Tumgik
#fuie
charentelove · 1 year
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Fuie à double toit : coupole de lauzes avec lanternon et poivrière de tuiles plates à Saint-Front.
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seneon · 3 months
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bootycraxk whistle ──── itoshi sae
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about. rin is horrified of his brother once he came back from spain to pay a visit to the family. he isn't the sae that rin knew anymore.
notes. satire. join my discord server btw. @saewako @hyoismbbg i hope you guys like it ‼️ poured my heart n soul into it fr.
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"nii-chan! what... are you doing..?" rin raises a brow and looks up at down at his elder brother. his brother who is apparently shifting around in his seat uncomfortably.
"it hurts and itches," sae replied.
"what hurts and itches??" rin's curiosity grew wider at his brother who is seated in front of him with his laptop in between them. sae is currently researching about kris, which eventually led him to accidentally clicking a video of
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gitchi gitchi ya ya za za ~
"my ass crack, sae replied shifting his ass before his hands moved down to scratch his booty hole.
im crying as i write this.
anyways, sae groaned when the itch of his asscraxk is gone. now he is satisfied and went back to researching while rin simply stared at his brother in horror. is this what spain does to someone? make them go insane?
rin decided to shrug if off and went back to reading his horror manga. everything is ok now. it should be fine. out of nowhere, sae started whistling. what did he whistled...? JOSH HUSTHCERDSON WHISTLE....
😧😧😱
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"fwe fuie twe te eu eeew wuie ehu fwe ~ can you blow my whistle baby whistle baby—"
"itoshi sae, please shut up."
idk what's "letting me know" but i hope it isn't another meme.
" rin, i hope you know that i'm never gonna give you up, never gonna let you down, never gonna run around and desert you. got that?"
"💀⁉️"
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liemhurle · 9 months
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Jour 2 : Apprivoiser
Comment apprivoiser un nuage ? C'est une question intéressante. Comment apprivoiser quelque chose d'aussi fugace, d’aussi léger, d’aussi délicat qu'un nuage ? Comment approcher sans les effrayer ces moutons célestes, qui s'enfuient en glissant au moindre courant aérien ? Il faut les comprendre : ces êtres qui se nourissent d'ombre de lune et s'abreuvent d'humidité salée, qui vivent au rythme du vent et meurent en averses ne sont pas du même monde que nous.
Les trouver ne pose pas de problème : avant de partir, munissez-vous de poussière de lune. Ensuite, placez-vous dans une grande plaine ; là, il suffit de souffler sur un pissenlit et de lever les yeux pour les voir apparaître, bêlants, blancs et cotoneux. Pour les approcher, il faut escalader un poteau électrique, faire le funambule sur les câbles jusqu'à atteindre des marches menant au ciel. À partir de là, le silence est de mise : il faut glisser sur les courants, doucement, sans bruit, sans gestes brusques, en respirant à peine. C'est à ce moment que la poussière de lune prend son importance : il faut y plonger les mains, sans avoir peur d'en mettre trop, et secouer ses doigts au vent. C'est le met favoris des nuages, cela va forcément les attirer. Si vous avez la chance de les voir approcher, accroupissez-vous, ne bougez plus les mains, laissez-les venir. Si l'un d'eux se situe à portée de souffle, tendez vos doigts et laissez-le se délecter de la poudre scintillante. Une fois repu, il se peut qu'il s'en aille, qu'il se disperse, qu'il fuie, tout comme il se peut qu'il reste, se pose près de vous, s'endorme à vos côtés. Il est complexe de comprendre le comportement des nuages. Si vous osez caresser le nuage, faites-le doucement, délicatement, avec calme et tendresse. S'il reste à vos côtés, c'est que vous avez réussi : vous avez apprivoisé un nuage.
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ecrisettaistoi · 2 years
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Le chut avant la chute
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Pour rester encore sain d'esprit
il faudrait alors que je fuie
dans un tout nouvel univers
sourd des complaintes du monde,
où les murs ne me dévoreraient pas
à chaque nouvelle tentative de l'humanité
de creuser sa tombe avec fatuité.
Si vous apercevez encore la lueur,
la mienne s'étiole et clignote comme
une vielle lampe de poche en manque
de piles neuves.
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Je ne peux te promettre que ça matchera entre nous. Mais j'ai besoin de concrétiser le fantasme dont tu es la muse depuis tant d'années. J'ai besoin de sentir cette alchimie. Et même si ça foire, qu'est ce que ça fait ? Au moins, on n'aura pas le regret de s'être fuie et loupée. Ce n'est pas en évitant l'une et l'autre que l'on s'oubliera, n'est-ce pas ?
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hope-and-roll · 9 months
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Minna Whisper
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"There are three things human beings are afraid of: death, other people, and their own minds." _ R. D. Laing
- Minna Cassidy Whisper - Née le 1er janvier 2004 - Originals - Anglaise - Sang-Mêlé - Demisexuelle - Poudlard, Serpentard - Médicomage - Georgie Henley. ~ Fille de Cassidy Whisper ~ Petite-fille d'Horace et Maëva Whisper, née Jenkins ~ Nièce d'Austin Whisper  ~ Belle-fille, puis fille adoptive d'Aaron Hollister
~ Belle-fille, puis soeur adoptive d'Andrew Hollister  ~ Epouse d'Andy Parrish ~ Mère de Maisie et Isla Parrish * Amie d'Aurélie Becker, Amy Santiago, Alice Dumbledore et Estelle McGraw * Petite-amie, puis épouse d'Andy Parrish Minna Whisper, née le 1er janvier 2004, n'a jamais connu aucun membre de sa famille à part sa mère. Petite, elle posait beaucoup de questions à Cassidy sur son père et ses grand-parents. Elle apprit que la famille de sa mère n'avait jamais été aimante, et l'avait beaucoup fait souffrir, c'est pourquoi elle l'avait fuie à l'âge de quinze ans, et que son père était l'une des aventures d'un soir de Cassidy, qui n'avait que dix-huit ans lorsqu'elle devint mère. Minna comprit très vite qu'elle ne voulait pas connaître ses grand-parents, car ils avaient fait du mal à sa mère. Par contre, elle rêva jusqu'à l'âge de sept ans que sa mère cherchait et retrouvait son géniteur, qu'ils tombaient amoureux et qu'ils vivaient ensemble comme une famille normale. Malheureusement, Cassidy rendit rapidement clair aux yeux de sa fille qu'elle ne savait rien sur son père, et donc qu'elle ne le retrouveraient jamais. Bien d'autres raisons se cachaient derrière ce refus, mais Minna n'alla jamais plus loin. Elle finit par accepter de n'avoir que sa maman comme famille. Ça lui convenait, bien qu'elle ressente toujours une absence, un vide.
