WIP đź‘€
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Somes training
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C’était au temps de l’été meurtrier.
Vagues qui claquent.
Érosion de perdition -
La Racine
Était.
- (Carré) -
Gâtée.
Comme
Rond dedans et Ligne dehors
Il.
Transperça l’idée
Du Goutte à Goutte à millésimer.
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BROUILLON
Samedi 2 juillet
Jour 2
J'ai dans ma tête, dans mes veines, dans mon coeur et au bout de mes doigts, un mot, 4 mots, 10 mots, 100 maux et autant de râtures qui brouillonnent et se fissurent, s'étalent et tourbillonnent. Lettres bleues salées et delavées qui persistent sur les pages de mes carnets. Tant d'histoires inachevées ou même pas vraiment commencées. De petits bouts de moi sanglants abandonnés. De petits bouts de toi, de vous aussi. Du cru, du doux, du poétique, du réel, du vivant, du sale, du mouliné, du haché, du balbutiant, du bredouillant, du cri, du murmuré. Autant de pages que de pensées pas abouties ou de fulgurances éphémères. Du brouillon pour visiter ma vie les nuits sans sommeil. Du brouillon pour me la raconter les jours où je m'oublie.
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Brouillon
Le fait est que malgré l'expérience d'écriture très sporadique en neuf ans, il n'a pas eu beaucoup de retours, seulement le niveau de "oh, vers, râle, j'aime ça". les meilleurs commentaires qu'il a probablement reçu de ses proches. Bien que tout au long de son histoire, il y ait eu des commentaires dont il se souviens à peu près jusqu'à présent et qui l'ont aidé pendant les périodes de stagnation créative. En raison du manque de rétroaction aléatoire, il n'a probablement pas essayé de s'organiser d'une manière ou d'une autre, et à cette époque, les tâches étaient beaucoup plus importantes.
Heureusement, maintenant il a réussi à arrêter de de comparer à qui que ce soit et admire délibérément quelqu'un d'autre, se dépréciant lui même. Eh bien, bien sûr, il lui avait laissé des scories incomplètement raturés, mais même là , il y avait de bonnes choses. le hic est qu'il n'a pu les voir qu'après de nombreuses années sous une autre forme que la sienne.
Les-portes-du-sud
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jour 2
(pour la première fois : je parle. et cela, cela seul suffit à décrire la transformation intense qui m'a bouleversée ces derniers mois)
je parle et j'ai la sensation que jamais les mots ne tariront
déjà mon bras me fait mal de la précipitation, les lettres se cognent les unes contre les autres, j'ai trop à dire pour traduire le tumulte, le tsunami du dedans, cette grande vague qui pendant six mois m'a engloutie et m'a recrachée nue sur la grève, haletante, épuisée mais vivante, mais suturée
de mes plaies ne suitent plus que des angoisses qui rapidement se désagrègent, elles ont vite compris qu'il n'était plus leur temps, et ont perdu sur ma peau couturée leurs points d'attache
passée au travers du déluge je me découvre entière quand je pensais m'être émiettée dans mes mensonges, dans mes silences dans lesquels les autres trop souvent se sont glissés. je me découvre en éruption constante, c'est qu'il en faudra du temps pour découdre de mon derme toutes ces mains qui l'ont pétri, une à une, c'est qu'il en faudra des larmes pour laver leurs empreintes
mais enfin je respire, dans le sel et la sueur et les nuits sans sommeil, l'apnée est finie et je grelotte avec un sourire qui me transperce les lèvres : je respire, toujours je respire, et à chaque bouffée, chaque sanglot je sens que je me déploie, je me solidifie
qu'il est bon, qu'il est bon de clore ce brouillon de moi-mĂŞme, qu'il est violent, doux, cruel et tendre ce temps de la croissance.
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🖋Doodles day (🖋bic) 📺Watching nets vs mavericks 🏀👌🏾 #doodles #doodleoftheday #sketching #freestyledrawing #esquisses #sketchesoninstagram #sketchlove #bic #blackpen #ink #inksketch #stylobille #brouillon #practice #entrainement #watchingnba #styleoftheday #styles (à France) https://www.instagram.com/p/CkStYK5o7ne/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Cool Girl #draw #drawing #coolgirl #baddass #artist #illlustrator #blackandwhite #manga #comics #bd #dessin #speeddrawing #îllustragram #brouillon #feutre #inkdrawing https://www.instagram.com/p/Cjr5M1VMjDm/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Dieu
Je t’ai jeté avec tellement de plaisir.
Je t’ai écrit, bien sûr. Et je t’ai réécrit. Raturé. Relus. Injurié. Changé. Froissé. Lissé. Réécrit encore.
J’ai entouré ce qui allait, j’ai fait des flèches vers une autre partie, j’ai gribouillé dans un coin en attendant que l’inspiration reviennent, j’ai eu l’inspiration, j’ai pris des notes minuscules de l’autre coté, j’ai essayé, j’ai remis des astérisques pour relier ensemble des petits bouts de rien.
Tu as fini par ne plus ressembler Ă rien, mais tu avais tout le potentiel, toutes les Ă©tincelles.
Alors j’en ai pris un autre et j’ai tout remis. Dans le bon ordre. Avec les bons mots. Et là , enfin, c’était beau.
