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#Vue d'une ville en Hollande
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Vue d'une ville en Hollande, Jan Hendrik Verheyen (Dutch, 1778-1846)
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claudehenrion · 4 years
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Dictature ? Vous avez dit ''dictature'' ?
Devant le reproche cent, mille fois fait ces temps derniers que ''la France serait en train de sortir de la forme de démocratie à laquelle nous sommes habitués'', ce qui est indiscutable pour qui ne vit pas séparé du peuple par des cohortes de CRS surarmés et des hurlements de sirènes stridentes (et entouré d'iso-Benalla, le mensonge toujours à portée de main), notre Président-déconnecté a piqué une grosse colère, frappant l'air derrière les micros, en pestant : ''nous ne sommes pas (encore ?) dans une dictature''. Ce qui, bien sûr, n'est pas (encore ! -bis) le sujet !
Il y a peu, dans un ''billet'' qui fêtait ''le numéro 1000'' de ce Blog, j'écrivais : le fait que, seul contre tous, le Président se sente encore dans une vraie démocratie n'engage que lui : c'est une question de “où on place le curseur”'. Il faut donc lui rappeler que, entre ''sortir de la démocratie'' et ''vivre dans une dictature'', il y a... le mince espace qui nous sépare encore de ces deux expressions : la critique qui lui est faite est qu'il conduirait la France vers une sortie de la démocratie afin de mieux y instaurer une dictature, fut-elle ''soft'', et qui est déjà parmi nous. S'il n'a jamais entendu parler de la ''dictature intellectuelle'' qu'a si longtemps exercé la Gauche, pour le plus grand mal de la France... et dont il a pris le relais avec la fougue propre à son âge, il faut vite lui en parler pour qu'il ne meure pas idiot !
Lorsque l'on parle de ''dictature'', les références sont ''1984'' et ''La ferme des animaux'', de George Orwell, sur l'atroce dictature communiste, Mais Orwell y trace également les grandes lignes de ''LA Dictature'' en tant que ''phénomène qui peut renaître de ses cendres'' en employant des moyens divers, mais nombreux, tels que  la diminution des libertés (et, pire encore, de la Liberté), l'appauvrissement de la langue, une redéfinition du mot ''vérité'', la réécriture de l'Histoire (voire sa suppression), la négation des vérités éternelles de la ''Nature'' (rien à voir avec la météorologie-au-jour-le-jour que les cuistres ont rebaptisée ''écologie'' ou ''CO²''), et propager la haine entre les citoyens... En regardant ce qu'est devenue notre pauvre France, je me demande comment on peut éviter de se sentir concerné !
En ce qui me concerne, moi, j'ai en permanence l'impression que mon pays n'est déjà plus tout-à-fait démocratique, entre le ''flicage'' perpétuel des radars sur routes et en ville, les millions d’euros dépensés en matériels sophistiqués qui traquent la moindre infraction au stationnement... le croisement des fichiers fiscaux, médicaux et sociaux (facebook) entre eux et avec tous les autres... les interdictions qui frappent la voiture, la circulation, la nourriture, l'argent, le temps, l'air qu'on respire ou les valeurs morales (confisquées par le ''progressistes'' qui en ont fait une foire aux bestiaux)... avec l'interdiction de ceci et cela, partout, en augmentation exponentielle, et aussi la diminution ininterrompue des libertés individuelles dans tous les domaines (l'Etat-Léviathan ayant sauté sur l'aubaine du réchauffement climatique pour étendre son emprise sur absolument tout ce qui bouge... ou pas !) 
Ou les tripatouillages des résultats des élections (NDLR : Un grand Merci, MM. les Conseillers d'Etat !), la généralisation d'un ''Novlangue'' qui ramène le vocabulaire à des mots sans définition qui obscurcissent des concepts foireux (''Un père, a osé dire le chef --qui a un problème avec ça-- n'est pas forcément de sexe masculin''... DONC, ce n'est pas un père, dont la seule définition connue est : ''Parent de genre masculin d'un enfant. L'équivalent pour désigner un parent de genre féminin est la mère'' ! -CQFD)... la toute-puissance de l'Administration en général et de la Justice en particulier (nous en parlions hier), sans oublier l’affreuse idéologie ''gaucho-bobo-soft-repento-pleurnicho-commémo-islamo-cool-zen-écolo'' qui est enseignée dans nos écoles, avec interdiction de tout désaccord ou de toute critique...
Et je n'ai pas l'impression de rêver, non plus, quand je constate que les médias sont ''aux ordres''... qu'un ''faux réel'' fabriqué devient la vérité officielle (exemple : ''la culture française n’existe pas'', ou : ''le colonialisme français en Algérie est l’équivalent de la Shoah'' --aux chambres à gaz et aux six millions de morts près, tout-de-même !)... que toute pulsion de vie est en voie de désorganisation complète, à travers la confusion sexuelle quasi-obligatoire et des manipulations génétiques, obstétriques et chirurgicales (remboursées, puisque néfastes), le tout étant réputé ''médicalement assisté'' (et offert par une Sec-Soc qui n'a plus un sou pour soigner les vraies maladies de ses nationaux)... sans oublier l'assassinat de ''la Famille'', la seule cellule qui a toujours fonctionné, et celui, légalement accepté, de millions de ''bébés-en-puissance'' désormais appelés ''gamètes'' par une ministre ivre d'admiration devant sa propre nullité... ou aussi la psychiatrisation de toute pensée critique, l'invention d'ennemis fantomatiques (les fake news, les populistes, les conservateurs, les retraités) et la négation des vrais dangers (l'islam, les migrations invasives, le progressisme, la déchristianisation de l’Europe)... ou une relecture mensongère de l'Histoire (une spécialité du macronisme au crépuscule).
La liste est interminable, mais elle semble se sublimer elle-même dans quelques constatations qui font mal : le formatage caricatural de tous les enfants... la mise au pas d'une opposition ramenée a un rôle de ''faire-valoir'' (ex. : Marine lePen est une fasciste, soi-disant ''à tuer''... mais surtout à bichonner en vue du second tour de la ''Présidentielle''!)... le règne du mensonge d'Etat (une spécialité de Castaner, qui a été mis à ce poste pour cette raison), ou le fait de ne gouverner qu'avec des clones (Philippe), des cuistres (Buzyn), des dangers publics (Schiappa) ou des nullités (tous les députés ''En Marche’‘) pour que rien ne vienne ralentir la marche en avant... vers le recul brutal de leurs victimes, ainsi rendues dociles, conformistes et malléables. Il est exact que la France n'est pas (encore) dans l'horreur de ''1984'’. Mais quand on bricole la filiation au profit de la reproduction artificielle, et quand une loi humaine (plutôt inhumaine !) prétend remplacer le principe biogénétique naturel, aussi vieux que l’humanité, par une inversion normative de la procréation sexuée... on peut, on doit se demander qui se fout de la gueule de qui... 
Pour être honnête, il faut dire qu'Emmanuel Macron ne fait que prendre place dans la liste des présidents qui ont contribué à ce triste état des choses depuis quatre décennies, de Mitterrand post-1983 jusqu'à Macron 2020 en passant par Chirac et Hollande (et même Sarkozy, un peu). On retrouve une politique constante, celle de Maastricht et de l'Europe des technocrates... Le ''choix'' (?) qui nous est proposé à chaque ''présidentielle'' n’est en réalité que celui d'un changement d'homme, de style, de tempérament, de caractère ou d’allure, et à la rigueur de ''first lady'', de la délicieuse Carla à l'envahissante Brigitte... mais pas de changement de politique.
Nos présidents appellent ''un changement'' chaque virgule qui devient point virgule, et parlent de ''progrès'' à propos du ''serial killing'' de bébés à naître ou la location des utérus de femmes pauvres. Ce système traite de fasciste quiconque pense que ces régressions sont tout, sauf des ''progrès'', mais ''en même temps'', il encense un Pierre Bergé, ce répugnant ami de Mitterrand qui a voté Chirac, soutenu Delanoë puis Hidalgo et financé Ségolène Royal, avant de déclarer son amour à Macron et qui disait : ''Louer son ventre pour porter les enfants des autres, c’est la même chose que louer ses bras dans une usine ou aux caisses d’un supermarché''.
Dans sa grosse colère contre ceux qui redoutent une ''soft-dictature'' (cf. la loi ''Avia'' !), Macron a jeté : ''Mais allez-y ! Essayez la dictature et vous verrez ! ''… alors que c'est justement pour arrêter ''En Marche'' avant qu'il ne soit trop tard que la France entière est dans la rue, à l'arrêt, sur les ronds-points, en colère, au bord de la violence : elle n'en peut plus de ces ‘’progressistes régressifs’’ qui, si on les laisse faire, nous préparent un effroyable enfer terrestre qu'ils appellent ''paradis''...
H-Cl.
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des-villes · 4 years
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NEWCASTLE décembre 2019
Ce n'est pas jour de match aujourd'hui, mais au vu de l'emplacement du stade St James Park, perché sur une colline en quasi centre-ville, on imagine très bien l'ambiance dans les rues de Newcastle un samedi après-midi. Pour peu que la partie se termine en soirée, la juxtaposition de supporters des Magpies rentrant chez eux -avec ou sans maillot, avec ou sans embonpoint- et de ladettes apprêtées pour une ‘night on the town’ -sommairement vêtues, outrageusement maquillées- doit valoir le coup d'oeil. Car ici, même en hiver et par températures extrêmes, les autochtones ne rechignent pas à se découvrir.   
On est de passage avant de prendre le ferry pour Amsterdam. Drôle de détour me direz-vous (on aurait très bien pu prendre un vol low-cost vers Paris depuis Manchester ou Liverpool), mais on a décidé depuis peu de suivre les préceptes de Greta Thunberg. Pour l'aller de ces fêtes de Noël à tout le moins: hypocritement, le retour à la maison se fera via EasyJet. 
Arrivés juste après midi, l’autocar nous a conduit dans la capitale du Tyne and Wear via le Yorkshire, puis Middlesborough et Sunderland -deux villes où le vote en faveur du Brexit fut prépondérant en juin 2016. Dix minutes d'arrêt suffisent pour s'en faire une idée. 'They're certainly no beauties' comme on dirait outre-manche. La pluie n'arrange rien à cette première impression. 
