Tumgik
#classique hip hop
claude1966 · 1 month
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(Claude Forgues (dj/producteur))
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ganonjo · 1 year
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chroniquesrapdz · 8 months
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Fada Vex - Dystopia (chronique)
Artiste : Fada Vex
Album : Dystopia
Date de sortie : 11 Aout 2023
Direction artistique : Dprod
Producteur exécutif : Fada Vex
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Chronique rédigée par : Momo Genius.
L’époque où j’égrainais minutieusement les sorties du rap dz une par une a malheureusement révolu, d’ailleurs ma dernière chronique remonte à 2016 (cf. le FIM d’Azpak) ; cependant, il faut admettre qu’il est quasi impossible de rester indifférent - bien que l’on vive au fin fond d’une contrée - aux échos d’un nouvel album réalisé par un pionnier comme Fada Vex, qui plus est, s’avère être un double album, concluant sa longue carrière de 27 ans (retenez bien ce nombre !). Alors, le caverneux que je suis est enfin sorti de sa tanière le temps de déguster ce repas copieux qui sent le classique à mille lieux !
Vous cherchez l’avis d’un outsider ? Vous en serez bien servi.
Des doubles albums on en voit rarement dans le rap dz, non par manque de productivité, loin de là, mais pour des soucis plus techniques qu’artistiques, en raison notamment des supports physiques disponibles à l’époque qui ne permettaient pas de telles sorties (les K7), s’en rajoutait l’avarie des éditeurs et leurs stratégies de distribution ; même avec l’arrivée d’internet, les albums étaient toujours en format standard et tout le monde s’y était déjà accoutumé et y trouvait son compte. Pas si longtemps que ça, Sofiane Hamma a ouvert le bal avec son Ghir Wladhoum/Houkouma Hardcore, et en ce jour si spécial qu’est le 11 Aout 2023 marquant le 50eme anniversaire du Hip Hop, Fada Vex délivre à son tour ce qui semble être son dernier projet sous forme d’un double album. Vraiment son dernier ? La règle stipule qu’il faut prendre ces annonces de retraite avec des pincettes car les retours sont fort probables, et les exemples sont légion ! En tout cas, le fan égoïste en moi espère que l’œuvre Fada Vexienne ne s’épuise guère, et que le rap rime avec le melhoune à jamais.
Si l’expérience Fada Vex-One Der a bien marché au point de nous offrir l’un des meilleurs albums dans le rap algérien (cf. Ramz El Mektoub, 2010), alors pour le suivant on prend les mêmes, pardi, la même formule et on recommence. En effet, Vex confie exclusivement les clés de la réalisation artistique au génie de l’écurie Black Soul Team : Monsieur Dprod, une sorte de carte blanche qui ferait réjouir tout producteur acharné.
Le projet est d’une longueur moyenne d’une heure vingt-six minutes, avec 25 tracks dont une intro et un interlude, il en résulte un album long mais loin d’être dense à un Djrouh Bla Dmou3 par exemple, tout le contraire, il est aéré et bien mis en ordre, et surtout scindé en deux parties distinctes : la première moins accessible, et la deuxième plus grand public.
Le concept
La dystopie est un sujet préoccupant qui a l’air d’obséder Fada Vex au point de créer le concept de l’album autour de lui. En effet, certains romans phares du genre reviennent à mainte reprise comme références : le ‘’V for Vendetta’’ d’Allan Moore et David Lloyd, ‘’451 Fahrenheit’’ de Ray Bradbury ou encore ‘’1984’’ de George Orwell dont quatre titres y sont inspirés. Le monde dystopique imaginaire d’antan, est en cours de devenir bien réel de nos jours ; la surveillance de masse et les violations de liberté en sont les exemples. Et vu les évènements récents - pandémiques, conflictuels - qui ont accompagné la genèse de l’album, tout porte à croire que les idéologies totalitaires finiront par s’affronter, car « qui détient le passé détient le futur, et qui détient le présent détient le passée ». (citation de ‘’1984’’, traduite par Vex dans le track 19).
Les autres Dystopiens
Les deux albums précédents (cf. El Facteur", 2004 et Ramz El Mektoub, 2010) ont été marqués par la présence de certains vieux de la vieille comme L’infect, Xenos, Imohar, Naili ou encore le frère de sang Banis, c’est plus le cas dans Dystopia ! Le choix des feats s’est plutôt tourné vers les ténors actuels incluant le tiers des invités d’honneur de Moussiqti : Ilyes, Artisan et Red L’Alerte. D’ailleurs, de ce casting, peu survivent encore, entre ceux qui ont pris prématurément leur retraite et ceux qui ont pris doucement la poudre d’escampette. On retient surtout la disparition des rookies tant prometteurs comme Abderrahmane et Didotchi. Revenant aux autres invités, pas de grande surprise, déjà l’expérience inattendue avec Fifo (cf. "PEC") a démontré que Vex était prêt à prendre des risques et à s’aventurer sur des terrains domptés par les nouvelles têtes d’affiche. Ainsi, les Dassi (07), Nirmou (16), Largo (04), Adlene / Dee (31), Youpi (10), Sif Elklam et Soldat West (13) font partie du décor, Sadek Democratoz et Houari Bouabdallah sont les seuls chanteurs, bien que leur présence ait été légère. Ah si, un certain Cheb Malik s’essaie au chant, et c’est loin d’être raté !
La plume
Je me souviens vaguement d’une expression utilisée par un membre d’IAM (Akhenaton ou Kheops) pour décrire leur expérience enrichissante dans Revoir un Printemps en parlant d’une sorte ‘’d’intellectualisation de musique’’ tant la recherche artistique était si poussée et le processus de création si complexe.
Ceci dit, dans le monde Dystopique de Malik, le mot intellectualisation ressurgit mais dans un contexte beaucoup plus lyrical. En effet, le digne héritier de Lakhdar Bekhlouf reste fidèle à son écriture ralliant poésie de melhoune et poésie moderne ; le tout accouchant d’un style authentique et d’une signature lyricale bien propre à lui. En se penchant de plus près sur l’ensemble des textes de Fada Vex post-Almou3ahada, l’auditeur pourrait s’apercevoir que cette noble démarche de donner second souffle aux mots vieillis, contribue à lui valoir par excellence le titre du ‘’rappeur algérien au vocabulaire le plus varié’’, en y omettant bien sur les mots étrangers, même si les détraqués les plus sceptiques n’y verront que du pédantisme et sur étalage de savoir livresque, alors qu’en réalité ; le rap algérien ne s’est jamais bien porté littérairement qu’en présence de lyrics alambiqués de Fada Vex ; de ce fait, l’auditeur est constamment poussé à s’immerger dans le monde du melhoun en fouillant soi-même dans les œuvres d’un Ahmed Amine Dellai ou d’autres analystes des trésors enfouis de la poésie lyrique datant du 16eme siècle. Après tout, se cultiver en écoutant de la musique, n’est-ce pas le graal pour un auditeur, qu’il soit initié ou forcené ?
A titre d’exemple, la plume du Father atteint une nouvelle dimension sur le bijou "Dahqani", quatrième volet d’une tétralogie entamée 11 ans auparavant par le freestyle de "Fatima". L’auteur veut son vieux personnage imaginaire atteint d’ectrodactylie, métaphoriquement, pour mettre en avant ses qualités et fondements. "Dahqani" est une œuvre poétique bien atypique qui s’inscrit dans la lignée de "Rap Qsayed", "El Mahrez" ou encore "Fraten el Dijour", chacune d’elles mérite d’être étudiée à l’école, en toute humilité, au même titre que La Volonté de vivre et autres poèmes de la littérature arabe.
