Tumgik
#et encore j'ai decouvert ça y a 2 ans
opheliealinemeyer · 4 years
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LETTRE D'INFORMATION #3 - JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 2020
![Entrer une description pour l'image ici](http://azqs.com/lespetitsriens/files/2020/03/Olivier-11a-300x197.jpg "Entrer un intitulé d'image ici") Après une rentrée mouvementée, il est temps de faire le point sur l'actualité des petits riens. J'ai profité de l'été pour partager quelques témoignages sur l'association Mimir, ses travaux, son quotidien et son origine.
Puis le mois de septembre a été un moment propice pour entreprendre une conception concrète du livre. Ainsi, j'ai commencé la réalisation des marque-pages : maquettes, composition typographique et premiers essais d'impression.
Ils devraient être rapidement terminé pour laissé place à la fabrication de la couverture du livre, d'ici le mois d'octobre.
**Les témoignages
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Olivier nous fait part de sa sensibilité pour les colombages de la maison Mimir. Au cour de l'entretien, nous apprenons que cette vieille bicoque à presque 500 ans et qu'elle est dotée d'un riche passé.
![Entrer une description pour l'image ici](http://azqs.com/lespetitsriens/files/2020/07/Renaud-12a-768x512.jpg "Entrer un intitulé d'image ici") Les paroles de Renaud renvoient, elles aussi, au patrimoine de la maison. Il les illustre avec l'image d'une vieille arche en grès récupérée. Patrimoine, récup', débrouille, déconstruction et reconstruction teintent un discours toujours en rapport avec l'esprit alternatif social qui arpente l'histoire de l'association depuis son origine. Un discours qui brise aussi le mythe du squatteur qui détruit sans jamais reconstruire.
![Entrer une description pour l'image ici](http://azqs.com/lespetitsriens/files/2020/05/Flo-12a-768x444.jpg "Entrer un intitulé d'image ici") En 2016, au Molodoï, Flo a pris la photo d'un atelier ponctuel organisé lors du festival de soutien à la maison Mimir : "Mimir en chant(i)er". Il nous partage son expérience des ateliers et son désir de poser un cadre pour qu'ils perdurent dans le temps...
Les origines de l'association Mimir (1) : "le social, habitue-toi" Stoof, l'un des fondateurs de l'association, nous conte le déclic l'amenant à envisager le social autrement. De son expérience et des discussions qu'il eut avec Renaud, "On ouvre un squat" semblait être la réponse subversive adéquate aux problématiques du social rencontrées et aux valeurs qu'ils partageaient. Les origines de l'association Mimir (2) : la découverte de la maison Il se rappelle avec vivacité les origines du squat. En partant de la photo de deux anciens habitants devenus ses amis, il revient sur les rapports des débuts, sur la rencontre, sur l'importance de l'accueil et de prendre le temps d'entrer dans le groupe comme dans la maison. De fil en anguille, il recoud par ses mots le moment fort où ils posèrent un pied pour la première fois dans la bâtisse du 18 rue Prechter...
![Entrer une description pour l'image ici](http://azqs.com/lespetitsriens/files/2020/07/Olivier-8a-768x504.jpg "Entrer un intitulé d'image ici") Nono et Olivier ont tous les deux été habitants de la maison. Tous les deux se souviennent des affres de la colocation en nombre et des petits plaisirs qui surgissent avec douceur de ce passé "démoli". Aujourd'hui, cette salle de bain n'existe plus. Les étages d'habitat sont encore en chantier, en l'attente d'habitants pour faire revivre ce quotidien de la communauté Mimir.
![Entrer une description pour l'image ici](http://azqs.com/lespetitsriens/files/2020/08/Eug-4b-683x1024.jpg "Entrer un intitulé d'image ici") Durant l'été, les mimiriens ont œuvré à un chantier participatif. Ça a été l'occasion de revenir sur les propos d'Eugénie nous faisant part de ce qui est important pour elle au sein du collectif : l'entraide et la coopération. Ces petites choses qui font que le poids des travaux est moins lourd à porter.
Il n'est pas toujours aisé de s'investir bénévolement dans un lieu ou dans une association, de comprendre ce qu'il y a à faire et de tenir ses engagements. Guillaume nous parle des aléas de l'organisation. Entre les lignes, on y voit se dessiner l'investissement et l'engagement de chacun. La culpabilité peut ne pas être bien loin. C'est aussi une part de l'autogestion.
Toute personne un tant soit peu engagée dans un collectif a déjà été confrontée à la question de la gestion des déchets et des difficultés qui y sont associées. Flo l'évoque sans filtre lorsqu'il revient sur la récup' des restes d'un événement au Molodoï. À la maison Mimir , ces restes ont soit pourri , soit germé. Il en conçoit une allégorie mimirienne.
![Entrer une description pour l'image ici](http://azqs.com/lespetitsriens/files/2020/07/Tibtib-13a-768x519.jpg "Entrer un intitulé d'image ici") L'oscillation nécessaire entre la maison et les quais, entre dedans et dehors, pour trouver un équilibre sous ce toit qui libère et enferme. C'est ce que nous conte Tibtib, l'un des fondateurs à la rue de l'association. Les quais sont les lieus de promenades, de musiques, de longues discussions entre copains, "une soupape de sécurité quotidienne" pour ne pas être trop enfermé.
Alba, quant à elle, nous partage son amour pour la cour bordélique de la maison. Bordel esthétique, Bordel poétique, Bordel inspirant.
Je vous souhaite une très belle découverte de ces témoignages et je vous donne rendez-vous le mois prochains.
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