Newcastle par contre, c'est autre chose. L'écrivain et critique d'architecture Ian Nairn (1930-1983) vanta régulièrement ses mérites, à tel point que son acte de décès mentionna Newcastle en guise de lieu de naissance -il naquit en fait à Bedford, près de Cambridge.  
En se baladant, on comprend l'enthousiasme de Nairn. D'abord, il y a les ponts qui enjambent la Tyne, au nombre de sept, symboles d'une puissance industrielle passée et facilitant l'accès à Gateshead, de l'autre côté de la rivière. Le plus impressionnant est sans doute le High Level Bridge, construit par l'ingénieur en génie civil Robert Stephenson à la moitié du dix-neuvième siècle. D'ici, le point de vue sur les deux villes est magnifique. On aperçoit d'abord les quais de Quayside, puis la skyline de Newcastle dans toute sa splendeur. Et oui, comme par magie, le ciel est désormais dégagé. Côté Gateshead, le SAGE -élégant centre culturel à la toiture ondulante bâti par Norman Foster et ouvert au public en 2004- et le Baltic Centre for Contemporary Art -ancien silo à grain reconverti en musée- dominent la rive sud.
A Newcastle, ville de 300 000 âmes, c'est d'abord la cohérence urbanistique du lieu qui frappe. On est ici plus proche géographiquement, spirituellement et architecturalement d'Edimbourg que de Birmingham ou de Southampton. Bien sûr, il y a quelques ratés esthétiques 'made in the sixties' ni faits ni à faire: ce ne serait pas l'Angleterre sinon... Mais l'urbanisation façon Baron Haussmann prônée par Richard Grainger de 1824 à 1841 donne au centre-ville une allure unique. Les artères néoclassiques de Grainger Street, Market Street et Grey Street notamment, dégagent une classe incroyable. Le reste est à l'avenant. La gare par exemple: pas souvenir de façades environnantes aussi resplendissantes dans d'autres quartiers ferroviaires anglais. Ou encore les canyons de Dean Street, Side et Sandhill, qui révèlent d’imposants et gracieux bâtiments, menant à la Tyne et au New Tyne Bridge -copie miniature du célèbre pont de Sydney.      
On s'arrête pour prendre un café au Newcastle Arts Centre. Bonne pioche: dans la cour, un robot flanqué d'un drapeau européen nous salue. Newcastle est la seule ville de la région à avoir voté pour le maintien dans l'Union Européenne, de très peu cela dit (51%). Si on devait extrapoler ce résultat au rayon musique locale: pour tout Geordie boy Bryan Ferry, il y a un Geordie boy Mark Knopfler...
Après ces élucubrations philosophiques, il est malheureusement déjà temps de prendre le bateau pour la Hollande. 
Quand la crise du coronavirus sera passée, il faudra revenir ici. Arpenter les rues de Jesmond, quartier chic résidentiel. Découvrir Byker, ensemble de logements sociaux listés au patrimoine par Historic England. Boire une bière et visiter la Biscuit Factory à Ouseburn, sorte de Northern Quarter novocastrien. Admirer l'architecture très '1950' du Civic Centre. Prendre le metro jusqu'à Tynemouth, en bord de mer. Et, pourquoi pas, assister à un match à St James Park, quitte à devoir se frotter à un gras du bide à moitié nu, se prenant un instant pour la gloire locale déchue Paul 'Gazza' Gascoigne.
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reseau-actu · 5 years
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L'humoriste Yassine Belattar, qu'Emmanuel Macron avait nommé au conseil présidentiel des villes en 2018, est mis en examen pour harcèlement moral et menaces de mort. Barbara Lefebvre y voit le symptôme de l'ambiguïté des politiques des banlieues.
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Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, est l'auteur de Génération j'ai le droit, (éd. Albin Michel, 2018).
Après des mois de rumeurs qu'il qualifiait de ragots, deux plaintes, l'une de Bruno Gaccio et l'autre de Jessie Claire, ont fini par conduire Yassine Belattar à devoir assumer ses actes, ses propos, ses gestes devant la justice de son pays. Après 48 heures de garde à vue, celui qui se définit comme un humoriste, mais que d'autres considèrent comme un militant de la sphère décoloniale et indigéniste, est mis en examen. Ont été retenues contre lui des incriminations qui ne sont pas anodines: menaces de mort, menaces de crimes réitérées, envois répétés de menaces malveillantes et harcèlement moral. Il est libre sous contrôle judiciaire, bénéficiant de la présomption d'innocence. Désormais, ce sera à la justice d'instruire, à charge et à décharge, puis de trancher.
Belattar ne laisse personne indifférent.
Belattar ne laisse personne indifférent. Il clive. On l'adore ou on le déteste. Ce n'est pas un tiède, un homme du juste milieu. Ses défenseurs comme ses adversaires ne sont pas non plus des tièdes. En cela, Belattar est bien de son temps: pensée binaire tempérée par des oxymores affligeants, phrases choc, recherche perpétuelle du buzz pour occuper l'espace. Mais quand ça se corse, on minimise. Aux journalistes de Médiapart qui enquêtaient sur les «rumeurs» le concernant depuis fin 2017, il confirmait avoir menacé des gens ; impossible à démentir puisqu'il laissait des messages vocaux ou envoyait des quantités de textos que ses victimes conservèrent. «Mais se défendait Belattar, je ne suis jamais passé à l'acte». Retournement d'argument éclairant sur l'honnêteté intellectuelle de celui qui accuse publiquement des intellectuels et des journalistes français d'inspirer par leurs écrits, par leurs mots, le meurtrier de Christchurch. Est-on un criminel par procuration quand on critique et décrit les mécanismes de la progression de l'islam politique en France, étant entendu que décrire un phénomène totalitaire porté par une minorité tyrannique ne vaut pas appel au meurtre de tous les musulmans? Pour Belattar, condamner les islamistes c'est être complices de Brendon Tarrant. En revanche quand lui promet à un confrère de le tuer, lui et toute sa famille, ce n'est pas grave puisqu'il n'est pas passé à l'acte, ce ne sont que des mots!
Yassine Belattar est représentatif de cette génération d'activistes qui parviennent à jouer sur deux tableaux: le communautarisme ou le racialisme d'une part, le légalisme démocratique d'autre part. Ils usent ou plutôt abusent du second pour faire triompher le premier. L'État de droit, c'est-à-dire la république des juges, leur sert à harceler leurs adversaires politiques, à les épuiser en procédures judicaires coûteuses. Eux ont apparemment les moyens de ce harcèlement judiciaire, leurs victimes, elles, n'ont souvent d'autre choix que recourir à des cagnottes en ligne pour collecter des fonds afin d'assumer leurs frais de justice. Les décoloniaux manœuvrent à toutes les échelles judiciaires: les tribunaux français avec moult plaintes en diffamation à caractère raciste ou incitation à la haine raciale, la CEDH, et les instances onusiennes où ils sont comme des poissons dans l'eau, notamment la CDH à Genève où ils peuvent venir régulièrement cracher sur la France, son racisme d'État et sa législation islamophobe. Mais l'arroseur est souvent arrosé… Aujourd'hui Yassine Belattar, qui fut en 2015 le maître de cérémonie de la soirée de gala et de levée de fonds du CCIF, va connaître un autre visage de l'État de droit. Qui seront ses témoins de moralité?
Yassine Belattar aura contribué à vendre la marque En Marche ! auprès des « électeurs de banlieues ».
Son vaste réseau (il fanfaronnait en appelant Macron «son frère», en racontant ses dîners avec Hollande, et se vantait de son amitié avec Jean-Louis Borloo ou Claude Bébéar) risque, en effet, de ne plus lui être d'aucune utilité car il va faire l'expérience du «lâchage des boulets». Soutien de la première heure du candidat Macron qu'il dit avoir rencontré dès 2010 au sein du très select Institut Montaigne, Yassine Belattar, homme de gauche s'il en est, aura contribué à vendre la marque En Marche! auprès des «électeurs de banlieues». Il a pris sa part de boutiquier dans cette France découpée en parts de marché au service du progressisme de la «nation Start-Up». Belattar assume, toujours avec la modestie qui le caractérise: «notre pouvoir d'immersion dans les banlieues est avéré». «Je ne suis pas un institutionnel, je peux me rendre dans n'importe quelle cité» affirmait-il aussi. Comment? Il y aurait donc en France des territoires, des quartiers, des cités où on ne peut pas se rendre en toute sécurité si on n'est pas identifié et autorisé par les clans locaux? En voilà une étonnante nouvelle. Nous autres, auteurs en 2002 des Territoires perdus de la République, avons été méprisés puis attaqués au motif que les zones de non-droit que nous décrivions n'existaient que dans notre imaginaire de «racistes». Nous avions beau dire que nous étions des enseignants de terrain témoignant de notre expérience, on nous rétorqua que n'étant pas du cru, on ne comprenait pas la réalité que nous avions sous les yeux.
» LIRE AUSSI - Yassine Belattar, l'humoriste controversé qui conseille le président Macron sur la banlieue
Belattar est fier d'être la tête de gondole du Conseil présidentiel des villes (CPV) qu'il présente comme «une association consultative» de 25 bénévoles venus du monde associatif des quartiers sensibles de banlieues. Pour l'essentiel, nées après les émeutes ethno-religieuses de novembre 2005, ces associations ont à cœur de les réinterpréter comme des émeutes politiques, un appel désespéré à l'intégration républicaine en somme! Quel est donc le rôle de ce CPV depuis avril 2018: conseiller de façon directe le président et aider ainsi à infléchir en faveur de leur cause la dispendieuse et fumeuse «politique de la ville». Leur principal interlocuteur au niveau du gouvernement: Julien Denormandie, dont Yassine Belattar se dit très proche. Aucun élu local dans ce cénacle. Court-circuitage du niveau préfectoral. «Le président se nourrit de ce qu'on fait, et après c'est lui qui fait les arbitrages» déclarait-il aux deux journalistes du Point qui l'interrogeaient en janvier 2019. On croirait entendre un ministre.
Que va donc devenir le conseiller Belattar maintenant qu'il est mis en examen? On nous expliquera bien entendu que cela n'impacte en rien le «formidable travail du CPV», mais n'est-il pas révélateur qu'un tel comité ait pu compter dans ses rangs un individu connu du microcosme politico-médiatico-mondain pour sa violence verbale, ses attitudes menaçantes, ses comportements déplacés?
