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#guêpe de papier
lanuitlennuie · 9 months
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E me réveille en pleine nuit, il est debout enroulé dans son drap, il me chuchote fort que ça ne va pas. Un essaim de guêpes s'est installé dans l'abat-jour en papier suspendu au plafond de la cuisine où nous lui avons tiré un matelas gonflable. Je le suis dans la cuisine et, dans la lumière crue contre la nuit profonde de Varsovie, nos deux têtes levées, nous évaluons l'étendue de l'invasion. Je comprends le malentendu ça ressemble vraiment à un nid ce truc. Enfin ça n'est pas une raison. J'ouvre la fenêtre qu'E avait fermé avant d'éteindre la lampe et de sentir les bestioles tourner au-dessus de son lit jusqu'à se poser sur lui. Nous sortons son matelas dégonflé de la pièce et refermons la porte sur le bourdonnement hostile. Je retrouve les gestes de l'enfance, retaper un lit et l'oreiller, ici je comprends vite que l'air s'échappe mais il est tard ou trop tôt, nous regonflons tout englués de sommeil le machin au maximum, ça ira bien comme ça. Le lendemain B m'aidera à trouver les trous saboteurs, les mains caressant toute la surface du matelas jusqu'à sentir les micro-souffles déserteurs, ici et là, du vieux tape électrique fera l'affaire, je travaillerai sur la table de la cuisine dans la nuit avancée surveillant l'arrivée de la moindre guêpe, aucune ne se présentera. Et puis nous continuerons à chercher à tâtons à comprendre les matières de la ville et leurs possibles prises.
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entomoblog · 10 months
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Fédération canadienne de la faune - Passion pour les pollinisateurs
See on Scoop.it - Variétés entomologiques
"Cette illustration montre divers animaux pollinisateurs indigènes de partout au Canada : abeilles, papillons, mouches, guêpes, coléoptères et colibris. On les voit interagir avec leur environnement à différents moments de l'année et en différents endroits qu'ils fréquentent."
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  À propos de cette affiche
"Certains de ces animaux utiles comptent parmi nos préférés. D'autres sont moins connus ou même craints, et nous ne sommes ainsi pas en mesure d'apprécier pleinement leurs services et leur beauté. Tous, cependant, jouent un rôle extrêmement important.
Les pollinisateurs transfèrent du pollen d’une fleur à l’autre, principalement en en récoltant pour leurs besoins ou en buvant du nectar. Les services de pollinisation que rendent ces animaux sont essentiels au développement des fruits et des graines de plantes à fleurs que nous (et les animaux sauvages) pouvons manger.
Des bleuets aux fèves de cacao, les pollinisateurs du monde entier sont responsables de certains des aliments les plus délicieux. On estime que leurs services contribuent pour plus d’un milliard de dollars annuels à l’économie canadienne. Ils participent également à la santé des écosystèmes en maintenant la diversité végétale et en empêchant le pullulement de diverses populations d’insectes.
Beaucoup de nos pollinisateurs sont cependant en diminution. Ils connaissent de nombreuses difficultés : perte et dégradation des habitats, pesticides, diverses pratiques agricoles, infections, maladies, changements climatiques, espèces introduites.
Vous pouvez les aider!
Faites connaître ces animaux remarquables à vos amis et vos voisins. Cultivez des plantes de diverses espèces indigènes à votre région dont les fleurs se succéderont du printemps à l’automne. Agrémentez votre jardin d’un récipient contenant un peu d’eau et des pierres sur lesquelles des pollinisateurs pourront se percher. Afin que des pollinisateurs puissent nicher, s'alimenter, s'abriter ou passer l'hiver dans votre jardin, laissez-y un coin non perturbé où ils trouveront des plantes et des feuilles mortes, ainsi que des morceaux de terre nue. Entretenez vos espaces extérieurs de façon écologique, et tolérez les chenilles qui se nourrissent pour devenir des papillons."
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garancequatorze · 2 years
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# 10
Nous avons digéré plusieurs générations d'appareils électroménagers, quantité de grille-pains, de fours et d'aspirateurs dont les séries couvrent déjà plusieurs décennies. Des pièces de robots grippées au vert-de-gris recouvrent les tapis. Des reliques de moteurs électriques brûlés à l'usage traversent les parquets, leurs courroies enveloppées dans des chiffons gras. La cuisine s’est réduite à un entassement de placards dont le trop-plein arrive jusqu’au fond de l'évier. En attendant de dégeler, quelques frigos tiennent encore les murs. Transistors et piles chimiques remplissent les baignoires, crachant toutes les radios possibles en FM. Derrière les cloisons, les câbles électriques se multiplient comme nids de vipères reconnaissables à leurs couleurs : le plus, le moins, la terre et leurs nombreux petits qui en dérivent. Les guêpes ont fait leur nid dans les prises, les mouches ont conquis tous les vides sanitaires. Des faux plafonds ont été rajoutés de peur que les lustres en cristal ne rejoignent le fatras, au milieu des néons intermittents. Sous les plinthes coule un lait d'amande qui a figé les factures, papiers et passeports entassées là en une genizah voilée de blanc. La maison digère les époques et les rebuts toujours renouvelés de la consommation domestique. Le poids des étages nous rentre dans les épaules. Nous nageons au milieu des sacs, moi la brasse, toi le crawl. Par forte chaleur, des relents de plastiques gagnent nos poumons et tu te caches aux toilettes pour vomir toutes les odeurs dont le corps s’imprègne malgré lui. Nous dormons sur des lits encombrés de linges et de bocaux, de pain et de plâtre mélangé aux fibres nylons. Je sarcle mes jardins d’hiver, je brûle les déchets verts au milieu du salon, rien n’y fait. La maison est ainsi faite qu'elle transforme chaque recoin gagné sur le désordre en un abri supplémentaire où s’entassent les rations d’alcool, les conserves et les bougies indispensables pour survivre à l'effondrement du toit. Et nous sommes nombreux dans le quartier à attendre interminablement, devant les enfants qui finissent le repas, que nos familles s’écroulent à leur tour.
