFou, alarmé, l’approcha du canapé, le força à s’asseoir, lui prit le visage pour le contraindre à le regarder. Sa colère s’était envolée en un instant devant la détresse de son ancien capitaine.
- Gaston ! Gaston, regarde-moi.
Gaston finit par lever les yeux vers lui.
- Respire, Gaston. Respire à fond.
La vieille danse reprenait. Gaston respira. Inspirer, expirer. Les bruits de canon résonnaient à ses oreilles. Le crâne d’un homme de pied emporté par un boulet. Le petit tambour qui battait le code tué d’une balle dans le cœur, à deux pas de lui.
La peur. La mort. Le sang. Les hurlements.
Inspirer.
Expirer.
LeFou lui prit les mains, les balança dans un geste un peu enfantin, sur l’air de la chanson qu’il avait faite pour lui à la taverne.
Calme-toi. Tu vois, songea Gaston. Il t’aime toujours. Il chante toujours tes louanges. Tu es toujours le héros. Calme-toi.
- Pense à des choses agréables, Gaston. Des choses agréables seulement !
Gaston, dans un élan de virilisme mal placé, avait cité la guerre, le sang, les explosions comme des pensées « heureuses » à faire rappeler à LeFou. Les veuves, aussi.
Naturellement, c’était faux.
Honteux d’avoir été atrocement épouvanté par ce qu’il avait vu en tant que soldat, il avait tenté comme il avait pu d’apprivoiser ces horreurs en essayant de les envisager comme des choses désirables, mais n’y était pas parvenu. À la place, il imaginait plus volontiers le bras de rivière où il allait pêcher des grenouilles étant petit, les tartes aux pommes de sa mère ou les fois où il entraînait le petit LeFou à l’aventure quand ils faisaient l’école buissonnière.
À l’extrême limite, la seule chose positive qu’il retenait de la guerre, c’était l’impression du pouvoir qu’il avait détenu. Son grade de capitaine qui lui permit de donner des ordres, parfois à des hommes plus âgés que lui. Le pouvoir de décider de la vie et de la mort de ses soldats. La liberté de laisser les coudées franches à ses pulsions les plus primaires et de tailler dans le vif, sabre au clair, dans les rangs ennemis… S’il était une seule chose heureuse que pouvait lui évoquer la guerre, c’était celle-là. LeFou l’avait parfaitement compris et savait que plus que tout, c’était ce souvenir du pouvoir qu’il avait tenu autrefois dans ses mains qui le maintenait encore à flot dans sa vie actuelle. Il avait été plus dur que tout pour Gaston d’abandonner cette exaltation guerrière une fois de retour à Villeneuve, et c’était pourquoi la présence de son lieutenant était si essentielle pour son équilibre. En dehors de son passé de capitaine, Gaston n’avait rien. Prisonnier de ces souvenirs qui l’exaltaient autant qu’ils minaient dans son esprit une fosse de souffrance.
Quant aux veuves…
Il voulait croire qu’il s’était toujours senti plus viril, plus fort, plus triomphant en sortant du lit de ces femmes après avoir compromis leur vertu, mais tout pesé, il se sentait plutôt sali. Misérable.
Il aurait voulu croire qu’il était un vrai champion, pour avoir fait tomber dans ses bras ces femmes éplorées, parfois au désespoir, parfois assoiffées de contact après avoir passé des mois ou des années sans toucher un autre homme, d’autres, encore, cherchant avidement à faire passer le traumatisme de soudards ayant forcé leur porte dans les bras d’un jeune, beau et galant capitaine. Mais une fois ses ardeurs assouvies, tout ou partie, il s’était toujours senti vide. Sentimentalement, physiquement, mentalement. En rentrant ensuite, sur le chemin qui le ramenait au camp, il se demandait toujours quel était le sens de cette pantomime. Le plaisir était mécanique. Il faisait de son mieux pour bien se comporter envers elles, mais mettait un point d’honneur à les oublier immédiatement une fois la chose faite. Il n’y avait aucun sens à tout ça...
Mais quel triomphe, ensuite, de retour au camp, parmi ses hommes… Gaston, qui bataillait avec une égale ardeur au champ de bataille et dans le lit des dames ! Gaston, à qui personne ne résistait !
Il continuait alors, à séduire les veuves, coucher avec elles, remplir son tableau de chasse, pour recevoir ces compliments et ces félicitations. Tant pis si la compagnie de ces femmes ne lui apportait quasiment rien, la gloire était trop belle. Et faute d’ennemis à embrocher sur son épée, il ne restait de toute façon que ces conquêtes-là à faire...
Gaston songea, en regardant le visage régulier de LeFou, en sentant cette odeur caractéristique de sa maison, faite de fumée de bois, de thé, de couverture de laine et de pommes séchées, que c’était là une vraie pensée heureuse. Il dut se concentrer un peu pour écouter LeFou, qui lui toucha brièvement le visage.
- Gaston, je vais faire du thé. Tu en veux ? Ou est-ce que tu préfères du vin ?
- Vin chaud, souffla Gaston. Avec de la cannelle.
- Comme le faisait ta mère, ajouta LeFou en souriant. Je te prépare ça tout de suite. Je suis juste à côté. Tu peux venir avec moi si tu veux.
Gaston resta à sa place mais regarda LeFou s’activer dans la petite cuisine, ouvrant les minuscules tiroirs de son meuble à épices pour en extraire ce dont il avait besoin, puis mettre au feu un pot de vin à chauffer.
Il laissa muser son regard sur les fesses rondes moulées dans la culotte de chasse en peau, lorsque LeFou s’agenouilla devant le foyer pour ajouter les épices dans le vin. Il eut une émotion poignante le prendre à la gorge, et qu’il n’arrivait pas à cerner, lorsqu’il le vit s’essuyer les mains à un torchon après avoir mis aussi un peu d’eau à chauffer.
Voilà ce que tu as perdu, lui dit une petite voix dans sa tête.
Une tasse chaude embaumant les épices se glissa dans ses mains glacées.
Gaston vit LeFou lui sourire gentiment, avant de retourner à la cheminée pour se verser du thé.
Il lui rendit un petit sourire étranglé d’émotion, qu’il essaya de dissimuler dans son vin chaud.
Gaston possédait sa maison familiale, mais y passait somme toute assez peu de temps. Elle lui servait surtout à entreposer ses trophées et son matériel de chasse.
Il n’osait le dire à personne, mais il avait laissé telle quelle la chambre de ses parents. L’effluve de lavande séchée qu’il respirait, les rares fois où il osait ouvrir l’armoire où se trouvait encore leur linge, lui arrachait toujours des larmes, faites de solitude et de tendresse mêlées.
Cette demeure était morte avec eux, et il ne savait comment ranimer ce foyer pour en faire un havre aussi doux et accueillant que l’était la maison de LeFou.
Pas étonnant que cet homme, ce calme, cette maison, aient attiré Stanley comme la lumière un papillon.
LeFou, lui, voyant l’état de réflexion intense dans lequel était plongé Gaston, préféra garder le silence et s’asseoir sur une chaise, face à lui, pour boire sa tasse. Gaston semblait calmé, mais il voulait s’assurer qu’il aille bien.
Il songea à son éclat de tout à l’heure et se sentit coupable d’avoir été aussi cruel. Il avait beau se dire qu’il était bien légitime de défendre Stanley après les attaques qu’il avait essuyées, il se dit aussi que ses réflexions sur les veuves avaient un peu trop tapé là où ça faisait mal.
Mais il donnait tant de prix à sa relation avec le jeune tailleur qu’il refusait désormais que quiconque, fût-ce Gaston, la mette dans le moindre danger. Il espéra seulement que Gaston laisse désormais Stanley tranquille.
Ce dernier but son vin chaud en silence, jouissant davantage de la chaude atmosphère de la maison que du contenu proprement dit de sa tasse.
- Gaston… Je voudrais sincèrement que tu ne haïsses pas Stanley. Il ne t’a jamais rien fait de mal. Il t’admire comme les autres de la bande. Vous comptez tous les deux beaucoup pour moi, et je ne veux pas que vous vous détestiez.
Gaston ne répondit pas. Ses mains se crispèrent sur la tasse.
- Gaston ! Regarde-moi.
Le chasseur leva les yeux.
- Je ne choisirai pas entre vous deux, et je sais que Stanley fera l’effort de bien se comporter envers toi pour me plaire. Le choix t’appartient.
Au bout d’une lutte visible, Gaston finit par émettre un borborygme affirmatif.
- Et tu vas me promettre de le laisser tranquille, aussi. Plus de moqueries, de commentaires agressifs et gratuits.
- Mais…
- Promets !
- Bon, d’accord. Je laisserai Stanley tranquille, fit Gaston, d’un air de défaite.
LeFou haussa les sourcils. Il avait bien entendu ?
- En échange, je… Je te demande juste de faire comme avant.
- Sauf pendant mon temps libre, se hâta de corriger LeFou.
- D’accord, d’accord. Sauf pendant ton temps libre.
LeFou sourit.
- On repartira faire une battue ?
- Quand tu voudras.
Gaston sourit à son tour. Il finit sa tasse. Dehors, un pâle soleil d’hiver luisait entre les lames des volets. Dehors, on commençait à entendre les gens sortir dans la rue.
Gaston se leva. La victoire était mince, mais il n’avait pas été à son avantage dans cette bataille-là. Du moins, il avait sauvé l’essentiel, LeFou était toujours à ses côtés.
Gaston se leva. Il prit congé et rentra chez lui, puis prépara sa monture et partit chasser toute la journée. Il revint fourbu, quelques proies accrochées au pommeau de sa selle, et un peu apaisé.
Alors qu’il traversait la place, il croisa la veuve Grandier qui faisait ses courses. Il se sentit étrangement rasséréné quand il la vit le saluer en souriant, puis entrer tranquillement chez le boulanger. Ils s’étaient revus à la taverne à plusieurs reprises. Elle avait bavardé paisiblement avec lui, et avait même à nouveau partagé son lit une ou deux fois. Contrairement à plusieurs de ses conquêtes, elle n’était ni en extase devant lui, ni recrue de honte quant à leurs précédentes activités et le fait qu’elle mène sa vie sans forcément s’accrocher à ses bottes la rendait paradoxalement plus attrayante. Il songea à la revoir...
Allait-il enfin connaître la sérénité ?
OoO
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city-by-the-sea · 5 years
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Character Introduction: Asbel
Finally, here’s what I promised: the introduction drabble for Asbel! (my sunshine boy™) Enjoy! 
(Land of Hope WIP intro, if you’ve forgotten what he’s part of)
*****
"What? Me? No, no! Not at all!"
Asbel was frantically waving his hands, trying to apologize in front of the merchant who was turning even redder by the second.
"It has to be your fault that my cargo hasn't arrived!" the big man thundered, pushing his finger against the young man's chest. "You were supposed to take care of the message, and the shipment should already be here if you weren't a good-for-nothing fool!
- But I can assure you, it's not my fault! I conveyed your terms to Rolven, she confirmed the deal and that's it! She never mentioned a longer shipping time!
- Oh really? Then what am I supposed to do with my clients that are waiting for their beams? If she needed more time than we agreed, she should have let me know! How do I know you didn't just forget to ask her?
- What? No, not at all! I'm telling you, I told her everything!
- And what about the time you forgot for Garmann's meeting, hm? Or the deal between Vance and Harril? It's not the first time you screw up a mission because you just can't remember what you're told! I don't even know why your father insists on keeping you!
-The mee- But that was- For crying out loud, I swear I didn't forget anything! She didn't say anything! She must have been delayed by the rain! It's not my fault!"
The merchant crossed his arms and glared down at him, frowning.
-"The rain. Whatever. But I'm still the one who's going to be stuck dealing with the angry customers. Let me tell you, the next time you get in the way of my business you can bet that your father will be hearing about you!
-But I didn't-
- Now get out of here! I have better things to do than listening to your whining!"
Asbel clenched his fists, gave him a brief nod and left. Behind him, the man was grudgingly undertaking to scribble something in a ledger already covered in notes.
"Perfect. Another problem. Like I didn't already have the worst record in town." Asbel stepped inside and put his errand bag down. "And one morning wasted!" he muttered, blowing against the blond hair that had strayed out of his braid.
-"So I take it you had problems with Verik?"
Asbel froze, then put his head out through the study door. He sighed, with relief this time.
His sister was seated in front of a sea of files and sheets, her sandy hair pulled in a tight bun. She was staring at him like she was waiting for something, but her eyes shone with an amused light.
-"Hell, you scared me! I thought Dad was here! The later he hears about what happened, the happier I'll be…" he said wearily. He took a few steps in the room and sat on the corner of a table.
-"Did it go that wrong? Verik should have expected delay, the upstream villages have been writing about the bad weather for the last three weeks. He's not the only one who's been having trouble because of it."
Asbel let out a strangled laugh. He was agitated, his legs swinging under the table.
-"If you want to go talk to him, believe me, I won't stop you! But it's so much easier to blame me… He even brought up Garmann's meeting! Even though it wasn't even my fault, he's the one who didn't mention he needed a interpreter! And an Ilmani, at that! Not the kind of guy you can find at any turn!"
His sister was staring at him, her gaze inscrutable. His hands fell back to his side.
-"I know that if I keep getting in trouble I'm gonna have to find another job again. But I swear I'm doing my best…"
His sister kept her gaze on him for a few moments more, then turned back to her desk, straightened up her already perfect pages and picked up the ink reed she had put down.
-"All trade with the villages has been cut for five days. It was time to send some people to see how they are doing and lend them a hand, anyway. I'll try to learn how Rolven's shipment is going, it might calm down Verik's clients." The light scratching of the reed on the paper now seemed to hold all of her attention. Asbel let himself slide from the table, his feet hitting the floor with a muted sound.
-"I… Sor- Thanks.
-Dad will surely leave the council late, Verik will have calmed down by then. In the meantime, pass by the archive to see if they need you. There are still people in this town who appreciate your work." Asbel raised his head, hearing the warmth in his sister's voice. She was looking at him again with a slight smirk and one raised eyebrow. He stood a little straighter and smiled at her cheerfully.
-"Well, it's a good thing the most fearsome penpusher in the city has my back! Beware, or she could bury you under paperwork and bills!" The only answer he got was a paper ball shot in his direction as he ducked out towards the exit. He saluted his sister one last time:
-"I'm going to try to make myself useful! See you later!"
Already immersed in her files once more, she waved at him vaguely. He tiptoed out of the house, grabbing his bag on the way.
-"Try to make myself useful. Mmh. Try, that's the word." he muttered, gazing at the city that stretched out before him.
*****
That’s it! It might be a little blunt and pretty unclear, but it’s normal! I’ll probably do more straightforward character presentations one of these days, but this is meant only as a way to introduce my characters in the first chapters.
You’re free to ask questions if you really want to know more, though! But be aware that this is the very beginning of the novel, so the things you see here are not gonna stay unchanged...
Don’t hesitate to ask to be added to the taglist!
@iced-ginger-tea @bloomseey-writes  @lottieiswriting @imturtlelyawriter @awkwardplantwrites
I’m adding the French version below for those who might be interested!
*****
"Quoi? Moi? Non, non! Pas du tout!"
Asbel agitait frénétiquement les mains en signe d'excuse devant le marchand qui empourprait à vue d'oeil.
"Si mon chargement n'est toujours pas arrivé, c'est forcément de ta faute! tonitrua le large homme en pressant son doigt contre le torse du jeune homme. C'est toi qui devais te charger du message, et la livraison devrait déjà être là, si tu n'étais pas un imbécile bon à rien!
-Mais je vous assure que je n'y suis pour rien! J'ai transmis vos termes à Rolven, elle a confirmé l'accord et c'est tout! Elle n'a jamais mentionné un délai de livraison plus long!
-Ah vraiment? Et comment je suis sensé faire, moi, avec mes clients qui attendent leurs poutres? Si elle avait besoin de plus de temps que convenu, elle aurait dû me le faire savoir! Comment je peux être sûr que tu n'as pas juste oublié de lui en parler?
-Quoi? Mais non, pas du tout! Je vous assure que je lui ai tout dit!
-Et la fois où tu as oublié  le rendez-vous de Garmann, hein? Et l'accord entre Vance et Harril? C'est pas la première fois que tu foires une mission parce que t'es pas fichu de retenir ce qu'on te dit! Je sais même pas pourquoi ton père s'obstine à te garder!
-Le ren- Mais c'était- Bon sang, je vous jure que je n'ai rien oublié! Elle ne m'a rien dit! Rien! Elle a dû être retardée par les pluies! Ce n'est pas de ma faute!" Le marchand croisa les bras et le toisa, les sourcils froncés.
-"Les pluies. Ouais. En attendant, c'est moi qui vais devoir me coltiner les clients furieux. La prochaine fois que tu me causes des problèmes, ton père entendra parler de toi, tu peux en être sûr!
-Mais je n'ai même pas-
-Allez, file de là ! J'ai autre chose à faire que de t'écouter pleurnicher!"
Asbel serra les poings, salua le commerçant d'un signe de tête et sortit. Derrière lui, l'homme s'attelait en grommelant à noircir un peu plus un livre de comptes couvert de notes.
"Parfait. Encore un problème. Comme si j'avais pas déjà le pire tableau de chasse de toute la ville." Asbel passa le seuil de la maison et posa son sac de coursier dans l'entrée. "Et une matinée de perdue!" marmonna-t-il, soufflant pour repousser les mèches blondes qui s'échappaient de sa tresse.
"J'en déduis que tu as eu des problèmes avec Verik?"
Asbel se figea, puis passa la tête dans l'encadrement de la porte du bureau et eut un soupir, de soulagement cette fois.
Sa sœur était assise devant une mer de dossiers et de feuilles, ses cheveux sable remontés en un chignon strict. Elle le fixait, l'air d'attendre quelque chose, mais une lueur d'amusement dansait dans ses yeux.
-"Bon sang, tu m'as fait peur! J'ai cru que Papa était là! Plus tard il apprendra comment ça s'est fini, mieux je me porterai..." dit-il avec lassitude. Il fit quelques pas dans la pièce et  sur le coin d'une table.
-"Ça s'est si mal passé que ça? Verik aurait dû s'attendre à du retard, ça fait trois semaines que les villages en amont parlent des intempéries dans leurs missives. Il n'est pas le seul à qui ça cause des problèmes."
Asbel eut un rire étranglé. Il était agité, ses jambes se balançant sous la table.
-"Si tu veux aller lui en parler, crois moi, je te retiens pas! Mais c'est tellement plus facile de m'accuser moi... Il a même mentionné le rendez-vous de Garmann! Alors que c'était même pas de ma faute, c'est lui qui n'a pas précisé qu'il lui fallait un interprète! Et un Ilmani en plus! Pas le genre de gars qui se trouve à n'importe quel coin de rue!"
Sa sœur le fixait, son regard indéchiffrable. Ses mains retombèrent piteusement à ses côtés.
-"Je sais bien que si je continue à avoir des problèmes, je vais encore devoir trouver un autre travail. Mais je fais de mon mieux, je t'assure..."
Les yeux de sa soeur restèrent posés sur lui quelques instant de plus, puis elle se retourna vers son bureau, remit de l'ordre dans ses feuilles déjà parfaitement ordonnées et reprit le roseau à encre qu'elle avait posé.
-"Tous les échanges avec les villages sont coupés depuis cinq jours. Il était temps d'envoyer quelques personnes jeter un œil et leur donner un coup de main, de toute façon. J'en profiterai pour voir où en est Rolven avec la livraison, ça devrait calmer les clients de Verik." Le grattement du roseau sur le papier, léger, semblait maintenant attirer toute l'attention de la jeune femme. Asbel se laissa glisser au sol, ses pieds touchant le plancher avec un bruit sourd.
-"Je... Dés- Merci.
- Papa sortira sûrement tard du conseil, Verik sera calmé d'ici là. En attendant, passe voir aux archives si ils ont besoin de toi. Il y a quand même des gens dans cette ville qui apprécient ton travail." La chaleur dans la voix de sa sœur fit relever la tête à Asbel. Elle le regardait de nouveau, avec un léger sourire en coin et un sourcil relevé. Il se redressa un peu et lui sourit joyeusement.
-"Heureusement que la gratte-papier la plus redoutable de toute la cité couvre mes arrières! Prenez garde, elle pourrait vous enterrer sous la paperasse et les livres de comptes!" La seule réponse qu'il obtint fut une boulette de papier lancée dans sa direction tandis qu'il s'esquivait vers la sortie. Il adressa un dernier salut à sa sœur :
-"Je vais essayer de me rendre utile! À plus tard!"
Déjà replongée dans ses dossiers, elle lui fit un vague signe de la main. Il quitta la maison sur la pointe des pieds en reprenant sa besace au passage.
"Essayer de me rendre utile. Mmh. Essayer, c'est le mot." marmonna-t-il en regardant la ville qui s'ouvrait devant lui.
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lillahejdo · 5 years
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Mercredi 11 septembre
Je me suis installée dans un jardin public a midi pour travailler. Et y'a un gars qui m'a abordé. On a parlé de tout et de rien. A la fin il voulait mon numéro. Et là j'ai du insister pour lui faire comprendre que je ne voulais pas. Il arrêtait pas de dire que on avait passé un bon moment et qu'il voulait que ça continue et blablabla mais impossible de lui faire comprendre que je suis pas le genre de fille a donner mon numéro comme ça. Finalement il est parti et j'ai pu reprendre mon travail. Dans ce genre de situations je me sens vraiment génée et complètement anormal. Est ce que c'est si difficile a comprendre que je ne veuille pas donner mon numéro a n'importe qui, que je ne veuille pas fréquenter d'autres personnes ?
Sinon ce soir j'ai mangé des pâtes. Ok chouette me direz vous. J'en ai mangé parce que j'ai pas mangé de féculents depuis un moment et rien de la journée mais maintenant je me sens lourde. Le pire c'est que bien que j'ai le ventre plein, j'ai envie de croiser, de m'empiffrer de gâteaux et de trucs du genre. C'était en quantité raisonnable que j'en ai mangé bien-sûr mais je ressens le besoin de faire de l'exercice. Mais comme je ne peux pas, je me sens mal maintenant...
Je passe du coq à l'âne désolée. Je suis terriblement ambivalente sur mon Orientation. Parfois voir souvent je veux changer de parcours mais d'autres fois je me dis que ferai mieux de rester là où je suis. Ça me déchire de l'interieur.