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jlongchamp75 · 4 years
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Dans le Nord Ouest de l’Islande
  Alors que le Ringroad se dirige vers le nord-est de Þingeyrar en route vers Akureyri, le meilleur endroit pour interrompre le long voyage est sympathique Sauðárkrókur, animé par une vue imprenable sur la mer sur Skagafjörður et l'île Drangey, qui abritait autrefois le héros de la saga Grettir, qui s'est baigné ici dans les environs piscine chaude naturelle porte désormais son nom. À seulement une demi-heure de route se trouve le deuxième grand site historique du nord, Hólar í Hjaltadal, qui a fonctionné comme le centre œcuménique et éducatif du nord du pays entre le XIIe siècle et la Réforme. Un détour supplémentaire sur la route 76, via le Vesturfarasetrið (Centre d'émigration islandais) à Hofsós, vous amène au joli village de pêcheurs de Siglufjörður. Tranchant profondément le littoral de cette partie du nord de l'Islande, Eyjafjörður est le plus long fjord du pays et a été pendant des siècles la fenêtre d'Akureyri sur le monde tandis que les navires naviguaient sur toute sa longueur pour livrer leurs marchandises au plus grand marché du nord de l'Islande. Aujourd'hui, cependant, la pêche est devenue le pilier économique de la ville, profitant des riches lieux de pêche trouvés au large. Avec une population de quinze mille habitants, ce qui en fait la plus grande ville en dehors de la région de Reykjavík, non seulement Akureyri bénéficie d'un cadre magnifique à la tête d'Eyjafjörður, mais il est également doté de la météo la plus chaude et la plus stable du pays. Bien que les villages endormis de Dalvík, avec des liaisons en ferry vers Hrísey et Ólafsfjörður, fassent tous deux d'excellentes excursions une fois que vous avez épuisé Akureyri, il est plus amusant de se diriger vers la belle île de Grímsey, où les falaises et le ciel sont vivants avec une soixantaine d'espèces différentes d'oiseaux hurlants, dont beaucoup vous considèrent comme un intrus importun. Comparé aux fjords occidentaux voisins, le paysage du nord-ouest de l'Islande est beaucoup plus doux et moins intimidant - des prairies ondulées parsemées de granges et de fermes isolées sont la norme ici, plutôt que des fjords tortueux, bien qu'il y ait encore beaucoup de montagnes impressionnantes pour fournir une toile de fond satisfaisante. à la côte. Cependant, ce qui distingue cette section du pays est le site de deux des grands sites historiques d'Islande, notamment Þingeyrar, autrefois l'emplacement d'une ancienne assemblée et d'un monastère où certaines des pièces les plus remarquables de la littérature médiévale d'Islande ont été compilées. Autour de la baie de Húnaflói Le tronçon de 230 km du Ringroad entre Brú (une station-service à la jonction des routes 1 et 61) et Akureyri est l'un de ses moins intéressants, et de nombreux voyageurs le traversent aussi rapidement que possible. Mais si le Ringroad lui-même possède peu d'attractions, il vaut la peine de le détourner: les points forts incluent la péninsule de Vatnsnes, au nord du village de travail de Hvammstangi, à environ 5 km au nord du Ringroad, où il y a de fortes chances de voir des phoques; les grands sites historiques du nord de Þingeyrar et Hólar í Hjaltadal; et deux beaux exemples de petite Islande, Sauðárkrókur et Siglufjörður. La péninsule de Skagi À peine un kilomètre à l'extérieur de Blönduós, où la rocade pivote brusquement à l'intérieur des terres pour suivre le cours de la vallée de Langidalur en direction de Varmahlíð, la route 74 part vers le nord sur 23 km en direction de la péninsule de Skagi, un paysage solitaire et inhabité de landes rocheuses désolées et de prairies touffues parsemées de tarns. Au-delà de la seule et unique ville de la péninsule, Skagaströnd, la route 745 non revêtue commence son tour de la péninsule proprement dite. Skagaströnd Skagaströnd est un endroit plutôt moche dominé par une fabuleuse usine de poisson en bas du port et des hauteurs couvantes de la montagne Spákonufell (646m), qui pèse sur la colonie de l'autre côté de la route principale. Bien que le commerce ait commencé ici il y a des siècles, il y a peu de choses à montrer, car la plupart des bâtiments datent d'une expansion insipide pendant le boom du hareng des années 40. Le nouveau musée de la ville, Spákonuhof, se concentre sur la vie et l'époque du premier habitant nommé de la région, Þórdís le diseur de bonne aventure (c.932-75), qui vivait sur Spákonufell à la fin du Xe siècle. En entrant dans le musée, vous vous retrouverez face à face avec un modèle de cire de Þórdís (même s'il n'y a en fait aucune description de ce à quoi elle ressemblait), quelques corbeaux en peluche et une maquette d'une cabane en bois avec un toit de chaume - une approximation de la hutte dans laquelle elle aurait pu vivre. À part une tapisserie décrivant les événements clés de sa vie, notamment les efforts pour élever le premier missionnaire chrétien d'Islande, il n'y a rien d'autre ici pour vous détenir. De Skagaströnd, la route 745 suit le littoral oriental de la baie de Húnaflói en se dirigeant vers le nord autour de la péninsule. À environ 15 km au nord de Skagaströnd, les falaises de 10 km de long de Króksbjarg et la cascade scintillante où la rivière Fossá dégringole le long de la falaise dans la mer sont un premier arrêt essentiel. Au-delà de Króksbjarg, la route passe par plusieurs fermes désertes avant d'atteindre la vaste baie de Kaldranavík, à la pointe de la péninsule, qui offre des vues sur l'océan vraiment magnifiques. Après avoir traversé la ferme éloignée de Hraun, à Hraunsvík à l'extrémité nord-est de la péninsule, la route vire enfin vers le sud en suivant la côte du fjord Skagafjörður pour la falaise abrupte et abrupte Ketubjörg (signée de la route), en fait les restes d'un ancien volcan et le pilier rocheux qui l'accompagne, Kerling, juste à côté du rivage au nord-est. De là, c'est une route facile et sans incident vers Sauðárkrókur. Þingeyrar À seulement 6 km au nord de la rocade le long de la route 721, l'ancien site de Þingeyrar mérite une escale lors de votre voyage vers Akureyri. Si vous n'avez pas votre propre moyen de transport, vous constaterez que c'est une promenade simple depuis le Ringroad. C'était à l'origine le site d'une assemblée législative pendant le Commonwealth islandais, et le premier évêque de Hólar, Jón Ögmundarson, s'est engagé à construire une église et une ferme associée ici si Dieu devait soulager une grave famine locale. Lorsque la terre a commencé à retrouver sa productivité, l'évêque a fait un pas de plus et a établi le premier monastère d'Islande, Þingeyraklaustur, ici en 1133, qui a subsisté jusqu'à la Réforme en 1550. Les moines ont ensuite copié et transcrit une partie du pays. les pièces les plus remarquables de la littérature médiévale, et c'est à cet endroit que de nombreuses sagas ont été écrites pour la postérité. Þingeyrakirkja Il ne reste plus rien du monastère, mais une superbe église du XIXe siècle, Þingeyrakirkja, est maintenant adjacente à l'endroit où les moines vivaient et travaillaient autrefois. Construite en gros blocs de basalte, amenés ici sur des traîneaux traînés à travers la lagune gelée voisine de Hóp, l'église a été le premier bâtiment sur le site à être en pierre - toutes les structures précédentes avaient été en gazon - et elle a suscité beaucoup d'admiration de la part des habitants dignes. Bien que sa masse grise soit en effet une vue impressionnante, clairement visible à des kilomètres à la ronde, c'est l'intérieur qui en vaut vraiment la peine, avec des murs blancs éclatants sur le plafond bleu, peints de mille étoiles dorées et les simples bancs verts. La chaire en bois date de 1696 et proviendrait du Danemark ou de la Hollande, tandis que le retable, incrusté de figures religieuses en albâtre, date du XVe siècle et a été à l'origine fabriqué dans la ville anglaise de Nottingham pour le monastère. La presqu'île de Vatnsnes Depuis Hvammstangi, vous aurez besoin de votre propre moyen de transport pour suivre la route 711 alors qu'elle se dirige vers le nord-est autour de la péninsule de Vatnsnes, un bout de terre sauvage et inhabité du côté est de Húnaflói connu pour ses superbes vues sur la baie vers l'aiguille sommets de la côte Strandir dans les fjords de l'ouest. Tandis que des gradins ascendants de collines escarpées et inaccessibles forment la colonne vertébrale de la péninsule, la terre plus proche du rivage est étonnamment verte et est consacrée aux pâturages pour les chevaux; vous apercevrez également des troupeaux d'oies cendrées et des phoques sur la plage d'Ósar. À environ 30 km de Hvammstangi, le café de la petite colonie de Geitafell offre une opportunité bienvenue pour interrompre votre voyage. Sur la côte est plus abritée du promontoire, à 29 km au nord de la rocade le long de la route 711 et à 18 km à l'est de Geitafell, il y a un site d'élevage de phoques à la ferme-auberge de jeunesse, Ósar, où les phoques adultes et leurs jeunes peuvent être aperçus en train de se prélasser paresseusement sur les sables volcaniques noirs en juin et juillet - une occasion rare de voir ces créatures attrayantes de près. Un petit chemin mène au sable depuis l'auberge de jeunesse conviviale. Ósar est également l'emplacement de la formation rocheuse de Hvítserkur de 15 mètres de haut, un point de repère saisissant juste au large. Sculpté par l'énorme force de la mer, ce rocher escarpé ressemble à un monstre marin menaçant s'élevant des vagues. Visites d'observation des phoques Du port à l'extérieur du centre des phoques, le bel ancien bateau de pêche, Brimill, navigue jusqu'aux sables sur les rives sud-ouest de Midfjörður, un lieu de repos favori pour les phoques; comme il n'y a pas d'accès routier à la région, la promenade en bateau offre la seule occasion d'observer les phoques dans leur environnement naturel depuis Hvammstangi et les observations sont pratiquement garanties. Les voyages sont organisés par Selasigling, de la mi-mai à septembre. Varmahlíð À l'est de Blönduós le long de la rocade, c'est 25 km jusqu'à la route 732 vers le sud pour rejoindre la route de Kjölur (route 35) à travers l'intérieur jusqu'à Gullfoss. À peu près à la même distance le long du Ringroad, la minuscule colonie de Varmahlíð n'a d'intérêt que comme la jonction avec la Route 75 en direction du nord jusqu'à Sauðárkrókur via la ferme Glaumbær, et pour l'un des meilleurs centres d'activités d'Islande spécialisés dans le rafting en eau vive. Glaumbær À environ 14 km de Varmahlíð jusqu'à la route 75 se trouve la ferme historique impeccablement préservée, Glaumbær. Bien qu'elle ait été fondée à l'époque des colonies, la rangée actuelle de Glaumbær de maisons à parois en gazon et aux toits en gazon date de 1750 à 1879 et a été habitée jusqu'en 1947. Avec leur construction de type hobbit à flancs obliques (comme une charpente en bois fenêtres sur les murs herbeux), les bâtiments sont à la fois charmants et rustiques et rappellent fortement le mode de vie appauvri que beaucoup de gens menaient en Islande au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Adjacent aux cottages, un bâtiment en bois abrite le musée folklorique de Skagafjörður, avec une collection d'instruments rustiques autrefois utilisés à la