La production
Comment se racheter auprès des fans frustrés suite à l’incident de Skyzof’Red qui leur a privé de ce qui aurait du être le premier et unique album tant attendu de Red L’Alerte ? Tout simplement, mettre les bouchées doubles et se rattraper avec un poids plus lourd encore du rap oranais, et surtout plus établi sur le trône et affirmé sur scène depuis belle lurette. Résultat des courses, Dprod s’en sort à merveille, d’abord avec la mixtape appétissante El 3arboun, ensuite sur Dystopia où il livre une production musicale des plus abouties de sa carrière. Le travail de recherche et la diversité des univers ne peuvent qu’être salués, tandis que la volonté de donner aux sonorités une couleur algérienne est largement respectée et, surtout, bien exploitée. A l’heure où d’autres se contentent bonnement de mettre en boucle la flûte de Aissa Djermouni, Dprod n’en fait qu’une partie infime de sa création en y ajoutant un jeu d’instruments éclectiques, synonyme d’une maîtrise incroyable. Ce qu’offre Dprod est loin du sampling basique des classiques Chaabi par les anciens, ou même, nouveaux Algérois, longtemps défenseurs de la théorie de l’authenticité.
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L’une des réussites majeures de la production de Dystopia, c’est que Dprod a su mener Fada Vex loin de sa zone de confort, sans complexe ni aucune crainte, ainsi, on découvre des nouvelles facettes du rappeur et des choix variés et inédits, mêlant son style classique et des prises de risque accompagnées par des beats taillés sur mesure.
Vue de prés
V (feat. Dee)
Chronologiquement, l’album s’annonce avec la version originale de ‘’V’’ sortie en Décembre 2019, en plein Hirak, avec comme invité le producteur Dprod déguisé en MC le temps d’un couplet timide et simpliste dressant la barre un peu plus bas en comparaison aux prestations stratosphériques de Dassi, Youpi et les autres. La présence microphonique de D.A.L.I.W, aujourd’hui Dee tout court, constitue l’un des rares temps faibles de l’album, heureusement qu’il sauve brillamment les meubles avec des refrains entraînants sur les deux ‘’V’s’’, ‘’Tsunami 31’’, ainsi que "Winston", nous rappelant que le second registre dans lequel il excelle est bel et bien le chant. "Nejma ou Hlel" en est le - lointain - parfait exemple.
Moment de fantaisie : Pour scier, et au thème, et au cadre spatio-temporel du morceau, il aurait été plus judicieux de faire appel à un rappeur dont l’engagement est son terrain de prédilection ; on se serait pris une véritable claque si Rabah Donquishoot était l’invité, tant les rumeurs de l’époque présageaient un featuring entre les leaders de TOX et MBS après la réconciliation. Ce feat qui n’a jamais vu le jour au grand dam des fans des deux écoles. Serait-ce enfin sur Al-Muqawama ? Ou bien les Hirondelles sont-elles destinées à ne jamais survoler avec les Théoriciens ?
Vayna (feat. Illyes)
Les retrouvailles entre Fada Vex et Ill-Yes se font sur un champ hostile. Le beat guerrier sample une chanson du folklore russe "When We Were at War" écrite par David Smoylov. Quant au texte, les deux rappeurs s’arment férocement d’une allitération interminable en guise de Chachka. Dans le clip, le chef des Cossacks – Fada Vex – intronise le nouveau venu – Illyes – et le valide au sein de sa tribu. Tout ça est symboliquement beau, mais qu’en est-il de l’alchimie finale ? On a eu comme impression que les artistes étaient tellement obnubilés par le visuel d’un côté, et la technicité du texte de l’autre, qu’ils avaient mal apporté de la cohésion entre l’image, l’écriture et le son. Même le flow est basique, et lorsque le beat se minimise aux drums ça fait vraiment tache. L’ensemble des trois éléments unis laisse un sentiment d’aurait pu mieux faire, tant au niveau du flow qu’à l’atmosphère du clip. Mais bon, ça reste quand même une bonne collaboration avec Ill-Yes, l’un des techniciens de rimes les plus doués que le rap algérien n’ait jamais connu.
Orwell (feat. Dassi)
Parmi les rencontres inédites sur Dystopia, figure l’excellent "Orwell" avec Dassi, anciennement Brut Son.
N’en déplaise à "Dahqani", le rappeur anglophone exilé en Autriche dresse son troisième doigt bien haut pour nous peindre un portrait comique d’une drôle d’époque où les individus sont téléguidés tels des moutons depuis la naissance. Si le flow fluide est l’une des qualités de Dassi, les refrains chantés en sont une autre, et il le fait bien sur Orwell, seul bémol, l’usage excessif du code switch, souvent non justifié. Quoique, il est triste de constater que le rappeur biskri  n’a toujours pas réalisé un projet palpable depuis le temps où j’ai certifié son compte sur Genius en 2014. Cela fait 10 ans qu’il est égaré artistiquement, entre la quête d’atteindre un nouveau public et les disstracks qui lui bouffent autant d’énergie et énormément de temps. La Psychose a eu raison de lui à ce qu’il parait.
L’impression que Dassi vole la vedette à Fada Vex plane jusqu’au moment d’écouter le couplet de ce dernier qui remet les pendules à l’heure avec des propos à faire dresser les cheveux sur la tête.
Loom
En matière d’introspection, Fada Vex a l’art de coucher sur papier ses analyses et états d’âme comme personne d’autre ; "Ana 3yit", "Chouf Ljor7" ou "Gouli 3lech", pour ne citer que ceux-là, sont des références dans le genre. Vient s’ajouter l’excellent "Loom", sur une prod mi optimiste mi mélancolique, avec un lot de réflexions pandémiques. A noter que c’est le deuxième single de Dystopia, remplaçant le non retenu "Laghrib" ; sage décision de l’écarter d’ailleurs.
Tourné en période de confinement, le clip auto réalisé est des plus simplistes, centré sur une action redondante, et devant une caméra figée sur un seul personnage au quotidien. Suffisant pour accompagner le mood du morceau.
Bizarrement, une réécoute post-dystopique du morceau permet d’offrir une meilleure vision critique et de déceler les nuances variées du thème principal qu’est le reproche, c’est comme une lecture synoptique d’un livre qui consiste à lire d’autres œuvres pour mieux saisir le sens du sujet en question.
Petit détail linguistique : au-delà de la signification du verbe ‘’loom’’ en anglais, l’orthographe du titre ‘’Loom’’ au lieu de ‘’Loum’’ n’est surement pas un hasard, comme si pour rimer loom et loop, car un reproche a souvent la caractéristique de se répéter ‘’en loop’’ ou en boucle.
Nizar (12 Janvier 2019- 17 Juin 2022)
Sur le très touchant ‘’Nizar’’, le papa désemparé pleure son ange envolé trop tôt, un 17 Juin 2022, lui qui pourtant célébrait jovialement Kenz et Ilyes dans ‘’Hadak li 3andi’’ en 2010. Étrange fatalité !
Cette élégie funèbre voit Fada Vex ressortir en lui le côté Khansaa pour livrer un texte plus poignant encore que "Machi Ki Mdari", sur une boucle mélancolique accompagnée de vibrato et claquements des mains, rappelant un air de gospel. Inconsolable, l’artiste endeuillé s’adonne même au chant sur le refrain, tout seul.