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onuen · 4 years
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Enjoying the last (slightly fermented) blackberries between two rainstorms.
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art-now-france · 4 years
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Guêpes, Walter Dorr
acrylique,encre de chine et collage sur papier
https://www.saatchiart.com/art/Painting-Gu-pes/160556/1162751/view
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slowianeczka · 5 years
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ENDLESS FRENCH VOCABULARY LISTS [1/?] - L'apparence
l'apparence — appearance
avoir bonne ~ — to look well
être beau — to be handsome
avoir mauvaise ~ — to not look well, to look bad
~ resplendissante — radiant
~ de papier mâche — to look like death warmed up
~ attrayant — attractive
~ bien — well
~ en bonne santé — healthy, in good health
~ jeune — young
~ reposé — fresh, rested
~ fatigué — tired
~ vieux — old
avoir un drôle d'air — to look strange / funny
avoir mauvaise mine — to not look well, to look bad
juger sur la mine — to judge by appearance n'avoir aucun signe particulier — to not have any distinguishing mark s'habiller de façon extravagante — to dress extravagantly avoir plus de cinquante ans — to be over 50 years old ressembler à quelqu'un — to resemble / to look like someone avoir bon / mauvais goût — to have good / bad taste se tenir voûté — to slouch se tenir droit — to hold oneself straight être léger — to weight little peser lourd — to weight much l'apparence — appearance
le physique agréable — pleasant appearance
l'air distingué — refined, distinguished appearance
l'air soigné — neat appearance
se faire remarquer — to draw attention to oneself la posture — posture avoir — to have
la taille fine — to be slim-waisted
une taille de guêpe — an hourglass figure
une silhouette svelte — a slim figure
de longues jambes galbées — long, slender legs
la station droite — straight posture
une attitude nonchalante — nonchalant attitude
les jambes torses — twisted legs
les épaules carrées — wide shoulders
les dos voûté — stoop-shouldered
les épaules tombantes — to be round-shouldered
la jambe — leg jambes — legs
de longues — long
de grosses — thick, fat
les ~ courtes — short
les ~ minces — slim
les ~ maigres — skinny
les ~ musclées — muscular
les ~ droites — straight
les ~ torses — twisted
les ~ poilues — hairy
les ~ gonflées — swollen
boiter — to limp avoir les jambes en coton — to have legs like jelly (lit. to have legs made of cotton) courir à toutes jambes — to run quickly les hanches — hips
les ~ étroites — narrow
les ~ larges — wide
les ~ rondes — round
être large de hanches — to have wide hips être étroit(e) de hanches — to have narrow hips être laid comme un pou — to be as ugly as sin (lit. to be as ugly as a louse) jeune — young vieux, vieille — old joli — pretty laid — ugly mince — slim maigre — skinny desséché / sec, sèche — lean gros, grosse — fat replet — plump corpulent — stout, corpulent qui a des formes pleines — to have a full figure grand — tall / big de taille moyenne — of medium height petit — short / small athlétique — athletic musclé — muscular bien bâti — well-built lourd — heavy puissant — strong fort — strong robuste — robust, strong trapu — stocky faible — weak sans énergie — with no energy élégant — elegant démodé — old-fashioned un homme de caractère faible — weakling le balourd — blunderer, butterfingers les cheveux — hair
les ~ noirs — black
les ~ foncés — dark
un brun — a dark-haired man
une brune — a dark-haired woman
châtain — light brown
les ~ blonds — blond
un blond — a fair-haired man
une blonde — a fair-haired woman
les ~ roux — ginger
une roux / une rousse — a readhead
les ~ gris — grey
les ~ clairs — light, fair
les ~ longs — long
chevelu — long-haired
les ~ courts — short
les ~ raides — straight
les ~ crépus — frizzy
les ~ frisés — frizzy
les ~ épais — thick
les ~ fins — thin
les ~ secs — dry
les ~ gras — greasy
avoir des pellicules — to have dandruff
les ~ brillants — shiny
les ~ teints — dyed
être chauve — to be bald être bouclé — to have curly hair avoir des tresses — to have braids avoir une queue de cheval — to have a ponytail avoir un chignon — to have a bun la barbe — barb
avoir une ~ drue — to have a dense moustache
une ~ non rasée — not shaved moustache
être barbu — to be a bearded man
les favoris — sideboards
la moustache — moustache
avoir la ~ — to have a moustache
être moustachu — to be a moustached man
un oeil — eye
les yeux — eyes
les ~ bridés — slanting
les ~ cernés — (dark) rings under eyes
les ~ enfoncés — deep-set
les ~ globuleux — protruding
les ~ injectés de sang — bloodshot
les ~ larmoyants — watery
la couleur des yeux — eyes colour les yeux — eyes
les ~ noirs — black
les ~ marrons — brown
les ~ verts — green
les ~ gris — grey
les ~ bleus — blue
aux yeux bleus — blue-eyed
la vue — eyesight
avoir une bonne / mauvaise vue — to have good / poor eyesight
loucher — to have a squint
les cils — eyelashes
avoir de longs ~ — to have long eyelashes
les sourcils — eyebrows
les ~ touffus — thick, dense
hausser les ~ — to raise
froncer les ~ — to knit, to frown
le nez — nose
un ~ droit — straight
un long ~ — long
un grand ~ — big
un petit ~ — small
un ~ en trompette / retroussé — snub
un ~ camard — flat
un ~ effilé — slender
un ~ pointu — pointed
un ~ grec — Greek nose
un ~ aquilin / busqué — hooked
un ~ en patate — potato
avoir des taches de rousseur — to have freckles la bouche — mouth
une petite ~ — small
une grande ~ — big
une ~ large — wide
une ~ pleine — full
une ~ sensuelle — sensual
une ~ souriante — smiling
les lèvres — lips
des ~ minces — narrow
des ~ charnues — fleshy
des ~ vermeilles — rosy
des ~ pâles — pale
la lèvre supérieure — upper lip
la lèvre inférieure — lower lip
la dent — tooth
une incisive — incisor tooth