Autre sujet. Y'a un film que j'aime beaucoup avec une musique que j'apprécie aussi mais probablement a cause du film. J'ai terriblement envie de revoir ce film mais il parle d'anorexie et je sais que si je le regarde je vais retomber dans mes travers. Le truc c'est que je sens déjà que je suis en train de repartir sur la mauvaise pente et ça me fait peur parce que je sais que ça va être les interminables dilemmes toute la journée sur manger ou ne pas manger ? Ai je le droit ou pas? Est ce que si je mange ça, ça sera pas trop? En mangeant ça combien de temps je vais devoir faire de l'exercice pour compenser ? Oh, j'ai envie d'une Madeleine, ah oui mais non c'est interdit. Ça va être les insultes envers moi même et l'auto-devalorisation. D'un côté j'en ai pas envie mais de l'autre j'y suis attirée, comme un aimant et j'en ai vraiment envie. Je sais pas quoi faire.
Bon sinon plus que demain et après c'est le week end (oui je vais a a fac vendredi ça va être pourri) enfin, j'espère pouvoir faire du roller en dehors de travailler. Bonne nuit tout le monde 💤
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romainjobert · 5 years
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Fini les montagnes, pour un temps, et place aux plaines. Retour aux routes annexes aussi, de grandes journées avec le bout du monde en ligne de mire, à voir trois voitures par jour et des vingtaines "d'antelope dear" courir dans tous les sens. Ça m'a fait beaucoup de bien de rouler sur du plat un moment, sans s'inquiéter du prochain col ou de la prochaine chute de neige. De rouler torse nu et non plus en "combinaison de ski". D'avoir chaud en fait, comparativement à plus sentir mes doigts serrer les freins en descente (d'ailleurs j'avais oublié de dire ça pour le dernier article mais un jour mon bloc frein avant a gelé, c'était drôle). Mais il ne sera pas dit que je ne suis pas français. Je me plaindrai donc, de la soif qui m'aura contraint un jour à regarder mon paquet de riz, à le soupeser, heureux d'avoir de la nourriture mais malheureux de ne pas pouvoir la faire cuire. Et c'est là que je suis arrivé à Jeffrey City. Dans un grand état de soif je me dirige vers le bar sans trop réfléchir mais avec, croyez moi bien, la seul intention de remplir mes bouteilles d'eau (si le patron était du genre patibulaire j'étais prêt à me sacrifier en consommant une bière, pour lui montrer la bonne volonté de ma démarche bien sûr). Et voila ti pas que je trouve un vélo de voyageur devant le paleto. Dans un village de 30 habitants perdu au milieu des plaines c'est intéressant. J'entre donc plein de curiosité (et d’ors et déjà prêt à trinquer je le confesse) pour trouver Marcus, un suédois qui a commencé son périple en Floride, plus ou moins traversé par le sud et remonté vers les Rocheuses et à partir de là on a plus ou moins le même trip (Jasper au Canada puis Vancouver Island avant de faire la côte ouest US vers le sud) donc c'est plutôt marrant. Entre deux gorgés (je rappelle pour ceux qu'auraient pas suivi que j'étais venu pour ça à la base) il me demande "Do you stay at the church tonight ?", sur quoi je réponds "what ?" (Ça c'est pour vous montrer que je suis un sacré cador en british) et il m'explique toute l'histoire de la ville et comme ça m'intéresse pas je vais pas l'écrire ici mais en gros l'église a été convertie en refuge pour les voyageurs de passage, majoritairement à vélo car on est sur la TA ; la Trans America mec ! (j'étais pas au courant, c'est dire le niveau de recherche que j'ai fait en amont) et donc on finit par y aller (en emportant quelques bières, because qu'on a tous les deux la peur de la soif vous comprenez.) Et on trouve un cyclo hollandais à l'église. Je vous passe les détails mais on a beaucoup parlé (et ça désèche de parler donc il fallait pas oublier de s'hydrater) et le lendemain on avait tous mal au crâne (surement le soleil) mais ça nous a pas empêché d'enfourcher les bicyclettes pour partir à la conquête de l'ouest. De manière naturelle on se retrouve à faire un bout de route ensemble et c'était bien sympa de parler à un être humain normal pour changer, clairement, quelqu'un qui va pas trouver ouf, dingue ou génial ce que je fais pour la simple et bonne raison qu'il fait la même chose. On gagne du temps sur le superficiel et ça nous aura permit de passer tout de suite sur des sujets de conversations plus intéressants. Après quelques jours à pas voir les kilomètres passer c'est la séparation. Il continue au nord parceque son visa arrive au bout alors que moi j'ai le temps de faire un tour par le parc du Grand Teton. Sauf que, une fois le tour du parc fait j'ai un vent arrière qui me fait voler vers le nord et je me dis "je suis sûr que je peux le rattraper ". J'avais vu un coin pour camper avant Yellowstone et on en avait parlé sauf que une fois arrivé là bas la route est barrée. Donc je sais pas ce qu'il aura décidé de faire, tant pis, j'y vais quand même. Et 5 bornes après la barrière je tombe sur un camping avec Marcus comme seul campeur. Donc on se sera bien marré mais on se redit au revoir le lendemain matin parce qu'il veut recharger tout son matos vidéo et je compte pas attendre. Ce qui est pas plus mal car traverser Disneyland à deux vélo aurait été chiant.
Mieux vallait être tout seul pour faire l'amour à la bande blanche de la chaussée et éviter le moindre écart sur la route blindée de touristes. Le but était de camper hors du parc (pour pas payer) mais j'ai trainé pour voir un ou deux truc en route quand même et à un moment je m'arrête pour manger et qui je vois passer ? Le swedish bien sur. Ainsi qu'un Kiwi rencontré la veille. Je me dis que tout le monde va donc au même endroit et j'abandonne l'idée de sortir du parc et vais au même camping que mes compères (en plus il pleut donc ça fait chier). Après de nouvelles retrouvailles on décide de refaire route ensemble pour le lendemain (décidément) mais c'est la dernière parce qu'il s'arrête quelques temps à la fin du parc pour mieux visiter. Il pleut il neige et c'est comme ça que finit le Wyoming et commence le Montana. Mais très vite le beau temps décide de rester et j'en profiterais pour recharger mes batteries, qu'étaient ils faut bien le dire, à plat. Je galérais pour me réchauffer et même au soleil c'était jamais ouf . Fini tout ça ! retour cul nul dans les rivières. Et je passerais deux nuits en warmshower. Pourquoi deux ? Parce que lors de la première nuit on me parle d'un trail le long d'une rivière alors le lendemain je part léger pour faire du mountain bike avec mon vélo tout chemin. Oh le bordel ! Autant au début j'était chaud patate, autant quand j'ai décidé que les pistes "bleue" c'était pas assez bonhomme et que je me suis lancé sur de la noire j'ai vite compris mon erreur. Ça m'a prit la journée entière alors que j'estimais ça à de la demi-journée, et j'ai du porter mon vélo un sacré paquet de fois. Puis pas le temps de souffler sans qu'une nuée de moustiques passe à table. Enfin vous l'aurez compris, si c'était à refaire...je le referais et direct par les pistes noires. Haha c'était trop cool. Mais bon ça nous avance pas sur la carte de faire des boucles. S’en suivent des journées agréables et sans histoires dans de jolies paysages jusqu'au parc de Glacier à la frontière avec le Canada. Mais la route est encore fermée à cause de la neige, heureusement elle ouvre dans deux jours, bien. Ça m'aura permis d'aller me balader sur une autre route dans le parc et puis de squatter une bibliothèque un jour . J’y ai lu un bouquin sur la méditation et l'importance de la respiration pour atteindre l'éveil...putain mais je fais ça sur mon vélo sans le savoir. Prend ta bicyclette direction le Nirvana mon gars. Puis la route ouvre mais en fait non. C'est à dire qu'à cause du mauvais temps la route est encore fermée à la circulation...sauf pour les vélos. Jackpot mon pote. Rien à foutre du mauvais temps si ça veut dire avoir la route pour moi (et les quelques autres amoureux de la petite reine). Après quoi il sera temps de changer non plus d'état mais de pays. On va voir si ils sont aussi sympa que ça au Canada.
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luma-az · 5 years
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Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #12
Début de la fic ici, ici ou ici.
Résumé : Bakugo Kastuki, né Sans-Alter, déteste les héros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur à arrêter les vilains avant eux, même si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiérarchie. Malgré son sale caractère, il n'effraie pas le héros Red Riot, qui le séduit peu à peu… mais leur relation ne sera pas si simple.
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup.
Taille : 30k mots
Publication d'un nouveau chapitre tous les mercredis
Chapitre 12 : le Mollusque
   Ils grimpent les escaliers quatre à quatre, puis arrivés au bon palier Bakugo fait signe à Kirishima de rester tranquille et avance à pas de loups jusqu'à la bonne porte. Au lieu de la défoncer à coups de pieds, comme Red Riot s'y attendait, il prend quelques secondes pour crocheter la serrure et entre sans un bruit. Le héros lui emboîte le pas sans trop comprendre. Ils n'ont pas établis de plan, Bakugo a juste dit "suis-moi", et depuis Kirishima le suit.
Le policier a dégainé son taser. C'est une version améliorée pour vaincre certains Alter récalcitrants, et il fera très bien l'affaire. Se glissant dans le salon aussi silencieusement qu'une ombre, il arrive dans le dos d'Hidoineko, assis sur son canapé, en train de pianoter sur un ordinateur portable. Le blond plaque son arme dans le cou de son coéquipier tout en annonçant tranquillement :
" Salut, le Mollusque. J'avais quelques mots à te dire.
Hidoineko hurle mais ne bouge pas d'un millimètre, tétanisé par la menace. Il bredouille :
— Comment... Que... quoi ? Que... Ce n'est pas ce que tu crois !
— Ah, vraiment ? On va voir ça. Red, tiens-moi ce truc gluant solidement !
Le blond balance l'autre policier dans les bras du héros, qui l'agrippe avant d'utiliser son Alter de durcissement : si le Mollusque veut s'enfuir, il a intérêt à avoir planqué un marteau-piqueur dans sa manche. Pendant ce temps Bakugo fouille le contenu de l'ordinateur. Il ne met pas longtemps à trouver les fausses preuves que son coéquipier lui a mis sur le dos. Le blond jure tout ce qu'il sait et s'exclame :
— Cet enfoiré en a même fait sur toi ! Je ne sais pas ce qui me retient de...
— Non, pleurniche Hidoineko, je t'en supplie Bakugo, pitié ! C'est eux qui m'ont obligé, je n'avais pas le choix ! Sinon, ils...
— La ferme, Mollusque ! Tu savais pour moi et Kirishima et t'as voulu qu'il plonge avec moi, sale petite ordure !
Surpris, Red demande :
— Il savait ? Tu lui as dit ?
— Bien sûr que non, mais ce sale petit fouineur est un flic à peu près correct quand il s'agit de mettre son museau là où on n'en a pas besoin... Il avait deviné depuis longtemps. Et c'était le seul dans toute la brigade. Donc c'était forcément toi qui m'a vendu, sale rat...
— Pitié ! Pitié ! Ce n'est pas ma faute, je...
— Écoute, Mollusque, on sait tous les deux que ces putains de yakuzas n'ont menacé personne et que tu n'en a rien à foutre de qui que ce soit d'autre que toi. Mais je te propose un marché. Je fais comme si je croyais à ton histoire de menaces, on met en place une protection de témoin, tu nous livres l'emplacement du QG du Serpent en signe de bonne volonté, et tu es libre. Vu ?
Immédiatement Hidoineko cesse de se débattre et de gémir, prêt à marchander. En dépit de sa trahison, Bakugo le connait bien.
— Je ne peux pas vous donner l'emplacement du QG. Ils ont toujours été très prudents. Mais pas aussi prudents qu'ils le pensaient, on peut remonter leur piste à partir des messages qu'ils m'ont envoyé. Ça vaut plus qu'une simple protection, Bakugo.
Kirishima s'exclame :
— Vous avez trahi Bakugo et maintenant vous voulez vendre vos camarades ? Mais comment est-ce que vous pouvez...
— Qu'est-ce que tu crois, le rouquin, on vit dans un monde de merde et le métier de flic ne paie pas. Tout ce qu'on a, c'est un salaire de misère et un job ingrat, pendant que vous les héros vous récupérez tout ! A quoi ça sert de se casser le cul quand on a tiré le mauvais numéro à la loterie des Alters ? Tu peux bien me prendre de haut, mais ton petit blond préféré sera exactement d'accord avec moi d'ici quelques années, quand il sera déçu, usé et aigri, comme nous tous.
Bakugo gronde :
— Ne met pas tous les Sans-Alters dans le même sac, connard. Tu es un rat qui se vend au plus offrant. Je suis celui qui va tous vous botter le cul. C'est clair ?
Le sourire d'Hidoineko ne s'efface pas devant la fureur glacée du blond - preuve qu'il est bien plus courageux qu'il n'en a l'air et surtout que lui aussi connait bien Bakugo. Il se contente de demander :
— Je veux que vous me laissiez m'enfuir avec mes affaires. Je me suis fait un paquet dans cette opération, c'est hors de question de laisser la police saisir mon fric pour me "protéger". Je veux que vous me laissiez disparaitre et me mettre au vert. Promit, plus d'opération avec la mafia, juste moi en train de dilapider mon fric sur une île à touriste. En échange du moyen de laver ton honneur et de rattraper le coup sur l'enquête. Tu vas être couvert de médailles, si tu aimes tellement ça... Alors, deal ?
Un sourire cruel s'étale sur les lèvres de Bakugo.
— Donc tu veux une plus grosse carotte... Tss. Non, je ne crois pas que ça m'intéresse. Par contre, j'ai un plus gros bâton, si c'est ça qui peut te motiver. Devine qui d'autre est en train de m'aider à laver mon putain d'honneur ? Le putain de monstre numéro 1 lui-même. Deku.
Cette fois le Mollusque tique clairement. Il ne s'y attendait pas, et proteste :
— Foutaises, Deku te déteste !
— Va savoir pourquoi, mais non. Il pense que je suis un connard, mais pas un traitre, et il accompagne les flics sur mes traces. Tu penses qu'il va réagir comment en découvrant qu'on a perdu la trace du Serpent aux Yeux d'Or à cause de toi ? C'est un putain de héros. Il ne passe pas de marché, lui. Il détruit des immeubles à coup de poings et pose les questions ensuite. Alors, Mollusque... est-ce que tu te sens en veine ?
— ...
— Oh, remarque, pas la peine d'attendre la tête de brocoli. Un héros, j'en ai un sous la main. Grâce à toi, Mollusque. Red ?
— Ou... oui ?
— Si tu serrais les doigts avec ton Alter, tu penses que tu arriverai à lui exploser le crâne d'une seule main ?
Un air horrifié passe dans le regard de Kirishima - décidément trop pur pour sa propre puissance monstrueuse - mais celui-ci se reprend et joue le jeu :
— Je crois qu'il me faudrait les  deux mains. Avec une seule je ne pourrais arracher que la moitié du crâne.
Hidoineko commence à s'affoler et s'écrie :
— Tu ne peux pas faire ça ! Tu es un héros !
— Plus maintenant qu'on m'accuse de complicité avec des meurtriers. Foutu pour foutu...
Red n'est pas l'acteur le plus convaincant du monde, mais Bakugo enfonce le clou :
— Ne présume pas trop de la santé mentale d'un gars qui a décidé volontairement de sortir avec moi. Tu serais surpris.
Avec un frisson d'horreur, le Mollusque craque :
— C'est bon, Bakugo. Je prends ton deal. La protection de témoins et c'est tout. En échange, je vous trouve le Serpent.
— Excellent choix."
Une fois l'information en sa possession, Katsuki n'attend pas qu'Eijirou lui demande d'être raisonnable : il l'envoie à Deku. Il faut mettre tout le monde sur coup pour enfin capturer les yakuzas. Lorsqu'il redresse la tête, les grands yeux de Kirishima semblent plus lumineux que jamais tandis que le héros dit avec un grand sourire :
" Je suis fier de toi, Bakugo ! Tu n'as pas hésité à demander de l'aide et à travailler avec les autres ! On va vraiment les avoir cette fois !
Le blond tente de calmer les battements de son cœur et surtout le rougissement qui commence à s'emparer de son visage. Non, ce n'est pas le moment de retomber amoureux.
Ah. Retomber. Comme s'il avait jamais cessé de l'être.
En tous cas ce n'est pas le moment de s'ouvrir sur ses sentiments, absolument pas. Il grommelle :
— Il y a pas de quoi être fier. J'ai prévenu l'autre abruti parce qu'il faut bien ramener la cavalerie, mais le temps qu'il les rameute tous, ce sera juste pour me voir choper le chef avant lui.
Il hésite une demi-seconde et tente :
— Tu veux venir ?
L'éclat du sourire d'Eijirou pourrait l'aveugler alors que le héros frappe ses deux poings l'un contre l'autre et s'exclame :
— Bien sûr que je viens ! On va leur montrer de quel bois on se chauffe !"
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Vu que beaucoup de francophone (y compris moi) voulez savoir ce qui se passe si on se rend au concert avec Priya, je vous ai traduit toute la vidéo.
Thank you again @sakurina-mcl to accept translating this video, you’re a lifesafer !
“ Priya : Hey !
Sucrette : Salut ! Tu es arrivée pile à l'heure. J'ai eu le temps de me préparer et de me faire jolie jusqu'au dernier petit détail.
Priya : Wow, tu es ma-gni-fique ! (prenez la voix de Cristina pour plus de fun)
Priya: Cette tenue te va à ravir.”
A. Tu trouves ? Je n’étais pas vraiment sûre…
B. Tu n’es pas mal non plus. +5
“ Priya : Hmm, je n'ai pas vraiment changé non plus...
Sucrette : Tu es tout le temps jolie Priya, c'est naturel chez toi. Donnes-moi tes tips.
Priya : Je n'ai pas de tips ! Mais j'aurais voulu en avoir.
Sucrette : Alors... Je pense que j'ai tout ! Prête à y aller ?
Priya : Allons-y.
Priya : On dirait qu'on est pas les seuls à s'y rendre. ”
(En effet, plusieurs étudiant se rendez à la même direction que nous.)
(Je peux entendre les rires et les gens qui discutent d'ici, le bar n'est plus très loin.)
(Wow, la rue est bondée ; il y a déjà une grande queue !)
(Beaucoup d'entre eux sont en train de parler avec leurs boissons à la main.)
(Il y a de la musique, mais ce n'est pas le groupe de Castiel. Il n'avaient pas encore commencés.)
“ Sucrette : L'ambiance est pas mal.
Priya : Difficile à croire, je ne m'entendais pas à ça.
Sucrette : Tu veux qu'on prenne un verre à l'intérieur ?
Priya : Bien sûr, laisses-moi t'offrir le premier verre.
Sucrette : Oh, merci, c'est adorable.
Priya : J'ai juste dis le premier verre. Je te laisse t'occuper des dix autres.
Sucrette : Hahaha, dix ! Je ne pense que je vais réussir à rentrer sain et sauve au campus après ça.
Priya : Je ne sais pas si j'ai envie de me fixer des limites ce soir... C'est une bonne opportunité à ne pas loupé, n'est-ce pas ? Nous marchons jusqu'à chez nous, ce n'est pas comme si c'était dangereux. ”
(« Pas comme si c'était dangereux »... Je n'en suis pas si sure...)
(A chaque fois cette même image déplaisante défile dans ma tête. En plus, c'était la première nuit de mon retour ici... J'ai l'impression que le danger est omniprésent.)
(Je dois arrêter mon obsession là-dessus.)
(Après tout, je ne suis pas seule. Priya sera là.)
(Et je ne vais pas m'arrêter de vivre non plus!)
(J'ai levé les yeux en soupirant.)
A. Je te suis, j’ai envie de passer un bon moment ce soir. /
B. Tout dépendra des boissons qu’on aura. -
“ Priya : Je prendrais soin de toi, ne t'en fais pas. ”
(Priya me prit par la main et m'emmena devant en direction du bar.)
(En me rapprochant de plus près du bar, je me suis arrêtée net.)
(C'est...)
(C'est l'un des types de le dernière fois. J'en suis certaine.)
(J'ai regardé le type de la tête au pied, les mêmes habits, la même allure.)
(Il est... Il est en train de parler avec Nath.)
(Mon cœur se mit à battre plus rapidement. C'est une blague ?)
(Alors ils se connaissent bien...)
(Non seulement Nath traîne avec de genre de gars, mais en plus de ça, il traîne avec cette personne en particulier. Celui qui m'a agressé...)
(J'ai commencé à serre les poings, je ne sais pas si j'ai envie de m'écrouler en morceau ou de péter un câble, là, devant tout le monde.)
(Ils sont dans un coin du bar. Il y a tellement gens devant la porte, j'ai du mal à voir ce qu'ils sont réellement en train de faire.)
“ Priya : Sucrette ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce que tu regardes ?
Sucrette : Rien... Mais... ”
(Je me mit à la pointe des pieds pour pouvoir regarder de plus près.)
(Puis tout à coup je me suis fait projeter et entraîner dans tout les côtés.)
(Des cris se font entendre dans le bar.)
(Le concert va commencé !)
(Je n'ai pas eu la chance d'y penser ; j'ai été emporté par la foule qui voulaient se rendre à l'intérieur du bar.)
(Le bar était plongé dans un noir profond...)
(A la fin, une fois à l'intérieur, tout le monde était devant la scène donc j'avais assez d'espace pour moi-même.)
(Pendant quelques secondes, j'ai regardé autour de moi pour chercher Priya du regard.)
(Je crois que je l'ai perdue dans le trajet jusqu'au bar !)
“ Priya : Je suis là ! ”
(Elle a glissé un mojito glacé dans ma main.)
“ Sucrette : Déjà ?! Comment tu as fait pour te faufiler avec cette foule et avoir le temps d'obtenir un mojito ? Haha !
Priya : Comme chaque bons magiciens, j'ai un assistant.
Priya : Le barman est un ami ; c'est pratique pour se faire servir avant tout le monde. Je n'avais pas prévue de lui demander une faveur, mais il était pressé de s'en aller !
Sucrette : Merci pour le morito, par ailleurs.
Priya : C'est un bon début pour une soirée. ”
(J'ai repensé à l'un des agresseurs que j'ai aperçu en train de parler avec Nath, mon estomac se noua...)
“ Sucrette : Oui, c'est vraiment un début de bonne soirée avec toi, Priya. ”
(Nos verres se sont entrechoqués entre elles et nous nous tournons face à la scène.)
(La musique lancée par le DJ s'arrêta. Les projecteurs se sont braqués sur la scène.)
(Les rideaux sont fermés, plusieurs personnes ont poussé des cris dans la salle pour encourager à commencer.)
??? : CASTIEL !!!
??? : Alleeeez !
??? : Crooooowstooooorm !
(Soudain, une guitare s'est mise à grincer. Bien que les musiciens n'aient pas encore fait leur entrée, on a entendu les premières notes d'une musique... C'est plutôt doux pour du rock...)