Cassidy et Minna vivaient dans un appartement à Charing Cross Road, à quelques rues du lieu de travail de la jeune maman, qui était libraire dans la boutique Fleury et Bott. C'était un travail modeste, mais Cassidy n'avait jamais aspiré à quelque chose de grandiose. Elle voulait juste avoir un métier aux revenus convenables qu'elle appréciait. Cependant, elle devait travailler six jours sur sept, de huit à dix-huit heures, et dut donc inscrire Minna à l'école primaire moldue du coin, ainsi qu'au périscolaire. Sa fille n'était pas vraiment sociable, elle ne réussit donc pas à se faire des amis. La plupart du temps, elle errait de groupe en groupe, certains l'acceptant mais se comportant comme si elle n'était pas là la plupart du temps, d'autres la repoussant purement et simplement. C'est ainsi que la fillette développa une méfiance et une certaine peur du contact humain. En parallèle, elle commença à idéaliser sa mère, cette femme si courageuse, intelligente et drôle, qui avait toujours des anecdotes passionnantes sur sa scolarité à Poudlard et beaucoup d'amis, qui venaient souvent chez elles. Cassidy et Minna étaient très fusionnelles, peut-être trop : l'enfant pleurait à chaque fois qu'elle était séparée de sa maman. Elle cacha ses larmes matinales dans les toilettes de son école primaire jusqu'à l'âge de dix ans.   Sa magie naissante n'aida pas sa faible popularité. Il s'avéra rapidement que c'était une sorcière puissante : elle fit sa première démonstration à l'âge de trois ans, lorsque sa mère la déposa pour son premier jour à l'école maternelle. Son désespoir fit souffler un vent glacial localisé sur un seul arbre, qui s'effondra. Personne ne trouva une explication logique à ce phénomène, mais personne n'y lia Minna. Cassidy, cependant, comprit que sa fille en était à l'origine. Cet incident fut le premier d'une longue série. Alors que, chez les enfants sorciers « normaux », les apparitions magiques étaient rares, peut-être deux ou trois fois en moyenne avant leur onze ans, celles de Minna étaient fréquentes, toutes les semaines ou deux semaines, et toujours remarquablement précises : si elle ne les contrôlait pas, sa magie se déchaînait souvent sur une seule chose en particulier : ses objets, et plus tard, des gens.   Une porte s'arrachant de ses gonds, des tuiles tombant du toit, des craies s'effondrant en poussière, un miroir se brisant d'un regard, une table explosant... Ces incidents n'arrivaient jamais sans raison, ils étaient toujours liés, comme pour tous les jeunes sorciers, à des émotions très fortes ressenties par Minna. Cassidy finit par emmener sa fille de huit ans chez un médicomage, qui discuta un peu avec elle et expliqua à sa mère la situation de Minna. Les émotions étaient la source de la magie innée. Il en fallait des très fortes pour la déclencher. Chez les enfants sorciers, des sentiments si puissants étaient rares, c'est pourquoi leurs démonstrations magiques n'excédaient jamais les quatre fois. Mais chez Minna, ils étaient très fréquents. Ses émotions, et donc sa magie, étaient naturellement plus puissantes que les autres. Cassidy demanda s'il fallait s'inquiéter, et le médicomage lui répondit qu'il fallait simplement identifier la source des émotions négatives pour éviter d'y exposer Minna.
Cassidy était une bonne maman, une mère aimante qui faisait de son mieux pour que sa fille ait une vie stable et heureuse. Elle eut de longues conversations avec Minna pour comprendre ce qui lui causait ces émotions négatives. Mais l'enfant promit qu'elle n'en savait rien. Que ce n'était pas que des sentiments négatifs, juste des sentiments plus puissants que la moyenne. Cassidy la crut. Mais Minna mentait. Elle mentait pour ne pas inquiéter sa mère, pour ne pas devenir un problème pour sa personne préférée au monde.   En réalité, elle était harcelée à l'école. Ses camarades, régulièrement témoins de ses débordements magiques, avaient très bien compris qu'elle était une sorcière. Ils avaient peur d'elle, et la réaction la plus commune face à la peur est la haine et la violence. La majorité des élèves et même des professeurs l'évitaient et l'ignoraient, mais un petit groupe d'élèves avaient fait d'elle leur mouton noir. Sans cesse à se moquer d'elle, la chercher, l'enfermer dans un placard ou dans les toilettes, la pousser, l'insulter, la frapper... Ils voulaient déclencher ces fameux incidents eux-mêmes, pour avoir l'impression de contrôler la puissance qui émanait de leur camarade. A l'école, tout le monde connaissait la situation de Minna. Les professeurs ne disaient cependant rien à Cassidy, car ils avaient peur qu'elle ait également un pouvoir. Les parents d'élève étaient également contre Minna, et commencèrent à retirer leurs enfants de l'école. L'équipe enseignante était coincée : elle ne pouvait pas renvoyer Minna de l'école, car ils craignaient la colère de Cassidy. La fillette passa donc près de quatre ans d'enfer. Mais elle ne dit jamais rien à sa mère, qui était la seule à ignorer sa souffrance. Minna développa des compétences remarquables en mensonge et en comédie. A la maison, elle avait l'air d'une petite fille parfaitement saine, équilibrée et heureuse, qui jouait, riait et avait une relation idéale avec sa mère. Mais en réalité, elle perdait peu à peu confiance en elle et en les autres. Pour Minna, le monde entier était contre elle, si ce n'était sa maman. Elle l'idéalisa d'autant plus.
Cassidy ne remarqua rien. Ce n'était pas vraiment de sa faute : elle avait clairement fait comprendre à sa fille qu'elle pouvait lui parler de tout sans craindre un jugement ou une punition. Seulement, Minna ne voulait pas être un poids pour elle. Sa mère était en plus très souvent au travail. Elle ne la blâmait pas, au contraire, c'était mieux, car en l'absence de Cassidy, elle pouvait tomber le masque. Minna développa une phobie scolaire à partir de l'âge de huit ans : elle n'arrivait plus bien à dormir, et stressait tellement qu'il lui arrivait de vomir avant de partir à l'école. Mais elle était une actrice parfaite, et sa mère ne se douta jamais de rien. Minna tenait en imaginant Poudlard : là-bas, tout le monde serait un sorcier, elle ne serait donc plus harcelée en raison de sa différence, car elle serait enfin normale – bien que, certes, plus puissante.   Effectivement, sa scolarité à Poudlard se passa très bien. Elle fut répartie à Serpentard. Elle intégra un groupe composé de quatre autres sorcières, toutes différentes les unes des autres : les Gryffondor Aurélie Becker et Alice Dumbledore, aux tempéraments de feu ; Amy Santiago, la Serpentard prétentieuse mais protectrice ; et la Serdaigle Estelle McGraw, pétillante et originale. Avoir des amies était quelque chose de nouveau pour Minna, mais cela la rassura beaucoup. Sa phobie scolaire s'apaisa. C'était une excellente élève, qui disposait d'un talent rare : elle parvenait à lancer des sorts sans baguette avec la précision qu'offrait habituellement l'instrument. Mais elle ne s'en vanta jamais, et personne ne le sut en-dehors de son groupe d'amies. Minna ne voulait pas attirer l'attention, elle ne voulait pas être différente, car elle croyait que la différence attirait la haine des autres.
Dès son entrée à Poudlard, Minna décida de devenir la plus aimable possible. Elle voulait gommer ses défauts, afin que personne n'ait de raison de ne pas l'aimer. Du côté de sa mère, Cassidy devint plus sévère avec elle à l'adolescence, ne voulant pas que sa fille reproduise les mêmes erreurs de jeunesse qu'elle (instabilité, alcool, fêtes, cigarette, sexe non protégé). Alors, elle s'inventa un personnage angélique : douce, attentionnée, adorable, généreuse, timide, sage, polie... Une image lisse et parfaite qu'elle maîtrisait à merveille, mais qui était purement fausse. Ce masque qu'elle ne retirait jamais, c'était celui de la fille idéale, l'amie idéale, l'élève idéale, la camarade idéale. Peu à peu, elle se convainquit inconsciemment que personne n'aimait sa véritable personnalité. Comment pourraient-ils, alors qu'ils ignoraient qui elle était vraiment ? Minna elle-même ne le savait pas. Au fil des ans, elle devint prisonnière d'elle-même : de sa fausse identité et de son propre esprit.   Insomniaque, la nuit devint dès ses treize ans un exutoire pour sa véritable personnalité, celle qui, comme sa mère, brûlait pour l'adrénaline, le danger et l'illégal. Elle trouva un certain équilibre ainsi : le jour, elle jouait son rôle à la perfection, et la nuit, elle faisait vivre ses démons. Lorsqu'elle devint addict à la cigarette, comme sa mère le fut pendant son adolescence, elle culpabilisa beaucoup. C'était difficile de cacher son manque pendant la journée, et elle avait honte, honte de trahir sa mère, honte d'être aussi loin de la fille que Cassidy voulait. Minna pensait que sa mère voulait qu'elle soit parfaite, mais Cassidy voulait juste qu'elle soit heureuse, et ignorait comment s'y prendre. Ça la rongeait, année après année. Elle était devenue sa pire ennemie.