une canine — canine tooth
une molaire — molar tooth
une ~ de sagesse — wisdom tooth
les dents — teeth
de belles ~ — beautiful
des ~ saines — healthy
des ~ éclatantes — brilliant, dazzling
des ~ jaunes — yellow
de fausses ~ — artificial
des ~ gâtées — bad, rotten
des ~ définitives — second
des ~ de lait — milk
le front — forehead
un ~ bas — low
un ~ haut — high
un ~ large — wide
un ~ bombé — bulging, domed
un ~ fuyant — receding
l'oreille — ear les oreilles — ears
de petites ~ — small
de grandes ~ — big
des ~ décollées — ears that stick out
les joues — cheeks
de grosses ~ — full
des ~ rondes — round
des ~ creuses — hollow
des ~ rouges — red, rosy
des ~ pâles — pale
des ~ pendantes — flabby
des ~ rebondies — chubby
avoir les pommettes saillantes — to have high / prominent cheekbones le menton — chin
un ~ rond — round
un ~ pointu — pointed
un ~ avancé
un ~ fuyant — receding
un double ~ — double
le cou — neck
un ~ de cygne — swan-neck
un long ~ — long
un ~ court — short
un ~ large — broad
un ~ ridé — lined
la pomme d'Adam — Adam's apple les signes particuliers — distinguishing marks
avoir des rides — to have wrinkles
une tache de naissance — birthmark
être plein / couvert de pustules — covered with pimples
rougir — to blush
pâlir — to turn pale
le visage — face
un ~ pâle — pale
un ~ expressif — expressive
un ~ franc — frank
un ~ agréable / mignon — pleasant
un ~ allongé — long
un ~ ovale — oval
un ~ rond — round
un ~ joufflu — chubby
un ~ aux traits réguliers — of regular features
un ~ aux traits irréguliers — of irregular features
un ~ fin — of delicate features
un ~ ratatiné / ridé — wrinkled
un ~ désagréable — unpleasant
un ~ bouffi — puffy
un ~ en lame de couteau — bony
un ~ tanné — tanned
un teint terreux — sallow skin
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belleohwell · 5 years
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30 Janvier 2019
Martin m’attendait au chaud dans sa vielle Mazda 3, moi je m’acharnais à remettre un devoir à mon professeur d’éthique qui ne semblait pas comprendre le sens du mot « pressé ». Une fois le devoir remis par le logiciel de communications internet utilisé par les professeurs de secondaire 5, autrement dit Microsoft Teams, je le saluai d’un sourire forcé et comme une flèche je récupérai mon manteau. Le vent ne s’était pas encore pointé le bout du nez et il faisait presque chaud malgré le 15 cm de neige tombé la veille. Martin m’accueillit avec ses niaiseries habituelles et un grand sourire, je l’espère sincère. Il semblait réellement heureux de me voir et ça me faisait chaud au cœur. Nous sommes donc partis en direction de chez ma mère pour justement la récupérer, elle et une dizaine de sacs remplis de babioles e de vêtements a donné. On faisait ça de temps en temps ; un grand ménage et l’on amenait tout à la paroisse. Au sous-sol de cette petite maison de ville rose, derrière l’école primaire, il y a une petite friperie, où l’ont trouve de petites merveilles ! Nous nous sommes donc mis en route pour « la maison rose ». Le mercredi est une journée bien occupée à la paroisse, messes et bénévolat remplissent le stationnement ce qui rendit la recherche dans les petites rues avoisinantes plutôt longue pour la banlieue. Je me suis trouvé un pull ,,, deux chemises, deux pantalons, un porte-documents en cuir presque neuf et deux sacs de marshmallow ! Le tout dans un gros sac de vidanges noir nous sommes retournés vers la chaleur du cocon familial le temps d’un petit repas et d’une tisane avant l’ultime rendez-vous. J’attendais ce rendez-vous depuis deux longues semaines. Quand j’avais lu sa fiche descriptive sur le site de l’ordre des psychologues du Québec, j’avais eu le sentiment d’avoir enfin trouvé la personne qui serait là pour moi. Elle s’appelait Lucie et j’avais rendez-vous à 3 heures. Ses honoraires étaient de 115 dollars, somme qu’elle n’acceptait qu’en argent comptant et que je n’avais bien entendu pas dans mes poches. Nous avons alors attendu que ma mère retire ladite somme au guichet pendant une dizaine de minutes dans la Mazda 3 avec pour seule distraction un poste de radio, qui diffusait des chansons québécoises douteuses. C’est pendant cette petite éternité que je me suis rendu compte que j’avais oublié mon téléphone cellulaire ; indispensable à l’attente qui m’attendait dans la triste salle d’attente du cabinet. C’était une maison vert style compagne avec une immense véranda trop peu utilisée, la décoration était en accord avec le style de la maison seul la radio qui diffusait un mélange de chant celtique et de musique classique censé détendre, ainsi que le distributeur d’eau automatique nous ramenais à la réalité. Autrement, ont aurait pu se croire dans « fifi brind d’acier » ! il avait deux étages, le rez-de-chaussée était plus spacieux, plus noble, plus lumineux, on le traversait pour aller aux toilettes quand celles du haut étaient utilisées, autrement aucun de mes rendez-vous ne s’y étaient déroulé. C’était mon premier rendez-vous avec Lucie et j’avais hâte de la rencontrer, elle me semblait si parfaite sur papier, ne restait plus qu’a ce quelle soit jeune et ce serait le meilleur des fantasmes, mais heureusement ou malheureusement avec son nombre d’années d’expérience ont pouvais deviner quelle avait dépassé la crise de la quarantaine... aux deuxièmes étages il y avait 5 pièces quelques-unes les portes ouvertes et vides, seuls des divans et un bureau y étaient abandonnés les autres comme pour renfermer un gros secret étaient fermés. À un moment j’entendis des pas et des voix en provenances dune porte, une femme en sorte sans que jeu le temps de voir l’intérieur. Elle me sourit. Après, un homme escaladait les marches et après avoir enlevé ses bottes pleines de neiges s’assit à côté de moi. C’est là en fait que je vis le panneau indiqué « enlevez vos bottes svp », j’eus légèrement honte d’avoir