(La mélodie a duré un moment sans que les membres du groupe ne fassent leur apparition...)
(De plus en plus de personnes se sont mises à crier dans le public.)
(L'attente est à son comble. La guitare continue à jouer, seule...)
(Puis plus rien.)
??? : Alllleeeeeeeeeeeeeeeez !!!
(Les rideaux sont tombés. La lumière éblouissante a éclairé le groupe, immobile.)
(Puis ils ont tous commencé à jouer ensemble, les basses sont tellement fortes que la batterie résonne dans ma cage thoracique.)
(Rien à voir avec la mélodie précédente.)
(Le public entier saute sur place au rythme du son galvanisant.)
(Je suis obligée de me mettre sur la pointe des pieds pour observer ce qu'il se passe sur scène.)
(Castiel est dos au public, il joue sans nous regarder. Il fait monter l'intensité de la musique dans une solo effréné.)
(Puis tout à coup tout les musiciens ont cessé de bouger dans le même millième de seconde.)
(Castiel s'est finalement retourné.)
[Oh non, tu as loupé l'illustration]
N.B : Tu ne peux apparemment pas avoir l'illustration de Castiel même lorsque tu es avec Priya car c'est un CDC.
“ Castiel : Nous sommes Crowstorm. ”
(Une salve de cri assourdissante a résonné dans tout la salle.)
(Puis la musique a repris de plus belle, plus forte que tout à l'heure.)
(Je suis forcée de reconnaître qu'ils sont incroyablement bons sur scène...)
(Que l'on aime ou pas, ils savent comment faire monter le suspense.)
(Je ne peux pas m'empêcher de bouger et de taper le rythme avec mon pied.)
(Ils enchaînent les chansons sans s'arrêter.)
“ Priya : Je vais nous prendre un autre verre ; il fait tellement chaud ici que j'ai pratiquement bu le mojito en une gorgée.
Sucrette : D'accord, je t'attend ici. ”
(Il y a nettement plus de filles que de garçons dans le public.)
(Certaines portent même le t-shirt avec inscrit « Castielove » dessus.)
(J'ai eu un petit rire cynique.)
(Je ne suis pas certaine que ce genre de chose plaise à Castiel. C'est typiquement l'un des aspects de son métier qui doit le faire grincer des dents.)
(Je ne l'ai jamais vu comme ça.)
(Enfin, je l'ai déjà vu jouer... Mais jamais avec une telle aisance sur scène !)
(Castiel a annoncé leur dernière chanson sous les huées du public qui réclamait déjà la suite.)
(Je ferrais de retourner là ou j'étais, sinon Priya va se demander où je suis passé.)
(La dernière note est restée suspendue un moment dans l'air, puis le groupe a salué rapidement avant de sortir de scène.)
(C'était vraiment intense.)
“ Priya : Alors ? Qu'est-ce que tu en as pensé ? ”
(Priya arriva avec un fruit et un cocktail de rhum et de noix de coco qui avait l'air délicieux.)
“ Sucrette : Et bien... ”
A. J'ai beaucoup aimé. +5
B. C'était pas mal... Mais c'est pas le genre de choses que j'écoute.
“ Priya : Je ne pensais que tu aimais ce genre de musique... Mais c'est mieux comme ça. Au moins, je sais déjà quoi t'offrir pour Noël !
Sucrette : Quoi ?
Priya : Bah quoi, tu ne veux pas un de ses t-shirt avec écrit « Castielove » dessus ?
Sucrette : J'espère que tu ne seras pas en colère si je ne le porte pas, je ne pense pas avoir la foi de porter ça à l'université.
Priya : Dommage, j'aurais voulu te voir avec. ”
(A force de boire et de rester debout, j'ai été prise d'une envie pressante.)
“ Sucrette : Je reviens ! Je passe aux toilettes, on se rejoint devant le bar. ”
(J'ai presque couru en zigzaguant dans la foule, jusqu'à tomber sur la file interminable des toilettes des filles.)
N.B : Je ne comprend toujours pas pourquoi elle n'y ait pas aller avec Priya... On fait souvent ça entre amie... Je m'égare.
“ Mélody : Pfff... ”
(Mélody est passée à côté de moi sans me voir.)
“ Sucrette : Melo ?
Mélody : Oh, Sucrette, ça va ?
Sucrette : Je croyais que t'étais pas censée venir ce soir, tu as changé d'avis finalement ?
Mélody : Oui, tu avais raison, il y a de l'ambiance ici. Je n'avais jamais vu Crowstorm en concert, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais.
Sucrette : Alors, tu as aimé ?
Mélody : Vraiment pas mal. ”
(Mélody a l'air distraite. On dirait qu'elle cherche quelqu'un du regard en scrutant la foule.)
“ Mélody : Désolée, il faut que je file.
Sucrette : Déjà ?
Mélody : Ouais, je... j'ai des trucs à faire. ”
(Elle agit vraiment bizarrement...)
“ Mélody : Passe une bonne soirée.
Sucrette : Merci ! (Elle est déjà partie... Je suis pas certaine qu'elle m'ait entendue.) ”
(J'ai attendu au moins vingt bonnes minutes avant de pouvoir enfin accéder aux toilettes.)
(Il y a vraiment beaucoup de monde. Une fois sortie, j'ai tenté de trouver un chemin accessible pour retourner au bar, sans être bousculée par la foule déjà trop alcoolisée.)
(J'ai commencé à me frayer un chemin parmi les gens, quand j'ai senti une main m'aggriper le poignet avec fermeté.)
(Stoppée sec dans mon élan, je me suis retournée aussitôt.)
“ Castiel : Salut.
Sucrette : Castiel ! ”
(Surprise de le voir m'arrêter ainsi devant tout le monde, j'ai senti mes joues s'enflammer aussitôt.)
“ Sucrette : Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes me voir.
Castiel : Je t'ai reconnue dans la foule pendant le concert.
Sucrette : Vraiment ? Je pensais pas que...
Castiel : On a les spots de lumière dans le visage, mais je ne suis pas aveugle non plus. ”
(Un attroupement de fans s'est regroupé autour de nous.)
(Il y a même des filles qui tendent un stylo à Castiel en le suppliant de signer leur t-shirt.)
(J'y crois pas !)
(Castiel a regardé les filles qui ont tout de suite poussé un cri de joie.)
“ Castiel : Écoute, tu ne veux pas qu'on aille discuter dans un endroit un peu plus calme... ?
Sucrette : Si, bien sûr. ”
(Castiel a fendu la foule en marchant rapidement.)
(Avant de passer derrière la scène, j'ai tourné la tête. Quasiment tout le bar nous observait.)
(Mes yeux se sont posés sur Yeleen qui avait l'air assez furieuse.)
A. (Je lui ai fait un geste de la main avant de suivre Castiel) -5 avec Yeleen
B. (Je me suis contentée de détourner le regard avant de le suivre.) /
(Castiel m'a entraînée dans une arrière salle, à l'écar du bruit du bar et au milieu des instruments de musiques.)
(Des câbles couraient partout sur le sol et des employés du bar s'activaient pour descendre le matos de scène.)
N.B : Les employés sont bien gentil car de base quand tu es sur scène tu es aussi sensé ranger tout le bordel qui va avec... Petit commentaire à part.
(J'ai relevé les yeux vers Castiel.)
(Je suis curieuse de ce qu'il peut avoir à me dire après tout ce temps... Mais en tout cas, je suis contente qu'il ait la démarche de venir vers moi.)
“ Castiel : Comme tu peux le voir, c'est pas l'endroit le plus chaleureux qui existe, mais on a pas trop le choix. ”
(Nous n'avions pas beaucoup d'espace pour parler et nous étions appuyés contre un coin du mur.)
A. Je ne pensais pas que vous étiez connus au point d'avoir besoin de vous cacher dans un débarras pour discuter. /
B. J'ai beaucoup aimé le concert. /
“ Castiel : Ouais... C'est un peu le revers de la médaille. Après, c'est la ville où on a démarré, donc les gens nous connaissent... C'est pas comme ça partout. ”
(Castiel a détourné le regard, il n'a pas l'air très à l'aise avec ce sujet.)
A. Tu n'apprécies pas la célébrité ? /
B. Les tournées, la musique, les filles, c'est plutôt la vie que tu voulais. -5
“ Castiel : J'apprécie de pouvoir jouer un peu partout. C'est tout.
Sucrette : C'est vrai que c'est une chance...
Sucrette : Alors maintenant tu chantes sur scène...
Sucrette : Au lycée je t'ai seulement vu jouer de la guitare.
Castiel : J'ai toujours chanté pour moi. J'avais jamais osé sauter le pas.
Castiel : Lysandre n'était plus là pour chanter et écrire... Et j'ai jamais réussi à trouver quelqu'un pour le remplacer, donc c'était la seule solution si je voulais continuer... ”
A. C'est mieux que ce que vous faisiez au lycée. +5
B. Dommage que Lysandre ne soit plus là. /
“ Castiel : J'espère ! Au lycée on était des débutants... On commence à comprendre comment faire.
Sucrette : Je comprends que vous soyez si connus dans le coin. Qu'on aime ou pas, il faut reconnaître que vous êtes doués sur scène. ”
(Il faudrait peut-être que je retourne vers le bar...)
(Priya doit sûrement être en train de me chercher.)
(J'ai jeté un coup d’œil discret vers la porte...)
“ Castiel : Tu le dis si tu t'ennuies.
Sucrette : Non du tout ! Mais je ne suis pas venue seule et...
Castiel : Je vois, tu as un rendez-vous ?
Sucrette : Je suis avec Priya.
Castiel : Priya... Miss Ninja ?
Sucrette : La seule et l'unique !
Castiel : Je ne l'ai pas vu depuis longtemps, bien, bien... ”
(Il est allé jeter un coup d’œil par l'entrebâillement de la porte.)
“ Castiel : Il y a beaucoup moins de monde que tout à l'heure. Et je donnerai tout pour une bière fraîche...
Castiel : Bon... Je te laisse retourner à ta soirée. A un de ces jours. ”
(Avant même que je réponde quoi que ce soit, il m'a laissée planter là et s'est dirigé vers le bar.)
(Castiel ne prend jamais le temps d'arrondir les angles, ce comportement aussi je l'avais oublié.)
(Je l'ai regardé traverser le bar. Tout le monde s'est retournée sur son passage.)
(J'hallucine, c'est une vraie célébrité.)
(On ne s'est même pas dit au revoir, il s'est contenté de me laisser là, comme une idiote !)
(Je suis sortie à mon tour.)
“ Rosalya : Eh ! ”
(Rosalya m'a sauté dessus, un verre de vin blanc dans la main.)
“ Rosalya : Ah ben t'es là ! Impossible de te trouver avec toute cette foule ! Alors le concert, t'en as pensé quoi ?!
Sucrette : C'était pas mal... Je viens justement de tomber sur...
Rosalya : Regarde, y a Castoche là-bas ! Viens, on va le saluer.
Sucrette : « Castoche » ? ”
N.B : Très bonne réaction, c'est pourri comme surnom, pourquoi c'est pas Cassy comme dans la version anglaise... ?
(Rosa s'est dirigée vers lui.)
“ Sucrette : Rosa attends, tu ne devrais pas...
Rosalya : EH CASTOCHE !!! ”
(La honte ! Je me suis frappé le front avec la paume de main. Tout le monde a regardé Rosa s'approcher de Castiel en zigzaguant.)
(Heureusement que les trois quarts du bar se sont vidés depuis la fin du concert.)
(Castiel était déjà entouré de plusieurs filles qui semblaient être en train de le féliciter.)
(L'une d'elles était particulièrement jolie et semblait un peu plus âgée que les autres. Une blonde tatouée qui avait la main posée sur son bras.)
“ Rosalya : Ben alors, tu dis plus bonjour aux vieux amis ?
Castiel : Apparemment il y en a qui ont l'air d'apprécier la soirée.
Sucrette : Haha, elle a dû un peu abuser au bar.
Rosalya : J'ai juste bu deux verres ! En tout cas je voulais te dire que c'était TOP. Vraiment, tu gères. J'ai bien dansé. ”
(De plus en plus de gens se sont mis à observer la scène en riant.)
“ Rosalya : Tu as vu qui c'est qui est revenu ? Sucrette, dis-lui bonjour !
Sucrette : Je l'ai déjà salué, Rosa.
Castiel : Bon, ça m'a fait plaisir de vous voir. ”
(Il s'est retournée très froidement pour reprendre sa discussion avec les filles aux décolletés un peu trop plongeants.)
“ Rosalya : Eh c'est pas très gentil ça, je suis en train de parler ! ”
A. Rosa, ça sert à rien d'insister... -5 avec Castiel
B. Stop, viens maintenant, on va prendre l'air. +5 avec Castiel
“ Rosalya : J'ai pas fini !
Castiel : Écoutes ce que dit Sucrette. Où est Leigh, Rosa ? T'as l'air d'avoir un peu trop abusé.
Rosalya : Leigh, Leigh, Leigh, je suis une grande fille, hein, je peux me débrouiller sans mon copain !
Rosalya : Donc je disais...
Sucrette : Bon désolée, on vous laisse pour la fin de soirée. ”
(Sur ce je ne lui ai pas laissé le choix, je l'ai tirée par la manche et l'ai trainée vers la sortie.)
“ Sucrette : Alex !
Rosalya : Morgaaaaaaaaaaan. Ça me fait plaisir de vous voir !
Alexy : Wow.
Sucrette : Oui, il semblerait que Rosa ait un peu forcé sur la bouteille, ce soir.
Alexy : On est au stade de la « Rosa franche » ?
Sucrette : C'est un stade qui existe ?
Alexy : On craint tous de la voir atteindre ce stade.
Sucrette : Oui, Castiel et moi en avons fait les frais.
Alexy : J'aurais aimé voir ça.
Rosalya : On va en boîte ?
Morgan : Je l'aime bien, cette Rosa !
Sucrette : Je crois pas que ce soit une bonne idée, Rosa !
Alexy : Sucrette a raison. C'est pas le moment de partir en soirée. ”
(J'ai regardé l'heure. Il est déjà 1h du mat ! Le concert a duré pas mal de temps finalement.)
“ Morgan : On peut la raccompagner chez elle, si tu veux, Alex.
Alexy : Tu es sûr que ça ne te dérange pas ?
Morgan : Je préfère ça plutôt qu'on la laisse avouer ce qu'elle pense à tout le monde. Ça risque d'être difficile pour elle, la semaine prochaine à la fac, sinon !
Sucrette : Je n'ai jamais vu Rosalya dans cet état quand on était au lycée...
Alexy : Ne t'en fais pas... C'est seulement quand elle est fatiguée. On dirait pas, mais elle passe son temps à bosser pour la fac de psycho, et quand elle relâche la pression, des fois ça va un peu loin.
Sucrette : Ok... (Rosa avait posé sa tête sur mon épaule, elle avait les yeux fermés à présent.)
Morgan : Ramenons-là... Comme ça, on pourra discuter sur le trajet, Alex.
Alexy : O-ok... Allons-y.
Sucrette : Vous êtes sûrs que vous n'avez pas besoin de mon aide ?
Morgan : Mon sens de l'orientation médiocre est sauvé, j'ai Alex à mes côtés.
Sucrette : Ça marche, je vais... ”
(Avec tout ce qu'il s'est passé, ça m'était sorti de l'esprit !)
(Priya !)
“ Sucrette : Zut, Priya ! Est-ce que vous l'avez vu dans le bar ?
Alexy : On l'a vu dehors tout à l'heure, on a parlé pendant quelques minutes et elle te cherchait.
Sucrette : Crotte... J'espère qu'elle ne sera pas énervée contre moi. Je dois y aller. ”
(J'ai regardé Rosa affalée sur mon épaule.)
“ Alexy : Ne t'en fais pas, on s'en charge ! ”
(Il a réveillé Rosa qui semblait un peu sonnée et ils sont sortis du bar après m'avoir saluée.)
(Il y a encore pas mal de monde dans la rue.)
(Beaucoup de personnes sont assisses sur les trottoirs avec une bière à la main, les autres sont encore attroupées devant l'entrée du bar comme des pingouins.)
(Sûrement pour se tenir chaud.)
(En m'écartant, j'ai reconnu un voix au bout de la rue.)
(Deux silhouettes sont en train de s'éloigner.)
“ Nathaniel : C'est pas vrai ! Je te l'ai dit pourtant. Qu'est-ce que tu fous ?!
Ambre : Ramènes-moi...
Nathaniel : C'est la troisième fois cette semaine, j'en peux plus ! La prochaine fois je... ”
(Malgré moi, j'ai marché vers eux pour mieux entendre. Ils sont en train de tourner dans une rue adjacente.)
“ Ambre : Je... Je crois que je vais...
Sucrette : AH ! (J'ai poussé un petit cri de peur sans le vouloir.) ”
(Ambre a glissé dans les bras de Nath au dernier moment.)
(Elle semble inconsciente !)
A. (Il faut que je l'aide.) -5 avec Nathaniel
B. (Je préfère attendre un peu et observer de loin pour voir ce qu'il se passe.) /
“ Nathaniel : AMBRE ! ”
(Il a doucement assis sa sœur sur le trottoir de sorte à ce qu'elle soit appuyée contre un mur, et s'est pensé vers elle.)
“ Nathaniel : Bon sang, Ambre ! Réveilles-toi maintenant, reviens ! ”
(Il lui passait sa main sur le front comme pour enlever la sueur qui perlait...)
“ Ambre : Oui... Je...
Nathaniel : Pff... Ambre, c'est plus possible.
Nathaniel : Tu m'as fait flipper, tu te rends compte...
Nathaniel : Et si je n'avais pas été là ?! ”
(Il l'a aidée à se lever tout doucement, le tenant fermement par la taille.)
“ Ambre : Désolée, j-je... Je me sens déjà mieux... Merci Nath... Arrête de crier, rentrons.
Nathaniel : Ah oui, t'as vraiment l'air d'aller mieux. Je te préviens, c'est la dernière fois que tu me fais un truc pareil. La prochaine je préviens maman.
Ambre : Arrête de dire n'importe quoi, petit frère... On a pas besoin des autres... Tu es là, je t'ai toi. ”
(Je me suis plaquée contre le mur, au bord de la rue... Ambre a l'air de reprendre ses esprits.)
“ Nathaniel : Allez, viens... ”
(Ils se sont éloignés tous les deux avec lenteur... Ils ne m'ont pas vue.)
(Je suis restée seule dans la rue quelques minutes, un peu sous le choix de ce qu'il venait de se passer...)
(Ambre a sûrement dû trop boire...)
(J'espère que...)
“ Priya : Tu disparais pendant des heures et je te retrouves ici toute seule dans une ruelle sombre !
Sucrette : Priya ! Je suis tellement désolée, j'étais en train de te chercher et...
Priya : Et ? ”
A. Et… Je me suis retrouvée ici, j'allais retourner au bar. / 
B. Et… Je viens juste d’apercevoir Ambre… Et Nath. On dirait que quelque chose n'allait pas.
“ Priya : Laisses-moi deviner. Ambre était dans les vapes et Nath l'a ramené chez elle en gueulant ?
Sucrette : Oui ! Co-comment ? Tu les as vu toi aussi ?
Priya : Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Nath essaye toujours de tout faire tout seul, mais je vais souvent dehors et je les ai déjà comme ça, beaucoup de fois.
Sucrette : Quoi ? Qu'est-ce qui ce passe avec Ambre ? Est-ce qu'elle a l'habitude d'être cuite comme ça quand elle sort faire la fête ?
Priya : Oui... C'est possible... Mais il y a des rumeurs... ”
A. Quels genre de rumeurs ? -5 avec Priya
B. Hmm... Dans tout les cas, j'avais vraiment peur... J'ai déjà appelé les 911 par moi-même.
N.B : Je ne savais pas que cette possibilité était possible, il va falloir que je modifie le poste sur les solutions très bientôt...
“ Priya : Ce n'est pas mon genre de propager des rumeurs qui sont surement infondée. Tu le sais.
Sucrette : Bien sûr, je comprend...
Priya : Jusqu'ici, il n'y a jamais rien eu de sérieux et Ambre revient toujours au campus. Alors, c'est le principal.
Priya : Bon, je ne sais pas pour toi, mais j'ai passé le trois-quart de la nuit à essayer de te chercher des verres à la main que j'ai fini par boire... Et je suis épuisée. Tu veux que je te raccompagnes au campus ?
Sucrette : Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas que les choses se produisent ainsi...
Priya : Ne t'en fais pas. Je suis tombée sur une amie. J'ai quand même pu apprécié ma soirée.
Priya : J'espère qu'on aura une autre opportunité pour se retrouver, cette nuit a été un peu… un carnage ! ”
A. Avec plaisir, quand tu veux ! /
B. J'ai vraiment besoin de me focaliser un peu plus dans mes études et faire moins de fêtes… Mais… Je ferrais de mon mieux. /
“ Priya : On prévoira ça alors.
Priya : On y va ?
Sucrette : Oui, allons-y. ”
(Priya et moi parlions en même temps que nous marchions tranquillement vers le campus.)
(La fin de la soirée s'est plutôt bien déroulée...)
“ Sucrette : Et du coup, qu'as-tu pensé du concert ?
Priya : Oh, c'était pas mal... J'ai vraiment aimé le... Non.
Sucrette : Quoi ?
Priya : Non pour tout t'avouer, je n'ai pratiquement pas regardé le concert, je...
Sucrette : Oh vraiment ?
Priya : Quand je suis allée nous prendre des verres, je suis tombée sur une de mes ex.
Priya : Après tu as disparu et elle voulait qu'on parle, alors... Ça a prit une grande partie de ma soirée.
Sucrette : Ton ex ? C'est qui ?
Priya : Tu ne l'as connais pas... Elle n'est pas même pas universitaire.
Sucrette : Ah... ”
A. De quoi voulait-elle parler ?
B. Vous êtes rester ensemble pendant un long moment ?
“ Priya : Disons que...
Priya : Les relations à long terme... C'est pas vraiment mon truc.
Sucrette : Haha, je vois. ”
(Je me souviens vaguement de ce que Priya m'avait dit à l'époque du lycée par rapport à un des ses conquêtes de jeunesse. Elle a eut une relation très intense avec une fille qu'elle a rencontrée à San Francisco. Je me demande si elle a jamais réussi à avoir une relation à long terme depuis lors...)
“ Sucrette : On a encore une longue route a faire.  (J'ai soufflé sur mes mains, elles étaient gelés.)
Priya : Allons plus vite. ”
(Je tremblais. Plus je marchais, plus j'avais froid...)
(Punaise il fait même froid dans ses parties !)