Baba (feat. Sif Elklam & Soldat West)
Un morceau des moins emballants pour un bonus track, où le maître des céans, très généreux, fait juste le minimum pour laisser à ses invités – Soldat West & Sif Elklam - l’occasion de confirmer leur place suite au concours gagné de "Laghrib". L’ont-ils saisie ? Peut-être, mais pas pleinement. Les couplets faits à l’arrache et les refrains saupoudré d’autotune ne collent pas avec le bijou de beat concocté par un intru du nom de Oua Lid, rien à voir avec notre Walid a.k.a. Dprod. Quoiqu’on en dise, les invités de "Baba" pourront se targuer un jour d’être figurés sur la liste prestigieuse des invités de Dystopia, le dernier projet du légendaire Fada Vex.
Ksar (feat. Largo)
A défaut d’avoir Souad Massi en featuring, One Der sample ‘’Dar Djedi’’, l’un de ses classiques issus de son troisième opus Mesk Elil. A travers son titre, la Raouia déplore l’état délabré de la maison de son grand père, qui jadis, apparaissait comme un château.
"Ksar" est donc une allégorie de l’Algérie actuelle ; autrefois, l’empire qui s’étendait d’Oran à Ain Beida n’est plus qu’une infime puissance, et la décadence est aussi humaine que matérielle.
L’apport de Largo est précieux tant au texte poignant qu’au phrasé bien distinct et à l’accent diamétralement opposé à celui de l’oranais qui rappelle la diversité phonétique et la richesse culturelle des habitants du Ksar.
Riguel : Regulate Sahbi !
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Incontestablement, le banger de l’album, et l’une des meilleures productions de Dprod dessus. Un petit sample des Aurés suffit pour créer la magie ! Pour les aficionados, le choix, intentionnel ou pas, du titre est un clin d’œil à "Regulate", le classique de Warren G et Nate Dogg et l’hymne indémodable de la West Coast Californienne, bien que "Riguel" soit un morceau purement égotrip.
Paria (feat. Youpi) & Tripallium (feat. Nirmou)
Dans la catégorie harcèlement textuel et kickage démentiel, "Paria" et "Tripallium" sortent du lot. Les deux figures de proue du rap algérois-bouiri honorent leur présence comme il se doit.
D’abord, la connexion Nir-Vex est juste nirvanesque, portée par un beat ciselé aux couleurs de Mille et une nuit. Toutefois, "Tripalliuim" peut diviser, car paradoxalement, le style raffiné de Fada Vex est aux antipodes de celui de Nirmou, dont l’écriture est dominée par un usage abusé d’une alternance codique - qualité pour les uns, carence pour les autres – qui ne date pas d’hier. A titre d’illustration, si la rafale de rimes en ‘’ité’’ tout au long de son couplet, témoigne sur la forme de la facilité, le fond quant à lui, dénote la technicité mais surtout l’agilité de Nirmou.
De l’autre côté, quand Youpi met en branle sa machine de rimes ça devient difficile de le suivre. Pas de soucis pour l’hôte quadragénaire qui tient le coup aisément avec un flow toujours flexible à son âge. La production est marquée par les claquements de Karkabou qui fait à lui seul office de trompette, tambour et autres instruments de guerre, tant l’énergie qu’il dégage est impressionnante. On est loin de l’usage classique des qraqebs sur des sons à caractère invocateur ; depuis 2015, Vex en a fait un instrument à hit et une pièce maîtresse dans la création de certains de ces sons les plus populaires ces dix dernières années.
Tsunami 31 & HWM (feat. Red L'Alerte)
L’unique rappeur pistonné sur Dystopia avec deux présences n’est que Red L’Alerte, et ça se comprend !
D’abord sur le morceau sombre ‘’HWM’’, acronyme de Mort ou Vivant. Les deux rappeurs abordent un état proche du syndrome de Cotard, Reda de par ses punchelines profondes, et Vex de par une plume maussade, limite dépressive, comme si l’ombre d’un certain 17 Juin planait sur son écriture, rappelant un classique du genre :  Casey et sa ‘’Chanson du Mort-Vivant’’. Le troisième couplet est une co-projection sur le rap actuel, qui n’a pas l’air d’être trop vif non plus. A noter l’excellent choix de sampler cette citation tirée de Shutter Island ainsi que ce vers de Darwich qui viennent appuyer la pensée des auteurs.
Moment drôle : On aurait cru qu’Adel Sweezy s’était incrusté dans la place tant sa voix ressemble à celle de Reda autotunée, tout au début.
Précédé par un vibrant hommage à Blaha, l’autre morceau ‘’Tsunami 31’’ est un hymne à la ville d’Oran où les deux complices, bien à l’aise sur leur 31, mettent la lumière sur son patrimoine culturel si riche et varié, du Rai de Hasni et Khaled au théâtre de Aloula et Sirat Boumediene, en passant par les œuvres immortelles de Bila Houdoud. Tsunami 31 est un véritable hymne comme on en voit plus de nos jours.
Reda prouve encore une fois qu’il jouit d’un talent de serial punchliner extraordinaire, or, il lui manque toujours l’album de l’accomplissement à travers lequel il gravira son nom à jamais sur la scène du Hip Hop oranais.
Bghit (feat. Sadek Democratoz)
« Malik est le rappeur number one en Algérie… et de loin ».
(Youss, samplé dans "In-Tropia")
Que dire après cette reconnaissance qui vient d’un précurseur comme Youss ; ex Darkman d’Intik ? Objectivement, si le nom du leader de TOX est souvent relaté par des artistes de taille, que ce soit de l’ancienne ou de la nouvelle génération, c’est parce qu’il a su parfaitement s’adapter durant 27 ans, tout en gardant l’essence du Hip Hop d’un côté, et de l’autre sans se courber aux exigences d’une industrie agonisante ou aux attentes d’un public exigeant, comme il le crie sur le retentissant "Bghit". La longévité du parcours d’un rappeur n’est à prendre en considération sauf si elle est accompagnée de quatre critères importants : l’évolution artistique, la présence continue, l’emprunte marquée et l’influence qualitative/quantitave. Beaucoup jouissent encore du statut de l’ancienneté mais il n’y a que Vex qui remplit mieux que quiconque ces cases, d’où le constat de Youss.
"Bghit" est un morceau si important tant il permet de lever toute ambiguïté quant à la vision du rappeur sur l’état du rap actuel, des beefs jusqu’à ses propres choix. On y retient notamment cette qualité humaine qui fait de lui un rappeur si apprécié : l’humilité. Car comme tous les G.O.A.Ts, il est préoccupé davantage d’être un meilleur homme que d’être le meilleur artiste dans sa catégorie, laissant humblement le débat à ceux qui savent mieux juger son art.
Seul bémol : le rôle de Sadek mis au second plan, tout comme était le cas avec Houari sur "Dahqani". Peut être une volonté de les avoir comme accompagnateurs plus qu’autre chose. Hé on te voit Dee, personne ne te fait de l’ombre, hein.
El Goual
Dans l’intro de sa Révélation des Quarante (H3W, 2016), on pouvait déjà déceler l’esquisse d’El Goual. 7 ans plus tard, le personnage prend enfin forme sur la pochette, comme sur le morceau éponyme, et sur tout l’album d’ailleurs.
Jadis, El Facteur transmettait les messages, aujourd’hui il s’est mué en Goual lui-même diseur de messages.  La transition marque la progression du rappeur, toujours dans le bon sens, tant sur l’écriture, la vision vis-à-vis du mouvement et l’adaptation au fil des années.
El Goual est indéniablement la quintessence de Dystopia, le résumé exaltant qui incite à scruter le contenu avec excitation. La réussite du morceau se doit notamment à cette osmose quasi-parfaite ressentie entre le visuel, la prod et la performance vocal/lyricale du Ruskov. De une, la mise en scène d’El Goual entouré de son cercle maléfique est juste sublime, en outre, l’usage de la symbolique, une technique récurrente qui revient dans les deux autres clips majeurs ("Novlangue" et "Vayna"), accentue le message véhiculé au-delà du texte lui-même et redonne une esthétique pragmatique à l’image. De deux, Dprod et Shcnod font preuve d’imagination abondante en employant une palette d’instruments brillamment arrangés pour dicter cette montée en puissance remarquable du couplet au refrain jusqu’à l’outro. De trois, Vex sort le meilleur de lui-même pour retracer le parcours sensationnel du dernier des Gouals tout en gardant sa pâte authentique et exploitant un registre de langue encore plus recherché que le soutenu : le registre du sublime.
