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#la tendresse sous toutes les formes
chlcavalier · 2 years
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thedarkbelowrpg · 4 months
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Nymphes
Utilisant les éléments de la nature qu’elles regardaient de loin, Sahar et Solair créèrent le peuple des Nymphes. Ces êtres, connus des humains comme des forces naturelles ancestrales, ont le pouvoir de contrôler les éléments avec lesquels les déesses les ont conçus. Parfois d’une violence inouïe ou d’une tendresse incroyable, on connaît ce peuple pour sa versatilité, ne choisissant en général qu’un seul parti : celui de la nature. Depuis toujours, les Nymphes ont toujours été les gardiennes de la religion polythéiste magique, ayant des rôles de prêtresses mais officiant aussi aux enterrements et aux naissances, puisqu’elles sont en lien constant avec la nature et la vie qui les ont vues naître. Elles peuvent entrer dans des fureurs connues de tous les autres peuples quand les choses ne se passent pas comme elles le veulent ou que des dégâts trop grands sont faits à la nature. Tous les peuples magiques sans exception ont peur de ce que les Nymphes sont capables de faire mais tous les respectent grandement, sachant parfaitement que sans elles, le monde ne serait plus vivable. 
Sous leur forme naturelle, les Nymphes sont faites entièrement de leur élément. Les Nymphes de la terre sont généralement faites de terre, de pierres ou de plantes, entrelacées et mêlées. Les Nymphes d’eau sont formées le plus souvent d’eau, cela va sans doute, mais aussi d’écume, voire parfois d’algues. Les Nymphes d’air sont généralement constituées de vapeur ou de courant d’air, beaucoup plus immatérielles que toutes les autres. Enfin les Nymphes de feu sont faites de flammes, aux couleurs différentes selon les individus, ou de fumée. Leurs formes ne sont pas toujours de nature humanoïde, bien que beaucoup d’entre elles gardent une forme proche de celle des Humains. Lorsque les Nymphes prennent une forme humaine, les odeurs le trahissent beaucoup. Ces odeurs sont fortes, parfois omniprésentes quand on est très proche d’une Nympha. Chaque type de Nymphe a une odeur qui rappelle son élément qui lui colle à la peau. Elles ont également souvent des marques de leur élément, souvent dissimulées comme si elles étaient des tatouages. Contrairement à la croyance populaire, les Nymphes ne sont pas uniquement de genre féminin, on en retrouve de tous les genres sans distinction.
Les Nymphes ont le pouvoir principal de pouvoir manipuler les forces et éléments de la nature elle-même. Cependant, une Nymphe ne peut maîtriser tous les éléments. En effet, chaque individu est lié à un élément en particulier, son élément principal qui la constitue, ainsi qu’à un autre, secondaire. Les Nymphes contrôlent à loisir leur élément, et ont un contrôle moyen sur leur élément secondaire. Elles ne choisissent pas elles-mêmes leur élément principal, celui-ci est déterminé à leur naissance, en revanche, elles peuvent faire pencher la balance pour un élément secondaire selon leurs affinités. Les Nymphes de terre peuvent considérer l’eau et le feu comme secondaires, jamais l’air. Les Nymphes d’eau peuvent avoir l’air et la terre en secondaires, jamais le feu. Les Nymphes d’air peuvent être liées à l’eau et au feu en secondaires, jamais à la terre. Les Nymphes de feu peuvent choisir entre terre et air en secondaires, jamais l’eau. Les Nymphes peuvent créer leur élément principal, en étant constituées, mais il est impossible pour elles de créer leur élément secondaire, elles ne pourront que le manipuler. Les pouvoirs des Nymphes influent sur les éléments naturels mais aussi sur des formes transformées de leur élément principal uniquement. Par exemple la glace pour l’eau, la foudre pour l’air, le magma et la lave pour le feu ou les plantes pour la terre. 
Ayant été infusées avec la vie elle-même, les Nymphes ont un certain contrôle sur elle, étant capable de la créer et la redistribuer bien plus facilement que tous les autres peuples. Elles sont surtout connues pour pouvoir créer des êtres semi-conscients faits de leur élément, la plupart du temps ce sont des serviteurs, messagers et autres aides de la vie de tous les jours mais ces créatures peuvent aussi servir à les défendre en cas de besoin. Ces créatures sont connues sous le nom de Golem et peuvent être créées à partir d’absolument tous les éléments sans distinction. De plus, les Nymphes peuvent aussi se servir des éléments naturels pour augmenter leur taille, se nourrissant de leur élément pour se protéger, grandir et également se soigner beaucoup plus rapidement. Lorsque les Nymphes se nourrissent ainsi de leur élément, il est courant pour elles de reprendre une forme complètement naturelle. Si elles sont grandement blessées et le font pour se soigner, cette forme sera immobile, comme un arbre ou un rocher.
Tant qu’elles sont dans de bonnes conditions, les Nymphes ont une espérance de vie relativement longue, allant jusqu’à environ 600 ans. Cependant, les conditions actuelles du monde, la pollution même au sein du monde magique et les villes bâties partout ont beaucoup réduit la longévité des Nymphes, si bien que beaucoup d’entre elles ne vivent plus que jusqu’à 400 ans environ. Il est aussi très facile pour une Nymphe de tomber malade si elle ne prend pas garde, la pollution environnante ayant tendance à leur faire beaucoup de mal et à les affaiblir énormément. Celles qui s’en sortent le mieux sont les Nymphes de feu, subissant beaucoup moins les effets de la pollution. En termes de faiblesse, les Nymphes sont toutes sensibles à leur élément opposé, cela va sans dire. De plus, elles sont très sensibles au sel, qui pourra les brûler et les rendre malade. On ne parle pas de n’importe quel sel mais de ce qu’on appelle le sel gemme, ou halite. Les contacts peuvent brûler les Nymphes, sous forme de brûlures chimiques, et son ingestion entraînera la mort à coup sûr. 
Les Nymphes, grâce à leurs pouvoirs sur les éléments et la nature, sont capables d'insuffler la vie dans des choses inanimées, comme avec les Golems. Mais il y a bien plus que l’on pourrait penser à propos des Golems. En effet, grâce à ces créations magiques, les Nymphes sont capables d’incuber des enfants. Le principe est simple, les Nymphes façonnent un Golem, qui servira de matrice, à l’intérieur duquel elles placent des cheveux ou du sang de deux personnes. Ces deux personnes peuvent être de n’importe quel genre, sans que cela n’ait aucune importance, mais doivent appartenir à la même espèce. L’incubation prend le même temps que les grossesses classiques, à savoir 9 mois. A la fin des 9 mois, les Nymphes “mettent au monde” l’enfant, faisant fondre le Golem lentement grâce à leurs pouvoirs. Ces enfants sont indiscernables de ceux nés de manière classique, ils grandissent et vivent comme les autres. Cette manière de faire permet à tous les couples d’avoir un enfant de leur sang et les Nymphes partagent avec plaisir ce don qu’elles ont.
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mmepastel · 5 months
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Quelle merveille !
Ce livre vient de remporter le Prix des Inrocks du premier roman, et je comprends pourquoi. C’est un trésor d’humour et de mélancolie.
Ce n’est pas un roman, ni une autobiographie, ni un livre de cuisine, ni un documentaire sur la mémoire des ashkénazes, mais un peu tout ça à la fois.
L’écriture est fragmentaire, faite de phrases où éventuellement de paragraphes, dont la nature est composite : dictons, recettes, éléments factuels sur la carpe ou historiques, anecdotes familiales, pensées, qui s’enchaînent par association. Car la narratrice a « l’esprit de l’escalier », comme elle le dit, et un goût profond pour le presque rien, une forme de modestie exacerbée qu’elle associe à son appartenance ashkénaze. Le fragment épouse l’idée qui sous-tend tout le livre : elle commence en déclarant (je paraphrase) que lorsqu’un objet est brisé, on ne retrouve jamais l’entièreté des morceaux, certains, parfois minuscules, sont perdus pour toujours, et elle finit le livre en faisant allusion à l’art japonais du kintsugi qui précisément consiste à recoller les morceaux de porcelaine sans vouloir gommer les brisures mais en les soulignant à la poudre d’or.