N.B : J'avoue ne pas avoir vraiment compris cette partie... Est-ce que j'ai envie de la comprendre ? Excusez-moi il est 3h du matin quand je traduis ça.
“ Priya : On y est bientôt, ne t'en fais pas. ”
(J'ai encore soufflé sur les jointures de mes doigts pour les réchauffer. J'ai du mal à bouger mes doigts correctement.)
(Priya s'approcha de moi et mit son bras autour de moi.)
(Sa peau était chaude.)
“ Priya : J'ai toujours eu un corps beaucoup plus élevé que la normal. Mes sœurs m'appelaient toujours « couverture » quand on était enfants.
Priya : C'est mieux ?
Sucrette : C'est vraiment agréable ! Je me sens déjà mieux. ”
[Oh non, tu n'as pas eu l'illustration]
N.B : Je suis abasourdie, mais je viens de me souvenir que tu dois avoir au moins 60 de l'o'm pour avoir l'illustration. Faites attention à ça si vous voulez l'illustration de Priya.
“ Priya : Pour moi aussi... ”
(Priya m'a serré contre elle.)
(Ses doigts caressaient doucement ma peau pour pouvoir la réchauffer.)
(Priya et moi avons toujours été amie depuis le lycée... Mais on a jamais été aussi proche.)
(On continue toute les deux à marcher en direction du campus.)
(Au moment ou on se rend dans les dortoirs, Priya s'est éloignée de moi.)
“ Priya : Il fait meilleur ici.
Sucrette : Oui, beaucoup.
Sucrette : J'ai hâte de retrouver ma couverture, haha.
N.B : Je vois un double sens, Priya qu'en penses-tu ?
Priya : Je te laisse t'y rendre alors. Bonne nuit, Sucrette... ”
(Elle tourna les talons immédiatement pour se rendre dans sa chambre.)
(Priya a une sorte de charisme tout simplement radieux, je reste planter ici pendant quelques, la regarder s'éloigner.)
(Je me rappelle que quand nous étions au lycée, le jour ou elle est arrivée elle s'est intégrée en quelques heures. Elle a ce sang-froid tellement magistral que tu ne peux pas l'ignorer.)
(Bon... Il est grand temps que je rentre.)
(Cette soirée était... bizarre.)
(Les images ont défilé dans mon esprit...)
(Nath... Et ce type. Avant de rentrer dans le bar. Il était avec ce type. Ils parlaient ensemble.)
(Il sait très bien que c'est un des mecs qui m'ont agressée ! Et il traîne avec ce genre de raclure.)
(Cette image m'était presque sortie de la tête avec tout ce qui s'est enchaîné par la suite.)
(J'ai dû mal à y croire.)
(Et après avec Ambre... Mais bon sang qu'est-ce qu'il se passe ?)
(Et Rosa ! J'espère que les garçons ont pu la raccompagner chez elle sans souci...)
(Elle était vraiment saoule. J'ai ri en me remémorant la scène.)
(Quand je réponse à la façon dont elle a parlé à Castiel...)
(J'avais l'impression qu'il nous observait du haut de sa tour d'ivoire. Inaccessible, impassible.)
(J'ai passé la porte de ma chambre.)
(J'ai rejoint mon lit en traînant les pieds.)
(J'ai même pas la force de me démaquiller...)
(Priya a néanmoins réussi à agrémenter la fin de ma soirée.)
(J'aime passer du temps avec elle, elle est tellement ouverte et fascinante, je pourrais l'écouter parler pendant des heures.)
(J'ai serré ma couette dans mes bras en prenant une profonde inspiration.)
(Puis j'ai soufflé comme pour me débarrasser de toutes ces pensées.)
(Sinon je vais ressasser toute la nuit... Je me connais...)
(Dors, dors, dors, dors, dors, dors maintenant !)
(J'ai fermé les yeux et j'ai revu Ambre en train de tomber dans les bras de Nath, inconsciente...)
(Dors, Sucrette !)
FIN DE L'EPISODE
J'espère que vous avez autant apprécier que moi les moments passés avec Priya, je l'aime beaucoup et le fait de l'avoir comme CDC dans Campus Life me réjouis ! J’ai hâte d’en savoir plus !
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kyoka-mikaze · 6 years
Text
[UTAPRI] Lycoris no Mori Drama
Pour ce drama, j'ai pris la traduction anglaise ici !
Merci beaucoup à cette personne !!
Rôles :
BLOOD                Ittoki Otoya
RANDOLPH         Ichinose Tokiya
VICTOR                Jinguji Ren
BLACK HOOD     Aijima Cecil
GRAHAM             Kotobuki Reiji
TODD                   Kurosaki Ranmaru
MERLIN                Mikaze Ai
ALVIN                   Hijirikawa Masato
BARNARD           Shinomiya Natsuki
VILLAGEOIS A    Kurusu Syo
VILLAGEOIS B    Camus
Drama audio : Partie 1
Partie 2
LYCORIS NO MORI
VICTOR: La saison où la fleur préférée de cet enfant fleurit se rapproche.
VICTOR: Lycoris.
VICTOR: Une fleur dont les pétales épars ressemblent à ceux d'une étincelle rouge.
BLACK HOOD: Il continue à attirer dans le cœur d'un villageois innocent et beau.
BLACK HOOD: Oh, précieux Blood. Ce sourire de votre part peut tout purifier.
VICTOR: Pourquoi les gens doivent-ils s'éloigner de leur voie ? Est-ce pour eux de pouvoir pénétrer dans un territoire interdit?
VICTOR: La méchanceté d'un monstre qui a causé leur rencontre.
VICTOR: Quelle tragédie cruelle.
BLACK HOOD: Dans la forêt profonde et sombre ...
BLACK HOOD: Les engrenages du destin vont commencer à tourner.
== LA FORÊT DE LYCORIS==
BLOOD: (fredonnant) J'ai reçu beaucoup de nourriture après avoir remis cette lettre de Grand Frère au chef du village.
VILLAGEOIS A: Hey, Blood! Tu as l'air heureux. Tu es même en train de sautiller.
VILLAGEOIS B: Est-ce que quelque chose de bien s'est passé ?
BLOOD: Non ~ Même si rien ne se passe, je suis heureux tous les jours.
BLOOD: Juste voir tout le monde comme ça suffit à me rendre heureux. (rires)
VILLAGEOIS A: Te voir comme ça suffit pour nous détendre aussi!
VILLAGEOIS A: Tu es si gentil et tu répand ton amour à tout le monde dans le village.
VILLAGEOIS B: En plus de cela, tu chéris votre famille.
VILLAGEOIS B: Même si tu as perdu ta mère à un jeune âge, tu as grandi merveilleusement bien.
VICTOR: Ah, oui ~ Blood est vraiment comme une fleur.
VICTOR: Blood! Mon Blood.
VICTOR: Maintenant, viens ici. Montre-moi ton joli visage.
VICTOR: Comment ça va?  Ton sourire est le plus brillant comme toujours.
BLOOD: Bon après-midi, Victor!
BLOOD: As-tu déjà terminé ton travail?
VICTOR: Oui. Je reviens tout juste de patrouille dans la forêt.
VICTOR: Il y a eu des rumeurs d'intrus ces derniers temps. Surtout pendant la nuit.
VICTOR: Protéger le village est aussi un de mes devoirs.
VICTOR: Mais bien sûr! J'ai aussi réussi à beaucoup chasser.
VICTOR: Du gibier frais comme des lapins, des faisans et des cerfs. Je les ai tous.
VILLAGEOIS B: Comme c'est admirable! Juste en entendre parler me donne faim.
VICTOR: (railleur) Rien ne peut échapper à mes mains
VICTOR: Cela me rappelle, Blood ! J'ai quelque chose de bien pour toi.
VICTOR:  Les jours ne feront que commencer à se refroidir, alors je vais te donner ce manteau fait d'une fourrure de renard argenté.
VICTOR: Je suis sûr que ça t’ira bien.
VILLAGEOIS A: Ma parole! Comme c'est vraiment merveilleux!
VILLAGEOIS A: Je suis tellement jaloux! Seul Blood reçoit un traitement spécial.
BLOOD: (rigole) C'est bon. Je n'en ai pas besoin.
BLOOD: Comme il semble le vouloir, tu devrais le lui donner.
VICTOR: (rit de bon cœur) Blood n'est pas honnête avec moi comme toujours.
VICTOR: Tu peux m'appeler Grand Frère Victor, tu sais? Je suis sûr que je ferai un meilleur frère que Graham.
VICTOR: Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour toi.
VICTOR: Et ça? Veux-tu venir à la maison avec moi?
VICTOR: Notre chemin de retour est le même. Pourquoi ne pas jouer avec moi avant de rentrer à la maison?
VICTOR: Je vais préparer de la nourriture délicieuse, aussi.
BLOOD: Grand Frère Graham m'a dit de ne pas m'éloigner du chemin.
VICTOR: (railleur) Qu'est-ce que Graham dit maintenant? Pour penser ça, ton grand frère est un homme qui ne peut même pas te protéger.
VICTOR: La seule chose à laquelle il est bon, c'est de mendier, n'est-ce pas?
BLOOD: Grand Frère est…
BLOOD: Grand Frère m'aime beaucoup!
BLOOD: C'est assez pour moi!
BLOOD: Je… Je reviens.
VILLAGEOIS A: Sois prudent sur le chemin du retour!
VILLAGEOIS A: Il y a eu des rumeurs de certains types dangereux dans la forêt ces derniers temps.
VILLAGEOIS B: Des collectionneurs de dettes très malicieux, j'ai entendu.
VILLAGEOIS B: Ce renard Todd est l'un d'entre eux.
VILLAGEOIS B: La forêt est sans loi. Ce ne sera pas bizarre si quelque chose se passe réellement.
VICTOR: Le plus dangereux est le loup-garou.
VICTOR: Il est beau et pourtant sa cruauté ne connaît pas de limites. C'est un demi-homme, demi-loup-garou.
VICTOR: Si quelqu'un d'aussi mignon que toi est vu en train de marcher seul alors ...
VICTOR: Il te goberais !
VICTOR: Il va probablement te manger en une bouchée.
BLOOD: Un ... loup-garou ... ?!
VILLAGEOIS B: Ce gars ne laisse pas de sang ou de larmes. Vraiment un animal brutal!
VILLAGEOIS B: J'ai entendu dire qu'ils organisent des banquets avec le sang et la chair des femmes et des enfants qui en sont victimes.
VILLAGEOIS A: Juste y penser suffit à me faire défaillir!
VICTOR: (rires) Si quelqu'un comme ça apparaît, moi, Victor ...
VICTOR: (arme) Bang ~ Avec un tir.
VILLAGEOIS A: Ce village est sûr tant que Victor est là!
BLOOD: …
BLOOD: Je suis sûr qu'ils ont aussi leurs raisons!
BLOOD: Je pense que c'est mal de parler ainsi à leur sujet quand on ne sait pas s'ils ont fait quelque chose.
VICTOR: Défendre quelqu'un que tu ne connais même pas est si gracieux de ta part, Blood. VICTOR: Viens. Je t'accompagne à la maison.
VICTOR: Le soleil se couche bientôt après tout.
BLOOD: Je vais bien!
BLOOD: La forêt est comme mon jardin après tout.
BLOOD: À bientôt, Victor, tout le monde.
VICTOR: Hey, Blood!
(Blood continue son chemin)
VICTOR: Bon chagrin.
VICTOR: C’est un enfant si gênant.
*****
TODD: Est-ce que c’est quelque chose qui convient vraiment à quelqu'un à boire?
TODD: (déversant sa boisson) Même l'eau boueuse a meilleur goût que ça.
TODD: Vous avez l'argent que je vous ai prêté maintenant, ai-je raison?
GRAHAM: C-c'est ... A-a-comme vous pouvez le voir ...
GRAHAM: Père n'est pas encore revenu, donc je n'ai pas d'argent.
GRAHAM: Un peu plus de temps ... S'il vous plaît, juste un peu plus. Jusqu'à ce que Père vienne…
(Todd donne un coup de pied à la table et Graham tombe sur le sol)
TODD: Un peu plus de temps?
TODD: Un peu plus de temps? Tch. Combien de fois penses-tu que j'ai déjà entendu ça?
TODD: Même si on m'appelle tolérant, il y a une limite au temps que je peux attendre.
TODD: Je n'attendrai pas plus longtemps que ça.
TODD: Tu es stupide et tu ne peux rien faire. Tu es vraiment désespéré, n'est-ce pas?
TODD: En plus de cela, ton père vient juste de partir.
TODD: Peut-être que vous deux avez été abandonné.aybe you two have been abandoned.
GRAHAM: C-ce n'est pas vrai.
GRAHAM: Un peu plus ...! Tu ne peux pas attendre un peu plus?
TODD: Si je l'ai fait alors j’échoue en tant que collecteur de dettes!
TODD: Imbecile!
(Todd donne un nouveau coup de pied à la table)
TODD: (rires) Oh! Je suis un génie ~
TODD: Tu as quelque chose.
TODD: Il y a.
TODD: Quelque chose que tu peux vendre.
GRAHAM: …!!
GRAHAM: S-s'il te plaît pas ça! Je te supplie de ne pas l'emmener !
GRAHAM: Si c'est quelque chose que je peux faire, alors je le ferai ...! Je ferais tout! Alors s'il te plaît ...S'il te plait!
TODD: (raille) Il n'y a rien que tu puisses faire!
TODD: Ce corps maladif ne vaut rien!
TODD: Le mignon et précieux Blood !
TODD: Ses beaux cheveux roux et enflammés, son corps sain qui a été béni avec tout le bonheur de ce monde !
TODD: Ce garçon est comme un beau bijou!
TODD: Je suis sûr qu'il va se vendre pour un prix vraiment élevé que tu ne peux même pas imaginer.
TODD: (rires) La seule chose qui te reste, c'est ton précieux petit frère.
GRAHAM: S'il vous plaît, pas Blood…!
GRAHAM: Je t'en supplie! Il est mon seul et unique frère!
TODD: (railleur) Pas " seul et unique. C'est "ton, seul frère restant", correct ?
TODD: Combien en a-t-il été?
TODD: Combien de vos petits frères avez-vous vendu?
TODD: Cependant, c'est ton père qui les a vendus.
TODD: Graham. Tu n’as pas le droit de choisir.
GRAHAM: …!!
(La porte s'ouvre)
BLOOD: Je suis à la maison, Grand Frère !
BLOOD: Un invité ...?
TODD: (rires) Je suis venu pour donner un avertissement.
TODD: Tu l’as compris, n'est-ce pas?
(Todd quitte et ferme la porte derrière lui)
GRAHAM: B-Bienvenue à la maison,, Blood.
GRAHAM: N’es-tu pas un peu en retard? Je m'inquiétais pour toi.
GRAHAM: As-tu livré ce que je t’ai demandé en sécurité?
BLOOD: Bien sûr, Grand Frère !
BLOOD: Le chef du village m'a donné ces remerciements.
BLOOD: Et, elles ce sont de moi! Les fleurs sur le chemin du retour fleurissaient alors j'en ai ramassé!
BLOOD: Hein? Les fleurs dans le vase sont sur le sol.
GRAHAM: Ah, c’est mauvais ! Le vase est tombé il y a un moment, tu vois ?
GRAHAM: Changeons-les avec les nouveaux.
GRAHAM: Lycoris ... C'est presque ce moment de l'année, hein?
GRAHAM: Ça va recommencer à refroidir.
BLOOD: C'est vrai! En parlant de froid, j'ai rencontré Victor dans le village aujourd'hui.
BLOOD: Il a dit: "Je vais te donner ce manteau de fourrure."
BLOOD: "Puisque ton frère ne peut probablement pas t’en donner," a-t-il dit. C'est pourquoi je lui ai dit que je n'en avais pas besoin!
BLOOD: Je ne déteste pas Victor mais ... je ne peux pas le supporter car il parle mal de Grand Frère..
GRAHAM: Blood…
GRAHAM: Tu es un si bon garçon.
GRAHAM: Je suis vraiment ... un grand frère si cruel…
BLOOD: Non ! Tu vois? Ça me suffit de savoir que Grand Frère est là!
BLOOD: Restons ensemble à partir de maintenant, d'accord ?
*****
GRAHAM: Encore...
GRAHAM: Est-ce que je vais leur ajouter à nouveau ...?
GRAHAM: Mes péchés ...
BLACK HOOD: Péchés.
BLACK HOOD: C'est vrai. Vivre dans ce monde signifie rassembler les péchés.
BLACK HOOD: l n'y a pas besoin de s'inquiéter à ce sujet.
BLACK HOOD: C'est quelque chose qu'on ne peut rien y faire.
GRAHAM: Suis-je vraiment disposé à vendre mon seul frère afin de me protéger ?!
BLACK HOOD: Chacun apprécie davantage sa propre vie, c'est un fait.
BLACK HOOD: Ça ne fait rien d'avoir une relation de sang. Vous venez en premier.
BLACK HOOD: Vous êtes né et vous mourrez à votre manière.
GRAHAM: Même si je continue à lui dire que je l'aime!
BLACK HOOD: Le mot "amour" n'est que du faux-semblant.
BLACK HOOD: Une personne ne peut pas vivre de l'amour seul.
GRAHAM: Je n'ai pas d'autre choix pour vivre.
GRAHAM: S'il vous plaît ...
GRAHAM: S'il te plaît, pardonne mon moi pécheur.
*****
(La porte s'ouvre)
TODD: Randolph! Merlin! Barnard!
TODD: Votre Maître Todd est revenu.
MERLIN: Même si tu ne cries pas, nous pouvons t'entendre correctement.
BARNARD: Ces hommes immondes.
BARNARD: Et pourtant, tu aimerais être traité avec une "Bienvenue chez toi"
TODD: (rit) J’imagine.
TODD: Oh-ho ~ Où est Randolph?
TODD: Le loup-garou essaie-t-il de jouer à cache-cache?
(La porte s'ouvre)
RANDOLPH: Je suis juste ici.
RANDOLPH: Il est rare que le renard irritable soit de bonne humeur.
TODD: Comme prévu du loup-garou. Tu as un si bon nez pour les choses.
TODD: C'est un travail assez important après un long moment.
TODD: Kidnappe un enfant de quelqu'un qui me doit de l'argent, laisse l'argent là-bas et sors vite.
TODD: Cela nous apportera beaucoup d'argent.
MERLIN: Je suis désolé mais je ne fais pas un passe-temps autre que de la vente de personnes.
MERLIN: Si ça ne me va pas bien, je ne le ferai pas.
BARNARD: Moi aussi. Aller après un enfant sans défense est ennuyeux alors je vais passer.
TODD: Vous salauds. Ce n'est pas le moment de se plaindre, idiots!
TODD: N'avez-vous aucune gratitude pour celui qui a pris soin de vous?
RANDOLPH: Je le ferai.
MERLIN: Randolph ?! À quoi penses-tu?!
TODD: Comme je l'attendais du loup-garou! Tu vas vite avec les choses.
TODD: Il est peu probable que vous soyez perdus dans les bois non plus.
BARNARD: Oh ~ Comme attendu de l'expert qui peut tuer sans émotion.
BARNARD: Tu es vraiment un monstre qui n'a pas de cœur, hein ~
RANDOLPH: Dis ce que tu veux. Je ne laisse pas mes émotions entraver mon travail.
TODD: Écoute, Randolph.
TODD: Tu kidnapperas le gamin portant un capuchon rouge comme ça. Facile, non?
TODD: Je vous donnerai plus d'instructions plus tard.
BARNARD: La proie doit-elle rester en vie?
BARNARD: Ou serait-il acceptable que nous le tuions?
BARNARD: Si nous devons faire ce travail, un peu de sang et de démembrement semblerait amusant.
TODD: Barnard, la proie de cette année est un vrai bijou. Il ne doit pas avoir une seule blessure sur son corps.
TODD: Tu comprends, Randolph?
*****
BARNARD: Ce Todd sur ne peux pas prendre une blague.
BARNARD: Il utilise beaucoup les gens mais fait rarement les choses tout seul.
MERLIN: On ne peux rien y faire. Nous sommes, après tout, des bêtes à la surface.
BARNARD: J’imagine.
BARNARD: Mais, quand même ... Un enlèvement, hein?
BARNARD: Cela ressemble à un travail vraiment en arrière. Je suppose qu'il est temps de dire au revoir.
BARNARD: Mais si je le fais ... je ne pourrai plus manger les spécialités de cette région.
BARNARD: Je suppose que je vais voler ou quelque chose.
RANDOLPH: J’irais bien ici. À plus.
MERLIN: Randolph!
BARNARD: Tu es un loup-garou si associable.
BARNARD: Même si nous sommes venu avec toi tout ce chemin ici.
BARNARD: Est-ce que nous allons t’empêcher de travailler pour Maître Todd?
MERLIN: (soupire) Randolph a toujours été comme ça.
MERLIN: Barnard, rentre en premier.
*****
MERLIN: Randolph, attends une seconde! Es-tu sérieux?
MERLIN: La cible est un gamin, tu sais?
RANDOLPH: Je ne prévois pas de désobéir à Todd.
RANDOLPH: Y a-t-il un avantage à aller contre lui?
MERLIN: Tu as un point mais ...
MERLIN: Il ne sert à rien de ramener les traumatismes passés, n'est-ce pas?
RANDOLPH: Nous n'avons d'autre choix que de le faire pour vivre.
MERLIN: Ne dis pas ça avec de tels yeux morts.
MERLIN: Même depuis ce temps, tu as vécu la façon dont le temps te le dit.
RANDOLPH: Je ne suis pas en vie pour vivre.
RANDOLPH: Quelqu'un m'a peut-être sauvé mais je ne fais que monter les marches en enfer.
MERLIN: Hmph. Donc tu dis que j’en fais une grosse affaire?
MERLIN: Ca te vas de vivre comme une esclave?
MERLIN: Vous étiez un loup-garou qui a été fait une exposition.
MERLIN: Est-ce que tu dis que c'est mieux que de vivre dans une cellule sans être libre?
RANDOLPH: C'est pareil.
RANDOLPH: Je vis dans une cage qui ne peut pas être vue.
RANDOLPH: Je continuerai à faire des sales boulots jusqu'à ce que ma dette soit payée.
RANDOLPH: Les deux ne sont pas différents de l'enfer.
MERLIN: C'est une leçon pour toi, hein?
MERLIN: Ne me dis pas que tu as tout oublié de cette cicatrice sur ton visage.
RANDOLPH: Il n’y a pas moyen que je l’oublie.
RANDOLPH: J'ai l'impression que je serai toujours prisonnier de ça.
RANDOLPH: Mon passé.
RANDOLPH: C'est comme un sceau qui a été marqué sur mon corps.