Cassidy a toujours été une femme volage, préférant les aventures d'un soir aux vraies relations. Elle protégeait ses rapports et les cachait à Minna, mais la jeune fille était très observatrice et perspicace. Elle se fichait un peu de ce que sa mère faisait. Mais elle ne s'attendait pas à ce qu'elle tombe véritablement amoureuse, ce qui arriva lorsqu'elle avait quinze ans. Cassidy se mit en couple avec Aaron Hollister, qui avait un fils, Andrew. Aaron aimant le même type de relation que Cassidy, les deux enfants ne s'attendaient pas à ce que leur couple dure. Mais il dura, même s'ils ne vécurent pas sous le même toit avant longtemps, et ne se marièrent jamais. Leur relation était très libre, mais ils s'aimaient sincèrement, profondément, et restèrent ensemble jusqu'à leur mort.   Minna appréciait Aaron, mais elle ne lui montrait que son faux visage. Andrew, en revanche, fut la première personne à la connaître vraiment. Il la surprit un soir sur le toit de son immeuble, en train de fumer, et elle se confia à lui. Il l'accepta entièrement, et fut le premier à aimer la véritable Minna. Il devint son meilleur ami, sa bouffée d'air frais, son frère de coeur. Elle voulait le protéger à tout prix.   Au fil des ans, deux duos s'étaient formés : Alice et Amy et Estelle et Minna. Quant à Aurélie, elle était tout aussi proche des quatre, et passait aussi beaucoup plus de temps avec sa petite soeur de coeur Carrie Grayson. Minna devint aussi de plus en plus proche de son ami Andy Parrish, un Gryffondor sympa, drôle et très créatif. Minna ne s'était jamais intéressée aux relations amoureuses ou au sexe, elle n'avait jamais eu ce genre d'envies et n'y avait jamais vraiment pensé. Ce fut la première fois qu'elle tomba amoureuse de quelqu'un. Cela lui fit très bizarre, cela la terrifia même. Elle ne voulait pas gâcher leur relation. Néanmoins, Andy fut très patient et compréhensif, et ils se mirent ensemble un peu avant l'obtention de leurs diplômes.
Chacun suivit son chemin. Estelle s'inscrivit dans une célèbre fac de stylisme irlandaise, Andy ouvrit une boutique d'objets magiques avec son jumeau Karl, Amy partit étudier le droit, et Alice la magizoologie. Quant à Minna, elle n'avait jamais eu de projet de carrière, mais voulait choisir quelque chose qui rendrait sa mère fière, et qui ne lui déplaise pas trop. La première chose à laquelle elle pensa fut le domaine de la santé. Elle avait découvert que sa faculté de lancer des sortilèges sans baguette était un atout, car les sorts étaient plus puissants et plus rapides. Pour une fois, sa magie innée guérissait au lieu de détruire, et elle aimait ça. C'est pourquoi elle partit étudier la médicomagie à la Fac des Sorciers. Elle rompit avec Andy, ayant toujours peur de se laisser aller à une relation qui incluait tant de confiance et d'intimité. En réalité, elle profita de ses études pour prendre ses distances avec tout le monde, même sa mère. Son jeu de rôle l'étouffait, elle se sentait de plus en plus prisonnière d'elle-même.   Pendant les quatre ans que durèrent ses études, Minna prétexta trop de travail pour voir quiconque. C'était une sorte de test pour vérifier qui tenait assez à elle pour garder le contact avec des lettres. Seulement, tous ses amis lui en envoyèrent, de même que sa mère – même Aurélie une fois revenue de son voyage. Ça la fit paniquer encore plus, convaincue qu'ils étaient hypocrites, elle ne répondit pas.
  Pendant ces quatre ans d'isolation volontaire, son état mental s'aggrava. Son image d'elle-même et des autres empirait. Elle se sentait seule, anxieuse, vide. Ses sautes d'humeur et ses comportements impulsifs se multiplièrent, imprévisibles et incontrôlables. Elle ne réussit pas à se tenir éloignée de l'alcool et de la cigarette, qui ne contenait pas toujours que du tabac. Mais, craignant de devenir dépendante, elle prenait rarement de la drogue. Elle enchaînait les comportements à risque dans le besoin désespéré de ressentir quelque chose lorsqu'elle se sentait vide, et de contrôler ses émotions le reste du temps. Vols, activités à adrénaline, conduite dangereuse – elle avait fait l'acquisition d'une voiture juste dans ce but, et, au fur et à mesure son désespoir augmentait, automutilation. La jeune femme ne comprenait pas ce qui se passait dans sa tête. Cela la déconcentrait de ses études, elle passait d'une année à l'autre avec des résultats très justes. Sa panique à l'idée de décevoir sa mère fut un moteur qui la poussa à prendre rendez-vous avec le psychologue de la fac, qui était gratuit. Elle prit sur elle pour être la plus honnête possible, ce qui fut très difficile – après tant d'années à mentir, elle ignorait qui elle était au naturel. Il fallut une dizaine de séances pour qu'il pose enfin un mot sur ses souffrances en lui diagnostiquant un trouble de la personnalité borderline.   Le psychologue lui expliqua les symptômes, et Minna se reconnut dans la plupart d'entre eux : instabilité affective car peur chronique de l'abandon, perturbation de l'identité, sentiment régulier de vide, intensité des sentiments et difficulté à les contrôler, particulièrement sa colère, comportements impulsifs et dangereux pour les autres et pour elle-même. Elle se sentit rassurée un temps, puis le désespoir prit le pas sur ce soulagement d'être malade, et non folle. Sa mère voulait qu'elle ait une vie stable et parfaite, et voilà qu'elle avait un trouble de la personnalité. Minna culpabilisa beaucoup. Le psychologue l'aida un peu, juste assez pour que ses résultats à l'université remontent. Elle obtint son diplôme avec une mention bien. Comme elle quittait la Fac des Sorciers, son psy voulut l'envoyer chez un de ses collègues psychiatre, mais la jeune femme n'avait pas d'argent pour le payer. En réalité, ce n'était pas la seule raison : elle avait honte. Elle voulait vivre comme tout le monde en ignorant sa maladie.
Elle retourna en Angleterre en 2027, sans chercher à reprendre contact avec quiconque, à part Cassidy et Andrew, dont elle ne pouvait pas se passer, et par conséquent Aaron, qui était lié à eux. Elle était persuadée qu'Aurélie, Alice, Amy, Estelle et Andy n'aimaient que sa fausse personnalité. En apprenant son retour, ils revinrent tous vers elle, mais Minna agit différemment envers chacun d'eux, n'en pouvant plus de ce masque qu'elle gardait sans arrêt.   La jeune femme avait l'impression que sa relation avec Aurélie, Alice et Amy avait changé. Comme si elle aimait le groupe qu'elles avaient formé, mais qu'elle ne ressentait rien de plus que du respect et de l'appréciation pour les filles prises individuellement. La jeune femme se dégoûtait de ressentir ça. Elles restèrent toujours en bons termes, mais ne furent plus jamais amies proches. Elles ne le dirent jamais à haute voix, mais au fil du temps, chacune l'accepta, bien qu'avec tristesse.   Elle continua de jouer son rôle de fille parfaite à Cassidy et Aaron, mais avec bien moins de conviction.