L’écriture ici serait l’or, celui de la mémoire, du désir de renouer avec un passé qui s’enfuit, qui se dilue, menace de disparaître. Il s’agit évidemment de cette identité juive, et d’un passé douloureux. Dans les brisures du récit apparaît le trou béant non exploré de la Shoah, mais qui devient palpable, entre les lignes, dans les trous de la mémoire, dans par exemple, le tombeau du grand-père qui a quitté la Pologne à temps pour se sauver, tombeau qui porte le nom d’êtres dont les corps n’ont pas été enterrés parce qu’ils ont disparu dans les camps.
On pourrait dire que l’autrice approche son sujet avec fantaisie, en crabe, même si la star du récit est pourtant cette fameuse carpe farcie, plat de fête qu’elle décrit comme vilain et assez insipide. Petite, elle ne comprenait pas la cuisine ashkénaze qui semblait si pâle et si fade, mais en vieillissant, elle a éprouvé une forme de sentimentalisme pour les plats de son enfance, et tous les souvenirs familiaux liés à la confection des repas. Elle émaille ses souvenirs de mots yiddishs, qu’elle orthographie comme elle les a entendus car elle n’a jamais appris cette langue ; et elle s’attache à décrire des figures aimées, son père par exemple, fan de Colombo ; elle trouve un trait commun aux deux hommes : un goût pour le défraîchi, le beige sale, le low profile en sorte. Et à travers ces goûts culinaires si peu éclatants, ces portraits peu glorieux, elle fait le portrait incomplet de sa famille, d’un peuple dont les traditions se diluent, avec autant de tendresse que d’ironie, comme elle l’a appris. Encore un héritage, précieux, moins fragile que d’autres.
Son livre m’a touchée en plein cœur, alors que cet univers m’est complètement inconnu. Elle a réussi à transmettre l’amour intime et pudique d’une fille pour ses aînés, en ayant l’élégance de jongler avec l’humour et le spectre de la perte, le gouffre de l’indicible.
Un beau livre, discret, humble, qui détonne avec l’actualité sombre qui, en plus des crimes étourdissants, hurle des revendications contradictoires déplaisantes dans tous les sens.
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pauline-lewis · 8 months
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J'ai toujours eu l'intuition que j'aurai, dans le fond, toujours un peu 13 ans
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Je me souviens du regard de Kirsten Dunst sous ses paupières lourdes —
Je me souviens que j'avais 16 ou 17 ans quand j'ai vu le film pour la première fois, je me souviens que j'avais probablement l'âge de la plus grande des sœurs Lisbon, et que pourtant la scène de Virgin Suicides qui m'avait le plus frappée c"était celle où l'on voit la plus jeune des adolescentes, Cecilia, dire au psychiatre
"Obviously doctor you've never been a 13-year-old girl."
(J'ai toujours eu l'intuition que j'aurai, dans le fond, toujours un peu 13 ans)
Je me souviens que je voyais, pour la première fois, que quelqu'un comprenait ce qu'il y avait de meurtri tout au fond du fond de ce cœur d'adolescente que nous nous traînions ensuite pour toujours (et les regards et les attentes et les corps et la chose de l'enfance qu'on nous enlève brutalement et qu'on ne récupère jamais même en essayant mille fois).
Je voyais la tendresse mais aussi l'agressivité avec laquelle Sofia Coppola filmait ça — les bracelets en plastique qui cachent les coupures et qui menacent de tremper dans le punch et la voix de Cecilia (ces bracelets en plastique scotchés, j'y ai pensé si souvent), sa voix nette, son regard profond. J'avais le sentiment que Sofia Coppola n'essayait pas d'adoucir quoi que ce soit parce qu'elle aussi, elle savait.
(Relisant le journal de mes 13 ans chez mes parents j'ai ressenti un mélange de honte et de douleur face à la brutalité des sentiments, bons comme mauvais — j'ai arrêté d'écrire un journal après l'adolescence et je me suis racontée autrement — mais je me suis rappelé en lisant mes mots que beaucoup ne savent pas, en effet, ce que ça fait d'être une ado de 13 ans et que même moi, sans le vouloir, je l'ai souvent oublié)
Je me souviens — et pourtant je n'étais pas une adolescente blonde aux cheveux longs, pas une sœur Lisbon en somme, pas une Sofia Coppola non plus — je me souviens que même si on ne parlait pas de female gaze à l'époque, entre nous, nous avions compris que ce film racontait quelque chose que nous n'avions encore jamais vu. Ce film filmait différemment le désir silencieux. Les mains qui se touchent, se frôlent. L'urgence, aussi.
(Sur des feuilles de papier nous essayions alors de recopier les différentes écritures qui apparaissent au début de film et sur nos platines CD nous écoutions la musique d'Air qui ne ressemblait alors à rien de ce que nous connaissions — et quelque part j'ai continué toute ma vie à m'envelopper de ces mêmes sons vaporeux)
Je me souviens que ce film racontait aussi une forme de version années 70 de cette manière que nous avions de parler en chansons. Les sœurs Lisbon communiquent avec leurs voisins et passent des disque au téléphone — nous on vivait pour les musiques qu'on aimait et on recopiait des paroles de chansons dans nos statuts MSN. Cela formait des conversations irréelles pourtant plus vraies que tout ce que nous essayions de dire avec nos propres mots. Ce film racontait soudain l'étrangeté absolue d'habiter le corps en mouvement d'une adolescente dans un monde qui méprise nos passions, nos chuchotements et nos secrets. On apprend à être des femmes comme ça — mais dans un endroit très précieux on continue, parfois, à parler en chansons et en statuts MSN.
Ce que Virgin Suicides avait compris de nous c'était aussi — que nous faisons des montagnes des petits moments, nous avions comme cette compréhension profonde de l'importance de l'immédiat. Et ce n'était pas ridicule mais beau.
Quand j'ai revu le film c'est encore une fois la scène qui m'a le plus touchée, celle où les garçons lisent le journal de Cecilia. Ce journal qui consigne des dizaines de petits riens — les larmes de Lux, les arbres, les gestes. Les garçons ont l'air de donner corps à ses phrases avec une forme d'incompréhension mais Sofia Coppola, elle, met en images ces instants volés au temps avec une fantaisie qui n'existe que dans cette séquence. Une licorne, des paillettes. C'est une ode courte aux petits instants, ceux que Cecilia voit, et à l'esthétique de l'adolescence qui s'effleure du bout des doigts comme les flacons observés dans la salle de bain par un invité. Dans la séquence du journal, la voix off des garçons disparaît au profit de celle de Cecilia et c'est l'une de mes idées préférées — une manière de nous dire qu'au ton amusé des garçons la réalisatrice préfère la profondeur de l'adolescente.
Et quand on revoit ce film, adulte, on se souvient de quelque chose que l'on avait trop longtemps oublié.
Lisant plus tard le roman d'Eugenides (qui a inspiré le film) je serai déçue de la place que les personnages masculins prennent dans la narration. Pour moi ils n'existent pas, expulsés à la marge. Dans le regard de Sofia Coppola ils sont, mais peut-être que j'extrapole, très secondaires.
Peut-être que c'est la manière dont mon regard de jeune femme tout juste sortie de l'adolescence a corrigé le film. Et je continue, par fidélité, à lui faire honneur. J'oublie leurs scènes et leur fascination ne m'intéresse pas.
Lisant le journal de Cecilia, l'un des garçons demande : "How many pages can you write about dying trees ? Relisant mon journal, je retrouve trois pages consacrées à une remarque anodine faite par une camarade de classe, de longues vexations tournées dans tous les sens. Je me dis que c'est parce qu'elle a capturé exactement ce sentiment-là que ça que j'ai gardé pour Sofia Coppola une forme de loyauté aussi bizarre qu'éternelle. À la vie, à la mort.