ferme, des roues qui tournent aux coffres à vêtements aux couleurs vives. Non seulement la ferme démontre des techniques de construction islandaises vieilles de plusieurs siècles, mais c'est aussi là que Snorri Þorfinsson, le premier Américain né de parents européens (en 1003), est enterré; Snorri est venu en Islande avec ses parents et a vécu sa vie à la ferme ici. Sauðárkrókur Situé au pied de la large Skagafjörður, orientée au nord, à 25 km au nord de Varmahlíð, Sauðárkrókur est la deuxième plus grande ville de la côte nord de l'Islande, avec une population de 2600 habitants. C'est un endroit agréable, occupant un triangle de rues de banlieue bordées par fjordside Strandvegur, Hegrabraut et Skagfirðingabraut. Les maisons peintes aux couleurs vives de Sauðárkrókur et ses grands espaces, avec vue sur le port animé au bord de son centre, confèrent un avantage pionnier à la ville, et se promener dans les rues est un moyen assez agréable pour passer une heure ou deux, en passant à la fascinante tannerie en peau de poisson en route. Les principales attractions, cependant, sont les excursions en bateau vers l'île voisine de Drangey et un plongeon dans la piscine chaude de Grettislaug, tous deux liés au conte hors la loi classique de l'Islande, à la saga de Grettir et aux excursions à cheval dans la campagne environnante. Skagafjörður oriental De Sauðárkrókur, c'est une course de 100 km le long des routes 75 et 76 jusqu'à la côte est de Skagafjörður jusqu'à Siglufjörður. Il vaut la peine de faire le petit détour de la route 76 vers Hólar í Hjaltadal, qui était le centre œcuménique et éducatif du nord de l'Islande jusqu'à la Réforme. Aujourd'hui, cet endroit tranquille dans les contreforts de la vallée de Hjaltadalur se compose uniquement d'une cathédrale et d'un collège agricole, et est un endroit éloigné et paisible qui mérite d'être recherché - surtout si vous avez envie de faire de la randonnée, car un sentier mène d'ici à Dalvík. Au-delà de Hólar, la route 76 mène au nord à Hofsós, un autre petit village, mieux connu comme un centre d'étude pour les Nord-Américains d'origine islandaise désireux de retrouver leurs racines, avant de contourner le promontoire et de continuer jusqu'à Siglufjörður. Hofsós À dix-sept kilomètres sur la route 76 de la jonction Hólar, Hofsós est un petit village indéfinissable sur les rives orientales de Skagafjörður, composé d'une rue et d'un petit port, avec une population d'environ deux cents habitants. Néanmoins, il a deux bonnes raisons de s'arrêter: une visite au Vesturfarasetrið offre un aperçu fascinant de l'émigration islandaise en Amérique du Nord; et une baignade dans l'une des piscines extérieures les plus magnifiquement situées du pays. Hofsós est principalement une base pour les centaines d'Américains et de Canadiens d'origine islandaise qui viennent ici pour visiter le Vesturfarasetrið, ou Centre d'émigration islandais, logé dans plusieurs bâtiments magnifiquement situés sur le front de mer par le port. Le service de généalogie et d'information du centre est situé dans un bâtiment au toit rouge le plus éloigné du port, Gamla Kaupfélagshúsið, où vous trouverez l'exposition principale de l'histoire de la migration, New Land, New Life », détaillant les conditions de vie des Islandais. qui a déménagé en Amérique à la fin du XIXe siècle et où ils se sont installés. À côté, dans le bâtiment Frændgarður, l'exposition Silent Flashes d'environ 400 photographies, prises en Amérique entre 1870 et 1920, retrace la vie de quelques-uns des 20000 Islandais qui ont émigré vers l'ouest au-dessus de la mer. Enfin, dans le Konungsverslunarhúsið, avant la passerelle menant aux expositions principales, il y a une exposition animée de photographies en noir et blanc, connue sous le nom d'exposition Prairies Wide and Free », racontant la vie des enfants qui ont émigré au Dakota du Nord. Conçue par le même architecte responsable du Blue Lagoon, sur la péninsule de Reykjanes, la nouvelle piscine de Hofsós est tout simplement magnifique. Ce n'est peut-être pas de taille olympique, mais parce qu'il a été construit à flanc de colline au-dessus de la mer, la vue sur Drangey est à couper le souffle. Ce n'est pas strictement une piscine à débordement, mais l'impression que vous obtenez en nageant dans les eaux géothermiques est que vous êtes juste à côté du bord de la mer. La piscine a été donnée à la ville juste avant le krach économique par les épouses de deux banquiers, frustrées par le fait qu'elles n'avaient nulle part où nager. Excursions en bateau depuis Hofsós En partant du port de Hofsós, près du centre d'émigration, Hafogland propose des excursions en bateau à Skagafjörður: une excursion de deux heures, parfaite pour l'observation des oiseaux, vous emmènera sur l'île de Malmey ainsi que sur la curieuse forme de pointe de Þórðarhöfði qui s'étend dans la fjord au nord de Hofsós par une broche de terre étroite et caillouteuse. Une autre option est une excursion de pêche en mer comprenant tout l'équipement. Hólar í Hjaltadal Situé à 12 km sur la route 767, qui s'étend vers l'est au large de la route 76 à une trentaine de minutes de Sauðárkrókur, le hameau de Hólar í Hjaltadal, ou simplement Hólar, était en grande partie la capitale culturelle du nord du XIIe au XVIIIe siècle: les moines ont étudié ici, les manuscrits ont été transcrits et le catholicisme a prospéré jusqu'à la Réforme. Aujourd'hui, ne compte qu'une soixantaine de personnes, dont la plupart travaillent au collège agricole - celui-ci et la cathédrale sont les seuls bâtiments qui restent - c'était le site de la première imprimerie du pays en 1530, créée par le dernier évêque catholique d'Islande, Jón Arason (décapité vingt ans plus tard à Skálholt pour sa résistance à la propagation de la Réforme depuis le sud). La cathédrale Une église se tient à cet endroit depuis l'époque d'Arason, mais la cathédrale actuelle a été construite en 1759-1633 dans le style baroque tardif, en utilisant du grès rouge local de la montagne Hólabyrða, et est le deuxième plus ancien bâtiment en pierre du pays. À l'intérieur, le retable d'albâtre du XVe siècle au-dessus de la porte sud de la cathédrale est de conception similaire à celle de l'église de Þingeyrar, et a également été fabriqué à Nottingham, en Angleterre. Le retable principal, avec ses sculptures ornées de figures bibliques, est originaire d'Allemagne vers 1500 et a été donné à la cathédrale par son évêque le plus célèbre. La mémoire d'Arason est à l'honneur dans le clocher adjacent: une mosaïque de minuscules carreaux, de l'artiste islandais Erró, marque une petite chapelle et une pierre tombale, sous lesquelles les ossements de l'évêque sont enterrés. Drangey Située à l'embouchure de Skagafjörður, à égale distance de Reykir sur la côte ouest du fjord et du promontoire, Þórðarhöfði, sur la rive est, l'île de Drangey fait une excellente excursion d'une journée depuis Sauðárkrókur. Désormais un sanctuaire d'oiseaux où les mouettes tridactyles, les macareux et les guillemots peuvent être vus en abondance, l'île aux parois escarpées au sommet plat, qui ressemble à une flèche pointant vers le nord, est mieux visitée lors des excursions en bateau de trois ou quatre heures, organisées par Drangey Tours, qui partent du port de Reykir. Offrant une combinaison imbattable d'oiseaux et d'histoire, la visite est facilement l'une des meilleures proposées dans le nord de l'Islande - bien qu'elle ne soit pas pour les timides, compte tenu de la montée raide requise une fois à terre et des chutes vertigineuses à mesure que vous montez. Depuis les amarres des bateaux, un étroit sentier sinueux longe les falaises rocheuses en pente raide jusqu'à la prairie herbeuse au sommet du bouchon de roches palagonitiques de 180 m de hauteur de Drangey. Le creux profond dans le gazon ici, où le substrat rocheux transparaît, était autrefois la cachette de Grettir le Fort (ou Grettir Ásmundarson), héros de la saga de Grettir. Le sommet nord de l'île n'est accessible qu'en grimpant sur une échelle rouillée, érigée par des chasseurs d'oiseaux locaux, qui surplombe une zone de roches en ruine - certainement pas à essayer si vous avez peur des hauteurs. Soit dit en passant, pour l'eau douce, Grettir dépendait d'une source pratiquement cachée sous un surplomb rocheux escarpé sur la falaise sud de l'île. Aujourd'hui encore, la seule façon d'atteindre la source est de grimper main dans la main sur une corde nouée, en essayant de ne pas regarder la chute de 500 mètres sous elle. Drangey et Grettir le fort Grande histoire de hors-la-loi d'Islande, la saga de Grettir est centrée sur un homme né hors de son temps: Grettir a l'esprit sauvage d'un Viking, mais vit une génération après la conversion du pays au christianisme. Interdit pendant trois ans dans sa jeunesse pour avoir tué un homme, Grettir passe le reste de sa vie à accomplir de grandes actions - souvent pour le bien des autres - mais quelque chose de mauvais semble toujours résulter de ses actions, l'isolant de ses semblables et finalement forçant lui dans le banditisme perpétuel. Finalement, lui et son frère Illugi s'installent sur Drangey, vivant des moutons laissés ici par les agriculteurs locaux. Pourtant, alors même qu'il est gracié à l'Alþing pour ses crimes passés, Grettir est pourchassé par ses ennemis et finalement tué après trois ans sur l'île. La partie de mer amèrement froide entre Drangey et la ferme de Reykir sur le continent en face est connue sous le nom de Grettir's Swim, que le hors-la-loi aurait traversé pour aller chercher les braises incandescentes qu'il avait repérées sur le continent après que son propre feu se soit éteint; ses 7,5 km sont encore parfois nagés pour le sport, malgré le fait que la température de l'eau en été dépasse à peine les 9 ° C. Cependant, si l'humour de débauche des sagas est quelque chose à passer, cet exploit prend certainement son péage, même sur les super-héros vikings; selon la saga de Grettir, deux jeunes femmes, trouvant Grettir allongé nu par terre engourdi après sa nage dans les eaux glaciales, déclarent: Il est certainement assez grand dans la poitrine, mais il semble très étrange à quel point il est plus bas. Cette partie de lui ne dépend pas du reste de lui », a rétorqué Grettir. La garce s'est plainte que mon pénis est petit et que la salope vantardise pourrait bien avoir raison. Mais un petit peut grandir et je suis encore un jeune homme, alors attendez de passer à l'action, ma fille. » Siglufjörður Après avoir serpenté au nord-est autour de la côte alambiquée sur 60 km d'Hofsós, la route 76 traverse un tunnel à une seule voie désagréablement sombre et étroit pour vous amener au port de pêche agréablement éloigné de Siglufjörður (connu localement sous le nom de Sigló), un moment fort de tout voyage dans le Nord Ouest. Siglufjörður, la ville la plus au nord du pays, s'accroche de façon précaire au pied des parois escarpées des montagnes qui entourent un fjord étroit isolé à la lisière de l'Islande: le cercle polaire arctique est à peine à 40 km et vous êtes aussi loin au nord que l'île de Baffin et le centre du Canada Alaska. Les hivers peuvent être particulièrement sévères, bien qu'en été, Siglufjörður constitue une excellente base pour partir en randonnée à travers les montagnes environnantes. Aujourd'hui, l'âge d'or de Siglufjörður en tant