Dahqani, ses deux Doigts, et son héritage
Les deux acomptes évadés de la mixtape El 3arboune refont surface sur Dystopia sous forme de préludes marquant un retour aux fondamentaux, et ouvrant la voie au grandiose "Dahqani". Le jeu dans la numérologie de la tracklist n’est pas un simple délire, car si 3 + 7 égale justement 10, dans le monde orwellien de "1984" les additions telles que 2 plus 2 égale 5 à dessein ; un concept du Big Brother auquel s’oppose clairement le rappeur et tient à le préciser.
De retour à "Dahqani", et comme pointé un peu plus haut, la poésie de Fada Vex atteint un autre stade sur ce morceau, après avoir gravi les différents échelons des registres de la langue, pour enfin embrasser le plus haut de tous, celui réservé aux grands dramaturges et poètes : le registre du sublime ou du noble. Et il ne peut qu’en être fier !
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Maintenant, reste à savoir, quand est-ce que cette idée de créer la saga ‘’Dahqani’’ a germé dans la tête de Vex. Était-ce planifié depuis le début de "Fatima" en 2011 ? Ou bien l’histoire s’est-elle développée au fil du temps ? Car très peu d’auditeurs auraient tissé un lien entre les différentes parties jusqu’au dévoilement de la fin, notamment dû au manque d’indices suffisants.
D’un point de vue critique, la tétralogie de "Dahqani", appelant la "Fatima Bent Dahqani" ou ‘’FDB’’ tout court, a rarement d’égal dans les œuvres majeures de storytellings de la scène locale, et même internationale. Elle s’inscrit plutôt entre ‘’Luv(sik)’’, l’héxalogie romantique de Nujabes, et ‘’Jane’’, l’heptalogie charnelle d’EPMD, ça n’est pas une histoire narrative à proprement parler où les évènements se succèdent comme dans une série classique, plutôt c’est de l’écriture descriptive à travers laquelle l’auteur présente ses deux personnages atypiques et peint l’environnement dans lequel ils s’illustrent. Le recours à l’égotrip sur "Fraten Dijour" fait croire que "FDB" peut être aperçue comme un croisement entre un récit fictif et un récit réel de la vie de Malik. Ce dernier, laisse libre cours à l’imagination du public afin de tirer ses propres conclusions.
Great
La référence implicite à la West Coast dans le titre de "Riguel" devient explicite sur l’instru de "Great". En effet, rien de nouveau sous le soleil Calif-oranien, Vex et Dprod détendent l’atmosphère chacun à sa façon, nous éloignant un tantinet de l’ambiance cafardeuse qui règne sur l’ensemble des tracks. C’est du Great tout court.
El Maya (feat. Artisan)
Bien qu’invité, le rappeur de Souk Ahras a fini par attirer son hôte à son univers, en même temps, le thème exploré a pour terre d’accueil la capitale du Rai et le berceau de Fada Vex, d’où la fusion ahurissante des deux styles. Finalement, c’est la vibes qui va mettre le duo sur la même longueur après leurs feats précédents post "Moussiqti", qui auraient laissé les plus chauvins sur leur faim.
Tout de même, l’impact d’"El Maya" sur une tranche d’un public hésitant risque d’être influencé par la tournure de carrière observée chez l’Artisan depuis "Mad’Art", sa street crédibilité vacillante et les choix artistiques les plus bizarres, notamment les accolades avec le tireur de canon enrayé. Quoique, en faisant abstraction de ces taches, le résultat d’’El Maya’’ est loin d’être décevant, au contraire, cette expérience inédite vient s’ajouter fermement au catalogue diversifié d’Elgoual. Après tout, pour un dernier coup d’éclat, les prises de risques sont souvent tolérables, surtout si elles sont maîtrisées.
451 Fahrenheit & Novlangue (feat. Adlene)
Le rap engagé à la Fada Vex est tout autre chose de ce que l’on a l’habitude d’entendre chez la majorité de ceux qui prétendent faire du rap en prenant position. Les écrits de Vex ont tendance à faire cogiter, analyser et investiguer plutôt qu’à se victimiser, provoquer ou s’attaquer bêtement au système. Le comble c’est qu’il le fait en étant poétiquement incorrect !
Si les deux morceaux ‘’Fahrenheit 451’’ et ‘’Novlangue’’ traitent quasiment le même sujet qu’est la dichotomie liberté d’expression/censure, la forme quant à elle est différente : le premier  est un condensé de réflexions socio-politiques, quant au second, il oscille entre egotrip et dénonciation, et se distingue nettement par le style, même si le fond est particulièrement préservé par la symbolique dans le clip. En effet, le diamant incarne entre autres la libre pensée que les autres veulent confisquer.
Novlangue est sans doute une réussite de plus à Dystopia, mijotée en compagnie d’Adlene, cette valeur montante du rap oranais, qui a prêté sans vergogne sa voix rauque et ses propos saignant en contraste avec le violoncelle de Bach ressuscité par Nasro El Bey.
Winston
A première vue, il n’y pas de liens directs entre le titre du morceau qui fait référence à l’héro de "1984", et le contenu égotrip, mais en creusant un peu, on s’aperçoit grossièrement de quelques similitudes : le côté rebelle de Winston partagé par Fada Vex, le bloc-notes aux écrits insoumis fait écho au cahier de lyrics; et le petit recoin caché loin du télécran observateur n’est que le champ d’expression (la musique) qui permet au rappeur de révéler ses pensées, ou commettre son crime de penseur.
Passant au morceau en question, c’est juste un pur régal ! Autant par la qualité du flow tout terrain de Fada Vex qui se remanie à chaque fois, que par la nostalgie du sample de Goodie Mob mêlé à une ambiance Jazzmatazz propulsée par le jeu du saxophone exquis de BenSax qui aura finalement le droit à un couplet à lui seul pour exposer son talent d’instrumentiste. Le refrain douillet de Dee vient compléter le dernier puzzle de ce chef d’œuvre.
Hia (Julia)
La dernière perle de l’album est bien sûr Hia (Julia). En apparence, il s’agit d’une mise en exergue de l’histoire d’amour époustouflante entre Winston Smith et l’autre protagoniste de ‘’1984’’, mais là où ça diffère des "Julia" de Rick Wakeman, Eurythmics et d’autres artistes sous inspiration orwellienne, c’est son alter ego Hia. Une lecture plausible suggère que Vex nous refait le coup d’"Erawja" et profite pour y glisser en douce une belle ode à la musique Hip Hop – le jour même de son 50eme anniversaire – avec laquelle il s’est farouchement engagé pendant 27 ans, ce nombre représente également l’âge de Julia dans le roman prophétique, détail ô si important ! La personnification du Hip Hop est appuyée notamment par l’air repris de Grandmaster Flash & The Furious 5 en fin de chaque couplet, ainsi que dans le titre lui-même : Hia. Vous l’aurez compris, le choix du double intitulé n’est pas fortuit, car Hia est la traduction en arabe de "H.E.R.", le suprême hommage d’un certain Common sense, il y a déjà 30 ans.