Minna accepta de renouer avec Estelle, qui semblait vraiment l'apprécier. Au fil du temps, l'ancienne Serpentard laissa tomber le masque, peu à peu, très précautionneusement, ayant peur de la réaction de son amie. Mais Estelle l'aimait toujours et restait à ses côtés. Minna avait toujours peur, c'est pourquoi elle lui cacha son trouble borderline, lui expliquant simplement les raisons pour lesquelles elle avait joué un rôle. Estelle fut très compréhensive et gentille, elle devint la seconde personne, après Andrew, qui l'acceptait, la soutenait et l'aimait comme elle était, sans conditions. Ce tri dans ses relations lui faisait beaucoup de bien.   Elle se sentit mieux pendant à peu près une année, pendant laquelle elle fit un stage à Sainte Mangouste. Elle voyait très souvent sa mère, Aaron, Andrew et Estelle, pour compenser ces années de silence et également pour se retrouver seule le moins possible. Car, seule, ses idées noires la reprenaient.   Andy avait fini par apprendre par Amy, qui sortait avec son frère Karl, que Minna était de retour en Angleterre. Il ne l'avait jamais oubliée, et rêvait de reprendre contact avec elle une fois ses études finies (car c'était la seule excuse que Minna avait trouvée pour rompre avec lui). Il alla donc la voir, plein d'espoir, mais elle paniqua et le repoussa. Le jeune homme tenta de comprendre ce qu'il avait fait de mal, ce qui ne fit que mettre Minna en colère.   La réapparition d'Andy dans sa vie fit basculer la jeune femme. Elle recommença ses promenades nocturnes sur les toits, ses courses de voiture et de moto illégales, ses flirts avec la mort. Cette fois, elle n'avait plus l'énergie de jouer la comédie, et enterra définitivement son image de fille parfaite, s'isolant de peur que ceux qu'elle aimait l'abandonnent en découvrant à quel point elle était bizarre, folle, empoisonnée. Elle repoussa tout le monde, mais Cassidy, Aaron, Andrew, Estelle et Andy insistèrent.
L'état mental de Minna empirait. A son trouble borderline s'ajouta une dépression. Elle continua à repousser les gens qui l'aimaient, terrifiée d'être un problème pour eux, pendant un an. Elle n'avait plus l'énergie ou la motivation de rien faire, mais en même temps travaillait et faisait du sport le plus possible pour canaliser ses émotions et, si ça ne suffisait pas, repoussait ses limites la nuit. Seulement, elle ne pouvait pas continuer comme ça indéfiniment. Elle était épuisée, physiquement et mentalement. Rien de ce qu'elle faisait n'avait de sens, elle était juste motivée par le désir de survivre. Elle avait pensé au suicide quelques fois, mais était terrorisée à l'idée de faire souffrir ses proches, et qu'ils ne gardent que ce souvenir d'elle.   En 2029, elle fit une crise de colère pendant sa journée de travail, et arracha la perfusion d'une patiente pour la planter dans la chair de son chef qui l'avait poussée à bout. Elle fut renvoyée de Sainte Mangouste pour faute grave, même si les deux personnes n'eurent pas de séquelles. Elle était trop instable pour travailler dans le domaine de la santé.   Andy reprit contact avec elle. Il n'avait jamais cessé de l'aimer, et souhaitait simplement la comprendre. Elle l'accepta, se rendant compte qu'elle était également trop fatiguée pour fuir. Elle l'avait fait trop longtemps. Elle raconta donc la vérité au jeune homme qu'elle aimait. Elle additionna ses économies à ses deux nouveaux petits boulots pour payer un psychiatre, mais ce n'était pas assez. Elle était terrifiée, mais réunit quand même Cassidy, Aaron, Estelle, Andrew et Andy et leur raconta toute la vérité. Ce fut un pas énorme pour Minna. Ses proches l'acceptaient et la soutenaient, ils étaient prêts à tout pour qu'elle se sente bien. Ils payèrent chacun une part de ce que coûtaient les séances avec le psychiatre. Elle vécut chez sa mère les quatre ans que durèrent sa thérapie, qui l'aida beaucoup. Son psychiatre discutait avec elle, l'aidant à se comprendre, mais lui donnait également des médicaments. Elle put se reprendre en main, gérer son trouble et guérir sa dépression. La jeune femme retourna chez Sainte-Mangouste, et parvint à se faire ré-engager au prix de la preuve qu'elle se soignait, et d'un stage d'essai.
Elle allait mieux. Elle avait fini par accepter qu'on ne pouvait guérir son trouble de la personnalité, mais qu'elle pouvait vivre avec. Bien sûr, elle culpabilisait toujours beaucoup d'imposer ça à ses proches. Sa relation avec Andy en pâtit particulièrement, car elle le quittait souvent, pensant qu'il méritait mieux. Mais le Gryffondor essayait toujours de la comprendre, de revenir vers elle. Lorsqu'ils s'installèrent ensemble, dans une belle maison d'un quartier résidentiel de Londres, Minna comprit qu'il ne voulait pas l'abandonner. Cela restait une peur sourde en elle, mais elle apprit à la garder silencieuse.   Ils eurent deux filles : Maisie, née le 15 mars 2033 et Isla, née le 26 novembre 2035. Ils vécurent une vie de famille plutôt paisible. Rien n'était parfait, mais c'était bien. Maisie entra à Poudlard en 2044 et fut répartie à Gryffondor. Quant à Isla... elle n'alla jamais à Poudlard.   Les filles crurent à une erreur, et forcèrent leurs parents à écrire une lettre à l'école. Isla était triste d'avoir été oubliée. Mais Minna et Andy savaient que Poudlard n'oubliait jamais personne. Isla n'avait jamais fait de démonstration de magie. Ils en reçurent la confirmation fin août 2048 : leur fille cadette était une Cracmolle.
Cette annonce marqua la descente aux enfers de la famille Parrish-Whisper. Isla passa des mois enfermée dans sa chambre à pleurer, refusant la visite de tout le monde. Les années passant, un fossé se creusa entre elle et le reste de la famille, particulièrement sa soeur. Personne ne savait comment agir avec elle. Andy se comportait comme si Isla allait se briser en mille morceaux à tout moment. Aaron profitait du fait qu'il n'était pas directement lié à elle pour ne pas lui parler. Maisie faisait comme si elle n'existait pas, ne lui parlant que quand c'était nécessaire et le faisant comme elle discuterait avec une inconnue, avec une politesse distante. Cassidy et Andrew s'efforçaient de se comporter normalement, mais la pitié que la Cracmolle leur inspirait se voyait sur leurs visages. Quant à Minna, elle culpabilisait tant qu'elle replongea dans une dépression et arrêta ses médicaments. Il lui arrivait de piquer de véritables crises. L'atmosphère chez les Parrish-Whisper devenait de plus en plus pesante. Maisie et Andy faisaient comme si tout était normal tandis qu'Isla et Minna sombraient de plus en plus dans les ténèbres, chacune de son côté. Toutes leurs relations se fragilisèrent.   Lorsque Minna frappa Isla, en janvier 2050, lors d'une de ses crises, elle fut mortifiée, et pour se punir, retomba dans ses vieux démons en se brûlant. Elle atterrit à l'hôpital. Elle refusa de reprendre sa thérapie et quitta son mari et ses enfants, convaincue qu'elle rendait les choses pires. Elle tint deux mois avant de revenir, puis partit de nouveau, puis revint. Elle s'était beaucoup éloignée de sa famille, devenant comme un fantôme. Andy finit par rompre, las que ses efforts ne suffisent jamais, et prit les enfants avec lui. Minna, détruite, comprenant son choix, leur laissa la maison. Elle ignorait chez qui habiter, ne voulant déranger ni Cassidy, ni Andrew, ni Estelle, et surtout, ne supportant pas leurs questions, leurs conseils et leur pitié. Alors, elle alla vivre chez Aaron, qui l'accepta sans un mot.