que ville de pêche au hareng est révolu depuis longtemps et l'endroit est considérablement plus calme, avec une population de seulement treize cents personnes. C'est un endroit agréable, composé d'une poignée de rues parallèles avec des maisons multicolores négligées regroupées autour de la rue principale, Túngata, qui se transforme en Snorragata à l'approche du port, occupée par les activités d'un port de pêche discret. Ici, vous verrez des pêcheurs raccommoder leurs filets dans le chantier naval et du poisson pour sécher - la ville produit toujours des harengs (hareng fumé) dans une usine située près du port. Une fois que vous avez vu le musée du hareng, il y a d'excellentes randonnées à faire le long des sentiers qui mènent hors du fjord. Randonnée autour de Siglufjörður Plusieurs excellentes randonnées d'une journée peuvent facilement être entreprises depuis Siglufjörður. Les sentiers décrits ci-dessous sont indiqués sur la carte de randonnée de Siglufjörður disponible au musée du hareng. Le meilleur des itinéraires les plus courts (5-7 heures), formant un cercle dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la ville, commence à l'extrémité sud de Siglufjörður, où la route tourne à gauche autour de la tête du fjord. Suivez le chemin de randonnée jusqu'à Eyrafjall, en direction du col Dalaskarð, puis au sommet des montagnes et jusqu'à Hafnarfjall, d'où vous aurez une excellente vue sur le fjord, les sommets environnants et même Grímsey. De là, c'est une montée facile jusqu'à Hafnarhyrna (687 m), le point le plus élevé de Hafnarfjall et le point de départ pour une descente facile vers le creux en forme de bol de Hvanneyrarskál, un repaire bien connu des amoureux pendant le boom du hareng. De ce creux, une route redescend en ville. Un deuxième sentier plus long (10-14 heures) commence au-delà de l'aéroport désaffecté du côté est du fjord (suivez la route principale à travers le village pour y arriver) et mène au sud-est jusqu'à la vallée de Kálfsdalur, qui commence juste au-dessus du phare au-delà l'aéroport, après le lac Kálfsvatn, sur le col Kálfsskarð (450m) avant de descendre dans la vallée de Nesdalur de l'autre côté de la crête. Le sentier mène ensuite au nord à travers la vallée jusqu'à la côte et la ferme déserte, Reyðará. De la ferme, le sentier mène vers l'ouest le long des pentes abruptes de Nesnúpur (595 m), en passant devant un phare et plusieurs cabanes abandonnées, construites par l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale comme station radar. Une fois de retour sur le côté est du fjord, le sentier continue le long du littoral, en direction de l'aéroport désaffecté et de Siglufjörður. L'argent de la mer de Siglufjörður De 1900 à 1970, Siglufjörður était la capitale du hareng de l'Atlantique Nord. Des centaines de bateaux de pêche se pressaient dans le minuscule fjord pour décharger leurs prises sur les jetées branlantes qui s'étalaient jadis du quai, où les harengs, comme on les appelait, les vidaient et les salaient. Pendant une bonne saison, le travail occasionnel et le nombre de pêcheurs (qui étaient, au début du siècle en tout cas, principalement norvégiens) pourraient multiplier par trois la population de la ville, à plus de dix mille. Síldarminjasafn Íslands Divisé en trois sections, Síldarminjasafn Íslands (le musée de l'ère du hareng) redonne vie au passé de Siglufjörður. La meilleure idée est de commencer dans le Bátahúsið, puis de vous diriger vers l'ancienne usine de hareng, Grána, avant de terminer à Róaldsbrakki, le bâtiment qui abritait autrefois les harengeuses. Bátahúsið Abritant une collection de dix navires, le Bátahúsið (hangar à bateaux) offre une belle introduction à certains des navires qui opéraient à partir de Siglufjörður pendant l'ère du hareng. Les navires sont amarrés à sec autour d'une maquette d'un quai comme cela aurait été dans les années 1950, et vous pouvez même grimper à bord de deux d'entre eux; le plus grand bateau du musée est le Týr SK33, en chêne, qui a fonctionné jusqu'en 1988, lorsque des navires en acier plus modernes ont rendu sa conception obsolète. Grána À côté du hangar à bateaux, vous pouvez jeter un œil à l'intérieur de Grána, l'usine de hareng reconstruite. Une multitude de machines aident à donner une idée de la façon dont Siglufjörður produisait autrefois de grandes quantités de farine et d'huile de poisson pour le marché européen; l'huile a été utilisée, par exemple, pour éclairer les villes du continent ainsi que pour la production de Brylcreem, de la crème pour le visage Nivea et du savon Lux. Róaldsbrakki L'histoire des harengs prend vie à travers des photographies et des expositions à l'intérieur du bâtiment Róaldsbrakki, aux côtés de Grána. Cette ancienne station de salage abritait autrefois une cinquantaine de harengs - vous pouvez toujours voir des graffitis, enduits de vernis à ongles, sur les murs de la chambre du deuxième étage où ils dormaient autrefois, aux côtés de photographies en noir et blanc fanées de Cary Grant, palpitant. . Il y a généralement quelques vieux films atmosphériques, qui donnent une idée des conditions de l'époque et du travail effectué par les harengeuses. Eyjafjörður occidental En remontant le flanc ouest d'Eyjafjörður depuis Akureyri, la route 82 offre une vue imprenable sur les eaux glacées des montagnes en forme de glacier qui servent de mur protecteur tout autour du fjord. Si vous avez le temps, cela vaut la peine de faire le voyage depuis Akureyri pour voir non seulement les montagnes mais aussi les riches terres agricoles qui sont fortement pâturées pendant l'été par les bovins et les moutons. Les longues heures de lumière du jour dans cette partie de l'Islande, associées à des températures douces, créent d'excellentes conditions de croissance pour diverses cultures, et les petits points blancs que vous verrez dans les champs sont des bottes de foin en forme de tonneau, soigneusement emballées dans du plastique blanc, pour fournir aux animaux la nourriture nécessaire pendant les longs mois d'hiver. Remarquée pour ses centaines de lagopèdes sauvages, le point culminant de tout voyage dans le fjord est l'île de Hrísey, près de l'embouchure d'Eyjafjörður et dominée par le village de pêcheurs de Dalvík, lui-même le point de départ pour d'excellentes randonnées et excursions d'observation des baleines. Au-delà ici, un tunnel sombre traverse le promontoire exposé, Ólafsfjarðarmúli, pour atteindre le village isolé d'Ólafsfjörður, un autre endroit remarquable pour voir les baleines. Deux nouveaux tunnels relient désormais le village à Siglufjörður, à seulement 17 km, ce qui permet de continuer votre voyage via la côte nord au sud jusqu'à Varmahlíð et la Ringroad. Ólafsfjörður De Dalvík, la route 82 serpente vers le nord sur 17 km jusqu'au village de pêcheurs d'Ólafsfjörður, s'accrochant aux pentes abruptes des montagnes qui plongent dans les eaux sablonneuses d'Eyjafjörður, et avec de superbes vues sur les sommets enneigés du Látraströnd inhabité littoral sur la rive opposée. Par temps clair, il est facile de repérer l'île de Grímsey, au nord-est de l'embouchure du fjord. La route pénètre dans Ólafsfjörður au moyen d'un tunnel à une voie, claustrophobe, de 3,4 km à travers le promontoire d'Ólafsfjarðarmúli. Bien que la route vers Ólafsfjörður et son cadre soient à couper le souffle, le village ne l'est malheureusement pas: il s'agit d'un lieu de travail peu attrayant de mille personnes, situé derrière le port de travail de Sjávargata, à un pâté de maisons au nord-est de la route principale, Aðalgata. Hrísey Aucun voyage sur la côte nord de l'Islande n'est complet sans voir les centaines de lagopèdes sur Hrísey, une île plate en forme de larme à l'embouchure d'Eyjafjörður, accessible en ferry depuis Árskógssandur, à environ 10 km au sud-est de Dalvík. Avec 7,5 km de long et 2,5 km de large, c'est la deuxième plus grande île du pays (Heimaey dans les îles Westman est la plus grande), mais elle abrite à peine deux cents personnes. Comme vous pouvez vous y attendre, l'histoire de Hrísey est liée à la pêche. Sa population a culminé à 340 habitants au milieu du XXe siècle, lorsque des bateaux de pêche de tout le pays ont débarqué leurs prises dans le minuscule port, ce qui en fait le deuxième port de hareng sur la côte nord, après Siglufjörður. Depuis, les choses ont décliné: l'usine de transformation du poisson située dans le port était la principale source d'emploi de Hrísey jusqu'à sa fermeture en 1999, et plus de trente personnes ont quitté l'île pour chercher du travail à Akureyri et Reykjavik Aujourd'hui, c'est le Centre national de quarantaine islandais. , établi ici en 1974 afin que les stocks de bovins Galloway puissent être importés d'Ecosse, ce qui maintient de nombreux insulaires en emploi. Le reboisement a également commencé dans quelques zones, dans le but de protéger la fine couche de sol au sommet de la roche basaltique dont Hrísey est formé contre une nouvelle érosion. Village de Hrísey Le village pittoresque de Hrísey est minuscule, composé de deux ou trois rues parallèles perchées sur une petite colline au-dessus du port fortifié. Des maisons aux couleurs vives, malheureusement toutes modernes et en forme de bloc, donnent sur le fjord et la poignée de petits bateaux qui montent et descendent dans le minuscule port. Sinon, il y a une minuscule piscine extérieure sur la rue principale, Norðurvegur, à l'extrémité est du village; à seulement 12,5 m de longueur, il est chauffé par l'eau géothermique du propre forage de Hrísey, sur la côte ouest de l'île. Il y a de merveilleuses marches à faire le long des pistes qui se dirigent vers le coin sud-est de l'île; Les trois sentiers codés par couleur (vert 2,3 km, jaune 4,5 km et rouge 5 km) commencent à seulement dix minutes à pied du village près de la pointe sud de l'île, au-delà du couple de chalets d'été privés colorés qui donnent sur le fjord. La route verte trace un itinéraire circulaire jusqu'aux collines de Háaborð, en descendant vers Beinalág et en revenant au village; le chemin rouge se dirige plus au nord le long de la côte, tandis que la piste jaune suit essentiellement le même itinéraire mais plus à l'intérieur des terres; les deux routes tournent à nouveau vers le sud sur les falaises de Borgarbrík. L'avifaune d'Hrísey Hrísey abrite plus de lagopèdes que n'importe où ailleurs en Islande - ils sont protégés par la loi ici et il n'y a pas de prédateurs naturels tels que les visons ou les renards. En conséquence, les oiseaux sont très dociles et errent sur toute l'île, et vous les apercevrez dans le village, pondant leurs œufs dans les jardins des gens ou, en particulier en août après la saison de reproduction, se promenant dans la rue principale avec une chaîne de poussins moelleux en remorque. Malheureusement pour les visiteurs, Hrísey possède également la plus grande colonie de reproduction de sternes arctiques d'Europe, et si vous vous approchez trop près des jeunes oiseaux, les adultes vous plongeront facilement d'en haut - ce qui signifie que vous aurez à peu près besoin d'un casque si vous se rapprochent trop de leurs sites de nidification. L'île est également un bon endroit pour observer le pluvier doré et les canards eiders, qui ont une importante colonie de reproduction dans la partie nord de Hrísey, qui est interdite aux visiteurs.