RANDOLPH: Je ne peux pas l'effacer.
MERLIN: C'est une chose triste à dire.
Merlin: C'est bon de souhaiter même un peu de bonheur!
RANDOLPH: J'ai beaucoup trop de péchés.
RANDOLPH: Je ne souhaite rien pour me sauver.
RANDOLPH: Et je ne souhaiterai rien d'autre.
MERLIN: Randolph!
RANDOLPH: Le bonheur, hein ...
RANDOLPH: C'est quelque chose d'inaccessible comme les étoiles la nuit.
*****
GRAHAM: Un pain fraîchement cuit et du fromage. De plus, du jus de framboise.
GRAHAM: Ecoute, Blood.
GRAHAM: Ne t'éloigne pas du chemin, d'accord?
BLOOD: Woah! Ce sont toutes des choses que j'aime!
BLOOD: Ça me rend si jaloux d'Alvin.
BLOOD: Laisse moi ça! Je vais le lui livrer correctement!
BLOOD: J'ai hâte de rencontrer Alvin!
GRAHAM: Il vaut mieux ne pas dire ce nom à voix haute.
GRAHAM: Il est un peu ... différent, c'est pourquoi.
GRAHAM: Juste parce qu'il est parent de Mère, nous devons le surveiller de temps en temps.
GRAHAM: Juste en parler est répugnant.
GRAHAM: Il est seulement connu par son nom et ...
BLOOD: Grand frère Graham.
BLOOD: Ça va aller. J’irais aller bien.
BLOOD: Je ne pense pas qu'Alvin soit une aussi méchante personne.
BLOOD: Je l'aime bien. Je ne me souviens pas beaucoup de lui mais il m'a toujours bien traité.
GRAHAM: Blood.
GRAHAM: Mon précieux Blood. Tu es vraiment un gentil garçon.
GRAHAM: Je t'aime.
GRAHAM: Je t'aime.
BLOOD: Grand Frère...?
BLOOD: Qu'est-ce qui ne va pas? Être étreint comme ça soudainement est douloureux, tu sais?
BLOOD: Bon sang, Grand Frère. Je ne suis plus un enfant ~
GRAHAM: Montre-moi ton visage correctement.
GRAHAM: Ces beaux yeux et ce sourire éclatant.
BLOOD: Grand Frère, tu pleures?
BLOOD: Tu te sens mal?
GRAHAM: Tu n’as pas à te soucier de moi.
GRAHAM: Ah, c'est vrai.
GRAHAM: On dirait que le temps est mauvais alors porte cette cape pour ne pas attraper un rhume. BLOOD:                    Uwah! C'est tellement rouge! Et c'est très chaud!
BLOOD:                    C'est magnifique! Je l'aime ! Merci, Grand Frère !
GRAHAM:                Ecoute, Blood.
GRAHAM:                Tu ne peux en aucun cas enlever cette cape, d'accord?
GRAHAM:                Promets-moi, d'accord?
BLOOD:                    Oui, compris! Je serais sur le chemin, Grand Frère !
(La porte s'ouvre et Blood continue son chemin)
GRAHAM: Prends soin de toi.
*****
BLOOD: (rigole) Comme c'est beau!
BLOOD: Les feuilles tombées sont dispersées magnifiquement partout.
BLOOD: Je parie que ce serait amusant d'avoir un pique-nique ici avec Père et Grand Frère.
(Blood continue de marcher)
BLACK HOOD: Des yeux brillants qui ressemblent au soleil.
BLACK HOOD: Une force de vie qui brûle aussi passionnément que le feu.
BLACK HOOD: Blood.
BLOOD: Hein? Qui es-tu?
BLOOD: Cette cape noire est semblable à la mienne.
BLACK HOOD: (gloussements) Peu importe qui je suis maintenant, n'est-ce pas?
BLACK HOOD: Tu ne vas pas jouer avec moi?
BLACK HOOD: Il y a un endroit où une tonne de lycoris fleurit près de cet arbre.
BLACK HOOD: Allons cueillir des fleurs ensemble. Je suis sûr que ce sera amusant.
BLOOD: Heh ~
BLOOD: Ah, mais ... Frère m'a dit de ne pas m'éloigner du chemin.
BLOOD: Je dois livrer quelque chose à Alvin.
BLACK HOOD: Ne pensez-vous pas que ce serait bien d'apporter à cette personne un cadeau qui le rendra heureux?
BLACK HOOD: Si vous lui donnez un bouquet de fleurs de lycoris, je suis sûr qu'il sera content.
BLACK HOOD: De plus, ce sera une vue vraiment magnifique.
BLOOD: C'est vrai que je pense que les fleurs rendront heureux Alvin mais ...
BLACK HOOD: Ça ira si vous n'êtes pas découvert.
BLACK HOOD: Juste un peu de temps ira bien.
BLACK HOOD: Maintenant, viens ici.
BLACK HOOD: C'est là-bas.
BLOOD: Woah, incroyable! Ils sont ici et là-bas aussi!
BLOOD: Il y en a tellement en fleurs!
BLOOD: Quelles fleurs devrais-je choisir?
BLACK HOOD: (rires)
BLACK HOOD: C'est vrai. Aller plus loin et plus profond.
*****
(Coups de tonnerre)
BLOOD: Hein? Où est-ce?
BLOOD: Il fait sombre ... J'ai aussi perdu la route ...
BLOOD: Que devrais-je faire ...? Je dois me dépêcher et revenir ou sinon ...!
(La pluie commence à verser)
BLACK HOOD: C'est mauvais. La pluie pleut fort. Si nous continuons comme ça, nous ne serons plus que perdus.
BLACK HOOD: Regardez! Il y a une grotte là-bas.
BLACK HOOD: Arrêtons-nous là jusqu'à ce que la pluie s'arrête.
BLACK HOOD: Cette belle cape rouge sera trempée, tu sais?
BLACK HOOD: C'est important pour toi, n'est-ce pas?
BLACK HOOD: De plus, si vous ne l'enlevez pas, vous pourriez attraper un rhume.
BLOOD: Cela semble raisonnable alors ça pourrait être la meilleure chose à faire.
BLACK HOOD: Maintenant, enlève-le et rentre dans la caverne.
BLACK HOOD: Vous devez y entrer correctement.
BLOOD: Oui ...
BLOOD: Merci beaucoup pour tout ... Euh ... Il n'est pas là?
BLOOD: C'est un garçon tellement bizarre ...
BLOOD: Mais ... je me demande pourquoi ... j'ai l'impression que ce n'est pas la première fois que nous nous rencontrons ...
(Coups de tonnerre)
*****
(La pluie continue à verser)
RANDOLPH: J'y ai attendu comme prévu et pourtant ...
RANDOLPH: Pourquoi n'est-il pas apparu? Un enfant a réussi à me dépasser.
RANDOLPH: Hm?
BLOOD: (dormant profondément)
RANDOLPH: Ah ...!
RANDOLPH: Qu'est-ce qu'il y a avec cet enfant ...?
RANDOLPH: Dormir dans ma chambre comme si il le possède ...
RANDOLPH: Cet endroit a été trouvé, donc je suppose que je vais le détruire ...
BLOOD: (Parle en dormant) Le pain aux raisins ... est si délicieux.
BLOOD: (Parle en dormant) Je l'aime ~ (rires)
BLOOD: (Parle en dormant) Je ne peux plus boire de jus de framboise ...
BLOOD: (continue de dormir)
RANDOLPH: (se rapproche un peu de Blood) Oh ... Il rêvait? (des rires)
RANDOLPH: Il a un visage si heureux.
BLOOD: (se réveille) Ah!
RANDOLPH: Es-tu réveillé maintenant? Tu dormais pendant un bon moment.
BLOOD: Je suis désolé! La pluie tombait et j'ai perdu mon chemin et, et-
RANDOLPH: C'est bon. Je peux comprendre même si tu n'explique pas.
BLOOD: Hum ... Merci beaucoup!
BLOOD: Tu es vraiment gentil, n'est-ce pas?
BLOOD: Normalement, on serait en colère. Merci, vraiment.
RANDOLPH: Tu n'as pas peur?
RANDOLPH: Un gars apparaît ici pendant que tu dors.
RANDOLPH: Normalement, quand les gens voient la blessure sur mon visage, ils s'enfuient.
BLOOD: Je n'ai pas peur.
BLOOD: Je peux dire juste en regardant tes yeux.
BLOOD: De plus, tu m'as attendu pour me réveiller, n'est-ce pas?
BLOOD: Tu es une personne vraiment gentille!
RANDOLPH: (gloussements) Tu te rapproche au lieu de fuir, hein?
BLOOD: (éternue)
RANDOLPH: Tu as été pris sous la pluie, hein?
RANDOLPH: Voici une couverture. Couvre-toi avec ça.
BLOOD: Merci. Ah, mais, et toi?
RANDOLPH: Je vais bien.
BLOOD: Alors, partageons-le! Egalement, d'accord ~
BLOOD: Comment c'est ? C'estt chaud, non?
RANDOLPH: Oui ...
RANDOLPH: Tu as raison ... C'est chaud.
BLOOD: Qu'est-ce qui ne va pas? Est ce que ça va?
BLOOD: Oh ouais! J'ai apporté des choses délicieuses avec moi! Un pain délicieux et du jus.
RANDOLPH: Est-ce du pain aux raisins et du jus de framboise?
RANDOLPH: C'est bon? Ce sont tes favoris, n'est-ce pas?
BLOOD: Eh? A-génial! Comment as-tu su?!
RANDOLPH: (rires)
BLOOD: Tu as finalement ri.
BLOOD: Tu avais un visage sérieux, tu vois? J'aime ton visage souriant.
BLOOD: C'est un sourire vraiment gentil!
RANDOLPH: Tu es la deuxième personne à me le dire.
RANDOLPH: Depuis combien de temps? J'ai l'impression d'avoir déjà oublié ça.
RANDOLPH: C'est un souvenir d'il y a si longtemps.
RANDOLPH: Je me demande ce qui ne va pas chez moi, je suiçs en train de t'en parler.
BLOOD: Tu as vraiment aimé cette personne, hein?
BLOOD: Il y a des choses que nous voulons vraiment que les autres entendent, n'est-ce pas?
BLOOD: J'ai aussi des choses auxquels c'est difficile aussi.
BLOOD: Père est parti et n'est pas revenu depuis un moment.
BLOOD: Il y a des moments où je pense que nous avons été abandonnés.
BLOOD: Je ne peux pas en parler à mon Grand Frère et je m'en suis inquiété tout seul.
BLOOD: (imitant la voix de Randolph) "Je me demande ce qui ne va pas chez moi, je te parle de ça."
BLOOD: (rigole) C'est pour ça ... C'est notre secret, d'accord?
RANDOLPH: (rit) Oui. C'est notre secret.
BLOOD: La pluie s’est arrêtée ...
BLOOD: Ah! Les étoiles sont vraiment belles!
RANDOLPH: J'ai l'impression de pouvoir tout oublier quand je regarde les étoiles.
RANDOLPH: C'est comme si j'étais enveloppé par le ciel.
RANDOLPH: Orion ... Est-ce parce que nous partageons le même nom?
BLOOD: Orion?
BLOOD:                    Cela sonne comme un nom fort et cool! Ca te va parfaitement.
RANDOLPH: Merci.
RANDOLPH: Mais, c'est un nom que j'ai jeté avec mon passé.
RANDOLPH: Il n'y a plus personne qui m'appelle comme ça.
RANDOLPH: Je suis maintenant par Randolph.
BLOOD: Randolph? C'est un super nom, aussi!
BLOOD: Ah, je m'appelle Blood! Ravi de te rencontrer.
RANDOLPH: Oui.
BLOOD: Mais, c'est un très beau ciel étoilé, n'est-ce pas?
BLOOD: Les étoiles ont l'air si proches! Je sens que je peux les atteindre si je tends ma main comme ça.
RANDOLPH: Oui. Si seulement nous pouvions.
BLOOD: Alors, quand je serai plus grand, j'en prendrais pour toi!
BLOOD: Une étoile du même nom que Randolph.
BLOOD: D'abord, les trois étoiles à la ceinture, n'est-ce pas?
BLOOD: Et puis ... je n'oublierai pas l'étoile qui brille le plus ...
BLOOD: (bâille) Après ça ...
RANDOLPH: Repose-toi maintenant. Il est déjà tard dans la nuit.
BLOOD: Je veux te revoir ...
RANDOLPH: Si nous pouvons.
BLOOD: C'est une promesse.
BLOOD: La prochaine fois que nous nous rencontrerons ... parlons de plus de choses.
BLOOD: Et puis ...
BLOOD: Je veux voir un monde plus large ...
BLOOD: (endormi) Si c'est nous deux ... Je suis sûr que ça va être amusant.
BLOOD: (s'endort)
RANDOLPH: Ça a l'air tellement amusant, Blood.
RANDOLPH: Bonne nuit.
RANDOLPH: Bien, nous ne nous reverrons jamais.
*****
TODD: Mais qu’est ce que tu dis ?! Tu as laissé la proie s'échapper ?!
TODD: Quelle sorte de gaffe? Qu'est-il arrivé à ta réputation de loup-garou, hein ?!
RANDOLPH: Je suis allé à l'endroit comme ordonné mais aucun enfant portant une capuche  rouge n'est passé.
RANDOLPH: Peut-être qu'il n'a pas reçu vos instructions correctement.
TODD: (efface la gorge) Tch, juste au moment où j'ai enfin un acheteur. Et pour une énorme somme d'argent, aussi. Pour une personne très engouée.
TODD: Je pensais vous avoir tout raconté sur nos proies dans les moindres détails.
TODD: Son visage et toutes les parties de lui qui sont des bonbons pour les yeux.
TODD: J'ai entendu dire qu'il aura un goût très doux.
RANDOLPH: Parlé comme un vrai monstre.
TODD: Oui. Vraiment la survie du plus apte.
TODD: De plus, le monde tourne autour de l'argent.
TODD: Je suis sûr que tu es celui qui en a le plus conscience.
TODD: Tu es quelqu'un qui a été vendu par un parent pour de l'argent, aussi.
RANDOLPH: Ce n'est pas ma préocupation de savoir ce qui arrive à la proie.
TODD: Écoute, Randolph.
TODD: Tu ne peux jamais échapper à cette affaire.
TODD: Qui pense-tu t’a sauvé de plus d'humiliation?
RANDOLPH: (soupire) je sais.
RANDOLPH: Vous n'avez pas à m'intimider. Je ne vais pas fuir.
RANDOLPH: Je suis lié à toi avec une chaîne invisible.
TODD: Tant que tu comprends.
TODD: Oh, ouais. Je vais te  dire quelque chose de bien à propos de la proie, donc tu ne le manquera pas la prochaine fois.
TODD: Il a les cheveux roux et les yeux rouges qui brillent comme un bijou.
TODD: Être simplement à ses côtés est suffisant pour rendre votre journée plus lumineuse.
TODD: C'est vrai. Un enfant qui aime vraiment le soleil.
TODD: Son nom est ...
TODD:                       Blood.
RANDOLPH:            …!!
RANDOLPH:            Blood?!
TODD: Je ne pardonnerai pas l'échec la prochaine fois.
TODD: Sommes-nous clairs? (rit maniaquement puis s'éloigne)
(Todd ouvre puis ferme la porte)
RANDOLPH: Ne me dis pas ...! Ce garçon est ...!
RANDOLPH: Pourquoi une telle chose doit-elle arriver à un garçon innocent et gentil ?!
RANDOLPH: Un enfant dans les mêmes circonstances que moi ...!
RANDOLPH: Dois-je vraiment le faire de mes propres mains ?!
//BLOOD: J'aime ton visage souriant.
BLOOD: C'est un sourire si gentil.
BLOOD: C'est notre petit secret, d'accord?//
RANDOLPH: Tu m'as fait souvenir d'une chaleur que j'avais déjà oubliée.
RANDOLPH: Cela aurait-il été mieux si nous ne nous étions pas rencontrés?
RANDOLPH: Que devrais-je faire?
***
GRAHAM: Blood devrait probablement ... Ah, je ne veux pas y penser!
GRAHAM: Je n'avais pas d'autre choix que de le faire pour vivre.
GRAHAM: Ce sera encore un autre péché ...!
GRAHAM: S'il vous plaît pardonnez-moi. Pardonne-moi, Blood.
(La porte s'ouvre soudainement)
BLOOD: Je suis de retour!
GRAHAM: (est évidemment choqué) B-Blood ?!
GRAHAM: Tu-Pourquoi ...?
BLOOD: Hum ... Je me suis perdu et je n'ai pas pu aller chez Alvin.
BLOOD: Il a plu aussi sur le chemin, et, hm...
BLOOD: Je ne pouvais pas tenir ma promesse de ne pas m'éloigner du chemin.
GRAHAM: A-ah ...! Je-je suis content que tu sois en sécurité!
GRAHAM: E-es-tu sûr que rien ne s'est passé? J'étais si inquiet!
BLOOD: Eh?
BLOOD: Je pensais que tu te fâcherais contre moi ... De plus, tes mains tremblent si fort.
BLOOD: Qu'est-ce qui ne va pas?
GRAHAM: I-il y a ... Il n'y a pas moyen que je sois fâché.
GRAHAM: C'est juste que euh ... J'ai été surpris.
GRAHAM: Ah, c'est vrai! Je me suis souvenu que j'avais quelque chose à faire. Je vais y aller pour un moment, d'accord?
(La porte se ferme et Graham quitte)
BLOOD: Il ne m'a pas serré dans ses bras ou n'a pas dit "bon retour".
BLOOD: Grand frère ...***
(Scène: Dans le village)
(Bavardage de la foule)
VILLAGEOIS A: J'ai entendu qu'ils ont vu quelqu'un d'inconnu dans la forêt.
VILLAGEOIS A: C'est probablement un loup-garou, hein? Je suppose qu'il se promène là-bas à la recherche de quelque chose.
VILLAGEOIS B: Comme c'est effrayant!
VILLAGEOIS A: Nous devons également faire attention. J'ai entendu dire que le loup-garou avait une cicatrice sur son visage!
BLOOD: Une cicatrice sur son visage ... (souffle)
BLOOD: Hey, c'est vrai ?!
BLOOD: Je suis sûr que vous vous trompez!
VILLAGEOIS A: Je ne peux pas dire que je suis. Je veux dire, il y avait des gens qui l'ont vu.
VILLAGEOIS A: De plus, il est évident qu'un loup-garou est mauvais.
BLOOD: "Mauvais" vous dites ...
BLOOD: Même si tu ne l'as pas rencontré ?!
BLOOD: Il est très gentil!
VILLAGEOIS B: Tu l'as rencontré ?! Le loup-garou?!
VILLAGEOIS B: Incroyable! Et de penser que tu est sorti indemne ...!
VILLAGEOIS B: Blood, ne me dis pas que tu es ... Complice du loup-garou ?!
VICTOR: Arrête ça!
VICTOR: Calme-toi. Tu parles à un gamin, tu sais?
VILLAGEOIS B: Ah ...
VILLAGEOIS A: M. Victor!
VICTOR: Blood, ne dis pas de telles choses insoucieuses. Comprends-tu?
VICTOR: Maintenant, ne va pas me parler de ce qui s'est passé?
BLOOD: Il m'a laissé rester avec lui pendant la pluie quand je me suis perdu.
BLOOD: Il est parfois un peu dur mais il est vraiment gentil!
BLOOD: S'il était vraiment diabolique, je ne serai pas ici en ce moment!
VICTOR: Chut. Ecoute, Blood. Je ne dirai pas des choses méchantes mais il vaut mieux que tu ne t'impliques pas avec lui.
VICTOR: Un loup-garou est un être imprévisible.
VICTOR: Même s'il affiche un joli visage, ce ne sera peut-être que de simples mensonges.
BLOOD: Ce n'est pas vrai! Il avait des yeux si honnêtes!
BLOOD: Mon cœur était chaud quand je lui ai parlé.
BLOOD: A-aussi, son rire est si doux! Très doux!
VICTOR: Il te trompe juste.
VICTOR: Ou peut-être qu'il te menaçait juste.
VICTOR: Tu ne devrais pas être trop proche d'un être avec une intention aussi mauvaise.
BLOOD: Je n'ai rien à te dire! Si tu pense que je vais vous écouter, tu as très tort!
BLOOD: Tu es toujours comme ça! Tu pense que je vais suivre ce que tu dis !
BLOOD: Je n'aime pas ça chez toi!
VICTOR: Et toi ?! Tu crois trop en les choses que tu pense être justes!
VICTOR: Tu ne sais rien. Même à propos de ta propre famille.
VICTOR: Regarde la réalité!
VICTOR: Combien de tes frères et sœurs ont disparu maintenant?
VICTOR: Ils ont été envoyés à des parents loin d'ici. C'est évident, pour que ton père ait moins de bouches à nourrir.
VICTOR: Pourquoi ton père n'est-il pas revenu ?
VICTOR: Peut-être que c'est parce que vous avez été abandonnés.
VICTOR: De plus, pense-tu vraiment que ton frère est quelqu'un en qui tu peux avoir confiance?
VICTOR: Je suis juste inquiet pour toi, Blood.
VICTOR: Couvrir un loup-garou est une grosse affaire.
VICTOR: Le seul que tu peux avoir confiance, c'est moi!
VICTOR: Je peux te protéger.
(Acclamation de la foule)
VILLAGEOIS A: C'est vrai! Le loup-garou est l'ennemi!
VILLAGEOIS B: Tu es notre gardien, Victor!
VICTOR: Merci. Merci tout le monde.
BLOOD: Nous avons promis de nous rencontrer à nouveau! Que nous allions voir un monde plus large ensemble.
BLOOD: Randolph est mon ami!
VICTOR: Randolph? Est-ce le nom du loup-garou?
VICTOR: Nous ne pouvons pas le laisser être. Pour que le village reste en sécurité, nous devons le chasser de la forêt.
VILLAGEOIS A: Ouais!
BLOOD:                    …!!
BLOOD: Qu'est-ce qu'il t'a fait ?! Il n'a encore rien fait de mal!
VICTOR: C'est pourquoi nous l'arrêtons.
VICTOR: Pour qu'il n'ait aucune chance de faire quoi que ce soit au village.
VICTOR: Les hommes! Prenez n'importe quelle arme que vous pouvez! Nous allons protéger notre village!
VICTOR: Nous ne pardonnerons pas à un loup-garou maléfique!
VILLAGEOIS A: Tuez le loup-garou!
(La foule recommence à applaudir)
VILLAGEOIS B: Ne laissez pas le malin échapper!
BLOOD: (effrayé et paniqué) Victor, imbécile!
BLOOD: JE TE DETESTE !! (Blood s'enfuit)
VICTOR: Blood ...!