  Le suicide d'Isla, le 21 décembre 2051, apporta le coup de grâce à la famille. Ils culpabilisaient tous. Sa mort renforça certaines relations, comme Minna et Andy, qui arrivèrent à survivre en se remettant ensemble, Maisie et Andy, et le lien de Minna avec Aaron, Cassidy, Estelle et Andrew, qui furent des soutiens très précieux pour eux ; et en brisa d'autres, comme celles de Maisie avec le reste de sa famille. Le temps passa, ils durent apprendre à vivre dans un monde sans Isla, un monde qu'ils auraient pu éviter s'ils avaient agi différemment.   C'est curieux, comme la vie continue, même si on souffre tant qu'on voudrait mourir. C'est curieux comme le temps a la faculté d'endormir les souffrances. C'est curieux comme on oublie, même si on ne veut pas. C'est ainsi pour tout le monde, même pour Minna Whisper.   Elle avait perdu ses filles. Isla était morte, Maisie ne lui parlait plus. Mais elle avait toujours sa mère, son beau-père, son frère de coeur, sa meilleure amie et son mari. Et la vie continuait.
Minna est quelqu'un de très instable. A cause de son trouble borderline, elle est incapable de gérer ses émotions, même si ça va mieux avec ses médicaments. Elle est très versatile, imprévisible et incontrôlable. Très intelligente et rusée, Minna est une actrice parfaite, une menteuse aguerrie et une manipulatrice sans scrupules. On peut la qualifier d'hypocrite, étant donné qu'elle disait toujours aux gens ce qu'ils veulent entendre, lors de son adolescence. Elle est très sensible, sauvage, farouche et impulsive. Elle est à la fois lâche, puisqu'elle préfère fuir plutôt que de prendre ses responsabilités, et très forte d'esprit, car elle a survécu à sa maladie et beaucoup de traumatismes et d'épreuves psychologiques. Bornée, instable, rancunière, cynique, incompréhensible et égoïste, Minna n'a que très peu d'empathie, elle se fout de tout. Elle n'a aucune ambition. Elle entretient une grande haine d'elle-même, qui n'a fait que croître au fur et à mesure du temps. Trivia :
- Baguette magique : bois de vigne avec une plume d'Oiseau-Tonnerre et un poil de veaudelune. - Epouvantard : les cadavres de sa famille  Playlist :
Minna :  Gasoline - Halsey  Molly - Mindless Self Indulgence Pink - Elliot Lee She's an actor - Austin Giorgio
Minna à Andy : 
Don't hate me - Badflower 
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grand-mechant-loup · 1 year
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Un été avec P.
J’ai rencontré P. sur une appli de rencontre. Elle a 29 ans. Sur ses photos elle affiche un regard goguenard, limite bravache. P. est une jolie fille et elle a le mérite d’habiter tout près de chez moi. Genre 200 mètres. Malgré cela, nous ne nous rencontrons pas tout de suite. Cela prend plusieurs semaines. Déjà parce qu’elle a quitté l’appli quelque temps et que nos échanges de mots succincts ne nous avaient pas encore permis d’échanger nos numéros.
Je la retrouve peut-être 1 mois plus tard, elle se reconnecte et nous reprenons nos échanges. Le tout est agréable, mesuré, et finalement assez superficiel. On envisage de se retrouver dans un bar proche de chez nous pour nous rencontrer vraiment mais, au dernier moment, elle me dit qu’elle a eu un coup de cœur pour un garçon, qu’elle doit le rencontrer le week-end suivant et qu’elle va donc disparaître plus ou moins. Ce genre de petites déconvenues arrive relativement souvent et je ne m’en offusque pas.
Deux semaines plus tard, la voilà qui revient dans ma messagerie. Sa rencontre avec le garçon « coup de cœur » n’a rien donné et elle envisage toujours que nous allions boire une bière quelque part. Nos échanges se font plus réguliers, plus amicaux et plus drôles aussi. Nous basculons alors sur WhatsApp à son initiative.
Un jour elle me donne rendez-vous le soir-même pour que nous nous retrouvions dans un bar mais elle annule au cours de la journée parce qu’elle a un bouton sur le visage et qu’elle n’est « pas à l’aise avec ça ». Je lui dis que je comprends même si je ne m’attache pas à ce genre de choses. La conversation continue et finalement, P. me dit : « Écoute, si les boutons ne te font pas peur, tu n’as qu’à passer chez moi, je t’offre une bière. »
Je passe donc la soirée chez elle à discuter et boire de la bière. Elle ponctue la soirée de quelques cigarettes qu’elle se roule avec dextérité. Je passe un agréable moment et découvre une fille au premier abord sur la retenue, voire la défensive, mais qui quand elle se sent en confiance commence à se livrer. Je comprends d’ailleurs rapidement qu’elle n’a pas eu une vie facile sans avoir plus de détails.
P. vient du Nord. Et à l’écouter, c’est une région qu’elle a fuie. Ou plus exactement, c’est un contexte familial auquel elle a tenté d’échapper. Je n’en sais pas plus à ce moment.
Les jours suivants je vais chez elle, elle vient chez moi, je l’accompagne faire des courses parce qu’elle n’a pas encore de voiture, on cuisine, on mange ensemble. On se retrouve le plus souvent après le travail et tout ça est rendu très simple par le fait que nous habitions si près l’un de l’autre.
Au cours de nos conversations, elle me dévoile un peu son passé. L’histoire est trouble, sordide, elle m’en apprend chaque jour un peu plus. Elle a parfois un ricanement distancié qui ne cache que difficilement sa tristesse. Je suis tout autant horrifié par son récit que subjugué par son mental de guerrière et par (même si je n’aime pas trop ce mot) sa résilience.
Un week-end je l’invite chez moi. Je prépare le repas et on passe une bonne partie de la soirée à discuter. On rit, on écoute de la musique. Sur les coups de minuit, elle est dans mon canapé. Les yeux fermés, à moitié endormie.
« Tu peux rester dormir ici si tu veux. Il y a la chambre de mon fils, le lit mezzanine ou le canapé. »
Elle fait oui de la tête puis : « On peut dormir ensemble si tu veux ». Ah ok.
Elle disparaît à la salle de bain puis revient vêtue d’une culotte et d’un haut qu’elle doit traîner depuis l’enfance tant il est lâche et usé. Elle avait donc prévu. Elle s’allonge et se tourne vers l’extérieur du lit. Je viens à mon tour m’allonger derrière elle mais je me tiens à distance. Après tout, nous ne sommes que des amis. Je ne sais pas prendre les initiatives. Toujours peur de mal comprendre ou d’être mal compris. Et d’ailleurs je pense qu’elle dort déjà mais non. Elle se retourne presque brutalement, d’un mouvement de bassin vient coller ses fesses contre moi, prend ma main et vient fermement la coller contre sa poitrine. Nous restons comme ça de longues minutes, blottis l’un contre l’autre. Je sens sa peau si fine, sa cage thoracique si fluette. Elle est d’une délicatesse palpable que je n’avais jusque-là pas décelée. Nous ne dormons pas vraiment. Du bout des doigts je caresse sa clavicule, j’embrasse son cou, perds mon nez dans ses cheveux. Je sens au mouvement de ses fesses qu’elle m’invite à continuer. Je caresse alors ses seins que je trouve absolument magnifiques. Elle gémit un peu.
Nous faisons alors l’amour. Dans la pénombre je devine son regard. Il est une tendresse que je ne lui soupçonnais pas et ça me bouleverse. L’espace d’un instant je me rappelle tout ce qu’elle m’a raconté de son parcours et je n’imagine que difficilement le chemin parcouru pour arriver à faire preuve d’une telle tendresse.
Le lendemain, elle me dit qu’elle avait besoin de cette tendresse et de cette douceur. Et que ça lui a fait du bien. Je comprends que nous ne sommes pas un couple. Juste deux êtres qui se veulent du bien.