Enfin, Julia/Hip Hop ou tout simplement Hia ? Chacun y va de son interprétation, mais ce qui est sûr, c’est que ce morceau est l’apothéose de la connexion Fada Vex et Dprod, là où sensualité et musicalité s’associent et acheminent l’auditeur vers un sentiment d’extase ineffable souvent éprouvé en écoutant les classiques du Rai.
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Comme dans les contes de fées même les plus dystopiques, les meilleures histoires d’amour ne durent pas éternellement. Winston et Julia ont commis le crime de s’aimer et par conséquent ont été séparés brutalement par le Big Brother. Aujourd’hui, au grand désespoir de son public, Fada Vex tourne la page à l’un des chapitres les plus tumultueux qui l’aura vu se sacrifier et se donner à fond rien que pour l’amour de cette musique.
Il est vrai que malgré quelques petits bémols ne concernant pas directement l’artiste, Dystopia frôle le sans faute et peut aisément prétendre à une place sur le podium des classiques du rap dz aux cotés des éponymes de MBS et Intik.
Si par ce dernier projet le Father vient apporter sa pierre à l’édifice du Double H algérien ? Non, plus que ça, il vient ériger, en compagnie de son producteur fétiche, un étage entier à son honneur, tout en haut, baptisé fièrement « Rap et Melhoune : rimes éternelles, signé : Fada Vex ».
(Momo Genius, 25/09/2023)
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apptworadioapps · 1 year
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France Radio Stations FM & AM + Radio Online - (Radio Android Application 🇫🇷📻)
Sure, here's an article about radio stations in France:
France is home to a rich and diverse radio landscape, with a wide range of stations broadcasting across the country. From news and talk radio to music stations and niche programming, there is something for everyone.
One of the most popular radio networks in France is Radio France, a public broadcaster that operates seven national networks and a number of regional stations. These include France Inter, which offers a mix of news, current affairs and cultural programming, and France Culture, which focuses on arts and intellectual topics. Other networks include France Info, France Musique, and FIP, which offers a range of music programming.
In addition to these national networks, there are a number of commercial stations that operate across the country. These include RTL, Europe 1, and RMC, all of which offer a mix of news, talk and entertainment programming. Other popular commercial stations include NRJ, which focuses on contemporary music, and Skyrock, which specializes in hip-hop and R&B.
For those looking for more niche programming, there are a number of stations that cater to specific interests. Radio Classique, for example, offers a range of classical music programming, while TSF Jazz specializes in jazz and blues. There are also a number of stations that focus on local or regional programming, such as Radio Nostalgie, which offers classic hits and local news.
France is also home to a number of community radio stations, which offer programming created by and for local communities. These stations often focus on local news and events, as well as music and cultural programming.
Overall, the radio landscape in France is rich and diverse, with something for everyone. Whether you're looking for news and current affairs, music, or niche programming, there is sure to be a station that caters to your interests.
SO, DOWNLOAD NOW APP!! 🔽🔽
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fred-the-curator · 11 hours
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Révélations sur 'Enter The 36 Chambers' : Secrets inédits du premier album du Wu-Tang avec Le Boug Arknow DJ Flexta et Olivier Nguessan
Révélations sur 'Enter The 36 Chambers' : Secrets inédits du premier album du Wu-Tang avec Le Boug Arknow, DJ Flexta et Olivier Nguessan   Le Boug Arknow et DJ Flexta accueillent Olivier Nguessan (ancien journaliste dans les pages du magasine RER) pour une revue de l'album classique du Wu-Tang Clan "Enter The 36 Chambers" dans le cadre de leur série de podcast "Revue Véritables Albums".  C'est surement l'un de mes groupes fétiches et celui qui m'a le plus marqué dans ma jeunesse donc même si je croyais tout connaître du Wu et de cet album mythique, j'en ai encore appris quelques secrets grâce à cette échange de passionnés et connaisseurs de surcroît. Sorti en 1993, "Enter The 36 Chambers" est le premier album du légendaire groupe de hip-hop de Staten Island, le Wu-Tang Clan. Cet opus est considéré comme un des albums les plus influents et importants de l'histoire du hip-hop. Avec son style brut et agressif, ses samples de films de kung-fu, ses productions lo-fi et les flows uniques de ses 9 MCs, cet album a posé les bases de l'esthétique du Wu-Tang qui allait révolutionner le rap. Des morceaux comme "Protect Ya Neck", "C.R.E.A.M." ou "Method Man" sont devenus des classiques instantanés. Le Boug Arknow, DJ Flexta et Olivier Nguessan, en grands connaisseurs de hip-hop,reviennent en détails sur la genèse de cet album, son impact et décortiquent les raisons qui en font un monument musical incontournable, près de 30 ans après sa sortie Le concept de l'album s'inspire fortement de la passion du groupe pour les films de kung-fu, en particulier "The 36th Chamber of Shaolin" de 1978 et réalisé par Liu Chia-liang, qui raconte l'histoire d'un homme cherchant à maîtriser les 36 chambres du kung-fu pour atteindre l'illumination. Métaphore du travail entrepris par RZA pour amener Ghostface Killah, GZA, Method Man, Ol' Dirty Bastard, Raekwon, Masta Killa, Inspectah Deck, U-God et Cappadonna jusqu'au succés et bien plus...Wu-Tang is Forever ! Le titre "Enter the 36 Chambers" fait donc référence à ces 36 chambres légendaires de Shaolin, lieu d'entraînement des moines dans les films. Cela symbolise aussi la maîtrise du flow, des lyrics et des beats  par les membres du Wu-Tang. Au-delà de l'imagerie martiale, le chiffre 36 revêt aussi une signification spirituelle pour le groupe, basée sur des corrélations numériques avec ses 9 membres et les enseignements ésotériques de la Five Percent Nation, un mouvement afro-américain influencé par l'Islam. Musicalement, l'album se démarque à sa sortie en 1993 du rap West Coast gangsta qui domine alors. Là où d'autres enveloppent l'auditeur dans un univers de gangsters et proxénètes, le Wu-Tang s'inspire de l'esthétique des films de kung-fu pour immerger dans un monde de guerriers du verbe.  L'album donne l'impression d'une session live brute captée dans un sous-sol, avec des morceaux aux sonorités crues et agressives entrecoupés de skits renforçant la cohésion et l'identité du groupe. Un témoignage urgent sur les réalités violentes des ghettos de New York. "Enter the 36 Chambers" lance la mythologie du Wu-Tang Clan, neuf rêveurs de Staten Island (surnommé Shaolin) liés par une philosophie spirituelle et martiale commune, sublimant l'art du rap en pratique guerrière. Un appel initiatique à entrer dans leur univers. via Blogger https://ift.tt/2vNrP8x May 17, 2024 at 09:00AM
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lacoquille · 5 days
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Vous pouvez observer une métamorphose esthétique ultérieure de ma part.
Mes chers amis,
Je me présente à vous sous le nom de Valmont, mais dans une version adaptée à notre ère moderne. Dans ce monde contemporain, je demeure passionné par les intrications des relations humaines, toutefois, mon terrain de jeu s'est déplacé vers les plateformes de rencontres en ligne et les réseaux sociaux, où je manœuvre avec adresse.
En ce qui concerne la lecture, je m'attarde davantage sur des écrits concis et incisifs, tels que des essais contemporains et des analyses pointues, préférant la profondeur à la longueur. Cependant, je m'adapte aux avancées technologiques en explorant des articles en ligne, ainsi que des ouvrages classiques et contemporains, où je trouve nourriture pour mon esprit avide de connaissances et de stimulations.
Mes sorties se déroulent principalement dans des lieux animés tels que les bars et les clubs, où je me distingue par ma présence dynamique et mon charisme naturel. Toujours en quête de nouvelles rencontres et sensations enrichissantes. Ces lieux sont mes terrains de jeu, où je me plais à séduire et à être séduit et où je savoure chaque moment d'interaction et de connexion avec mes pairs.