****
VICTOR: Est-ce que la préparation pour attraper le loup-garou ce passe bien ?
VICTOR: Tout ce que nous avons à faire est de nous diriger vers la forêt, de naviguer dans l'obscurité et de l'attirer ensuite.
VICTOR: Protéger le village et m'assurer que les gens sont à l'aise est aussi mon devoir.
VICTOR: Après tout, je suis le héros de ce village.
(Le vent commence à souffler à l'extérieur)
VICTOR: J'ai raison.
BLACK HOOD: "Je te déteste, Victor!" (Rires)
VICTOR: Qu'est-ce que tu es?
VICTOR: Vous êtes un visage inconnu.
BLACK HOOD: Je suis quelqu'un qui vous comprend le mieux.
VICTOR: C'est ma cabine, vous savez ? Foutez le camp.
BLACK HOOD: Victor ~ Les villageois vous font passionnément confiance.
BLACK HOOD: Vous êtes vraiment un homme merveilleux.
VICTOR: C'est exactement comme vous dites. Tout le monde serait d'accord.
BLACK HOOD: Correct. Vous deviendrez un héros afin de sauver le Blood sans méfiance.
BLACK HOOD: Vous avez un attachement à Blood pour que vous puissiez satisfaire votre vanité.
VICTOR: C-ce n'est pas vrai!
VICTOR: Je ne pense pas à de telles choses à propos de Blood!
BLACK HOOD: Vous êtes fatigué de ce que vous êtes maintenant et vous l'utilisez pour satisfaire votre désir de puissance et de proéminence.
VICTOR: Comme c'est absurde! Voulez-vous arrêter avec vos fausses accusations?
BLACK HOOD: Ce n'est pas une mauvaise chose d'être malhonnête à propos de vos vrais désirs.
BLACK HOOD: Et même si vos désirs sont mauvais, il n'y a personne qui vous réprimande pour eux.
VICTOR: Oui, je ne fais que dire la vérité.
VICTOR: Afin d'��viter les pires situations.
BLACK HOOD: Le loup-garou n'est pas le seul être méchant. Vous devez les détruire tous.
BLACK HOOD: Et celui qui vainc le mal est un héros.
BLACK HOOD: Le seul qui est concerné par cette victoire, c'est toi, Victor!
VICTOR: Je m'appelle Victor!
VICTOR: Je vais ouvrir ses yeux de ses fautes.
VICTOR: Afin de le guider vers le bon chemin.
***
GRAHAM: Ecoute, Blood. Assure-toi d'arriver à Alvin en toute sécurité cette fois.
GRAHAM: Ne t'éloigne jamais du chemin. Promet moi.
GRAHAM: Et aussi ...
GRAHAM: Tu ne peux pas enlever cette cape rouge, peu importe ce qui se passe, d'accord?
GRAHAM: Tu comprends, Blood?
BLOOD: O-ouais ...
BLOOD: Hum ... Grand Frère...
BLOOD: J'ai peur.
GRAHAM: Oh mon dieu, qu'est-ce qu’il y a?
GRAHAM: Même si tu étais si excité l'autre jour? Tu es un enfant si bizarre.
BLOOD: Grand Frère, tu m'aimes, n'est-ce pas?
GRAHAM: Qu'est-ce qui se passe soudainement? Bien sur que oui!
GRAHAM: Tu es mon petit frère que j'aime plus que toute autre chose. Encore plus que ma vie.
BLOOD: Vraiment ...?
GRAHAM: Viens, Alvin attend. Donne à ton frère son baiser d'au revoir (ou d’adieu).
GRAHAM: Sois prudent sur ton chemin, d'accord?
***
BLOOD: Les fleurs de lycoris fleurissent tellement.
BLOOD: Ils sont si beaux! Je vais en mettre dans le panier et les donner à Alvin.
RANDOLPH: Une cape rouge ...!
RANDOLPH: C'est vrai que cet enfant est ... Pourquoi ... ?!
BLACK HOOD: Pourquoi as-tu si peur? En quoi celui ci est-il  différent des autres?
RANDOLPH: Tais-toi, garde le silence!
BLACK HOOD: Combien de vies ces crocs ont prises?
BLACK HOOD: Peu importe qu'ils soient enfants ou femmes.
RANDOLPH: Oui, c'est vrai. C'était pour la survie!
RANDOLPH: Je vais tout recommencer pour vivre!
BLACK HOOD: C'était seulement une affaire d'une nuit.
BLACK HOOD: Dire «adieu» ne devrait pas être si difficile, n'est-ce pas?
RANDOLPH: Personne ne comprend! Personne!
RANDOLPH: Ces sentiments sont illogiques!
RANDOLPH: Ce sentiment ...! C'est la première fois que j'ai l'impression que je veux revoir quelqu'un si mal ...!
RANDOLPH: Nous avons regardé les étoiles ensemble ...
RANDOLPH: Nous avons promis d'aller ensemble dans un nouveau monde.
BLACK HOOD: Oui. Même ces yeux morts brillent comme les étoiles.
RANDOLPH: Cette pureté et cette luminosité ... J'ai vu la vraie beauté en eux.
RANDOLPH: C'est vraiment un miracle.
BLACK HOOD: Peu importe la beauté de son corps et de son âme, il est un simple humain.
BLACK HOOD: Il est simplement juste de la chair et du sang pour toi d’en profiter.
RANDOLPH: Même si d'autres humains peuvent être comme ça, il est différent de moi!
BLACK HOOD: C'est vrai ~
BLACK HOOD: Avant qu'il ne soit tué par les mains des autres, il vaut mieux que tu le fasses toi-même!
RANDOLPH: Le tuer de mes propres mains ?!
RANDOLPH: C'est parce qu'il est important pour moi que je ne peux pas faire ça!
RANDOLPH: Mais ... si je le laisse comme ça ...
RANDOLPH: Il va sûrement vivre une vie pire que l'enfer. RANDOLPH: Bon sang ...!
RANDOLPH: Qu'est-ce que je devrais ... ?!
BLACK HOOD: Même si tu laisse Blood s'enfuir maintenant, son destin ne changera pas.
BLACK HOOD: Si tu ne l'obtiens pas, quelqu'un d'autre le fera.
BLACK HOOD: Une réalité cruelle l'attend.
BLACK HOOD: Et même s'il retourne chez son frère, il ne peut plus être vraiment heureux maintenant, n'est-ce pas?
BLACK HOOD: Leur connexion est déjà cassée après tout.
RANDOLPH: Oui ...
RANDOLPH: Je n'ai pas ... le choix ...
BLACK HOOD: Maintenant, viens, allons en avant. Pour les allées et venues méprisées Alvin.  
****
(Frappe à la porte)
ALVIN: J'avais prévu ton arrivée, Randolph.
ALVIN: Viens et entre.
RANDOLPH: C'est à cause de ça que tu es méprisé et isolé.
RANDOLPH: Cette diseuse de bonne aventure.
RANDOLPH: Donc tu dis que tu sais tout sur tout le monde?
ALVIN: Tu le pense ? Je pense que c'est assez utile, n'est-ce pas?
RANDOLPH: Je ne comprends toujours pas ce qui se passe parfois dans ta tête.
RANDOLPH: Tu es un gars étrange.
ALVIN: Quelle impolitesse. Et ici je pense que nous devrions nous entendre comme des gens détestés par presque tout le monde.
ALVIN: Eh bien, ça ne fait rien. Prends du thé et fais comme chez toi.
ALVIN: C'est parti.
ALVIN: Ton visage dit que tu pense que c'est empoisonné.
ALVIN: Tout va bien. C'est un thé que tu aimes beaucoup.
RANDOLPH: ...!
ALVIN: Il est presque temps pour toi de partir, je me demande.
RANDOLPH: C'est vrai. Tu sais vraiment tout.
ALVIN: Pour l'argent? C'est nécessaire, n'est-ce pas?
RANDOLPH: Je ne l'ai pas fait.
ALVIN: Je le sais très bien.
ALVIN: Mon doux enfant est troublé, n'est-ce pas?
ALVIN: "Blood aimait même quelqu'un comme moi."
ALVIN: "Il a donné à quelqu'un d'aussi méprisé que moi quelque chose dont il puisse se réjouir."
ALVIN: Combien il t'a sauvé, je me demande.
ALVIN: Blood est trop pur pour vivre dans un monde cruel comme celui-ci.
ALVIN: En plus d'être pur, ses sentiments sont sensibles et il est fragile.
ALVIN: Je suis sûr que son cœur ne pourra pas tenir d’être trahi par quelqu'un qu'il aime tant.
ALVIN: Oh, comme c'est cruel!
ALVIN: Être abandonné par leur père, et même par son frère bien-aimé.
ALVIN: Et pour couronner le tout, il est ciblé par un loup-garou.
RANDOLPH: Je suis ...
ALVIN: Je vais vous donner mon coeur. Le coeur d'un magicien se vend à un prix élevé.
ALVIN: Juste une bouchée sera plus que suffisante. Vous pouvez obtenir un pouvoir immense.
BLACK HOOD: Même sans le vouloir, il est sur le point de mourir.
ALVIN: Vous n'avez pas à vous inquiéter du fait que mon existence méprisée disparaîtra.
BLACK HOOD: Afin de détruire les péchés d'Alvin envers Blood et son frère, il est prêt à offrir sa vie.
ALVIN: Ma vie est presque terminée.
ALVIN: À la toute fin, je veux que ça soit utile à quelqu'un.
BLACK HOOD: Pour quoi est ce que tu hésites?
BLACK HOOD: Tue Alvin et le Chaperon rouge sera dans vos bras.
BLACK HOOD: Avoir plus de proies est idéal, n'est-ce pas?
BLACK HOOD: Quel est le problème, oh, loup-garou au cœur froid?
BLACK HOOD: Pourquoi hésites-tu ?
RANDOLPH:                        …!!!
ALVIN: Je suis conscient de mon propre destin.
ALVIN: Je prédis que je vais bientôt mourir.
ALVIN: Ma fortune n'a jamais été mauvaise. Pas une fois.
ALVIN: Mon seul souci pour le moment est que Blood puisse être surpris.
BLACK HOOD: Ah, parce que son seul et unique allié serait parti.
BLACK HOOD: Personne ne peut plus sauver Blood.
ALVIN: Cet enfant est très gentil, alors je me demande à quel point il sera triste.
ALVIN: Je ne veux pas le blesser plus que ça, mais ...
ALVIN: Je suis tellement désolé, Blood.
BLACK HOOD: Maintenant! Tue-le résolument!
(La porte s'ouvre et le sang commence à couler)
**** VICTOR: (haletant) S'il te plait ... Laisse-moi le faire à temps ...!
(Début du flashback)
VICTOR: Pourquoi faire quelque chose de si bête ?!
VICTOR: Blood est ton frère, n'est-ce pas?
GRAHAM: C'est vrai ... Je sais que c'est impardonnable!
VICTOR: Alors pourquoi ?! Il aurait dû y avoir d'autres méthodes!
GRAHAM: Alors qui dans le monde le sauverait ?!
GRAHAM: Personne n'a jamais aidé!
GRAHAM: Nous essayons de notre mieux pour vivre ...!
VICTOR: Je t'aurais aidé! Rien de tout cela ne serait arrivé!
GRAHAM: C'est seulement pour ta satisfaction, Victor!
GRAHAM: Je ne voulais pas mourir, peu importe le sacrifice que j'avais à faire!
GRAHAM: Même si personne ne pense que je suis utile. Même alors ...!
GRAHAM: Je veux vivre!
(Fin flashback)
****
(La porte s'ouvre)
VICTOR: (halète) C'est ...
VICTOR: Alvin ...
VICTOR: C'est incroyable ...!
BLACK HOOD: Le sang d'Alvin est éparpillé.
BLACK HOOD: Tout comme une fleur de Lycoris.
BLACK HOOD: Oh, comme c'est beau.
BLACK HOOD: Une belle fin pour le très méprisé Alvin.
BLACK HOOD: Beaucoup de gens le détestaient. C'est seulement évident qu'il serait tué.
VICTOR: Même s'il est, le tuer est toujours mal.
BLACK HOOD: Ce n'est pas vrai.
BLACK HOOD: Il y a des gens qui n'ont aucune valeur en vie.
BLACK HOOD: Même vous l'avez détesté profondément dans votre cœur.
VICTOR: …!!
BLACK HOOD: Qui l'a tué? Vous avez tellement de choses dans votre cœur que c'est difficile à dire.
BLACK HOOD: Je me demande qui l'a fait ~
BLACK HOOD: Quelqu'un qui pourrait tuer cela cruellement ~
VICTOR: C'est le loup-garou!
VICTOR: Cela ne fait aucun doute!
VICTOR: Aller après Blood et maintenant même Alvin ...!
VICTOR: Comment a-t-il pu ?!
BLACK HOOD: Mon mignon et précieux Blood.
BLACK HOOD: Il a peut-être déjà été pris par le poison du loup-garou en ce moment même.
VICTOR: Blood est en danger!
BLACK HOOD: Maintenant, les pièces se sont toutes rassemblées.
BLACK HOOD: Personne ne peut plus l'arrêter.
****
RANDOLPH:            Blood…
RANDOLPH: Du sang ...
BLOOD: Nous ... nous rencontrons, hein ...
RANDOLPH: Oui.
RANDOLPH: Notre promesse a été accomplie.
RANDOLPH: Je ne pensais pas qu'on se reverrait.
RANDOLPH: Que faisais-tu?
BLOOD: Je regardais le lycoris.
BLOOD: Comme ils sont si beaux.
BLOOD: Ce sont mes fleurs préférées.
BLOOD: Le savais-tu ?
BLOOD: Que la fleur et les feuilles d'un lycoris ne se rencontrent pas.
BLOOD: Alors que la fleur est en fleur, ses feuilles sont cachées.
BLOOD: Quand la fleur flétrit, les feuilles commencent à bourgeonner.
BLOOD: Ils ne peuvent pas exister en même temps.
BLOOD: Ils sont comme nous deux, n'est-ce pas?
RANDOLPH: Juste comme nous ...?
BLOOD: Pourquoi as-tu des yeux si gentils?
RANDOLPH: C'est parce que ...
RANDOLPH: Tu es celui que je regarde.
BLOOD: Mais pourquoi ...
BLOOD: Pourquoi tes sourires sont-ils si tristes?
RANDOLPH: C'est ...
RANDOLPH: Parce que quand je suis avec toi, ma poitrine me fait mal.
BLOOD: Dis-moi.
BLOOD: D'où vient ton cœur?
RANDOLPH: C'est ...
RANDOLPH: Il appartient à toi.
BLOOD: Menteur ...!
BLOOD: Je te faisais confiance.
BLOOD: Tu étais si gentil et si chaud.
BLOOD: Je pensais que tu me comprendrais.
BLOOD: Je pensais que nous étions connectés même sans nous le dire ...! BLOOD: Oui ...
BLOOD: Celui qui pensait que ...
BLOOD: C'était juste moi?!
RANDOLPH: Blood ...!
RANDOLPH: C'est faux! Tu as tort!
BLOOD: Et pourtant tu m'as encore trompé! Tu avais l'intention de me kidnapper, non ?!
BLOOD: Je sais tout à ce sujet ...!
BLOOD: En échange d'argent ...
BLOOD: J'étais ...
BLOOD: (retenant ses larmes) Tu voulais ...!
RANDOLPH: J'ai ressenti la même chose!
RANDOLPH: J'ai ressenti du bonheur quand j'étais avec toi!
RANDOLPH: Je ne savais pas que je pouvais ressentir ça!
RANDOLPH: Ces sentiments ne sont pas un mensonge!
BLOOD: (pleurant) Je t'ai vraiment aimé et pourtant ...!
(Blood poignarde Randolph)
RANDOLPH: Blood ... ?!
RANDOLPH: Pourquoi ...?
BLOOD: (pleure toujours) C'est ...
BLOOD: Pour faire durer ce moment ...
BLOOD: Mon pitoyable Randolph ...
BLOOD: Si quelqu'un va te tuer ...
BLOOD: Je t'enverrai au paradis de mes propres mains.
(Blood le poignarde à nouveau et Randolph crie à l'agonie)
RANDOLPH: (haletant) Bl ... ood ...
BLOOD: Plus ...
BLOOD: Faire du mal à quelqu'un comme ça me ferait avoir les mêmes péchés que toi.
BLOOD: Je serai capable de mieux comprendre tes sentiments. BLOOD: Maintenant ... Randolph ...
BLOOD: Je vais te libérer de cette dure réalité.
RANDOLPH: Oui ...
RANDOLPH: C'est super ...
RANDOLPH: La meilleure façon de fermer ma vie.
RANDOLPH: (haletant et pleurant) Tu es vraiment ...
RANDOLPH: Une gentille personne ...
(Le sang coule de la blessure de Randolph)
RANDOLPH: Cette blessure que tu m'as donnée ...
RANDOLPH: Cette douleur ...
RANDOLPH: C'est la preuve du bonheur. RANDOLPH: C'est génial.
RANDOLPH: C'est bien comme ça ...
BLOOD: Tu as finalement souri.
BLOOD: Quand tu souris, je me sens aussi heureux.
RANDOLPH: Je suis vraiment content ...
RANDOLPH: Que la dernière chose que je verrai ... c'est ton visage souriant ...
RANDOLPH: C'est le même sourire que ... cette nuit ...
RANDOLPH: Promets-moi ... une dernière chose.
RANDOLPH: Que tu va ...
RANDOLPH: Oublier tout de moi ...
RANDOLPH: Tous tes souvenirs de moi ... Va dans un endroit que personne ne sait ...
RANDOLPH: Et commencer une nouvelle vie.
RANDOLPH: Je veux que tu vois un nouveau monde plus large à ma place ...
RANDOLPH: C'est bon ...
RANDOLPH: Je suis sûr ...
RANDOLPH: Que tu m'oublieras bientôt ...
RANDOLPH: Je te souhaite de trouver un nouveau bonheur.
RANDOLPH: S'il te plaît sois heureux ...
BLOOD: Je ne t'oublierai pas.
BLOOD: Jamais.
BLOOD: Parce que c'est maintenant que je suis le plus heureux.
BLOOD: Déjà ...
BLOOD: Ton souhait a déjà été accordé.
RANDOLPH: Ah ...
RANDOLPH: Tellement chaud ...
RANDOLPH: Juste comme ça ... Dans tes bras ...
RANDOLPH: Je peux prendre mon dernier souffle tout en sentant ta chaleur ...
RANDOLPH: Rien ne peut jamais surpasser ce bonheur ...
RANDOLPH: Merci.
RANDOLPH: Je t'aime ...
BLOOD:                    Je t'aime.
****
BLACK HOOD: Maintenant, ton cœur m'appartient.
BLACK HOOD: Tes vrais sentiments ne s'évanouiront jamais, peu importe le temps qui passera.
VICTOR: (courant) Blood, ça va?
BLOOD: Victor ...
VICTOR: Foutu loup-garou. Enlève tes mains de Blood !
VICTOR: Eloigne-toi de lui!
(Le couteau de Blood tombe sur le sol)
VICTOR: Un couteau ...?
VICTOR: Il est mort ...?
BLOOD: Oui.
BLOOD: Je l'ai tué.
VICTOR: Ça va? Est-ce qu'il t'a fait quelque chose? Es-tu blessé quelque part ?
VICTOR: Dieu merci, ça va.
VICTOR: C'est de la légitime défense. Tu n'as pas à te soucier de quoi que ce soit.
VICTOR: Il est évident que le loup-garou serait tué.
BLOOD: Évident qu'il serait tué ...?
BLOOD: Tu n'as pas le droit de parler mal de lui.
VICTOR: …!!
VICTOR: Ce loup-garou a tué Alvin. Alvin, qui n'a rien fait de mal.
VICTOR: C'est vraiment un monstre impitoyable!
BLOOD: Celui qui a tué Alvin est ...
BLOOD: Moi.
VICTOR: Qu'est-ce que tu as dit ...?
(Début du flashback)
BLACK HOOD: Maintenant! Tue-le résolument!
(La porte s'ouvre et Randolph s'enfuit)
ALVIN: Es-tu un loup-garou qui ne peut pas tuer les humains?
ALVIN: Tu as beaucoup changé.
ALVIN: Est-ce que quelqu'un t'a dépouillé de tes crocs?
(La porte s'ouvre lentement)
ALVIN: Je t'ai attendu, Blood.
BLOOD: Était-ce Randolph tout à l'heure ...?
BLOOD: Pourquoi Randolph est avec toi?
ALVIN: Je ne peux pas t'en parler.
ALVIN: Blood. Tu as été vendu par Graham pour payer ses dettes.
BLOOD: …!!
ALVIN: Et celui qui a pris ce travail était Randolph.
ALVIN: C'est pourquoi vous ne devriez pas lui pardonner. Celui qui vous a blessé était juste devant vos yeux.
BLOOD: Mon frère ...?
BLOOD: Et ... même Randolph ?!
BLOOD: Je leur ai fait confiance ...!
BLOOD: Je leur ai fait confiance et pourtant ...!
BLOOD: Pourquoi ?!
ALVIN: Désolé de t'avoir fait un choc, Blood.
ALVIN: Mais ça va. L'argent n'est pas un problème.
ALVIN: Tu dois juste me tuer.
(Alvin sort un couteau) ALVIN: Je vais te donner mon coeur.
ALVIN: Je suis sûr que ça se vendra bien.
ALVIN: J'ai toujours été désolé d'avoir été un fardeau pour toi et ton frère.
ALVIN: Si cette vie peut t'aider ...
ALVIN: Alors je n'ai rien à perdre!
(Alvin soulève le couteau)
BLOOD: ARRÊTE! Je ne veux plus voir mourir quelqu'un!
(Alvin et Blood luttent pour le couteau)
ALVIN: Lâche ...! Blood ! (Alvin se poignarde)
BLOOD: AAAAAHHHHHHH !!!!
BLOOD: Alvin ...! ALVIN ?!
BLOOD: I-il est mort ...
BLOOD: (commence à pleurer et à rire)
BLOOD: A-Alvin ... !? N-ne pars pas! Ne me laisse pas seul ...!
BLOOD: (pleurant) Je ... t’en supplie ...
(Fin flashback)
***
VICTOR: Pas moyen ...
VICTOR: Il n'y a aucun moyen que ce soit vrai ...!
VICTOR: Tu as tué Alvin ...? Je-je suis sûr que ce n'est pas vrai.
VICTOR: C-c'est un accident! S'il te plaît, dis-moi que c'était le cas.
BLACK HOOD: (ayant pris le corps de Blood) Le sentiment d'avoir tué quelqu'un est encore frais.
BLACK HOOD: Je ne peux pas appeler quelque chose que j'ai moi-même fait un accident.