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homomenhommes · 7 months
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story: JOURNAL D’UN CUL JOUISSIF / 8
NOTE
Merci à mes fidèles lecteurs pour leurs messages. Ça me fait toujours autant plaisir. Je sais que la chronologie de mes récits ne correspond pas à la numérotation des chapitres, mais je les écrit lorsqu'un souvenir refait surface. Merci pour votre compréhension.
Brève présentation. Je la fais courte car vous commencez à me connaître. Je suis un beau mec (c'est ce qu'on dit) d'un peu plus de 40 ans, plutôt sportif, 1m70 pour 58kg, queue de 19 cm et beau petit cul rasé. Passif frustré car je vis en couple depuis plus de 15 ans avec un réel passif. Je suis donc uniquement actif depuis que je suis avec lui. Voilà pourquoi je partage mes plans cul passés sous forme de récits, ici. Ils sont tous réels. J'avais alors une vingtaine d'années.
CHAPITRE 8 | CULOT OU DÉCULOTTÉ AU PASSAGE PIÉTONS
Ce jour-là, en rentrant chez moi après le travail, je me connecte à mon messenger (qui, à l'époque était fourni par MSN, rien à voir avec le messenger Facebook d'aujourd'hui) et trouve un message du Fantom (chapitre 1) .
"- Salut. Viens chez moi ce soir vers 21h30. Je suis seul pour la semaine. Je veux te bouffer le cul et te le remplir."
- Ok."
En attendant, je mange un morceau, tchatte un peu et prend une douche.
21h20, je me mets en route, mon petit cul dans mon jockstrap, vêtu uniquement d'un jogging noir, casquette vissée sur la tête. Mon Poppers dans l'une des poches de mon pantalon. Je vous rappelle que je vivais, à l'époque, à deux pas de chez le Fantom. C'était le printemps, il faisait frais mais pas au point d'enfiler un blouson.
Arrivé au bas de son immeuble, je sonne.
"- C'est moi.
- Monte vite."
Il a l'air chaud. Je vais prendre cher. Je prends l'ascenseur et sniffe mon poppers durant la montée. Puis je longe le couloir sombre qui mène vers son appartement qu'il avait laissé ouvert pour moi.
J'entre et, comme toujours, sans dire un mot, je libère mon cul, m'installe à genoux sur son canapé, appuyé contre le dossier, et je cambre le dos afin de lui présenter mon petit cul de bâtard.
Il s'accroupit face à mon boule qu'il adore bouffer longuement. Il écarte mes fesses pour contempler mon trou.
"- C'est fou comme j'adore ton cul. J'ai toujours envie de le bouffer.
- Vas-y. Gêne toi pas. Sers toi."
Et sur ces mots, il me lèche la rondelle avec délicatesse. Il me titille l'oignon du bout de la langue. A chaque fois qu'il me bouffait le cul, j'avais cette étrange impression qu'il embrassait mon trou. Une bonne galoche qu'il adorait offrir à mon cul. Moi, je kiffe, le nez dans le poppers. Il y va, maintenant, à grand coup de langue pour finir par me fouiller l'anus avec délectation. Son anulingus a bien duré une vingtaine de minutes. Eh oui, quand je vous dis qu'il aimait ça.
Après cela, il se redresse, se saisit de mes hanches et me fout sa queue, direct dans le cul. Oui, comme il me le bouffait très longuement à chaque fois qu'il voulait me fourrer, il pouvait aisément se passer de gel. Il me préparait le cul divinement bien. Cul qui, en plus, mouillait naturellement. Il est donc en moi et commence à me défoncer avec tendresse (il aime mon cul, ne l'oubliez pas) puis de manière plus énergique avant de me remplir le cul. Il décule
"- Tu peux rester un peu dans cette position ?
- Ok, si tu veux.
- J'aime trop ton cul." me dit-il en me le caressant.
Puis à nouveau, il se met à le bouffer. Il ne me l'avait jamais fait juste après m'avoir baisé. Il me le bouffe et me le suce. Il aspire mon oignon entre ses deux lèvres tout en pénétrant sa langue en moi. Elle va et vient dans mon cul. Il adore le fouiller et essaie d'aller au plus profond.
Et, comme la première fois, il se redresse et me la remet bien au fond. Il me baise une seconde fois pour jouir très rapidement. Une seconde giclée de sperme vient tapisser les parois de mon antre. Il décule, à nouveau.
"- Reste dormir ici ce soir, s'il te plaît. Je veux profiter de ton cul toute la nuit.
- Désolé, il faut que je rentre."
Nous nous quittons donc vers 22h45. J'emprunte sa rue qui rejoint la mienne, pensant, rapidement, rentrer chez moi. Il fait sombre, mais j'adore ça, puis l'idée d'être en jockstrap sous mon jogging, avec le cul bien rempli, m'excite. Ma casquette me donne un petit côté racaille.
J'arrive à un feu rouge. Bien qu'il soit près de 23h, il y avait de la circulation et quelques badauds au loin. J'entends des pas plus ou moins rapides résonner derrière moi. Je me retourne et aperçois, au loin, éclairé par les quelques lampadaires qui jonchaient la rue, un grand type d'une quarantaine d'années, ou peut-être un peu moins, moulé dans sa tenue de joggeur, bonnet sur la tête.
Je me surprends à voir des pensées lubriques... Merde. J'ai envie qu'il me baise, maintenant. C'est malin ! Je suis complètement dérangé. En plus, je viens de me faire défoncer deux fois par le Fantom. Ah, rien à faire, je suis trop chaud. J'ai trop envie de jouer, une fois de plus, le bon petit bâtard à queues. Et quand c'est comme ça, la raison n'est plus. Mon cul décide à ma place.
Alors, je libère mes fesses en baissant mon jogging et reste planté là à attendre au passage piétons. Je me demande juste s'il sera réceptif ou non à mon invitation et si oui, j'espère qu'il sera actif. Je l'entends s'approcher, toujours en petites foulées. Je sniffe mon poppers juste par habitude. Mon cœur bat à la chamade. J'ai peur de la réaction que ce joggeur pourrait avoir en voyant un parfait inconnu, cul à l'air à un passage piétons. Mais l'envie de me faire enculer est trop forte. Des voitures passent. Puis, une main me frôle les fesses. Il continue, malgré tout, son chemin mais se retourne un instant en me regardant. Je lui fais signe de me suivre tout en me dirigeant contre un mur à l'abri derrière un arbuste. Arbuste que j'avais repéré depuis mon arrivée dans le quartier en bon petit bâtard que je suis. Je plaque mes mains contre le mur, j'écarte un peu les jambes et je tends bien le cul. Le joggeur finit par me rejoindre et me met une main au cul.
"- Salut... Putain, t'as un beau cul toi.
- Baise moi.
- Tu me suces ?
- Non, tu me défonces, c'est tout.
- T'as du gel ?
- Mets la moi direct, il est prêt."
Il se positionne alors derrière moi, crache dans sa main, se lubrifie la queue et, comme je lui ai demandé, me la met direct.
Oh putain, il a une queue énorme. En plus, il me défonce sauvagement en s'écroulant sur moi et m'entoure la taille de ses longs bras musclés. J'étais à sa merci. Sa queue me ravage la rondelle et la prostate. J'adorais ça. Une bonne baise sauvage avec un parfait inconnu comme je les aimais.
"- Mais c'est vrai, ma salope, que ton cul était prêt. Tu te promènes souvent comme ça pour te faire défoncer le cul par n'importe qui ? me susurre-t-il à l'oreille.
- Aaaah... Non. Aaaah... C'est que je viens juste de me faire sauter par un ami. Aaaah... Il a joui... aaah... deux fois en moi. Aaaah... Défonce-moi.
- C'est sympa d'être ami avec toi. Attends, je vais te remplir à mon tour."