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faire pousser graine de cannabis en interieur
T. H. Seeds est une banque de graines hollandaises qui a commencé son aventure au sein de le monde du cannabis avec la C. I. A. (Cannabis in Amsterdam). Cette méthode de germination de nombreuses graines de cannabis la plus simple et simple est de planter une graine immédiatement au sein du pègre de culture de un choix. Pendant le temps 90, les producteurs de Barney's Farm ont voyagé au sein de le monde entier, de sorte à collecter et cataloguer la large gamme des plus originales variétés de cannabis à votre disposition, pour les utiliser de retour à la domicile. Importée à l'origine d'Afrique du Sud et produit en Hollande, cette plante exclusivement à 100% sativa n'a jamais été une variété hybride. Ces places font partie intégrante du paysage urbain d'Amsterdam, et confère à la ville son ambiance de tolérance et son charme. Graines de chit féminisées There are 15 products. graine de cannabis a vendre un choix parfait des cultivateurs d'extérieur ou de serre qui recherchent une génique robuste, et une bonne qualité. Car un texte qui ambitionne de ramener la consommation d'alcool aux seuils recommandés par l'OMS et de «casser l'expansion du cannabis» s'inscrit avec la continuité du plan triennal de Nicole Maestracci. Aujourd'hui, Dutch Engouement est toujours à Amsterdam et a gardé les mêmes objectifs qu'à divers débuts: fournir des spores de cannabis de la meilleure qualité. Les génétiques du catalogue Queen Seeds furent sélectionnées rigoureusement sur des variétés légendaires pour la plupart ramenées de Hollande. La Cour de cassation a donc pris un raccourci: «Par deux fois, elle an appliqué la prohibition édictée afin de le cannabis, dès au cours par rapport aux graines contiennent du THC principe actif», explicite Yann Bisiou, coauteur du Droit une drogue. Les nouveautés n'ont ensuite cessé d'enrichir la collection, comme Sage'n'Sour, Mk-Ultra, Darkstar, The Hog, Wreckage, Da Purps, Skunk XXX, Chocolate Chunk, Electric Lemon G, et convenablement d'autres aussi bien au pied de forme Regular que au pied de forme de graines féminisées. Cette fourniture un nombre très important de deals de rue contrôlés par de nombreuses gangs très autonomes, mais aussi des milliers de dealers d'appartement et un ensemble de dizaines de milliers de réseaux amicaux de certains usagers, forment un nouvel paysage qui devient un enjeu économique majeur et l'objet d'une lutte et de plus sans merci. Certains sont, de fait, assez peu accueillants et offrent une décoration vraiment sommaire, se limitant de temps à autre juste à une affiche de Bob Marley pour lesquels vous trouverez on peut se demander un peu ce qu'elle fait là. D'autres ressemblent plus dans une galerie d'art éraillure dans laquelle on peut se procurer un choix très rapide de graines de cheat, après avoir admiré la majorité des œuvres d'un artiste en vue. Il faudra sept années d'une campagne acharnée, une campagne empreinte de ségrégationnisme, de xénophobie et fondée sur d'énormes aberrations, si grande cette affirmation citée par Jean Basile et Georges Khal: « On peut cultiver assez de marijuana au sein de un bac à fleurs pour rendre toute une population des États-Unis complètement folle ». Les graines de cheat féminisées riches en THC produisent des récoltes importantes et satisfaisantes de chit faciles à cultiver chez soi. Dans les années 1990, nous avons inventé cette graine féminisée et dès que nous avons introduit les graines féminisées auto-florissantes (AutoFem), une avons continué à donner les standards les plus élevés. GRAINES DE CANNABIS: Accessoires indispensables pour votre culture, les instructions, les fertilisants, etc. Lorsque vous avez obtenu ces fières graines, il vous en votre for intérieur est possible de entonner à les faire ressortir. Un non-sens qui une permet d'acheter sans compter la recevoir des spores de cannabis sur la toute légalité à la domicile sans compter la plus sans être inquiété.
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erdelcroix · 7 years
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Autre vue typique d'une ville en Hollande ;) #paysbas #holland #hollande #vacances #summer #love #travel #soleil #promenade #landscape #sun #picoftheday #holidays #instagood #netherlands #travelgram #paysage #photography #instatravel #roadtrip #nederland #igersholland #igersnederland #igersnetherlands #eglise #church http://ift.tt/2uKyor4
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claudehenrion · 7 years
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Occident et djihad ( II ): le défi démographique
  ''Les destins de la Grèce antique et de Rome peuvent s'expliquer et être datés avec exactitude : le moment où ces civilisations si brillantes ont entamé leur déclin et leur chute irrémédiable suit la courbe de la baisse des taux de leur natalité... A partir d'un certain moment, ayant perdu toute confiance dans le futur, plus aucun ''citoyen'' n'était prêt à assumer la responsabilité d'élever des enfants'', écrivait en 2004 Lord Jonathan Sacks-Zvi, alors grand rabbin de Grande-Bretagne, dans son livre La Dignité de la différence. L'Histoire serait-elle un éternel recommencement ? 
  Les signes annonciateurs d'une catastrophe (le mot savant utilisé est collapsus) démographique sont partout visibles en Europe (elle se doublerait, comme c'est souvent le cas dans l'histoire, du ''remplacement'' d'une religion par une autre).            Dans nombre d'écoles chrétiennes, les élèves de confession musulmane sont les plus nombreux, et on cite même le cas de cette école anglicane londonienne dont les élèves sont musulmans à cent pour cent. L'Eglise d'Angleterre estime que 20 de ses écoles ont plus d'élèves musulmans que chrétiens, et 15 écoles catholiques ont une majorité d'élèves musulmans. En Allemagne, la situation était tout-à-fait comparable jusqu'à l'ouverture incontrôlée des portes du pays par la Chancelière Merkel, mais l'afflux massif d'élèves musulmans suscite bien des craintes : les enseignants allemands dénoncent ouvertement un risque de ''ghettoïsation'' des populations indigènes (ici, cela veut dire ''allemandes de souche'', évidemment !) .      En France, on le sait, tout un arsenal de ces lois liberticides et déshumanisantes dont notre Gauche pathologique a le secret, interdit toute réflexion, connaissance, étude, statistique ou information sur tout ce qui touche à la religion : si on ne parle pas de quelque chose, croient nos Gribouilles, cette chose va disparaître (NDLR : ce n'est pas une rose qui devrait être le symbole de notre socialisme moribond, mais l'autruche, dont on dit qu'elle se cache la tête dans le sable en cas de danger).
  Cependant, en croisant les données des recensements, on peut apprendre qu'il y a eu en France 34.000 naissances de moins en 2015 qu'en 2014, ce qui met la fécondité des femmes françaises à son niveau le plus bas  depuis 40 ans.                    Cette faiblesse était et est, de manière stable, le fléau de toute l'Europe (sauf en France, grâce aux politiques intelligentes des gouvernements de Droite) : en 1995, l'Italie, était le seul pays où les plus de 65 ans étaient plus nombreux que les moins de 15 ans. En 2016, 30 pays européens auront cette caractéristique, et 35 en 2020.    En France, où le taux de maternité reste l'un des plus élevés d'Europe, la baisse est régulière et le résultat des politiques criminelles des socialistes est clair et net : en 2013 : 2,00, en 2014 : 1,98, et en 2015 : 1,93... Sachant qu'il faut 2,14 enfants par femme (c’est une moyenne, évidemment !) pour assurer le renouvellement des générations, on ne voit pas ce qui pourrait redresser cette courbe catastrophique.