été si peu observatrice. L’homme se leva et s’en alla aux toilettes. C’était une petite pièce avec à peine l’espace pour un évier. La proximité me permit d’entendre... je vous épargne les détails ! j’en profitai pour enlever mes bottes sans avoir l’air de celle qui ne savait pas. Quand il sortit, j’étais revenue à ma place dans la même position seulement une page plus loin dans la lecture du code de déontologie des psychologues du Québec. Lecture qui si ça vous intéresse était plutôt agréable et instructive particulièrement en l’absence de mon cellulaire. Lorsque la radio afficha 12 h 58, une dame au gros nez semblable à la méchante du magicien d’Oz grimpa les escaliers d’un pas lent, et gracieux, mais aussi assuré qu’une femme d’expérience peu l’être. Elle portait des lunettes carrées, les cheveux carrés, un pull ligné noir et gris puis tout le reste de son habillement, jusqu’au bas de nylon, était noir. Elle n’avait pas de surplus de poids, ni une taille de guêpe, seulement la vieillesse. Son regard se posait sur moi et j’eus l’impression qu’elle connaissait déjà toute mon histoire. Je la saluai, puis elle s’engouffrait dans ce qui sembla être son bureau. À peine deux minutes plus tard, elle appela mon nom et le massacra de façon sauvage et féroce ! « Ghwa ? », je répondis d’un petit ; « oui, c’est moi », tout en me levant. Nous n’étions que deux dans la salle d’attente et je lui avais parlé au téléphone, qui d’autre ça aurait pu être ?! Je m’assis donc dans un des sofas les plus confortables d’entre tous, moelleux, mais assez ferme, juste parfait ! elle prenait des notes lorsque je lui parlais, ça ne me dérangeait pas. Tout en lui expliquant que j’avais de la difficulté à faire confiance, et à avoir des relations avec les gens, je la détaillais, malgré son nez qui m’avait frappé elle avait encore un brin de sa beauté, elle ne souriait pas assez par contre. Trop sérieuse, ça lui donnait un air méchant qui ne ressemblait en rien à tout ce que sa physionomie et ses paroles dégageaient. Je lui parlai de mes peurs, de mes parents, surtout de mes parents, plus particulièrement de ma mère et de sa façon de réfléchir plutôt atypique. Elle était parfaite. Hybride entre une amie et une grand-mère. J’étais à l’aise de bouger, de prendre de l’espace dans la pièce, de parler et de dire exactement ce que je pensais, je ne m’étais jamais sentie aussi bien avec un psychologue. À la fin de la rencontre, je lui remis les 115 dollars et elle m’ouvrit un dossier à la clinique, elle me donna aussi un rendez-vous pour le mercredi suivant. Je partais soulagé d’un poids énorme et un peu plus heureux. Grandes améliorations.
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Un appareil photo ultra-mince inspiré d'un parasite
Un appareil photo ultra-mince inspiré d’un parasite
Le système visuel d’un Xenos peckii, un endoparasite de guêpes à papier, présente des avantages en matière de sensibilité et de résolution élevée, qui est très différent des yeux de la plupart des insectes. Une équipe de KAIST a mis au point un appareil photo numérique ultra-mince qui reproduit les yeux d’un Xenos peckii.
Un appareil photo inspiré de Xenos peckii
L’appareil photo numérique…
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esplumeor · 6 years
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J'aime vos lettres qui sont tendres, et je vous aime aussi qui êtes tendre aussi, et c'est bon et c'est guêpe et c'est miel même si je suis triste et je suis fou, et personne ne m'aime, et pourquoi m'aimerait-on, et c'est ainsi, et tout recommence et il me semble que je vous appellerai encore aujourd'hui et j'aimerais vous embrasser avec exactitude et gourmandise et y revenir maintes fois et point final jusqu'à ce que ça recommence et c'est parce que la petite Ophélia aime un malfrat et un porc et un malotru et un individu aux naseaux de compteur à gaz et l'expression de ne pas être là mais dans l'évier de la maison d'à côté, et j'aimerais que le Bébé soit une poupée à moi et je ferais comme un enfant, je la déshabillerais et je n'ai plus de papier -
Fernando Pessoa, Lettres à la fiancée
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ab-auteure · 4 years
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Noir comme l’amour
Critique d’un recueil de 22 nouvelles sombres - Partie 3
Recueil présenté par Nancy A. Collins, Edward E. Kramer et Martin H. Greenberg en 1995
📖 Fin du détail, sans spoilers.
▶️ Barbara, John Shirley (8/10)
Deux voyoux s’échauffent pour faire un sale coup, et comme ce sont des lopettes, ils préfèrent s’en prendre à la personne la plus vulnérable qu’ils trouveront. Pas de bol, ils tombent sur Barbara... Super récit original qui tourne en dérision les malfrats et redorent le blason des femmes, bon même si Barbara est un peu “différente” : “Elle est tarée, cette gonzesse”.
▶️ Hymenoptera, Michael Blumlein (5/10) :
J’ai eu du mal avec celle-là, mais c’est peut-être parce que je n’ai pas totalement saisi la satire de la métaphore. A vous de voir ce que la guêpe (Hymenoptera) à de commun avec la femme, celle qui se fait habiller par un couturier, mis à part le fait qu’elle est souvent une obsession ?
▶️ Le bout du rouleau, Ed Gorman (10/10) :
Cette nouvelle en deux parties est une pépite ! Le narrateur est hilarant sans le faire exprès, ce qui contraste avec le sérieux et le dramatique des dernières pages. Les thèmes principaux abordés par ce récit WTF sont l’amour de jeunesse et la beauté physique, deux choses que l’auteur s’amuse à démonter dans sa fiction délirante. L’amour est bien sûr au coeur de l’histoire. Un très bon moment à passer.
▶️ Chaleur, Lucy Taylor (8/10) :
Animée par son obsession pour la chaleur, elle enchaine les relations sexuelles avec des inconnus, comme pour assouvir une pulsion et atteindre une sorte d’état orgasmique métaphorique. Jusqu’où ira-t-elle ?