Il se redresse, m'oblige à me cambrer davantage, me prend par les hanches et me défonce le cul encore plus fort, comme excité d'avoir appris qu'il passait après un autre mec. A chaque coup de bite, sa queue semble prendre de l'ampleur. Elle ne cesse de grossir tout en me pilonnant le cul.
Puis, à nouveau, il s'écroule sur moi, mord la veste de mon jogging, comme pour ne pas crier, et jouit. Une énorme quantité de foutre, à en croire les soubresauts que mon anus qui enserrait sa bite a ressenti, se loge au fond de mon cul. Il se retire et range sa grosse queue dans son legging noir.
"- C'était excellent. J'ai aimé me vider les couilles en toi. Je cours souvent dans le coin. On pourra remettre ça...
- Sans problème. A bientôt alors.
- A bientôt. Salut."
Je suis rentré chez moi complètement vanné et rempli comme j'aime l'être.
Je n'ai plus jamais croisé le joggeur. Avait-il honte en rentrant chez lui d'avoir baiser un parfait inconnu contre un mur ou n'avons-nous, tout simplement, pas eu la chance de nous revoir ? Je ne le saurai jamais.
Et voilà, un autre pan de ma vie en tant que passif immortalisé ici. J'espère que ce récit vous a également plu. En l'écrivant, un autre souvenir m'est apparu. Il fera l'objet d'un nouveau chapitre dans lequel E et M du troisième chapitre reviendront.
LE CUL JOUISSIF
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corinneecrivaine · 1 year
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TIR ASLEEN - Part 2
Fanfic Willow TV show
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Part 2
Ils échouèrent au bord d’une rivière à la lisière d’une forêt, épuisés, vidés de toute force, il leur était impossible de se mettre debout. Une armée de chevaliers face à eux. Jade et Boorman essayèrent de se lever arme au point pour les combattre mais s’écroulèrent aussitôt.
Jade : Je n’ai plus la force de me battre
Boorman : Moi non plus.
Et perdirent connaissance.
Le commandant des chevaliers : Ramenons-les.
*******
Lorsque Kit ouvrit lentement les yeux, elle vit le visage de sa mère, assise à ses côtés. La jeune princesse se retrouvait chez-elle, dans sa chambre.
Kit : Mère… Est-ce bien vous ?
Sorsha : Oui c’est bien moi. Vous êtes tous sains et saufs.
Kit se mit à pleurer et se jeta dans les bras de sa mère.
Voyant que sa fille portait la cuirasse, Sorsha comprit le devoir qui lui incombait qui allait mettre en cause son rôle de princesse.
Sorsha : Ton père t’a laissé un lourd tribu à porter. (Elle lui caressa le visage et repoussa une mèche de cheveux retombant sur son front.) Il ne t’a jamais abandonnée. Il est parti à ma demande, chercher cette fameuse cuirasse. Je te demande pardon. J’aurais dû me rendre compte de ta souffrance, de cette absence qui te pesait tant. Il a toujours était fier de la personne que tu allais devenir. Jamais il n’a perdu foi en toi. Tu lui ressembles tellement mon enfant. Fougueuse, impulsive, mais avec un cœur et une loyauté sans limite pour tous ceux que tu aimes.
Kit : J’ai… J’ai entendu sa voix. Il est là quelque part. Je le sais.
Après avoir enlacé sa mère de toutes ses forces, Kit lui demanda si elle avait la solution pour enlever cette fameuse cuirasse.
Sorsha  se mit à sourire : La seule personne qui puisse te l’enlever et celle là même qui a activité la Lux Arkana. Ce que je sais de cette cuirasse c’est que non seulement il faut être digne de courage pour la porter mais aussi l’amour d’une personne qui croit tellement en nous, bien plus que nous ne croyons en nous-mêmes.
Elle déposa un baisé sur le front de sa fille puis rejoignit Jade dans le couloir. Elle posa ses mains sur les épaules de la jeune femme.
Sorsha : Vas-y. Elle t’attend.
Jade hésitait. Elle qui n’était qu’un chevalier, non autorisée à se retrouver en ces lieux du palais. Elle qui avait passé son enfance à s’occuper des écuries, des chevaux jusqu’à ce que Ballantine lui apprenne l’art des combats et la forme à la chevalerie.
Sorsha : Je te dois bien ça.
Avançant d’un pas hésitant jusqu’aux appartements de son amie. Avant de passer la porte, elle se retourna vers Sorsha qui lui rendit un sourire. Elle s’arrêta sur le pas de la porte. Kit la regardait sans mot dire. Mais leurs regards parlaient d’eux-mêmes. Remplis de tendresse l’une pour l’autre, de cet amour profond, enfoui toutes ces années.
Jade s’approcha du lit de son amie et posa sa main à l’emplacement de la Lux Arcana et l’autre main sur l’épaule de Kit. Tout d’un coup, un éclair de lumière verte les entoura toutes les 2. Leurs regards se fondaient l’un dans l’autre, comme si leurs corps fusionnaient sans se toucher. Sous l’emprise de cette puissante sensation, instinctivement, Kit attrapa la main de Jade. La Luxe Arcana se retira de son emplacement, aussitôt, la jeune princesse fut libérée de la cuirasse.
Sans un mot, sans détourner le regard l’une de l’autre, Kit prit Jade au dépourvu en l’embrassant. Lorsque leurs lèvres se séparèrent Jade lui prit le visage entre ses mains.
- Je ne peux pas.
Puis elle quitta la pièce laissant la jeune princesse seule, le cœur lourd.
Jade n’exprimait jamais ce qu’elle ressentait, gardant au fond d’elle toutes ses émotions, colère, amour. Elle n’était qu’un chevalier et Kit une princesse, son devoir était de servir Sorsha, Tir Asleen, être loyale et protéger. Où était la place de son amour ? Le plus difficile n’était pas l’amour qu’elle éprouvait pour sa princesse mais le fait de pouvoir vivre avec.
*******
Tous se retrouvèrent dans la salle du trône face à la reine, ses enfants à ses côtés.
Sorsha s’adressa à chacun d’eux : Boorman, tu n’es pas la crapule que tu veuilles bien faire croire. Je te pardonne tous tes crimes. Tu es libre.
Boorman : Libre… Je… Je peux…
Sorsah acquiesça de la tête : Jade, tu étais la plus grande fierté de Ballantine (Jade eut un pincement au cœur). Je sais que tu as été acceptée au sein de la Shining légion afin de rejoindre les chevaliers de Galladoorn, si tel est ton souhait, je ne t’en empêcherai pas, (Kit lança un regard désespéré vers sa mère et Jade) mais sache que tu as aussi ta place à Tir Asleen en tant que chevalier officiel de la Pacalcade. (Les 2 amies se regardèrent)
Sorsha s’approcha de Willow et d’Elora : Mon ami je suis désolée de ne pas t’avoir écouté. Peut-être n’aurai-je pas dû lui cacher sa véritable identité et te laisser lui enseigner toute la magie qui sommeil en elle. (Elle prit les mains de la jeune impératrice).
Elora : J’imagine que je n’ai plus ma place à la cuisine.
Sorsha sourit : Ta place est ici à mes côtés. Je t’aiderai à supporter tout le poids de ta nouvelle vie. Tu ne seras pas seule.
Elora : Ma reine, il y a eu trop de sacrifices pour me protéger, Silas, Graydon… Je pense que j’aurais dû écouter Willow et rester avec lui, chez-lui, le temps de bien maîtriser tous ces pouvoirs.
Tous les 3 se regardèrent.
Willow sourit à Elora.
Willow: Je veillerai sur elle.
Boorman était sur le point de s’en aller lorsque Kit l’interpella.
Kit : Boorman, je…
Boorman : T’inquiète jeune fille. J’ai une visite à faire. Nos chemins se croiseront de nouveau.
Puis la jeune princesse s’approcha de Willow et d’Elora.
Willow lui sourit : Tu es bien la fille de Madmartigan.
Elle prit Elora dans ses bras. C’était sa façon à elle de se faire pardonner son comportement : je suis désolée.