Tu es à la poubelle maintenant, mais j’espère que tu pars avec la satisfaction du devoir accompli. Moi, je te jette avec la satisfaction du créateur qui, enfin, se sent avancer.
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Les yeux d'un poète.
On m’as souvent dénommé fragile, gamin, artiste, pour décrire et parfois pour insulter les larmes qui coulent sur mon visage. Ces larmes qui se versent de façon si singulière , qui creusent des passages profonds, qui taillent dans ma peau les lignes nécessaires pour dessiner l’intérieur le plus intime de l’Homme.
La première fois que j’ai vraiment pleurĂ© je fus jeune.Â
Je devais avoir cinq ou six ans, du moins il me semble. Tout souvenir, de plus lorsqu’il se trouve lointain dans le troue nommĂ© “enfance” ce doit d’être doutĂ©s. Il me semble, cependant, que c’est dans ma petite enfance que j’ai Ă©tĂ© rĂ©ellement blessĂ©. Il m’est arrivĂ©e une chose inĂ©vitable mais terrible; J’ai vu quelque chose de beau. Je parle ici de la chose rĂ©ellement belle, celle qui fait trembler l’âme et chialer l’Homme impuissant . Soudain l’on rĂ©alise qu’on est rien, que l’on des ĂŞtres dĂ©figurĂ©s beignant constamment dans la majestueuse beautĂ© du monde qui nous entoure. On est rĂ©duit a une toute petite existence.Â
Ce fut la nuit sur le quais d’un port en Bretagne, je ne pourrait dire lequel exactement. Tout seul, je ne sait plus pourquoi, mes parents Ă©tait surement aller boire un coup, ca n’as que peu d’importance. Je fut donc sur le quais avec la mer devant moi, un large trou devant mon petit corps marquant l’absence d’un bateau. Sur ma droite un voilier de marin usĂ©e par les mer et les caresses violentes des vagues . Sur la gauche, un peu plus loin, une barque de pĂ©cheur qui partirai avant l’aube. Je ne sait plus ce que je faisais , peut ĂŞtre que j’attendait quelque chose, quelqu'un. Ma tĂŞte a tournĂ©e vers le haut et avec des poumons rempli d’air froid j’ai soufflĂ©. La nuit Ă©tait belle et la Lune absolument nue. Elle se montrait, s’exposĂ©, exquise et plaisante, pour que l’on s’arĂŞte et l’observe. Elle attendait que de nombreux Hommes tombent malades d’admiration, amoureux comme de la femme dont on a rĂŞvĂ© adolescent.Â
Je crois que j’était jaloux des mats des voiliers, car eux s’approchaient de l’astre. Les longs mats robustes semblaient se dresser encore plus fièrement pour l’atteindre. Moi je voulais faire pareille. Le petit garçon lui aussi voulait lui parler, la toucher, l’embrasser. Alors j’ai levĂ© une petite main blanche vers le ciel, de fin doigts tendus vers la lune, et je suis tombĂ©.Â
Mes pieds ont glissĂ©s sur le bois humide par la faute de l’inintention de l’enfant. L’eau glacĂ©e m’a submergĂ©e, a arrĂŞter mon cĹ“ur pendant quelques pieuses secondes. Dieu merci je savait nager.Â
J’ai commencĂ©e a me dĂ©battre, a donner des coups de pied dans ce corps aqueux. J’ai extrait mon fin corps de l’eau froide, les larmes me sont montĂ©e aux yeux, et j’ai commencer a chialer avec une terrible force, comme un nouveau nĂ© agressĂ© par l’air frais ou un Fils trahis par le Père. Cependant ce n’étais pas le froid ou la peur qui a provoquer mes larmes, non. Un garçon de cette âge n’as pas peur de la profondeur ou d’un froid briseur d’os. A cette âge la l’on es invincible.Â
La brise fraîche léchaient mes larmes. Elle, elle qui pouvait touchent tout les astres du monde, me rappeler amèrement que je ne pouvais toucher la lune.
 Cela me paraît être une souffrance terrible.
La profession d’artiste est terriblement complexe et nécessaire pour l’humain. Ils sont pionner de la beauté, la recherchaient et la fondent dans le plus détestable de ce monde. Il s’agit de rendre tout beau, pour ne pas dégouter l’humain de son existence.
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Brouillon en volume
Ce que je retrouve dans de vieux placards... Maquette de dînette, modelée il y a un bail.
Aujourd'hui de retour avec cette pratique, projet en cours. Papier.
Une fois dépoussiérée et remise en état elle rejoindra la collection de ce qui est aujourd'hui en construction...
Un peu de patience
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Et si tu allais au cimetière
Sans peine aucune, déposer poliment des fleurs à tes aïeux
Si à l'entrée tu croisais cette stèle
Aux deux plaques gravées
Dont une porte mon nom
Si tu allais au cimetière
Aurais tu une pensée pour moi ?
Et si tu m'avais accompagné à l'hôpital
Et si tu m'avais demandé de me faire du mal
Et si tu avais évoqué une corde au plafond
Est ce que tu regretterais ?
Et si tu allais au cimetière
Aurais tu une pensée à m'accorder
En remarquant la troisième plaque qui attend d'être gravée ?
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Gentil petit poisson
Découvrez l’avant/après sur cette vidéo :
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