▶️ Murs en papier, Nancy Collins (7/10) :
Vous souvenez-vous de votre tout premier appartement ? Ici, c’est un souvenir qui est conté, un souvenir on ne peut plus marquant qui implique des voisins étranges, de quoi marquer toute une vie. Ce n’est pas le style d’écriture qui m’a séduite mais plutôt le suspens qui mène jusqu’à la fin dans le seul but de connaître la résolution du problème.
▶️ Confinée, Karl Edward Wagner (6/10) :
Les fantasmes sont des rêves qui sont rarement réalisés pour des raisons diverses, mais parfois c’est parce qu’ils seraient mal considérés par la société. Que diriez-vous d’un médaillon qui vous permette de les vivre, de les ressentir tout du moins ? La limite entre le réel et le fantastique est faible dans ce récit, c’est là tout l’intérêt.
▶️ En boucle, Douglas Winter (6/10) :
J’ai été très perturbée par le changement de narration du “Tu” au “Il” d’un paragraphe à l’autre qui, je crois, est censé représenter le même personnage, c’est à dire Delacorte. J’ai dû relire la nouvelle pour en saisir le sens caché, peut-être, mais j’avoue m’être un peu perdue. Quant au sujet abordé, il est sommes toute original. C’est le seul récit qui affronte la pornographie de face et la détaille via la vie morne du riche protagoniste.
Finalement, je dois dire que j’ai adoré ces lectures hors normes. Je pense avoir trouvé des auteurs à lire indépendamment. C’est un coup de coeur.
Note finale : 7,5/10
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laurent75002 · 4 years
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4/8 - Les insectes, superhéros de la nature ! Doués d'une capacité d'adaptation et d'évolution, ils surprennent et fascinent. De la mouche qui nage sous l'eau aux guêpes qui créent du papier, en passant par l'insecte qui se métamorphose entièrement et celui qui résiste à la congélation, le monde des insectes n'aura bientôt plus aucun secret pour vous ! La nature est formidable ! La coccinelle, vraie bête à bon Dieu ? Au Xe siècle, à Paris, un homme est accusé de meurtre. Il clame son innocence, mais est condamné à mort par décapitation. Le jour de l’exécution, l’homme a la tête sur le billot quand le bourreau aperçoit une coccinelle posée sur le cou du condamné. Il chasse l’insecte qui revient immédiatement se poser sur le cou de l’homme. Et cela, plusieurs fois de suite… Le bourreau interloqué suspend l’exécution et s’en remet au roi Robert II. Il gracie le condamné. Le vrai coupable du meurtre est arrêté quelque temps plus tard. La légende de la coccinelle bête à bon Dieu venait de naître… Elle sauva un innocent ! Malheur à celui ou celle qui écraserait une coccinelle ! . . . . #insectes #ladybug #божьякоровка #coccinelle #superheros #environnement #ecologie #enthomophagy #enthomophagie #inoveat (à Chef Service) https://www.instagram.com/p/CAma0nZo0br/?igshid=5t6q86v34qh
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vongsense · 4 years
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Le camping peut être amusant et aventureux avec ce conseil
Donc, vous allez camper et vous vous demandez par où commencer. Le camping est un plaisir assez simple, mais il est essentiel que vous vous rendiez compte de certaines choses de base quand il s'agit de camping. Cet article vous aidera à vous renseigner sur certaines des choses que vous devez savoir pour votre voyage.
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Planifiez en conséquence lorsqu'il s'agit de nourriture. Il est difficile de faire de la place dans votre voiture pour toute la nourriture dont vous avez besoin. Cependant, une bonne alimentation est cruciale lorsque vous êtes dans les bois. De plus, les articles qui sont assez peu coûteux dans votre magasin local ont souvent un prix plus élevé près des sites de camping. En apportant suffisamment de nourriture, vous économiserez de l'argent et vous garderez tous les membres de votre famille de bonne humeur. En particulier, si vous avez des enfants, vous devez penser à ce qu'il faut faire si vous avez du mauvais temps un jour. Rassemblez quelques fournitures que vous aurez à portée de main au cas où vous devriez rester dans votre tente. Apportez un jeu de société, un jeu de doh et des fournitures d'art. Ne laissez pas les membres de votre famille toucher à ces articles avant qu'il pleuve afin qu'ils ne perdent pas leur attrait. La navigation est la clé quand il s'agit de camping. Il est important de savoir où vous êtes et comment retourner à la civilisation si vous vous perdez. Apportez toujours une carte de la région et une boussole pour vous aider. Vous pouvez aussi utiliser un GPS d'extérieur qui vous donnera des informations de navigation, ainsi que des informations supplémentaires comme l'altitude. Une grande préoccupation de beaucoup de gens qui vont camper est les insectes. Ne restez pas coincé au milieu de nulle part sans avoir une sorte de répulsif pour les insectes. Avant d'installer votre campement, vérifiez les environs pour voir s'il y a des nids de guêpes ou des fourmilières qui pourraient vous causer des problèmes. Portez des pantalons longs et des manches longues dans la mesure du possible et inspectez-vous de temps en temps pour détecter les tiques. Utilisez des glacières séparées pour les denrées périssables, la glace et les boissons. Même s'il importe peu que les denrées périssables et les boissons aillent dans la même glacière, assurez-vous d'emballer vos glaçons séparément. Cela permettra de maintenir la température à un bas niveau et de conserver la glace beaucoup plus longtemps que vous ne l'auriez fait autrement. Vous pouvez préparer des repas savoureux même lorsque vous faites du camping. Vous n'avez pas nécessairement besoin de manger seulement des saucisses et des haricots ou des hamburgers. Préparez une boîte avec des herbes et des épices, de l'huile d'olive, du sucre brun ou tout ce que vous aimez. Vous pouvez préparer des repas qui ont de la saveur même lorsque vous la " dégrossirez ". La nuit, créez des "sacs d'ours". Attachez une corde autour des sacs avec votre nourriture et vos déchets. Ensuite, trouvez un arbre et lancez les sacs sur une branche, en les soulevant jusqu'à ce qu'ils soient à au moins sept ou huit pieds du sol. Attachez la corde autour de l'arbre pour qu'elle soit bien fixée. De cette façon, les ours et les autres animaux ne pourront pas entrer dans votre nourriture et vos déchets pendant la nuit.