La musique demeure un élément essentiel de mon existence, vibrant et envoûtant. Des mélodies du jazz sensuel aux rythmes électro percutants, chaque note résonne en moi comme une promesse de passion et d'évasion. Toutefois, c'est aux sons rythmés du hip-hop et de l'électro que je confère une préférence marquée, leur accompagnement vibrant et énergique faisant écho à mes aventures urbaines.
En termes d'activités, je privilégie les expériences qui stimulent mes sens et ma curiosité, que ce soit à travers la pratique d'un sport ou la découverte de nouveaux lieux et concepts.
Ma vie sociale, quant à elle, est un kaléidoscope de rencontres et d'émotions. Je suis un homme de relations, tissant des liens avec aisance tout en évitant les attaches trop contraignantes et les compromis qui entravent ma liberté.
Ainsi, mes amis, vous avez un aperçu de mes centres d'intérêt et de mes préférences dans ce monde moderne. Puissions nous continuer à cheminer ensemble sur le chemin de la découverte et de l'épanouissement personnel dans ce monde moderne.
Bien à vous,
le vicomte de Valmont. Vous trouverez ici quelques prises de ma personne lors de ma vie quotidienne.
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kickmag · 15 days
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Madlib Unites With Black Thought & Your Old Droog For REEKYOD
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Madlib shares "REEKYOD" featuring Black Thought and Your Old Droog via his Madlib Invazion label. The producer lays down drums fit for a soldier's walk, skulking bass lines, operatic horns, a Twilight Zone-sounding key, and a James Brown sample for his first release since the Sound Ancestors album released in 2021. The Roots frontman and the Brooklyn emcee spit lines about their lyrical superiority. Black Thought says,  "This is strictly for the honorees. Madlib is in his bag per usual and YOD is more than a force to be reckoned with. Simply complex, this piece is high art. Triple threat. Instant classique." Your Old Droog is also excited about the collaboration and hinted at a full album with Madlib in the future. “It’s an honor to be inducted into the heavyweight class of hip hop. To be able to spar with one of the greatest MC’s on a beat by the greatest producer is a dream come true. Look out for the Madlib x YOD album coming soon."
Madlib is performing live in a few places around the globe this month and will be joined by Freddie Gibbs for all the dates except for his second date in London. 
 Madlib Tour Dates 
May 10, 2024 - Boston
May 11, 2024 - NYC 
May 19, 2024 - Chicago 
May 24, 2024 - London 
May 26, 2024 - London (Solo DJ Set)
May 30, 2024 - Barcelona 
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MARDI 23 AVRIL 2024 (Billet 2 / 3)
SOFIANE PAMART
La musique était une évidence pour lui. Très jeune, on lui détecte l’oreille absolue, alors qu’il était capable de reprendre une musique entendue à la télévision sur un petit piano/jouet en plastique. Voyant le talent de son fils, sa mère décide de l’inscrire au Conservatoire de Lille à l’âge de 7 ans. Il en sortira 16 ans plus tard, médaillé d’or à 23 ans seulement, sachant interpréter du Ravel ou du Chopin sur le bout des doigts.
Mais la musique classique n’est pas vraiment sa tasse de thé. Esprit libre, Sofiane Pamart puise aussi ses inspirations dans le jazz, le hip-hop et le rap. Il ne veut pas rentrer dans des cases et aspire à s’émanciper des traditions et mélanger les genres. Loin d’un musicien aux méthodes traditionnelles, il aime composer à l’oreille.
Il est rock, il est rap… il est jeune et il cartonne ! Sofiane Pamart, depuis 4 ans, est pris dans un tourbillon de succès et d'engouements. 
Si vous ne savez pas qui est Sofiane Pamart, sachez que ce n'est pas n'importe qui : plus de 400 000 albums vendus, 18 singles d’or, 2 disques d’or et 4 singles de platine. Il est le premier pianiste de l'histoire à avoir affiché complet à l'Accor Arena Paris-Bercy, tout comme ses 5 concerts à l'Olympia, 11 mois avant les dates !
Succès incroyable, il doit tout à son talent et au piano : « Le piano a été l'instrument qui m'a ouvert toutes les portes de ma vie. Les rencontres, les établissements que je fréquente, c'est grâce au piano. Quand j'allais pas bien ou que j'avais un trop plein d'émotions que j'avais du mal à exprimer : c'est aussi au piano que je me confiais ».
Sofiane Pamart sort son troisième album, « Noche » : « C'est la nuit en Amérique Latine. Je me suis donné comme exercice de composer tout mon album, uniquement de nuit, après mes concerts lors de ma première tournée en Amérique Latine. J'avais des pianos qui m'attendaient dans mes chambres d'hôtels et je me suis jeté sur eux pour raconter ce que je vivais, comme un carnet de bord ».
(Source : « francebleu.fr »)
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La vidéo que nous avons mise dans la visionneuse est un « tout petit exercice de style », rien à voir avec les albums de sa composition qu’il a déjà sortis - nous avons acheté en 2022 sur iTunes son avant dernier, « Letters », qui est une pure merveille - mais elle vous donnera une idée de son jeu, de la fluidité de ses arpèges et de l’émotion qu’il est capable de transmettre.
Lors de la dernière Cérémonie des Césars, c’est lui qui jouait du piano juste avant la remise du César de la « Meilleure Musique Originale ».
Nous n’avons pas encore écouté son album « Noche », ça ne saurait tarder…
Nos petits doigts (et oui, le pluriel parce que nous sommes deux…) nous disent que sa variation sur la chanson de Renaud, « Mistral gagnant », ne vous laissera pas indifférents.
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azaleassgc · 2 months
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RETROSPETIVE III ARGON RECORDS & WAR SERIES Nick Argon
Pour ce troisième numéro, nous allons nous intéresser à Argon Records, un label américain créé par Nick Argon, puis à War Series : pour qui le passé est plus trouble… Argon et son sous-label Xenon trouvent leurs origines à San Francisco en 1990 ; à l’époque ils sortent des vinyles Drum&Bass de manière sporadique jusqu’en 2003. Après une pause de quelques années Nick Argon découvre le dubstep via son frère et un ami d’enfance que l’on connaît sous le nom de Matty G, c’est le début d’une belle aventure pour Argon.
Ce changement de cap brutal s’effectue en 2006, une période où le Dubstep connaît alors son âge d’or en terme de créativité ( premier album de Skream, Anti War Dub de DMZ, Dubstep Warz sur BBC Radio 1, … ), néanmoins les artistes phares de l’époque ( Vex’d, Loefah, Kode9, … ) sont tous anglais et se connaissent tous, c’est donc une vague d’air pur qu’apporte Nick Argon au Dubstep en donnant leur chance à des artistes américains tels que Matty G, Uncle Sam, Babylon System, Noah D, etc qui pour la plupart signent leur première release et apportent avec eux une nouvelle vision du genre remplie d’influences Reggae, Dub, Ambient et Hip-Hop.
La réussite du label tient également au fait que le dubstep commence lentement à arriver aux USA mais que les Dj se font encore attendre ! En effet si à New York les soirées Dub War peuvent se permettre de ramener les plus gros noms de la scène directement d’Angleterre, de l’autre côté du pays les soirées SMOG sont face à un problème de taille : le public est présent mais il n’y a personne à faire jouer.