Elle est retournée un week-end dans sa région pour le mariage de sa sœur. Elle y a revu sa mère contre qui elle garde une rancœur pour tout un tas de raisons plus que légitimes. Elle a malgré tout fait bonne figure et su se contenir. Lors de la soirée, elle s’est échappée pour me téléphoner. Je crois qu’elle avait besoin de décompresser un peu. Ce soir-là je suis chez des amis. Je leur ai parlé de P.. Après son appel, mes amis me tirent un peu les vers du nez. Je leur raconte alors ce que je peux leur raconter. Je conclue par : « elle me manque ». Mes amis me regardent avec de gros yeux : « On n’a pas l’habitude de t’entendre parler comme ça. » De mon côté je sais cependant que ce sentiment de manque il va falloir que je m’en préserve.
À son retour le lundi suivant, nous nous voyons le soir même. Elle me dresse un tableau peu reluisant de sa famille et du week-end passé. Elle est heureuse pour sa sœur qui s’est trouvé « un bon gars ». Mais elle est épuisée et en colère. Je l’écoute et la fait parler. Elle se livre facilement mais ça l’épuise. À un moment elle disparaît. Je la pense aux toilettes ou à la salle de bain mais ne la voyant pas revenir, je me mets à la chercher dans l’appartement. Je la trouve allongée sur son lit, les yeux fermés, en sous-vêtements. Elle semble dormir. Je m’assois à ses côtés et lui murmure que je vais la laisser se reposer. Elle ouvre alors les yeux et me dis : « à quel moment tu vas réagir ? » Eh bien maintenant…
Je lui dis qu’elle peut me parler et me dire ce dont elle a envie, ce qui lui plairait. Ce à quoi elle me répond : « Tu peux faire ce que tu veux. » Cette réponse me désarçonne et me contrarie.
Nous faisons l’amour. Nous trouvons un peu mieux nos marques. Elle a un orgasme puis moi aussi. On s’allonge alors blottis l’un contre l’autre mais je comprends qu’elle pleure. Je sais à ce moment que je n’ai rien fait de mal alors je me contente d’essayer de la rassurer. Mais elle ne m’écoute pas. 
« Tu peux aller prendre ta douche si tu veux. » me dit-elle. Je pense alors qu’elle veut m’épargner ses pleurs mais je ne me sens pas de la laisser dans cet état. Elle insiste : « Tu peux aller prendre ta douche ! » OK.
J’en ai finalement déduit qu’il y avait eu un peu trop d’émotions ces derniers temps. Après nos douches respectives, elle se sent mieux. Elle est redevenue souriante. Autant que possible.
Les jours suivants nous nous revoyons tous les jours. Nous dormons ensemble. Nous ne faisons que rarement l’amour. Nous dormons l’un contre l’autre, partageons une douceur que je n’ai que peu connue jusque-là et qui contraste tellement avec l’image qu’elle a tendance à vouloir renvoyer, que je suis à chaque fois surpris et ému.
Chaque jour elle ajoute des pièces au puzzle du récit de sa vie, chaque jour je suis un peu plus triste pour elle et chaque nuit nous nous retrouvons dans une étreinte réconfortante et bienveillante.
Un soir, je lui offre un lapin en peluche. J’ai noté qu’il n’y a absolument rien d’enfantin chez elle. Ni dans sa personnalité ni chez elle. C’est une adulte depuis plus longtemps que moi. Alors j’instille cette note d’enfance. Elle rit, m’engueule un peu et on plaisante sur le nom qu’elle va lui donner : « Pan-Pan ? »
Puis soudain elle fond en larmes :
« Comment on peut faire ça à un enfant ? Comment on peut faire du mal à un enfant ? J’étais une petite fille gentille et sage en plus. »
Je m’assois à côté d’elle mais je n’ai pas les mots pour la consoler. Ses mots me déchirent le cœur d’autant plus que je n‘ai pas de réponse à sa question. À ce moment, je comprends qu’elle n’a jamais connu l’amour inconditionnel d’un parent mais je ne comprends pas comment on peut survivre à ça.
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paulysson1 · 2 years
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La vie épaule
Même si tu la déteste et si tu l'as fuie,
Elle t'accompagne et cherche ton malheur et ton charme.
Elle te fais grandir avec quelques sarcasmes,
Un viole mentale existentiel,
Serais-ce irréel ?
Personne n'a la réponse.
Dominer ses pulsions,
Donner passion,
Et dans l'enfer de la complexité du murmure de nos âmes face à d'autres âmes,
Sortons du donjon.
Il faut réaliser ses rêves les plus arc-en-ciels,
Et voir simplement l'Amour,
Dans son regard à elle.
Garder la croix de ses péchés,
De sa pathologie de vivre dans la conscience de toutes ses erreurs,
Et lorsque,
Qu'il n'y aura plus de poisson à pêcher,
Donner son cœur,
À qui de droit.
P.amis
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kiirex · 2 months
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Aujourd’hui, tu es malade et je suis loin. J’aurais aimé pourtant te faire des tisanes, monter des plateaux dans l’escalier qui craque, rester près de toi en lisant un livre, donner mes heures à cette longue veille de ton corps qui brûle sous la couette. J’aurais pressé des oranges, aéré la pièce, fait des coquillettes pour les petits. Je serais allé à la pharmacie et j’aurais posé ma main sur ton front pour le plaisir de sentir ta chaleur, le tropique de ta peau qui fut mon grand voyage, ma seule Polynésie. Puis je me serais étendu près de toi, tout habillé, pour te regarder dormir et tousser. Nous aurions parlé à voix basse, le regard dans le regard : Fais gaffe, tu vas te faire contaminer. Je m’en fous, embrasse-moi, je préfère crever. Tu aurais ri malgré la toux, et pris ma main sur le coton clair et froissé. En secret, j’aurais voulu que la maladie se prolonge, pour m’occuper de toi encore un peu, et des enfants, donner ma force et puis mes jours, accomplir l’exploit de m’oublier dans le souci de ton chevet, prendre ta fièvre comme cette chance de n’être qu’à toi une heure de plus. J’aurais dormi la nuit tout près dans l’étuve de tes draps, et brûlé fort, comme cette autre nuit, tu te souviens, la noce que nous avions fuie pour retrouver l’hôtel et faire flamber deux heures de plein midi. J’aurais écouté ton souffle court, ta poitrine encombrée, regardé tes cheveux ruinés de fièvre, tes yeux cernés et une fois certain de te savoir endormie, j’aurais touché ta joue, ton cou, du bout du doigt et respiré sur ta peau l’odeur aiguë de la maladie. Je t’aurais prise alors contre moi, comme au sortir du haut-fourneau on se saisit de la coulée, me perdant pour de bon dans le bain de ton corps et ses dix mille degrés.