Elora : Ça va aller. On se reverra.
Airk : Elora, attends.
Il s’approcha de le jeune femme : Je… Nous 2…
Elora : Beaucoup de choses ont changé. Je ne suis plus cette cuisinière naïve amoureuse de son prince. Mais toi qui es-tu réellement ? Cette personne assoiffée de pouvoir, prête à tout, même à se retourner contre les siens ou ce jeune prince, amoureux de toutes les femmes, insouciant face à ses véritables responsabilités ?
Elle partit accompagnée de Willow, laissant Airk face à lui-même.
Sorsha emmena Jade dans une pièce à part, sous le regard inquiet et accablé de Kit. Elles se retrouvèrent seules à seules.
Sorsha : Assieds-toi.
Jade : Pourquoi m’avoir caché qui je suis vraiment ?
Sorsha s’assit face à Jade et lui prit les mains : Dans ma vie j’ai dû prendre des décisions dans l’unique but de protéger les miens. Mais ils s’avère que certains de mes choix furent des erreurs. Nous étions en guerre, mon mari contre ton père.
Jade : Mais ma mère…
Sorsha : Je ne suis pas fière de certaines actions que nous avons commises. Je ne pourrai réparer le mal qui a été fait. Mais ce qui est sûre, je suis fière du chevalier que tu es devenue. A aucun moment je n’ai hésité à mettre la vie de ma fille entre tes mains.
Jade fut grandement touchée à l’entente de ces paroles.
Sorsha : Je sais que je vais t’en demander beaucoup mais si tu désires rejoindre les tiens je ne t’en tiendrai pas rigueur.
Jade pensait à Kit : Les Bone Reavers sont les ennemis de Tir Asleen.
Sorsha : Oui mais ils sont aussi ta famille. Peut-être qu’avec ton aide, tu pourrais les rallier à notre cause.
Jade : Je…. Jade resta silencieuse. Mais dans ce silence, Sorsha comprit que la jeune femme s’inquiétait pour Kit.
Sorsha : Je vous voyais grandir, devenir amies. Je voyais ma fille être heureuse de tous ces moments qu’elle passait à tes côtés. Je n’ai pas voulu briser tout cela. J’ai conscience de vos sentiments l’une envers l’autre.
Jade : Elle est une princesse et… moi, je ne sais plus… Une Bone Reavers, un chevalier.
Sorsha : Regarde qui tu es au fond de ton cœur.
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kabbal · 1 year
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Coucou
c’est ton (plus si) secret Santa !
j’espère que ton cadeau t’a plu et que tu as eu un bon réveillon.
En tous les cas passe une excellente fin d’année !
Aris
Bonjour bonjouuuuuuur
J'ai eu un très bon mais très crevant réveillon, ce qui explique que je n'ai pas pu lire mon cadeau avant ce matin !
Je te laisse un joli commentaire sous le cut comme ça tu peux savoir exactement ce que j'ai pensé de ton super cadeau !
Aloooooooooors petite review des familles (je n'ai pas trouvé ta fic sur ao3, si tu l'y poste un jour, n'hésite pas à me prévenir et je te mettrai un kudos)
Déjà je tiens à dire qu'il y a plein de tournures de phrase que j'ai beaucoup aimée, comme "Venec sans foi, sans loi et définitivement sans roi" qui nous fais une très belle assonance, et plein d'autres encore.
Et puis tu as vraiment tapé en plein dans le mille de tous les tropes qui me sont chers dans ce ship, pendant toute ma lecture j'étais en mode Julien Lepers oui oui OUI parce que y a tout ce qui m'intéresse dans la relation Arthur/Venec : les moments de communion, les petites disputes, une forme de compréhension, une certaine tendresse. Je suis vraiment <3<3<3
Et en plus tu rajoutes à ça le classique indémodable du There Was Only One Bed qui est vraiment le cerise sur ce délicieux gâteau.
Par contre Arthur il abuse le pain italien c'est pas le meilleur pain selon mes standards... à la rigueur oui, si on compare avec le pain anglais, il est meilleur, je veux bien lui accorder ça.
Et en plus tu as casé les Saturnales (mon coeur de classiciste déborde de joie)
Merci beaucoup pour ce beau cadeau, ça fait vraiment plaisir d'échanger avec quelqu'un d'autre qui a ce ship comme OTP en tous cas !
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L'Esprit et la Parole.
« Je répandrai mon Esprit sur toute chair. » —Joël 2:28 « Son onction vous enseigne à demeurer en Lui. » —1 Jean 2:27 « L’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » —Éphésiens 6:17
Le Père des lumière a ses yeux sur chaque enfant des hommes, chaque adolescent dans ce monde, chaque adulte perdu, chaque personne âgée fatiguée de sa vie de vétéran humain. Ce Père des lumières désire de tout son cœur nous donner son Esprit qui conduit. Un Esprit qui forme, et allume littéralement une sagesse d’en-haut dans les cœurs. Peu importe d’où ils viennent.
L’Esprit de Dieu peut transformer des jeunes fous et superficiels en Daniels.
L’Esprit de Dieu est un Esprit d’amour, de force, et de simple bon sens.
Un Esprit de sagesse, de crainte de Dieu et de discernement.
Un Esprit de joie, de beauté, d’espérance vivante, de mouvement et de vie.
Un Esprit d’amitié, d’intimité, de complicité.
Un Esprit proche de nous. Celui du Dieu qui nous connaît mieux que personne dans l’univers entier ; qui nous connaît du fin fond de notre âme jusqu'au cœur de nos cellules ; et qui nous aime plus que personne ne pourra jamais nous aimer.
L’Esprit de Dieu rend droit ce qui est tordu, rend lisse et doux ce qui est râpeux et amer, rend simple ce qui est trop compliqué et confus, et rend intelligent. D’une intelligence du coeur, profonde. Simple. Mais acérée comme une épée. L'Esprit nous remplit d'une pensée qui vient de Dieu, et de Son regard et Sa sensibilité à Lui envers le monde.
Et il le fait par sa Parole : l'épée de l'Esprit, c'est la Parole de Dieu. L'efficace, le feu de l'Esprit, c'est la Parole de Dieu qui l'alimente.
Il nous renouvelle, à travers sa Parole.
Pas juste comme on passe un petit moment sous l’ombre d’un arbre en plein été, pour renouveler nos forces dans le cagnard.
Le Créateur renouvelle notre notre vision du monde, notre vision de nous-mêmes, notre vision des autres, notre vision de Lui, et tout change à mesure qu’on passe du temps dans cette Parole remplie de trésors.
Son amour veut nous faire connaître qui Il est en vérité, et qui nous sommes à ses yeux, mais également nous enseigner tout ce dont nous avons besoin pour notre vie. La vie de tous les jours, difficile, éprouvante, compliquée. La vie des relations, confuse, pleine de doutes, d’émotions, d’incompréhensions, d’inconnu, de mensonges et de vérité. La vie de famille. Le quotidien de notre travail.
Notre Père veut nous accompagner et vivre partout où nous allons, pour nous éclairer, nous parler, nous aider, et nous faire prospérer. Dans nos relations, dans nos cœurs, dans nos pensées, dans nos obligations. Nous conduire le cœur par l’influence de sa présence ; nous apaiser par le murmure de sa tendresse ; nous fortifier par sa voix de sagesse et de vérité. Nous défendre contre nos oppressions et nous guérir.
Et il le fait par sa Parole.
Ce qui est à nous est à Lui, ce qui compte pour nous, compte pour Lui, ce qui nous a été donné et ce par quoi l’on est passé est connu de Lui, et Lui seul peut racheter les choses, les personnes et les situations, pour les transformer en forme de Jésus-Christ. En forme de Vie. En forme d’amour sans bleus, sans peur, sans égoïsme. En forme de paix du cœur, solide comme une ancre dans l’âme. En forme de liberté.