Matty G et Nick Argon – qui est également un Dj de talent – feront partie de ces artistes à jouer du Dubstep pour la première fois à Los Angeles et promouvant ainsi de la meilleure des manières le label. Après 21 ans d’existence et ses 5 dernières années le faisant rentrer dans l’histoire, Argon finira par s’éteindre sans explications et laissera derrière lui des classiques comme 50,000W / Loefah Remix (et 50Kw VIP) ou Under The Dancing Feet de Clouds & Tiiu.
Intéressons nous maintenant à War Series. La raison ici de parler de ce label mythique vient du fait que si le propriétaire n’a jamais été officiellement dévoilé, de nombreux indices portent à croire qu’il ne serait autre que Nick Argon.
Créé en 2007, War Series avait pour particularité de ne sortir que des remixes Dubstep de grands classiques du Reggae et de la dub, le tout pressé à 500 exemplaires sur des 12″ vierges. Au fil des années les artistes se sont révélés petit à petit et l’on retrouve une participation importante de Matty G, Dj Madd, ainsi que J:Kenzo, Noah D, Dutty Ranks et Roommate. Artistes qui ont tous signés sur Argon Rec ( à l’exception de Dj Madd ).
Si la qualité des releases est parfois discutable (ceux de Matty G sont incontournables), il reste néanmoins le précurseur de nombreux labels actuels comme Lion Charge, Whodem, Ruffcut, Roots’n’Future ou plus récemment la série X de Innamind qui à leur tour se concentrent sur des tracks à mi-chemin entre la dub et le dubstep et qui remettent le vinyl au premier plan.
Arrêté en 2010, War Series laissera 19 sorties derrière lui dont certaines se vendent encore aujourd’hui à prix d’or.
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omagazineparis · 3 months
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Joséphine : la nouvelle "Place To Be" parisienne
« Osez, osez Joséphine… » chantait Alain Bashung en 1991. Et osez, ils l’ont fait ! en investissant le Théâtre du Chatelet, haut lieu historique français, pour le faire renaître en un nouveau club branché en plein cœur de Paris.  Faisant son ouverture durant la semaine de la FIAC, le Joséphine redonne aujourd’hui vie à un des nombreux joyaux architecturaux de la ville de Paris. C’est le 17 octobre que Konbini donne le ton en organisant la soirée d’ouverture du club dans une ambiance électro-jazzy rythmée par le dj anglais Bonobo. Mais au lendemain de l’événement, c’est le silence radio. En effet, le Joséphine fait planer le mystère jusqu’à sa réelle date d’ouverture le 31 octobre 2019. Chez Ô Magazine on adore le mystère, c'est pourquoi nous l'avons testé pour vous ! En fait, il s'agit de la toute première fois qu’on transforme un tel endroit en un lieu de fête. Et c’est un sans faute! Repensé par les designers Ben Kelly et Virgil Abloh, le Joséphine nous plonge dans une ambiance légère et prestigieuse. En effet, la charge historique des lieux est conservée. D'autant plus qu'une touche moderne et acidulée y est ajoutée, jouant parfaitement avec la limite de l’ancien et du moderne. Ainsi, on se retrouve dans un décor décalé à l’équilibre parfait qui ramène à la vie un lieux vieux d’un demi-siècle. Étalé sur 900m2 et deux étages, le Joséphine nous coupe un peu plus le souffle à chaque pas supplémentaire. Et la cerise sur le gâteau ? une vue imprenable sur la tour Saint-Jacques et Notre-Dame de Paris. En ce qui concerne le côté muscial, le Joséphine se veut détendu et actuel. Dj live électro, house, jazzy et hip-hop pour une soirée sans « chichi ». Pourtant, malgré son cadre prestigieux, ici, on ne se prend pas la tête : on y vient pour danser et discuter avec ses amis. En effet, le Joséphine vient casser les codes du club parisien classique : on y vient comme on le veut. Chez Joséphine, il est question de prôner l’individualité de votre style et le multiculturalisme. Oui, tout le monde est le bienvenu !  Le Joséphine nous embarque dans une ambiance élégante et décomplexée et nous donne envie de danser toute la nuit. Alors vous l'aurez compris, on craque carrément pour lui ! Vous ne l'avez pas encore testé ? Venez le découvrir du jeudi au samedi de 23h à 6h00. On attend avec impatience votre retour ! ;)  Joséphine, 17 avenue Victoria, 75001 PARIS À lire aussi : Une application innovante pour sortir entre copines Read the full article
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jebloguemoinonplus · 6 months
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NOËL GOSPEL » LES 9 ET 10 DÉCEMBRE À LA SALLE PIERRE-MERCURE
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« Noël Gospel » est un spectacle mettant en vedette les réputés Jireh Gospel Choir et Montreal Gospel Choir menés par Carol Bernard. Lors des trois représentations, présentées à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau les 9 et 10 décembre, c’est 100 interprètes qui seront sur scène!
« J’adore l’évolution de la musique gospel – des Negro Spirituals au hip-hop, et j’adore Noël! Nous travaillons fort pour présenter au public une vraie expérience gospel, remplie de joie : un cadeau pour tout le monde. Notre message de Noël est : paix, justice et amour pour tous,» déclare Carol Bernard.
C’est un rendez-vous en prélude au temps des fêtes hors de l’ordinaire que propose Carol Bernard, la directrice des célèbres Jireh Gospel Choir (composé de 15 membres de la communauté afro- montréalaise) et Montreal Gospel Choir (85 chanteurs montréalais d’origine africaine, asiatique, caraïbéenne, européenne et latino- américaine). Au menu de ce spectacle de 90 minutes des chansons de Authentic Gospel, du Black American Gospel, du Negro Spiritual, du hip hop, plusieurs classiques du Noël ainsi que des compositions originales en français et en anglais.
L’album « Get Up » du Jireh Gospel Choir a reçu le prix de l’Album gospel de l’année, décerné par Gospel Music Association Canada. En juillet 2022, les 15 chanteurs et 5 musiciens ont pour une 3e fois enflammé la scène extérieure du Festival international de jazz de Montréal devant de dizaines de milliers de personnes; en 2019, ils ont participé aux trois concerts de Noël de l’Orchestre Symphonique de Montréal diffusé par Ici Radio-Canada Télé.
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dandanjean · 9 months
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Sur Mesure
Sur Mesure, c’est le rendez-vous kaléidoscopique d’ARTE Concert : chaque numéro est l’occasion de faire se rencontrer musique, danse et architecture dans un grand brassage des genres, des époques et des sensibilités. Ce numéro ayant pour écrin différents espaces du château de Fontainebleau ne fait pas exception. S’y mélangent en effet musique baroque, tango, musique classique et danse hip-hop…
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laulywood · 1 year
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Basquiat quand le Jazz rythme ses toiles.
Le célèbre artiste des années 80 Jean-Michel Basquiat était un grand fan de jazz. Il a puisé dans ce genre musical, ses rythmes et ses mélodies afin de créer des œuvres symboliques riches en complexité. Il demandait d'ailleurs aux journalistes :
"Je ne sais pas comment décrire mon travail. C’est comme demander à Miles Davis : comment sonne votre trompette ?" 
La musique a été partie intégrante de sa vie, Basquiat a été bercé par les disques de son père dès son plus jeune âge. En grandissant, l'artiste a soif d'apprendre et s’essaye à plusieurs instruments comme le synthé, la clarinette ou encore la cloche… Mais son véritable engouement pour la musique se retrouve davantage dans sa pratique picturale où il rend hommage à cette passion avec des petits détails et différentes références aux artistes révolutionnaires de son temps. Pour preuve, sa peinture "Now’s The Time" renvoie à un titre de Charlie Parker. Le nom de Dizzie Gillepsie traîne sur certains de ses tableaux et Billie Holliday a eu le droit à deux portraits en miroir.
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The horn players, de 1983.