BLACK HOOD: J'avais tellement peur.
BLACK HOOD: C'était supposé être terrifiant et pourtant ... Je me sens soulagé d'une façon ou d'une autre.
BLACK HOOD: Peut-être que cela me sauvera ... ou quelque chose.
VICTOR: (halète) Blood ...? VICTOR:                   Tu…
BLACK HOOD: Si tu pense encore que c'est impossible alors ...
BLACK HOOD: Dois-je te montrer?
(Black Hood prend le couteau)
VICTOR: (paniquant) C-ce couteau ... L-laisse le tomber.
VICTOR: Laisse le tomber!
BLACK HOOD: Tuer une ou deux personnes ne fait aucune différence.
BLACK HOOD: Oups, j'ai tort. Faisons-en trois. Avec toi dedans.
VICTOR: Reste loin de moi ...!
VICTOR: (attrape son arme) N-ne viens pas près de moi!
BLACK HOOD: Et je vais aller dans un monde où personne ne me connaît.
BLACK HOOD: Depuis que j'ai fait une promesse avec Randolph.
VICTOR: Arrête ça ...!
VICTOR: Ne le fais pas!
VICTOR: Blood est ...!
BLOOD/BLACK HOOD : Je vais tout obtenir de mes propres mains!
(Coup de feu et tintements de métal) *** BLOOD: C'est vrai ...
BLOOD: C'est bien ...
BLACK HOOD: Une petite erreur devient le regret d'une vie.
BLACK HOOD: Laisser des traces qui ne peuvent pas être effacées de son cœur.
BLACK HOOD: Pourquoi les gens aspirent pour cela?
BLACK HOOD: Est-ce pour mettre la main sur ses péchés?
BLACK HOOD: Rouler avec le vent ... J'entendais le sourire du lycoris.
****
BLOOD: Je te cherchais! Tu étais là tout ce temps, hein?
BLOOD: Je suis venu ici pour remplir notre promesse!
RANDOLPH: C'est différent de ce que nous avions promis, n'est-ce pas?
RANDOLPH: Je crois que je t'ai dit de m'oublier.
BLOOD: Je ne peux pas t'oublier, tu sais?
BLOOD: De plus, je ne peux pas imaginer mon bonheur sans toi dedans.
RANDOLPH: Commençons une nouvelle vie ensemble.
==FIN==
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ozaleenadyel · 3 years
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Préméditer mon meurtre
Après près de 30 ans de vie, j’ai décidé d’aller voir un autre monde car celui des humains ne me convient pas. Depuis mes huit ans que je sais que ce monde n’est pas pour moi. Les années passèrent et les humains me confirmèrent toujours ce que je savais déjà: les humains sont la pire espèce qui existe. 
Après toutes ces trahisons, ces perfidies, des perversions, ces rumeurs que les uns font aux autres, j’en ai eu assez. Avoir un chum qui te trompe, te ment, te manipule, te fait du gaslighting, ment sur toi aux autres, dit des choses que toi tu feras alors que c’Est lui, te dénigre, te rabaisse, est jaloux, possessif, contrôlant etc c’était la goûte de trop. Je vivais bien avant cette rencontre. J’étais heureuse, seule, sans famille ni amis. Juste moi. Biensûre, j’ai des défauts, comme tout le monde, mais je ne fais jamais rien par méchanceté. Je me suis effacée pour lui. J’ai tassé mes valeurs, ma famille, mes amis, mes projets pour lui et même ma santé en a pris un coup. 
Pensant à ma famille, pour ne pas leur causer de la peine deux fois par année (à ma fête et la date de ma mort), j’ai choisi qu’à ma fête, ce serait terminé. Terminé pour moi cette vie. Plus, je me disputais avec mon ex, plus je voyais ses mensonges, ses manipulations, plus il me rabaissait et croyait des choses fausses sur moi, plus la tentation de mettre fin à mes jours était présente. Mais je devais tenir bon encore un mois, quelques semaines, quelques jours, quelques heures.... Mais c’était si difficile. J'en tremblais d’envie de me passer la corde au coup. Une nuit, je l’ai fait. La sensation d’avoir ca autour du coup c’était tellement doux. Tu sais que ce sera bientôt fini et tu es en paix avec cette décision. Tu ressens une plénitude et un zen si immense. C’est indescriptible. Plus de peine, plus de colère, plus de joie ni de tristesse ni d’amour.... juste la paix intérieur. Paix avec ta décision. Je savais que je ressentirai tout cela lorsque je me tuerai. 
J’ai donc modifié mon testament et mes héritiers, enlevant mon ex. Il ne mérite pas d’avoir une telle somme d’argent, après tout ce qu’il m’a fait. Je suis plus riche morte qu’en vie!! Alors je dois bien choisir qui deviendra riche à ma mort. Qui le mérite vraiment? Et j’ai choisi ma soeur et mon frère. Puis, j’ai modifié mon mandat en cas d’inaptitude... comme ca si jamais je me manque et deviens légumes, ils sauront quoi faire. 11 jours avant la date de mon assassinat, ma fille est décédée subitement... la veille de ses six ans. Ca m’a tué encore plus. J’ai vu sa jumelle fixer le vide, devenir dépressive. J’avais l’impression qu’on me plantais un couteau directement dans le coeur et qu’on s’amusait à le tourner juste pour que la douleur soit plus intense. La voir comme ca, c’était une pure torture. Je commençais à me poser des questions. Va-t-elle survivre à mon décès, elle qui a perdu toute sa famille? Mais la douleur reprenait toujours le dessus sur la raison. Je n’étais pas sure de moi alors j’en ai parlé avec mon ex, qui était mon chum à ce moment-là. Il a dit que je voulais juste le manipuler, que c’était pas vrai que je ne voulais plus vivre. Moi, je tentais de me confier à lui et c’est très difficile de m’ouvrir sur mes sentiments. Le voilà qui me rabaisse encore... au moment ou j’ai le plus besoin de lui. J’ai juste eu envie de me tuer là, maintenant! D’en finir avec les personnes toxiques et de leur prouver, par le fait-même, que je voulais vraiment le faire. Si je ne le fais pas, ils vont toujours penser que je l’ai manipulé! Alors, ca m’a donné la motivation de le faire. 
Trois jours avant mon meurtre, j’ai perdu une amie qui s’est suicidée. Elle a enfin pu quitter ce monde horrible et terrifiant. Je l’ai envié d’être partie. Mon ex est resté avec moi, cette journée-là, alors qu’il devait aller à l’école. L’avoir auprès de moi m’a aidé, même si je ne me suis pas confié à lui par peur de me faire juger, de me faire faire des reproches et de me faire dire que je le manipule. Alors, j’ai gardé tout ca pour moi. J’ai pleuré, dans ses bras. Il sait à quel point elle et moi étions proches. On se voyait, en dehors du travail. Elle est venu me voir dans l’attente douloureuse que mon père quitte son corps. On se parlait souvent et on se téléphonait. C’est la seule amie que je me suis faite en dix ans et elle se suicide. J’ai eu tellement envie d’aller la rejoindre. 
Les deux journées qui ont suivis, je me suis répétées les dires d’un gars, dans ma tête. Il disait qu’une fois mort, on allait vivre avec des gens qui sont exactement comme nous et qui vont nous faire vivre ce qu’on fait aux autres. OH QUE J’AVAIS HÄTE! Je vais enfin pouvoir avoir quelqu’un come moi... Enfin! Partager l’amour, la sincérité, l’authenticité, faire tout pour quelqu’un et recevoir tout en retour. Merveilleux. Biensûre, j’ai des défauts! Mais je sais comment me botter le cul pour les corriger at avoir quelqu’un comme moi m’aiderait grandement. Et puis, ma soeur m’a rappelé qu’on a vu ce qu’il y a après la mort, lorsqu’on était jeune. Et ce n’Est pas du tout ca. Alors je sais que c’Est faux. Je ne trouverai pas quelqu’un comme moi à ma mort. Je sais ce qui m’attend. Et ca me plait quand même! 
La journée fatidique se pointe. Mon ex part au travail. Je suis donc seule. J’ai dit à une amie que je serai avec elle, le lendemain pour commémoré mon amie décédée trois jours plutôt. J’écris donc une lettre d’excuse à cette amie car je ne pourrai pas respecter ma parole d’être avec elle, le lendemain, Je lui ai dit cela pour ne pas qu’elle s’inquiète et m’empêche de partir. J’ai écrit des lettres à mon ex, ma soeur, mon frère, ma meilleure amie, mon amie d’enfance et une pour les collègues de travail. J’ai même fait un vidéo que je voulais poster et me suicider la seconde après. Alors, je me prépare, je me maquille, je choisis les vêtements que j’aurai pour ma mort. Je dis au revoir à mes filles et je quitte la maison. Je pars et je marche dans le bois jusqu’à l’endroit choisi pour laisser mon corps à la Terre. Je m’étends, au sol. Je touche la terre, l’herbe, les arbes... je respire cet air et me laisse bercer par le vent. J’entends des pas s’approcher de moi. J’entends des bruits d’enfants qui jouent. Je vais donc plus lion. Je marche et je marche et j’essaie de trouver un endroit ou il n’y a personne. Je le trouve enfin. La nature est si paisible. Le téléphone sonne. Tantôt ma soeur, tnatôt mon psy, tantôt une amie... Et je ne réponds pas. Je contemple mes dernières minutes sur cette Terre. Je demande à mère si j’ai fait le bon choix, mais comme je ne trouve aucune solution sauf celle-là et que je ne veux plus me battre, je continue de croire que c’est la bonne chose à faire. Le téléphone sonne et c’est mon ex. Je réponds. Il avait l’air inquiet, mais je ne peux lui dire que j’ai mis mon plan à exécution et que, dans peu de temps, je n’existerai plus. Je me fais rassurante et je raccroche. Puis, une pensée m’envahit. Comment va-t-il réagir en ne me trouvant pas, à la maison lorsqu’il entrera. LA panique va s’emparer de lui. Je le vois me chercher partout en courant, en paniquant, en pleurant. Téléphoner à tout le monde, me chercher dans tous les endroits possible sans savoir dans lequel je suis. Puis, la nuit qui tombe,il ne dormira pas, mes proches non plus. Je l’imaginais pleurer toute la nuit en espérant que tout cela soit au cauchemar. J’imagine mes filles me chercher. Ma soeur et mon frère pleurer et s’en vouloir. J’ai de la peine pour eux, mais , en même temps, j’ai toujours tout fait pour eux et commettre cet acte sera la seule chose que je pourrai faire pour moi.  Je pense aussi aux collègues de travail qui devront vivre avec deux suicides survenus en trois jours. Et là, j’ai pensé que, de toute facon, ils me parlent dans le dos et inventent des choses sur moi. Ils se montent les uns avec les autres contre moi. Ils racontent des mensonges sur moi alors j’espère qu’ils réfléchiront tous sur mon suicide. Qu’ils se regarderont tous à l’intérieur, avec tout ce qu’ils m’ont fait vivre car, c’est aussi, l’une des raisons de mon suicide. 
****
Ma tentative n’a pas fonctionné: je suis étourdie, j’ai mal au coeur, je suis faible et je tremble. Je retourne chez moi. Je me couche sur le divan et mes filles viennent m’y rejoindre. Je pleures toutes les larmes de mon corps. Je me dis qu’il me reste encore du temps pour me suicider. Mais des circonstances sont survenus cette journée-là et je n’ai pu le faire. J’en était tellement fâché et je regrettais ne pas l’avoir fait tôt, en matinée. Les jours suivants, je m’en voulais et je regrettais ne pas m’être suicidée. J’avais pourtant tout préparé. Je m’en suis voulus durant des mois de ne pas m’être suicidée et cette envie est restée là. Dès que j’allais déménagée et être enfin seule, je mettrai fin à mes jours et je me l’ai promis. Lorsque je me suis enfin trouvé seule dans mon apparte, j’ai passé des jours à pleurer, sans savoir pourquoi. J’étais tellement déçu et fâchée contre moi de m’être laissé faire. De m’être laissée utilisée, profitée, effacée pour des gens qui se foutaient de moi. Qui ne faisait rien pour moi ou me reprochaient de me rendre service. Est-ce que ca vaut la peine de me détruire et détruire mon corps pour les autres? J’ai demandé à mon corps de me pardonner. Je me suis excusée auprès de lui et, soudainement, j’ai commencé à me sentir mieux, à sourire pour rien, à être bien avec moi et mon apparte. J’ai promis à mon corps de ne plus le laisser tomber et faire ce qu’il veut. C’est lui qui décide, maintenant et ce n’est plus moi. Je me sens de mieux en mieux et de plus en plus heureuse, mais l’envie de mettre fin à mes jours rôdent encore... 
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #432 ~ ABSENTS LES CHATS, LES SOURIS DANSENT (décembre 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Les rues de la capitale sont aussi ennuyeuses qu'à l'ordinaire. Ca nous a pris la moitié de la journée pour venir ici et je me doute bien qu'on va encore devoir crécher chez les bourges pour la nuit. Enfin, je peux pas en vouloir à Erwin, il m'a pas forcé à venir cette fois.
Il a eu beau m'expliquer que la réunion se tenait entre leaders, que je ne serais pas autorisé à y assister, qu'on ne me laisserait même pas entrer dans l'enceinte royale, j'ai pas hésité longtemps à m'imposer pour le voyage. Déjà parce que l'idée de le laisser pénétrer seul dans ce nid de vipères infesté d'ennemis du bataillon me plaisait pas du tout, mais aussi à cause de la binoclarde. J'ai bien grillé son petit manège des derniers jours et je sais qu'elle prévoit un truc pour la fin d'année, un genre de fête stupide. Elle m'aurait réquisitionné pour la journée pour mettre en place ses idées folles et j'étais prêt à tout pour échapper à ça.
Erwin ne me parle pas beaucoup depuis le début du voyage, sûrement occupé à récapituler en pensée ce qu'il va dire à ses collègues. J'ai pas encore la prétention de pouvoir lire dans sa tête, mais je me doute qu'il angoisse. Il le montre pas, évidemment. Parfois, je me dis qu'il préfèrerait se couper un bras plutôt que de nous révéler ses tracas. Alors c'est moi qui fait la conversation. Il arrête pas de me couper pour me rappeler que je serais obligé de rester dehors et que cela l'embête. T'inquiète pas, je ferais du tourisme. Je trouverais bien un truc à faire. Mais je t'accompagne jusqu'au bout, on sait jamais.
On est presque arrivé, j'aperçois la seconde enceinte de la capitale en me penchant par la fenêtre. A partir de là, c'est le territoire royal, personne ne peut y entrer sans être quelqu'un d'important. Si j'en crois les gros titres, je fais partie de ce genre de personnes maintenant. Si on me l'avait dit quelques années plus tôt, je me serais bien marré... Je me doute bien que mon statut ne me donnera pas le droit de passage. Alors je répète mes conseils à Erwin pour la forme : fais gaffe à ce que tu bois, à ce que tu manges ; évite les couloirs déserts, méfie-toi de tout le monde. Ouais, tu sais tout ça évidemment, mais ça me calme de le redire. Ils vont te juger, ces snobs, ils attendent que tu te plantes, alors...
Il répond que Moustache et Pixis sont des types réglos et qu'il n'a pas à s'en inquiéter. Ils seront peut-être pas seuls dans le coin. Et tu as dis toi-même que tu sentais pas trop Zackley. Moi non plus, d'ailleurs. Le roi crèche là. Ce qui signifie que tu peux tomber sur des types pas recommandables du genre que tu sais. Même sur des corbacs, alors gaffe à tes fesses. Mes recommandations sont inutiles, il est déjà paré. Et puis de toute façon, on doit descendre.
La diligence s'immobilise et Erwin descend lentement en faisant un peu pencher le véhicule. Il présente ses papiers aux gardes qui se trouvent devant l'enceinte, et ils s'écartent pour le laisser passer. Ok, j'ai pas envie de me faire humilier, mais après tout... Je sors aussi mes papiers et les soldats les examinent avec sérieux. Sur la gueule du plus jeune, je vois apparaître une expression émerveillée et j'ai pas de mal à croire que si ça avait tenu qu'à lui, il m'aurait laissé passer. Mais l'autre me refoule avec respect en m'informant que je ne peux aller plus loin. Relax, les gars, je le savais, j'ai juste tenté le coup.
Erwin se retourne pour me regarder et me dit qu'il en aura sûrement pour deux bonnes heures, voire un peu plus. Hmm, tu as un point de rendez-vous ? Il me dit de le retrouver dans les jardins du musée. Le musée ? C'est où ? Le jeune soldat se précipite avec enthousiasme pour me donner l'information et me montre du doigt un grand bâtiment carré adossé à l'enceinte. Je vois. Dans deux heures ou un peu plus alors. Je salue Erwin de la tête et le regarde s'éloigner dans un inconnu dont je ne distingue pas grand chose. Mec, les laisse pas t'intimider, faut leur en mettre plein la vue...
Je reste un moment sur place jusqu'à ce qu'Erwin disparaisse de mon champ de vision, et je vois le jeune soldat danser d'un pied sur l'autre devant moi. Il demande si j'ai besoin d'aide pour me diriger et j'ai le réflexe nécessaire pour m'éviter de me retrouver en tête à tête avec cet admirateur qui se cache mal. Ca ira, je vais aller un peu par là, et... et puis par là aussi. En fait, si, j'ai besoin de savoir un truc. Il y aurait pas des... "salons de thé" ici ? Le jeune hoche la tête avec fierté et m'indique un autre coin de rue, pas trop loin du musée, en précisant que c'est le meilleur salon de thé du Royaume. D'accord, je vais d'abord aller me balader au musée - je sais plus très bien ce que c'est - et me prendre un thé après. Les deux gardes me saluent à leur tour, et je m'éloigne, les mains dans les poches.
Je me dirige vers l'entrée du musée, en haut d'une grande volée de marches. Le fronton, supporté par des colonnes, m'écrase de toute sa masse et je me demande un instant comment de simples humains peuvent construire des choses pareilles. Et pourquoi ? A croire qu'on laisse passer aucune occasion de se faire mousser...
Sitôt entré, j'aperçois quelques visiteurs qui flânent, surtout des couples, ainsi qu'un grand double escalier qui monte à l'étage. Je sais pas trop où aller alors je laisse mes pieds me guider au hasard. Je parcours des salles gigantesques remplies de tableaux et de statues qui ne me disent rien ; quoique certains d'entre eux me semblent familiers... J'ai dû en lire des descriptions dans mes bouquins. Je comprends pas trop l'utilité de stocker tout ce fourbis... On pourrait loger des gens ici plutôt que ces bibelots. A croire que ces vieilles croûtes ont plus de valeur que les vivants...
Je m'arrête devant quelques pièces bizarres et me marre en cachette en scrutant les bourges qui se croient intelligents ; ils prennent un air si important en hochant la tête devant ces mochetés que j'ai vraiment l'impression que nos yeux fonctionnent pas pareil. Et je suis sûr que ça coûte une blinde, en plus. Mais qui a du fric pour s'offrir des trucs si inutiles, sérieux ? Tcchh, cet endroit me plaît pas, je perds mon temps. Autant vider les lieux. Je me dirige vers un escalier qui monte - merde, je veux descendre - en espérant trouver une sortie ailleurs, ou bien une salle plus intéressante. Je me retrouve alors sur le palier supérieur, dans le hall, et m'apprête à enfiler les marches centrales quand je tombe en arrêt devant une peinture trônant sur le mur principal, face à l'entrée du musée. Je l'avais pas vraiment remarqué en arrivant, pourtant elle fait bien plusieurs mètres de large.
Sur ce tableau figure un homme avec une barbe, assis sur ce qui ressemble au trône royal. Je me souviens du jour où je l'ai vu, avec le même décor. On aperçoit un bout du tapis rouge et les rideaux derrière sont fermés pour cacher la lumière. L'homme se tient droit sur son siège, mais semble ennuyé d'être là. Il ne se dégage rien de ce type, il me donne la même impression que ce jour-là, pendant qu'il débitait son discours sans intérêt. Non, il a un petit truc en plus : des poils moins gris et l'air d'avoir un truc coincé dans le... enfin, pour ce que j'en sais. Pas étonnant que le vieil Hadulfo croit sérieusement que ce guignol ne règne pas réellement. C'est pas dur d'imaginer que le Parlement fait tout à sa place. On dirait une vraie chiffe molle. Et c'est à lui qu'on doit rendre des comptes ?
Erwin n'obéit pas à ce mec. Il se bat pour l'humanité et contre les titans, c'est tout. On doit juste lui plaire assez pour qu'il détruise pas le bataillon. Ttchhh ! Va te faire. Je me retiens de lui faire un doigt. Je préfère partir d'ici et retrouver l'air frais.
Une fois dehors, je cherche le salon de thé qu'on m'a indiqué mais je le trouve pas. J'erre un peu par les rues désertes ; je croise à peine quelques passants. Cette ville semble morte, et j'ai du mal à imaginer que c'est cette vie morne et sans intérêt que j'ai perçue d'en bas. Oh merde, quand on en parle...
Je distingue en face de moi, à quelques mètres, un véritable trou noir et béant, plongeant dans les entrailles de la ville. Je n'ai pas besoin de me rappeler ce que c'est, ni la première fois que je me suis tenu ici, les mains entravées, les yeux plantés dans le dos d'Erwin, attendant le moment de lui sauter dessus pour l'étrangler avec mes entraves... C'est là aussi que je l'ai revu, m'attendant près de sa diligence, certain que j'allais reparaître à la surface après ma seconde escapade... Il s'est passé tant de choses ici, entre le ciel et l'enfer...
J'ose pas approcher de cette ouverture, de peur qu'elle m'aspire à nouveau. Une curiosité malsaine veut me pousser en avant, mais ma volonté refuse de se laisser faire. Ils sont encore en bas, en train de trafiquer, de survivre, de baiser, de mourir... Rien n'a dû changer, alors que moi je suis plus le même. Je dois pas regarder, ni écouter. Me casser d'ici, ouais, c'est le mieux. Je sens presque l'odeur qui a accompagné toute mon enfance me sauter à la gorge et m'étouffer...
Non, non, le salon de thé. Du thé de luxe, le plus cher, c'est ce qu'il me faut. J'ai du fric sur moi.
Je sors du quartier, fais le tour d'un pâté de maisons toutes pareilles et me retrouve près du musée. Je distingue alors la devanture de l'établissement que je cherchais. C'était pas si loin, j'ai juste tourné du mauvais côté. Kenny m'a toujours reproché mon mauvais sens de l'orientation... Ta gueule, toi, j'avais juste la tête ailleurs. Je vais me poser dans cet endroit charmant une heure ou deux, siroter le meilleur thé des Trois Murs, peut-être même boulotter quelques gâteaux bien gras si j'en ai envie, et rejoindre Erwin aux jardins. Ouais, un programme parfait que, même toi, tu aurais apprécié, vieux lâcheur.