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yes-bernie-stuff · 5 months
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◀ 9 DÉCEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Jacques 4.7
Soumettez-vous à Dieu
Il n’est pas rare chez les chrétiens de mal interpréter un passage biblique et d’en faire une croyance ou une doctrine. C’est le cas pour ce verset dont certains se servent pour proclamer : « résistez au diable pour qu’il fuie loin de vous ». Le problème, c’est que la première partie notifiant de se soumettre à Dieu est largement ignorée. Or, pour faire trembler l’ennemi et pouvoir lui résister, il est nécessaire d’être premièrement soumis au Seigneur et à Sa Parole ! Être soumis à Dieu, c’est accepter Son autorité dans notre vie et Lui obéir sans murmurer. Lorsque, par la prière, par amour, confiance et respect envers le Seigneur, et dans un libre choix, nous Lui abandonnons toute notre vie et nous l’apportons en offrande sur Son autel, alors Son autorité et Sa puissance libérées en nous par Son Esprit, sont agissantes pour chasser les ténèbres et décrocher des victoires. À l’inverse, tant que nous sommes soumis aux désirs de notre chair, et encore attachés au monde et à ses convoitises, nous ne pouvons nous prévaloir de l’autorité de Dieu. Et, en cas d’attaques, nous n’aurons aucune puissance ni aucune légitimité pour contrecarrer les desseins du diable, et le faire déguerpir lui et ses démons. Jésus avait jeûné pendant quarante jours dans le désert avant d’être tenté par Satan qui avait dû croire que, puisque Celui-ci était faible physiquement, il pourrait facilement Le séduire et Le faire tomber dans ses filets. Mais c’était sans penser que si Jésus n’avait pas mangé depuis longtemps, Il n’avait toutefois pas oublié la nourriture principale et Son arme efficace qu’est la Parole de Dieu, et qu’en plus, Il continuait d’être soumis à Son Père, comme le confirme la Parole : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. » (Jean 4.34). Pour nous qui sommes « nés de nouveau », soumis et obéissants au Père céleste, nous pouvons nous opposer aux désirs de la chair et utiliser la proclamation de la Parole contre les tentatives de séduction du diable. C’est ainsi que nous résistons aux ténèbres, que nous pouvons les voir s’enfuir loin de nous, et nous réjouir d’être plus que vainqueurs en Christ ! - Lire plus ici :
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christophe76460 · 5 months
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Car, Celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux doit veiller sur sa langue pour ne faire aucun mal par ses paroles, et pour qu’aucun propos menteur ne passe sur ses lèvres. Qu’il fuie ce qui est mal et fasse le bien ; qu’il recherche la paix avec ténacité (1Pierre 3:10-11).
Le mot pour « fuir » (ekklinato) signifie se détourner avec force. Si quelqu’un m’insulte, ma première réaction est de répliquer, mais si j’obéis à ma pulsion, je ne ferai que jeter de l’huile sur le feu et faire monter les enchères. Cela en vaut-il la peine ? Un proverbe dit :
Commencer une querelle, c’est ouvrir une brèche dans une digue, c’est pourquoi : abandonne tes griefs avant que la dispute n’éclate (Proverbes 17:14).
Par contre, si je réponds à un acte belliqueux par la gentillesse, en m’excusant peu importe de quoi, je poursuivrai la paix. Les croyants sont appelés à être des artisans de paix et même à la rechercher avec ténacité un peu comme un chasseur qui traque une proie et qui est déterminé à l’attraper coûte que coûte (comparez Matthieu 5:9; Romains 12:18; 14:17).
Deuxièmement, Pierre ordonne à ses lecteurs de faire le bien. L’apôtre Paul explique comment, quand il écrit :
Nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d’amour ou d’approbation, de tout ce qui mérite respect et louange (Philippiens 4:8).
Ces paroles sont aux antipodes du style de vie contemporain qui prône fais ce que tu veux quand tu veux comme tu veux. Dans la croyance populaire, la satisfaction immédiate des pulsions primaires et la recherche du plaisir sont censées conduire à une belle vie. Mais la Parole de Dieu enseigne exactement le contraire.
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Car les yeux du Seigneur se tournent vers les justes : il tend l’oreille à leur prière. Mais le Seigneur tourne sa face contre ceux qui font le mal (1Pierre 3:12 ; auteur).
Ces paroles sont tirées d’un Psaume où il est écrit :
Les yeux de l’Éternel se tournent vers les justes, son oreille est tendue pour écouter leurs cris. Mais l’Éternel tourne sa face contre ceux qui font le mal, pour ôter de la terre jusqu’à leur souvenir (Psaume 34:15-16 ; auteur).
Les yeux et les oreilles du Seigneur sont des figures de rhétorique (anthropomorphismes) qui attribuent à Dieu des caractéristiques physiques humaines. Le psalmiste brosse le portrait d’un Dieu souverain en train de siéger sur son trône, à qui rien n’échappe et qui tient les hommes pour responsables de leurs actions. Ces images ont pour but de motiver les croyants à mener une vie droite agréable à Dieu. Les yeux évoquent une garde attentionnée aux besoins des fidèles tandis que la face exprime la dureté et le jugement vis-à-vis des méchants. Pierre était devenu très entier dans sa foi et divisait le monde en deux camps. D’un côté, il y avait les incrédules qui font le mal et de l’autre, les croyants qui obéissent à Dieu.
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wvduun · 5 months
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Zoom sur "Elma" de Eva Björg Ægisdóttir
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J'aimerais vous parler d'un livre que j'ai découvert en début d'année, par hasard dans une gare, et qui m'a touché de par son écriture et des thèmes abordés. Ce livre est un polar qui se situe en Islande et, je l'admet, comme ça fait du bien de découvrir de nouveaux paysages et une nouvelle culture, bien loin de celle anglophone auquel nous sommes tout.es habitué.es à force.
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Photo de Peter Holmboe
Je le dis sans détour, ce livre mérite son prix, celui du meilleur polar de 2023. L'intrigue est, à mon sens, bien ficelle, on s'y perd dans cette enquête qui tire sur la longueur et pour le mieux, car la révélation final est en tout point glaçante.
Nous suivons donc l'histoire d'Elma, qui prête son nom à ce premier tome. Elle retourne à Akranes, ville morose qu'elle a pourtant fuie dès qu'elle la put. Notre protagoniste y retrouve ses parents, mais aussi sa sœur avec qui elle entretient une relation conflictuelle. Elle essaie de repartir à zéro, de reconstruire sa vie et ne plus penser à son ex-copain.
Elma est aussi grise que cette ville décrite comme terme, vieillotte. L'autrice sait planter le décor, car on y ressent toute la tristesse du lieu qui, une nuit, sera le théâtre d'un meurtre.
Une femme est retrouvée là, au pied d'un phare et c'est là le début de l'enfer. On plonge avec Elma et à côté de ça, on découvre les souvenirs de la petite fille qu'on aurait aimé jamais lire. Et la fin ? Que dire de cette fin ? Elle m'a laissé sans voix, elle est inattendu et criante de vérité, d'une dure réalité.
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Photo de Casey Allen
Elma n'est pas non plus un énième polar, c'est certainement ça qui fait toute sa force. Notre protagoniste est plutôt passif, elle subit les événements professionnels comme personnel. Je me suis aussitôt attaché à elle, car j'suis aussi paumé qu'elle dans ma vie. Je me suis reconnu dans ses doutes, dans une partie de son vécu et par moments, j'ai eu tellement envie de la réconforter, comme cette petite fille.
Mais comment vous parler de ce livre, sans vous parler d'actualité. Parce que c'est loin de chez nous, on ne s'en inquiète pas, ou alors on tend à applaudir ce pays qui "bat tous les records en termes de droit des femmes". Ce qui est faux, ne serait-ce que le salaire qui est plus bas que celui des hommes, si bien qu'il y a quelques semaines, la première ministre et une grande majorité de femme ont manifesté pour de meilleures égalités.
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image provenant du compte officiel du président de l'Islande, publié le 24 octobre 2023.
L'autrice nous montre ce qu'est la vie d'une femme en Islande tout en étant subtile tant le sexisme est normalisé, comme par chez nous, en somme.
Ce fut, dans tous les cas, une lecture riche en émotion ; j'ai ri, ressentit de la peine, de l'horreur, de la compassion, j'en ai pleuré. Ce livre m'a chamboulé et j'espère qu'il ne vous laissera pas indifférent. En-tout-cas, j'ai découvert une autrice d'un grand talent.
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pinkbluetrs · 6 months
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Me pregunto si debería ir mañana solo para verlo, valdrá la pena?, si quiera se interesa en verme?, me pregunto que pensará al respecto, ya fuie demasiado obvia, lo que me alegra es que ya no me averguenza pero sí me da un poco de cringe cuando lo pienso..
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nebuleuse-mirobolante · 8 months
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Je me ronge dans cet état de souffrance ou mon corps est ecartelé entre ce voile de mariage christique et mon envie d'avoir des rapport charnels avec des femmes et de vivre des situations improbables voir illegales.