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Demandez à un garde de parc ou à un guide touristique de vous indiquer tous les endroits à visiter pendant que vous campez. C'est une bonne idée pour que vous sachiez que vous profitez au maximum de votre expérience de camping, que vous ne voulez pas faire une excursion de camping et manquer une expérience amusante.
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Pendant que vous campez, cuisinez des dîners faciles comme le " ragoût de clochard ". Il suffit d'apporter des pommes de terre, de la viande hachée et des légumes. Coupez les légumes et les pommes de terre à votre emplacement de camping. À l'aide de papier d'aluminium comme un bol, mettez les ingrédients à l'intérieur et repliez le papier d'aluminium jusqu'à ce que la nourriture soit couverte. Placez le papier d'aluminium sur des roches chaudes ou sur les braises du feu de camp, et vous obtiendrez éventuellement un " ragoût " savoureux. Un petit déjeuner dans la jungle est une excellente façon d'ajouter de l'excitation à votre voyage. Utilisez des boîtes de céréales, des fruits et des jus de fruits de la taille d'une portion et camping attachez-les aux arbres près de votre emplacement de camping. Laissez les enfants aller à la chasse pour leur petit déjeuner. C'est une excellente façon de garder vos enfants heureux en camping. Beaucoup de gens vous diront qu'ils ont de bons souvenirs de camping. Les renseignements fournis ici devraient vous aider à faire en sorte que votre voyage soit mémorable, à condition que vous gardiez ces renseignements à l'esprit. Vous devriez savoir que vous êtes prêt à jouer toutes les balles courbes qui se présentent à vous !
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Des conseils de camping qui amélioreront votre expérience globale
Profiter du plein air lors d'un voyage de camping peut être très amusant pour toute la famille ou pour une personne seule à la recherche d'un peu de R&R. L'article suivant est rempli de conseils judicieux que vous devez connaître pour rendre votre prochain voyage de camping plus facile, plus pratique et surtout, plus agréable !
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Achetez une tente de qualité. Il peut être tentant de faire une bonne affaire avec une tente, mais vous voulez trouver quelque chose qui peut vous contenir, vous, les membres de votre famille et vos biens. Essayez de visiter un magasin qui se spécialise dans les articles de plein air. Ils ont tendance à avoir des produits bien faits qui dureront un certain temps. Ces grands bacs de rangement en plastique coloré sont d'excellents endroits pour ranger et organiser tout votre équipement de camping. À la maison, gardez-les dans un placard ou dans le garage et juste avant de partir pour votre voyage de camping en Nouvelle-Zélande, mettez-les dans le coffre. Il doit être hermétique, sec et facilement accessible. La navigation est la clé quand il s'agit de camping. Il est important de savoir où vous êtes, et comment retourner à la civilisation si vous vous perdez. Apportez toujours une carte de la région camping et une boussole pour vous aider. Vous pouvez aussi utiliser un GPS d'extérieur qui vous donnera des informations de navigation, ainsi que des informations supplémentaires comme l'altitude. Une grande préoccupation de beaucoup de gens qui vont camper est les insectes. Ne restez pas coincé au milieu de nulle part sans avoir une sorte de répulsif pour les insectes. Avant d'installer votre campement, vérifiez les environs pour voir s'il y a des nids de guêpes ou des fourmilières qui pourraient vous causer des problèmes. Portez des pantalons longs et des manches longues dans la mesure du possible et inspectez-vous de temps en temps pour détecter les tiques. Utilisez des glacières séparées pour les denrées périssables, la glace et les boissons. Même s'il importe peu que les denrées périssables et les boissons aillent dans la même glacière, assurez-vous d'emballer vos glaçons séparément. Cela permettra de maintenir la température à un bas niveau et de conserver la glace beaucoup plus longtemps que vous ne l'auriez fait autrement. Si vous voyagez avec des enfants, envisagez de séjourner dans un terrain de camping qui est spécialement conçu pour les familles. Les campeurs de ces régions savent à quoi s'attendre et n'auront pas de problème si vous avez un tout-petit grincheux ou si vos enfants veulent courir, crier et jouer. Vous serez probablement plus détendu et vous passerez un meilleur moment. Sachez ce qui est disponible dans les environs de votre camping. Vous pourriez avoir de la chance et avoir du beau temps tout le temps. Cependant, il se peut aussi que vous soyez confronté à du mauvais temps. Ayez un plan de secours au cas où vous auriez besoin d'une diversion. C'est particulièrement crucial si vous avez des enfants, mais les adultes ont aussi besoin d'un peu de divertissement ! Assurez-vous que votre tente est suffisamment grande pour tous les occupants potentiels. Cela permet de s'assurer qu'il y a suffisamment de place pour dormir et se déplacer dans la pièce. Apportez des fournitures pour les " Smores ". Les Smores font partie intégrante de tout voyage de camping. Il suffit d'apporter des biscuits Graham, du chocolat et des guimauves. Faites griller les guimauves, puis garnissez-les d'un sandwich biscuit Graham/chocolat. Lorsque vous aurez un " Smore ", vous voudrez en avoir " d'autres ", c'est-à-dire assez pour que tout le monde en ait au moins deux !
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En camping, préparez des dîners faciles comme un " ragoût de clochard ". Il suffit d'apporter des pommes de terre, de la viande hachée et des légumes. Coupez les légumes et les pommes de terre à votre emplacement de camping. En utilisant du papier d'aluminium comme un bol, mettez les ingrédients à l'intérieur et repliez le papier d'aluminium jusqu'à ce que la nourriture soit couverte. Placez le papier d'aluminium sur des roches chaudes ou sur les braises du feu de camp, et vous obtiendrez éventuellement un " ragoût " savoureux.