C'est la vision de l'entrée des bas-fonds qui te ramène dans mes pensées ? Où es-tu ? Es-tu seulement encore vivant ?...
Je passe le seuil du salon et une soubrette au grand sourire vient m'accueillir. Tout est propre, net et rangé ici. Les fauteuils moelleux couleur pêche, les murs jaune pâle, les tables rondes aux pieds fins et délicats... Au diable les bas-fonds, au diable Kenny ; je sens que je vais me plaire ici. La fille m'entraîne vers une table isolée au fond - je vois bien qu'elle lorgne mon écusson - et m'assure qu'elle va s'occuper de moi tout de suite. Je suis pas seul dans le salon ; un couple âgé est déjà occupé à consommer et l'odeur de leurs tasses embaume la pièce. Ils me jettent à peine un regard. Tant mieux, je suis pas venu pour faire de la pub mais pour me détendre.
La fille revient avec une carte à la main et je parcours des yeux la liste des propositions. Putain, y a un nombre de thés considérable ! Je savais pas qu'il y'en avait autant ! Je sais pas lequel choisir... Vous avez un truc à me conseiller, parce que j'suis paumé, là... Je dois lui paraître con mais elle se montre prévenante. En serrant son carnet contre elle, elle me demande pourquoi je suis si nerveux. Ca se voit ? J'ai pas l'habitude de traîner dans de tels endroits, c'est vrai. Elle réplique malicieusement que c'est sans doute plus agréable que de tuer des titans. Vous avez l'oeil... Elle répond que si je veux me détendre, il n'y a pas mieux que le thé blanc à la camomille. Ok, je vous fais confiance, commençons avec ça. Mais je pense que j'en essaierai d'autres après, j'ai du temps à tuer.
Elle me fait une révérence un peu gênante et s'éloigne afin de passer commande. Et aussi...  vous avez des pâtisseries, c'est ça ? Qu'est-ce que vous avez de moins sucré ?
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scienceoftheidiot · 6 years
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Hey ! Je peux te demander pourquoi tu n'aimes pas Born Again/Miller ? J'en ai plutôt un bon souvenir (y a du drama et Karen retrouve Matt à la fin) et y a des pages marquante comme celle reprise à la fin de Defenders. Guardian Devil je comprend que personne n'aime, déjà parce que l'histoire est conne + je me souviens d'une interview (impossible de retrouver un lien) de Smith où il dit qu'il a tué Karen parce qu'il savait pas quoi faire d'elle...
Alors 8 ans plus tard je retrouve cette ask ! Désolée ! Merci d’avoir demandé en tout cas :) 
C’est plein de raisons qui se mélangent et pas forcément de bonne foi, je préviens, lol. Et ça a beaucoup à faire avec le contexte religieux dans l’histoire. Je préviens, tl:dr J’AIME PAS CA. Franchement, on peut s’arrêter là dans l’analyse. J’aime pas Frank Miller et j’aime pas qu’on m’écrase le nez dans la religion alors que je suis là pour lire un bouquin sur un mec qui tape des vilains en portant un collant. 
Mais bon je peux aussi en dire plus parce que j’aime bien parler - et on est sur Tumblr, donc je signale que tout ceci n’est que mon opinion personnelle, que cela n’engage que moi et que non je ne brûle pas des églises (non mais oh on respecte le boulot du tailleur de pierres, au moins). Je suis juste un peu vénère parce qu’on touche à mon personnage préféré de toute ma vie (si). 
En soit l’histoire est bonne, bien écrite, David Mazuchelli est excellent, bref, je ne renie pas le fait que ce soit un très bon arc. Et je comprend qu’on l’apprécie. 
Mon problème avec Born Again c’est qu’il est souvent montré comme étant LA BD ULTIME SUR DD avec l’autre arc hyper connu de Miller, Man Without Fear, que je déteste cordialement à cause de, pèle mèle, Elektra (son personnage est à chier sérieusement hyper mal écrit, un début de dévoilement du Miller de maintenant je dirais), Jack qui maltraite Matt, le retcon total de l’origin story (en fait dans le canon de base Jack meure juste avant que Matt n’ai son diplome d’avocat, il connait Foggy, Foggy le connait, et Matt a EU LE TEMPS D’AVOIR UNE RELATION D’ADULTE AVEC LUI). Mais bref je suis pas là pour parler de Man Without Fear. 
Mon problème avec Born Again, c’est que je l’ai découvert très tard. Qu’avant, j’avais grandi avec le DD des 60′s-70′s, et rien d’autre. C’est à dire un Matt Murdock / Daredevil qui ne parlait jamais de religion. Mais genre, vraiment c’est tout juste si tu sais qu’il est catholique, vaguement, et encore j’en suis même pas sure. Ce qui pour ma personne d’athée bouffeuse de curés et autres m’allait très bien. Je sais bien que c’est parce que c’était fait pour les petits nenfants mais voilà. 
Et puis y’a eu le film en 2003. Un déchirement total. C’est qui ce gars ? C’est quoi ce Batman zarb ? Alors oui Matt est toujours attachant, ça m’a ptetre même donné un petit crush passager sur Ben Affleck, (passager, j’ai dit) et je maintiens que j’apprécie toujours le film même avec ses défauts monumentaux. Mais vraiment tout le long je me suis demandée ce qui était arrivé au personnage. Pourquoi sérieux ? Pourquoi rajouter ça sur un mec qui n’en avait pas besoin ? Merde le triangle amoureux Karen/Foggy/Matt/accessoirement Mike était nul à chier, mais ça me faisait moins mal que de voir mon super héros favori se faire le porte étendard de quelque chose dont j’ai toujours appris à me méfier fortement (cousins catholiques intégristes, maternelle et primaire en école catholique (heureusement ouverte), bref), et buter des gens, et faire le dark knight de New York, là ? (on remarquera que c’est quand même un des seuls super héros qui soit, toujours maintenant, fortement défini par sa religion, avec Ben Grimm)(j’imagine qu’il y a également Kamala Khan et Sand je sais plus quoi aussi)(y’en a sûrement d’autres mais pas des têtes d’affiche et pas autant “dans ta gueule” que ce cher DD). 
Et j’ai relié ça à Miller. Parce que à l’époque c’était lui qui était cité à chaque fois comme l’inspiration (aaahhh 2003). Parce que à force d’aller lire tout ce que je trouvais sur DD, j’ai remarqué que c’est effectivement Miller qui a commencé à insufler ça dans la BD (j’ai apprécié que la série donne un poil plus de subtilité à la chose et je dirais que c’est sûrement parce que Cox est lui même catholique)(merci, mec). Mais surtout parce que c’est Miller qui a fait de Daredevil quelque chose d’extrêmement facile à caricaturer en “super héros torturé dark&gritty” , et parce que pour moi, avec son imagerie hyper centrée là dessus, c’est ça qui a fait que je me suis plus sentie si en phase que ça avec mon super héros préféré (oui je sais c’est un mec, c’est un ricain, il est aveugle et en plus il est roux, et la seule chose qui m’empêche de m’identifier c’est sa religion? bah… ouais. J’ai prévenu que c’était de mauvaise foi).
Et donc je reviens sur le fait que Born Again est porté aux nues en permanence. Mais et Bendis ? sérieux, Bendis c’était de la merde ? Je sais pas ce qu’il vous faut les gars. Et Waid bon sang. Waid/Samnee, les arcs super, l’histoire qui se tient, Matt qui est plus relatable que jamais, toujours en restant le gros con qu’on connait, bref. Et enfin, une recherche plus que superficielle sur le gimmick de base du personnage qui est ! sa cécité et pas sa religion bordel.  Le fait qu’il soit dépressif. C’est bien écrit c’est nuancé, bref. J’aime Waid et Samnee et Bendis et j’aime pas Miller parce que voilà. 
Dernier mot : je déteste Miller, le mec derrière l’auteur. C’est un gros facho. Un raciste, et monstrueusement misogyne. Bref, un connard (ceci n’étant que mon opinion). Donc en plus j’ai pas de scrupules :D 
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syruppawnao · 3 years
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Anniversaire Satan 2-18 à 2-22
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Mammon - Hé, Satan est sur scène ! Regarde, MC. J'ai de très bonnes places. Viens ici pour ne pas avoir à regarder de derrière la scène ! MC - Merci. / Mammon, t’est trop bruyant. Satan - MC… Je vais y aller. Je suis Satan, et je vais vous présenter le roman mystérieux Hell’s Gallery. La particularité de ce roman policier est les rebondissements non-traditionnels qu’il utilise pour inciter les lecteurs à feuilleter les pages et le nombre d’œuvres d’art historiques qui apparaissent régulièrement tout au long de l’histoire. Une peinture rare appelée Maiden avec un collier de rubis, créée par l'artiste humain Johannes Fleur… devient la clé pour percer le mystère. Permettez-moi de commencer par vous présenter les personnages. Satan -… Quant à l'antagoniste, dont l'esprit brouille les lignes entre le véritable amour et l'amour pour la jeune fille dans le tableau, le mystère derrière son crime commence lentement à se dissiper alors que l'histoire plonge plus profondément dans son esprit de conte de fées. La conclusion de ce récit déchirant et magnifique vaut la peine d’être vécue à travers son imagination et son cœur. Mammon - Wow… Oh, devrais-je applaudir ? Je pensais toujours au livre. MC – Tu a aimer la présentation alors ? / Satan a totalement gérer !!! Mammon – J'en ai des frissons… ! Qui ne voudrait pas lire Hell’s Gallery après une superbe présentation comme celle-là ? Satan va gagner le premier prix, sans aucun doute !
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Satan - Regarde, MC ! J'ai gagné la première place ! J'avais le sentiment que je gagnerais, mais ça ne veut pas dire que je suis moins heureux de détenir le trophée… Alors, tu te souviens de notre conversation d'hier soir sur ma victoire…? Je veux passer le reste de mon anniversaire avec toi, juste nous deux. Qu’en dis tu, MC… ? Asmo - Sataaaaan! Félicitations ! Laisse-moi te faire un gros bisou ! Mammon - Bravo, mon frère ! Satan - Hé, lâchez-moi, les gars ! MC et moi parlons en ce moment… Asmo - Pas le temps pour ça, viens avec nous ! Satan - Quoi? Hey ! Arrête de tirer !
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Solomon - Le démon d'anniversaire est arrivé. Barb - Nous vous attendions. Satan - Anniversaire de…. Que faites-vous tous… ? MC - C’est ta fête d’anniversaire ! / Joyeux anniversaire et félicitations pour avoir gagné ! Levi - Félicitations ! Belphie - Bon travail, Satan. Satan - Je suis sans voix ... Diavolo - Avez-vous apprécié votre anniversaire Bibliobattle aujourd'hui ? Satan - Quoi? Oh, je sais ce qui se passe. Luke - Moi non. Est-ce que je manque quelque chose ? Simeon - Lord Diavolo est celui qui a organisé le premier Bibliobattle du Devildom. Luke - Vraiment ? Satan - Cela expliquerait la sélection de présentateurs talentueux. Diavolo - J'ai seulement aidé un peu. Lucifer a fait la majeure partie du travail. C'était son cadeau d'anniversaire pour toi. Satan - Quoi? … Hé, Lucifer. Comment as-tu pu me cacher tout ça ? Lucifer - Heh… Je peux te le dire plus tard après que nous ayons trinqué. Que la fête commence.
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Beel - Gâteau d'anniversaire spécial de Madame Scream. J'ai commandé tout ce gâteau juste pour toi. Mange ! Satan - Merci, Beel. Je ne pense pas que je peux manger un gâteau entier, mais je prendrai une part pour commencer. Mammon - Satan, ta présentation était géniale aujourd'hui ! Lucifer - En effet. C'était une merveilleuse performance. Satan -… ! Simeon - Hehe. Ce n’est pas tous les jours que Lucifer distribue des compliments. Asmo - C'est parce que Satan était très cool aujourd'hui ! Satan - MC, a tu une minute… ?
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Satan -… As-tu une réponse ? Nos plans ont été légèrement repoussés, mais je veux toujours passer le reste de la journée avec toi. (bonjour, je vais vous mettre deux types de fin, car bah, j’aime les deux et je voulais vous les mettre voilà.)  (1) MC - Bien sûr. Passons-le avec nous deux… / Je veux encore manger un peu plus / Et si je te donne ton cadeau en premier ? Satan - Un cadeau pour moi ? C'est… ! Un exemplaire de la première édition de Hell’s Gallery! Je te remercie… ! Comment a tu pu le trouver…? Seraient-ils contrariés si je disais que cela me rend plus heureux que le trophée ? Je chérirai ça avec mes souvenirs d’aujourd’hui pour toujours.
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(2, c’est celle que j’ai préférée)  MC - Bien sûr, passons la suite rien que nous deux… / Je veux encore manger un peu plus / Et si je te donne ton cadeau en premier ? Satan - Pas besoin d'en dire plus. Je veux connaître ta réponse par un baiser… pas par des mots. Est-ce que je demande trop ? C’est mon anniversaire, après tout. Mn ... Merci, MC ... Sortons d'ici ensemble. Ce sera le meilleur anniversaire que j'aie jamais eu.
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bloguementmoi · 6 years
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Chapitre1 : On commence par le début, c'est plus logique.
Mon nom ? Aucune importance, je répondrais au pseudo de Nyx, je vous vois venir avec vos « kom leyy makillageuhh laul  ixdeyy »..Euh non. J'aime juste beaucoup la mythologie grecque, c'est tout. On s'éloigne un peu du sujet principal, j'écris ce blog pour vous racontez quelques petites storytime qui me sont arrivées, en gros je vais tenir  un journal intime en ligne « OUAHH IDEE DE MALADE ! », ce n'est pas super original mais je pense que certaines ou certains se reconnaîtront dans mes écris et qu'une infime partie de vous cher lecteurs ou futur lecteurs trouveront des solutions à leur problème (en tout cas si je peux aider grâce à mes expériences passé je suis contente). Une dernière chose avant de commencer, ce blog est une mise à l'écrit de mon vécu, donc  encore un fois un journal je parlerais de : mes relations foireuses (y'en a un paquet), de mes amitiés foireuse (la aussi il y'en a un paquet), du fait aussi que parfois être gentille dans mon cas s'apparente à être une sombre conne, mais moi j'ai tendance à appeler ça « être humain ». Encore autre chose tout mes protagonistes auront un pseudonyme, je ne vais pas m'amuser à donner leur noms / prénoms par respect de leur identité et si jamais ils passent par là (par le plus grand des hasard se reconnaissent), et bien sachez que…. JE M'EN BATS ROYALEMENT LES OVAIRES BANDES DE BATARDS ! ASSUMEZ MTN !
Toutes les belles histoires commence par « il était une fois » et finissent par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup de chiards », mais pas la mienne.
À ce jour ça va presque faire 3 ans que je n'ai pas eu de relations sérieuses, avant que vous commenciez à vous imaginez je ne sais quoi je vais vous expliquez les enfants patience. Il y a 3 ans je me suis séparée d'un homme avec qui je suis restée deux ans et demi, ce gars la on va l'appeler Tony, bref, comme toute les filles, je croyais que Tony était l'homme de ma vie. TU PARLES ! J'ai rencontré ce mec quand j'étais au lycée, à cette époque j'étais célibataire depuis presque 8 mois et Tony avait commencé à attirer mon attention à ce moment là. Vous savez c'était la période un peu où les garçons emmerdaient les nanas pour leur montrer qu'elles leur plaisaient, oui au lycée on était tous très con, sans exception. C'était le cas de mon cher et tendre, c'était vraiment un chieur, un peu badboy mais surtout un vrai vrai chieur et aussi un vrai chineur de meuf, comment il m'a eu ? Il a su me toucher de par ses mots, son intelligence, sa beauté…Non en vrai je l'ignore encore mais une chose dont j'étais sûre c'est que je l'ai aimé comme pas possible, pour supporter son caractère de merde il me fallait un sacré gros paquet d'amour. Pourquoi s'est-on séparé ? Et bien MONSIEUR était impulsif, MONSIEUR voulait que je me plie à ses quatre volontés, MONSIEUR croyait faire tout les efforts du monde juste parce qu'il le disait, il le disait tellement qu'il y croyait lui même ! Oh et aussi on a vécu une relation à distance, ça marche peut être pour certains mais pour moi c'était vraiment à chier.
Mon problème avec les relations à distances c'est qu'on est jamais tranquille, on est sans cesse entrain de se demander si notre moitié n'est pas entrain de fricoter avec une autre alors que ça fait 3 putains d'heure qu'on attend la réponse à notre message. Quand vous essayez d'en parler avec votre cher et tendre vous êtes automatiquement qualifiée de « folle », de « chieuse » ou  encore d'« hystérique », alors qu'on voulait seulement régler le problème. Les mecs sont très cons parfois ( les meufs aussi hein), mais c'est bien pour ça qu'on déborde d'amour les uns pour les autres ? Enfin je crois. Bon revenons à mon histoire, je disais que j'aimais cet énergumène à la folie, passionnément, peut être un peu trop… Par amour on laisse souvent couler trop de choses et j'ai fait cette erreur juste parce que je ne voulais pas envenimer nos disputes, je pensais que c'était de la maturité, mais taire mes pensées était simplement une belle connerie ! Quand quelque chose ne va pas, exprimez vous ! Car sinon vous allez accumuler tellement de ressentiments envers votre partenaire que  ça va finir par vous explosez en pleine face et c'est pas bon pour votre santé mentale, croyez moi. Pourquoi je l'ai quitté ? On se torturait, enfin il me torturait… Notre relation c'était comme être en couple avec un enfant pourri gâté, c'était invivable, mais le cœur à ses raisons même si on a du mal à les comprendre parfois.
Après cette rupture qui m'a valu 3 jours entier de goinfrage et de musique triste en pleurant sur mon sort (encore une fois je l'aimais malgré tout donc oui ça m'a fait du mal je suis humaine merde!), Jeff un ami proche que j'avais rencontré à la fac m'écoutait sans arrêt me plaindre de ma relation avec Tony, un jour pour me changer les idées on décide de sortir, on croise un de ses ami (super mignon au passage), on s'échange quelque banalité sans plus. C'est une fois rentrée chez moi que Jeff me dit que j'ai tapé dans l’œil de son ami, j'étais super flattée. Mr cute boy qu'on va appelé Ian a eu mon numéro par le biais de Jeff, ni une ni deux, j'ai reçu un message directe ! Bon  par contre malgré sa belle gueule en drague il était à chier. Genre vraiment à chier, son premier message c'était « Ça te dirait d'aller boire un verre ? Signer un admirateur secret », SERIEUSEMENT ?!!! Au lieu de l'enfoncer je lui ai quand même tendu quelques perches pour rendre l'ambiance plus potable tellement elle était ridicule.
Ce gars avait beau avoir une belle gueule, il n'avait aucune expérience avec les filles ( à noter que quand je dis filles je parles autres de ses exs et encore ! Il y en a même une qui n'est même pas vraiment son ex, elles se comptent sur les doigts d'une main, c'est à dire 2). BREF ! Après quelques jours de flirte intensif il me propose un FUCKING DATE ! Que j'ai accepté bien évidemment, j'avais tellement d'appréhension, je stressais comme une dingue, j'ai tellement stressé que je suis tombée malade et que j'ai due annuler. Le plus bizarre c'est que j'étais vraiment soulagé de pas avoir été à ce rdv, j'avais peur si j'avais été seule avec lui je ne saurais plus trop quoi dire, que je devienne ennuyeuse à souhait… J'ai fini par le voir la première fois avec Jeff qui a tenu la chandelle et les autres fois seule, la première fois il ne s'est rien passé, la deuxième fois non plus mais la troisième fois on a couché ensemble, alors non j'ai pas suivi la putain de règle à la con des 3 rdv, j'avais juste envie de ce mec que je trouvais sexy… mais malheureusement au lit il était pas  si génial que ça… Bien sûre pour son  ego et pour pas le vexé…J'ai simulé….Je sais c'était nulle mais les gars c'était la première fois que je m'envoyais en l'air avec un mec avec qui je ne sortais pas ! Il se trouve que j'ai eu un gros coup de cœur pour ce mec, sauf qu'en couchant avec lieu aussi triste que ça puisse paraître j'avais perdu de la valeur à ses yeux, pas que je sois une fille facile loin de la, j'ai couché avec un mec qui me plaisait et ce mec se trouve être un connard qui est parti s'en vanter (bon d'un coté c'était pas méchant mais d'un autre c'était un gros manque de respect).
Les filles quand vous vous donnez à un homme pour qui votre cœur joue un orchestre et que cet homme est le roi des cons, sachez que vous n'avez pas à vous en vouloir, un jour tout fini par se payer, on doit tirer une leçon de chaque expérience vécue. Ne vous excusez pas d'avoir un jour aimé un con ou coucher avec un salopard, c'est à eux d'avoir honte de vous avoir traiter de la sorte, je ne parle que dans ce cas de figure, je donne le même conseil aux mecs qui liront ces lignes par rapport au nanas on est pas toutes des anges non plus. Ne vous excusez jamais d'avoir été humain.
Avec Ian ça s'est terminé à cause de Jeff, Jeff m'avoue du jour au lendemain avoir des sentiments pour moi, du coup pour m'avoir pour lui tout seul il me disait que Ian était un con et qu'il voulait juste coucher avec moi et me jeter après, ensuite il m'avait envoyé des conversations qui sortaient de leur contextes, l'histoire était vraiment étrange, j'ai pu avoir des réponses du principal intéressé.  Mais je me suis rendue compte que Jeff était un sacré manipulateur, il l'est encore aujourd'hui je lui ai pardonné tellement de chose par amitié qu'il en a profité,  le plus grave c'est qu'il mettait toujours la barre de plus en plus haut, je vous raconterait cette histoire dans un autre chapitre vraiment être aussi mythomane, manipulateur et haineux il faut vraiment le faire, le pire c'est qu'aucune raison n'est justifiée. Pour clore ce chapitre, j'ai « coupé » les ponts avec Ian, je l'avais revu quelques fois après cette histoire avec Jeff mais notre relation était beaucoup trop ambiguë et il ne voulait rien de sérieux, j'y ai mit fin car je savais que ça allait me prendre la tête. Alors les gens s'il vous plaît quand votre relation n'est pas clair dès le départ ne vous acharnez pas, le flou personne n'aime. J'en ai déjà fait les frais et je vous assure que c'est chiant.
« Mieux vaut faire chier les gens que te prendre la tête » - Nyx.
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