"En ce jour, l'Éternel des armées sera Une couronne éclatante et une parure magnifique Pour le reste de son peuple, Un esprit de justice pour celui qui est assis au siège de la justice, Et une force pour ceux qui repoussent l'ennemi jusqu'à ses portes." —Ésaïe 28:6
Qu'il en soit ainsi dans nos vies.
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deepthinker-society · 1 month
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Douceur. Mon esprit formaté aux expressions que je n'utilise jamais se souvient de cette phrase : "Un peu de douceur dans ce monde de brutes". Les deux termes au cœur de cette phrase, douceur et brutalité, sont intéressants à comparer. La douceur apparaît de prime abord plus positive que la brutalité. C'est qu'elle se veut agréable quand la brutalité flirte avec la violence. Pourtant, la douceur n'est pas sans force. Elle est juste une force tranquille. Elle n'a pas besoin de crier sous tous les toits qu'elle existe. Au contraire de la brutalité qui se veut vive, abrupte et peu modérée. La douceur s'oppose à la dureté quand cela concerne le toucher, mais je trouve que l'opposer à la brutalité donne plus de compréhension sur ce qu'elle représente. Qu'est-ce que la douceur au juste ? Un bonbon qui glisse sous la langue, un nuage de coton, une brise légère de printemps... N'est-elle pas un peu trop modérée parfois ? Un peu trop niaise, trop candide, trop plate ? N'est-elle pas un peu agaçante à se traîner avec volupté dans un océan de tendresse ? Où sont donc ses formes ? Je ne vois rien. Mais la douceur est ainsi. Elle ne s'impose pas. Elle apparaît avec toute sa délicatesse et sa subtilité, sans se presser. Il ne faut pas croire qu'elle est fragile pour autant. Vous connaissez la fable du chêne et du roseau ? La douceur est comme ce roseau. Elle ne force pas. Elle plie, mais ne rompt pas. La douceur me fait penser à l'air. Un air parfumé. Léger. L'air d'une balade dans un champ rempli de pâquerettes et de boutons d'or. J'imagine la douceur nous englober totalement, dans sa tiédeur naturelle, sans pour autant nous écraser. Elle est là, visible ou non, sentie ou non, présente, mais discrète. Jamais la douceur n'irait nous écraser. La douceur provoque plutôt une sorte d'apaisement de l'âme. Je comprends, je crois, qu'on puisse chercher la douceur. Une tranquillité bien agréable dans une vie parfois trop piquante. Cherche-t-on dans la douceur une oasis ou un véritable havre de paix ? Je l'apprécie dans mon quotidien. Peut-être pas autant que le calme et la paix, ses frère et sœur, mais j'aime sa touche pastelle délivrant sur son passage un sourire à la sérénité.
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christophe76460 · 2 months
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… afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs, et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour ; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, — et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance. Ephésiens 3:16-19
En effet, connaître l’amour du Christ dépasse toutes les connaissances que nous pourrions acquérir des choses de cette terre et de l’univers tout entier. Mais ce n’est pas une connaissance théorique, abstraite : elle découle de l’action du Saint Esprit en nous et de la place que Christ tient dans nos pensées et nos affections.
Nous saisissons alors à quel point l’amour du Christ diffère de l’amour humain : ce dernier a besoin, pour se maintenir et se développer, de trouver une réponse de la part de l’autre, tandis que Jésus Christ a aimé sans chercher de contrepartie, tout simplement parce que la nature divine est amour et cherche le bonheur d’autrui.
⦁ — L’amour du Christ, c’est le Fils de Dieu, le créateur de toutes choses, qui vient sur la terre en prenant la forme d’un homme pour s’approcher d’eux, les servir, et leur parler de l’amour de Dieu.
⦁ — L’amour du Christ, c’est Jésus dans tous ses rapports avec les hommes, manifestant de la compassion envers les malheureux, de la tendresse envers les petits, de la grâce envers les pécheurs repentants.
⦁ — L’amour du Christ, il s’exprime d’une manière sublime à la croix. Là, ni les sarcasmes, ni les coups, ni la haine des hommes, ni même la perspective d’être sous la colère de Dieu à cause des péchés qu’il n’avait pas commis, ne seront assez puissants pour surmonter l’amour du Christ.
De quelle manière, nous qui désirons être de fidèles disciples de Christ, suivons-nous les traces de notre Maître ? Est-ce que l’amour du Christ nous étreint, pour les pécheurs et pour nos frères et sœurs ? « Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères » (1Jean 3:16).
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alouestriendenouveau · 4 months
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« Rupture, sirop d’érable et joyeux Noël ! », ma romcom de Noël
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Mon dernier livre en format papier est sorti il y a désormais plus d’un an. Et je travaille actuellement sur deux projets, un nouvel essai et un album jeunesse. Mais j’ai également expérimenté tout récemment quelque chose de nouveau pour moi : publier une fiction, et sur une plateforme de streaming.
La fiction en question, je l’ai écrite l'an dernier, alors que j’avais envie de m’essayer à un nouveau genre littéraire. J’ai beaucoup de tendresse pour les téléfilms un peu nuls de Noël où tout se finit toujours bien et qui amènent un peu de légèreté à nos vies, et j’avais aussi très envie d’ancrer une histoire à Calgary, où nous avons vécu il y a 9 ans.
J’avais les éléments de base : une romance feel good qui se situe à la période de Noël, l’Ouest Canadien, et un personnage principal féminin badass. Je voulais aussi que mon histoire soit féministe et inclusive. Ça a donné l’histoire de Junon, Française proche de la cinquantaine qui quitte son boulot et son mari toxique pour partir s’installer à 8 000 km de chez elle.
J’ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce récit, mais mes travers étant ce qu’ils sont, je suis quelqu’un de très synthétique qui ne se perd pas dans des longueurs à n’en plus finir. Mon histoire était donc assez courte, trop courte pour prétendre s’appeler un roman. Mais trop longue pour être une nouvelle !
J’ai finalement trouvé chaussure à mon pied pour ce format singulier : Vivlio Stories, une application de lecture en streaming. Pour 3,99 euros par mois, les abonnés lisent sur leur tablette, liseuse ou téléphone des histoires en tout genre, sous forme de séries découpées en chapitres. Comme s’ils regardaient une série, qu’elle soit romantique, feel-good ou à suspense, mais �� l’écrit.
« Rupture, sirop d’érable et joyeux Noël ! » est donc désormais disponible à la lecture sur l’appli, et sortira en ebook dans 3 mois. Vous y suivrez les premiers pas de Junon dans son nouveau pays, à la recherche d’indépendance et de renaissance dans tous les domaines de sa vie. À lire sous un plaid, avec un chocolat chaud !
Edit : Le livre est désormais disponible à la vente en ebook !
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chlcavalier · 8 months
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yes-bernie-stuff · 6 months
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Philippiens 2
Union, humilité, désintéressement
1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement de la charité, s’il y a quelque communion d’esprit, s’il y a quelque tendresse et quelques compassions, 2 rendez ma joie accomplie, ayant un même sentiment, une même charité, une même âme, une même pensée. 3 Ne faites rien par esprit de dispute, ni par vaine gloire ; mais par humilité, estimant les autres comme plus excellents que vous-mêmes ; 4 ne regardant pas chacun à ses propres intérêts ; mais aussi chacun à ceux des autres. 5 Qu’il y ait en vous le même sentiment qui a été en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, ne considéra pas comme une proie l’égalité avec Dieu, 7 mais il se dépouilla lui-même, prenant une forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes, 8 et, quant à la figure, étant trouvé comme un homme, il s’abaissa lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, même la mort de la croix. 9 C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom ; 10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
Plan du commentaire biblique
Union, humilité, désintéressement à l’exemple, du dépouillement volontaire de Jésus-Christ
Puisque la communion avec Christ est une source de consolation et d’amour, soyez un cœur et une âme, ne faisant rien par orgueil, tout par humilité, estimant les autres, ayant à cœur leurs intérêts (1-4).