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Si vous êtes intéressé à camper seul ou avec des amis, assurez-vous d'avoir préparé une trousse d'urgence. Il y a certaines choses que vous devrez inclure à certains endroits (par exemple, une trousse de morsure de serpent.) Cependant, il y a quelques éléments de base que vous devriez toujours avoir avec vous. Si vous pensez qu'il y aura des serpents, vous voudrez peut-être inclure de l'antivenin. Lorsque vous ramassez du bois pour un feu de camp, concentrez-vous sur trois tailles différentes : le bois de la taille d'un doigt, qui prendra feu immédiatement, le bois de la taille d'un bras qui le fera continuer et le bois de la taille d'une jambe qui vous permettra de maintenir le feu pendant longtemps. Le fait d'avoir du bois de différentes tailles vous aide à allumer le feu et à le faire durer. N'oubliez pas que lorsque vous campez, vous n'avez pas accès à de nombreux luxes de la cuisine. Tout au plus, vous aurez un ouvre-boîte ainsi qu'un brûleur de base. Cela signifie que les aliments en conserve font un excellent repas, mais encore mieux sont les choses qui nécessitent très peu de préparation, comme les sandwiches au beurre d'arachide. Quelle meilleure façon de passer vos vacances durement gagnées qu'un séjour dans les bois au coin d'un feu de camp ? Nous espérons que cet article vous a montré de nouvelles et meilleures façons de faire face à tous les petits défis posés par la vie rude, et qu'il rendra votre prochaine sortie encore plus amusante.
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projet371 · 4 years
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Photo 311 - mardi 30 août 2016
Une grosse masse de papier mâché, peinte de jaune et de marron, des ailes en tulle ou en papier, ramollies, traînent sans forme sur le sol, les pattes usées sont repliées sous ce gros corps et les antennes abîmées finissent dans le caniveau.
Le gros corps de cette énorme guêpe, décor perdu d’un spectacle scolaire, jonche le sol, sur la grille métallique qui entoure l’arbre. Des papiers colorés sont éparpillés ainsi qu’une bouteille en plastique.
On a l’impression qu’une nouvelle maîtresse  d’école s’est débarrassée de cette Maya l’abeille géante qui traînaillait dans la classe depuis quelques années.
Encore une œuvre éphémère, à l’image du géant Isoré de l’école de la tombe Issoire, évoqué il y a quelques jours, qui va rejoindre l’oubli.
Au moins, elle n’encombrera pas les réserves d’un musée, condamnée à accumuler la poussière en attendant une improbable exhumation pour fournir de la matière à une obscure exposition dans une MJC de quartier.
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myanmarpichan · 5 years
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Lectures 2019. 50 - Amelia Gray, MENACES
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Lundi, sur la ligne 4, je finissais de lire MENACES, la femme assise devant moi commençait MISÉRICORDES.
Une suggestion sexuelle souterraine, une conversation de papiers, un condensé des relations internationales de ces derniers mois et du rapport au monde ou à sa fin dans l’espace resserré d’un carré RATP.
Au début de l’été, j’avais vu un palmier entrer en combustion au milieu d’une autoroute des Émirats. Sur la vidéo, des grandes flammes jaillissaient des palmes du palmier et des épines des buissons voisins, ardents, sous les yeux des hummers qui traçaient, indifférents. Dans la canicule parisienne, j’imaginais tous les arbres s’allumer spontanément autour de moi, les départs de flammes suivant le rythme de mes pas. Depuis, j’ai appris que cette vidéo était un fake, que les arbres ne brûlaient pas d’eux-mêmes, mais qu’est-ce que ça change, ils continuent de prendre feu dans ma tête.
Au milieu de l’été, j’ai observé pendant deux semaines, tous les matins pendant près de trois heures, depuis une chaise longue, les allers-retours d’un gros pigeon ramier, brindilles au bec, attelé à la rénovation estivale de son nid caché entre les branches de l’acacia. Dans le nid, un deuxième pigeon couvait deux œufs, on consolidait donc sous ses fesses. Je développais une admiration et une amitié pour ce pigeon dont les premiers envols me réveillaient tôt le matin (le ramier se reconnait à ses décollages et ses atterrissages particulièrement bruyants). En équilibre précaire sur une branche trop frêle, je le voyais se contorsionner pour insérer l'angle de la brindille dans l'intrication complexe du nid, me demandant s'il suivait un plan d'ensemble ou y allait à l'instinct. Un matin, un écureuil agile et roux sauta du muret de béton sur le pin, puis du pin sur l’acacia, et remonta les branches jusqu’à l’intersection qui soutenait le nid. Il avait clairement une petite idée dans sa petite tête de rat des airs et voulait profiter de l’absence inexpliquée des deux ramiers en même temps. Anticipant la manœuvre perverse de l’écureuil, l’imaginant en train de dévorer les oeufs ou plutôt de donner des petits coups de queue sadiques dans les œufs jusqu’à les faire basculer, je sautai de ma chaise longue, hurlai sur le roux et lui lançai des bouts de coquillages pour l’empêcher de s’attaquer au nid. L’écureuil prit la fuite.
En cette fin d’été, nous contemplons des images satellites d’arbres qui brûlent, les zébrures rouges qui creusent la plaque sombre de la forêt, visibles à l’œil nu pour un habitant de la lune. L’amour de la carte, des arbres et des feux. Nous écoutons des descriptions d’odeurs, d’airs viciés par les flammes, des troncs et des lianes calcinés, et nous imaginons la course de centaines de lézards, de ramiers et d’écureuils locaux loin des flammes, les sursauts du sol sous cette course. Nous pleurons les arbres, nous les arbres. Nous injurions leur président, en pardonnant au nôtre, en oubliant le CETA qui brûle des arbres ailleurs avec d'autres méthodes, en oubliant que ces arbres ne brûlent pas sans but, sur un coup de folie d'un président vulgaire, mais bien pour des pâturages artificiels, pour nos vaches hublots artificielles, et pour nos viandes artificielles enveloppées sous trois couches de cellophane en vue de barbecues. Les arbres brûlent, nous voyons la menace, mais nous nous égarons sur ses causes.