Je me mettais seins nu dans un bar ,ai deja eu un rapport sexuel dans celui ci ,me droguait avec des inconnus, draguait des femmes et des hommes ouvertement .
J'ai deja été arrêtée par la police après avoir foutue un coup de pied dans les testicules d'un controleur et je me suis deja baignée dans un affluent de la Seine à 4 heure du matin en pleine hiver avec des punk .
J'ai deja fuie la police et suis deja rentrer par effraction dans un pavillon pour faire l'amour avec une fille après avoir fumer du shit.
Cette vie là est excitante et imbibée de transgression.
Elle m'attire encore mais sans drogue ,juste du sexe lesbien dans des endroits improbables, des fous rires et de l'alcool de temps a autre.
L'idée d'être une nonne hors les murs me fait jouir spirituellement .
L'idée d'être cette lesbienne destroy m'attire terriblement.
Je rêve de me comporter comme ce qu'on attend d'un homme viril,d'un voyoue ou d'une punk a chien.
Je rêve de porter un voile comme la Vierge et de m'agenouiller chaque matin.
J'ai profondément envie de faire l'amour avec des femmes par profonde attirance et aussi celle de revivre ces choses loufoques mais il y a 2 choses qui m'en empêchent, mon envie d'epouser Dieu et cette peur de souffrir à nouveau en rencontrant des gens destroy qui perceraient à grand jour mon coté prude et riraient de moi.
En vérité je ne me sent pas claire avec moi même.
Lorseque je me sent vraiment destroy je vais jusqu'au bout mais il suffit que cet éclat mystique et virginal renaisse en moi et mon monde s'effondre.
On me perce alors au grand jour ,cette fille pudique et sage considérée comme ringarde car elle à refuser un verre, une trace ,une baise d'un soir ou de montrer ses seins.
En parlant de ma poitrine ,elle est comme un cadeau que joffre à Dieu et il y à comme une morale qui m'interdit de la remontrer accompagner d'un sentiment de modestie feminine et de chasteté.
Je me sent à la fois féministe et soumise à Dieu volontairement.
C'est comme ce père que je n'ai jamais eu et cet epoux humain que je n'aurais jamais
Cette soumission me fait etrangement un bien fou et paradoxalement elle me libere .
J'aime me sentir humble envers lui.
J'aime dire que mon corps lui appartient d'un point de vue spirituel et j'aime dire qu'il m'appartient d'un point de vue féministe.
Perdre ma poitrine ,dans un cancer par exemple ,ce serait qulque chose d'atroce car ce serait comme perdre ce cadeau que je lui réserve ardemment.
Ce tiraillement est horrible car je ressent que cette partie de moi qui est destroy cherche à reprendre le contrôle .
Elle à envie de cracher par terre ,de jurer à tout va comme une lascar ou une punk ,de s'amuser avec des filles ,de partir en courrant pour fuire la police après avoir fait l'amour dans un endroit interdit mais cette peur qu'on vois sa croix et sa pudeur religieuse est trop puissante.
L'idée du jugement et de la moquerie serait insupportable.
Pour reparler du voile, je voulais vous dire que quand je me couvre les cheveux je ressent à un degré infinie cette esprit masculin bienveillant dont je n'ai pas eu la presence dans mon enfance .
C'est Jésus .
C'est bizarre à dire mais cette partie de moi est de droite,l'idée d'une femme soumise à un homme qui est le Christ même si je suis fondamentalement de gauche voir même d'extreme gauche dans tout ce que je suis.
Cette immense partie de moi reste de droite mais pas d'une droite égoïste mais une droite interiorisée qui fonctionne uniquement pour ma personne ,seulement moi ,sans rien imposer aux autres.
C'est comme une droite spirituelle, être droit dans ses bottes jusqu'au bout mais a l'exces .
Porter ce voile christique donc me couvrir les cheveux, c'est aussi être anti systeme paradoxalement car c'est refuser la société ,le dogme du couples et les dictats de beauté patriarcaux.
C'est un cri de révolte contre ce monde basée sur l'apparence et la meritocratie de l'invidue dans sa relation.
Voilà, pour ce temoignage.
J'espere me retrouver vraiment un jour comme le ciel retrouve son soleil et la mer son calme.
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Alexia
Le passage à l'age adulte
Repassage pleins de tumultes
Hier j'avais environ 20 piges
Pleine de passions mais aussi forte qu'un coton tige
J'me marave alors a coup d'entrave
J'etait la lave de la mort et l'epave
J'suis toxico après avoir été dans pleins de centre
J'ai des maux hardcore pleins le ventre
J'erre dans les rues à la recherche de gue-dro
On me lance une perche et je me retrouve dans cette guerre de maux
Papa est pas là
Maman me comprend pas
J'cisaille mes bras à coup d'entaille
J'entaille ma foi à coup de mitraille
Je subit des viols dans cette camisole
C'est dur de grandir dans cette vie de folle
J' tente d'en finir du 12 ème etage
Plus de desir ,je n'ai que de la rage
C'est dur de grandir dans ce monde
J'ai encore peur de l'orage qui gronde
Le ciel a la Couleur d'un tercian ecrasé
Pas celui d'une fleur au firmament bleuté
J'suis ien-cli des requins au petit matin
Toxico au coeur clandestin loin de TF1
J'touche pas aux taz mais la morphine m'embrase
La bouche pleins de mort fine ,tel est mon blaze
C'est dur de grandir alors j'redeviens l'enfant avec ma petite trousse Rose
Entre les viols et les bisounours aux milieux des roses
J'aimerais que maman prenne dans mes bras
J'en ai rien à battre de pas faire du rap de gangsta
Mes 20 ans de poète ,j'suis encore qu'une gosse
J'ai 10 ans dans ma tête ,deja chez les moloss
J'aimerais m'etouffer à l'ammoniaque
Qu'on me bouffe la rate et que j'creve dans une flaque
J'etais une ti-pe maintenant je te tipex
J'ai plus peur des mechants et encore moins de mon premier ex
Maintenant je gueule car j'ai encore mal
J'suis plus l'enfant seule mais l'enfant sale
Celle qui est pure mais te casse les couilles
J'ai plus du tout peur de ma propre mouille
Celle qui est crachée hors des murs et dans ma prose
J'fait tache mais que dans la peinture et jt'decompose
Ce qui te tue pas te rend plus forte
Avant j'y croyais pas ,regarde comment j'ai defoncer les portes
Ma vie est um combat et une danse
Je suis adulte après avoir traverser la souffrance
J'ai connue quelques soirs à la rue
Là ou les mecs se ruent
Je me suis vue clamser et renaitre
La preuve j'ai finit par pas m'jetter par la fenêtre
Ambulance ,decadence,souffle rance
J'ai connu l'errance et la souffrance
J'ai connue les défonces et les cris
Maintenant j'me bat contre les ronces même en pleine nuit
A la fois ecorchée vive ,frère
A la fois estropiée ivre dans l'ether
Je veux vivre même estropiée dans la mer
Je veux rire même eclopée dans l'estuaire
J'me suis jetter par terre en m'arrachant les cheveux
J'me suis mutiler les artères esperant voir du sang bleu
J'ai vu le cosmos devenir louche et péter un cable
J'me suis vu accouchée ,moi sur une grande table
Toxico au Lyrica,j'suis devenue Nébuleuse
Maintenant accro au lyrique qui vous creusent
C'est dur de grandir avec des problemes mais maintenant votre système je le nique enfin et à coup de poèmes
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Nébuleuse
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jegambade · 8 months
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Bulle de nature au cœur de la ville : la Fuie des Vignes, à Alençon.
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massivefanmilkshake · 9 months
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J’en peux plus d’avoir mes règles, genre là je peux même pas faire le trajet jusqu’au boulot sans que ça fuie alors que ma protection devrait être suffisante pour plus longtemps. I guess il y a juste un type de serviette qui me tient 4 heures et c’est des nuit extra absorbantes
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