Vous avez le modèle accompli de ces sentiments en Jésus-Christ qui, en possession de la gloire divine, s’en est dépouillé pour naître au sein de notre humanité et qui s’est abaissé et rendu obéissant jusqu’à la mort de la croix (5-8).
C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout, en sorte que tous l’adorent et confessent qu’il est le Seigneur (9-11).
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laila-and-stuff · 7 months
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un peu d'aigreur et un peu de lucidité
Je suis toujours sidérée par le zèle dont font preuve ces gens qui se prennent pour des seigneurs. Qui s'enorgueillissent de leur aisance sociale, comme si elle était un gage de sérieux. Qui ont la bouche basse et les yeux graves. Ils jouent dans leur propre spectacle et certaines scènes sont plus travaillées que d'autres. Celles où les masques font corps avec ces individus qui pensent appartenir à l'image qu'ils aimeraient renvoyer. Personnages pourtant façonnés tant bien que mal par de milliers de petites discussions insignifiantes. Courroie de transmission de leur vertu. "Je suis un honnête homme", pense-t-il. Tout le monde se regarde en chien de faïence, là-dedans, à l'affut du moindre faux pas, à la recherche d'une béquille en forme de moralité. Lui n'est pas ce qu'il prétend être alors, moi qui le pointe du doigt, peut-être le suis-je à sa place ? Ca se balance sous le chapiteau rouge vif, couleur farce. Les acrobates ont une peur morbide de la chute. Ne pas perdre la face, voilà l'objectif. La finalité de cette sur conscience de soi qui ne fait qu'effleurer le concept de dignité. Je me demande souvent ce que font ces gens quand ils sont perdus au beau milieu de leur intimité. Embrassent ils leur conjointe ou leur conjoint avec un peu de tendresse ou bien avec distance, pour continuer à jouer leur rôle de personne affairée ? Sourient ils vainement ? Dansent ils seuls ? Que font ils, quand personne ne les regarde ? Qui les a déjà vraiment vu nus ? Même pas eux-mêmes. À force de se cacher à soi de la sorte, on finit par ne plus jamais se trouver. Une petite mort, en somme. Ces gens acceptent de se flinguer sans cran. Ils épongent leur sang invisible en portant de grands draps déchirés, comme ceux sous lesquels se planquent les enfants en mal de sensation. Ils cherchent à se faire remarquer, ces fantômes. Mais personne ne les cherche. On ne cherche pas quelqu'un qu'on ne connaît pas.
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raimeiha · 8 months
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Kura Shion
24 ans || 22 janvier Mesure 1 mètre 62
Prêtresse maudite vénérant Susanoo
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Shion est très appréciée pour son sens du devoir ainsi que pour sa gentillesse. Prêtresse d'un temple dédié à Susanoo et gardienne d'une épée maudite, il semblerait qu'elle ne vivra qu'une trentaine d'années tout au plus, à moins de briser la malédiction.
La demoiselle n'a pas eu une enfance des plus tendres. Dès sa naissance, son destin était tout tracé: elle recevrait la fameuse épée maudite et mourrait jeune, après avoir passé sa vie à contenir les forces maléfiques emprisonnées dans l'épée en échange de sa vie. Sa mère est morte quand elle n'avait que cinq ans. C'était elle la coupable, elle la meurtrière. Elle avait été obligée de commettre cet acte horrible qui la hanterait toute sa vie afin d'accomplir dernier rituel de sa mère.. et de sceller son pacte avec l'épée maudite.
Sous ses airs de prêtresse au sourire tendre, se cache en réalité une jeune femme qui ne cesse de souffrir à cause de ses actions passées. Pour éviter d'inquiéter les gens qui l'entourent, elle cache ses peines derrière un masque qui ne reflète que tendresse, calme et grâce. Ses yeux cependant, ne peuvent pas mentir et la trahissent de temps à autre.
Shion a de longs cheveux ébènes souvent retenus en partie par une pince en forme de fleur de sakura, coupés un peu plus courts à l'avant avec une frange séparée en deux. Elle a également des yeux marron souvent très mélancoliques. Elle mesure un mètre soixante-deux.
La jeune femme aime beaucoup écouter de la musique. Pour cette raison, l'une des divinités qui vit avec elle a pour habitude de lui jouer un morceau de koto chaque soir, après le repas. Cela permettrait à la demoiselle d'oublier un peu l'existence de l'épée maudite et de se reposer. Elle est également très attachée à un kitsune qui ne cesse de veiller sur elle depuis qu'elle est toute petite et qui porte le nom de « Nagi ». Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle ne s'est encore jamais ouverte aux autres à propos de ses douleurs et ses luttes.
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• Univers medieval fantasy japonais. • Comme elle ne vit pas seule, beaucoup de personnages secondaires feront partie intégrante de son histoire, mais ils ne prendront pas trop de place. • De petites adaptations peuvent être apportées après discussion.
• Recherches :
- Susanoo → Le dieu qu'elle vénère depuis sa tendre enfance. Une rencontre surprenante au sein-même du temple de la prêtresse qui se solderait par la colère incontrôlée de cette dernière. Elle rejetterait toute la faute sur le dieu, sous les regards ébahis de ses fidèles amis. Ce n’est qu’une fois calmée que le dialogue pourrait se nouer et que les malentendus pourraient être dissipés.
- un démon/noble japonais → Une obligation d'épouser Shion pour faire perdurer la lignée des Kura. Une première rencontre au sein-même du temple, peu de temps après l'annonce des fiançailles. Une apparition après une attente interminable. Des regards qui se croisent, une fatigue remarquée chez la jeune femme. L’acceptation ou le refus véhément de ces fiançailles ne dépendra que de cette rencontre fabriquée.
- une créature ou un humain déterminé à l'aider → Une première rencontre dans la rue, pendant l'une des sorties de Shion visant à se réapprovisionner en nourriture. Un malaise de la demoiselle dû à la fatigue, une main tendue, une aide précieuse dans un moment crucial... humain comme créature, Shion ne ferait pas de différence. → Une cohabitation habituelle. Un malheur et une souffrance observés quotidiennement, des effondrements après les rituels qui inquiètent et une santé en dégradation qui ne peut pas être ignorée. Un souhait fort de libérer Shion de ses chaînes, quitte à payer un prix en retour.
• Peuvent apparaître ou être mentionnés dans le RP, en fonction du contexte : Kagutsuchi et Amaterasu.
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meilleurlivre-kifflire · 10 months
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Anne Claude est une conseillère en placement très doué vivant au Luxembourg. Khan est un trafiquant d'armes qui voudrait bien en faire sa maitresse, car il n'a jamais oublié cet été très chaud de ses vingt-quatre ans qu'il avait passé au Luxembourg en compagnie de la séduisante femme à la chevelure rousse et aux formes très riches et voluptueuses.
Mais Anne Claude possède un secret qu'elle se refuse à lui révéler et qui l'empêche de se donner à lui... Cependant, quand la vie de son fils est en jeu, elle n'a d'autre choix que de s'en remettre au père de l'enfant pour le sauver, même si elle aurait bien voulu continuer à lui cacher son existence... Ses deux parents sauront-ils mettre de côté leurs griefs afin de mettre le jeune Yanis au centre de leurs priorités ?
Lire le livre complet ici.
L'héritier de Khan Chapitre 1
Anne-Claude
— Anne-Claude! Ton rendez-vous de quatre heures est arrivé... signale la secrétaire dans le téléphone.
Je la remercie et raccroche le combiné. Je me presse ensuite de retirer plusieurs portraits à la droite de mon écran d’ordinateur sur mon bureau et de les ranger dans un des tiroirs. Je me lève ensuite et je lisse mon tailleur, je jette un œil à mon reflet dans la baie vitrée de mon cubicule. Ma tignasse rousse est parfois trop rebelle.