Le roman d’Amelia Gray publié il y a peu par l’Ogre ne parle pas beaucoup d’arbres ni d’écologie mais il parle de menaces. Après la mort de sa femme, ou plutôt après la description de l’évidement de tous les liquides que contenait sa femme, David reste seul à la maison, et ne semble plus trop capable de vaquer à ses occupations. Tout le bloque, tout se décale, tout détale. La moindre action entraine des vomissements. La moindre rencontre, un désarroi tranquille. Il retrouve peu à peu dans un pot de farine, sous des guêpes mortes, derrière un bout papier peint décollé des menaces rédigées en majuscules, folles et terrifiantes. Leur origine est inconnue : est-ce lui qui les a rédigées et les a oubliées ? sa mère ? sa femme défunte ? sa sœur défunte ? la psychologue pipeau qui a envahi son garage ? l'étrange mégère qui passe sa vie à la laverie automatique ? Ou bien est-ce la maison, les murs et les objets de la maison qui écrivent les menaces ? Puisqu'il s'agit bien d'une histoire de maison hantée, qui attire les humains pour mieux les dévorer. Et à qui s’adressent ces menaces ? À David ? À sa femme ? À tous les vivants ?
Et puis, surtout, ces menaces sont-elles vraiment des menaces ? Elles font peur certes, mais elles sont aussi intimes, sensuelles, réconfortantes. Elles veillent sur David autant qu’elles le tourmentent. De la même façon, l’écriture de Gray mord autant qu’elle lèche. Lorsque David se transfert dans le corps et l’uniforme d’une pompière, lorsqu’il assiste à la lessive éternelle dans la laverie automatique, lorsqu’il rencontre son double dans la rue, lorsqu’il discute avec un policier de toute autre chose que ce dont il devrait discuter, rien n’est à sa place, les mots et les comparaisons déstabilisent mais, après le pas manqué, une fois l’équilibre rétabli, ils plaisent beaucoup. Comme dans Mr. Robot que Gray a coécrit, le monde inquiète et trompe l’œil, les individus semblent incapables d’établir une quelconque forme de communication. La seule forme de parole franche et directe est celle que portent ces petits bouts de papiers de tailles, de qualités et d’âges divers qui semblent secrètement ordonner la maison et le monde, la seule assurance réside dans la menace.
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mmepastel · 7 years
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Tu passais à l'improviste, parce que t'étais dans le quartier. Tu as laissé s'engouffrer un peu du froid de janvier, mordant, et ton fils, ouragan sautillant. Tu t'es plaquée au radiateur pendant que ton enfant exhibait sa nouvelle petite voiture en en décrivant toutes les fonctionnalités époustouflantes, tu as demandé des nouvelles en te frictionnant les mains, vous vous êtes embrassés, ah oui, c'est vrai, bonne année, on s'est pas vus, oui, un café brûlant, volontiers. Ton père a sorti les tasses que tu lui avais achetées, avec les fines petites cuillères assorties, il a pris une inspiration, et il a fait sa tête grave et emmerdée, celle que tu connais bien, tu t'es figée, tu as évidemment pensé à ton frère, l'électron libre, l'étoile sombre de la famille, de qui tant de nouvelles angoissantes tombaient en pluie répétées. Ton père s'absorbait dans la disposition des tasses sur le plateau, il prenait son élan, pendant que Geneviève s'approchait, aimantée par le tragique, comme toujours, tu l'as regardée pour comprendre, mais tu l'aurais bien chassée d'un geste vif, comme pour éloigner une guêpe qui s'apprête à te coller. “On a enterré, cette semaine, c'était quand, jeudi, non, vendredi… on a enterré Jean.” Instantanément, tes yeux s'emplissent de larmes, tu déglutis, stupéfaite et envahie d'une tristesse que tu trouves presque déplacée, tu l'as vu une fois ces trente dernières années, tu essaies de respirer calmement, de te redresser, tu vois la bouche horizontale de ton père qui articule mal ses réponses, oui, il était malade, c'est allé très vite, il a la mâchoire serrée et comme un voile devant les yeux, il verse le café, Geneviève tournoie avec le sucre, et la brique de jus de pommes pour ton fils. Des mots sont échangés, tu te concentres un maximum pour juguler des vannes qui voudraient s'ouvrir, mais les mâchoires de ton père, ton fils dans les parages, Geneviève qui commence à déblatérer, tout ça te donne la force de prendre la cafetière et d'essuyer tes larmes en vitesse sur du sopalin. Jean, c'est l'ami de toujours de ton père. Son ami de jeunesse. Un des rares dont tu te souviennes bien, de lui, de sa femme, des fous rires de ta mère avec elle, de leurs accents si prononcés à tous les quatre quand ils étaient ensemble, de sa façon à elle de parler si fort, des amis pas distingués mais sacrément attachants, et Jean et Marianne, ils avaient beau casser tes oreilles de petite fille, tu les adorais, parce qu'ils étaient chaleureux, et que, chose pas si fréquente, avec eux, tes parents avaient l'air heureux. Avant. Il y a très longtemps. Alors, c'est la peine de ton père. La sienne. Il est sobre, comme toujours, il hausse les épaules, ben oui, voilà, c'est comme ça. Il a une lenteur dans ses gestes qui te donne une idée du gouffre sous ses pieds. Geneviève essaie de dire quelques trucs émouvants que tu n'as aucune envie d'entendre, un bourdonnement auquel tes oreilles se ferment. Tu t'appliques à ce que ton fils ait la fève dans cette galette que personne n'a envie de manger. Non, c'est sûr, là, tu n'as plus d'appétit. Autour de la table, ça se raréfie. Avec ta part de frangipane qui s'effrite dans tes mains, tu confonds les périodes, présent, passé, futur, les saisons, ça tangue dans l'estomac. La feuille d'automne emportée par le vent, en ronde monotone, tombe en tourbillonnant. Un peu comme aux chaises musicales, à la table festive, des gens manquent à l'appel. Tu sais très bien que ton père tient les comptes. C'est bel et bien la fin de l'été. “C'est la troisième fève que j'ai !” s'exclame son petit-fils en brandissant, triomphant, une couronne de papier doré.
Photographie : @lesphotoscarrees Texte : Mme Pastel
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