  Est-il souhaitable, d'ailleurs, du point de vue du sauvetage de notre civilisation, qu'elle se redresse ? Car ce que les chiffres ne disent pas facilement (merci encore, la Gauche !), c'est que sans les femmes musulmanes, ce taux serait encore plus bas : avec un taux de fécondité de 3,5 enfants par femme (et 3,3 ''seulement'' pour les marocaines et les tunisiennes) les mères algériennes pèsent très lourdement sur la croissance de la population en France (d'après Gérard-François Dumont).          Les informations que l'on peut glaner dans la presse européenne vont toutes dans le même sens : en Suède, les migrants musulmans saturent les maternités... En Allemagne, le plat le plus consommé n'est plus la sauerkraut, mais le donner-kebab... A Milan, à Londres, dans les 4 plus grandes villes néerlandaises, à Bruxelles ou à Marseille, entre autres,  le nom le plus fréquemment donné aux nouveau-nés est Mohammed.... Et (le croirez-vous ?) c'est à Pontarlier, dans le Doubs, que je suis tombé sur un panneau routier : ''Quartier du Konak''. Peu de gens savent que ''le Konak'' (littéralement : hôtel particulier) est le nom du quartier d'affaires de la ville d'Izmir. Pontarlier, ville turque ? Qui s'en serait douté ? 
  Avez-vous remarqué que la majorité des dirigeants européens ont peu ou pas d'enfants ? Si on excepte Hollande, dont la vie de ''pater familias'' a été si peu un modèle, ni Angela Merkel, ni Theresa May, ni Jean-Claude Junker, ni Emmanuel Macron, etc... n'ont eu d'enfants, et n'ont donc aucune raison sérieuse de se préoccuper de l'avenir... Ils trouvent donc très intelligent de maintenir l'équilibre démographique du continent en ouvrant les frontières, grâce au sophisme le plus mortifère qui se puisse concevoir : ''la tendance démographique actuelle n'étant pas viable,  l'immigration est nécessaire, pour notre économie et la sauvegarde de nos systèmes de protection sociale'', comme si la quantité seule avait un sens, et pas du tout une ''affectio societatis'' (amour du pays) aujourd'hui morte et enterrée...
  Les meneurs  islamistes, eux, ne commettent pas cette faute énorme : ils ont compris l'importance de la culture et de l'histoire. Récemment, à Paris, un terroriste égyptien voulait s'en prendre aux œuvres d'art du Louvre, sous prétexte que ''ce musée est un symbole de la culture française''. Imagine-t-on un extrémiste islamiste lacérant un jour la Joconde aux cris de ''Allahou Akbar'' ? Il devrait être urgent de contrer et d'inverser cette tendance, toutes autres affaires cessantes... mais nos ministres islamo-compatibles n'ont vraiment pas pris le bon chemin pour le faire... On connaît la boutade : l'invasion musulmane de l'Europe a été stoppée en 732 par Charles Martel et relancée en 2014 par Angela Merkel... On peut l'aimer, ou pas !
H-Cl.
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reseau-actu · 5 years
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La France a admis, mercredi, que des missiles découverts dans une base des forces du maréchal Haftar près de Tripoli lui appartenaient, tout en niant les lui avoir fournis.
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Depuis que le ministère des Armées a été contraint, par choix politique au plus haut niveau, de reconnaître que les missiles trouvés en Libye appartiennent à l'armée française, difficile désormais pour Emmanuel Macron de se poser en médiateur entre le chef du gouvernement Fayez el-Sarraj reconnu par les Nations unies et le maréchal rebelle Khalifa Haftar, qui essaye sans succès de conquérir Tripoli avec son Armée nationale libyenne (ANL), autoproclamée. Alors que la France est déjà accusée de soutenir l'officier rebelle, les dénégations françaises manquent cruellement aujourd'hui de crédibilité. Avec des conséquences diplomatiques et une perte de confiance dans ce dossier où la France était accusée de jouer un double jeu en parlant au Premier ministre de Tripoli tout en soutenant en catimini le maréchal rebelle.
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Les relations franco-libyennes plus que jamais tendues
C'est dans leur base avancée de Gharian, à 80 kilomètres de Tripoli, perdue en juin par les miliciens de Haftar, que les forces progouvernementales ont découvert, au milieu d'un arsenal abandonné dans la précipitation, quatre missiles Javelin antichars de fabrication américaine. Des armes identifiées par des journalistes du New York Times grâce à leurs numéros de série. Plusieurs centaines de postes de tir et de missiles de ce type ont été achetées en 2010 aux États-Unis par la France pour équiper ses troupes en Afghanistan. Selon les accords entre les deux pays, la France n'est pas autorisée à rétrocéder à une autre puissance ce matériel. Pis : à une milice dans un pays, la Libye, placé sous embargo concernant l'armement par l'ONU, dont la France est de surcroît membre permanent du Conseil de sécurité. Du coup, si le ministère français des Armées est allé à Canossa, c'est évidemment sur ordre politique, pour tenter de désamorcer une nouvelle polémique impliquant l'action secrète de la France en Libye.
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Les missiles Javelin trouvés à Gharian appartiennent effectivement aux armées françaises...
« Ces armes n'étaient pas concernées par les restrictions d'importation en Libye. Elles n'ont pas été transférées à des forces locales. Il n'a jamais été question de vendre, ni de céder, ni de prêter ces munitions à quiconque en Libye », explique le ministère des Armées, qui précise : « Endommagées et hors d'usage, ces munitions étaient temporairement stockées dans un local en vue de leur destruction. » Un démenti complété par une précision : « Ces armes étaient destinées à l'autoprotection d'un détachement français déployé à des fins de renseignement en matière de contre-terrorisme. » En fait, des commandos du Service de renseignement extérieur qui accompagnent les offensives successives du maréchal Haftar dans sa conquête du pays. Leur mission est officiellement de renseigner Paris sur la situation militaire sur le terrain. Mais pas seulement : leur mission est aussi de travailler sur les cellules djihadistes susceptibles de menacer la France, ses ressortissants et ses intérêts, en particulier en Afrique, mais aussi les groupes armés terroristes (GAT) qui, depuis leurs bases arrière libyennes, s'attaquent aux Français de l'opération Barkhane dans le Mali voisin.
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... mais destinées à l'autoprotection d'un détachement français
Pour éliminer ces GAT, moins nombreux aujourd'hui, les agents français s'appuient sur les forces du maréchal Haftar. Des opérations dangereuses. Il y a trois ans, en juillet 2016, trois sous-officiers du service action de la Direction générale de la sécurité extérieure, la DGSE, sont morts « en service commandé » dans un hélicoptère de l'armée rebelle abattu par des miliciens près de Benghazi. Entre le recueil de renseignements, le rôle de conseillers militaires sur la ligne de front, et la participation à des opérations avec les forces du maréchal Haftar, la mission des commandos d'exception français dans le conflit libyen peut varier suivant la situation opérationnelle du moment. Le dispositif français évolue en fonction des besoins. Les renseignements aériens sont particulièrement appréciés pour déceler l'ennemi dans cet immense pays désertique. Là aussi, l'aide française reste précieuse au maréchal Haftar. À l'automne 2016, un avion affrété par la DGSE s'écrase cependant en décollant de l'aéroport de Malte pour une mission de reconnaissance au-dessus de la Libye. Bilan : deux pilotes et trois agents périssent dans ce qui semble un accident. Les avions de la Direction du renseignement militaire, la DRM, sont aussi présents dans le ciel libyen en décollant d'Égypte, le premier soutien de Khalifa Haftar avec les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite, partenaires stratégiques de la France au nom de la lutte antiterroriste, selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Un combat contre un ennemi commun qui s'accompagne de ventes d'armes, ce trio figurant parmi les premiers acheteurs de matériels militaires français.
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La France peut-elle encore cacher son soutien à Haftar
En réalité, le soutien français à Haftar a commencé sous François Hollande avec son ministre à l'époque de la Défense Le Drian, et n'a depuis jamais cessé. Emmanuel Macron semble avoir été convaincu à la même cause, car, au-delà de Haftar, se profile la volonté des meilleurs clients de la France, qui souhaitent un soutien plus large que les contrats d'armement. L'« accompagnement » sur le terrain du maréchal Haftar fait partie de ce fameux partenariat stratégique revendiqué par le ministre français. Un partenariat aux contours assez flous, qui, mise à part la vente de matériels avec des contrats sans un minimum de conditions chiffrées publiques, renferme d'abord un principe où les avantages sécuritaires côté français sont difficiles à évaluer. Une position française figée, qui pourrait ressembler à une fuite en avant depuis l'échec depuis trois mois du vieux, mais bouillant maréchal, devant Tripoli. Il faut en effet maintenant sauver le soldat Haftar, mis en danger depuis la chute de la ville de Gharyan, d'où les officiers du maréchal conduisaient les opérations et acheminaient renforts et matériels. Avec la présence apparemment de commandos français et de missiles antichars hors d'état de fonctionner et qui n'ont pas été détruits, comme le veut l'usage. Capable de percer les meilleurs blindages à 2 000 mètres, le Javelin peut constituer une protection pour des militaires français qui, pris à partie par des chars progouvernementaux, auraient pu se dégager en les détruisant. À moins qu'ils n'aient employé ces missiles au combat en soutien des troupes du maréchal. Ou que ces armes aient été abandonnées dans la précipitation du départ des hommes de Haftar, qui ont fui leur quartier général en quelques minutes, laissant leurs casseroles encore chaudes. Surpris par le changement d'alliance des miliciens de la ville, qu'ils croyaient avec eux, les soldats du maréchal ont décroché, pris au piège. Les agents français qui pourraient avoir été présents n'ont eu, dans cette hypothèse, d'autre choix que de les suivre. Abandonnant des missiles « caducs » et emportant ceux en état de marche.
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reseau-actu · 6 years
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Les violences à Toulouse posent à nouveau la question des «zones de non-droit»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Plusieurs quartiers de Toulouse, notamment celui du Mirail, sont en proie depuis dimanche soir à des émeutes urbaines. Pour Guillaume Jeanson, ces violences révèlent que les politiques de sécurité n'ont toujours pas restauré l'ordre républicain dans ces «territoires perdus».
Guillaume Jeanson est avocat au Barreau de Paris et porte-parole de l'Institut pour la Justice.