"Basquiat, comme Charlie Parker, comprenait la magie de la citation. Il comprenait l’ironie dans l’abstrait. Il peignait en rythme. Il figeait sur la toile le tempo que l’on peut reprendre là où il s’est arrêté, en suivant le rythme. L’essence même de l’œuvre de Basquiat est ancrée dans le jazz" affirme Glenn O’Brien dans Basquiat Soundtracks. 
Pour Basquiat, la musique était un message, il s'en est d'ailleurs souvent inspiré pour créer des œuvres colorées souvent porteuses de messages forts notamment en rapport à la réalité brutale du racisme vécu par les artistes noirs. Le peintre se passionne alors peu à peu pour divers genres musicaux tel que l’opéra, la musique classique, le jazz, le be-bop, le hip-hop et le rap. Émergeant parmi la communauté artistique du New York de la fin des années 1970, le talent de Jean-Michel Basquiat se révèle à la jonction de deux vagues musicales majeures : la no wave et le hip-hop. Il s’investit dans la communauté artistique au point de produire un single de rap intitulé "Beat Bop" en 1983.
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Trumpet, de 1984.
Mais c'est sans doute le jazz qui occupe la place la plus essentielle dans la peinture de Basquiat. L’artiste reprend les principes du genre et de sa variation, avec des motifs et mots récurrents ou encore des ratures, créant ainsi des imperfections réfléchies. Cela sonne comme les notes ciselées d'un musicien au milieu d'un chœur, les images et les paroles de Basquiat leur donnent alors un sens à travers le contexte.
Peu avant sa disparition en 1988, Basquiat possédait des milliers de disques, dont une majorité de jazz, qu'il appréciait écouter lors de ses réalisations. Une collection à retrouver du 6 avril au 30 juillet 2023 à la Philharmonie de Paris, autour de l'exposition Basquiat Soundtracks consacrée à la relation puissante de Jean-Michel Basquiat à la musique.
Crédit : Jazz Radio.
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fred-the-curator · 8 days
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DITC 003 (90s Hip-Hop Mix)
DITC 003 (90s Hip-Hop Mix)   Bienvenue dans le troisième chapitre de mon exploration musicale, "DITC 003", où je plonge dans ma collection personnelle pour vous offrir une sélection raffinée de tracks de hip-hop américain et français des années 90. Le titre "Diggin In The Crates", en hommage au légendaire crew de hip-hop new-yorkais, résume parfaitement l'esprit de cette série : une quête incessante de pépites sonores enfouies dans l'histoire du hip-hop. Ce mix de 80 minutes regroupe 23 morceaux qui tracent un itinéraire géographique et culturel allant des rues pavées de la banlieue parisienne à la chaleur du Sud des États-Unis. En partant de "Le Crime Paie" de Lunatic, un morceau phare de la scène française issu de la compilation Hostile de 1996, jusqu'à "Sesshead Funk Junky" de Eightball & MJG featuring MC Breed, une célébration du funk de Memphis, ce voyage est une véritable célébration de la diversité et de la richesse du hip-hop des années 90. Des figures emblématiques comme Nas, avec le classique "The World Is Yours", côtoient des artistes moins connus mais tout aussi influents tels que Absent Minded et Annexx Clique, offrant ainsi un équilibre entre hits incontournables et trésors cachés. Le mix, soigneusement élaboré, propose des transitions fluides entre des morceaux de Smif-N-Wessun et de Fabe, ou entre Rakim et EPMD, témoignant de la diversité stylistique et de l'innovation qui caractérisaient l'époque. Chaque morceau sélectionné n'est pas seulement une chanson, mais une histoire, un fragment de l'âme de son créateur. À travers ce mix, j'espère non seulement partager des sons qui m'ont marqué, mais également faire revivre l'esprit d'une époque où chaque sample, chaque rime, avait le pouvoir de capturer l'essence d'une génération. Pour les amateurs de sonorités authentiques et de découvertes musicales, "DITC 003" est plus qu'un simple mix, c'est une invitation à explorer les racines profondes du hip-hop, à découvrir ou redécouvrir des morceaux qui ont façonné le paysage musical de toute une génération. Plongez avec moi dans cet univers sonore, et laissez-vous transporter par la magie de ces années révolutionnaires. Fred The Curator · DITC 003 (90s Hip-Hop Mix) Lunatic - Le Crime Paie [1996] Fabe - l'impertinent [1998] Smif-N-Wessun - Wontime [1995] Mafia Underground - Pas 2 doute [1996] Smoothe Da Hustler - My Brother My Ace (Album) [1996] Absent Minded - Alright (Concrete Foundation Remix) [1995] Annexx Clique - Spot Frontin MC's (Dirty) [1996] Nas - The World Is Yours (Remix) [1994] Rakim - The Saga Begins [1996] EPMD - The Joint (Lp Version) [1997] Da Grassroots - price_of_livin [1999] Special Ed - Freaky Flow [1995] Redman - Yesh Yesh Yall [1996] Da Youngsta's - Mad Props (Remix 2) [1994] Mic Geronimo - Masta I.C. (Remix) [1996] Nas - Life's A Bitch (Main Mix) [1994] Poor Righteous Teachers - Shakiyla [1990] 2 Pac - Me Against The World (Soul Power remix) [1995] DJ Quik - Let You Havit [1995] Warren G - This D.J. [1994] Compton's Most Wanted - It's A Compton Thang [1990] E-40 - Million Dollar Spot [1996] Eightball & MJG ft. MC Breed - Sesshead Funk Junky [1994] via Blogger https://ift.tt/B32exts May 09, 2024 at 01:10PM
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Back to Classics : Concert Hip Hop/Musique Classique
Plongez dans l’univers unique de Back to Classics, un événement musical hors du commun qui fusionne les mondes de la musique classique et du hip-hop. Le duo composé du pianiste Vaali et de l’altiste Maani vous invite à découvrir leur alchimie musicale exceptionnelle. En ajoutant une touche de groove entraînant grâce au Human Beatboxer Scratchy, ils vous transporteront dans un voyage temporel où…
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funky8corners · 1 year
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Abstract Orchestra - Madvillain Vol. 2 (ATA Records - 2019)
Le renouveau de la scène jazz du Royaume-Uni commence à être très bien documentée et les bonnes sorties sont pléthoriques.
Le dernier revival jazz en date, celui de l'Acid Azz, au tournant des années 80, était très influencé par les classiques soul jazz de la fin des années 70, et était d'ailleurs plus soul que jazz. Le revival actuel est beaucoup plus jazz que soul, avec des interprétations serrées et âpres, beaucoup plus proche de Sun Ra et Pharoah Sanders et de la vague spiritual jazz que de Roy Ayers ou Norman Connors.
L'Abstract Orchestra est un orchestre de jazz de Leeds conduit par Rob Mitchell qui s'inscrit pleinement dans cette nouvelle école qui fait feu de tout bois. Après avoir accompagné pas mal de cadors de la scène soul/nu soul/rap us sur scène ou en studio, il s'est lancé dans une réinterprétation live de l'oeuvre de producteurs de hip hop américains cultes. Après Dilla, les deux volumes de Madvillain se concentrent sur la collaboration entre MF Doom et Madlib. Largement basé sur des samples, les productions de Madlib sont réduites à leur idée principale puis réinterprétées, étendues et malaxées avec un talent jubilatoire. Les reprises de l'Abstract Orchestra prennent une identité propre qui célèbre pleinement le génie de feu MF Doom et de Madlib avec une énergie de dingue. Je ne les ai jamais vu en live mais si c'est du même niveau que leurs disques, cela doit être dantesque.
#abstract orchestra #mfdoom #madlib #madvillain #jazz #ukjazz #vinyl #music #jazz #hip hop
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