Enfin, je prends une profonde inspiration avant de franchir la séparation entre mon espace de travail et celui des autres dans la grande banque. Je traverse la vaste aire ouverte et je me dirige vers la salle d’attente. Je peux déjà l’apercevoir, grand et costaud, blond et les yeux bleus, sa barbe courte soigneusement rasée tout comme sa chemise propre, son gilet en cuir et ses pantalons à bretelle…
Il a comme toujours de la prestance, de la noblesse.
Je vais accueillir le chef d'entreprise Islandais. Enfin, c’est ce qu’il prétend être comme toujours...
— Monsieur Drakniss!
Il se lève de sa place avec élégance, ne me quittant pas du regard. Un regard charismatique.
— Mam’zelle Eckhart! Toujours aussi séduisante!
Je lui rétorque de manière sarcastique, prenant cette main tendue:
— Monsieur Drakniss... toujours aussi irrévérencieux!
Il sourit de manière tout à fait arrogante tandis qu’il me serre la main avec une légère pression, son pouce sous mon poignet, comme pour assurer sa dominance sur moi tout en me témoignant de la tendresse. C’est son petit rituel... Chaque fois, ça ne rate pas de faire son petit effet sur moi. Mon tailleur me parait soudain trop serré, la température a grimpé de quelques degrés et un frisson me parcourt l’échine.
Je combats cette émotion pour conserver un calme apparent quand je l’invite à me suivre dans mon bureau.
Son homme de main sur sa droite demeure assis comme toujours, jouant à un jeu stupide sur son cellulaire en patientant après son boss.
Khan Drakniss en profite toujours pour me draguer lors de notre rendez-vous bisannuel... Moi, je demeure très polie avec lui, mais je n'entre pas dans son jeu. Je me contente de lui donner les résultats de ses derniers placements en bourse, de lui conseiller quelques investissements. Comme toujours, il aura de l’argent liquide, beaucoup d’argents liquides, qu’il désire transférer dans un autre compte offshore, d’une de nos succursales qui se situe dans les iles Caïmans.
Comme toujours bien sûr, je ne poserai aucune question parce que notre banque du Luxembourg se spécialise dans ce genre de transactions, pour ce genre de client... et jamais au grand jamais je ne chercherais à savoir ce que vend monsieur Drakniss, autre que des spiritueux et des bières de microbrasserie, entreprise qui doit lui servir de couverture à des activités bien plus louches.
Je suis suffisamment bien payée pour fermer les yeux devant des clients comme cet Islandais et je suis également suffisamment bien payée pour supporter qu’il me drague à chacune de ses visites.
Cette fois, le trafiquant de je-sais-quoi me demande une autre carte Amex Black pour son cousin qui a perdu celle qu'il lui avait remise la dernière fois. Il désire aussi en avoir une autre, toujours reliée au même compte, cette fois pour sa sœur Emma, qui s'en va étudier à Oxford... Tout comme lui. Eh! Il en est très fier.
Je suis tout de même un peu surprise qu’il ait une sœur, car il ne l’a jamais mentionné auparavant.
Pendant que j’entre les informations de la nouvelle carte, il remarque alors le dessin d'un enfant épinglé sur mon babillard. Mon cœur cesse de battre une fraction de seconde. J’avais complètement oublié ce dessin! Je m'efforce de ne pas montrer mon trouble quand je lui prétexte que c’est mon neveu qui l’a fait.
Rapidement, j’attire son attention sur le lecteur que je viens de placer devant lui pour qu'il entre un code pour la nouvelle carte, celle de sa jeune sœur... et monsieur Drakniss me demande de le faire à sa place. Cette carte pourrait même être la mienne si j’acceptais de le suivre dans sa chambre d'hôtel...
Je n'aurais plus jamais à travailler, car il m'entretiendrait... J’aurais un superbe penthouse et je pourrais réaliser mon ancien rêve. Il pointe une des petites ses sculptures de bronze représentant des dragons sur une étagère. Je serais enfin reconnue pour mon talent. Il serait mon mécène et nous pourrions…
Je lui jette un regard empli de froideur. Je lui demande quel est l'anniversaire de naissance de sa sœur et je m'en sers pour le code de la nouvelle carte Black Amex.
— Je t’ai insulté. constate le bel homme. Ce n'était pas mon but... Ace... Ça cliquait déjà entre nous dans cet hôtel…
Ace... C’était le surnom qu’il m’avait donné. À cause des initiales de mon nom : Anne-Claude Eckhart. Et moi, je l’appelais Key à cause du «K» de son prénom, que je croyais être Kevin à l’époque! Des images de moi, de lui, enlacés dans le lit de cette suite luxueuse qu’il occupait me viennent à l’esprit. Des images que je chasse férocement.
Il poursuit son baratin :
— Il y a dix ans, dans cet hôtel où on s’était croisé, nous avions eu bien du plaisir! Ces vacances sont parmi mes plus mémorables ACE! Ça tient du miracle, si huit ans plus tard on s’est de nouveau croisés dans cette banque…
— Oui! Surtout que vous m’aviez donné un faux nom, à Marseille!
Il persiste comme toujours à me tutoyer alors que moi je cherche à mettre une distance entre nous:
— Tu m’en veux toujours? Après tout ce temps? Ace! Je crois bien t’avoir prouvé que je n’ai plus l’intention de disparaitre! Ça fait deux ans que je viens dans cette banque… Je suis sûr que je suis ton client le plus fidèle... et ton plus fervent admirateur!
—… et surtout le plus collant!
— Allez quoi! Ace! Tout c’que j’désire, c’est une chance… Je t’apprécie et je sais que c’est réciproque… On pourrait s’faire beaucoup de biens tous les deux!
— Oui hein! Vous m’appréciez, dites-vous! Mais pas suffisamment pour faire de moi autre chose qu'une maitresse! Vous en avez combien des maitresses, monsieur Drakniss? Une dans chaque ville que vous visitez?
Il hausse les épaules. Il n'y a rien de mal à ça... Si l'entente est profitable pour tous les partis en cause... ose-t-il même me dire, me faisant un clin d'œil coquin.
Je termine en vitesse de faire le tour de son portefeuille d’investissement avec lui, et je le reconduis jusqu'à la sortie, un sourire plastique sur le visage. Son homme de main, un grand type à la Arnold Schwarzenegger, au crâne rasé, quitte la salle d’attente et lui emboite le pas automatiquement...
Comme je lui serre une dernière fois la main, devant les grandes portes vitrées de la sortie principale, mon cellulaire se met à vibrer dans la poche de la veste de mon tailleur. Je regarde vitement. C’est un message de ma voisine qui me dit qu’elle et Yanis sont au parc et que mon fils s’exerce à arrêter les balles dans le filet du terrain de soccer.
Devant moi, Khan me dit qu'il est descendu à l'hôtel Place d'Armes, dans la suite Cristal et qu'il y sera jusqu'au lendemain si jamais je change d'avis.
— Désolé, mais j'ai déjà un rancard avec un séduisant jeune homme. Le vendredi soir c'est notre soirée popcorn.
— Ah oui? Un jeune homme? Ça ne serait pas ton neveu... des fois? devine Key, me prenant au dépourvu.
Je ne le nie aucunement et il argumente en me concédant que la famille passe avant tout... Mais que rien ne m'empêche par la suite de passer faire un tour à son hôtel quand le môme se sera endormi. Enfin quoi, c'est vrai! S'il dort, ce p’tit gars ne se rendra pas compte de mon absence...
— Vous feriez un très mauvais père, monsieur Drakniss.
Il me répond qu'en Islande, les mômes sont plus costauds qu'au Luxembourg apparemment parce que lui, il se gardait déjà seul à l'âge de six ans...
Je lui jette un regard qui veut tout dire et il hausse les épaules, se dirigeant vers son SUV aux vitres teintées qui est stationné non loin. Je tourne les talons et je retourne à l’intérieur. Ce sera bientôt la fermeture... j’ai encore quelques comptes à voir avant de pouvoir rentrer enfin rejoindre ma version miniature d’un homme qui ne fera jamais, oui, jamais partie de la vie de mon enfant! J’en suis bien décidée!
Lire le livre complet ici.
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