RAPPEL DES FAITS. À Toulouse, depuis dimanche soir, les quartiers «chauds» de la ville sont le théâtre de violences d'une rare intensité. Chaque nuit des véhicules sont incendiés par dizaines par de jeunes émeutiers qui tendent aux forces de l'ordre des guets-apens: ils prennent ensuite la police ou les pompiers à partie, allant jusqu'à leur jeter des projectiles ou leur tirer dessus au mortier. Le commissariat du quartier du Mirail a également été la cible d'un caillassage.
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FIGAROVOX.- Les violences urbaines qui ont lieu à Toulouse depuis dimanche soir ressemblent à un «jeu du chat et de la souris» avec les policiers. Que cherchent les jeunes émeutiers?
Guillaume JEANSON.- La face immédiatement visible des violences urbaines survenues trois soirs de suite à Toulouse depuis dimanche est celle qui oppose des policiers aux jeunes émeutiers. Suivant une grille de lecture bien connue, certains ne manqueront pas d'analyser ces émeutes comme les derniers remous d'une inimitié profonde opposant ces jeunes «stigmatisés» à une police dont ils exècrent légitimement les bavures réelles ou supposées. Suivant un tel prisme, ces actions s'inscriraient dans une logique de «résistance» face à une «oppression» de l'État.
L'enjeu ici est de soustraire certaines zones aux lois de la République pour les soumettre à d'autres lois.
Sans nier le fait que bon nombre des jeunes émeutiers vivent probablement leur combat ainsi, il est essentiel de ne pas occulter une autre réalité. Une réalité déjà bien connue des criminologues et des acteurs de terrain, que l'on retrouve systématiquement à l'œuvre dans la dynamique conduisant à ce qu'il est désormais convenu d'appeler «zones de non-droit». L'enjeu ici est le contrôle d'un territoire. L'enjeu ici est de soustraire certaines zones aux lois de la République pour les soumettre à d'autres lois. Les jeunes émeutiers cherchent donc surtout, par des méthodes proches parfois de la guérilla urbaine, à chasser toute émanation de l'État. C'est ce qui explique pourquoi, au-delà des policiers, dans les «territoires perdus de la République», des pompiers, des postiers et des médecins sont aussi pris pour cible. La population, elle, se retrouve prise en otage. Pourquoi un tel contrôle est-il recherché? Mon confrère Thibault de Montbrial l'a récemment écrit dans vos colonnes: «pour deux raisons: continuer de faire prospérer (les) trafics, et maintenir une logique communautaire dictée par un islam radical.»
Certaines sources citent comme cause du déclenchement des violences le contrôle d'une femme en niqab, qui aurait dégénéré. Ce vêtement n'est-il pas interdit par la loi? Est-il encore beaucoup porté?
D'autres sources citent également comme cause de ce déclenchement la rumeur suivant laquelle des surveillants pénitentiaires seraient à l'origine de la mort ce week-end d'un jeune détenu toulousain. Malgré la confirmation du parquet du suicide par pendaison de ce dernier au quartier disciplinaire, de nombreux incidents sont survenus. Avant-hier, 200 détenus ont refusé de réintégrer leurs cellules, hier encore 90 d'entre eux opéraient un blocage. Les ERIS, les équipes régionales d'intervention et de sécurité, ont même dû intervenir dans la prison. Compte tenu des proportions qu'a pris ce drame, il est vraisemblable qu'il ait également eu un fort retentissement au Mirail.
Pour revenir au niqab sur lequel vous m'interrogez, rappelons qu'il s'agit d'un voile intégral qui couvre le visage à l'exception des yeux - point qui le différencie d'ailleurs de la burqa. Il apparaît ainsi pour beaucoup comme le double signe d'un islam radical et de la soumission de la femme. Ces dernières années, de nombreux pays l'ont interdit. L'année dernière, le Maroc en a par exemple interdit la fabrication et la vente, alors que l'Allemagne en a interdit partiellement le port. En France, il faut remonter à 2010: une résolution a d'abord été adoptée par l'Assemblée nationale le 11 mai pour considérer «que les pratiques radicales attentatoires à la dignité et à l'égalité entre les hommes et les femmes, parmi lesquelles le port d'un voile intégral, sont contraires aux valeurs de la République». Une loi a ensuite été promulguée le 11 octobre suivant, pour interdire la dissimulation du visage dans l'espace public. Cette loi a été abondamment critiquée et son application n'a donc été que sporadique. Tout le monde garde en mémoire les «coups d'éclat» médiatiques de Rachid Nekkaz, cet homme d'affaires algérien qui payait ostensiblement les amendes auxquelles étaient condamnées les femmes violant cette nouvelle loi.
Pourquoi le port du voile intégral cristallise-t-il encore autant de tensions?
En France, le port du niqab dans l'espace public exacerbe les tensions car il est un exemple visible de l'opposition frontale entre certaines obligations religieuses - défendues par une conception particulièrement rigoriste de l'islam - et un interdit républicain. Il est donc d'un côté perçu comme un mépris de l'autorité de l'État, signe d'un repli communautaire inquiétant, et de l'autre, comme un prétexte de stigmatisation et de harcèlement islamophobe.
Lorsque les policiers font respecter la loi, cela peut constituer une agression aux yeux de la population.
En janvier 2017, France 2 diffusait un reportage de François Chilowicz sur le quartier du Mirail intitulé «quartier impopulaire». Après avoir expliqué posément et face caméra pourquoi «il n'était pas Charlie», l'un des habitants interrogés poursuivait en ces termes: «Moi je trouve qu'ils nous bloquent, ils nous bloquent en parlant du voile, oui faut pas faire ci, faut pas mettre ça, non c'est mal vu ci, les barbes et les barbus, cela devient stigmatisant…» La voix off reprenait: «Autant s'y habituer, toute discussion dans le quartier finit souvent par une référence à l'islam, ça marche comme ça ici, la religion vient remplir les vides et soulager l'existence». Un peu plus loin, au sujet d'un rappeur avertissant que «sans l'islam, Reynerie serait Chicago (…) car il y a l'islam et il y a quand même des armes qui circulent…», la voix off explicitait: il «est le premier qui m'a fait sentir combien les habitants du Mirail dressaient l'islam autour d'eux comme une barrière de sécurité, une faille sensible qui les touche en plein cœur et qu'il ne faut pas agresser.» «L'agression» semble avoir pris ici la forme du contrôle de cette femme en niqab. Si tel devait être le cas, il serait alors extrêmement préoccupant d'observer que désormais le seul fait pour la police de faire respecter les lois de la République sur l'ensemble du territoire pourrait constituer, en lui-même, une «agression» aux yeux d'une partie de la population.
Le quartier du Mirail, à Toulouse, a été classé «ZSP», zone de sécurité prioritaire, par François Hollande. La paix n'y semble toujours pas revenue… Est-ce une exception, ou est-ce à l'image de nombreux autres quartiers?
Les ZSP sont un dispositif créé en 2012-2013 par le gouvernement Ayrault. Il s'est déroulé en trois vagues successives, délimitant d'abord quinze, puis quarante-neuf et enfin seize zones, toutes considérées par les pouvoirs publics comme «souffr(ant) plus que d'autres d'une insécurité quotidienne et d'une délinquance enracinée» ou «connai(ssant) depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité».
Pour le dire rapidement, l'idée était de doter ces zones d'un nombre plus important de policiers et de gendarmes. Les ZSP sont donc nombreuses et émaillent l'ensemble du territoire national. En ce sens on peut dire que le Mirail n'est pas une exception.
Est-ce que ces ZSP sont une réussite? Hélas non, comme les événements du Mirail nous le démontrent et comme l'illustrent également d'autres exemples. La toute première ZSP, celle de Barbès-Château-Rouge à Paris, qui comprend notamment en son sein le quartier de la rue Dejean, a par exemple été un lieu d'âpre résistance de la part des riverains, premières victimes de cette délinquance installée. Mobilisés en association, «la vie Dejean», ces riverains n'ont cessé, devant l'inertie des autorités et l'inefficacité des actions menées par la police, de mener avec courage toutes sortes de mobilisations, allant même jusqu'à saisir la justice. En 2016, le tribunal administratif de Paris a ainsi reconnu la faute de la préfecture et de la mairie pour l'insécurité et l'insalubrité du quartier. L'année suivante, la Cour administrative d'appel de Paris a confirmé cette décision. Et, plutôt que d'y apporter de vraies réponses sur le terrain, les autorités ont préféré poursuivre cette procédure en saisissant le Conseil d'État.
Le défi que posent ces quartiers est à la fois politique, juridique et culturel.
Comment se fait-il que l'État soit impuissant à y maintenir l'ordre républicain?
Les ZSP ont été, on le voit, une réponse largement insuffisante face à l'ampleur du problème. Nous ne pouvons qu'espérer de la part de la nouvelle police de sécurité du quotidien une plus grande efficacité face à ce fléau. Mais le défi est grand. Il est aussi juridique et politique que culturel. Interrogé récemment par l'Institut pour la Justice au sujet de cette nouvelle police, Patrice Ribeiro, commandant de police et secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers, le questionnait: «Comment des policiers peuvent-ils être crédibles et incarner l'autorité quand, à leur simple vue, les caïds du quartier, forts de leur sentiment d'impunité, les insultent et les agressent physiquement tout en revenant pérorer et bomber le torse le lendemain? Ce sont eux l'incarnation de l'autorité dans les cités. Nous le redeviendrons uniquement si toute la chaîne pénale fonctionne et que les magistrats cessent de simplement «dire le droit» sans s'imprégner des réalités locales. Il suffit souvent d'emprisonner les éléments les plus violents pour apaiser un quartier. C'est une dimension qui échappe trop souvent lors d'un jugement.»
Article complet: Le Figaro - Actualité en direct et informations en continu — http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/04/18/31003-20180418ARTFIG00138-les-violences-a-toulouse-posent-a-nouveau-la-question-des-zones-de-non-droit.php
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erdelcroix · 7 years
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Une vue d'une ville en Hollande comme on se l'imagine ;) #paysbas #holland #hollande #vacances #summer #love #travel #soleil #promenade #landscape #sun #picoftheday #holidays #instagood #netherlands #travelgram #paysage #photography #instatravel #roadtrip #nederland #igersholland #igersnederland #igersnetherlands #canal #water #boat #bateau #velo #bicycle http://ift.tt/2x3gEDR
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